Guide de préparation d`une Etude de Cas
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Guide de préparation d`une Etude de Cas
Guide de préparation d’une Etude de Cas En vue de l’obtention du master professionnel en comptabilité JUILLET 2013 1- Objectif de l’étude de cas L’étude de cas vise à développer une problématique, étudier des enjeux, analyser un cas d’entreprise, d’institution, une politique de communication financière..., à l’échelle nationale et/ou internationale, en intégrant des éléments de comparaison. Ce travail pourra être en prise directe avec le stage effectué ou avoir un rapport avec la formation préparatoire pour l’obtention du diplôme national de révision comptable. Cette étude de cas doit traiter d’une question technique liée à la profession comptable. La dimension comparative sera obligatoirement présente, qu’il s’agisse de la comparaison, sur des thèmes ou des aspects particuliers ou ponctuels, entre plusieurs (deux ou trois) pays étudiés, ou qu’il s’agisse d’éléments de comparaison à l’échelle nationale et/ou internationale. La démarche comparative ne signifie pas la présentation successive ou juxtaposée des aspects étudiés pour chacun des pays/cas… étudiés, mais un travail de synthèse faisant apparaître, sur des thèmes et des aspects donnés ou sur la manière dont se pose une problématique, les ressemblances ou différences perçues puis analysées. Exemple : pour traiter des systèmes comptables dans deux pays différents, il ne s’agit pas d’exposer, pays après pays, le système comptable dans toutes ses dimensions, et de conclure en deux ou trois pages sur les ressemblances/différences. Mais, après avoir fait ce travail, par ailleurs indispensable en amont, sans pour autant l’imposer au lecteur du travail, il s’agira de s’attacher à montrer les aspects communs ou divergents, en analysant les facteurs (juridiques, politiques, culturels, sociaux, économiques...) qui peuvent expliquer ces divergences ou ces convergences. Il s’agira également de tenter d’en dégager une problématisation (c’est-à-dire de repérer la manière dont se pose le problème d’une façon plus générale et/ou plus théorique). 2- Démarche à suivre pour l’étude de cas Le cas est un élément particulier, bien identifié et nécessairement limité, qui doit être décrit et analysé de façon précise et concrète, dans une démarche si possible comparatiste. Il doit bien entendu être situé, c’est-à-dire mis en contexte mais ce contexte n’est pas l’objet de l’étude de cas et ne doit donc constituer qu’une partie réduite du travail. Deux démarches sont possibles : - soit le cas vient illustrer une problématique, une théorie, exposées dans leurs grandes lignes (approche déductive) Exemple : les enjeux de la comptabilisation des actifs à la juste valeur : cas des instruments financiers - soit le cas permet, à partir d’une analyse particulière, d’en généraliser les conclusions, voire de les théoriser (approche inductive) Exemple : analyse de la divulgation d’information sectorielle par les entreprises tunisiennes cotées Les deux démarches peuvent être utilisées dans un même travail. Par exemple, partir d’un cadre général, présenter un cas spécifique, et en généraliser partiellement les conclusions pour préciser, confirmer et ou infirmer certains des aspects évoqués. Ou partir de l’analyse d’un cas pour poser une problématique plus large, en étendant l’analyse à d’autres cas similaires, par exemple, à l’échelle nationale ou internationale. 3- Contenu de l’étude de cas L’étude de cas se compose, en général, des éléments suivants : – une introduction, dont la longueur ne doit en aucun cas excéder cinq pages, et peut souvent être plus courte ; – un corps de travail – une conclusion, dans laquelle peuvent être consignés les résultats de la recherche en termes de problématique ; – une bibliographie recensant les ouvrages, imprimés et documents divers utilisés au cours du travail ; – la table des matières – des annexes citées en référence dans le corps du travail (textes importants mais trop longs pour être insérés dans le développement, textes officiels, tableaux, statistiques, courbes, etc.). Attention : seules les annexes évoquées explicitement dans le corps du travail doivent accompagner celui-ci. La langue utilisée pour la rédaction est le français ou l’anglais. 4- Exigence au niveau de la forme On attend de l’étude de cas : - qu’elle soit écrite dans une langue claire et précise, et dans un style homogène et personnel, ce qui signifie que les éléments empruntés ne peuvent pas être repris tels quels et «parachutés» bruts dans le corps du travail, ils doivent être «retraités» de façon homogène avec le reste du texte, avec, bien entendu, mention précise des sources dont ils ont été tirés, même lorsqu’il ne s'agit pas de citations littérales présentées entre guillemets. - qu’elle fasse preuve de probité intellectuelle, toutes les sources doivent être intégralement citées, même lorsqu’il s'agit de sources de seconde main, c’est à-dire qui n’ont pas été directement consultées (cité par X dans l’ouvrage Y). Les sources informatisées (Internet...) doivent également être citées. Plus un travail fait mention de source consultées, plus il est valorisé par le jury (Voire annexe 1) - qu’elle montre une réflexion et une démarche personnelles, témoignant d’une capacité à examiner de façon critique les sources consultées, à discerner les optiques éventuellement contradictoires qu’elles offrent, et à formuler avec prudence des conclusions, qui peuvent exposer aussi bien des questionnements que des certitudes. 5- Encadrement et calendrier Chaque étudiant devrait être suivi par un encadreur choisi parmi les enseignants intervenants dans la formation du master ou habilité par la commission des masters de l’institution (voir liste jointe). L’autorisation à déposer sera accordée par l’encadreur au vu du travail définitif. Le dernier délai de dépôt est le 31 août 2013. Les soutenances auront lieu pendant les deux premières semaines de septembre 2013. La direction des études Annexe 1 La bibliographie, classée par ordre alphabétique, doit être présentée par référence aux exemples suivants. 1 - Articles Exemple d’article français : Colasse, B., Standish, P. (1998). De la réforme 1996-1998 du dispositif français de normalisation comptable. Comptabilité - Contrôle - Audit 4 (2): 5-27. Exemple d’article anglais : Cotter, J., Tuna, A. I., Wysocki, P. D. (2006). Expectations management and beatable targets: How do analysts react to explicit earnings guidance? Contemporary Accounting Research 23 (3): 593624. 2 - Ouvrages Exemple d’ouvrage français : Charreaux, G., Pitol-Belin, J. P. (1990). Le conseil d’administration. Paris: Vuibert. Exemple d’ouvrage anglais : Nobes, C., Parker, R. (2006). Comparative international accounting. 9ème édition, Harlow: Pearson Prentice Hall. Normes comptables (même style que les ouvrages) : IASB. (2004). International financial reporting standard (IFRS) No. 3: Business combinations. Londres: International Accounting Standards Board. 3 – Chapitres dans un ouvrage collectif Busse von Colbe, W. (2004). New accounting for goodwill: Application of American criteria from a German perspective. In The economics and politics of accounting (Eds, Leuz, C., Pfaff, D., Hopwood, A. G.). Oxford: Oxford University Press, 201-218. 4 – Thèses Lambert, C. (2005). La fonction contrôle de gestion : contribution à l’analyse de la place des services fonctionnels dans l’organisation. Doctorat en sciences de gestion, Paris: Université Paris Dauphine. 5 – Cahiers de recherche Michenaud, S. (2007). Corporate investment and analyst pressure. Cahier de recherche, Université de Lugano. 6 – Rapports Viénot, M. (1999). Rapport du comité pour le gouvernement des entreprises, dit rapport Viénot II. AFEP -MEDEF. 7 – Communications dans des congrès Boisselier, P., Dufour, D. (2007). Comptabilité et valorisation à l'introduction sur Alternext (2005-2006). 28ème congrès annuel de l’Association Francophone de Comptabilité, Poitiers. LISTE DES ENCADREURS POTENTIELS DES ETUDES DE CAS* REVISION COMPTABLE Année 2012-2013 M. ABDERRAZEK GABSI (responsable du master) M. ABDELLATIF ABBES Mme AMEL BETTAIEB Mme AMEL HACHICHA Mme AMEL ZNAIDI M. AMINE BESBES M. ANIS WAHABI Mme BESMA ARFAOUI Mme EMNA GHARBI M. FADHEL JAOUA M. KAMEL DIMASSI M. KAMEL NAOUI M. MABROUK MAALAOUI M. MAHER JENHANI M. MEHDI GURIGUICHE M. MOHAMED BECHIR MANNOUBI M. MOHAMED NEJI HERGLI M. MOKDAD MASTOURI M. NOURREDINE FRIAA M. RACHED GABSI Mme RAJA AKREMI M. SADOK KNANI Mme SALMA DAMAK M. SAMI FRIKHA Mme SONIA MKADMI M. WAFI CHTOUROU *classés par ordre alphabétique