L`embrayage à compensation automatique d`usure
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L`embrayage à compensation automatique d`usure
L'embrayage à compensation automatique d'usure - deuxième génération Dipl.-Ing. Karl-Ludwig Kimmig Introduction Depuis le début de sa commercialisation, l'embrayage à compensation automatique d'usure "SAC" a largement fait ses preuves sur près d'un million de véhicules. Dans le cas des véhicules de forte puissance notamment, on a pu ainsi améliorer sensiblement le confort de la commande d'embrayage. De même, et c'était aussi notre objectif, nous avons réussi à faire en sorte qu'un seul et même embrayage couvre la durée de vie d'un véhicule. Malgré le surcoût que représente le "SAC" en comparaison d'un embrayage conventionnel, on a pu constater dans certains cas une réduction du coût global du système d'embrayage (embrayage + commande), ceci s'expliquant par: • la disparition du servoamplificateur. • les dimensions plus réduites de l'embrayage. • la diminution du nombre de modèles différents d'embrayages et de systèmes de commande. • la disparition du ressort de compensation. 5 Les figures 1 et 2 donnent un aperçu général des applications actuelles du système "SAC" et des développements escomptés jusqu'en l'an 2000. nombre des applications 660 0 440 0 220 0 0 1998 1998 1996 1996 1994 2000 2000 année Figure 1: Développement du nombre des applications „SAC“ nombre des applications 20 10 0 200 215 230 240 260 300 330 taille de l’embrayage [mm] Figure 2: 6 Répartition des projets „SAC“ en l’an 2000 350 400 Les observations effectuées jusqu'ici sur les systèmes installés en série nous permettent de retenir les éléments suivants: • Le "SAC" présente une grande fonctionnalité et une grande fiabilité. • Malgré des contraintes importantes concernant certaines pièces telles que les ressorts, l'anneau de compensation, le couvercle du mécanisme d'embrayage et le segment de progressivité, malgré la relative complexité d'une application en grande série, la fabrication du système ne présente aucune difficulté. • L'utilisation du "SAC" a permis de réduire considérablement l'effort sur la pédale, lequel est ainsi bien moindre que dans le cas d'un embrayage conventionnel. Cela dit, il est encore possible, une fois les phénomènes de dosage et d'excitation de broutement optimisés, de réduire sensiblement cet effort sur les systèmes actuellement montés en série. Ces dernières années, on a imaginé comment il était possible d'améliorer le système, pour ce qui concerne notamment l'effort sur la pédale et la caractéristique de montée en couple au réembrayage. Il est en outre possible à terme, tout en maintenant une même fonctionnalité, de réduire considérablement les coûts de matériaux et de fabrication. Les pages qui suivent présentent les différentes solutions proposées: Principe de fonctionnement du système "SAC" (Self Adjusting Clutch) Sur les embrayages conventionnels, l'effort de commande augmente au fur et à mesure de l'usure des garnitures. Dans le cas du système "SAC", cette usure est compensée par un système de compensation d'usure, de telle sorte que l'effort de commande reste constant. Le système prévoit notamment, ce qui n'est pas le cas pour les mécanismes d'embrayages conventionnels, une correction de la position du diaphragme en cas d'usure (fig 3.). Celle-ci s'effectue de telle sorte que, quelle que soit l'usure (des garnitures en particulier), la position angulaire du diaphragme et ainsi l'effort de commande, de pression restent constants. Cette compensation d'usure est possible si le diaphragme, au lieu d'être riveté au couvercle du mécanisme ou fixé par des languettes de maintient des joncs précontraintes comme dans le cas d'un plateau d'embrayage conventionnel, est maintenu axialement contre le couvercle par une force déterminée (effort capteur). 7 Entre le diaphragme et le couvercle se trouve un anneau à rampes, lequel vient se loger dans les rampes du couvercles et se déplace tangentiellement sous l'action de ressorts à pression. embrayage conv. SAC ressorts à pression joncs anneau à rampes couvercle capteur d’effort butée de couvercle Figure 3: Comparatif embrayage conventionnel / „SAC“ L'effort capteur est déterminé de telle sorte qu'en situation normale il s'oppose à l'effort de commande. Si, en cas d'usure des garnitures, l'effort de commande augmente et ne peut plus être efficacement contré par l'effort capteur au niveau du diaphragme principal, ce dernier s'écarte de son appui sur le couvercle et se déplace axialement en direction du volant moteur. Le jeu qui en résulte est rattrapé par le mécanisme à rampes précontraint qui se trouve entre le diaphragme et le couvercle du mécanisme. L'effet de compensation dure jusqu'à ce que l'effort de commande retombe au niveau de l'effort capteur et que le diaphragme retrouve sa position angulaire initiale. Les figures 4a et 4b représentent schématiquement les forces s'appliquant au diaphragme lors du processus de compensation d'usure. 8 MD MD F com F com Figure 4a: Embrayage conventionnel à l’état neuf et en cas d‘usure MD F Capteur MD F Capteur F Capteur F com MD F com F com Figure 4b: „SAC“ à l’état neuf et en cas d’usure avant et après compensation Sur la figure 4a, nous avons, pour simplifier, représenté le diaphragme d'un embrayage conventionnel fixé au point de rotation. En raison de sa forme, le diaphragme produit un couple, lequel est neutralisé par la rotation du diaphragme répondant à l'effort de commande exercé sur les becs. L'usure des garnitures entraîne une altération de la position angulaire du diaphragme, ce qui implique, en raison de la courbe caractéristique du diaphragme, une augmentation du couple engendré par le diaphragme et donc de l'effort de commande. Dans le cas du système "SAC", le diaphragme, au lieu d'être maintenu fixement, est seulement maintenu axialement par l'effort capteur (fig. 4b). A l'état neuf, l‘effort capteur et l‘effort de commande s'équilibrent. En cas d'usure, l'effort de commande augmente et pousse le diaphragme vers la gauche à l'opposé de l'effort capteur, de telle sorte que la cale précontrainte par les ressorts sur le côté droit du diaphragme, ainsi délestée, peut compenser la différence de jeu. Après quoi le diaphragme retrouve sa position angulaire initiale, de même que l'équilibre entre l‘effort capteur et l‘effort de commande soit rétabli. 9 Caractéristique d'effort de commande propre au système "SAC" Le système "SAC", tel qu'il est actuellement monté en série sur les véhicules les plus variés, a permis de réduire considérablement l'effort à la pédale et donc d'améliorer sensiblement le confort de la commande d'embrayage. Dans un premier temps, le profil de la courbe d'effort de commande propre au "SAC" est moins intéressante que celle d'un embrayage conventionnel car elle présente une différence plus importante entre son maximum et son minimum (ensellement). Il est donc indispensable de procéder à une modification du système de débrayage en fonction de cette courbe particulière: effort usure embrayage conv. à neuf max SAC min course de commande Figure 5: Comparatif des caractéristiques d’effort de commande propre embrayage conventionnel – „SAC“ Celle-ci est due à l'équilibre des forces s'exerçant sur le diaphragme. Si l'on représente ce dernier en coupe (fig 6), on observe l'action contraire de différents efforts, à savoir ceux du segment de progressivité (FP), des languettes de rappel (FL), et du diaphragme-capteur (FC), d'une part, et l'effort de commande d'autre part. La somme des efforts du segment, de la languette et du capteur, appelée aussi effort capteur global, détermine le niveau limite de l'effort de commande. Si lors du débrayage l'effort de commande (Fcom), dépasse l'effort capteur global(FCtot), ce qui se produit en cas d'usure, le diaphragme est écarté du couvercle du mécanisme 10 (anneau à rampes) et le mécanisme à rampes peut compenser la différence de jeu. F ctot FL FP MD points de compensation effort FC usure surcourse F com F com course de commande Figure 6: Effort au diaphragme principal au „SAC“ La figure 6 montre clairement les deux points de la course de commande où l'effort de commande peut dépasser l'effort capteur global. Dans le premier cas, il s'agit du point de compensation d'usure. Ce point se trouve dans la zone ou l'effort exercé par le segment de progressivité est proche de zéro. C'est ici qu'intervient la compensation en cas d'usure. Le deuxième point concerné, apparaissant lors du débrayage, se trouve dans la zone de surcourse, au-delà du point de compensation d'usure, et provoque un effet de compensation involontaire. Il faut donc veiller à maintenir un écart suffisamment important entre la fin de course et ce point de compensation involontaire. Il est indispensable pour cela de faire en sorte que le minimum de la caractéristique de l'effort de commande soit nettement inférieur à la caractéristique de l'effort capteur global et/ou que la surcourse soit supprimée au moyen d'une butée sur le couvercle. Dans le cas du système "SAC", nous sommes aujourd'hui en mesure d'envisager deux techniques permettant d'intervenir plus facilement sur la caractéristique de l'effort de commande, et donc de réduire encore cet effort. 11 Adjonction d'un ressort (diaphragme) supplémentaire Il est relativement facile d'obtenir une caractéristique de l'effort de commande suffisamment plate en adjoignant au système un ressort à caractéristique linéaire, lequel vient se river sur le couvercle du mécanisme. Ce diaphragme agit sur la caractéristique de l'effort de commande en réhaussant son niveau minimal, et produit ainsi une courbe générale plus plate. embrayé débrayé ressort supplémentaire Figure 7: „SAC“ avec ressort (diaphragme) supplémentaire Ainsi que le montre la figure 7, ce diaphragme agit directement sur la butée et n'influe que la caractéristique de l'effort de commande, sans altérer les caractéristiques des forces s'exerçant à l'intérieur du système d'embrayage, si bien qu'il ne gêne en rien le mécanisme de compensation du "SAC", lequel conserve toute son efficacité. Le niveau maximal de la caractéristique de l'effort de commande, lequel est lié au déplacement des becs du diaphragme en direction du volant moteur au fur et à mesure de l'usure des garnitures, reste constant tant que cette usure ne dépasse pas 1,5 mm environ. Dans le cas d'une usure plus importante, 2,5 mm par exemple, on observe une légère augmentation de la caractéristique de l'effort de commande, de l'ordre d'environ 10%. 12 usure à neuf effort effort de commande ressort supplémentaire course de commande Figure 8: Caractéristiques d’efforts de commande propre avec ressort (diaphragme) supplémentaire On peut obtenir la même fonction sans adjonction de diaphragme supplémentaire, en positionnant les becs du diaphragme plus bas. Ceux-ci, lorsqu'on actionne le mécanisme, viennent alors s'appuyer sur la butée du couvercle une fois que la caractéristique de l'effort de commande a atteint son maximum; si l'effort est maintenu, ils se trouvent contraints par tension élastique. becs de diaphragme positionnés plus bas Figure 9: ressort suppémentaire Comparatif du système „SAC“ avec des becs de diaphragme positionnés plus bas et un diaphragme supplémentaire 13 Système "SAC" avec augmentation de l'effort capteur lors de la course de débrayage Par l'adjonction d'un diaphragme supplémentaire, on aplatit le profil général de la caractéristique d'effort commande en réhaussant son niveau minimum. Une meilleure solution consisterait cependant à abaisser le niveau maximum et donc par là-même le niveau général de cette même courbe. Ceci est possible si, en modifiant l'équilibre des éléments ressorts en présence, tels que le diaphragme principal, le diaphragme-capteur et les languettes de rappel, on produit une augmentation de l'effort capteur global au-delà du point de compensation d'usure, pendant la course de débrayage. F ctot FL FP MD FC effort points de compensation usure sur course F com FA course de commande Figure 10: Caractéristique d’effort de commande en cas d’augmentation et de chute de la courbe d’effort capteur La figure 10 montre l'effet ainsi produit: si l'on admet un équilibre des forces s'exerçant sur le diaphragme, le niveau maximal de l'effort de commande, à niveau minimal constant et pour une même sécurité de surcourse, se trouve abaissé si l'effort capteur global augmente entre le point de compensation d'usure et le point de compensation en surcourse. Sur les systèmes "SAC" existants, la courbe d'effort capteur chute légèrement entre ces deux points, du fait que les languettes de rappel se détendent lorsqu'on allonge la course de commande (course butée). 14 Il est possible d'obtenir une augmentation de l'effort capteur dans cette zone en remplaçant les languettes à courbe caractéristique à progression linéaire par des ressorts à courbe caractéristique dégressive. Les languettes ondulées produisent une caractéristique d'effort dégressive si elles sont maintenues des deux côtés sur le couvercle du mécanisme et sont repoussées au centre par le plateau. Il s'ensuit un effet ressort qui est lui-même fonction de l'ondulation. languette à caractéristique dégressive effort languette à caracteristique dégressive languette à caracteristique linéaire languette à caracteristique linéaire levée du plateau Figure 11: Languettes de rappel à caractéristique linéaire et dégressive On obtient une augmentation plus importante de l'effort capteur lors de la course de débrayage, si l’action du diaphragme-capteur à caractéristique d'effort progressive s'exerce non plus au point de rotation du diaphragme principal, mais sur un rayon plus petit et sur les becs du diaphragme (fig 12). 15 Jusqu’à présent le ressort capteur agit sur le diaphragme principal, sur le même diamètre que la rampe de compensation, c’est à dire au point d’articulation du diaphragme. De cette manière l’effort d’appui du ressort capteur reste constant tout au long de la course de manoeuvre du mécanisme. jusqu’à présent F languettes à neuf F languettes F capteur F capteur Figure 12: Augmentation de l’effort capteur sur le diaphragme capteur Par rapport au système "SAC" tel qu'il existe actuellement, il est possible de réduire encore de 20 à 30% l'effort de commande. L’ensellement observé de la caractéristique de l'effort de commande (Drop off) peut être rattrapée de moitié par la mise en place de languettes de rappel à caractéristique d'effort dégressive, ce qui donne un profil similaire à celui observé sur les embrayages conventionnels. Les différentes solutions présentées jusqu'ici permettent de réduire encore l'effort de commande, ce qui présente un avantage certain dans le cas de moteurs à couple important ou de commandes d'embrayage assistées. Il existe par ailleurs un nombre considérable d'applications possibles (petits véhicules) pour lesquelles il n'est pas nécessaire, à l'état neuf, de réduire plus encore l'effort de commande. Cela dit, le système "SAC" présente, comparé aux embrayages conventionnels, d'autres avantages, valables également pour ces applications et n'impliquant pas de surcoût important, à savoir: 16 un effort de commande constant pendant toute la durée de vie du véhicule. • une réserve d'usure plus importante. • une réduction de l'encombrement axial dans la zone des becs du diaphragme. C'est pourquoi la réduction des coûts est un objectif prioritaire dans le cadre des recherches liées au développement du système "SAC". Réduction des coûts La réalisation d'un système de compensation d'usure nécessite pour l'essentiel un capteur d'usure et un mécanisme de compensation. Le système "SAC" implique donc, en comparaison d'un embrayage traditonnel de type standard, l'adjonction ou la modification d'un certain nombre d'éléments: capteur d’effort anneau de compensation ressorts à pression Figure 13: Eléments supplémentaires pour un „SAC“ 17 • un diaphragme-capteur d'effort • un anneau de compensation d'usure • un couvercle de mécanisme à rampes • des ressorts à pression destinés à la rotation de l'anneau de compensation En outre, le montage du système "SAC" est plus complexe que celui d'un embrayage conventionnel. Nous avons essayé de réduire le nombre d'éléments supplémentaires et de regrouper plusieurs fonctions sur certains éléments. Il en ressort deux méthodes possibles: Effort capteur généré par des languettes de rappel disposées tangentiellement L'effort capteur global tel qu'il s'exerce au premier point de compensation d'usure et au second (pendant la surcourse) provient pour l'essentiel de l'effort généré par le diaphragme-capteur et les languettes de rappel. Ces deux efforts-ressort sont déterminés de telle sorte que la courbe de leur somme est de profil constant pendant la course d'usure (p.ex. 2,5 mm). Etant donné qu'en cas d'usure des garnitures la force exercée par les languettes augmente en raison d'une plus forte tension, la caractéristique d'effort du diaphragme-capteur chute nécessairement si la course d'usure augmente. Le diaphragme-capteur doit donc présenter une courbe caractéristique dégressive. Dans le processus de compensation d'usure, l'effort capteur peut s'appliquer en tout point du diaphragme principal, si bien que le diaphragme capteur peut être également remplacé par des languettes de rappel supplémentaires à caractéristique dégressive (fig 14). 18 à neuf usure effort capteur effort languettes supplémentaires languettes à caracteristique dégressive levée du plateau Figure 14: Effort capteur généré par des languettes de rappel Dans le cas de ce premier procédé, l'effort capteur s'applique au plateau d'embrayage, ce qui réduit l'effort du diaphragme, lequel doit donc être conçu en fonction de cette nouvelle donnée. L'embrayage à compensation automatique d'usure a, en plus de la réduction des coûts, l'avantage d'une réduction de l'encombrement axial en raison de la disparition du diaphragme-capteur. Effort capteur généré par le diaphragme principal L'effort capteur recherché peut aussi être produit par des becs de diaphragme de forme adéquate, permettant au diaphragme principal, dont la caractéristique d'effort aura été déterminée (effort capteur), de prendre appui sur le couvercle du mécanisme (fig 15). Avec l'usure de l'embrayage, et donc l'augmentation de l'effort de commande, le diaphragme va être écarté du couvercle, la compensation d'usure s'effectuant alors entre le diaphragme et le couvercle. Afin que cependant la précontrainte de ces languettes capteur reste constante, il est nécessaire que l'appui sur le couvercle se fasse au moyen d'une rampe, et que le diaphragme en cas d'usure opère une rotation en direction du couvercle. 19 FL FP MD FC languettes capteur F com Figure 15: „SAC“ avec effort capteur généré par le diaphragme principal Le couple nécessaire à la rotation du diaphragme principal est généré, au moment où le mécanisme est actionné, par le déplacement radial des languettes en épingles à cheveux sur la rampe du couvercle inclinée tangentiellement. Cette légère rotation du diaphragme en cas d'usure permet ici de faire l'économie des ressorts à pression auxquels incombent normalement, dans le système "SAC", l'effort de traction exercé sur l'anneau de compensation. Ce dernier doit ainsi lors être solidaire du diaphragme, et n'opérer aucune rotation. Comparé à un embrayage conventionnel, le système "SAC II" requiert uniquement, en plus d'un diaphragme de conception relativement complexe, l'adjonction d'un anneau à rampes. En revanche, on fait l'économie des boulons de fixation du diaphragme et des joncs d'articulation. 20 languette capteur couvercle languettes capteur Figure 16: Glissement des languettes à épingles à cheveux sur les rampes du couvercle Etant donné d'une part que la chaîne cinématique subit des variations dans la vitesse de rotation, étant donné surtout l'acyclisme du moteur, le diaphragme est soumis à des variations de couples, lesquelles peuvent entraîner dans le cas du système "SAC" une perturbation involontaire du réglage initial. C'est pourquoi le système "SAC II" convient surtout aux petits embrayages, pour lesquels le moment d'inertie du diaphragme peut rester relativement faible. Résumé L'embrayage à compensation automatique d'usure "SAC" a trouvé aujourd'hui sa place sur nombre de moteurs à couple puissant utilisant des embrayages de 215 à 300 mm. Notre propos n'était pas tant de présenter le principe de son fonctionnement que de faire valoir les possibilités de développement du système. Notre objectif est double: 1) abaisser davantage, et donc optimiser le profil de la courbe de l'effort de commande 2) réduire les coûts de fabrication. 21 Les développements envisagés présentent les possibilités et avantages suivants: Système "SAC" avec ressort supplémentaire • optimisation du profil de la caractéristique de l'effort de commande Système "SAC" à effort capteur progressif • diminution de l'effort de commande • optimisation du profil de la caractéristique de l'effort de commande Système "SAC" à effort capteur généré par les languettes de rappel • réduction des coûts de fabrication Système "SAC" à effort capteur généré par le diaphragme principal • réduction des coûts de fabrication Le système "SAC" présente encore un important potentiel de développement et les véhicules de moindre puissance pourront également profiter de ses avantages. Documentation [1] Publication DE 195 10 905 [2] Brevet US 54 50 943 [3] Présentation SAE 1992 "Luk Self-Adjusting Clutch" [4] Colloque LUK 1994 [5] Albers, A.: Embrayage à compensation automatique d'usure (SAC) et volant bi-masse (ZMS) pour l'amélioration du confort de la chaîne cinématique [6] Publication DE 43 22 677 [7] Publication DE 43 06 505 [8] Publication DE 44 18 026 [9] de Briel, SAE 960981: Self-Adjusting Technology in a Clutch [10] Publication DE 42 39 289 [11] VDI N° 1323, Mars 1997: Selbsteinstellende Kupplungen für Kraftfahrzeuge 22