fortune de mer

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fortune de mer
FORTUNE
FORTUNE DE
DE MER
MER
Nous avons eu la chance de terminer 4 des 5 grandes courses auxquelles nous avons participé. Pour la Route du
Rhum avec Bertrand de Broc ce n'est que partie remise. Cet événement fait partie des risques de ce sport mais il
ne nous fait pas oublier tout ce que nous avons construit autour de et avec Votre Nom Autour du Monde.
Bertrand de Broc nous raconte ses premières heures de course et les raisons de son abandon.
Mer chaotique avec des creux de 5 mètres, vents instables avec fortes rafales les bateaux et les hommes souffrent
de ces conditions.
"Mon choix était bon au départ, mais j'ai perdu du temps. Je voulais être là pour prendre du vent assez tôt. J'ai passé
du temps à la barre et sous la flotte. La nuit a été courte".
Puis dans la matinée la liaison vérin – secteur de barre s’est brisée net, entraînant un départ au tapis du monocoque.
"J'utilise celui de secours, mais il est moins performant que le premier. On fait avec, mais c'est frustrant. Nous avons
vraiment été cueilli à froid ! Il faut se mettre dans le rythme tout de suite. Je n'ai pas eu le mal de mer, c'est déjà ça !".
Dans la mésaventure, le skipper a heurté violemment un winch de cockpit avec son coude. Après avoir joint son
équipe technique et demandé une consultation avec Jean-Yves Chauve, le médecin de la course, Bertrand de Broc
était néanmoins déterminé à continuer. Mais loin de s'estomper, la douleur est devenue quasiment insoutenable et
Bertrand de Broc a jugé plus sage de renoncer.
Après 36 h de course, sur les 9 Imoca en course, 3 sont contraints de rejoindre un port ; voilà aussi pourquoi cette
transatlantique reste une des plus mythiques et médiatisées des courses au large : elle met à l’épreuve les bateaux
et les hommes et réserve toujours des surprises.
Partageons ensemble les moments forts de cette grande aventure...