georges.braissant - cercueil ecologique ec

Transcription

georges.braissant - cercueil ecologique ec
Georges BRAISSANT
Outre Cosne
54 Route de Mervans
71620 SAINT MARTIN EN BRESSE
Tél. 03 85 47 02 86
e.mail : [email protected]
Madame la Ministre
Ségolène Royal
Ministère de l’Ecologie
246, Boulevard Saint-Germain
75007 PARIS
Le 5 avril 2014
Madame la Ministre,
Votre arrivée au Ministère de l’Ecologie m’incite à vous faire part d’une situation difficile
que je rencontre dans la commercialisation d’un produit d’avenir et écologique.
Il s’agit du « Cercueil écologique en cellulose » - fabriqué en France – et destiné tant à
la crémation qu’à l’inhumation. Il a été homologué par le Ministère de la Santé. Son coût
est sans rapport avec un cercueil en bois et entre parfaitement dans une démarche
écologique et de développement durable.
Les Pompes Funèbres Générales et les autres sociétés funéraires prétendent ne pas
connaître le cercueil en cellulose (carton) afin de vendre aux familles des cercueils en
bois, beaucoup plus chers et surtout beaucoup plus rémunérateurs pour leur escarcelle.
C’est la preuve que le lobby du bois persiste et que ces organismes sont totalement
hostiles à la mise en place et au développement des cercueils en cellulose. Pourtant, malgré
les dernières volontés écrites de la personne décédée et les textes en vigueur, il y a un
blocage de la part des services. Il est pourtant dit que le non-respect des dernières
volontés de la personne par un opérateur funéraire concernant cette liberté de choix est
passible d’une amende de 15'000 euros (loi n° 2004-1343 du 9 décembre 2004 http://www.senat.fr/rap/r05-372/r05-3729.html).
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D’autre part, les crématoriums, dont la construction est très ou trop souvent financée
par les Pompes Funèbres Générales, refusent ces cercueils en prétendant que la cellulose
bouche les filtres des installations alors qu’ils ne les ont jamais utilisés !!
Il faut aussi aborder l’aspect financier que représente un deuil dans les familles.
Certaines se trouvent dans le dénuement devant les montants exorbitants à débourser,
allant même jusqu’à s’endetter, alors qu’une autre solution existe mais elle leur est
refusée.
Je souhaite que ce courrier parvienne jusqu’à votre bureau afin que vous preniez
connaissance personnellement de ce problème, qui en fait est un boycott de la part des
professionnels de la branche du funéraire, peu soucieux de l’écologie et encore moins des
situations difficiles rencontrées par les familles.
Je vous remercie vivement et me tiens à la disposition des collaborateurs de votre
ministère pour fournir tout renseignement complémentaire, également accessible sur
http://euroiris.unblog.fr
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma très haute considération.
Georges Braissant