Carte des épaves de la Hague
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Carte des épaves de la Hague
Après ce petit intermède historique, retour au projet : première étape, dresser la liste des épaves figurant sur la carte et faire un résumé de leur perte pour chacune. Cette mission, c’est MarieClaude et Yannick qui s’y collent. Ensuite, Chouchou, quant à lui, recadre et redessine complètement la carte. Faut pas se le cacher, mon rôle dans cette affaire fut modeste, plutôt un rôle de « consultant » et vérifier l’exactitude des différents données historiques et donner mon avis sur quelques points. De là, la carte prend forme rapidement et les premières épreuves papier sortent courant juin. Lors d’une réunion au club, en vue de monter des opérations (sondages, prospection, archives...) autour des épaves du Cap de la Hague, le projet de cette fameuse carte ressort. « Bon, d’accord, mais qui s’y colle ? », là, c’est pas la foule. Ah Si ! une petite voix se fait entendre, il s’agit de Marie-Pierre. « Moi, je veux bien donner la main ». « Bon ! OK, qui donne la main à M-Pee pour ce projet ? ». Et là, il y a notre VRP préféré, notre Jean-Claude Convenant de la plongée, j’ai nommé Yannick qui fait signe : « OK ! Mamat, tu peux compter sur moi ». Bon, là, y a matière. En plus Olivier, dit « Chouchou », l’infographiste personnel de Régis Laspalès, le I-Macer le plus doué de sa génération sur la place de Fermanville (c’est pour dire) m’avait prévenu qu’il serait de la partie pour la création de la maquette. « Mamat ! Quand est-ce que tu nous fais une carte des épaves du coin comme sur ton site, ça serait sympa, et en plus, y en a pas de ces cartes comme ça dans le coin ». Cette demande, je l’ai bien entendue des dizaines de fois au club ces dernières années. Moi, je répondais tout simplement « Bientôt, bientôt, dans quelques semaines ». Mais par manque de temps, les semaines passaient et la carte ne sortait pas... Ce projet devait prendre une nouvelle tournure à la fin de l’année 2007... stratégique qui a poussé à la création du port militaire de Cherbourg. Et qui dit port militaire, dit combats navals. Et pas des moindres, le plus célèbre reste l’affrontement entre le croiseur sudiste CSS Alabama et la corvette USS Kearsarge le 19 juin 1864 qui vu la perte du premier. Le Nord Cotentin fut aussi le lieu de nombreux naufrages de navires victimes des U-Boots allemands durant les deux conflits mondiaux. L’événement le plus meurtrier restera sans aucun doute le torpillage du transport de troupe Léopoldville. L’un des derniers éléments majeurs qui fut la cause de nombreux naufrages dans la Hague est son fameux Raz Blanchard. Ces derniers siècles, nombres de navires y furent victimes des violents courants marins. L’un des plus connus fut le sous-marin français Vendémiaire. Lors de manœuvres de la Royale, le submersible fut éperonné accidentellement par un cuirassé alors qu’il revenait en surface. L’enquête des autorités conclura à une sous-estimation des courants par le commandant. Aujourd’hui, on compte pas moins de quarante navires entre le feu de la Foraine et celui de la Plate. Carte des épaves de la Hague Mais alors que trouve-t-on sur une carte des épaves du Cap de la Hague ? Et bien, c’est une carte de presque de quatre-vingt-dix positions de tous types d’épaves (navires, sous-marins, avions, barges...). C’est l’historique et la description d’une cinquantaine d’épaves. Et tout ça se présente sur papier cartonné d’une dimension de 85 cm par 60 cm. Dès lors, le projet se met doucement en place. Mais revenons un peu au début. Pourquoi une carte des épaves du Cap de la Hague ? Ce n’est peutêtre pas forcement très connu, mais la Hague et ses environs sont un véritable cimetière sous-marin. Et pour quelles raisons ? Et bien tout d’abord, de par sa localisation. Le cap de la Hague a, depuis longtemps, été un lieu de navigation privilégié entre l’Angleterre, la France et les îles Anglo-Normandes. C’est aussi l’entrée (ou la sortie...) du Channel où tout le trafic maritime transatlantique s’engouffre. Cette intense circulation fut la cause de plusieurs accidents tels que les cargos Spolanda en 1965 et Stade en 1972. C’est cette situation géographique Donc, si un jour, vous vous arrêtez à Omonville la Rogue, N’hésitez pas à passer au club de plongée pour visiter quelques belles englouties où tout simplement prendre possession d’une superbe carte des épaves du Cap de la Hague pour la modique somme de 15€ ..actualité commissions// actualité clubs// / CLUBS Ce projet n’aurait pas été rendu possible sans le groupe de potes de la Hague et l’aide des clubs AS Cogéma Plongée et Hague-Marine. Matthias Dufour