Autour du spectacle :
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Autour du spectacle :
NASSER MARTIN-GOUSSET Nasser Martin-Gousset est né en 19665 d’un père égyptien et d’une mère corse. Il se forme tout d’abord au théâtre avant d’entrer au Conservatoire de Lyon. Il danse entre autre avec Karine Saporta, Sacha Waltz et surtout Joseph Nadj. C’est en 1996 qu’il crée sa propre compagnie « La Maison ». Son travail reste marqué par les textes littéraires, le cinéma, le théâtre comme par exemple « Neverland » en 2002 inspiré des Hauts de Hurlevent d’E. Brontë. Il reste néanmoins fidèle à un principe fondamental qui est celui du rapport aux sens, le son et l’image en tête. Il est incontestablement l’un des chorégraphes les plus originaux de la scène française. Avec plus de 15 chorégraphies à son actif, il aime le jazz des années 60 et aussi le cinéma américain. Voici quelques unes de ses créations : 1998 : Solarium 2000 : Bleeding stone 2001 : Transformer 2006 : Péplum (déjà présentée par la Scène Nationale) 2008 : Comedy (déjà présentée par la Scène Nationale) 2009 : La Belle Autour du spectacle : Le spectacle sera suivi d’une Boom party seventies à l’Espace Cabaret PACIFIQUE Chorégraphie : Nasser Martin-Gousset Musiques : Pink Floyd, John Barry Pièce pour 14 danseurs. Véritable thriller sous-marin : sont-ils à la plage, en bateau ou dans un bar ? Pièce sur l’eau – sur l’inconnu – sur la femme - sur la mer. Le chorégraphe a travaillé sur l’idée manipulatrice de la femme face au cynisme de l’homme ainsi qu’autour de la figure contemporaine de James Bond. Cette création se divise en 2 parties : la 1° partie se passe sur terre, autour d’une table et rassemble des agents secrets. La 2° partie se passe sur l’eau, dans un bateau et est évocatrice du cinéma catastrophe des années 70. Thriller aquatique autour de la notion d’immersion induisant l’idée de huit clos. « Pacifique : Le bleu de la surface agité d’éclats obliques scintille et m’attire. Je vais plonger dans cet univers silencieux où ne résonne que le bruit hypnotique et répétitif de ma respiration » N. Martin-Gousset Il y a dans Pacifique une certaine décadence des années 70. Des portes s’ouvrent et avec elles tous les extrêmes des plus expérimentaux aux plus excessifs. « Une profusion de sens dans tous les sens.» N. Martin-Gousset En effet, le chorégraphe invite les spectateurs à s’immerger dans des ambiances de romans de série noire (bagarres, courses poursuite ..) qui vont être source de sensations et d’émotions multiples. Humour, tensions, suspens… toutes ces ambiances sont de plus renforcées par des éclairages extrêmes et une bande-son très présente avec coups de feu, voix et bruitages. La démarche chorégraphique basée sur le cinéma d’actions nous entraîne au cœur d’un véritable roman policier où les danseurs par leurs corps fabriquent de l’image ; de l’image en mouvement à l’image arrêtée. Ce travail particulièrement centré sur l’Energie permet aux danseurs de plonger les spectateurs dans des univers fluide, ralenti voire presque arrêté. Sur scène, une immense rampe de skate en bois clair invite les dames à hauts talons et les corps désarmés des messieurs à l’investir. De plus des mannequins statiques et en chiffons font partie également du décor et amplifient l’idée de foule : qui sont les bons, qui sont les méchants ? Pistes de lecture : 1) Mélange d’apparences dans un lieu concret : Apprécier sur le plan pictural la précision de la trajectoire des corps en mouvement ainsi que leur architecture. 2) Au travers de quels signifiants scénographiques (effets de masse, décors, lumières..) les danseurs évoluent-ils ? 3) Portez une attention toute particulière à l’exploitation de cet espace scénique investi de la présence de cette rampe de skate. 4) Musique: Quelles atmosphères la bande-son installent-elles? 5) Comment les danseurs fusionnent-ils avec les ambiances renforcées par les éclairages et les bruitages ? 6) Comment le chorégraphe suggère-t-il l’esprit du cinéma SANS la présence de vidéo ?