Aide mémoire 3ème Mission de supervision du PTM en RDC
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Aide mémoire 3ème Mission de supervision du PTM en RDC
République Démocratique du Congo Aide-mémoire Projet de Transport Multimodal Ŕ Troisième Mission de Supervision Octobre 2011 I. Contexte 1. Du 3 au 16 octobre 2011, Monsieur Pierre Pozzo di Borgo, Chargé du PTM, a conduit la troisième mission de supervision du Projet de Transport Multimodal (PTM), accompagné de Mesdames et Messieurs Alexandre K. Dossou (Spécialiste Senior des Transports), Antoine V. Léma (Spécialiste Senior du Développement Social), Bella Lelouma Diallo (Spécialiste Senior en Gestion Financière), Jean Charles Amon Kra (Spécialiste Senior en Gestion Financière), Jeannine Kashosi (Assistante au Programme), Louise Mekonda Engulu (Spécialiste Senior en Communication), Lucien André Aegerter (Chargé des Opérations), Olga Kadima (Analyste des Opérations), Pablo Goulemot (Expert en Partenariat Public-Privé) et Philippe Mahélé Liwoke (Spécialiste Senior en Passation des Marchés). 2. L’équipe de la Banque mondiale saisit cette opportunité pour exprimer sa gratitude à S.E.M. Louis-Alphonse Koyagialo Ngbase Te Gerengbo, Vice-Premier Ministre et Ministre des Postes et Nouvelles Technologies de Communication, S.E.M. Joseph Martin Kitumba, Ministre des Transports et Voies de Communication et à S.E.M. Moïse Katumbi Chapwe, Gouverneur de la province du Katanga, pour leur disponibilité et le soutien qu’ils lui ont apporté. Elle remercie également le COPIREP, la Cellule d’Exécution du Projet de Transport Multimodal (CEPTM) et toutes les personnes rencontrées pour leurs contributions respectives à l’accomplissement de ses objectifs. 3. L’Annexe 1 présente la liste des personnes rencontrées au cours de la mission lors de rencontres bilatérales et multilatérales. 4. Les objectifs principaux de la mission de supervision annoncés au Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) par lettre du 30 août 2011 étaient de : de passer en revue avec les autorités gouvernementales les progrès accomplis dans l’exécution du PTM, de revoir la conformité des engagements légaux et de mettre à jour le plan d’action de mise en œuvre des prochaines étapes du Projet ; de discuter avec les Entités de Mise en Œuvre du Projet (SNCC, SCTP, RVA, CVM, RVF) des procédures et des progrès de mise en œuvre des activités du PTM les concernant ; de passer en revue les aspects de passation des marchés et de la gestion financière du PTM afin de mettre à jour le plan de passation des marchés et les projections de décaissement du Projet ; et de travailler avec les Entités de Mise en Œuvre du Projet sur la validation de leurs dossiers d’appel d’offres respectifs. 1 5. Les objectifs particuliers de la mission étaient les suivants : SNCC : de discuter avec les autorités gouvernementales de la mise en place de la nouvelle équipe dirigeante de l’entreprise ; de passer en revue l’exécution de la première tranche du plan de départ volontaire des retraités éligibles, y compris des avancées faites dans la mobilisation des fonds publics y venant en appui ; d’examiner les performances opérationnelles et financières de l’entreprise en 2011 ainsi que les projections annuelles 2011-2015 ; et de passer en revue le plan d’investissement d’urgence révisé en réponse aux retards dans la mise en œuvre de l’appui de trésorerie devant être apportée par l’Etat et dans le financement par l’Etat et sur fonds chinois d’une partie du Plan de Redressement. RVF : d’examiner l’état de mise en œuvre du plan de départ volontaire des retraités éligibles. Ministère des Transport et Voies de Communication : de passer en revue les activités d’appui à la stratégie d’amélioration de la sécurité aérienne en RDC ; et d’examiner l’état d’avancement des études et formations financées par le PTM en appui au renforcement de la capacité de gestion du secteur du Ministère. II. Statut du PTM 6. Sur la base des observations et conclusions présentées dans cet aide-mémoire, l’équipe de la Banque mondiale a réévalué à la hausse (cf. de Moyennement Satisfaisant à Satisfaisant) la notation liée au progrès de mise en œuvre du Projet. Les raisons principales de cette décision sont liées à la mise en œuvre accélérée des activités du PTM depuis sa mise en vigueur en avril 2011 ainsi que le niveau satisfaisant de ses décaissements qui atteindra près de 21% à fin octobre 2011. La notation relative à l’atteinte des objectifs du Projet a quant-à elle été maintenue à son niveau précédent de Moyennement Satisfaisant afin de refléter l’impact sur l’atteinte des objectifs prévus en 2011 du retard initial de mise en vigueur du projet. Il est espéré que ce retard se résorbera progressivement durant l’année 2012 au fur et à mesure que les activités d’investissements supportées par le PTM seront réalisées. 7. Le Tableau ci-dessous présente l’évolution des éléments clés du PTM. 2 Eléments clés du Projet au 31/10/2011 Date de mise en vigueur Date de clôture Niveau des engagements* Niveau des décaissements* 15/4/2011 31/12/2015 Critères d’évaluation de Projet Objectifs de développement Progrès de mise en œuvre 44% 21% Problèmes/ Alertes Mission précédente Moyennement Satisfaisant Moyennement satisfaisant Confirmation de l’appui à la trésorerie de la SNCC Appui financier à l’apurement des arriérés de salaire des agents de la SNCC Confirmation de la disponibilité de l’investissement sur financement chinois Exemption de la SNCC de la taxe FONER Mission actuelle Moyennement Satisfaisant Satisfaisant Signature de l’Avenant No. 4 du contrat de stabilisation renforcé de la SNCC Confirmation par le Gouvernement du respect par l’INSS de ses engagements dans le cadre de départ à la retraite à la SNCC Exécution des engagements financiers de l’Etat en soutien à la SNCC prévus dans l’accord de don (Appui de trésorerie, exemptions fiscales, financement des arriérés de salaires) Levée des conditions de décaissement concernant la SCTP et la RVA * Ces chiffres reflètent le niveau projeté des décaissements et engagements au 31 octobre 2011. Le 12 octobre 2011 le niveau de décaissement avait atteint 14%. III. Principales conclusions et recommandations 8. Les principales conclusions et recommandations de la mission sont : Les progrès de mise en œuvre de la Composante 1 du PTM Ŕ plan de redressement de la SNCC - sont conformes, voire excèderont en termes d’engagement et de décaissements à fin octobre (51% et 23%, respectivement), les projections faites lors de la dernière mission de supervision de mai 2011. Cependant, les retards pris dans l’exécution des engagements de l’Etat dans les domaines de l’appui à la trésorerie et du financement du programme d’investissements sur fonds chinois de l’entreprise continuent à obérer sa capacité à combler son déficit financier récurrent d’environ US$4 millions par mois ; Les perspectives financières et opérationnelles de la SNCC pour l’année 2012, bien que de bien meilleure augure que celles de 2011, font ressortir le besoin de sécuriser urgemment les engagements financiers pris par l’Etat auprès de l’entreprise et de la Banque. En effet, l’analyse par la Banque des projections financières de la SNCC montre que, minimalement, la SNCC à besoin d’une injection de trésorerie en provenance de l’Etat d’au moins US$4 millions avant la fin 2011 et de US$2 million par mois durant toute l’année 2012 afin d’éviter une cessation de ses activités dès le 3 premier trimestre 2012. L’aide programmée de US$ 24 millions de la Banque en remboursement des coûts opérationnels pour 2012 ne pourra malheureusement suffire à compenser le déficit de US$2 millions/mois qui existe actuellement entre les coûts de structure de la SNCC et ses recettes. Il faudra attendre fin 2013, au mieux, pour que ce déficit structurel ne se résorbe sous l’effet de la réduction des coûts fixes liés à la diminution par attrition naturelle du nombre des personnels de l’entreprise et à l’augmentation des recettes suite à la mise en œuvre de son plan d’investissement ; La publication de l’Ordonnance Présidentielle 11/062 du 5 septembre 2011 portant sur la nomination du conseil d’administration de la SNCC ainsi que l’approbation le 29 septembre 2011 par l’Assemblée Générale de l’entreprise de l’Avenant numéro 4 du contrat de stabilisation renforcé de la firme Vecturis sont de nature a renforcer la qualité de la gestion de la SNCC et lui permettre d’assurer son retour à un équilibre financier si le soutien prévu à trésorerie est mis en œuvre dans les meilleurs délais. Il est donc urgent que les Ministères des Transports et Voies de Communication ainsi que du Portefeuille signent cet Avenant afin de mettre fin au vide juridique qui existe entre l’Etat et Vecturis depuis le 1er juillet 2011 ; date à laquelle l’Avenant numéro 2 au contrat de stabilisation avait expiré ; Il est important que la nouvelle direction de la SNCC définisse et exécute rapidement une stratégie de communication interne et externe sur la nature de la réforme de l’entreprise. L’objectif d’une telle démarche sera de gérer au mieux les attentes de ses salariés et clients mais aussi des représentants politiques et du milieu des affaires qui sont impactés par ses activités. Les informations nécessaires à la mise en œuvre début novembre 2011 de la première phase du plan social de la SNCC qui porte sur la mise à la retraite de 2.280 employés éligibles et volontaires ont été finalement réunies. Les gains en coûts salariaux mensuels attendus de cette réduction du nombre des personnels ne contribueront néanmoins que faiblement à l’amélioration de la trésorerie de l’entreprise. En effet, celle ci dépend en grande partie de l’augmentation de la productivité des employés actifs qui est elle-même liée à l’exécution du plan d’investissement en matériels et en équipements de US$ 324 millions du PTM, dont US$ 200 millions sont à la charge de l’Etat ; Les progrès d’exécution de la Composante 2 - réforme des entreprises de l’Etat dans le secteur des transports Ŕ continuent de souffrir de l’impossibilité pour la Banque de procéder à des décaissements au profit de la RVA et de la SCTP pour cause de non respect des clauses de suspension de décaissement. Dans le cas où cette situation perdurerait au-delà du mois de mars 2012, la Banque examinera avec le gouvernement la possibilité d’utiliser les montants alloués à ces deux entreprises à la RVF et/ou SNCC ; et Le retard pris par le Gouvernement dans l’exécution d’un certain nombre d’engagements non financiers figurant dans l’Accord de Don rend extrêmement difficile le respect des échéances qui leur sont attachées. La Banque invite le Gouvernement á lui faire connaître dans un délai relative ment bref les éventuels aménagements qui lui sembleraient opportuns. 4 IV. Analyse de l’état de mise en œuvre du PTM 9. La Banque a revu avec la direction de la SNCC le calendrier des engagements financés par le PTM. A fin octobre 2011, les décaissements projetés de cette composante du PTM (US$ 51 millions ou 23%) et les engagements fermes correspondront ensemble à 47%. Ce pourcentage représentera US$ 103 millions sur les US$ 218 millions apportés alloués par la Banque à la Composante 1 du PTM. A la même période le niveau de décaissement pour les Composantes 2, 3 et 4B gérées par l’Unité de Projet basée à Kinshasa (UPK) devrait correspondre à 10% des montants dédiés à ces composantes (US$ 3 millions) alors que le niveau d’engagements fermes atteindra 24%, soit US$ 8 millions. 10. A fin octobre 2011, le total des décaissements pour l’ensemble du Projet sera de US$ 54 millions, soit 21% des fonds du PTM alors que les engagements/décaissements seront eux de US$ 111 millions, soit 44% de ces mêmes fonds. La mission a noté avec satisfaction que les objectifs définis lors de la mission supervision de mai 2011 pour : 1) le niveau de décaissements à fin octobre 2011 (objectif de 18%), et 2) pour les engagements (supérieur à 35%) seront donc atteints et dépassés. 11. Dans le cadre de la mission de supervision du PTM, les Entités Bénéficiaires, les Unités de Projet de la CEPTM et l’équipe de la Banque ont revu et mis à jour l’intégralité du Plan de Passation des Marchés (PPM) pour toutes les composantes du Projet. Le PPM figure en Annexe 2 et une analyse détaillée des activités de passation des marchés du PTM est présentée dans le chapitre IX du présent aide-mémoire et en Annexe 3. Le déroulement du PPM est globalement très satisfaisant lorsque l’on considère l’écart de moins de un pourcent (1%) observé jusqu’à maintenant sur la valeur prévisionnelle contre la valeur réalisée des premiers US$ 81 millions de marchés déjà attribués ou en cours d’attribution du PTM. 12. Les rapports de suivi financier pour le trimestre terminé le 30 Juin 2011 ont été reçus à temps et sont d’une qualité satisfaisante. Cependant, le système de gestion financière du PTM n’est pas encore complètement mis en place alors que son personnel fiduciaire n’est pas entièrement recruté. De plus, le logiciel de gestion TOMPRO dont l’acquisition est en cours n’est pas encore mise en œuvre par la CEPTM et la formation du personnel y associé reste à faire. Il est donc important que ces activités soient complétées dans les plus brefs délais afin de renforcer le suivi financier du PTM. A cela s’ajoute la nécessité de compléter le recrutement de l’auditeur externe et de soumettre à la Banque pour validation le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2011 ainsi que de finaliser le PTBA pour 2012. Aussi, la performance en gestion financière du Projet est jugée moyennement satisfaisante (voir Chapitre IX et Annexe 4). 13. L’Annexe 5 présente le calendrier des engagements légaux découlant de l’Accord de Don et des Accords de Projet ainsi que les actions spécifiques découlant des conclusions et recommandations de la mission. La partie (I) rappelle les conditions et engagements légaux du Projet, la partie (II) les engagements constatés lors de la mission de supervision de mai 2011 et la partie (III) les engagements supplémentaires constatés lors de la présente mission de supervision. 5 V. Principaux points notés concernant le volet ferroviaire (Composante 1) Mise en œuvre du contrat de gestion de l’opérateur privé de la SNCC 14. La Banque a manifesté au Gouvernement son inquiétude face à l’absence de ratification de l’avenant numéro 4 du contrat de stabilisation renforcé par le Ministre des Transport et Voies de Communication et celui du Portefeuille. Cet avenant, signé en septembre par le COPIREP et l’opérateur privé régularise les dispositions de l’avenant numéro 3, signé le 9 avril 2011 et contresigné par les Ministres concernés, devenues caduques du fait de la publication tardive de l’ordonnance présidentielle de nomination des personnels de l’opérateur aux postes d’administrateurs qui leur étaient réservés. Tout report supplémentaire de l’acte de ratification affecterait de manière significative la faculté de gestion de l’opérateur privé et pourrait conduire à une suspension des décaissements au profit de la SNCC pour non respect des obligations contractuelles prévues dans l’Accord de Don. La Banque ne souhaite pas voir cette situation se matérialiser. 15. Sous réserve de la ratification de l’avenant numéro 4, la Banque s’est félicitée de la mise en œuvre du contrat de stabilisation renforcé signé le 14 avril 2011 par le COPIREP et l’opérateur privé Vecturis. Cette mise en œuvre permet la mobilisation des personnels prévus et contribue à accélérer la montée en puissance du PTM. Sur la base des termes de la délégation de pouvoirs approuvée par le Conseil d’Administration et des entretiens qu’elle a menés avec les responsables de la SNCC, la mission estime que la mise en œuvre donne aux personnels de l’opérateur privé la capacité nécessaire à la conduite du redressement de la société, ce que confirme le détail des postes qui leur ont été dévolus : Président du Conseil d’Administration (inclus dans les quatre administrateurs réservés à l’opérateur) Administrateur Délégué Adjoint (inclus dans les quatre administrateurs réservés à l’opérateur) ; Directeur d’Exploitation « DXP » ; Directeur Technique ; Directeur des Investissements ; Directeur du Contrôle de Gestion ; Directeur Financier Adjoint « D.F.A »; Chef de Projet Transport PTM ; Chef de Projet Matériels Roulants PTM ; Chef de Projet Infrastructures PTM ; Responsable Administratif et Financier de l’UPL/CEPTM ; et Responsable Passation des Marchés de l’UPL/CEPTM. Climat social 16. La mission a pris note des arrêts de travail observés à partir d’août 2011 à Lubumbashi (deux jours), Kamina (12 jours) et Likasi (42 jours). L’équipe de la Banque a participé à trois réunions de présentation des avancées et de questions-réponses sur le PTM, au siège de la SNCC, aux ateliers centraux de Lubumbashi et à Likasi. Chacune de ces réunions a rassemblé 6 plus de 300 agents dont les interventions ont confirmé que le nombre des mois d’arriérés de salaires (49 à septembre 2011) et les retards de lancement du plan d’accompagnement au départ de la SNCC sont les principales causes du malaise social. Ces réunions ont également permis d’identifier une forte attente des agents vis-à-vis de la nouvelle direction en matière de transparence et de communication directe. Lancement du plan d’accompagnement au départ de la SNCC 17. La mission a revu avec la direction de la SNCC les avancées dans la mise en œuvre de la première phase du plan d’accompagnement aux retraités éligibles volontaires financé par le PTM. Il en ressort que cette première phase sera mise en œuvre et exécutée en novembre 2011, soit avec un retard de cinq mois par rapport à la date arrêtée au terme de la précédente mission de supervision. Ce délai s’explique par la nécessité d’obtenir, à la demande de la Banque, auprès des cadastres locaux les 784 titres établissant et valorisant le droit de propriété des maisons transférées en 2006-2007 aux agents SNCC éligibles à la retraite en 2008. L’utilisation de ces titres permet d’assurer, sur la base des informations disponibles, l’exactitude et le fondement juridique du calcul de la situation nette des agents concernés. Les derniers titres manquants (à l’exception d’un seul) ont été collectés et transmis au COPIREP durant la mission de supervision de la Banque, levant ainsi le dernier obstacle au lancement du Plan, dont le calendrier d’exécution figure en Annexe 11. 18. La Banque a manifesté au Gouvernement son inquiétude quant-à la possible remise en cause par l’Institut National de la Sécurité Sociale (INSS) de l’accord conclu avec la SNCC sur le paiement des arriérés de cotisations sociales des ayants droits. Cette remise en cause bien qu’elle n’aurait pas d’effet suspensif sur l’exécution du plan d’accompagnement aux départs, pourrait introduire un hiatus entre la sortie des agents de la SNCC et le paiement par l’INSS de leur première pension de retraite. La Banque a convenu avec les autorités congolaises que : la liste nominative des agents éligibles à la retraite en 2008 ayant bénéficié du plan d’accompagnement sera transmise à l’INSS de façon à assurer la prise en compte de leurs droits ; et pour les phases ultérieures du plan d’accompagnement (sortie des agents éligibles à la retraite après 2008, jusqu’à épuisement de l’enveloppe dédiée au volet social de la SNCC du PTM), la Banque participerait, dans la limite des ressources disponibles, au rattrapage des cotisations INSS dues. Trésorerie de la SNCC 19. En ce qui concerne la trésorerie de la SNCC, le maintien de l’actuel déficit de trésorerie en deçà du plafond des lignes de financement disponibles de US$ 9,3 millions n’a été rendu possible que par un usage accru du soutien de trésorerie apporté par la Banque. Le recours au rétro-financement a permis de mobiliser d’avril à septembre 2011 US$ 16,8 millions de fonds de soutien à la trésorerie en sus des US$ 6,2 millions versés au titre de la prise en charge directe des dépenses éligibles. La Banque prévoit d’apporter US$ 10 millions de soutien supplémentaire à la SNCC au cours du dernier trimestre 2011, ce qui portera le montant de l’aide consacrée en 2011 à la trésorerie de l’entreprise à US$33 millions, soit 58% de l’enveloppe allouée à cette fin. 7 20. L’épuisement des possibilités de rétro-financement plafonnera le soutien de trésorerie apporté par la Banque dans les limites des dépenses opérationnelles éligibles. De ce fait, et faute de financement complémentaire venant de l’Etat, la société pourrait se trouver en situation de cessation de paiements dès février 2012. Afin d’éviter une telle situation, l’Etat doit consentir minimalement à la société l’appui de trésorerie qui suit : Avant la fin 2011 : US$ 4 millions pour pouvoir repayer les US$5 millions en crédit à cours terme déjà échus ; et Durant toute l’année 2012 : US$ 2 million par mois afin de couvrir totalement les US$ 22 millions de déficit de trésorerie prévisionnelle. Dans le cas contraire, le nombre de 8 paies programmées pour 2012 devrait être abaissé ce qui ferait peser un risque important sur le climat social de l’entreprise. 21. Cet appui total de US$ 28 millions étalé sur 15 mois ne représenterait qu’une fraction des US$ 44 millions quel l’Etat s’était engagé à verser à la SNCC en deux tranches égales de US$ 22 millions au 31 septembre 2011 et 30 juin 2012. En supposant une forte dégradation des hypothèses concernant le nombre paies (6 au lieu de 8) et la contribution de la société au financement du plan de redressement (diminution de 75%), il est possible de repousser la date de cessation des paiements jusqu’à août 2012. Aussi, le respect par l’Etat de l’engagement, souscrit dans l’accord révisé de don de verser la première des deux tranches de US$ 22 millions de soutien à la trésorerie de la SNCC, en souffrance depuis le 30 septembre 2011, revêt une importance primordiale car il permettra d’assurer la viabilité financière de la SNCC jusqu’en décembre 2012. Sur la base des projections financières réalisées, le maintien de la viabilité financière de la SNCC jusqu’à son retour à l’équilibre d’exploitation requiert un soutien de trésorerie additionnel ou complémentaire à celui disponible dans le contexte actuel. Ce soutien additionnel doit être en place au plus tard en mars 2012. L’analyse détaillée de la situation de trésorerie actuelle et projetée de la SNCC figure en Annexe 6. Exécution du plan de redressement 22. Comme le montre la Figure 1 ci-dessous, d’ici à mars 2012, les activités de la Banque en soutien du plan de redressement de la SNC seront engagées à près de 90% et réalisées à plus de 30%. Cette mise en œuvre rapide reflète l’effet bénéfique de l’approche publique/privée mise en place dans le cadre de la gestion des activités de passation de marché de l’Unité de Projet de Lubumbashi (UPL). Elle ne peut cependant masquer le besoin de sécuriser dans les plus brefs délais les US$ 200 millions prévus sur financement chinois pour contribuer au plan de redressement de la SNCC. L’approche actuelle a permis de redistribuer une partie des fonds de la Banque en appui au plan d’investissement de la SNCC pour louer (14) et acheter (20) des locomotives de ligne. Cette réallocation s’effectue au détriment de la réhabilitation prévue de près de 200 km de voies du réseau SNCC, qui ne seront maintenant plus que confortées, et ne peut constituer une solution définitive. 23. Il revient au gouvernement de confirmer à la Banque dans les plus brefs délais le devenir de cette contribution sino-congolaise de même que celui de l’ensemble de son appui au plan de redressement de la SNCC (total US$ 373 millions) dont le taux d’exécution aujourd’hui est de un pourcent . Cette clarification permettra de rechercher le cas échéant des solutions alternatives 8 Figure 1 : PTM Ŕ Composante 1 Ŕ niveaux actuels et projetés des engagements et des décaissements 250 PTM: Evolution des Décaissements et des Engagements (en US$ millions) 26,0 200 77,1 128,0 150 Décaissé 192,5 218,9 100 Décaissé + Engagé 141,4 90,5 50 75,5 55,0 34,0 0 Total PTM 30-sept-11 31 dec 2011 31-mars-12 Source : Banque mondiale, 2011 et palliatives, qui pourraient inclure : 1) un financement direct des compagnies minières dont les montants et conditionnalités devraient alors être identifiés par la nouvelle direction de la SNCC avant la fin du premier trimestre 2012 mais reprendrait vraisemblablement le modèle utiliser par la SNEL d’avance de fonds en contrepartie de déductions tarifaires futures, 2) une réalisation, même partielle et étalée dans le temps (voir section précédente), de l’appui en trésorerie prévu par le gouvernement, 3) une défaisance totale ou partielle d’actifs non productifs de la SNCC, et 4) la sécurisation de financements supplémentaires auprès d’un ou plusieurs bailleurs de fonds. Revue des aspects sociaux et environnementaux du volet ferroviaire 24. Lors de la présente mission l’expert en gestion social de l’équipe de la Banque a rencontré le Directeur de la direction Hygiène, Sécurité, Environnement et Affaires Sociales ainsi que l’expert Environnement et Affaires Social de la SNCC. A la suite de plusieurs réunions, la Banque et la SNCC se sont mis d’accord sur un certains nombre de mesures à prendre et d’activités à initier parmi lesquelles figurent : 1) le renforcement des personnels de la Direction Hygiène, Sécurité, Environnement et Affaires Sociales avant la fin janvier 2012 ainsi que, 2) la production des termes de référence du plan d’action de recasement du marché du rail avant la fin octobre 2011 (voir Annexe 7). VI. Principaux points notés concernant le volet non-ferroviaire (Composantes 2 et 3) CVM 25. Le marché pour l’acquisition de deux vedettes hydrographiques pour la Congolaise des Voies Maritime (CVM) a été relancé et les offres reçues sont en cours d’évaluation par la CEPTM. La mission a été informée par la CEPTM des problèmes rencontrés lors du processus 9 d’acquisition de deux vedettes pour le compte de la CVM (RVM à l’époque) dans le cadre du programme multisectoriel d’urgence de reconstruction et de réhabilitation (PMURR) en 2006. La mission a pris note du rapport d’enquête de la CEPTM à ce sujet (voir Annexe 8) et a demandé le Gouvernement d’élaborer un plan d’action correctif acceptable pour la Banque afin de garantir la bonne utilisation des fonds alloués par le PTM. RVA 26. Les décaissements en faveur de la Régie des Voies Aériennes (RVA) sont actuellement suspendus pour non respect des conditions de mise en œuvre telles que définies dans l’Accord de Don et l’Accord de Projet avec la RVA. La mission a rappelé au gouvernement qu’afin de pouvoir lever cette suspension, la Banque aura besoin de recevoir une communication officielle des intentions du gouvernement relatives au : Contrat de stabilisation de l’entreprise ; Statut financier et contractuel du contrat de réhabilitation de la piste de N’Djili ; et Arrêté Ministériel du 29 avril 2011 modifiant la clé de répartition des tarifs et la structure des tarifs collectés par la RVA. 27. Entre temps la Banque poursuit sa revue de la proposition d’attribution du marché d’un système d'atterrissage aux instruments ainsi que des offres portant sur différentes activités d’étude. RVF 28. Dans le cadre de la préparation du budget de l’Etat 2012, la Régie des Voies Fluviales (RVF) a soumis à son Ministère de tutelle (Ministère des Transports et Voies de Communication) un budget qui prévoit la prise en charge par l’Etat pour l’année à venir des arriérés des salaires aux agents de la Régie (estimés à US$ 1.200.000). Durant l’année qui s’achève, les subventions de fonctionnement accordées à la RVF de manière régulière ont permis d’éviter tout accroissement des arriérés de salaires. 29. La mission a discuté avec la CEPTM et la RVF du plan social pour le départ en retraite d’agents éligibles proposé à l’issue de la réunion paritaire qui s’est tenue le 30 septembre 2011 pour la révision du protocole d’accord avec les syndicats. Il a été convenu de faire certifier les comptes des agents par un consultant indépendant, dont le recrutement est en cours. Sur la base des travaux de ce consultant, la RVF et les partenaires sociaux se concerteront de nouveau pour traiter de l’adéquation des montants certifiés avec l’enveloppe budgétaire prévue au PTM pour le financement du plan social. 30. Malgré les avancées faites dans la passation des marchés pour le compte de la RVF, aucune activité n’a été lancée à ce jour. 10 SCTP 31. La mission a été informée que le dossier de la note de stratégie de réforme de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP) est actuellement en attente au niveau de la Primature. La mission a rappelé que cette note représente une condition de décaissement pour le volet des activités de la SCTP tel que stipulé dans l’Accord de Don. Elle doit à ce titre être adoptée formellement par le Gouvernement, après confirmation par la Banque de sa conformité avec les termes accordés lors de la négociation de l’Accord de Don. Aucun décaissement en faveur de cette entité de mise en œuvre ne pourra se faire avant la levée formelle de cette condition. 32. Suite à l’échec de l’appel d’offres pour l’acquisition de cinq locomotives de ligne destinées à la SCTP, l’équipe de Projet a marqué son accord que ce marché soit combiné avec celui de la SNCC portant sur l’acquisition de 25 locomotives dont 5 pour le compte de la SCTP. Ce dossier d’appel d’offres intégrant ces deux lots sera transmis dans les prochains jours à la Banque mondiale pour Non Objection et devra être publié avant la fin du mois d’octobre 2011. VII. Autres points notés Sécurité aérienne 33. L’accident aérien survenu le 8 juillet 2011 à Kisangani a rappelé la nécessité de mettre en place des moyens permettant de renforcer les capacités du régulateur de l’aviation civile afin de lui permettre d’assurer la supervision technique nécessaire au niveau du secteur. De ce fait, la nouvelle Autorité de l’Aviation Civile (AAC) qui a été crée suite à l’adoption du décret portant sur l’établissement public de l’aviation civile en juin 2011, devra permettre d’aborder en profondeur les problèmes de sûreté et de sécurité ainsi que toutes les autres questions relatives à l’industrie aérienne en RDC. 34. La mission a rappelé aux représentants de l’AAC et du Ministère des Transports et Voies de Communication qu’en vue de progresser sur cet important dossier, il est impératif de recevoir une communication officielle du Gouvernement comprenant ; (i) Le plan d’actions correctives de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) suite à la mission de suivi d’août 2011 (OACI) ; (ii) Le rapport d’analyse de la conformité des opérations d’Hewa Bora Airways avec la législation de l’aviation civile ; ainsi que (iii) les termes de référence et le budget révisés pour la re certification des compagnies aériennes en RDC. Afin de pouvoir appuyer le gouvernement dans sa volonté de réformer le secteur de l’aviation civile et d’améliorer la sureté et la sécurité aérienne en RDC de manière effective, la mission a par ailleurs recommandé au gouvernement de prendre les mesures suivantes : Immédiatement : Mise en place d’un moratoire sur la délivrance de toute nouvelle licence de transport à des compagnies aériennes ne pouvant justifier d’une certification de leur personnel naviguant technique et de leurs aéronefs auprès d’une aviation civile étrangère qualifiée. Ce moratoire prendra fin une fois le processus de re certification des opérateurs existants complété ; 11 Avant fin janvier 2012 : Production d’un business plan à cinq ans pour la nouvelle agence de l’aviation civile qui définira les besoins financiers et humains de l’agence, y compris les tarifs à mettre en place au niveau des passagers ; Avant fin janvier 2012 : Publication par le Ministère des Transports et Voies de Communication d’une lettre de politique sectorielle sur l’aviation civile clarifiant les engagements du Gouvernement dans le cadre de la réforme du secteur sur le court, moyen et long terme ; et Avant fin février 2012 : Publication de six des sept décrets du code de l’aviation civile en attente à ce jour. Volet prévention et lutte contre le VIH/SIDA 35. La mission a revu les préparations et les budgets relatifs au programme de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA, notamment le statut de recrutement du consultant responsable pour le développement du programme, le budget du programme même, et le soutien apporté à l’action du Comité InterEntreprises de Lutte contre le VIH et le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (CIELS). 36. Le recrutement du consultant chargé du développement du programme de prévention et de traitement du VIH/SIDA se trouve dans sa phase finale de négociation contractuelle. Les travaux sont censés commencer dès la signature du contrat. La mission a cependant noté la possibilité que, compte tenu des retards causés par le glissement de date de mise en vigueur du PTM, le consultant ne soit pas en mesure de terminer les travaux pour le développement du programme de prévention et de traitement du VIH/SIDA dans les délais prévus par l’Accord de Don et les Accords Projet. Un tel retard pourrait avoir un impact négatif sur la notation du Projet par la Banque s’il n’est pas accompagné d’un calendrier réaliste de mise en œuvre du programme VIH/SIDA. 37. La fonction du CIELS et son rôle d’appui au PTM sont décrits de manière plus détaillée dans l’Annexe 9 du présent aide-mémoire. Activités de préparation pour la composante de facilitation du commerce 38. Dans le cadre de la préparation de la composante 3 du PTM relative à la facilitation du commerce, la mission a informé le gouvernement du lancement d’une enquête concernant le trafic de camions sur les corridors Matadi-Kinshasa et Tenke-Kasumbalesa financée par le fonds de facilitation du commerce (Trade Facilitation Facility, TFF). La compagnie de consultants sélectionnée à travers un processus de sélection compétitif est la firme Carana Corporation. La mobilisation de l’équipe Carana sur le terrain se fera à partir du mois de janvier 2012. Les cellules de projet à Kinshasa et Lubumbashi ont confirmé leur appui logistique à l’équipe Carana pour l’organisation des enquêtes sur le terrain. 12 Fonctionnement de la CEPTM 39. La mission de la Banque a noté avec satisfaction que les trois entités de la CEPTM, la Coordination, l’Unité de Projet basée à Kinshasa (UPK) et l’Unité de Projet basée à Lubumbashi (UPL), sont pleinement opérationnelles. Il demeure cependant un certain nombre de positions vacantes au niveau de l’UPK et de l’UPL, en cours de recrutement. La liste complète des personnels clés de la CEPTM et le statut des recrutements en cours se trouvent en Annexe 10. La mission de la Banque et la CEPTM se sont entendues sur la définition de procédures spécifiques permettant de garantir la qualité et la célérité des prestations attendues dans le cadre du Projet. Le détail de ces procédures se trouve en Annexe 11. Politique de communication dans le cadre du PTM 40. La mission de la Banque a noté avec satisfaction que le recrutement d’un spécialiste en communication qui sera basée à Kinshasa au sein de la CEPTM est actuellement en cours. Le spécialiste en communication participera à l’élaboration de la stratégie et du plan de communication du Projet suivant le plan d’action définis dans l’Annexe 12. VIII. Suivi des indicateurs et supervision du PTM 41. Lors de la présente mission de supervision, les indicateurs du Projet et leurs valeurs de référence ont été revus et reconfirmés. La mission s’est félicitée des progrès considérables réalisés par les parties congolaises dans l’obtention mensuelle des données. Afin d’assurer une collecte complète et exhaustive des valeurs des indicateurs du PTM, la Banque a rappelé à la CEPTM la nécessité de mettre en œuvre les actions suivantes : Confirmation ou révision des objectifs annuels définis concernant le nombre de bénéficiaires directs du Projet ; Recrutement d’une Organisation Non-Gouvernementale pour suivre l’impact du Projet sur les bénéficiaires directs du Projet (nombre de femmes affectées) ; et Détermination et confirmation de toutes les valeurs de référence encore en suspens pour 2009 et 2010. 42. Le report de la mise en vigueur du PTM y compris de la mise en œuvre de ces activités a eu un impact négatif sur la performance opérationnelle des différentes entités de mise en œuvre. Les indicateurs et informations y relatifs dans l’Annexe 13 illustrent ce retard et expliquent la décision de l’équipe de projet de reconduire la notation « moyennement satisfaisant » appliquée à l’’atteinte des objectifs du Projet. IX. Gestion fiduciaire et gestion de la passation de marché du PTM Gestion fiduciaire 43. Dans le cadre de la mission de supervision du Projet de Transport Multimodal, un examen des aspects de gestion financière a été effectué au niveau de l’UPL et de l’UPK. Les objectifs de cette mission consistaient à évaluer les performances en gestion financière de ces deux unités. Plus spécifiquement, la mission a examiné (i) le processus de préparation du Plan de 13 Travail Annuel Budgétisé et son niveau d’exécution, (ii) la mise en place du système comptable et sa fonctionnalité, (iii) les procédures de contrôle interne et l’audit interne du Projet, (iv) la gestion des fonds à travers les deux comptes désignés, (v) la préparation des rapports de suivi financier, et (vi) le niveau d’avancement du processus de recrutement de l’auditeur externe du Projet. 44. L’évaluation générale du système de gestion financière est jugée moyennement satisfaisante du fait entre autre du non respect de certains engagements légaux après la mise en vigueur du projet. En effet, même si les rapports de suivi financier pour le trimestre terminé le 30 Juin 2011 ont été reçus à temps et jugés de qualité satisfaisante, le système de gestion financière n’est encore pas complètement mis en place. En effet, les engagements légaux suivants ne sont toujours pas remplis six mois après la mise en vigueur du projet : (i) le personnel fiduciaire n’est pas entièrement recruté, (ii) le logiciel de gestion TOMPRO n’est pas encore installé et la formation du personnel à son utilisation non effectuée ; (iii) le recrutement de l’auditeur externe n’est pas finalisé. Enfin, le Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2011 n’a pas été validé par la Banque mondiale. 45. Les principales nouvelles recommandations de la mission sont les suivantes : (i) finaliser et transmettre à la Banque mondiale le PTBA 2011 y compris les prévisions de décaissement avant la fin du mois d’Octobre et prendre les dispositions nécessaires afin que le PTBA 2012 y compris le plan de décaissement mensuel soient préparés et transmis à l’IDA dans les délais prescrits dans le manuel de procédures et s’assurer aussi de leur intégration dans le budget du gouvernement ; (ii) compléter le recrutement du personnel fiduciaire entre autres le comptable et l’Assistant Administratif et Financier (AAF) pour Kinshasa ainsi que le trésorier et l’Assistant Auditeur Interne pour Lubumbashi, (iii) régulariser l’arrangement transitoire pour le poste de Responsable Administratif et Financier (RAF) de l’UPL au plus tard le 31 Janvier 2012 ; (iv) améliorer le niveau d’exécution du programme d’activité de l’année 2011 étant entendu que le contrat de l’operateur privé est finalisé, (v) finaliser le processus de recrutement de l’auditeur externe avant le 31 décembre 2011, et (vi) développer et mettre en place les outils de gestion de la fonction audit interne notamment le programme de travail 2011 et 2012 et la charte d’audit interne ; un rapport détaillé sera préparé sur une base trimestrielle et une copie transmise à la Banque mondiale pour appréciations et commentaires. 46. Compte tenu des caractéristiques du Projet, le risque fiduciaire est considéré Substantiel comme commenté de manière détaillée dans l’Annexe 4. Passation des marchés 47. L’équipe de la Banque s’est félicitée de l’évaluation satisfaisante attribuée à la gestion des activités de passation des marchés au niveau de la Composante 1. Au niveau de la programmation des activités, la Banque a noté avec satisfaction que l’écart entre les estimations et les valeurs effectives d’attribution des marchés lancés pour le volet ferroviaire est de 0,35% sur une valeur totale de US$ 81 millions. Cette précision considérable souligne l’expertise combinée de la SNCC, de l’UPL et de l’opérateur privé qui permet d’assurer une programmation de haute qualité et des estimations de coûts de marchés adéquates. 14 Au niveau de la Composante 2 la mission a pris note de l’état des activités en cours. Compte tenu de la suspension des décaissements pour les activités de la RVA et de la SCTP les avancées de la mise en œuvre de ce volet sont limitées et à ce jour moyennement insatisfaisantes. La mise en œuvre de la Composante 3 n’a pas encore été initiée. La notation sur sa mise en œuvre demeure donc satisfaisante pour le moment car il ne reflète pas un délai de mise en œuvre à proprement parlé. 48. Lors de la mission, l’équipe de la Banque a relevé avec satisfaction les progrès de mise en œuvre des structures de gestion du Projet qui tombent sous la Composante 4 du PTM. Tout le personnel clé de la Coordination, de l’UPK et de l’UPL a été recruté et est opérationnel. La notation attribuée à l’état de mise en œuvre de cette Composante est donc satisfaisante. 49. Le plan de passation des marchés du Projet figure en Annexe 2 et une analyse des activités de passation des marchés en cours en Annexe 3. X. Divulgation de l’aide-mémoire 50. La Banque mondiale et le Gouvernement approuvent la diffusion de cet aide-mémoire dans le domaine public. La divulgation de cet aide-mémoire a été dûment discutée et a reçu le consentement du Gouvernement représenté par M. le Coordonnateur de la CEPTM1. 1 L’Aide Mémoire doit porter l’une des mentions ci-après et classifié comme suit: A Usage Public (si divulgué) ou Restreint. Un Aide Mémoire Restreint devra par ailleurs être catégorisé comme suit: Usage Exclusivement Officiel, Confidentiel, et Strictement Confidentiel. Le niveau de catégorisation souhaité devra faire l’objet d’une insertion en fond dans le document de l’Aide Mémoire. 15 ANNEXE 1 : Liste des Personnes Rencontrées NOMS ORGANISATION Louis-Alphonse Koyagialo Ngbase Te Gerengbo Vice-Primature/ MPNTC Jacques Baikpon Ngbanda Te Boyiko Paul Olamba Kalonda Patrice Kitebi José Sele ENTITE/ TITRE Vice-Premier Ministre et Ministre des Postes et Nouvelles Technologies de Communication (MPNTC) Directeur de Cabinet Directeur de Cabinet Adjoint Directeur de Cabinet Adjoint Conseiller Directeur de Cabinet Ministre des Transports et Voies de Communication Daniel Mukoko Faustin Mpako Moïse Katumbi Chapwe Hippolite Muaka Francois Kayembe Lazare Dakahudyno Wakale Vice-Primature/ MPNTC Vice-Primature/ MPNTC Vice-Primature/ MPNTC Ministère des Finances Ministère des Finances Ministère des Transports et Voies de Communication Ministère des Transports et Voies de Communication Ministère des Transports et Voies de Communication Ministère des Transports et Voies de Communication Ministère des Transports et Voies de Communication Primature Ministère du Portefeuille Province du Katanga Autorité de l’Aviation Civile Autorité de l’Aviation Civile CEPTM Barnabé Mbemba Biyekula CEPTM/UPK Abraham Mafumo Tobololo Paul Kalamba Remy Malembea Willy Malembe Michel Mulongo Kasongo Patrick Anatole Patricia Nzondjou Venance Woto Alexis Mangala Marc Ejiba Jean Masumbuko Arsene Mapoko Pierre Kazumba Matshima CEPTM/UPK CEPTM CEPTM/UPK CEPTM/UPK CEPTM/UPL CEPTM/UPL CEPTM/UPL CEPTM/UPL COPIREP COPIREP COPIREP CVM CVM Directeur de Cabinet Adjoint Directeur de Cabinet Gouverneur de la province du Katanga DGA DTA Coordonnateur Coordinateur UPK/Responsable Suivi & Evaluation Responsable Administratif et Financier UPK Responable Audit Interne Responsible Passation des Marchés UPK Assistant Suivi et Evaluation UPK Coordinateur UPL Responsible Passation des Marchés UPL Responsable Administratif et Financier UPL Assistant Suivi et Evaluation UPL Secrétaire Exécutif Adjoint Responsable Passation des Marchés Chargé de Projet Transport Directeur Répresentant de la CVM Point Focal du PTM Jean Kazombolo Stanis Mwamba Ruphin Ngomper Ilunga Justin Okana Pascal Izai Nicolas Grégoire GET GET RVF RVA RVA SNCC Directeur Général Drecteur Général Adjoint Directeur Général a.i. ADG a.i. Coordonateur des Projets PCA Joseph Martin Kitumba Gagedi Clement Mbandi Donat Bagula M. Faustin Kubilama Papy Raphael Kitumba 16 Cons. Ferroviaire et aérien Directeur EP Point focal VIH/SIDA Point focal PTM Vincent Tshiongo SNCC Ngulu Kiama SNCC Tambwe Abaga SNCC Anatole Bizongo Yves Galvez Bautista Fernandez Sergio Piazzardi ADGA Directeur de la direction Hygiène, Sécurité, Env et Affaires Social / SNCC Expert Environnement et Affaires Social/SNCC Banque Africaine de Développement Coopération Technique Belge Union Européenne Union Européenne 17 Spécialiste resident Spécialiste resident Spécialiste resident Spécialiste resident ANNEXE 2 : Etat du Plan de Passation des Marchés I. Fournitures Montant Estimatif en US$ (000) Description 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 Date de l'Appel d'offres Date Attribution du Marché SNCC Fourniture des équipements pour la production de 2 140,50 31/03/2011 26/09/2011 traverses en béton armé bi-blocks Acquisition de 111 000 T BA fabriquées en régie 4 440,00 N/A 29/02/2012 Acquisition des accessoires de fixation de rails sur 6 170,00 11/04/2011 27/09/2011 TBA bi-blocks Acquisition de 170 000 traverses métalliques 18 700,00 05/07/2011 06/01/2012 neuves Acquisition d'éléments de fixation de rails sur 6 593,00 13/04/2011 28/10/2011 traverses, éclisses boulons et rondelles Acquisition des kits de charges de soudure 764,96 22/04/2011 28/10/2011 aluminothermiques avec accessoires Acquisition de 3 968 tonnes de rails neufs de profil 8 122,00 04/06/2011 04/01/2012 40kg/m Acquisition de 104.000m3 de ballast 5 233,90 29/11/2011 22/03/2012 Acquisition de 76 431m3 de latérite 764,31 06/12/2011 24/03/2012 Remise en service de divers engins de voie (bourreuses, régaleuse, draisine de contrôle, 2 851,00 31/05/2011 30/11/2011 dégarnisseuse…) PLASSER & THEURER Acquisition d’outillages manuels et mécanisés pour 1 120,63 13/04/2011 28/10/2011 la voie Remise en état câbles de télécommunications 300,79 01/05/2012 17/12/2012 Enregistreur de contrôle du trafic, outillages et 288,06 04/06/2012 13/08/2012 appareils de mesure Renouvellement réseau radio VHF 311,10 30/04/2012 27/07/2012 Renouvellement et extension réseau VHF / BC axe 1 196,82 30/04/2012 23/07/2012 Sakania, Lubumbashi et Ilebo Renouvellement et extension réseau VHF / BC axe 328,39 30/04/2012 23/07/2012 Tenke, Kolwezi et Mutshasha Réhabilitation du réseau informatique sans fil et cablé et mise en place du Système Informatique de 653,86 29/06/2012 05/10/2012 suivi des Acheminements des Marchandises (SIAM) Réhabilitation réseau téléphonique locaux ACTIVITE ANNULEE DANS LA REALLOCATION Achat de 3 ponts à peser 664,36 29/05/2012 04/09/2012 Remise en état réseau alimentation énergie 405,11 15/12/2011 08/03/2012 électrique des ateliers Acquisition de 17 groupes électrogènes 1 036,00 28/03/2011 22/11/2011 Acquisition de 25 locomotives diésel électriques 52 000,00 31/10/2011 10/02/2012 Acquisition de 05 draisines de chantier 3 214,00 14/06/2011 05/01/2012 Réhabilitation de 20 moteurs de tractions 2 000,00 07/11/2011 27/02/2012 HITACHI EFFZO 400 KW Acquisition de 9 enregistreurs d’événements 162,15 21/10/2011 10/02/2012 locomotive diesel et électrique de ligne Acquisition pièces de rechange pour 8 locomotives 2 452,95 21/10/2011 10/02/2012 de ligne de marque GENERAL ELECTRIC Acquisition pièces de rechange pour la 747,50 14/06/2011 18/12/2011 18 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 59 réhabilitation de 4 locomotive diesel de manœuvre de marque HITACHI Achat de boîtes VOITH pour locomotives de 778,55 14/06/2011 18/12/2011 manœuvres. Acquisition pièces de rechange de maintenance 564,65 14/06/2011 18/12/2011 pour locomotive diesel de manœuvres (4 HLR) Acquisition de 5 locomotives de manœuvre 4 000,00 05/12/2011 19/03/2012 reconstruites Acquisition pièces de rechange pour la 1 451,72 19/07/2011 17/01/2012 réhabilitation de 60 ballastiers. Acquisition de pièces de rechange pour la 3 144,46 19/07/2011 17/01/2012 maintenance de 600 wagons commerciaux divers. Acquisition de pièces de rechange pour la 2 580,83 19/07/2011 17/01/2012 maintenance de 50 voitures à voyageurs (HV). Achat de 10 moteurs DEUTZ pour remise en 330,00 21/10/2011 18/12/2011 service tracteurs Acquisition de pièces de rechange pour la 1 875,00 14/11/2011 05/03/2012 réhabilitation de 25 tracteurs ferroviaires Acquisition de 03 élévateurs et renouvellement des 312,62 07/12/2011 29/02/2012 engins de levage pour ateliers et dépôts. Acquisition d’une (01) grue routière de 25 Tonnes 78,15 07/12/2011 29/02/2012 pour Lubumbashi. Acquisition de pièces de rechange pour la 164,12 07/12/2011 29/02/2012 réhabilitation ponts roulants existants. Acquisition de ponts roulants neufs. 156,31 07/12/2011 29/02/2012 Réhabilitation et allongement du Transbordeur ACTIVITE ANNULEE DANS LA REALLOCATION Ouest de l’Atelier locomotives. Acquisition de pièces pour la réhabilitation de 140,68 24/11/2011 16/02/2012 machines outils des ateliers centraux Achat d'équipements de soudure et machines outils 468,93 24/11/2011 16/02/2012 Achat de compresseurs pour ATC Lubumbashi et 195,39 09/12/2011 30/03/2012 Likasi et dépôts de ligne Equipements pour l'unité de production d'oxygène 93,79 09/12/2011 30/03/2012 Achat d'outillages et appareils de mesure pour 195,39 09/12/2011 30/03/2012 ateliers centraux Achat d'un lot d'outillage pour relevage en ligne 202,03 09/12/2011 30/03/2012 Achat outillage ateliers mécanique 183,49 09/12/2011 30/03/2012 Achat de pompes pour alimentation en eau des ACTIVITE ANNULEE DANS LA REALLOCATION ATC Lubumbashi Réhabilitation d’usine d'étincelage et de 504,10 02/12/2011 23/03/2012 régénération des traverses métalliques Acquisition de véhicules routiers 1 575,00 28/03/2011 16/09/2011 Acquisition de hardware (desktop, laptop, ACTIVITE ANNULEE DANS LA REALLOCATION imprimantes, photocopieuses, serveurs… Acquisition de carburants, lubrifiants et appareils 16 870,00 28/03/2011 22/06/2011 de mesure Achat huiles et graisses pour 24 mois 28/03/2011 22/06/2011 Achat gasoil pour 24 mois 28/03/2011 22/06/2011 Achat appareils de mesure 28/03/2011 22/06/2011 Acquisition d'articles stratégiques pour le matériel 2 300,00 21/04/2011 13/12/2011 roulant 2011 et 2012 Location de locomotives ACTIVITE ANNULEE DANS LA REALLOCATION CVM Acquisition de deux vedettes hydrographiques 1.250,00 22/04/2011 28/07/2011 19 équipées (Relance) RVF 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 II. Fourniture des matériels pour le balisage fluvial 500,00 22/10/2012 27/01/2013 RVA Acquisition des équipements d'aide à la navigation 1.500,00 1/02/2011 9/05/2011 (NAVAIDS) SCTP ACTIVITE INTEGREE DANS CELLE DE LA SNCC Acquisition de 5 locomotives diésel (Relance) N°18 Acquisition de 20 wagons mixtes pour fret ACTIVITE ANNULEE (Relance) CEPTM Meubles de bureau pour la CEPTM (Relance) 35,00 27/06/2011 23/07/2011 Achat et installation des équipements pour 100,00 18/11/2011 15/01/2012 connexion de l'internet Achat d'un groupe électrogène de secours de 40 28,00 1/11/2011 27/11/2011 KVA Acquisition des équipements audio-visuels pour la 12,00 1/11/2011 27/11/2011 communication Services gardiennage 36,00 15/11/2011 11/12/2011 Fournitures de bureau et consommables 75,00 18/11/2011 15/01/2012 informatiques Services de nettoyage de surface 36,00 25/11/2011 21/12/2011 Acquisition des logiciels TOMPRO et 90,00 15/06/2011 14/07/2011 TOMMARCHE Travaux Montant Estimatif en US$ (000) SNCC Confortement de 132,65Km de voie entre Sakania1 692,13 Baya et Luena-Kamina Confortement de 112,75km de voie entre KisambaKalenda, Mwénéditu-Lukola et Lubi-Mutefu.et 1 275,64 sécurisation de 206Km de voie entre Baya-Luambo et Tenké-Kisanfu. Réparation de 187 km de voie entre LuamboTenké, Kisanfu-Luila, Bukama-Kilengué, Buluo1 125,00 Likasi et Musohi-Lumata Travaux de réhabilitation du slip way de Kindu 232,59 Carénage de M/V NYUKI et 2 barges 348,88 Travaux de réhabilitation des grues portuaires 818,53 CEPTM Réhabilitation des ascenseurs dans l'immeuble de la 15,00 Représentation de la SNCC à Kinshasa Réhabilitation locaux CEPTM 125,00 Description 1 2 3 4 5 6 7 8 20 Date de l'Appel d'offres 19/02/2012 Date Attribution du Marché 16/07/2012 N/A 05/02/2012 N/A 19/02/2012 20/12/2011 20/12/2011 04/01/2012 16/05/2012 16/05/2012 31/05/2012 1/11/2011 30/11/2011 5/11/2011 16/01/2012 III. Consultants Description 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 Montant Estimatif en US$ (000) SNCC 750,00 Date de l'Appel d'Offres Contrôle et suivi des travaux de la voie 29/04/2012 Etudes pour la réhabilitation des télécommunications et systèmes de pesage au 250,00 29/01/2012 défilé des wagons sur le réseau de la SNCC Frais de formation et frais de recrutement du 2 000,00 20/06/2012 personnel de la SNCC Appui à la réforme 520,00 N/A Suivi des performances de l'opérateur 250,00 N/A Audit annuel des activités de passation des marchés 300,00 05/02/2012 de la SNCC Recrutement d'un expert extérieur en passation des 150,00 05/02/2012 marchés Audit annuel des états financiers de la SNCC 450,00 05/02/2012 pendant 5 ans Analyse des dépenses de retraites 200,00 07/03/2012 Définition d'une stratégie de collaboration avec les 200,00 07/03/2012 miniers Mesure de l'impact du PTM sur les bénéficiaires 200,00 07/03/2012 directs Assistance technique au COPIREP dans le cadre de la revue et de la mise en œuvre du processus de 84,30 N/A paiement des allocations aux retraités 2008 de la SNCC Certification des AUR et arriérés des salaires au 9,50 N/A 31/12/2008 Service d'un Conseiller juridique dans le cadre de la mise en œuvre du processus du Plan de Départ en 20,16 N/A Retraite des Agents de la SNCC Certification complémentaire des décaissements 2,21 N/A effectués par la SNCC sur ses fonds propres Certification des AUR, des arriérés de salaire et décomptes finals des agents éligibles à la retraite de 12,50 N/A 2008 et des indemnités d'attente des anciens retraitables SCTP Audit financier et comptable de la SCTP 100,00 6/12/2011 Audit annuel des activités de passation de marchés 200,00 16/12/2011 de la SCTP Observateur externe des activités de passation de 50,00 21/12/2011 marchés de la SCTP CVM Audit financier et comptable de la CVM 100,00 5/01/2012 Ministère des Transports et Voies de Communication Audit institutionnel du Ministère 250,00 5/02/2011 Etude sur la facilitation du commerce international 800,00 10/02/2011 Etude sur la gouvernance des EP du secteur de 300,00 15/02/2011 transports AT sur la facilitation du commerce international 1.200,00 21/02/2011 AT sur la gouvernance des EP du secteur de 500,00 26/02/2011 21 Attribution du Marché 08/07/2012 08/04/2012 29/08/2012 30/09/2011 15/11/2011 27/05/2012 08/05/2012 27/05/2012 27/06/2012 27/06/2012 27/06/2012 30/09/2011 26/09/2011 30/09/2011 13/10/2011 13/10/2011 28/06/2012 8/07/2012 28/03/2012 28/07/2012 29/08/2011 3/09/2011 8/09/2011 14/09/2011 19/09/2011 26 27 28 29 30 31 32 33 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 transports Formation en régulation économique des transports Formation en PPP et financement en infrastructures RVF Etude sur la création du fonds d'entretien voies navigables Recrutement d'un consultant pour la supervision de l'étude de la réhabilitation du balisage (phase 1): Ubundu-Kindu, Bukama-Kongolo Recrutement d'un consultant pour l'étude de la réhabilitation du balisage (phase 2): Lua et Mongala Protocole d'accord CEPTM-RVF relatif à la réhabilitation du balisage (phase 1): UbunduKindu, Bukama-Kongolo Protocole d'accord CEPTM-RVF relatif à la réhabilitation du balisage (phase 2) : Lua et Mongala Campagne de sensibilisation entre Ubundu-Kindu Campagne de sensibilisation entre KongoloBukama Campagne de sensibilisation sur les rivières Lua et Mongala Audit du plan social de la RVF RVA Audit financier et comptable de la RVA Audit annuel des activités de passation de marchés de la RVA Observateur externe des activités de passation de marchés de la RVA Etude d'une zone de fret à l'aéroport international Kinshasa/N’Djili Etude sur le plan de dév. des aéroports secondaires sous gestion de la RVA Formation ATC (Contrôleurs aériens) Formation ATSEP Formation SSLIA Re certification des exploitants aériens et Requalification du personnel aéronautique Appui à la CEPTM dans la conduite de la mission de re certification des exploitants aériens et requalification du personnel aéronautique CEPTM Audit comptable et financier de la CEPTM Années 1, 2 et 3 Recrutement du Responsable de Communication Recrutement du Conseiller du Coordonnateur Recrutement Assistant Administratif et Financier/UPK Recrutement du Comptable/UPK Recrutement d'un consultant pour le volet VIH/SIDA Formation en passation des marchés Formation en gestion financière 22 30,00 30,00 8/03/2011 18/03/2011 20/06/2011 30/06/2011 250,00 26/11/2011 18/06/2012 44,00 10/08/2011 16/11/2011 10,00 N/A 12/05/2012 16,00 N/A 25/08/2011 20,00 N/A 25/01/2012 30,00 7/03/2012 19/06/2012 60,00 17/03/2012 29/06/2012 45,00 22/03/2012 4/07/2012 50,00 15/08/2011 7/03/2012 100,00 5/04/2012 27/10/2012 200,00 5/04/2012 27/10/2012 50,00 5/04/2012 12/07/2012 600,00 9/07/2010 30/01/2011 750,00 9/07/2010 30/01/2011 400,00 200,00 120,00 10/04/2012 10/04/2012 15/04/2012 1/11/2012 1/11/2012 6/11/2012 1.000,00 15/04/2012 6/11/2012 20,00 31/03/2012 7/07/2012 150,00 15/08/2011 7/03/2012 30,00 30,00 15/08/2011 16/12/2011 24/10/2011 24/02/2012 44,00 6/07/2011 14/09/2011 44,00 6/07/2011 14/09/2011 48,00 N/A 10/11/2011 20,00 20,00 17/03/2012 17/03/2012 29/06/2012 29/06/2012 53 54 55 56 57 58 59 Formation en suivi-évaluation Suivi de l'impact du Projet sur les bénéficiaires direct du Projet Evaluation du personnel Protocole d'accord PTM-COPIREP Surveillance et contrôle des travaux d'aménagement des bureaux de la CEPTM Protocole d'accord avec la Cellule Fiscale Protocole d'accord avec le BCECO 23 20,00 17/03/2012 29/06/2012 40,00 22/03/2012 22/06/2012 15,00 500,00 22/03/2012 N/A 22/06/2012 3/12/2011 15,00 N/A 6/03/2012 53,00 125,00 N/A N/A 3/12/2011 3/12/2011 ANNEXE 3 : Analyse de la Passation des Marchés du PTM 1. Au-delà des séances avec l’ensemble des responsables de la coordination du Projet, la mission a également consacré une séance de travail spécifique sur la passation des marchés avec la coordination de la CEPTM. Le point focal du Ministère des Transports et Voies de Communication (MTVC) et le responsable de la passation des marchés de l’UPL, connecté par audio, participaient à cette réunion. Elle a permis de passer en revue les activités de passation des marchés en cours du Projet de Transport Multimodal, et notamment: (i) l’organisation actuelle de la passation des marchés ; et (ii) l’état d’exécution du Plan de Passation des Marchés (PPM). 2. En ce qui concerne l’organisation de la passation des marchés, la mission a constaté que la sous-cellule de la passation des marchés de la CEPTM est opérationnelle et que le poste de responsable de la passation des marchés de l’UPL a été pourvu. La mission note que cet état de choses devrait normalement faciliter et contribuer à la bonne exécution des activités de passation des marchés. 3. La mission a revu le PPM du Projet et accepté la requête formulée par l’UPL de modifier d’Appel d’Offres International en Appel d’Offres National le type de passation des marchés applicable aux marchés détaillés ci-dessous. Il s’agit de : a) DAO No 5: Fourniture de 76.500 m3 de terre d'apport de la plate-forme de voie ferrée ; et b) DAO No 9: Fourniture de 104.000 m3 de ballast 25/05. 4. En effet, en dépit du fait que les coûts estimés respectifs des contrats des activités précitées tombent dans la catégorie de la revue a priori, la mission estime peu probable que des soumissionnaires internationaux viennent soumissionner en RDC pour la livraison de la latérite et/ou du ballast quand bien même ils seraient installés dans les zones frontalières. La mission a rappelé que (1) la Banque en concertation avec l'Emprunteur peut décider de la nature de la revue à effectuer pour une activité spécifique de passation des marchés, indépendamment du coût estimé de ladite activité et (2) que les soumissionnaires internationaux peuvent, dans le cadre d’un AO, participer à la compétition si ils sont intéressés. 5. La mission a noté que le nombre de locomotives à acquérir pour la SNCC allait passer de 20 à 25 unités afin de prendre en compte les besoins de la SCTP dont le processus de passation des marchés initié par l’UPK a été déclaré infructueux. 6. Pour ce qui est de l’acquisition du mobilier de l’UPK, la mission a convenu avec la CEPTM qu’une demande de non objection formelle sera adressée à la Banque afin que le processus de passation des marchés en cours se poursuive nonobstant le fait que seuls deux soumissionnaires aient transmis leurs offres de prix respectives. 7. Enfin, la mission a également noté que le contrat du consultant en charge du programme de sensibilisation sur le VIH/SIDA dans le cadre du PTM et celui du consultant international devant encadrer les études techniques à la RVF étaient pratiquement finalisés. En ce qui concerne ce dernier, la mission a été informée de l’urgence du lancement de ses travaux, de 24 façon à ce qu’ils puissent se dérouler avant la crue annuelle du Fleuve Congo, peu propice à une bonne exécution des tâches à mener. 8. La mission a rappelé à la CEPTM et à l’UPL l’importance d’avoir un PPM à jour de façon à permettre une gestion efficace de la passation des marchés, et partant du Projet. A cet effet la mission a recommandé à la CEPTM et à l’UPL d’actualiser le PPM périodiquement, sur une base semestrielle par exemple, ou chaque fois que cela pourrait s’avérer nécessaire. Une copie de la version la plus récente du PPM revu et discuté pendant la mission est annexée au présent aide-mémoire. 9. Lors de la mission il a été confirmé que compte tenu des retards souffert dans la mise en vigueur du Projet, les audits financiers et les audits de passation des marchés prévus pour l’année 2010 seront reportés à 2011 pour la CVM, la RVA et la SCTP. Les audits 2010 au niveau de la SNCC seront effectués comme prévu. 25 ANNEXE 4 : Analyse de la gestion financière du PTM I. La revue de la gestion 1. Budget. Le Plan de Travail Annuel Budgétisé est préparé sur la base des procédures budgétaires décrites dans les documents de préparation du Projet. Ces procédures sont jugées satisfaisantes pour assurer la préparation d’un budget détaillé, un chronogramme, les responsabilités ainsi que le processus d’exécution. Pour l’année 2011, l’exécution budgétaire a été de US$ 36.503.634, ce montant prend en compte les soldes des comptes désignés (de US$ 8.612.676); et les prévisions au 30 Juin 2012 s’élèvent à US$ 85.395.595 ( voir Tableau 1). Tableau 1 : Etat d’exécution du budget du PTM au 30 septembre 201 Composantes Allocation Exécution au 30/09/2011(1) Prévisions au 30/06/ 2012 Cumul au 30/06/2012 218.850.000 26.056.802 41.000.000 67.056.802 01 Plan de redressement de la SNCC 02 Renforcement de la performance opérationnelle des Entreprises Publiques de transports et amélioration de la gouvernance 25.450.000 03 Simplification des procédures du commerce international 2.000.000 04 Exécution du Projet 8.700.000 TOTAL 255.000.000 Soldes des comptes désignés UPL& CEPTM Total décaissé 0 0 14.750.000 14.750.000 0 0 1.874.423 1.714.370 3.588.793 27.931.225 57.464.370 85.395.595 Observations Sur base des contrats signés et à signer pendant la période. Sous réserve que les conditionnalités de décaissements liées aux entreprises du secteur soient levées. Sur base des budgets des unités et d es dépenses engagées ou en cours d'engagement 8.612.676 36.503.634 La mission suggère au Projet de veiller à ce que (i) les écarts budgétaires soient analysés et expliqués à travers les rapports de suivi financiers ; prendre les dispositions nécessaires afin que les PTBA y compris le budget de décaissement des années futures soient finalisés avant la fin de Novembre et s’assurer de leur prise en compte dans le budget du gouvernement. Une stratégie plus agressive doit être mise en place afin de rehausser avant la fin de l’année le niveau d’exécution du PTBA 2011. 26 II. La fonctionnalité du système comptable 2. La comptabilité générale du Projet sera tenue à l’aide du logiciel TOMPRO. Ce logiciel comprend l’essentiel des modules nécessaires pour la gestion des projets entre autre celui permettant la génération des rapports de suivi financiers. La cellule d’exécution du Projet va acquérir le logiciel avant la fin du mois de décembre; En effet, le contrat va être signé avec la firme TOMATE pour un montant d’EU 34.500 incluant la formation à son utilisation de tout le personnel. a) Le système intégré de gestion financière devra permettre la sauvegarde des données dans le serveur. Le Projet effectuera régulièrement des sauvegardes sur disques durs et flash disque. b) La sauvegarde des données sera faite à la fin de chaque semaine à l’aide des supports externes et devra être gardée par le Responsable Administratif et Financier en dehors des locaux de la comptabilité. 3. Le Personnel. La tenue de la gestion financière incluant la comptabilité du Projet est assurée par un Responsable Administratif et Financier au niveau de chaque unité de projet et en fonction à ce jour, un comptable et un assistant administratif pour Kinshasa et un trésorier pour Lubumbashi, ces trois derniers en cours de recrutement. La cellule d’exécution du Projet devrait prendre les dispositions nécessaires afin de finaliser le recrutement du personnel avant la fin du mois de Novembre, et aussi assurer leur formation aux procédures de gestion fiduciaire des projets financement Banque mondiale ainsi qu’à la l’utilisation du logiciel TOMPRO avant la fin du mois de janvier 2012. Par ailleurs, la mission invite le projet à régulariser avant le 31 Janvier 2012, les arrangements transitoires relatifs au poste de RAF de l’UPL. 4. Les immobilisations. Le Projet tient un registre des immobilisations et un inventaire régulier. Par contre, les biens ne sont pas encore étiquetés étant entendu que le logiciel n’est pas en place et que la Cellule d’Exécution du Projet envisage de déménager. La mission note également que les trois véhicules du Projet sont couverts par une police d’assurance. La mission suggère que tous les équipements et matériels achetés par le Projet soient étiquetés et qu’un inventaire soit réalisé à la fin de chaque année et ce, au niveau de toutes les unités de projet. III. Le système de contrôle interne 5. Le Projet dispose d’un manuel de procédures administratives comptables et financières; Ce manuel devra faire l’objet de toilettage tout au long de l’exécution du Projet. Le fonctionnement du système de contrôle interne ne présente aucune anomalie. En effet, (i) les procédures d’autorisation et d’approbation sont bien documentées et respectées, (ii) les rapprochements bancaires sont préparés mensuellement, vérifiés et approuvés par toutes les personnes habilitées, (iii) le principe de la séparation des tâches sera respecté avec le recrutement 27 du reste du personnel, (iv) le contrôle des paiements est en place et les différentes autorisations sont requises avant d’effectuer tout paiement. 6. Le Projet dispose d’une unité d’audit interne chargée de s’assurer que le manuel de procédures sera bien respecté. Cette unité devra aussi faciliter le travail de l’auditeur externe du Projet. La mission suggère la finalisation du recrutement de l’assistant auditeur interne de Lubumbashi et de sa formation ; les auditeurs internes devront préparer un rapport détaillé d’audit interne sur une base trimestrielle, le premier rapport devant être rendu disponible avant le 15 janvier 2012. Par ailleurs, la mission invite l’équipe d’audit interne à développer les outils de gestion de la fonction, notamment en priorité (i) le programme de travail 2011 et 2012 ; (ii) rédiger la charte d’audit interne IV. Le flux des fonds 7. Le taux de décaissement du Projet au 30 septembre 2011 toutes catégories confondues était de 14% après moins de cinq mois d’exécution. Ce taux tient compte des soldes dans les deux comptes désignés de l’UPL et de la CEPTM. Ce taux passera à environ 33% à la fin du mois de juin 2012 (voir Tableau 2). Il ressort de ce tableau que la catégorie 1A représentant 68% des fonds du Projet a connu le taux de décaissement le plus élevé et que les autres catégories n’ont pratiquement pas décaissé. 8. La mission note que le Projet n’a pas connu de problèmes de trésorerie; en effet, les deux comptes désignés ont été réapprovisionnés de manière régulière et les soldes respectifs au 30 Septembre étaient de US$ 2.054.760 pour Kinshasa avec un plafond de US$ de 2.200.000 alors que pour Lubumbashi il était de US$ 4.727.255 pour un plafond de US$ 6.600.000. La mission encourage le Projet à préparer et soumettre à la Banque mondiale au moins une Demande de Remboursement de Fonds par mois. 28 Tableau 2 : Flux de fonds en USD Catég. Description de la catégorie 1A 1B 1C 2 3 4A 4B 5 6A 6B Fournitures, travaux, services hors consultants et services consultants ainsi que les dépenses opérationnelles (sous composante de la composante 1) du plan de redressement de la SNCC autre que le départ à la retraite et la gestion des dépenses et d'épargne des pensions et matériels roulants Départ à la retraite, gestion des dépenses et d'épargne des pensions des retraités à la SNCC Matériels roulants de la SNCC Fournitures, travaux, services consultants et services non consultants à la Société Commerciale de Transports et de Ports (SCTP ex ONATRA) Fournitures, travaux, services consultants et services non consultants à la Régie des Voies Aériennes (RVA) Fournitures, travaux, services consultants et services non consultants à la Régie des voies Fluviales (RVF) Indemnités de départ en retraite et contribution à la pension de la sécurité sociale à la Régie des voies Fluviales (RVF) Fournitures, travaux, services hors consultants et services de consultants liés à La Congolaise des Voies Maritimes (CVM ex RVM) Fournitures, travaux, services hors consultants et services de consultants liés à la CEPTM-UPL Fournitures, travaux, services hors consultants et services de consultants liés à la CEPTM-UPK et au MINTVC Remboursement de l'avance de préparation 7 Total Solde comptes désignés UPL et CEPTM Total mobilisé V. Allocation initiale Décaissé au 30/09/2011 % Prévision cumulées au 30/06/2012 172.850.000 26.016.535 15 37.614.002 20.000.000 0 0 26.000.000 0 0 20.000.000 9.442.800 8.400.000 0 0 8.400.000 10.000.000 0 0 4.000.000 3.100.000 0 0 600.000 750.000 0 0 750.000 1.400.000 0 0 1.000.000 3.500.000 82.074 2 982.074 7.000.000 478.340 7 1.292.710 2.000.000 255.000.000 1.314.009 27.931.225 8.612.676 36.503.634 76 11% 1.314.009 85.395.595 14% La préparation des rapports de suivi financier 9. La mission note que les premiers RSFs pour le trimestre terminé le 30 juin 2011 ont été préparés et transmis à la Banque mondiale suivant les dispositions de l’Accord de Don du Projet. Ces rapports ont également fait l’objet de commentaires par le spécialiste en gestion financière de la Banque mondiale et une lettre a été transmise à cet effet à la Coordination de la cellule d’exécution. La qualité de ces rapports a été jugée satisfaisante. 29 La mission encourage la cellule de gestion financière du Projet à préparer les RSF du trimestre finissant le 30 septembre et à les soumettre à la Banque mondiale pour commentaire avant le 15 novembre 2011. Il reste entendu que ces RSF doivent tenir compte des derniers suggestions notamment celles portant sur format et contenu. VI. Audit externe 10. La cellule d’exécution du Projet a déclenché la procédure de sélection de l’auditeur externe et la Banque mondiale a donné la non objection sur la liste restreinte. Le dépôt des offres techniques et financières est prévu pour le 07 novembre prochain. La mission recommande que le processus de sélection soit finalisé avant le 31 décembre 2011. VII. Gouvernance et anti corruption 11. La mission a examiné les aspects de gouvernance et anti corruption depuis la mise en vigueur du Projet. Elle n’a pas identifié ou été informée formellement d’actes de fraudes et de corruption. 30 VIII. Plan d’action Tableau 3 : Plan d’action Instance responsable Activités Budgétisation 1. Finalisation la préparation du PTBA 2011 et transmission á la Banque mondiale pour non objection, Date butoir convenue CEPTM 31 octobre, 2011 CEPTM 30 novembre de chaque Année 2. Prendre les dispositions nécessaires pour finaliser les PTBA futures dans les délais soit à l’année N2. 3. S’assurer que les données du PTBA sont reflétées dans le budget du gouvernement CEPTM Système comptable 1. Finaliser l’acquisition du logiciel Tompro et CEPTM et assurer la formation du personnel, RAFs Avant adoption par le parlement 31 décembre, 2011 2. Finaliser le recrutement du personnel á Kinshasa CEPTM et et á Lubumbashi, RAFs, 30 novembre 2011 3. Procéder á l’étiquetage des équipements et RAFs matériels 30 novembre, 2011 4. Régulariser les arrangements transitoires relatifs au poste de RAF de l’UPL Système de contrôle interne 1. Finaliser le processus de la mise à jour du manuel des procédures. 2. Préparer les rapports détaillés d’audit interne pour Kinshasa et Lubumbashi 3. Développer et mettre en place les outils de gestion de la fonction audit interne : programme de travail 2011 et 2012 et la charte d’audit interne Communication financière Transmettre le RSF du trimestre de Septembre dans les délais tout en tenant compte des observations du rapport précédent. Flux de fonds 1. Préparer au moins une demande de remboursement des fonds (DRF) par mois Audit externe 1. Finaliser la procédure de sélection de l’auditeur externe 31 CEPTM 31 janvier 2012 CEPTM et RAFs CEPTM et RAFs Auditeurs internes + CEPTM 31/12/2011 CEPTM et RAFs 15 novembre /2011 RAFs Chaque mois CEPTM et RAFs 31 décembre 2012 15 janvier 2012 31 octobre 2011 (programme de travail ) et 31 novembre 2011 (la charte d’audit interne) Tableau 4 : Mise à jour de l’évaluation du Risque financier Type de Risque Risque Residuel Préced. Actuel Risques Inhérents (RI) Pays Elevé Entité Subst. Projet Subst. Notation RI Subst. Budget Comptabilité Controle Interne Flux de Fonds Rapport Financier Audit Externe Notation RC RISQUE GLOBAL Explications brèves des changements et nouvelles mesures pour atténuer les risques. Elevé Subst. Subst. Subst. Subst. Subst. Modéré Subst. Modéré Subst. Subst. Subst. Subst. Modéré Subst. Modéré Subst. Subst. Subst. Subst. 32 ANNEXE 5 : Liste des Actions à Mener et Calendrier Prévu I. Conditions et engagements légaux : Institution et ou composante concernée Condition de décaissement : Communication officielle à la Banque des intentions du Gouvernement relatives au contrat de stabilisation de l’entreprise, du statut financier et contractuel du contrat de réhabilitation de la piste de N’Djili et de l’impact de l’Arrêté Ministériel du 29 avril 2011 modifiant la clé de répartition des tarifs et la structure des tarifs collectés par la RVA. Condition de décaissement : Communication officielle à la Banque sur le statut d’adoption d’une note stratégique portant sur la réforme de l’ONATRA Engagement légal : Confirmation de l’appui à la trésorerie et versement par l’Etat de la première tranche de US$ 22 millions en appui au frais de fonctionnement Engagement légal : Apurement de la première tranche de 25% des arriérés de salaire des agents de la SNCC RVA SCTP/ exONATRA SNCC SNCC II. Calendrier Statut Entité Responsable 30 juin 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication 30 juin 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication, SCTP/ex-ONATRA 30 septembre 2011 En attente Ministère des Finances 31 mars 2012 En attente Ministère des Finances Engagements constatés lors de la mission de supervision en mai 2011 : Institution et ou composante concernée SCTP/exONATRA SNCC Action Action Transmission de la note stratégique présentée à l’ECOREC Copie de l’Accord signé avec la société ORAMA et études remise par cette société Calendrier Statut 30 novembre 2010 En attente 30 novembre 2010 Fait 33 Entité Responsable CEPTM CEPTM, SNCC Ministère des Transports et Voies de Communications, RVA, RVF, RVM, ONATRA et SNCC Ministère des Finances RVF SNCC SNCC SNCC SNCC SNCC SNCC SNCC Création d’un Comité de Suivi des actions SIDA au sein du Ministère des Transports et Voies de Communications et présentation à la CEPTM pour financement par le PTM du budget pour engager les cinq consultants destinés à assister les entreprises des transports dans leur activités VIH/SIDA Publication d’un Arrêté d’exemption de la taxe FONER pour les consommables destinés à la SNCC Etablissement d’un engagement corollaire de règlement des arriérés de l’ensemble des employés de la RVF par l’Etat Transmission d’une lettre de la Primature confirmant le caractère ferme et définitif du don de US$ 200 millions sur prêt chinois Transmission d’une copie de l’accord signé par les parties congolaise et chinoise Etablir un inventaire des immobilisations de la SNCC Approbation du Contrat de Stabilisation Renforcé de l’Opérateur Privé par l’AG de la SNCC Nomination des Administrateurs de la SNCC, y compris l’ADG Nomination des experts Vecturis aux postes qui leur sont réservés par contrat Elaboration d’un argumentaire et de propositions permettant d’associer les opérateurs miniers dans le cadre d’un partenariat Public Privé 30 novembre 2010 En attente Ministère des Transports et Voies de Communications 31 décembre 2010 En attente Ministère des Finances 31 décembre 2010 En attente RVF, Ministère des Transports et Voies de Communication, Ministère des Finances 31 décembre 2010 En attente Primature 28 février 2011 En attente Primature 30 juin 2011 En cours Au plus tard le 15 Mai 2011 Fait Au plus tard le 15 Mai 2011 Fait Au plus tard le 1er juin 2011 Fait 30 septembre 2011 En attente 34 Ministère du Portefeuille Ministère du Portefeuille et SNCC (PAC pour la convocation de l’AG) Présidence de la République SNCC SNCC, UPL, CEPTM III. Engagements supplémentaires constatés lors de la présente mission de supervision Engagements de mise en œuvre au niveau du Gouvernement : Institution et ou composante concernée SNCC Aviation civile Aviation civile Aviation civile Aviation civile Aviation civile Ministère des Transports et Voies de Action Confirmation par le Gouvernement du respect par l’INSS de ses engagements dans le cadre de départ à la retraite du premier contingent de retraités volontaires de la SNCC Mise à disposition de la Banque des rapports d’analyse de la conformité des opérations d’Hewa Bora avec la législation de l’aviation civile (rapport en possession du MTVC), et le plan d’actions correctives de l’OACI suite à la mission de suivi d’aout 2011 Mise en place d’un moratoire sur la délivrance de toute nouvelle licence de transport à des compagnies aériennes ne pouvant justifier d’une certification auprès d’une aviation civile étrangère qualifiée de leur personnel naviguant technique et de leurs aéronefs. Moratoire prendra fin une fois le processus de re certification des opérateurs existants complété Production d’un business plan à cinq ans pour la nouvelle agence de l’aviation civile qui définira les besoins financiers et humains de l’agence, y compris les tarifs à mettre en place au niveau des passagers Publication d’une lettre de politique sectorielle sur l’aviation civile par le MTVC clarifiant les engagements du gouvernement dans le cadre de la réforme du secteur sur le court, moyen et long terme Publication de six des sept décrets du code de l’aviation civile en attente de publication Elaboration d’une cartographie des activités des différents bailleurs de fonds dans le secteur des transports Calendrier Statut 31 octobre 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication 31 octobre 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication 31 octobre 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication 31 octobre 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication 30 novembre 2011 En attente Ministère des Transports et Voies de Communication 28 février 2012 En attente 28 février 2012 En attente 35 Entité Responsable Ministère des Transports et Voies de Communication Ministère des Transports et Voies de Communication, Communication et dans le sous-secteur de la facilitation du commerce CEPTM Engagements de mise en œuvre au niveau des Entités de Mise en Œuvre : SNCC SNCC CVM SNCC Unité de Projet de Lubumbashi de la CEPTM Engager un consultant expérimenté pour assister la direction d’Hygiène, de la Sécurité, de l’Environnement et des Affaires Sociales Finaliser les Termes de Référence pour le plan d’action de recasement pour le marché de rail Elaboration d’un plan d’action correctif acceptable pour la Banque afin de garantir la bonne utilisation des fonds alloués par le PTM Renforcer le nombre du personnel du département environnemental Mise en place d’une politique de communication incluant la création d’un Centre d’Information Publique et d’un site web dédié 31 octobre 2011 En attente SNCC, UPL 31 octobre 2011 En attente SNCC, UPL 31 octobre 2011 En attente CVM, Ministère des Transports et Voies de Communication 31 janvier 2012 En attente SNCC, UPL 15 février 2012 En attente UPL, CEPTM, SNCC 36 ANNEXE 6 : Projections de Trésorerie de la SNCC I. Tâches effectuées 1. La mission de supervision a procédé à la revue et à l’analyse des projections de trésorerie de la SNCC. A cette fin, elle a obtenu communication de la dernière version du budget établi par la société pour les mois restant à courir de l’exercice 2011 ainsi que des projections préliminaires pour l’exercice 2012 et s’est livré au travail suivant : Revue de la situation de trésorerie au 30 septembre 2011 et contrôle de cohérence avec la projection de trésorerie réalisée lors de la précédente mission de supervision ; Projection du besoin de trésorerie de la société pour la période courant jusqu’en décembre 2012 ; Détermination du soutien maximal de trésorerie que la Banque peut fournir dans le cadre du PTM ; Calcul du besoin restant non couvert par le soutien de la Banque ; et Estimation des conséquences d’un retard d’exécution dans le versement du soutien financier de l’Etat ; et Examen des perspectives 2013. II. Situation de Trésorerie sur l’exercice 2011 2. Au 30 septembre 2011, le total des décaissements de l’exercice se situe à US$ 67 millions vs US$ 68 millions projetés, pour un total d’encaissements courants (hors concours du PTM et utilisation des lignes de crédit commerciales) de US$30 millions vs US$ 40 millions projetés lors de la précédente mission. Le solde de trésorerie s’établit à US$ 6,8 millions. 3. L’écart de US$ 10 millions constaté sur le niveau des encaissements projeté est imputable au retard d’exécution du plan d’investissement. Du fait de ce retard le volume d’activité des neufs premiers mois de l’exercice, mesuré en unités de trafic s’établit à un niveau proche (147 millions d’UT) de ce qu’il avait été sur la même période en 2010 (155 millions d’UT), la différence reflétant l’impact des mouvements sociaux de août et septembre 2011. 4. La SNCC a comblé l’écart de US$ 10 millions sur les encaissements attendus en réduisant de US$ 5 millions par rapport au montant projeté le total des paies liquidées et en accélérant sa consommation des fonds de soutien à la trésorerie alloués par la Banque mondiale dans le cadre du PTM. Le soutien apporté par la Banque sur la période s’élève à US$ 23 millions vs US$ 18 projetés. 5. Ce soutien a pris la forme de rétro financements à hauteur de US$ 16,8 millions et de paiements directs des dépenses opérationnelles éligibles à hauteur de US$ 6,2 millions. Le tableau ci dessous détaille leur affectation par la SNCC : 37 Les financements apportés par la Banque ont permis la liquidation de près de deux paies complètes. Il convient de souligner que cette faculté dépend de la disponibilité de rétro financements fongibles dans leur usage par la SNCC et prendra fin au quatrième trimestre 2011 avec le versement à la SNCC du dernier montant rétro financé. A partir de 2012, le soutien apporté par la Banque à la trésorerie de la société passera exclusivement par la prise en charge directe des dépenses éligibles, qui n’incluent pas les salaires. 6. La mise en œuvre du PTM pour la couverture des dépenses d’énergie à partir du mois de juin 2011, et celle des dépenses de gasoil, lubrifiants et location de locomotives à partir du mois de juillet 2011 s’est faite avec une légère avance sur le calendrier retenu pour la projection de mai 2011, sans que l’impact soit significatif. III. Projections et calcul du besoin en trésorerie de septembre 2011 à décembre 2012 7. En collaboration avec la direction de la SNCC, l’équipe de la mission a procédé à une mise à jour des projections d’activité et de trésorerie établies lors de la précédente mission. Les principales hypothèses retenues pour l’élaboration de cette projection sont les suivantes : Augmentation du trafic à 300 millions d’UT sur l’exercice 2012, du fait de l’impact des investissements et des locations de locomotives supplémentaires Mise en œuvre au cours du quatrième trimestre 2011 du plan de sortie de crise élaboré par la société à la suite des mouvements de grève d’août et de septembre 2011; Mise en œuvre du plan intermédiaire d’investissement de la SNCC, élaboré en réponse au retard de mise à disposition des fonds chinois : ce plan prévoit près de US$5 millions d’investissement supplémentaires financés par la SNCC ; Paiement de huit salaires sur l’année 2012 et revalorisation du taux de change interne utilisé pour le calcul des paies de US$550 à US$600 à partir de janvier 2012 ; et Sortie des pensionnables 2008 en novembre 2011 8. Sous ces hypothèses, le solde de trésorerie de la SNCC présente sur les 18 mois de juin 2011 à décembre 2012 une forte dégradation, due principalement à : L’épuisement des rétro financements : les rétro financements ont permis d’apporter US$ 16,8 millions d’avril à septembre 2011. Un dernier rétro financement de près de US$ 3,5 millions est en cours et devrait être déboursé vers novembre 2011. Ces rétro financements permettent de porter le total du soutien de trésorerie de la Banque à la SNCC à US$ 33 millions pour 2011. En 2012, ce soutien sera limité à la prise en charge directe des dépenses opérationnelles et atteindra US$24 millions. 38 Le poids de la masse salariale : la décision de verser 8 paies sur l’exercice et de revaloriser le taux de change interne de calcul des salaires prend en compte la forte dégradation du climat social intervenue en août-septembre 2011. Elle se traduit cependant par un alourdissement de la charge sociale qui passera de US$ 27 millions à US$ 32 millions. La participation accrue de la SNCC au financement de son propre redressement : la participation de la SNCC aux investissements et au plan de redressement absorbe près de US$ 7 millions de plus qu’en 2011. Les retards pris dans la mise en œuvre du plan de redressement : sous les hypothèses d’investissement retenues, l’augmentation du matériel roulant de la SNCC au cours de l’année 2012 permet un accroissement de US$ 4 millions des encaissements courants par rapport à l’exercice 2011. Cette augmentation est insuffisante pour compenser l’accroissement de la charge salariale et la diminution des concours de la Banque. 9. Au total la situation de trésorerie de l’entreprise, en incluant le soutien apporté par la Banque mondiale, passe de Ŕ 7 millions au 31/12/2011 à -22 millions au 31/12/2012 : 39 10. Dans cette optique, le besoin de trésorerie de la SNCC cessera d’être couvert par les lignes de financement disponibles et non utilisées auprès de ses banques privées à partir de février Ŕmars 2012 : 11. Il convient en outre de souligner que les lignes de crédit actuellement disponibles sont systématiquement adossées à un rétro financement futur de la Banque mondiale. Il est douteux que ces lignes puissent être augmentées en 2012, du fait de l’absence de nouveau rétro financement. 12. En cas d’absence de soutien complémentaire ou additionnel à celui prévu sur les fonds de la Banque, la SNCC sera donc en situation de cessation de paiements au cours de l’exercice 2012. Cette cessation des paiements se produira dès le mois de février si la société maintient le calendrier prévu de paiement des salaires et des investissements. La forte dégradation des hypothèses concernant le nombre paies (6 au lieu de 8) et la contribution de la société au financement du plan de redressement (diminution de 75%) permet de repousser la date de cessation des paiements jusqu’à août 2012. 13. L’accord de don prévoit un soutien complémentaire à la trésorerie de la SNCC sous forme de deux tranches de US$ 22 millions devant être versées par l’Etat. Le versement de ces tranches initialement prévu pour juin et septembre 2011 a été reporté au 30 septembre 2011 pour la première et au 30 juin 2012 pour la seconde. La première est aujourd’hui en souffrance. Son exécution permettrait de garantir la viabilité financière de la SNCC jusqu’à décembre 2012 : 40 14. Il convient cependant de souligner que : l’exécution intégrale par le Gouvernement de son engagement paraît peu probable au vu de la marge de manœuvre réduite dont disposent les finances publiques. même dans le cas où le Gouvernement verserait l’intégralité de la première tranche de soutien à la trésorerie prévue, le problème de la viabilité financière de la SNCC se poserait de nouveau dès le début de l’exercice 2013. En effet les fonds de soutien de trésorerie apportés par la Banque mondiale s’épuiseront au plus tard en décembre 2012 : 15. En supposant que le Gouvernement verse la première tranche de soutien à la trésorerie, la SNCC sera donc, à partir de janvier 2013, dépendante de ses seules rentrées financières propres et du possible versement par le Gouvernement de la seconde tranche de US$ 22 millions de 41 soutien à la trésorerie. Le versement de cette seconde tranche est cependant très hypothétique, et le retard pris dans la mise en œuvre du plan d’investissement repousse la date de retour à l’équilibre d’exploitation de la SNCC à l’exercice 2014. 16. Sur la base des projections réalisées, le maintien de la viabilité financière de la SNCC jusqu’à son retour à l’équilibre d’exploitation requiert un soutien de trésorerie additionnel ou alternatif à celui disponible dans le contexte actuel. Ce soutien additionnel doit être en place au plus tôt en mars 2012 et au plus tard au début de l’exercice 2013, suivant (1) la réduction du nombre de paies qui sera jugée socialement tolérable, et (2) le montant du soutien de trésorerie apporté par l’Etat au cours de l’exercice. 42 ANNEXE 7 : Revue des aspects sociaux et environnementaux du volet ferroviaire 1. Recommandations : La mission recommande que : a) La SNCC engage un consultant expérimenté pour assister la direction d’Hygiène, de la Sécurité, de l’Environnement et des Affaires Sociales (au plus tard le 31 octobre 2011). A cet effet le consultant devra : Aider à finaliser le plan d’action du département environnemental dans les meilleurs délais ; Assister à l'élaboration d’un plan de renforcement de capacités, afin d’assurer un partage efficient des données et informations en vue d’une intégration effective des questions environnementales depuis la réhabilitation des infrastructures (études techniques) jusqu’à la confection des Demandes d’Appels d’offres (DAO) de réhabilitation ou construction, et le suivi des travaux en phase de construction ; et Aider à combler les faiblesses, au plus tard au moment du démarrage effectif des travaux physiques du Projet. b) Le département environnemental finalise les Termes de Référence (TDR) pour le plan d’action de recasement pour le marché de rail (avant le 31 octobre 2011). c) La SNCC renforce le nombre du personnel du département environnemental (avant le 31 janvier 2012). 2. Les mesures de sauvegarde de la Banque: La mission a confirmé que le Projet est de catégorie A et que les politiques opérationnelles suivantes sont d’application : OP 4.01 sur l’Evaluation Environnementale, OP 4.11 sur les Ressources Culturelles Matérielles, et OP 4.12 sur la Réinstallation Involontaire; les directives sur l’Environnement Ŕ Santé Ŕ Sécurité (ESS) du groupe de la Banque mondiale s’appliqueront également, notamment aux actions construction et génie civil. 3. Capacité de gestion environnementale de la SNCC: Le département environnemental de la SNCC est doté de deux personnes ressources dont le directeur de la direction. La mission a tenu des séances de travail avec les deux agents et a travaillé à renforcer leurs compétences sur les politiques de sauvegarde de la Banque mondiale applicables au Projet. Des copies de ces politiques ont été données aux personnels. 4. La mission a conclu que les compétences du département environnemental devraient être encore renforcées dans les domaines suivants : (a) les exigences des politiques opérationnelles de sauvegarde de la Banque mondiale, (b) la gestion d’activités, (c) le suivi environnemental et le contrôle du Programme de Gestion Environnementale et Sociale (PGES). Le département environnemental aura besoin de personnel supplémentaire durant la phase de mise en œuvre du Projet. 43 ANNEXE 8 : Rapport de mission de la CEPTM à la CVM à Boma I. Contexte 1. Lors de la journée d’information à l’intention des notabilités, opérateurs politiques et économiques de la Province du Bas-Congo, organisée le 16 juillet 2011 par la Mission résidente de la Banque mondiale à Kinshasa pour présenter les réalisations des projets financés par l’IDA pour cette province, un participant a évoqué le problème de double emploi des vedettes hydrographiques prévues sur financement de PTM avec celles acquises sur financement du PMURR au lieu d’affecter cette ressource à d’autres priorités. Il a été recommandé à la CEPTM de se rapprocher de la CVM pour obtenir des informations sur le statut des vedettes acquises dans le cadre du programme multisectoriel d’urgence de reconstruction et de réhabilitation (PMURR). 2. Du 28 au 30 septembre 2011, une mission conduite par Monsieur Barnabé Mbemba Biyekula, Responsable de suivi et évaluation de la CEPTM, accompagné de Messieurs Arsène MAPOKO ma Ndambo, Directeur Représentant de la CVM à Kinshasa, et Pierre Kazumba Matshima, Point focal de PTM à la CVM s’est déployée à la CVM/Boma. 3. Les objectifs principaux de la mission consistaient à : Réunir des informations sur l’acquisition des 2 vedettes de PMURR ; Faire un rapport sur l’état de ces vedettes ; Justifier que les 2 vedettes de PTM ne feront pas double emploi avec celles de PMURR ; Tirer des leçons et en tenir compte dans le processus de passation des marchés des vedettes de PTM ; Faire des recommandations. 4. La mission a rencontré les personnes dont les noms et les fonctions sont repris cidessous : Messieurs Mbwinga Bila, ADG de la CVM, Yengo ki Ngimbi, Directeur Coordonnateur des activités à Boma, Dumbi Muanda, Directeur de chantier naval, Kianza Mayamu, Directeur d’exploitation a.i, Muninga Tshite, Sous-directeur de planification, études et organisation a.i, Tshimanga Kalonji, Sous-directeur d’entretien général, Tsasa Kimbambu, Sous-directeur d’études et aménagement, Musampu Mponga, Sousdirecteur au secrétariat technique a.i, Boyombe Mantuba, Chef de service inspection technique, Kambu Mbuabu, Sous-directeur organisation et méthodes a.i, Nguangu wa Gimuanga, Sous-directeur électromécanique, Eal’ambili Mpakalaka, Chef de service des approvisionnements, et Dr Mafuana Lenzo, Médecin sous-directeur. 44 II. Déroulement de la mission 5. Pour pouvoir atteindre les objectifs principaux de la mission, deux séances de travail avec revue documentaire étaient organisées à la direction de chantier naval en plus de la visite des unités flottantes et de la zone divagante où une drague était opérationnelle. Mercredi 28/09/2011 : Visite, en compagnie des experts de la CVM/Boma, du chantier naval et des unités flottantes à quai dont la vedette hydrographique Mandudi Yoko et la vedette de balisage Paka Lutete acquises sur financement de PMURR ; Echange avec l’Administrateur Délégué de la CVM. Jeudi 29/09/2011 : Réunion de travail avec tous les responsables techniques de la CVM consacrée à l’examen des problèmes et incidents enregistrés depuis la livraison des vedettes et à la revue des correspondances et autres documents ; Visite de la zone divagante et de la drague Banana en cours de travail à plus ou moins 75 Km de Moanda pour se rendre compte de l’importance des vedettes hydrographiques dans les travaux de dragage. Vendredi 30/09/2011 : Réunion de travail consistant à compléter les éléments qui manquaient lors de la rencontre de la veille, proposer des pistes de solutions pour pouvoir récupérer les 2 vedettes acquises sur financement de PMURR et tirer des leçons pour le futur notamment en ce qui concerne le marché des 2 vedettes prévues sur financement de PTM ; Séance de travail avec le Médecin de la CVM pour compléter les indicateurs relatifs au VIH/SIDA ; Réunion avec le Directeur d’exploitation pour faire la mise à jour de l’indicateur relatif à la longueur de profil hydrographié. III. Constats 6. La passation des marchés pour les 2 vedettes de PMURR n’a pas connu de problème spécifique même s’il a fallu une relance de l’appel d’offres car la première fois, il n’y a eu aucun soumissionnaire. Il sied de signaler que la CVM (ex-RVM) n’a pas pris part aux séances de clarification ni à la signature de contrat. 7. Les problèmes ont surgi à la réception provisoire et auraient pu être évités si les experts techniques avaient procédé aux essais et à la réception à l’usine. Les responsabilités sont donc partagées entre le fournisseur DAMEN, l’agence fiduciaire BCMI et le bénéficiaire CVM. Les vedettes ont été livrées au port de Boma le 28/12/2006 mais l’enlèvement a eu lieu le 14/06/2007 pour la vedette hydrographique et le 28/06/2007 pour celle de balisage. Il a fallu attendre le 17/07/2007 pour procéder à la réception provisoire en présence des experts de la CVM et de représentants de BCMI et de DAMEN. 45 8. La CVM a formulé des réserves lors de la réception provisoire. Sur les deux procèsverbaux signés par la CVM et envoyés à DAMEN, seul celui relatif à la vedette de balisage a été retourné en date du 01/11/2007. Les copies de PV en possession de la CVM sont celles des PV non signées par l’agence fiduciaire BCMI ni par le fournisseur DAMEN (car le représentant n’était habilité à signer le PV). Les réserves formulées par la CVM sont résumées dans le tableau ci-dessous. Vedette de balisage Remplacement des 4 batteries de 12 Volts Ŕ 200 AH (2 pour démarrage moteurs et 2 pour éclairage) car celles en place ne gardent pas la charge. Remplacement d’un klaxon Fourniture d’une horloge ou montre marine, non livrée Fourniture des filtres à gasoil pour moteur CAT C7, non livrés Vedette hydrographique Remplacement des 4 batteries de 12 Volts Ŕ 200 AH (2 pour démarrage moteurs et 2 pour éclairage) car celles en place ne gardent pas la charge. Fourniture d’un ordinateur et d’un moniteur de rechange tel que prévu dans le contrat Fourniture d’un système de régulation garantissant une autonomie électrique (onduleur) L’oscillateur de 210 KC est installé au milieu de la vedette au lieu de 1/3 de la longueur de la vedette à partir de la proue tel que recommandé par les spécifications techniques pour ne pas perturber le fonctionnement de l’oscillateur ni fausser les données enregistrées par l’échosondeur. L’oscillateur de 33 KC n’a pas été fourni. En plus le sondeur doit être bi-fréquence. Remplacement de la pompe à main de vidange d’huile moteur et de l’inverseur. Compléter les pièces de rechange pour moteur CAT C7. Fourniture des filtres à huile pour inverseur moteur CAT C7, non livrés Fourniture de 2 pompes de vidange d’huile de réserves (pompe de vidange d’huile moteur et pompe de vidange d’huile d’inverseur moteur) Compléter les pièces de rechange pour moteur Installation de treuil d’ancre CAT C7, non livrées Installation de treuil d’ancre Les équipements sont installés sans interface au logiciel d’acquisition des données bathymétriques La formation sur site a été assurée par un expert Idem de DAMEN qui ne parlait que l’anglais au lieu de français (contraire au DAO) et n’a consisté qu’à l’utilisation de la vedette du point de vue de la navigation sans intégrer un module sur la maintenance. 9. Certaines réserves ont été levées cependant d’autres persistent jusqu’ à présent. Il s’agit notamment de : Une partie des pièces de rechange ; Une montre marine ; Une autre pompe de vidange ; Un ordinateur et un moniteur de rechange ; 46 Un onduleur ; Treuils d’ancre ; La formation incomplète (superficielle) ; et Aspects techniques liés à l’acquisition des données bathymétriques (d’après BCMI, ils ne font pas partie des prestations financées dans le cadre du PMURR). 10. Les incidents et pannes se sont produits à répétition depuis la réception provisoire jusqu’à l’arrêt des vedettes, janvier 2010 pour la vedette hydrographique et août 2011 pour la vedette de balisage (grâce à la récupération d’un démarreur et d’un arbre à hélice sur la vedette hydrographique). Les premières grosses pannes se sont manifestées dès juillet 2008, à 315 heures de marche pour le moteur tribord de la vedette hydrographique et à 209 heures pour son moteur bâbord. En plus, certains experts de DAMEN dépêchés sur le site étaient incapables de détecter les pannes sur les moteurs car dépourvus d’ordinateur équipé de logiciel spécifique pour la recherche des pannes sur lesdits moteurs. 11. La vedette hydrographique n’a pas pu travailler comme vedette hydrographique mais comme vedette de balisage ou de pilotage faute de compatibilité des équipements à bord avec le système de traitement des données à terre. Malgré les différentes interventions des techniciens de DAMEN, de TRACTAFRICA et de CVM, les moteurs de la vedette hydrographique n’ont tourné que 2036 heures (moteur tribord) et 2024 heures (moteur bâbord). Quant à la vedette de balisage, ses moteurs n’ont fonctionné que pendant 845 heures (moteur tribord) et 844 heures (moteur bâbord). En considérant 8 à 12 heures de travail par jour pour ces unités, elles n’ont travaillé d’affilée que pendant 70 à 255 jours au mieux. 12. Etant donné que les réserves formulées lors de la réception provisoire ne sont pas toutes levées, la période de garantie pour les 2 vedettes ne peut pas commencer à courir. DAMEN devrait normalement continuer à prendre en charge les réparations suite aux vices de fabrication et à l’usure prématurée pour un fonctionnement normal des ces vedettes. Malheureusement BCMI n’existe plus, le compte de DAMEN est soldé et le certificat de bonne exécution lui a été attribué. Entretemps, les travaux de réparation d’un moteur de vedette commandés par la CVM auprès de TRACTAFRICA auraient pu permettre la remise en marche de l’une des vedettes cependant sont bloqués du fait du non paiement d’une facture de 46.000 US$ pour les travaux exécutés pour le compte de DAMEN. 13. Aussi, il faut noter que durant la même période où la route de navigation présentait des perturbations qui ont poussé la CVM à baisser sa calaison de 26 à moins de 21 pieds, les vedettes, immobilisées suite aux différentes pannes, devraient être plus utilisées pour le sondage et à la récolte des données afin de permettre aux services compétents de la CVM de prendre des mesures idoines pour assurer la navigation dans le bief maritime. L’immobilisation de ces unités flottantes continue à causer un préjudice important à la CVM. IV. Conclusions et recommandations 14. Les 2 vedettes hydrographiques sur financement de PTM ne font pas double emploi avec celles de PMURR. Elles sont donc indispensables pour guider, suivre et contrôler les travaux de balisage et de dragage. 47 15. Les vedettes acquises dans le cadre de PMURR ne doivent pas être abandonnées. Etant donné les moteurs de vedettes ont posé des problèmes dès le premier démarrage, il ya lieu de les remotoriser avec des moteurs neufs d’un autre type et mieux adaptés aux conditions de travail pour lesquelles elles sont destinées. Les 2 vedettes seront utilisées comme vedettes de balisage ou de pilotage. 16. Quelque soit l’option qui sera choisie pour la remise en route des ces vedettes, la remotorisation avec les moteurs neufs ou reconditionnés, il ya lieu d’assurer une formation sérieuse des maintenanciers et si possible de les équiper d’un ordinateur avec logiciel spécifique pour la recherche des pannes sur les moteurs qui seront acquis. 17. Pour l’avenir, il serait souhaitable de prendre des dispositions telles que pareils désagréments ne puissent pas se répéter : Impliquer l’entité bénéficiaire dans toutes les étapes de la passation de marché jusqu’à la réception : élaboration des spécifications techniques, validation du DAO, ouverture des plis, analyse et évaluation des offres, attribution de marché, séances de clarification ou de négociation avec l’attributaire, signature de contrat (l’entité bénéficiaire doit être cosignataire), essais et réceptions à l’usine et sur site dûment sanctionnés par des procès-verbaux signés par toutes les parties prenantes (l’agence fiduciaire et le fournisseur doivent déléguer des personnes habilitées à s’engager au nom de leurs institutions ou entreprises respectives) ; Avant paiement d’une quelconque tranche de contrat après l’avance de démarrage, l’agence fiduciaire doit avoir l’avis de l’entité bénéficiaire si possible ; Assurer la formation du personnel de l’entité bénéficiaire impliqué dans la mise en œuvre du Projet (formation en passation des marchés, en suivi et évaluation, formation technique sur l’utilisation et la maintenance des équipements, etc.) ; et Elaborer et signer une sorte de protocole d’accord entre l’agence fiduciaire et l’entité bénéficiaire détaillant les responsabilités et les tâches de chacune des parties, le profil et le CV du personnel qui sera impliqué dans les différentes phases de la mise en œuvre (tout changement doit être motivé), le code de bonne conduite et d’éthique ainsi que prévoir éventuellement des sanctions pour le membre du personnel qui le violera. V. Visite de la zone divagante et des unités flottantes 18. La CVM dispose d’un peu plus d’une quarantaine d’unités flottantes dont un tiers est opérationnel et l’autre tiers en réparation. 19. En compagnie du Directeur de chantier naval, du Directeur d’exploitation a.i et d’autres experts de la CVM, la mission a visité les vedettes à quai dont la vedette de balisage Paka Lutete et la vedette hydrographique Mandudi Yoko acquises sur financement de PMURR. Les images de ces unités sont reprises sur l’annexe 2. 20. Sous la supervision du Directeur d’exploitation a.i, la mission s’est rendue jusqu’au seuil Kindu, à proximité de la grande île Mateba (13 Km en aval de Boma) à bord d’une vieille 48 vedette transformée tant bien que mal en vedette hydrographique. La mission est montée à bord de la vieille drague Banana (acquise en 1971) et a assisté aux opérations de dragage. Par jour de 12 heures de travail, cette drague est capable de sucer plus de 10.000 m3 de sable et consomme plus ou moins 3.000 litres de carburant. VI. Indicateurs de performance de la CVM 21. La mission a eu une séance de travail avec le médecin sous-directeur de la CVM pour obtenir des indicateurs relatifs à la lutte contre le VIH/Sida. Aucun membre du personnel ne s’est présenté au service médical pour le dépistage volontaire d’autant plus que la CVM n’a pas de moyens pour assurer la prise en charge des malades avec les antirétroviraux. Toutefois, la CVM a enregistré 33 cas de membres personnel infectés de VIH/Sida qui se sont fait dépister ailleurs. 22. Le Directeur d’exploitation a.i a communiqué à la mission la longueur totale des profils hydrographiés de janvier à fin septembre, soit 5.635,7 Km sans tenir compte du travail de sondage réalisé par la firme qui a loué la drague à la CVM en janvier et février de cette année. Cette location de deux mois a coûté à la CVM un montant de 5.177.000 US$ et a permis d’atteindre une calaison de 23 pieds. Ce montant sera incorporé dans l’indicateur coût d’exploitation annuel. Enfin, ce travail ne pouvait pas être réalisé avec les vieilles dragues de la CVM à moins d’une remotorisation complète. Fait à Kinshasa, le 3 octobre 2011, Barnabé MBEMBA BIYEKULA, Responsable de Suivi et Evaluation/CEPTM 49 ANNEXE 9 : Note relative au CIELS et à son rôle dans la mise en œuvre du volet VIH/SIDA dans le PTM I. Bref aperçu du CIELS 1. Le CIELS, Comité InterEntreprises de Lutte contre le VIH et le Sida, la Tuberculose et le Paludisme est une plate-forme regroupant des entreprises et organisations professionnelles d’employeurs et de travailleurs engagés dans la lutte contre ces trois maladies en milieu de travail. Le CIELS a été crée depuis le 29 novembre 2001 et est implanté dans les dix (10) provinces du pays. Ses principaux objectifs sont la réduction de la propagation du VIH et de son impact négatif sur les entreprises. Le CIELS comprend quatre (4) organes statutaires, à savoir l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration, le Secrétariat Général et le Collège aux Commissaires aux comptes. Les cinq (5) entreprises bénéficiaires du financement de la Banque mondiale à travers le PTM sont membres effectifs du CIELS et leur adhésion constitue un gage de pérennité des activités de lutte contre la pandémie du sida. II. Rôle du CIELS dans la mise en œuvre du PTM 2. Dans le cadre de la mise en œuvre du volet VIH/SIDA du PTM, le CIELS assurera l’encadrement et l’appui technique nécessaires à l’élaboration/actualisation des politiques de lutte contre le VIH/SIDA des entreprises ciblées, la préparation des plans d’actions de ces entreprises, la mise en œuvre de ces derniers et leur suivi & évaluation. 3. En outre, le CIELS contribuera à la mobilisation des ressources internes des entreprises ciblées par le PTM et des ressources externes auprès des différents bailleurs de fonds pour garantir la mise en œuvre des plans d’action des entreprises bénéficiaires du PTM et la pérennité des actions de lutte contre la pandémie du sida. Ce rôle d’appui sera assuré sous la coordination et la supervision du Consultant chargé de la mise en œuvre du volet VIH/SIDA du PTM. III. Indicateurs de performance pour le CIELS 4. Pour bénéficier des primes de performance prévues dans le cadre des activités de coordination du volet VIH du PTM, le personnel permanent du Secrétariat Général du CIELS devra satisfaire aux indicateurs ci-après : 6 réunions de monitoring des activités VIH à raison d’une réunion mensuelle avec les Points focaux VIH des entreprises ciblées ; Les visites de suivi des activités VIH au sein des entreprises ciblées à raison d’une visite au moins dans chacune des entreprises ciblées ; et La production des rapports mensuels d’activités de lutte contre le VIH/SIDA pour chaque entreprise bénéficiaire du PTM permettant de renseigner les indicateurs relatifs au volet VIH du PTM. 50 ANNEXE 10 : Liste du statut de recrutement du personnel de la CEPTM et de ses unités de projet Personnel à l’UPK et à la Coordination N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Fonction Coordonnateur CEPTM Responsable Suivi Evaluation Responsable Administratif & Financier Responsable Passation des Marchés Auditeur Interne Chargé de Communication Conseiller du Coordonnateur Assistant Suivi Evaluation Comptable Assistant Administratif & Financier Assistant en Passation des Marchés Statut Recruté Recruté Recruté Recruté Recruté En cours Pas encore lancé Recruté En cours En cours Recruté Personnel à l’UPL N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Fonction Coordinateur UPL Responsable Administratif & Financier Responsable Passation des Marchés Assistant Auditeur Interne Assistant Suivi Evaluation Comptable Trésorier Assistant en Passation des Marchés 1 Assistant en Passation des Marchés 2 51 Statut Recruté Recruté Recruté Pas encore lancé Recruté Recruté En cours En cours En cours ANNEXE 11 : Procédures d’organisation dans le cadre du PTM Dossier Périodicité Liste des dossiers en suspens au niveau de la Banque Tous les vendredis Plan de Passation des Marchés consolidé (Coordination, UPK, UPL) Dernier vendredi à la fin de chaque mois Rapports d’activités des unités de projet Comptes rendus de réunion et vidéoconférence Au minimum 72h avant les vidéoconférences mensuelles et un plus tard 1 semaine avant le début des missions de supervision Au maximum 5 jours après la réunion ou vidéoconférence Responsable de consolidation et transmission Liste de distribution Commentaires Equipe Banque, Equipe Coordination, Equipe UPK, Equipe UPL Pour chaque dossier il faudra indiquer la date à laquelle la demande a été envoyée à l’équipe de la Banque mondiale ainsi que la nature de cette demande. Pour les dossiers en passation des marchés il faudra par ailleurs indiquer le référentiel RID de Procys Equipe Banque Tous les changements qui ont été apportés depuis la dernière version transmise doivent être marqués Coordinateurs UPK et UPL Equipe Banque Les rapports d’activités contiennent une partie sur les indicateurs, la passation des marchés, et les décaissements et engagements du Projet. Toutes ces parties devront être mise à jour et représenté l’état à la fin du mois précédent Coordonnateur Equipe Banque Coordinateurs UPK et UPL Coordonnateur 52 ANNEXE 12 : Plan d’action de mise en œuvre de la politique de communication du PTM 1. L’équipe de la Banque mondiale s’est accordée avec la partie congolaise sur le calendrier des activités suivantes à mener par la CEPTM qui permettront de mettre en place la stratégie de communication du Projet : La proposition de l’architecture et le budget pour le futur site internet du Projet devra être transmise à la Banque au plus tard le 15 décembre 2011 ; Les propositions de types d’informations et de contenu du site web pour les activités gérées au niveau de l’UPK et de l’UPL devront être revus en consultation avec la Chargée de Communication de la Banque mondiale à Kinshasa et devront être soumis à la Banque au plus tard le 31 janvier 2012 ; et Le site web devra être opérationnel au plus tard le 15 février 2012. 2. Au niveau de la composante ferroviaire la mission a recommandé à la CEPTM et à la SNCC d’initier les mesures suivantes : Le recrutement d’un consultant individuel pour la rédaction des termes des références pour une agence de communication qui devront être finalisés au plus tard le 30 novembre 2011 ; Le recrutement d’une agence de communication pour la conception de la stratégie de communication de la SNCC devra être finalisé au plus tard le 31 janvier 2012 ; et L’élaboration d’une politique et stratégie de communication interne et externe au niveau de la SNCC devra être finalisée au plus tard le 31 mars 2012. 3. La mission a encouragé la Direction de la SNCC à initier un dialogue avec les employés de la ladite compagnie afin de promouvoir un bon environnement de travail. 53 ANNEXE 13 : Suivi des Indicateurs du PTM I. Suivi et évaluation du Projet : 1. Le plan de suivi et évaluation prévoit une mise à jour mensuelle des informations opérationnelles ainsi que des revues périodiques de toutes les autres activités à travers différents instruments qui sont notamment : a) les rapports trimestriels financiers et de passation des marchés ; b) les Audits annuels des comptes financiers et activités de passation des marchés; c) la mise en place et la révision continue du plan de gouvernance, y compris des indicateurs spécifiques et relatifs à la qualité des procédures de passation des marchés; d) la revue mensuelle des indicateurs clés des entreprises bénéficiaires, y compris le contrat de stabilisation renforcé de la SNCC; e) la mise à disposition des informations du Projet sur Internet et dans des centres publics d’information; et f) la réalisation de deux missions de supervision par an sur le terrain et suivi du Projet mensuellement par vidéo conférence. 2. Ce chapitre est consacré à la collecte et à la revue des indicateurs opérationnels du PTM. La revue détaillée des indicateurs relatifs à la gestion financière et à la passation des marchés se trouve aux Annexes 3, 4, 5 et 6 du présent aide-mémoire. II. Indicateurs de performance clés : Indicateurs Généraux du PTM Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin Objectifs Objectifs septembre septembre fin 2011 2011 2011 718 1,125 1,500 nd nd nd Nombre de bénéficiaires directs du Projet (milliers)* 856 661 Pourcentage de bénéficiaires directs féminins du Projet * nd nd Les entreprises publiques de transport atteignent les 0 0 0 0 objectifs améliorés de la performance opérationnelle Adoption individuelle d'un plan de gouvernance par les 0 0 0 >1 entreprises publiques de transport La conformité des entreprises publiques concernées avec 0% nd nd >25% les indicateurs du processus de passation des marchés Finalisation des audits annuels de passation des marchés Non Non Non Non et des finances * Le nombre de bénéficiaire direct est mesuré par le nombre de passagers de train transportés 0 >1 >25% Oui L’évolution négative du nombre de bénéficiaires directs du Projet s’explique au niveau de la SCTP (ex-ONATRA) par : (i) la suspension du trafic interurbain sur l’axe Kasangulu à partir du 21 septembre 2011 du fait d’une panne de l’une de deux locomotives nouvellement financées par la Coopération Technique Belge (CTB), et par (ii) la suspension du trafic sur l’axe Masina pendant 24 jours du fait du mauvais état de la voie ferrée. Au niveau de la SNCC le faible nombre de passagers s’explique principalement par (iii) le retard dans la mise en vigueur du PTM et les retards subséquents pour la mise en œuvre des activités de réhabilitation du matériel roulant. Afin de pouvoir déterminer le pourcentage de bénéficiaires féminins directs, il serait nécessaire de réaliser une étude adéquate et de recruter à cette fin une Organisation NonGouvernementale. 54 Aucune activité d’investissement n’étant terminée à ce jour les performances opérationnelles des entités de mise en œuvre n’ont pas pu s’améliorer telles que prévu. Le plan de gouvernance sectoriel n’a pas encore été développé et par conséquent les plans de gouvernance spécifique au niveau des entités de mise en œuvre n’ont pas pu être établis. Les audits de passation des marchés et des finances n’ont pas encore été lancés et le résultat concernant la conformité des entités de mise en œuvre n’est donc pas connu. Suite à la transformation de la SCTP (ex-ONATRA), SNCC, RVA et CVM (ex-RVM) en sociétés commerciales, les dénominations des indicateurs doivent être révisées. Le terme « entreprise publique » va être remplacé par « entité de mise en œuvre ». Indicateurs clés de la SNCC Le volume de transport total de la SNCC en Unités de Trafic (millions UT) La productivité du personnel (UT/agent/année) Temps de transit moyen des exportations minières par rail entre la région de la Ceinture de cuivre en RDC et la frontière zambienne (jours) Taux de fiabilité des locomotives de ligne (nombre de pannes par 100.000 km) La trésorerie d’exploitation de la SNCC avant intérêts, impôts et amortissement (en million $ US) Longueur cumulée de la voie ferrée réhabilitée et renouvelée (km) Nombre cumulé de personnel mise à la retraite Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin Objectifs Objectifs août 2011 août 2011 2011 185 241 147 >216 >300 17.700 19.218 14.955 >21.962 >25.000 16 nd 20 <16 <16 >75 60 120 <60 <60 >-35 -23 -21 -17 <-25 0 0 15 >15 >15 0 0 0 >334 >500 Le volume transporté par la SNCC n’atteindra pas l’objectif défini pour 2011. Les raisons principales trouvent leur origine dans les retards de mise en vigueur du PTM et le fait que la mise en œuvre des investissements en faveur de la SNCC a dû être reportée ainsi que dans la non-mobilisation des investissements du Gouvernement sur fonds chinois et la grève qui a affecté l’entreprise pendant plusieurs semaines en aout et septembre 2011. La productivité du personnel n’atteindra pas non plus l’objectif défini pour 2011. Cette performance inférieure s’explique principalement par le fait que le programme d’investissement ainsi que la mise en œuvre du plan social ont été reportés. Le temps de transit moyen des exportations minières est toujours supérieur au niveau de l’objectif défini. Cependant, avec le lancement de la composante 3 du PTM cette problématique va être adressée de manière concrète et directe. Le chiffre de fiabilité d’exploitation ne tient compte que des locomotives propres à la SNCC. Si on inclut les locomotives louées le chiffre s’améliore à 60. Cet indicateur devrait s’améliorer considérablement avec la livraison de 20 nouvelles locomotives et la réhabilitation des locomotives existantes. Les 15 km de longueur cumulée de la voie ferrée réhabilitée et renouvelée ont été réalisés sur fonds propres de la SNCC. 55 L’objectif du nombre cumulé de personnels mis à la retraite devrait être atteint à la fin de l’année, compte tenu du fait que la mise en œuvre du Plan Social de la SNCC démarrera début novembre 2011. Indicateurs clés de la SCTP (ancienne ONATRA) Tonnage transporté (volume de transport total) Nouvelles locomotives acquises Délai moyen pour le dédouanement des conteneurs (jours) Etat fin Objectifs Objectifs septembre septembre 2011 2011 2011 Référence 2009 Réalisé 2010 93.714 0 90.399 0 53.490 0 >75.000 nd >100.000 3 20 18 18 <20 <20 La baisse du tonnage transporté et du volume de transport total en Unités de Trafic s’explique par le mauvais comportement des matériels roulants et la rupture fréquente des stocks des intrants de base, ainsi que par le nombre élevé de ralentissements des locomotives. Deux nouvelles locomotives qui ont été financées par la Coopération Technique Belge (CTB) et qui opèrent sur le Chemin de Fer Urbain (CFU) à Kinshasa ne sont pas reprises dans ce suivi. L’indice du délai moyen pour le dédouanement de conteneur au Port de Matadi sera précisé au cours du mois d’octobre 2011. Une cellule a été mise sur pied au sein de la SCTP afin de fournir des détails sur cet indicateur. Il est possible que les données de référence soient modifiées. Indicateurs clés de la RVA Nombre d’incidents du système de trafic aérien annuel moyen Nombre cumulé de systèmes ADS-B installés Référence 2009 Réalisé 2010 12 airprox 8 airprox Etat fin Objectifs Objectifs septembre septembre 2011 2011 2011 4 airprox Conforme <10 airprox 78 comms 25 comms 17 comms Conforme <70 comms 0 0 0 nd 3 Au sujet des incidents Airprox il y a une certaine baisse par rapport à la même période en 2010, qui, selon la RVA, est due à l’amélioration des performances du personnel de contrôle aérien (Air Traffic Controlers, ATC). Concernant les irrégularités en communication (Comms) il y a une certaine augmentation par rapport à la même période en 2010 qui, selon la RVA, s’explique par le fait qu’il n’y a pas eu d’amélioration des systèmes de communication Air-Sol, Sol-Sol et de la couverture VHF. Le décaissement de l’Association Internationale de Développement (AID) pour le contrat d’acquisition de systèmes ADS-B est actuellement suspendu. 56 III. Indicateurs supplémentaires de suivi du Projet 3. Les indicateurs supplémentaires de suivi du Projet permettront de mesurer l’impact global des activités effectuées dans le cadre du Projet et dans le secteur des transports de manière générale. Cependant, ils ne feront pas partie des indicateurs clés qui serviront à évaluer la réussite et l’impact direct du PTM. Indicateurs de suivi de la SNCC Nombre de bénéficiaires directs du Projet (milliers) [SNCC]* Pourcentage de bénéficiaires directs féminins du Projet [SNCC]* Nombre de wagons réhabilités Nombre de locomotives réhabilitées. Niveau septembre Etat fin 2011 par août 2011 rapport à la référence fin 2009 Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin avril 2011 62 66 15 35 56% nd nd nd nd nd nd 0 nd 436 nd nd nd nd 11 nd Nombre d’employés infectés par le VIH/SIDA. nd nd nd nd Nombre d’employés recevant un traitement contre nd nd nd nd le VIH/SIDA. Frais du personnel en pourcentage de l’ensemble nd nd nd nd du chiffre d’affaires annuel. Tarifs moyens du fret (cents US par Tonne 18,69 21.53 21.98 23.00 kilomètre). Nombre de déraillements sur la voie principale et 233 317 74 219 dans des gares Coûts d’exploitation annuels (en US$ millions) nd nd nd 98 * Le nombre de bénéficiaires directs est mesuré par le nombre de passagers de train transportés nd nd nd 123% 94% nd Le faible nombre de passagers s’explique principalement par le retard dans la mise en vigueur du PTM et par les retards subséquents dans la mise en œuvre des activités de réhabilitation du matériel roulant. La réhabilitation des wagons et des locomotives de ligne a été rendue possible grâce à l’appui financier du Projet aux coûts de fonctionnement de l’entreprise. Le programme de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA et les plans d’action au niveau des entités de mise en œuvre n’ont pas encore été élaborés. En ce moment, la SNCC ne dispose pas encore des outils de collecte d’informations permettant de calculer le nombre d’employés infectés par le VIH/SIDA et le nombre d’employés recevant un traitement contre le VIH/SIDA. Le nombre élevé de déraillements sur la voie principale et dans des gares est principalement dû au retard dans la mise en vigueur du PTM et aux retards subséquents des investissements en infrastructures, en matériel roulant et en actions de formation. 57 Indicateurs de suivi de la SCTP (ancienne ONATRA) Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin avril 2011 Niveau septembre Etat fin 2011 par septembre rapport à la 2011 référence fin 2009 Nombre de bénéficiaires directs du Projet 794,1 594,4 4,6 683,1 86% (milliers) [SCTP]* Pourcentage de bénéficiaires directs féminins du nd nd nd nd nd Projet [SCTP]* Volume de transport total en unités de trafic 32 30,7 5,8 16,7 52% (million UT)** Nombre de nouveaux Wagons acquis 0 0 0 0 nd Tarifs moyens du fret (centimes US par tonne 13 17 nd 18 138% kilomètre) pour CFMK Fiabilité des locomotives de ligne (nombre de nd nd nd nd Nd pannes 100.000 Km) Nombre de déraillements sur la ligne du CFMK 50 32 13 26 52% Coûts d’exploitation annuels (US$)*** 101.948.300 104.443.618 22.737.104 69.517.638 68% Nombre d’employés infectés par VIH/SIDA 216 245 245 250 116% Nombre d’employés recevant un traitement contre 24 20 20 25 104% le VIH/SIDA * Le nombre de bénéficiaires directs est mesuré par le nombre de passagers de train transportés. ** Les données relatives au volume de transport total ont été mentionnées en lieu et place du volume de transport total en Unités de Trafic (UT) cf. Indicateurs AID. Ainsi, l’ONATRA a jugé utile de présenter les deux indicateurs (01 et 02) afin d’éviter toute confusion. *** Etat fin mars 2011 présenté pour avril 2011. L’évolution stable de cet indicateur pas rapport à l’année référence de 2009 a été rendue possible grâce à l’acquisition de deux locomotives dédiées au transport de passagers du Chemin de Fer Urbain (CFU) à Kinshasa financée par la Coopération Technique Belge (CTB). Cependant, la suspension du trafic interurbain sur l’axe Kasangulu à partir du 21 septembre 2011 suite à une panne de l’une de deux locomotives nouvellement financés par la CTB, et la suspension du trafic sur l’axe Masina pendant 24 jours suite au mauvais état de la voie ferrée ont freiné la progression du nombre de bénéficiaires directs du projets. Afin de pouvoir déterminer le pourcentage de bénéficiaires féminins directs, il serait nécessaire de réaliser une étude adéquate qui serait effectué par une Organisation NonGouvernementale à cet effet. La hausse du tarif moyen s’explique par l’augmentation observée sur le tonnage des produits pétroliers transportés. La diminution du nombre de déraillements s’explique par la diminution sensible du trafic sur la ligne CFMK en raison de la vétusté du matériel roulant et de la voie. A fin septembre l’indice des coûts annuels d’exploitation reflète toujours une faible activité dans le réseau ferroviaire due à la vétusté des matériels roulants et de la voie ferrée. Bien que le programme de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA et les plans d’action au niveau des entités de mise en œuvre n’aient pas encore été élaborés, la SCTP dispose déjà des outils pour la collecte d’information pour calculer le nombre d’employés infectés par le VIH/SIDA et le nombre d’employés recevant un traitement contre le VIH/SIDA. Les chiffres montrent une légère augmentation du nombre de cas depuis 2010. 58 Indicateurs de suivi de la RVA Installation d’un nouveau Système d’Atterrissage par Instruments de Bord à l’aéroport de N’Djili Nombre d’agents formés de la RVA Niveau septembre Etat fin 2011 par septembre rapport à la 2011 référence fin 2009 Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin avril 2011 0 0 0 0 nd 108 643 169 179 166% nd nd nd nd nd nd nd nd Nombre d’employés infectés par le VIH/SIDA nd Nombre d’employés recevant un traitement contre nd le VIH/SIDA Volumes du fret à l’aéroport de N’Djili (kg) 72.152.869 82.862.557 16.797.260 47.702.142 66% Coûts d’exploitation annuels (US$) 53.641.181 18.800.327 36.337.229 60% 60.509.470 Le marché d’acquisition d’un nouveau système d’atterrissage par instruments de bord à l’aéroport de N’Djili a été lancé et est en cours d’évaluation. La formation du personnel comprend deux types de personnel: ATC et Météo. Le programme de prévention et de lutte contre le VIH/SIDA et les plans d’action au niveau des entités de mise en œuvre n’ont pas encore été élaborés. En ce moment, la RVA ne dispose pas encore des outils de collecte d’information permettant de calculer le nombre d’employés infectés par le VIH/SIDA et le nombre d’employés recevant un traitement contre le VIH/SIDA. Le volume de fret à N’Djili concerne la période de janvier à fin août 2011. La baisse constatée par rapport à la même période 2010 est due à la suspension de la compagnie Hewa Bora Airways. Le coût d’exploitation ne concerne que la période de janvier à fin juin 2011. 59 Indicateurs de suivi de la RVF Nombre de personnes assistant au programme de sensibilisation sur la protection de marquage des voies navigables Nombre de personnes parties en retraite Nombre d'employés infectés par le VIH/SIDA Nombre d'employés recevant un traitement contre le VIH/SIDA Nombre cumulatif de marquages des voies navigables fixes et flottantes installées et réhabilitées (km) Longueur de voies navigables balisées par le tronçon ciblé par le Projet (km) Coûts d'exploitation annuels (US$) Niveau de réalisation Etat fin septembre septembre 2011 par 2011 rapport à la référence fin 2009 Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin avril 2011 nd nd nd nd nd nd 8 nd 12 nd 12 nd 12 nd 150% nd nd nd nd nd nd nd 0 0 nd nd nd 342 342 nd 1.686.150 1.687.750 823.117 1.896.255 112% Le programme de sensibilisation sur la protection de marquage des voies navigables n’a pas encore été lancé. Le recrutement d’un consultant pour la certification des comptes des employés de la RVF éligibles pour un départ à la retraite en cours. Au sujet du Nombre d'employés recevant un traitement contre le VIH/SIDA le dépistage n’a pas été fait par manque de produits et d’un local approprié au dispensaire. Bien que l’acquisition de signaux par le Projet n’ait pas encore été lancée, 600 signaux ont été installés sur financement propre de la RVF (Bouées et Signaux de Rive pour la rivière Mongala). 342 km ont été balisés en avril 2011 sur financement propre. Depuis le mois de février 2011 l’Etat congolais a commencé à mettre à la disposition de la RVF un montant mensuel de 130.000 dollars US ce qui a eu pour effet une augmentation considérable des coûts d’exploitation. 60 Indicateurs de suivi de la CVM (ancienne RVM) Nombre de bateaux hydrographiques délivrés Référence 2009 Réalisé 2010 Etat fin avril 2011 nd 0 0 nd nd nd nd nd nd nd nd 11.191 1.082 5.635 38% 23.555.129 nd 19.157.461 86% Nombre d’employés infectés par le VIH/SIDA 33 Nombre d’employés recevant un traitement contre 15 le VIH/SIDA Longueur des voies navigables inspectées (longeur 15.000 hydrographiée en km) Coûts d’exploitation annuels (US$) 22.307.329 Niveau de réalisation Etat fin septembre septembre 2011 par 2011 rapport à la référence fin 2009 0 nd Le marché d’acquisition de deux vedettes hydrographiques est actuellement en cours. Le nombre des cas connus d’employés infectés par le VIH/SIDA est de 33 ; ce chiffre est probablement en-deçà de la réalité car le dépistage volontaire n’est pas opérationnel à la CVM. Le nombre d’employés recevant un traitement contre le VIH/SIDA n’est pas connu parce que les employés infectés se font dépister et soigner en dehors de la CVM. La longueur des voies navigables inspectées a diminué depuis 2010 suite à l’indisponibilité de vedettes hydrographiques. Cependant, la longueur indiquée ne tient pas compte des profils hydrographiés par la firme qui a loué sa drague (accompagnée d’une vedette hydrographique) à la CVM du 23/01/2011 au 21/03/2011. L’augmentation des coûts d’exploitation annuels depuis 2010 s’explique par le fait que les coûts de location d’une drague de janvier à mars 2011 financés sur base d’un crédit commercial ont été ajoutés aux coûts d’exploitation de base. 61