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Suspension du prononcé pour l'agresseur d'un expert passé sur RTL
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a octroyé
ce mardi la suspension du prononcé de la
condamnation à Rachid Belabed, 27 ans. Ce
dernier, ancien joueur à La Louvière en
première division, puis du grand club écossais
d'Aberdeen, était venu attendre l'expert en
terrorisme Claude Moniquet à la sortie d'un
studio de télévision, le 12 septembre 2004,
pour le rouer de coups de pieds et de poings
jusqu'à ce qu'il perde connaissance.
Souffrant d'une commotion cérébrale et de
multiples contusions, le président de
l'European Strategic Intelligence and Security
Center (Esisc) sera hospitalisé pendant huit
jours et mis en incapacité de travail pendant
trois semaines.
Claude Moniquet, président de l'European Strategic
Intelligence and Security Center, avait été roué de
coups après un passage en direct dans l'émission
"Controverse", sur RTL-TVI.
Claude Moniquet venait de participer en direct
à l'émission Controverse de RTL-TVI, où il
avait évoqué des questions relatives au
terrorisme. Rachid Belabed avait suivi
l'émission chez lui devant son téléviseur et
avait estimé que certains propos du président
de l'Esisc étaient insupportables.
Rachid Belabed, ancien joueur de La Louvière,
l'avait agressé suite à des propos mal interprétés.
Pris d'un élan de colère, le prévenu avait retrouvé M. Moniquet pour le
frapper à sang. En décembre dernier, Belabed avait cependant reconnu
que Claude Moniquet n'avait pas dit mot sur le port du voile, alors que
c'était ce sujet qui avait provoqué sa colère.
Pour la défense du prévenu, Me Daniel Spreutels avait expliqué que le
plaignant "n'avait joué aucun rôle dans ce qui a déclenché la colère de
l'auteur d'une agression intolérable". Le prévenu se serait fait un film dans
sa tête. Me Spreutels avait précisé que son client était en pleine
dépression au moment des faits.
L'avocat du plaignant, Me Pierre Legros, avait considéré que le prévenu "a
voulu être le justicier d'une cause qui le dépasse". Claude Moniquet avait
ajouté lui-même qu'il n'était pas venu réclamer vengeance et qu'il ne
souhaitait pas une peine disproportionnée pour Rachid Belabed. Ce dernier
devra lui verser 1.000 euros. (belga)
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