La passerelle Tabar sur la toile blanche - Lire

Transcription

La passerelle Tabar sur la toile blanche - Lire
En 1 clic
La mairie
Services Vos quartiers Projet urbain
Rechercher
/ THÉMA
/ Théma
/ Culture dans votre quartier
Actu
Lieux
Rendez-vous
Où pratiquer ?
/ Actu
/ AGENDA
/ LE MAG
/ PROJET CULTUREL
/ Lire
« Retour
11 octobre 2013
/ La passerelle Tabar sur la toile blanche
Vendredi 11 octobre 2013 en plein air place Abbal est projeté La passerelle Tabar, un film qui questionne, à travers
l'usage d'un objet urbanistique, la frontière entre deux quartiers. Le résultat d'un cheminement entre des étudiants de
l'Université Toulouse 2 et de jeunes habitants du Mirail réunis par LaToileBlanche pour une expérimentation
pédagogique et filmique sur le thème de « Filmer les frontières ».
Filmer les frontières - © La ToileBlanche
Entre la Reynerie, quartier d'habitat social, et l'Université de Toulouse le Mirail, une avenue forme une frontière physique. Au
dessus de cet axe routier, une passerelle a été bâtie, qui crée un lien de béton entre deux mondes qui se font face. Lieu de
passage quotidien, trait de béton dont on ignore d'où il part et où il arrive, belvédère ouvrant un autre point de vue… La
passerelle offre des lectures différentes à ceux qui la traversent et à ceux qui ne la connaissent que comme élément d'un
paysage. Conçue pour permettre une traversée, elle rend concrète une frontière entre deux mondes qui n'échappent pas aux
préjugés de l'un sur l'autre.
/ Un projet artistique et pédagogique
Pendant neuf mois, l'association LaToileBlanche et ses deux réalisateurs-intervenants (Audrey Espinasse et Sami Lorentz) ont
réuni sept étudiants et huit jeunes habitants du Mirail dans le cadre d'un atelier (1). Le film issu du travail de ces quinze jeunes,
âgés de 19 à 25 ans, est à la fois un travail de recherche formelle et l'expression collective d'un groupe qui a trouvé son
homogénéité dans le projet. Dans La passerelle Tabar, on ne voit ni ne sait jamais « qui » parle. Le propos a ici une ambition
d'universalité, c'est l'expression d'une mythologie populaire sur la ville plutôt que l'addition de points de vue individuels.
Sorte de mise en abyme artistique, le film utilise une œuvre préexistante, la « Tresse graphique » du plasticien Jérôme Carrié,
qui comme la passerelle, a vocation à faciliter l'échange entre deux quartiers en fléchant un itinéraire entre deux équipements
artistiques : le Centre Culturel Alban Minville au cœur du Mirail et La Fabrique à l'Université.
/ Cinéastes en devenir
Pour les jeunes engagés dans l'atelier, la création de La passerelle Tabar, n'est pas une aventure sans lendemain. Plus que de
simples participants à un événement culturel, ils sont des apprentis cinéastes. Deux d'entre-eux ont, depuis le tournage du film,
intégré une formation de l'enseignement supérieur dans les métiers de l'image, à Montauban et en Belgique. Un troisième a été
embauché par La Toile Blanche comme médiateur social et culturel.
/ Projections et table ronde le 11 octobre
Après une première projection dans un cadre universitaire, le film franchit la passerelle. Le vendredi 11 octobre à 20h30, il sera
projeté en pleine air place Abbal, en même temps que la bande son sera diffusée par Radio Campus sur 94,0 FM. Suite à la
projection, à 20h45, une table ronde sera organisée au restaurant associatif « Au fil de l'O » où les participants seront conviés à
proposer leur visions respectives sur les frontières en compagnie de divers invités présents, habitants, artistes, personnalités
politiques, et chercheurs. (2)
Le programme de la soirée
(1) Atelier monté avec le soutien de : Université Toulouse 2 - Le Mirail (Département Lettres Modernes), Mission Locale Reynerie, MPR, La Fabrique
(2) Projection et table ronde en partenariat avec : le Ministère de la Culture, Martine Martinel (députée de la Haute-Garonne), la DRAC, la Région MidiPyrénées, la ville de Toulouse, La Novela, Restaurant Au fil de l'O, Radio Campus.
Tweet
0
J’aime
0
0
/ Pour aller plus loin:
Détruire et reconstruire en bus nomade