Dossier de presse des ovinpiades

Transcription

Dossier de presse des ovinpiades
Dossier de presse
Décembre 2008
Les Ovinpiades
1ères Rencontres Européennes des Jeunes Bergers
Communiqué de presse
Des jeux olympiques européens
pour les jeunes bergers
Déjà 3 champions
• 2006 :
Frédéric Motte
Centre Départemental de
Formation des Apprentis
Agricoles de Dun le Palestel
Région Limousin
• 2007 :
Jean Sébastien Rollin
Lycée agricole des Vaseix
Région Limousin
• 2008 :
Jonathan Chouly
Centre Départemental de
Formation des Apprentis
Agricoles de Coulounieix Chamiers
Région Aquitaine
er
En lice pour le 1 titre
européen
Organisés par Interbev Ovins pour promouvoir le métier d’éleveur ovin, les « Ovinpiades
des Jeunes Bergers », pour leur quatrième édition, partent à la conquête de l’Europe.
Le 22 février 2009, au Salon International de l’Agriculture, Porte de Versailles, les 3
jeunes meilleurs bergers français concourront pour un premier titre européen contre des
candidats anglais, espagnols, irlandais et néerlandais.
Au programme des épreuves
Originaires d’Espagne, de France, d’Irlande, de Grande-Bretagne et des Pays-Bas, les 15
finalistes devront utiliser et appliquer les connaissances acquises durant leur cursus scolaire.
Ces jeunes européens de 16 à 25 ans mesureront leurs compétences à travers 5 épreuves :
évaluation de l’état corporel, tri de brebis, taille des onglons, épreuve de maniabilité en quad
et test de leurs connaissances théoriques.
Un concours à forte valeur ajoutée pour la filière ovine française
Au-delà de l’intérêt pédagogique de ce concours, l’objectif des trois premières éditions des
Ovinpiades a été de valoriser l’élevage ovin en donnant une image moderne du métier
d’éleveur auprès des futurs agriculteurs, du monde agricole et du grand public en général. En
effet, cette compétition, destinée aux étudiants issus d’établissements d’enseignement
agricole, a pour thème « être éleveur ovin aujourd’hui ». Elle a pour but de rajeunir l’image de
ce métier, en offrant la possibilité de mieux le connaître, et peut-être de susciter de nouvelles
vocations.
Comme en atteste le rapport du député irlandais Liam Aylward, les pays européens
producteurs de moutons rencontrent les mêmes difficultés sociales et économiques (fort déclin
des effectifs, vieillissement des éleveurs, compétition accrue avec les viandes importées
d’Océanie, crises sanitaires…). Fort de ce constat, Interbev Ovins s’engage aux côtés des
organisations professionnelles agricoles de Grande-Bretagne, d’Espagne, d’Irlande et des
Pays-Bas, dans une démarche européenne sur la base d’une problématique commune : « La
formation et l’installation des éleveurs ovins ».
Sommaire :
1.
Mode d’emploi des
Ovinpiades
2.
L’école des Bergers
3.
Les chiffres de la filière
4.
Dates et Contacts
Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont l’une des illustrations des nombreuses actions qui
vont être menées. Pour réussir ce pari olympique européen, la filière française collabore avec
la Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche du Ministère de l’Agriculture et le
réseau France Européa (réseau français de lycées agricoles ayant pour but de favoriser les
échanges européens). Un dossier européen Leonardo da Vinci a été déposé et a permis
d’obtenir 14 bourses donnant lieu à des mobilités d’une semaine dans l’Union Européenne. En
2009, 5 délégations françaises sont programmées, pour faire découvrir la culture moutonnière
des autres pays à des enseignants, des éleveurs ou des techniciens.
Ainsi, les filières ovines de l’Union souhaitent créer un réseau européen de la formation
agricole afin de développer des partenariats et des échanges sous la forme de voyages
d’études, de stages, de transferts de compétences entre éleveurs, enseignants et
établissements de formation, de modules d’enseignement spécifiques à la filière ovine…
La dimension européenne de ce concours permet à l’élevage français de renforcer les liens
intercommunautaires, de créer une dynamique ovine européenne et de travailler main dans la
main avec les autres grands pays de tradition ovine. Une conférence européenne a d’ailleurs
été organisée à Limoges, les 4 et 5 septembre 2008, pour débattre de ces sujets.
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1. MODE D’EMPLOI DES OVINPIADES
Des sélections très disputées
Cette compétition se déroule en plusieurs étapes :
-
Tout d’abord des sélections régionales. Tout au long de l’automne, plus
de 400 participants issus d’une soixantaine d’établissements vont s’affronter.
15 régions françaises seront représentées : Aquitaine, Auvergne,
Bourgogne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche Comté, HauteNormandie Ile de France, Limousin, Lorraine, Midi Pyrénées, PACA, Pays de
la Loire, Poitou-Charentes et Rhône Alpes.
-
Puis une grande finale nationale, le 21 février 2009, au Salon International
de l’Agriculture, où les 30 meilleurs candidats (soit 2 par régions) défendront
les couleurs de leur région.
-
Et enfin, le 22 février 2009, porte de Versailles, le champion 2009, son
dauphin et le lauréat 2008 porteront les couleurs françaises lors de la finale
européenne de ces Ovinpiades. L’Espagne, la France, l’Irlande, la GrandeBretagne et les Pays-Bas se disputeront le titre du meilleur berger européen.
Des épreuves théoriques et pratiques
"Affiche
du concours européen
en clin d’œil
aux anneaux
des jeux olympiques et
au drapeau européen."
Les candidats participants devront utiliser et appliquer leurs connaissances de la
filière ovine à travers 5 épreuves.
Ils débuteront les Ovinpiades par un quiz d’un ¼ d’heure où leurs connaissances
seront testées. Ils auront :
-
10 minutes pour répondre à une liste de 15 questions spécialement
préparées par un groupe de techniciens. Les thèmes suivants seront
abordés : connaissance de la filière, actualité, alimentation, reproduction,
sélection, logement (normes), état de santé, politique agricole commune.
-
5 minutes pour reconnaître une dizaine de races ovines européennes.
Ensuite, quatre épreuves pratiques sont au programme :
-
La première concerne le parage des brebis. Elle consiste à tailler les
onglons en un temps donné. Le jury chronomètre et note la précision du
geste, la manipulation des ovins, le respect des consignes de sécurité…
-
Lors de la deuxième épreuve, le candidat doit trier des brebis. Il a pour
mission de faire passer un lot de 10 brebis dans un couloir de contention,
puis d’isoler 3 brebis préalablement désignées par le jury.
-
La troisième épreuve concerne la manipulation et l’évaluation de l’état
corporel de 3 brebis. Le concurrent a 4 minutes pour donner une note d’état
corporel à chacun des animaux. Puis il doit saisir une brebis, la faire sortir du
parc, la faire marcher suivant un parcours balisé, l’asseoir dans une zone
définie, et la relâcher dans le parc d’attente. La technique de notation et de
manipulation est alors évaluée, en veillant à ne pas favoriser la force devant
le savoir-faire.
-
Et enfin pour la dernière épreuve, les candidats pilotent un quad attelé à une
remorque transportant 3 brebis. Cette épreuve de maniabilité s’effectue sur
un parcours de 300 m, balisé avec 15 plots positionnés de façon à évaluer la
maîtrise de la conduite.
Le jury est composé de 2 à 3 personnes : un éleveur, un technicien et/ou un
enseignant agricole. Un président du jury est désigné par Interbev Ovins avant
chaque épreuve.
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2. L’ECOLE DES BERGERS
Portrait des jeunes moutonniers athlétiques
« Je ne connaissais pas le mouton et je voulais voir à quoi ça ressemblait » confie
Benjamin dont la mère est agricultrice et qui aimerait suivre cette voie. « J’ai appris
plein de choses aujourd’hui » conclue-t’il.
« A la fin de mon BAC Pro, j’ai un projet d’installation sur une exploitation ovine de 450
brebis qui se situe en Dordogne. Les Ovinpiades des jeunes bergers me permettent de
faire connaissance avec les professionnels de la filière et de faire découvrir ma passion
à mes camarades plus spécialisés en bovin viande » livre Jonathan, champion national
des Ovinpiades 2008.
« C’est toujours difficile d’expliquer pourquoi on est attiré par une production plutôt
qu’une autre, dans mon cas, c’est l’influence de mon père qui a été déterminante. Il m’a
transmis la passion des moutons. Il est éleveur sélectionneur dans le Cher. J’ai été
ème
bercé dans cette ambiance » écrit Flavien, élève en 2
année de BEP production
animale et en apprentissage, dans sa lettre de candidature aux olympiades.
« Pour moi, le choix de l’élevage ovin ne fait aucun doute, j’aimerais m’installer et
devenir sélectionneur. Toutefois, je pense que pour commencer, j’opterai par un poste
de salarié dans l’élevage ovin bien sûr ! Par la suite, je verrai, mais de toute façon, je
garderai toujours un petit lot de brebis chez moi pour le plaisir » poursuit-il.
« Les candidats à la finale
nationale au Salon
International de l’Agriculture
2008 »
« Mon père élève des bovins. Alors conduire un troupeau de moutons, ça ne me fait
pas peur » relativise Loïc qui est arrivé l’an passé jusqu’en finale régionale.
« Chez moi en Charente, il y a 250 brebis. J’espère continuer à en élever en plus des
bovins, mais faut voir comment les cours de l’agneau vont évoluer » déclare Céline
l’une des candidates 2007.
Jean Sébastien, champion 2007 confie « J’entends bien poursuivre mes études, et
m’orienter vers la génétique animale, ma passion. Je souhaite devenir technicien ovin
dans les prochaines années. Les Ovinpiades m’ont conforté dans mon projet ».
Enfant de la campagne ou de la ville, la formation au métier d’éleveur ovin est
accessible à tous. Seule, la passion de la filière sera la clé de la réussite.
Les jeux olympiques ovins ont pour ambition de faire connaître cette production
méconnue aux élèves des filières agricoles et pourquoi pas de susciter de nouvelles
vocations.
Etre éleveur de mouton aujourd’hui
Les éleveurs ovins sont des hommes et des femmes en phase avec leurs temps,
entrepreneurs modernes et dynamiques. Loin de l’image du berger d’Epinal, l’éleveur
ovin gère un réel outil économique.
Les conditions de travail en élevage ovin se sont considérablement améliorées ces
dernières années. Techniques modernes et exploitations rationnelles en sont les
raisons.
De plus, pratiquant son métier dans un cadre proche de la nature et très souvent en
plein air, l’éleveur ovin a la possibilité de gérer son emploi du temps, et de vivre
librement au rythme de son exploitation.
Le saviez-vous ?
" L’élevage ovin est
une profession où les
femmes sont très
largement
représentées"
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2. L’ECOLE DES BERGERS
Itinéraire pour devenir « Eleveur ovin »
A tout âge, il est possible de devenir éleveur ovin. La formation est essentielle à
la réussite de l’installation. En effet, le métier d’éleveur ovin nécessite des
compétences techniques, mais aussi des connaissances économiques et la
maîtrise des outils de gestion.
Quelle que soit la situation familiale ou professionnelle, différents chemins
conduisent à une formation d’éleveur ovin.
-
Formation initiale (formation scolaire et/ou par alternance) :
l’enseignement agricole prépare les jeunes à des formations
spécialisées de type Brevet d’Etudes Professionnelles Agricoles
(BEPA), puis Bac Professionnel Agricole.
Les élèves peuvent également se diriger vers un baccalauréat général
ou technologique en vue d’une poursuite en BTS, option production
animale (bac + 2).
-
Formation continue (pour les personnes de + de 18 ans ayant au
moins une année d’expérience) : réservée aux adultes, cette formation
permet d’acquérir une qualification professionnelle reconnue, une
spécialisation, un perfectionnement. Elle se déroule principalement dans
les Centres de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles
(CFPPA) ou encore les Maisons Familiales Rurales (MFR).
Dès le début de la formation, les acquis antérieurs sont identifiés et
éventuellement validés. La durée de formation est variable selon le
niveau et la formation initiale.
-
Les stages : Quelle que soit la formation choisie, il est recommandé de
réaliser les différents stages proposés dans des fermes ovines… Ce
sera un plus pour optimiser la future installation.
-
Un enseignement à distance (CNPR) peut également être choisi en
tout lieu et à tout moment, selon la formule qui convient. Cette formation
permet de concilier réorientation et vie professionnelle.
Dès le diplôme en poche, les techniciens ovins seront présents pour conseiller
l’installation du jeune éleveur ovin ou même l’aider à trouver une exploitation.
" Conditions de travail
Qualité de vie
Technicité
L’élevage ovin, un métier motivant"
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3. LES CHIFFRES DE LA FILIERE
L’Union Européenne
Le cheptel ovin de l’Union Européenne à 27 est de 110 millions de têtes (total
ème
monde = 1.1 milliard de têtes). L’Union Européenne à 27 arrive en 4
position du
cheptel ovin mondial, après l’Afrique, l’Asie (sans la Chine) et juste après la Chine.
En 2007, la France a produit 12% de l’offre de viande ovine de l’Union Européenne
à 27, derrière le Royaume-Uni qui en assure 31% et l’Espagne 22%. Mais surtout,
elle dépend des approvisionnements extérieurs, puisqu’elle ne produit que 44% de
ce qu’elle consomme. En 2007, le Royaume Uni et l’Irlande ont fourni l’équivalent
de 31% de la consommation intérieure française et la Nouvelle Zélande 14%.
La France
En 2007, la France recense un cheptel ovin de 8,3 millions de têtes. Après une
croissance du cheptel national jusqu’à la fin des années 70, les effectifs
connaissent une diminution importante, depuis plus de 20 ans. Cette diminution
s’est accélérée récemment.
Cette production est répartie en 65 436 exploitations dont 59 305 de brebis
allaitantes et 5052 de brebis laitières. La taille moyenne des troupeaux allaitants est
de 71 brebis, celle des troupeaux laitiers esr de l’odre de 300 brebis dans la rayon
de Roquefort et de 220 brebis dans le bassin des Pyrénées Atlantiques.
58% des éleveurs ont plus de 50 ans, ils détiennent 39% des effectifs. 42% ont
moins de 49 ans, pour 60% des effectifs.
Pays
Cheptel
reproducteur
(en milliers de têtes)
Espagne
16 462
France
6 463
Irlande
2 932
Pays Bas
1 320
Royaume-Uni
14 964
Total Europe
70 913
Cheptel ovin reproducteur dans
l’Union Européenne à 27 en 2006
Source : Commission Européenne et
estimations GEB
La région Midi-Pyrénées a le plus important cheptel. Elle est suivie par les régions
Aquitaine, Provence Alpes Côte d’Azur et Poitou-Charentes. Ces quatre régions
représentent à elles seules plus de la moitié du cheptel ovin français. Même si ces
régions sont dominantes, l’élevage ovin est présent partout sur le territoire national,
en particulier sur des zones difficiles.
Densité du cheptel ovin dans l'Union Européenne en brebis au km²
Source : GEB-Institut de l'Elevage d'après Eurostat – Données 2003
Le saviez-vous ?
"Cette filière représente, en France,
plus de 8 millions d’animaux
présents dans plus de 65 000
exploitations.
Cette
production
approvisionne le marché français à
hauteur de 44% de la demande
(données 2007). Le potentiel de
développement de l’élevage ovin
est donc réel mais méconnu.
L’élevage ovin offre donc des réels
débouchés
professionnels
aux
jeunes bergers.
Partant de ce constat, l’ensemble
de la filière ovine se mobilise, à
travers les Ovinpiades, pour faire
connaître et valoriser ce métier."
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Dates et contacts dans les régions
SERVICE PRESSE DE LA
FILIERE OVINE
Marylène Bezamat
Téléphone :
06 03 99 62 07
Mail :
[email protected]
Crédit Photos :
Interbev Ovins
INTERBEV OVINS
Marianne Orlianges
Téléphone :
01 40 04 52 79
Mail :
[email protected]
Sur le Web !
Retrouvez-nous sur le blog des
jeunes bergers :
http://ovinpiades.hautetfort.com/
OVINS
En partenariat avec
Aquitaine
Limousin
AQUIBEV
Mme Géraldine PUJOS
[email protected]
05 57 85 10 40
½ finale : 22 janvier 09
Domaine de Glanes - Coulaures (24)
Chambre Régionale d’Agriculture
M. Louis-Marie CAILLEAU
[email protected]
05 55 10 37 90
½ finale : 28 janvier 09
Le Mourier - Saint-Priest Ligoure (87)
Auvergne
Lorraine
UDSEA 63
Mme Marie-Noëlle DASSAUD
[email protected]
04 73 44 46 96
½ finale : 5 février 09
Lycée agricole de
Rochefort - Montagne (63)
GIE Alsace Lorraine
M. Jean-Luc CLAIRE
[email protected]
03 83 96 68 04
½ finale : 4 février 09
Ferme de Braquemont - Mirecourt (88)
Bourgogne
Midi-Pyrénées
INTERBEV Bourgogne
M. Charles MAIGNIEN
[email protected]
03 80 48 43 17
½ finale : 5 février 09
Lycée agricole de Charolles (71)
INTERSUD
Mme Karen STATKIEWICZ
[email protected]
05 61 75 29 40
½ finale : 28 janvier 09
Lycée agricole de St Gaudens (31)
Centre
PACA
FDO 45
Mme Murielle DELAHAYE
[email protected]
02 38 67 28 52
½ finale : 4 février 09
Lycée agricole du Chesnoy - Amilly (45)
OREAM
Mme Eve BALARD
[email protected]
04 92 72 56 81
½ finale : 18 décembre 08
Lycée agricole de Carmejane (04)
Champagne – Ardenne
Pays de la Loire
GIE Lait-Viande Champagne-Ardenne
M. Jean François BODINEAU
[email protected]
03 26 65 18 52
½ finale : 4 février 09
Lycée agricole de Somme Vesle (51)
GIE Ovin Pays de Loire
Mme Martine CLOTEAU
[email protected]
02 41 18 61 16
½ finale : 8 janvier 09
Lycée Nature - La Roche sur Yon (85)
Franche – Comté
Poitou – Charentes
Chambre Régionale d'Agriculture
Mme Anne-Hélène BUNOD
[email protected]
03 81 54 71 71
½ finale : 21 janvier 09
Ecole d’agriculture - Levier (25)
ARO – GIE Ovin Centre Ouest
M. Jean-Louis VOLLIER
[email protected]
05 49 91 30 47
½ finale : 21 janvier 09
Lycée agricole de Montmorillon (86)
Haute-Normandie
Rhône – Alpes
USA 79
Mme Olivia BRIALIX
[email protected]
02 35 59 45 05
½ finale : non communiquée
FDO 26
Mme Alexandra POILBLANC
[email protected]
04 75 56 76 23
½ finale : 22 janvier 09
Yves Feydy - Montségur sur Lauzon (26)
Ile de France
INTERBEV / Maison de l’Elevage IDF
M. Philippe BULTINCK
[email protected]
01 64 79 30 12
½ finale : 4 février 09
Lycée agricole de Somme Vesle (51)

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