Saint Martin.

Transcription

Saint Martin.
Saint Martin.
6 au 20 avril 2015.
A peine trois mois après mon voyage en Inde, me voici à nouveau reparti pour une nouvelle
aventure dans les Caraïbes mais cette fois-ci, ce n’est pas à bord d’un voilier mais plutôt côté terre
avec au programme, détente et plage.
C’est en compagnie de Catherine que je vais passer ce 10ème séjour aux Antilles.
Son frère et sa belle-sœur lui ont gentiment prêté leur appartement à St Martin et elle m’a proposé
de l’accompagner. Une très bonne idée !
Une occasion également pour aller à St Barth voir Maxime et de passer un moment avec Floriane, en
stage sur l’île pour 6 mois.
Lundi 6 avril 2015.
Cassagnes (66) - Toulouse (31) - Aéroport (TLS) Toulouse-Blagnac - Aéroport (CDG) Paris-RoissyCharles De Gaulle (95) - Roissy en France.
Une fois n’est pas coutume, c’est au départ de Cassagnes que je commence ce périple car j’ai
combiné un petit week-end de Pâques tranquille au village avec le départ proprement dit vers
Toulouse puis Paris.
Je passe prendre Catherine puis départ à 8 h de Cassagnes et autoroute jusqu’à Toulouse pour notre
première étape.
Là, c’est une pause d’environ une heure dans l’appart pour un petit café et terminer la valise.
A 11 h 45, le taxi passe nous prendre et direction l’incontournable aéroport de Blagnac.
Arrivés sur place et après l’enregistrement des bagages, nous avons un peu de temps pour aller
grignoter un morceau. Ce sera une simple salade accompagnée d’une bière, on se rattrapera ce soir
au resto de l’hôtel !
Puis, après les éternels contrôles, nous rejoignons à 13 h la salle d’embarquement pour un départ à
13 h 30 pour Roissy.
Après un vol sans problème, on récupère les bagages rapidement à 15 h puis on file directement à
la gare TGV pour prendre la navette qui va nous amener à l’hôtel.
Pour le «Campanile», c’est la navette «Pink» qui assure la desserte.
On prend celle de 16 h et après 20mn de trajet, nous voici rendu à notre 2 ème étape de la journée.
Après installation rapide, on se donne rendez-vous au salon de l’hôtel car il n’y a absolument rien à
faire d’autre que d’aller boire une bonne bière, de bavarder et de se reposer jusqu’à l’ouverture du
resto à 19 h 30.
A peine ouvert, il commence à y avoir affluence car un groupe de Tahitiens s’installe et surtout trois
bus de jeunes viennent d’arriver. Il est temps d’aller dîner.
Ce soir, c’est buffet à gogo et ça compense la petite salade de ce midi.
A 20 h 45, retour dans ma piaule. Un peu de télé, un peu de wifi et extinction des feux à 21 h 30.
Demain, la journée risque d’être très longue mais cela en vaut la peine !
Mardi 7 avril 2015.
Roissy en France - Aéroport (CDG) Paris-Roissy-Charles De Gaulle Aéroport (SXM) Princess Juliana (Sint Maarten) – Marigot (Saint Martin) Grand-Case - Baie-Orientale.
Réveil 6 h 30 puis petit-déj à 7 h 30.
Il nous reste une petite heure pour nous préparer et à 8 h 25, nous
reprenons la navette «Pink» et arrivons à 9 h pile au terminal 2F.
Il n’y a pas un chat à l’enregistrement ce qui nous permet de ne pas nous presser, de passer
tranquillement les contrôles, la douane et de se poser au bar le «Tj’s» pour un café.
Un peu avant l'heure de l'embarquement, persuadé que nous étions à la bonne porte mais étonné
de ne voir personne, je me renseigne et il s’avère que nous ne sommes pas au bon terminal !
Pas de soucis, nous avons le temps mais cela nous oblige tout de même à cavaler un peu pour
rejoindre le 2E et arriver à temps pour l'embarquement à 10 h 30.
On n’est apparemment pas les seuls à s’être fait avoir car d’autres passagers arrivent en courant et
parlent de cette organisation plutôt surprenante.
Décollage à l’heure à 11 h dans l’A340 d’Air France puis c’est parti pour 9 heures de vol.
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Avant l’océan, on survole la baie du Mont St Michel, l'Argoat et la Pointe du Raz. Le ciel un peu voilé
mais on distingue bien le tout.
Côté pratique, l’écran de télé est microscopique mais j’arrive à regarder un petit film et le reste du
temps, c’est un peu de sieste et bavardage avec Catherine.
A l’approche de l’arrivée, on voit la terre se dessiner avec de grandes plages. Je pensais que nous
étions au dessus de St Martin mais non, nous survolons l’île d’Anguilla située juste en face.
L’Airbus opère ensuite une large courbe pour arriver en face de la piste d’atterrissage la plus célèbre
du monde mais aussi l’une des plus dangereuses !
Tout se passe très bien, il est 14 h et nous sommes arrivés à l’aéroport international de Sint
Maarten, sur la partie hollandaise de l’île.
L’immigration est rapide mais la récupération des bagages l’est un peu moins. Pas grave du moment
qu’ils sont là !
Une fois dehors, nous retrouvons Aurélie, notre contact de l’agence de location de voiture «Izzy
Car». C’est Didier qui nous l’a conseillé et qui a réservé pour nous une petite Nissan March. Ce sera
parfait même si elle a une boite automatique. D’après notre loueuse, il n’y a pas vraiment le choix
ici car les voitures de location, comme beaucoup d’autres choses, sont surtout destinées à la
clientèle américaine très importante sur l’ensemble de l’île.
Le ciel est très couvert et la pluie commence à tomber au moment même où je remplis les papiers
pour la voiture.
Cela ne dure pas très longtemps et après les explications fournies par Aurélie pour nous rendre à
Baie-Orientale, nous prenons la direction de Marigot par le «Simpson Bay Causeway Bridge», ouvert
seulement depuis décembre 2013.
Nous passons presque de suite la frontière, entrons dans la partie française de St Martin et arrivons
en très peu de temps à l’entrée de Marigot.
Il est 15 h 15, tout va bien mais c’était sans compter sur un bouchon monstre dans la traversée de
la ville qui nous fait perdre environ ¾ d’heure.
Pas de soucis, nous sommes en vacances et après avoir passé Grand-Case, nous arrivons enfin chez
Didier et Nathalie à 16 h.
C’est maintenant la pause, bavardage et boissons fraîches.
On s’installe ensuite à l’étage. Pour les deux premières nuits, je serai sur la mezzanine tandis que
Catherine occupera le bas de la chambre.
Une bonne douche puis pendant l’apéro vers 18 h sur la terrasse (ici, on dit varangue), Didier nous
explique les principaux centres d'intérêts de l’île.
Tout se passe bien et après dîner, fatigués, c’est au lit à 21 h 45.
Mercredi 8 avril 2015.
Baie-Orientale - Ilet Pinel - Anse Marcel – Grand-Case.
Comme à l’accoutumée, avec le décalage horaire, j’ai dormi en pointillé et je
me réveille de bonne heure.
Il fait un temps splendide, ni trop chaud, ni trop frais et avec un léger vent.
Je me lève à 7 h 30 et retrouve Nathalie sur la varangue.
Catherine et Didier ne tardent pas à nous rejoindre et petit-déj tous
ensemble avec de la papaye au menu puis détente jusqu'à 9 h.
Je découvre un peu plus l’appartement et Didier m’explique qu’il doit être aux normes américaines,
c'est-à-dire que le lit, la cuisine, les appareils ménagers ainsi que le confort en général doivent être
au goût du locataire américain sinon … «No way», il ne loue pas.
Pour démarrer agréablement notre séjour, Didier et Nathalie nous proposent de passer la journée à
l’ilet Pinel, une petite île située toute proche de la baie.
A 9 h 30, on part tous ensemble en voiture jusqu’à l’embarcadère de Cul-de-Sac.
Là, il faut prendre une navette pour se rendre sur l’île et Didier m’a proposé une chose insolite, c’est
de s’y rendre tous les deux à la nage ! pourquoi pas.
On laisse donc les filles prendre la navette et on part Didier et moi à pied vers l’endroit le plus étroit
du chenal reliant les deux terres.
Notre traversée dure environ ¼ d’heure et nous rejoignons sans problème Catherine et Nathalie qui
barbotent déjà dans l’eau claire.
Quelques brasses plus tard, nous rejoignons la plage et mes amis s’installent sur des transats
réservés en arrivant. Perso, cela ne me dit rien et je préfère faire un petit tour pour inspecter les
lieux.
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Il y a deux petites plages remplies de transats reliées entre elles par une pointe de sable blanc et
deux restos se partagent l’endroit, chacun sur une plage.
L’eau est cristalline, le site de style paradisiaque, l’ambiance est plutôt familiale mais il y a beaucoup
trop de monde pour moi, dommage.
Je fais vite le tour du lieu car ce n’est pas bien grand puis après avoir rejoint tout le monde, nous
décidons cette fois-ci d’aller faire une balade à pied tous ensemble autour de l’îlet.
Pinel est avant tout un site naturel protégé et Il y a plusieurs sentiers balisés pour en faire le tour.
Durant cette balade, on trouve fatalement beaucoup moins de monde, il y a très peu d’ombre, le
lieu est plutôt aride et farci d’iguanes mais le paysage est plutôt sympa avec quelques plages
désertes et des vues sur Saint-Barth, Tintamarre, Anguilla et Caye Verte.
On est de retour sur la plage principale à 12 h 30, juste à l'heure pour le déjeuner. Tout est complet
et heureusement qu’à notre arrivée ce matin, Nathalie avait réservé une table au «Karibuni», l’un
des deux restos de l’îlet.
En apéro, je me prends un «Frozen Piña colada», un cocktail frais au rhum, ananas et lait de coco
avec quelques accras et calamars puis une fricassée de lambi. Miam !
Le resto est comble et on reconnait même certains ricains qui ne peuvent s’empêcher de
commander leur menu favori à savoir cheeseburger-frites-coca.
On est resté un bon moment à table et vers 14 h, c’est baignade pour tout le monde mais rapide
pour moi. En dehors de l’eau, il n’y a rien à faire à part s’allonger sur un transat protégé par un petit
parasol mais ce n’est pas trop mon truc.
Du coup, je pars me balader tout seul par le même chemin que ce matin, sans faire la totalité du
circuit, puis je reviens tranquillement sur la plage.
A mon retour, je propose une séance de Palme Masque Tuba (PMT) avec Didier de l'autre côté de
l'ile. Il connait un coin qui pourrait être bien mais sur place, il y a pas mal de courant, quelques
récifs et bancs de poissons mais rien à voir avec ce que j'ai pu connaitre auparavant.
De retour à la plage principale, on retrouve les filles et à 16 h 45, c’est le départ par la dernière
navette du ferry.
A peine 10mn plus tard, nous sommes de retour à la voiture et avant de revenir à Baie-Orientale,
Didier fait un petit détour par l’Anse Marcel pour nous faire visiter le coin et surtout, au cas où, nous
montrer le chemin si nous faisons une virée en catamaran lors de notre séjour. C’est ici qu’il faudra
venir !
Retour à la maison et détente.
La journée a été très sympa, très tranquille pour une première immersion et déjà, un bon coup de
soleil sur le museau.
Les jeudis et vendredis, Floriane est en «off», c'est-à-dire qu’elle ne travaille pas alors j’essaie de la
contacter pour que l’on puisse se voir demain mais sans résultat.
A 19 h, Nathalie et Didier nous proposent d’aller à Grand-Case pour un apéro au bord de mer au
«Calmos café», un endroit qu’ils connaissent bien.
Le cadre est tout à fait sympa avec tables et chaises les pieds dans l’eau. Il fait déjà nuit mais c’est,
parait-il, un lieu idéal et tranquille pour admirer les couchers de soleil, les «Sunset», sur les
Caraïbes.
Bien installé, je me prends un «Painkiller», un cocktail composé de rhum, de crème de coco, de jus
d’orange et d’ananas. Une spécialité des îles Vierges Britanniques que je connais depuis ma virée
dans l’archipel en 2009.
Retour à l’appart à 20 h 45, dîner avec au menu une salade géante puis dernière soirée tranquille à
bavarder avec Didier et Nathalie.
Jeudi 9 avril 2015.
Baie-Orientale - Marigot – Baie Nettlé - Colebay (Sint Maarten).
Je me réveille tranquillement à 6 h 30 et reste un peu au lit à rêvasser.
A 7 h 30, je me lève et, comme hier, je retrouve Nathalie sur la varangue
suivie par Catherine et Didier pour un petit-déj tous ensemble avec vue sur
la mer et l’île de Tintamarre.
C’est très bien pour commencer la journée !
Ce matin, Nathalie et Didier font leurs valises et nous restons Catherine et moi à papoter sur la
varangue et à étudier les dépliants touristiques.
J’arrive à choper Floriane au téléphone. C’est ok pour elle et on se donne rendez-vous en début
d’après midi à l’hôtel «Mercure», son lieu de travail.
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A 10 h, Didier nous propose, Catherine et moi, d’aller faire un tour avec lui sur la grande plage et
dans le quartier pour nous montrer les principaux centres d’intérêts autour de l’appart.
On découvre tout d’abord le «Kontiki», l’un des deux principaux restos de la plage.
Là, il y a un alignement impressionnant de transats, sur plusieurs rangées et tous complets. Didier
nous explique que la plupart sont des ricains fraichement débarqués des paquebots et qui viennent
passer la journée ici. Il y a des activités pour tout le monde sur la plage : Parachute ascensionnel,
jet ski ou planche à voile.
Ça parle beaucoup Anglais et il y a même des drapeaux américains qui flottent sur des mats, signe
probable de ralliement ou pour mettre en confiance tous ces touristes.
On continue notre balade sur la plage et on fait une pause boisson fraîche au «Bikini», l’autre resto
de la plage.
Vers 11 h 30, on retourne à l’appart par une petite placette où ne se trouvent que des restos mais
vide à cette heure. On y retournera.
Midi, c’est le départ.
Avant de partir, Didier d’un côté et Nathalie de l’autre nous donnent à chacun les dernières
consignes pour la fin de notre séjour puis on part à deux voitures direction Marigot pour le déjeuner.
Didier et Nathalie nous emmènent au resto le «Mini-club», sur le front de mer. Le cadre est
vraiment superbe et nous sommes les premiers clients. Je me prends un «Frozen Piña Colada» en
apéro et une assiette de salade composée avec accras, langoustes, boudin noir et crabe. Miam !
Un peu avant 13 h 30, Didier et Nathalie doivent nous quitter et continuer vers l'aéroport.
On leur dit un «Au revoir» à tous les deux sans oublier de les remercier pour nous laisser l’appart
durant les 10 prochains jours.
Puis comme prévu, on continue de notre côté vers Baie Nettlé pour aller voir Floriane à l’hôtel
«Mercure».
On la retrouve très facilement et on commence par faire une pause cocktail au bar de l’hôtel.
Floriane nous parle de son boulot et on discute des activités que l’on pourra faire ensemble durant
ses journées de repos.
Pour cet après midi, ce sera tranquille et on décide tous les trois d’aller faire quelques courses au
«Grand Marché», la principale chaîne de supermarché côté Hollandais et dont l’un des magasins se
trouve pas très loin, dans la petite ville de Colebay.
On y trouve essentiellement des produits américains et on fait le plein en légumes, bouteilles d’eau
et bières tandis que Floriane se concentre sur les sucreries.
Vers 16 h 45, on la raccompagne au «Mercure» puis retour à Baie-Orientale à 17 h 30.
On ne s’est pas vu longtemps aujourd’hui, cela a été rapide mais demain, on passera la journée
entière ensemble.
A 18 h 30, on a droit à une grosse pluie puis soirée tranquille avec apéro, une bonne salade
composée au diner et bavardage.
Au moment d'aller au lit, je branche la clim et vlam ! tout disjoncte dans l’appartement.
Je mets un bon moment à galérer pour isoler le problème au niveau des fusibles et tant pis, je
n’aurai pas de clim pour cette nuit. La bonne nouvelle est qu’il y a pas mal de vent et que, fenêtre
ouverte, l’air passe très bien dans la chambre.
Je m’installe donc dans mon nouveau lit libéré par Catherine et j’éteins la lumière tardivement vers
minuit à cause de ces soucis de clim.
On regardera cela demain !
Vendredi 10 avril 2015.
Baie-Orientale - Marigot - Baie Nettlé - Grand-Case.
Je me réveille tranquillement à 6 h 30 avec la pluie et finalement, même
sans clim, la nuit a été plutôt agréable avec la fenêtre ouverte et les volets
bien orientés.
Ce matin, le ciel est couvert et toujours de la pluie pendant le petit-déj.
Le problème de clim est isolé mais pas du tout résolu.
J’envoie un message à Didier pour signaler l’incident et surtout qui contacter pour que quelqu’un
vienne dépanner. Affaire à suivre.
Comme prévu, je pars à 9 h 30 en voiture pour aller chercher Floriane à Baie Nettlé.
Je la retrouve sans problème devant le «Mercure» et retour à Baie-Orientale en s’arrêtant à la
boulangerie «Le moulin» pour retirer un «bon cadeau» que nous ont laissé Didier et Nathalie.
Le coffret est appétissant, copieux et composé de croissants, chocolatines et petits pains.
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Arrivés à l’appart, on retrouve Catherine puis c’est repos et papotage sur la terrasse tout en
dégustant les viennoiseries.
Je reçois une réponse expresse de Didier m’indiquant qu’il faut appeler tout simplement l’agence de
copropriété qui gère l’appart, ce que je fais dans la foulée.
La fille de l’agence me dit que l’on me rappellera dans l’après midi mais quand ? Hum ! pas facile de
s’organiser dans ces conditions.
A midi, on se décide tout de même à sortir, d'aller à la plage et profiter pour y déjeuner.
On choisit d’aller au «Kontiki» pour prendre tout d’abord l’apéro. Catherine et moi prenons un
«BBC», un cocktail à base de Bailey’s, Banane et crème de Coco et Floriane penche plutôt pour un
verre de Rosé.
Il fait maintenant très beau, très bon et c’est détente absolue devant la plage et son eau turquoise.
Cela fait beaucoup de bien et Floriane est contente car cela lui change de son quotidien.
A 13 h 15, on décide de rester ici pour le déjeuner et je me laisse tenter par un «Bo Bun», un plat
Vietnamien à base de vermicelles de riz froides, de crudités, de diverses herbes aromatiques et de
lamelles de bœuf sauté à la citronnelle. Miam.
A 14 h 30, nous retournons tranquillement à l’appart et après une nouvelle pause jusqu’à 15 h 30,
on choisit d’aller visiter la «Buterfly farm», la ferme aux papillons, située à quelques minutes à
peine.
Arrivés sur place, on apprend que le site ferme à 15 h. Tant pis, on reviendra plus tard.
Retour rapide à l’appart pour 16 h et toujours pas de nouvelles du réparateur.
Du coup, on retourne à la plage devant le «Kontiki» et baignade avec Floriane et Catherine jusqu’à
17 h.
Pour ce soir, il est prévu d’aller à Grand-Case pour un apéro «Sunset» au «Calmos café» puis
d’essayer un «Lolo», ces petits restaurants typiques et incontournables où l’on peut goûter les
saveurs de la cuisine locale.
Au «Calmos», je prends à nouveau un «Painkiller» ainsi que des accras. On se régale tous les 3 tout
en regardant le soleil se coucher puis on file ensuite chercher un «Lolo» dans la même rue. On
choisit le "Cynthia talk on the Town" et je commande une demi-langouste grillée accompagnée d’une
«Piña Colada» en cocktail.
C’est sûr, cela ne vaut pas les langoustes de chez «Eugenette» aux Saintes ni celle sur l’île
d’Anegada aux Iles Vierges mais ce n’est pas non plus le même style d’endroit.
Avant de repartir vers 20 h, le réparateur de la clim m’appelle pour me signaler qu’il passera, peut
être, demain.
Pour cette nuit, ce n’est pas bien méchant dans la mesure où il ne fait pas trop chaud mais je ne
crois pas trop à son passage demain et il faudra probablement attendre lundi.
On accompagne Floriane à Baie Nettlé et retour à 21 h à l’appart.
Elle a été très contente de sa journée et il est prévu de se retrouver encore pour deux jours la
semaine prochaine. Cela reste à confirmer.
Bavardage avec Catherine, fin de soirée tranquille et au lit à 22 h 30.
Comme hier soir, j'ouvre la fenêtre pour la nuit. Il y a un peu moins de vent qu'hier mais il y a
toujours de l'air, c’est l’essentiel.
Samedi 11 avril 2015.
Baie-Orientale.
Réveil à 6 h 30, bien dormi avec un peu de vent la nuit puis après avoir
flemmardé, je me lève tranquillement à 7 h 30 pour rejoindre Catherine
pour le petit-déj avec fruits et tartines grillées.
Ce matin, un nouveau petit souci à gérer me vient de Cassagnes car
Virginie, la fille de Catherine, a emporté ses clefs de voiture en Ecosse
quand elle a quitté la maison. Ce sont les doubles mais Albert et Sandrine en ont besoin et il faut
régler le problème à distance via messagerie. A suivre.
Je n’ai toujours pas de nouvelles du réparateur mais je m’en doutais alors, à 9 h 30, on décide de
retourner à la ferme aux papillons.
Avant de prendre la voiture, je m'aperçois que le pneu avant gauche est sous gonflé. Est-ce une
crevaison lente ? A surveiller !
La ferme est cette fois-ci bien ouverte et nous restons presque deux heures à nous promener dans
la serre au milieu d’une myriade de Papillons. Très sympa et détente assurée.
A midi, nous rentrons à l’appart pour le déjeuner. Aujourd’hui, ce sera une grande et bonne salade
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composée, ce qui est une très bonne idée par cette chaleur.
Après le déjeuner, c’est à nouveau détente et repos. Catherine est partie faire une sieste et je reste
tranquillement sur la terrasse avec ma tablette afin de me renseigner, entre autre, pour une sortie
en mer.
Je profite également pour aller regarder à nouveau le pneu et je confirme que c'est bien une
crevaison lente.
J’appelle «Izzycar» et après pas mal de tentatives pour les joindre, Aurélie me donne une adresse
d'un garage. Je verrai demain pour mettre la roue de secours.
Je commence un peu à fatiguer concernant tous ces petits tracas mineurs et il faut de plus organiser
la sortie en mer ainsi que la sortie à St Barth mais également attendre la confirmation du week-end
de Floriane. Bref, pas évident de se détendre totalement.
A 16 h, on se décide d’aller sur la plage et on s’offre une baignade, toujours devant le «Kontiki».
Nous y restons une petite heure le temps de nous rafraichir et de regarder les sports de mer qui
évoluent devant nous.
De retour à l’appart, une bonne douche puis une bonne bière «Carib» sur la terrasse avec vue sur
Tintamarre contribuent à ce que l’après midi se termine agréablement.
Pour ce soir, on décide de tester un premier resto parmi ceux qui se trouvent sur la petite place de
Baie-Orientale et on choisit un Thaï, le "Tai Chi".
Je prends une sorte de soupe aux poissons et apparemment c’est très copieux.
Là, à peine servi, je commence à m’agacer à cause des gamins qui braillent autour de nous. Il fallait
s’en douter, le coin étant très touristique et notre table donnant sur la place.
Décidément, ce n’est pas mon jour mais une bonne nouvelle m’arrive par SMS et c’est Floriane qui
me confirme les jeudi et vendredi avec nous. Impec.
De retour à l’appart, pause et bavardage sur la terrasse mais c’est samedi soir et il y a pleins de
jeunes à l’étage en dessous qui fatalement et c’est normal, parlent fort avec de la musique tout
aussi forte …
Bouh ! moi qui voulais finir la soirée tranquillement et détendu, c’est foutu mais finalement, tout se
passe bien car cela ne dure pas trop longtemps et les jeunots restent à dîner et à papoter
gentiment.
La journée a été plutôt très calme et je file au lit à 22 h.
Rien de concret prévu pour demain. On trouvera bien à se balader quelque part !
Dimanche 12 avril 2015.
Baie-Orientale.
La nuit a été plutôt agitée et j’ai très mal dormi à cause d’un mal au ventre persistant qui m’a
réveillé par intermittence à chaque crise.
Le réveil est donc pénible et je me lève à 8 h, pas bien du tout, fatigué et patraque sans trop
vraiment en connaître la cause.
Déjà hier soir, je n’allais pas bien donc ce n’est pas le resto Thaï, alors mystère.
A 9 h, Catherine part faire sa baignade tandis que je reste à me reposer.
A son retour, on déjeune tranquillement sur la terrasse même si je n’ai pas très faim et suis toujours
un peu barbouillé.
En début d’après-midi et avant une sieste réparatrice, je réserve chez «Winner-Touch» le catamaran
pour notre sortie en mer. C’est ok pour trois personnes et on a rendez-vous jeudi à 7 h 45 à l’Anse
Marcel.
Puis, vers 15 h, en pleine chaleur, je tente de changer la roue mais impossible. L'écrou antivol a
vraisemblablement été serré au pneumatique ou est grippé et rien à faire pour le débloquer.
Je téléphone à l’agence de location et Aurélie me dit de passer demain pour voir le problème en
espérant que le pneu ne soit pas totalement à plat !
Pour me requinquer un peu, je file avec Catherine à la plage à 16 h pour une petite baignade. On y
reste une bonne heure puis retour à l’appart pour un petit rosé bien frais à l’apéro, preuve que cela
va un peu mieux !
Ce soir, nous décidons de retourner sur la placette et nous choisissons le resto «côté plages».
J’hésite à prendre un plat consistant et j’opte pour du poisson.
Retour à l’appart à 22 h et je file de suite au lit.
J’espère que la journée de demain sera un peu plus active !
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Lundi 13 avril 2015.
Baie-Orientale - Marigot - Quartier d'Orléans – Oyster Pond – Dutch Quarter
(Sint Maarten) – Little Bay - Colebay – Grand Case (Saint-Martin).
Réveil à 6 h et j’ai beaucoup mieux dormi que la nuit précédente !
Après avoir rêvassé avec le bruit du ressac des vagues sur la plage, je me
lève tranquillement à 7 h 30 et retrouve Catherine pour le petit-déj.
Aujourd’hui, je dois consacrer une partie de la matinée pour aller réparer ce
foutu pneu.
Départ vers Marigot à 9 h 30 afin d’aller à l’agence de location mais en cours de route, sur la N7 en
face du Super U, je tombe sur le garage qu’Aurélie m’avait indiqué au départ et je profite pour faire
réparer la roue. Il y avait un gros clou et la réparation n’a duré que quelques minutes.
j'appelle l'agence pour les prévenir que je ne passerai pas et je profite d'un peu de temps libre pour
aller faire un tour très rapide dans Le bourg de Marigot.
Sur la route du retour, le réparateur me contacte pour la clim et il passera dès que je serais rentré à
l’appart mais avant d’y aller dans la foulée, je file rapidement faire un aller-retour vers la route de
l’Anse Marcel afin de faire un repérage pour jeudi matin.
Retour à Baie-Orientale à 11 h, repos, déjeuner et on attend patiemment nos réparateurs.
Ils passent enfin à 13 h et après quelques tests et contrôles, ils ne détectent aucun problème
apparent. Ils isolent tout de même le boitier électrique qui parait humide et qui pourrait être la
source du court-circuit. A surveiller tout de même.
Tout a l’air de s’arranger petit à petit. La clim, la roue et même les clefs de voiture de Catherine !
L’après-midi est consacrée à une balade en voiture vers le sud de l'ile, côté Hollandais.
Départ à 14 h avec un détour par Oyster Pond, là aussi pour faire un petit repérage pour le ferry
vendredi matin. Au retour, on s’arrête pour prendre quelques fruits puis direction la Frontière et le
sud de Sint Maarten.
On passe Dutch Quarter et Little Bay, des bourgades sans grand intérêt. A vrai dire, il n’y à pas
grand-chose de particulier à faire ou à voir de ce côté-ci de St Martin, hormis peut être Philipsburg
et qui fera l’objet d’une balade ultérieurement.
Dans la partie hollandaise, c’est le business et le tourisme à l’américaine qui prime. Ça vit plutôt la
nuit avec les casinos et boites de nuit. On paye ici en Dollars, tout est en Anglais et sur la route, on
voit beaucoup de gros Pickup «V8» style Dodge, Chevrolet ou Ford. Même les camions, des Mack,
viennent tout droit des US.
Nous continuons par Colebay, repassons la frontière et décidons ensuite d’aller faire un tour vers le
pic Paradis, le point culminant de l’île avec seulement 424m d’altitude.
Passés Marigot, une petite route nous y emmène mais la côte est raide, la voiture a du mal à
grimper et le voyant d’essence commence à clignoter.
Tout cela m’incite à faire demi-tour mais on reviendra car le paysage a l’air très sympa depuis les
hauteurs.
Après être passé à la station service (0,98 € le litre !), nous cherchons l’accès pour Friar Bay, une
plage que Didier nous a conseillée mais la route principale est pourrie et défoncée ce qui nous oblige
à faire demi-tour. On cherchera plus tard le 2ème accès, moins connu et qu’il nous avait indiqué
avant de partir.
Plutôt que de revenir à Baie-Orientale, on décide de rester sur Grand Case pour la soirée.
On commence d’emblée à 18 h par le «Calmos Café» pour un apéro «Sunset» avec «Painkiller» et
accras puis on part diner dans un nouveau «Lolo», le «Sky's the limit».
On se prend tous les deux un Red Snapper, un vivaneau rouge, accompagné d’un verre de rosé bien
frais. Miam !
Après ce délicieux repas, retour à Baie-Orientale et à l’appart à 20 h 45, bière, bavardage en
terrasse et au lit à 22 h 30.
Mardi 14 avril 2015.
Baie-Orientale – Marigot – Grand Case.
J’ai très bien dormi avec la clim mais au petit matin, je l’ai finalement arrêté
et ouvert la fenêtre pour entendre la mer, c’est plus agréable.
Levé 7 h 30 et pendant le petit-déj, on discute de ce que l’on pourrait faire
aujourd’hui.
Une belle journée s’annonce et nous pensons aller flâner ce matin du côté
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de Marigot puis l’après midi sera consacrée aux balades que nous n’avons pas pu faire hier,
notamment aller au Pic Paradis et chercher l’accès à Friar Bay.
A 9 h 30, nous partons tout d’abord à la plage pour une baignade matinale avant d’aller à Marigot.
Là, beaucoup de monde, beaucoup trop à mon goût mais cela ne nous empêche pas de barboter
dans les vagues et de se relaxer une bonne heure.
Retour à l’appart puis direction Marigot en voiture.
Arrivés sur place vers 11 h 30, on se sépare pour aller chacun vers nos centres d’intérêts :
Catherine, le marché et moi monter tout en haut du fort Louis.
La montée n’est pas trop violente et c’est la chaleur qui pèse surtout les jambes mais au sommet, la
vue est plutôt sympathique sur la ville de Marigot et le port.
Un peu plus d’une heure après, je redescends tranquillement, pars faire un petit tour au centre ville
et rejoins Catherine au marché.
Pour le déjeuner, on choisit le «Bistrot de la mer», un petit resto situé le long de la rue et sur le
front de mer. Dans la rue, il y a énormément de ricains reconnaissables à vue d’œil et avec le
monde ce matin sur la plage, il est fort probable qu’un bateau ou deux soient à quai aujourd’hui à
Philipsburg.
A 14 h 30, nous quittons Marigot et partons pour le pic Paradis. La côte est toujours aussi raide mais
la titine réussie à grimper jusqu’en haut. A vrai dire, le pic proprement dit n’est accessible qu’à pied
et il faut encore grimper par un chemin caillouteux. On doit donc se contenter de faire demi-tour car
tout est privé et fermé mais nous tombons sur un technicien sympa occupé à réparer une porte de
l’une des propriétés et qui nous laisser entrer le temps de faire quelques photos.
Impeccable car cela nous permet de contempler une magnifique vue «presque» à 360° et je
distingue même au loin 4 paquebots amarrés au port de Philipsburg ! d'où l’affluence des nombreux
ricains aujourd’hui un peu partout !
De retour dans les faubourgs de Grand Case, nous cherchons l’accès à Friar Bay et après plusieurs
tentatives, nous trouvons enfin la piste mais arrivés sur place, il y a pas mal de caillasses et aucun
endroit à l’ombre. On y reste finalement que quelques minutes à peine puis nous retournons vers
Baie-Orientale à 16 h 45 pour une baignade sur la grande plage.
Là, cela change de ce matin ! Il n’y a presque personne, les gars rangent le matos, les ricains sont
repartis sur leurs villes flottantes, le soleil n’est pas agressif … une vrai plage comme je les aime !
De retour à l’appart, repos et pour le dîner de ce soir, ce sera pizza !
Didier et Nathalie nous ont en effet conseillé d’aller au camion-pizza «Chez Enzo» situé sur la route
de Grand Case et elles y sont délicieuses parait-il !
Les pizzas sont effectivement très bonnes surtout accompagnées d’un bon rosé !
Bavardage sur la terrasse jusqu'à 23 h puis au lit où je tarde à m'endormir.
Je n’ai pas mis la clim, j’ai laissé la fenêtre ouverte volontairement et c'est bien mieux.
Demain, on accueille Floriane pour un peu plus longtemps que prévu car elle a finalement trois jours
«off».
Mercredi 15 avril 2015.
Baie-Orientale – Marigot – Baie Nettlé – Philipsburg (Sint Maarten) –
Quartier d'Orléans (Saint-Martin) – Grand-Case.
La nuit a été plutôt calme et il fait un peu frais de bon matin.
Levé 7 h 30 puis petit-déj avec toujours des fruits frais et des tartines
préparés par Catherine. Miam.
On discute du planning de la journée. Nous devons aller chercher Floriane
au «Mercure» puis il est prévu d’aller à Maho Bay pour le déjeuner, côté hollandais, afin d’être sur
place à 14 h pour voir l’avion d’Air France atterrir au dessus de la célèbre plage.
On continuera ensuite sur Philipsburg pour visiter la ville ainsi que pour quelques emplettes et
courses.
Avant de partir à Baie Nettlé, on s’offre tout de même une baignade pendant environ ¾ d’heure
d’autant plus qu’il n’y a personne ce matin.
Au «Mercure», on retrouve Floriane sans problème et elle nous annonce qu’il y a quelques petits
changements à apporter au planning.
En effet, elle doit être à Grand Case à 14 h 30 pour régler le saut en parachute qu’elle a effectué
quelques jours auparavant. Ce n’est pas bien grave mais c’est foutu pour Maho Bay.
Du coup, on file directement vers Philipsburg et on trouvera bien quelque chose là bas pour
grignoter.
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En ville et comme sur la plage ce matin, il n’y a pas grand monde dans les rues mais impossible de
se garer proche du centre ville. Catherine ne pouvant pas marcher longtemps et coincé par le
timing, je décide donc de repartir vers Baie-Orientale. Tant pis.
On repasse donc la frontière et sur la route, on en profite pour s’arrêter à Quartier d’Orléans pour
prendre des fruits, des mangues et de la papaye, comme la dernière fois.
Après un bref passage à l’appart, on décide tous de retourner au «Kontiki» pour le déjeuner avec au
menu salade simple et planteur.
Il fait beau avec une légère brise, l’endroit est calme mais nous devons partir pour l’aéroport de
Grand Case afin de régler le saut de Floriane.
Nous y arrivons comme prévu à 14 h 30 juste au moment où ses copines effectuent également
aujourd’hui un saut en parachute.
On reste un petit moment pour attendre que tout soit ok pour Floriane puis nous partons faire des
courses au «Simply» pour le repas de ce soir.
En effet, Catherine et Floriane se sont proposé de faire la cuisine et de nous préparer un curry de
porc. J’en salive d’avance !
De retour à l’appart vers 17 h, repos et détente avant que les filles commencent à préparer le curry.
La journée a été calme sans avoir fait grand-chose mais je pense que les deux prochains jours vont
l’être un peu moins !
Vers 18 h 30, on s’offre un apéro au champagne avec un peu de charcuterie en attendant le dîner du
soir et son curry de porc. Miam !
On ne veille pas trop tard car demain, on se lève plutôt de bonne heure.
Floriane s’installe sur la Mezzanine et au lit à 22 h.
Jeudi 16 avril 2015.
Baie-Orientale - Anse Marcel - Prickly Pear Cays (Anguilla).
Ce matin, le réveil est à 6 h 15 car il ne faut pas être en retard à notre
rendez-vous mais comme d’habitude lors de ces occasions, je suis réveillé
bien avant l’heure !
Première constatation en me levant, pas d’eau … Bigre !
Didier nous avait prévenu que cela arrivait de temps en temps pour des
travaux mais on s’en serait bien passé.
Nous ne sommes pas là de la journée donc ce n’est pas bien méchant mais pour ce soir … il serait
souhaitable que tout soit ok !
Après un rapide petit-déj, nous partons tous les trois à 7 h 15 pour l’Anse Marcel.
A peine 20 mn plus tard, nous sommes sur place et l’endroit me rappelle là aussi quelques souvenirs
de mon passage en 2009.
Après les vérifications d’usage et paiement, on prend une annexe pour nous rendre sur le «Solana»,
un maxi catamaran au mouillage dans la petite baie.
A bord, nous sommes seulement 14 et c’est très bien car en pleine saison, le nombre peut doubler.
L’accueil est très sympa et en attendant de mettre les voiles, on nous offre café et gâteaux.
A 8 h 45, c’est le départ pour Prickly Pear et il nous faudra environ deux heures pour y arriver.
Il fait un très beau temps, la mer est calme et tout va pour le mieux.
Après avoir longé Anguilla, nous arrivons au mouillage devant Prickly Pear que je connais également
pour y avoir été en 2009. C’est toujours aussi superbe avec ses eaux en dégradé de bleu qui me
rappellent un peu les Tobago Cays.
Une première baignade s’impose de suite et je commence par rejoindre la plage tranquillement avec
des palmes. Je n’y reste pas longtemps et retourne au catamaran prendre un masque et un tuba
pour une petite séance de PMT autour des récifs. Là non plus, je ne m’attarde pas car ce n’est pas
mon matériel habituel et je ne suis pas à mon aise pour admirer la faune sous-marine.
Du coup, je repars à la nage jusqu’à la plage pour rejoindre Catherine.
Une nouvelle fois, je reste à peine quelques minutes pour ensuite retourner au bateau.
Il est presque midi et l’équipage nous offre un planteur pour l’apéro tandis qu’une dinde est en train
de griller au four pour le déjeuner.
L’ambiance à bord est excellente et le groupe est sympa avec parmi eux un couple de Québécois et
de New-Yorkais.
Au menu donc pour le déjeuner, de la dinde grillée accompagnée d’un rosé bien frais. Tout va bien !
Pour l’après midi, pas de sieste mais retour sur la plage en annexe car j’ai mon sac à dos et je
souhaite faire quelques photos à terre.
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Floriane m’accompagne et on part en balade un peu à l’écart avec Jordan un équipier et Céline, une
autre passagère.
L’ile est totalement sauvage et est une importante réserve pour les oiseaux.
Jordan connait d’ailleurs bien le site et nous fait découvrir des niches de Fou brun avec leurs
oisillons. De plus, il nous emmène dans des cuvettes naturelles pour se baigner dans une eau
transparente. Vraiment super.
Vers 14 h 45, retour sur le catamaran puis départ pour St Martin.
Après un peu plus de deux heures de navigation, nous arrivons à l’Anse Marcel en savourant le fait
d’avoir tous les trois passés une excellente journée.
De retour à Baie-Orientale à 18 h, on constate avec joie que l’eau est revenue. On a tous pris le
soleil et une bonne douche est la bienvenue !
Petit apéro avant d’aller dîner et pour ce soir nous décidons d’aller au resto sur la placette derrière
l’appart. On choisit le «Little Italy», une pizzéria tenue par des Catalans de Canet et Perpignan dont
l’un des serveurs ne manque pas de draguer copieusement Floriane.
Il fait bon et nous sommes un peu fatigués de notre journée en mer mais elle a été plus que réussie
et superbe.
De retour à l’appart à 21 h, un peu de bavardage sur la terrasse et au lit à 22 h.
Demain, la journée devrait être également bien remplie.
Vendredi 17 avril 2015.
Baie-Orientale - Marigot - Gustavia (St Barth) - Baie Nettlé.
Réveil à 6 h 45 et aujourd’hui, il ne faut pas non plus louper le rendez-vous
car le bateau ne va pas nous attendre !
Aujourd’hui, Floriane et moi allons passer la journée à St Barth et retrouver
Maxime que je n’ai pas vu depuis un peu plus de 20 ans ! Balade, visite et
retrouvailles sont au menu de notre escapade.
Comme hier, petit-déj rapide et départ 7 h 45 direction la gare maritime de Marigot et non plus
Oyster Pond comme prévu initialement.
A peine sortis de Grand-Case, on se prend un bouchon monstre jusqu’à l’entrée de la ville qui nous
fait perdre presque une demi-heure. J’avais prévu large, heureusement !
On se gare ensuite facilement et arrivons pile à l’heure à la gare maritime à 8 h 30.
Depuis le lever du jour, le ciel est menaçant, de gros nuages noirs pointent à l’horizon et au moment
de régler au guichet, la pluie commence à tomber. C’était prévu mais on aurait préféré s’en passer.
Un petit café dans la salle d’attente puis nous embarquons sur un ferry de la compagnie «Voyager».
Il y a pas mal de monde et l’intérieur semble confortable avec clim. Je me mets devant avec Floriane
et départ à l’heure.
Passés la rade de Marigot et arrivés en pleine mer, le voyage commence à être perturbé. La mer est
très agitée, il pleut à verse et beaucoup de gens sont malades. Une classe entière est à bord et les
accompagnateurs ont du mal à gérer le tout.
Pour Floriane, tout va bien. Pour ma part, ça se passe bien mais il faut tout de même rester très
concentré et adopter les règles d’usage pour ce type de navigation.
Nous passons l’île Fourchue et arrivons à Gustavia à 10 h 30. La pluie a cessé, il y a quelques
éclaircies mais les nuages restent bien noirs.
Nous attendons une petite demi-heure et Maxime arrive dans une Kia qu’il a louée.
Il a bossé toute la nuit et l’agence de location n’avait pas préparé la voiture à temps.
On est tous les deux contents de se revoir et on file tout d’abord boire un verre au «Do Brazil», situé
à Shell Beach, la plage de Gustavia, un lieu qu’il connait bien comme beaucoup d’autres je suppose
à St Barth !
On papote, on papote et on y reste pour le déjeuner car il pleut sans discontinuer jusqu’à 14 h puis
on profite de cette accalmie pour commencer notre balade en voiture.
Maxime nous propose un tour de l’île et nous emmène tout d’abord à l’Anse du Gouverneur, que j’ai
connu côté mer en 2009.
La plage est quasiment vide vu la météo et nous continuons vers Grande Saline. Là aussi, il n’y a
personne mais la plage mérite un détour et dommage que le beau temps ne soit pas au rendezvous.
Nous reprenons notre chemin et allons vers Grand Fond par une route étroite, bordée de murets en
pierres sèches et qui longe une côte sauvage. Nous continuons ensuite par Lorient et St Jean puis
nous faisons un nouvel arrêt au carrefour du Col de la Tourmente. Là, on a une vue superbe sur les
10
baies de Gustavia et de St Jean ainsi que sur la piste du petit aéroport.
Après celui de Juliana, voici celui de St Barth, faisant parti également du «Top10» des plus risqués.
Les petits avions rasent la colline pour parvenir à se poser sur cette piste longue de seulement 640
mètres. D’ailleurs, nous n’attendons pas longtemps et un avion me passe juste au dessus de la tête
pour finir sa course sur la piste en contrebas. Impressionnant !
Pour terminer notre balade, Maxime nous emmène à la pointe du Colombier avec la vue sur l’île
Fourchue et St Martin.
A 16 h 15, il est temps de retourner à Gustavia et d’aller boire un Ti’ Punch au mythique bar «Le
Select». Il n’y a pas grand monde à cette heure de la journée et on se dit qu’il est vraiment
dommage que le temps nous manque pour savourer ces moments.
Nous n’y restons qu’une demi-heure et nous filons vers l’embarcadère à pied par les quais où
paradent les voiliers de la régate «Les voiles de St Barth».
Un «au revoir» à Max en se disant à nouveau que notre passage à St Barth a eu un goût de trop peu
et que nous n’allons pas attendre à nouveau 20 ans avant de se revoir !
Il est vrai que nous n’avons pas eu le temps de profiter de tout mais ce n’était pas facile non plus de
gérer la journée avec les horaires du ferry. Ce sera pour une prochaine fois !
On embarque à 17 h sur le «Voyager» et notre retour vers St Martin se passe beaucoup mieux qu’à
l’aller. Nous arrivons à Marigot au bout d’une heure et demie et je raccompagne directement
Floriane à Baie Nettlé. On se reverra très prochainement …
Au retour, je fais gaffe en traversant le quartier populaire de Sandy Ground. C’est dangereux car il
fait maintenant nuit, il y a de la musique partout et il y a des vélos et motos sans lumière qui me
passent devant la voiture. Ce n’est pas le moment ni l’endroit pour en retrouver un sur le capot !
J’arrive à Baie-Orientale à 19 h 15 où je retrouve Catherine également contente de sa journée. Elle
a fait une cure de baignade toute la journée avec un peu plus de soleil que nous.
Pour le dîner, ce sera simple, à la maison et avec les restes de Curry d’avant-hier.
Au lit à 22 h 15 et demain sera, déjà, notre dernière journée entière à St Martin.
Samedi 18 avril 2015.
Baie-Orientale – Grand-Case.
Je me lève comme d’habitude à 7 h 30 et je rejoins tranquillement
Catherine pour le petit-déj.
Pour ce matin, on s’est organisé de façon à ce que j’aille à Philipsburg pour
me balader tandis que Catherine irait seule à la plage.
Avant de partir, je suis à nouveau tracassé car de légers problèmes d’ordre
généraux se sont ajoutés. On s’en va demain et il n’y a pas d’eau à un robinet. Bizarre.
De plus, la télé et les prises de courant derrière le meuble ne marchent plus alors qu’avant le départ
de Didier et Nathalie, tout était ok.
Sur la route, je m’aperçois également que j’ai oublié mes sous. Je déclare donc forfait et un peu
avant Quartier d’Orléans, je fais demi-tour direction l’appartement pour tenter de régler tous ces
petits soucis.
Après avoir commencé à chercher Catherine sur la plage, je la retrouve finalement à l’appart juste
avant de partir pour sa baignade matinale.
Je cherche ensuite pendant une petite demi-heure les causes des différentes anomalies et enfin la
télé remarche, le courant est rétabli et le robinet d’eau fonctionne. Tout va bien mais la matinée est
foutue.
Je reste donc dans l’appart pour me reposer et à ne pas faire grand-chose jusqu’au déjeuner.
A 12 h 15, Catherine revient de la plage et pour le déjeuner, elle prépare une grosse salade
composée avec fruits au dessert. Miam !
L’après midi est consacrée à faire quelques courses pour remplacer ce que l’on a pris dans les
réserves ainsi que de commencer ménage et rangement.
On s’accorde tout de même quelques pauses puis à 18 h, nous partons pour Grand Case pour un
dernier «Sunset» au «Calmos café». Je me prends un traditionnel «Painkiller» accompagné bien
entendu pour nous deux de quelques accras.
Le coucher de soleil est magnifique et je l’ai rarement vu au Antilles si orangé et si rond.
Pour le diner, on choisit d’aller au même «Lolo» que la dernière fois pour déguster un bon vivaneau
mais il n’y a pas de poisson ce soir, dommage, alors ce sera poulet avec des aubergines.
Retour à l’appart à 20 h 15, bavardage, une petite bière «Carib» puis au lit très tôt à 21 h 15.
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Dimanche 19 avril 2015.
Baie-Orientale – Grand-Case – Marigot - Aéroport (SXM) Princess Juliana (Sint Maarten) – En vol …
Réveil à 5 h et c’est un peu normal vu l’heure où je me suis couché hier soir.
C’est donc notre dernier jour et après le petit-déj, c’est l’heure du rangement, valise et nettoyage.
Catherine part pour sa baignade à 10 h tandis que je continue tranquillement mon rangement.
A 11 h 30, c’est le départ et avant de quitter Baie-Orientale, on dépose les clefs dans la boite aux
lettres de l’agence «Sprimbarth Cap Caraibes», celle qui gère l’appart.
Avant de rejoindre l’aéroport, on avait prévu d’aller déjeuner à Marigot au «Mini-Club» mais je
n’étais pas trop tranquille à cause des bagages en évidence dans le coffre de la voiture.
Du coup, on choisit d’aller au «Bikini», devant l’agence et finalement ce n’est pas plus mal car la
table est avec vue sur la mer et il n’y a personne. On se prend chacun un planteur à l’apéro et je me
déguste un très bon colombo de poulet avec une très bonne musique calme en fond sonore.
A la fin, nous avons même droit au traditionnel petit rhum arrangé offert par la maison.
On serait bien resté là un bon moment de plus mais à 13 h, il nous faut partir pour l’aéroport.
Sur le parking devant l’aérogare et comme prévu, nous y retrouvons Aurélie afin de rendre la
voiture puis elle nous dépose à 14 h devant le hall de départ. Impec.
Nous enregistrons les bagages jusqu’à Toulouse et à peine une demi-heure après, les contrôles sont
terminés et nous sommes dans la salle embarquement pour nous poser avant l’heure de départ.
Une petite «Carib» au bar et nous embarquons à 15 h 45.
A l’intérieur, c’est un four. Il fait une chaleur étouffante car la clim ne fonctionne pas encore,
seulement quand nous aurons décollé. Gloups, ca va être difficile !
Envol à 16 h 30 pour Paris et je commence à m’occuper avec film et jeux sur tablette en attendant
le plateau repas.
Lundi 20 avril 2015.
… En vol - Aéroport (CDG) Paris-Roissy-Charles De Gaulle (95) - Aéroport (TLS) Toulouse-Blagnac
(31) - Toulouse – Pamiers (09) - Quillan (11) – Cassagnes (66).
On nous apporte le petit-déj car notre arrivée est proche. Je n’ai pas du tout dormi durant le vol car
je n’en avais pas envie, vu qu’il est seulement minuit pour nous !
Arrivée à Paris-Roissy à l’heure à 6 h, sortie tranquille, contrôle surprenant des sacs à la descente
de l’avion, immigration puis longue attente jusqu’à l’embarquement pour Toulouse.
A 9 h 35, envol et arrivée à Blagnac à 11 h après avoir ronflé pendant tout le trajet.
On prend un taxi pour nous rendre aux Amidonniers puis après avoir changé de sac, rangé un peu
mes affaires, direction Cassagnes par Pamiers et Mirepoix.
Il fait un temps splendide, un peu frais et nous faisons une pause pour le déjeuner à Quillan au caféresto «Le Terminus», juste devant la gare. Le service est très bien et le menu copieux. Adresse à
retenir pour une autre fois.
Nous arrivons à Cassagnes en milieu d’après-midi, un peu fatigués par ce long retour mais qui s’est
tout de même très bien passé.
Demain, une petite journée supplémentaire à Cassagnes puis ce sera le retour sur Toulouse.
Voici un nouveau voyage sous les Tropiques qui se termine et le dépaysement a encore été au
rendez-vous. Un très grand merci à Nathalie et Didier pour leur accueil, pour nous avoir prêté
l’appartement et à Catherine pour m’avoir emmené avec elle dans ses bagages.
Pour l’instant et pour la première fois depuis fort longtemps, pas de longs voyages de prévus pour la
fin de l’année, ni pour la suivante …
Alors … A suivre …
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