R programmeur decembre 2016
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R programmeur decembre 2016
Ingénieur d’étude ou de recherche biostatisticien Nous recherchons un biostatisticien avec de solides compétences en programmation et un intérêt pour les applications biomédicales. Contexte biomédical La pharmacovigilance a pour objectif de détecter le plus précocement possible l’existence d’effets indésirables associés à des médicaments commercialisés. Jusqu’à présent, elle a reposé sur l’analyse de données de notifications spontanées (une notification étant la déclaration par des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, ...) à des centres de pharmacovigilance de la survenue d’événements indésirables dont l’origine suspectée est médicamenteuse). A l’échelle nationale ou internationale, ces notifications spontanées représentent de grands ensembles de données. Il a donc été proposé depuis une quinzaine d’années un certain nombre de méthodes statistiques visant à détecter des associations statistiques suspectes entre médicaments et effets indésirables (ces associations sont appelées signaux) au sein de ces grands ensembles de données. Plus récemment, un intérêt croissant s’est porté sur l’exploitation d’autres sources données. En particulier, aux Etats Unis, un projet de très grande envergure s’est focalisé sur l’exploitation de grandes bases privées de données de remboursement de médicaments. En France, l’exploitation des données du SNIIRAM (Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie) dans le cadre d’études pharmacoépidémiologiques a fait l’objet de travaux récents. La richesse de cette base de données, l’une des plus grandes bases médico-administratives au monde, réside dans le fait qu’elle contienne l’ensemble des remboursements de soins pour la presque totalité de la population française. De plus ces données sont aussi chaînées au PMSI (Programme de médicalisation des systèmes d'information), c’est-à-dire aux séjours hospitaliers. L’accès à ces données est fortement réglementé et nécessite des demandes spécifiques à la CNIL. Néanmoins, la CNAMTS a fortement facilité l’accès de la communauté de chercheurs à l’échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) rassemblant les données du SNIIRAM pour un échantillon au 1/97ème de la population française. Missions Ce poste s’inscrit principalement dans le cadre d’un projet de recherche financé par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Il porte sur la programmation et l’évaluation d’outils statistiques pour la détection de signaux dans le cas d’effets indésirables graves (nécessitant une hospitalisation) à partir des données de l’EGB. Les méthodes statistiques utilisées dans ce projet sont issues de la biostatistique, de l’épidémiologie et de l’apprentissage statistique. Un intérêt particulier est porté aux méthodes de type case-only (série de cas, case crossover) ainsi qu’aux régressions pénalisées de type LASSO. Le poste pourra être étendu à d’autres types d’analyses et développements méthodologiques dans le cadre de la détection de signaux en pharmacovigilance. Il pourra être aussi l’occasion de développer des packages en R. Diplôme Le candidat sera titulaire d’un diplôme d’école d’ingénieur en (bio) statistique / mathématiques appliquées (ENSAE, ENSAI, ISUP, INSA, Agro, Centrale, ENSIMAG,…) ou d’un M2 de (bio)statistique. Le poste est aussi ouvert à des candidats ayant un doctorat en Biostatistique. Compétences recherchées : - Solides connaissances en statistiques. La connaissance de méthodes d’apprentissage statistique est un plus, en particulier les méthodes de régressions pénalisées type LASSO. - Solides compétences en programmation et algorithmique. Nous travaillons principalement avec le logiciel R. La connaissance d’autres langages tels que C/C++ et de Rcpp est un plus. L’expérience du développement de packages R est aussi un plus - Gout et aptitudes pour les applications biomédicales. - Bonne compréhension de l’anglais à l’écrit. - Qualités rédactionnelles et de synthèse - La connaissance de SAS ainsi que du langage SQL est un plus. Le candidat retenu intégrera l’équipe « Biostatistique et Pharmacoépidémiologie » de l’unité Inserm U1181 « Biostatistique, Biomathématique, Pharmacoépidémiologie et Maladies Infectieuses » (B2PHI). L’équipe Biostatistique et Pharmacoépidémiologie, localisée à Villejuif, est dirigée par Pascale Tubert-Bitter. Cette équipe a notamment développé de nombreux travaux statistiques pour la détection de signal en pharmacovigilance à partir des systèmes de notifications spontanées, ainsi qu’une expertise pour l’exploitation du SNIIRAM en pharmacoépidémiologie. Contact : Ismaïl Ahmed, Chargé de recherche – [email protected] Localisation : Hôpital Paul Brousse, Villejuif (Métro ligne 7 - Paul Vaillant Couturier) Rémunération La rémunération est calculée à partir des grilles de l’Inserm. Elle dépend du diplôme ainsi que du niveau d’expérience. Pour un ingénieur d’étude sans expérience, il est de 1645 euros nets. Pour un ingénieur de recherche (doctorat ou diplôme de certaines écoles d’ingénieurs), il est de 1915 euros nets. Type de contrat : CDD de droit public d’une durée de 12 mois. Date de début : A partir de février 2017