Les billots Chabret, vedettes de l`émission Master Chef sur TF1

LA LOIRE ET SA REGION
Politique Economie
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Les billots Chabret, vedettes
de l’émission Master Chef sur TF1
Saint­Bonnet­le­Château.
Pour la troisième saison, l’entreprise Béal,
qui fabrique des billots et des planches à découper, est partenaire de Master Chef.
À la clé, des belles retombées économiques pour cette PME du Haut Forez.
« L
es étaux de
boucherie
Chabret béné­
ficient d’une solide réputa­
tion de qualité, car ils sont
c o n s t r u i t s ave c s o i n , e n
alliant la tradition artisanale
aux techniques modernes de
production » : c’est ce
qu’expliquait, au siècle der­
nier, le dépliant publicitaire
de l’entreprise, fondée en
1885 à Saint­Just­Saint­
Rambert.
« Le boucher des
stars a été séduit
par nos
produits »
Cyprien Meynard, Cogérant
Cyprien Meynard, 36 ans et
Étienne Béal, 30 ans, ont
repris cette PME en 2007.
C’est à Saint­Bonnet­le­Châ­
teau qu’ils perpétuent ce
savoir­faire.
Les deux associés ont con­
servé le nom, Chabret, mais
également la technique :
celle du « bois de bout ».
Cyprien Meynard explique :
« Contrairement à une plan­
che à découper classique où
le bois est débité à l’horizon­
tal, la tec hnique du bois
debout est un assemblage de
pièces sciées à la verticale ».
Mais pas n’importe quel bois
puisque tous leurs produits
sont fabriqués en charme,
un bois qu’ils sélectionnent
dans le Jura et qui est recon­
nu pour sa densité de fibres,
bien supérieure à celle du
chêne.
Ces planches à découper et
ces billots haut de gamme,
on les (re)verra sur TF1,
dans le courant de l’été, lors­
que l’émission Master Chef
sera à nouveau diffusée.
« C’est un échange de bons
procédés, explique Cyprien
Meynard. Nous avons fourni
25 planches à découper en
« bois de bout » et 3 billots
sur pieds à la chaîne de télé­
vision, ce qui nous permet
d’apparaître au générique et
sur le site de l’émission ».
Les retombées de la dernière
saison ne se sont pas fait
2 500
C’est le nombre de billots et
planches à découper fabriqués chaque année par les
établissements Béal, sous la
marque Chabret.
Le chef Alain Ducasse a
choisi ces produits pour
équiper les cuisines de ses
établissements à travers le
monde.
Photo Yves Salvat
attendre. « Le célèbre bou­
cher des stars, Hugo Des­
noyer, qui était sur le pla­
teau de Master Chef a été
séduit par nos produits et
son architecte, Alain Bau­
doin, nous a demandé
d’équiper sa nouvelle bouti­
que dans le 16e arrondisse­
ment. Nous venons de livrer
le meuble de caisse, les
tables de découpe de l’arriè­
re­boutique, un billot plan­
cha et un billot de vitrine »,
poursuit Cyprien Meynard
qui travaille sur une nouvel­
Manif des éleveurs dimanche à Paris :
« Maintenant, on attend des réponses »
Loire.
Dimanche,
150 agriculteurs ont fait
le déplacement à Paris. Pour
une manif « bon enfant ».
I
l est 17 h 30 ce dimanche.
Gérard Gallot, président de
la FDSEA Loire, a remis
toutes ses « troupes » dans leurs
cars respectifs. Retour dans la
Loire pour 150 agriculteurs
partis manifester dans la capi­
tale. Et premier bilan, à chaud.
Gérard Gallot relève que « tout
s ’est bien passé, dans une
ambiance bon enfant. Le ren­
dez­vous, organisé par la
FNSEA et les Jeunes Agricul­
teurs, a rencontré une jolie
mobilisation : on parle de plus
de 10 000 manifestants ». Sans
compter les moutons, chevaux
et vaches qui ont accompagné
les marcheurs lors de leur défilé
entre Nation et les Invalides !
Et maintenant ? L’heure est à
l’attente. « Nos deux présidents
nationaux respectifs vont faire
14

Une dizaine de milliers d’agriculteurs ont défilé avec leurs animaux
entre Nation et Invalides. Photo AFP

remonter nos revendications.
Xavier Beulin, président de la
FNSEA, devrait obtenir un ren­
dez­vous à l’Élysée dans le mois
qui vient ».
Les agriculteurs ligériens,
comme leurs collègues en
France, sont en demande de
« mesures str ucturelles, à
même de redonner des pers­
pectives durables à l’élevage
français qui est dans une situa­
LE PROGRES - LUNDI 24 JUIN 2013
tion économique catastrophi­
que. Une avancée a été obtenue
concernant le prix du lait, mais
les éleveurs veulent davanta­
ge : des outils législatifs per­
mettant une meilleure indexa­
tion des prix de leurs produits
sur leurs charges ainsi qu’un
allégement des contraintes
administratives et environne­
mentales ». 
M.P.
le commande : celle d’un
boucher Français qui part
s’installer à Singapour.
L’export, et plus particulière­
ment les États­Unis : c’est
sur ce créneau que tra­
vaillent désormais les deux
associés, avec l’aide de la
CCI. « Toute la difficulté est
de trouver les bons interlo­
cuteurs pour distribuer nos
produits », poursuit Cyprien
Meynard qui vient de parti­
ciper à deux salons à New
York.
Mais quand il revient dans
son Haut Forez nat al, le
jeune chef d’entreprise
savoure la chance de pou­
voir travailler à la campa­
gne. « Être à Saint­Bonnet­
le­Château est un atout pour
nous. Pour la qualité de vie,
mais aussi parce que le Haut
Forez est un territoire qui
renvoie une image d’authen­
ticité, à l’image de nos pro­
duits… » 
Frédéric Paillas
En savoir plus : www.chabret.fr
ÉCONOMIE
Forum de l’emploi industriel mardi à
Roanne et vendredi à Saint­Etienne
Pour la septième année consécutive, l’UIMM (Union des
industries et métiers de la
métallurgie) Loire organise le
Forum de l’emploi industriel et
des services. Cet événement
aura lieu le mardi 25 juin à
Roanne (de 8 h 30 à 12 h) et
le vendredi 28 juin à SaintEtienne (de 8 h 30 à 13 h, Cité
des Entreprises).
Cette opération a été conçue
spécifiquement pour faciliter
les rencontres entre
employeurs et candidats, afin
de répondre aux difficultés de
recrutement des entreprises
industrielles (CDD, CDI, contrats d’alternance).
De 8 h 30 à 11 h, des « jobs
dating » (rendez-vous organisés) seront programmés pour
permettre aux entreprises de
rencontrer des candidats préalablement sélectionnés. Dès
11 h, les demandeurs d’emploi
pourront circuler librement et
aller à la rencontre des entreprises présentes.
Photo Claude Essertel
Les objectifs de ce Forum sont
de permettre le rapprochement
entre entreprises et candidats,
d’apporter des réponses aux
difficultés de recrutement des
entreprises industrielles
notamment sur les métiers dits
« en tension », de satisfaire les
attentes des entreprises quant
à la qualité des profils présentés et de permettre le reclassement de salariés dans
d’autres entreprises industrielles.
Infos : 04 77 92 89 89 ou
www.emploi-industriel42.fr
LOI