Université Libanaise Faculté de Génie II Projet de Fin d`Etudes
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Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Université Libanaise Faculté de Génie II Projet de Fin d’Etudes Présenté en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur Civil Par Eliane KHOURY Layal BOU RACHED Etude et analyse d’une tour, Diverses Recherches Dr. Joseph CORTAS Responsables de projet : Dr. Rachid CORTAS 2013 1 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II PROJET DE FIN D’ETUDE Patrons: Dr. Joseph CORTAS Dr. Rachid CORTAS Projet : CRYSTAL Towers - Antelias ( Design et Recherches) Membres du groupe: Eliane Georges KHOURY Date de naissance :Le 19 -7- 1990 Numéro de téléphone : 70 573652 Courrier éléctronique: [email protected] Adresse: Achrafieh-rue de l’hôpital St Georges. Layal Boutros BOU RACHED Date de naissance : Le 18 -12- 1990 Numéro de téléphone : 70 761713 Courrier éléctronique: [email protected] Adresse: Dekwaneh- Mar Roukozrue Cap sur ville. 2 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II DEDICACES A ceux qui ont toujours nos meilleurs exemples dans la vie : nos pères Georges et Boutros, pour les sacrifices qu’ils ont consentis pour notre éducation et pour l’avenir qu’ils nous sont cessé d’offrir, Au symbole de douceur, de tendresse, d’amour et affection, et grâce au sens de devoir et aux sacrifices immenses qu’elles ont consentis: nos mères Asmahane et Joumana, nous avons pu arriver à réaliser ce travail, A ceux qui nous ont été toujours les garants d’une existence paisible et d’un avenir radieux nos sœurs et nos frères : Nicole, Rita , Nicolas et Elie, A ceux qui nous ont souhaité de la chance nos amis et surtout notre meilleure amie Perla, A ce qui nous a aidé à résoudre nos problèmes,nous a permis le savoir faire au travail, nous a entoure de tendresse d’un papa notre collègue Dr.Joseph CORTAS, 3 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II REMERCIMENTS Au terme de ce projet de fin d’étude, nous tenons tout d’abord, à remercier tous ceux qui ont contribué de loin ou prés à la réalisation de ce travail et ont rendu nos recherches et nos études aisées et fructueuses. Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer nos profondes gratitudes et nos sincères remerciements à nos encadrants, au Dr. Joseph CORTAS et Dr. Rachid CORTAS pour tout le temps qu’ils nous ont consacré, leurs directives précieuses, et pour la qualité de leur suivi durant toute la période de notre projet de fin d’études. Nous tenons aussi à remercier vivement le chef du département civil Dr. Michel KHOURY. Nous le remercions pour sa disponibilité, pour son aide, ainsi que pour ses précieux conseils et surtout pour nous avoir laissé une grande liberté dans la conception et la rédaction de ce travail. Dr.Georges NASER et Mr.Anwar ANTOUN, qui ont apporté leur contribution très active à l’élaboration de quelques parties de ce travail. Nous les remercions pour tous leurs nombreux conseils avisés, leur disponibilité et leur gentillesse. Nos remerciements vont enfin à toute personne qui a contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail. Notre entourage pour son aide et son soutien permanents pendant ces mois de travail. Tous ceux qui nous ont aidées ou soutenues de quelle que manière que ce soit et que nous ne saurions citer ici. Enfin nous tenons à remercier l’ensemble du corps enseignant de l’Université Libanaise Faculté de Génie II. 4 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Résumé Notre projet de fin d’études porte sur l’analyse d’une structure en béton armé en statique et en dynamique et de ses fondations. La tour en question est "Dernirdjian Towers" ou on peut le nommer “Crystal Towers”. L’objectif final du projet est de nous mettre en situation réelle d’ingénieur structure ayant des contraintes physiques, esthétiques et économiques à respecter afin d’acquérir méthode et rigueur. Analyser des résultats, valider des hypothèses, faire des choix et savoir les justifier, tel est le but que nous nous sommes fixé. La première étape du projet est l’étude statique générale du bâtiment, autrement dit un prédimensionnement des différents éléments de la structure et des fondations profondes dans l’optique d’une modélisation sur un logiciel de calcul. Les objectifs de cette phase sont nombreux. Dans un premier temps elle a comme but de nous faire découvrir le bâtiment et les diverses particularités du projet. En effet celui-ci recèle de nombreuses singularités nécessitant une attention particulière. Dans un second temps elle nous permettra de faire le point sur certains principes de calcul en béton armé et quelques aspects des règlements non abordés ou non approfondis pendant le cursus universitaire. La seconde étape est l’étude de la tour en dynamique. Celle-ci comprend une phase importante de modélisation des bâtiments sur les logiciels : ROBOT. Nous avons eu des divers problèmes dans notre modélisation mais on a pu les franchir brièvement. Afin de rendre l’étude plus intéressante on essayera prendre en compte l’interaction sol/structure en modélisant des appuis élastiques. On jugera ensuite leur validité selon certains critères tels les déplacements et les efforts développés sur les appuis. N’oublierons pas les recherches que nous avons pu avancer avec le design de la tour : une recherche sur l’ensoleillement des grands bâtiments, une sur la résistance du béton à la compressions fc’, Damper PTMD et une autre sur la construction d’une table vibrante avec deux prototypes pour faire une comparaison pratique entre deux systèmes de structure : le portique et le contreventement avec des murs refend. 5 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Le rapport présente quatre volumes ou plutôt quatre grandes parties détaillant le travail que nous avons effectue et les résultats obtenus durant les douze semaines de notre projet de fin d’études. Volume I : Partie I : « Crystal Towers » ,Antelias : Conception Partie II : « Crystal Towers » ,Antelias : Tableaux et Résultats Partie III : « Crystal Towers » ,Antelias: Plans Volume II: Ensoleillement, Resistance du béton fc’, PTMD (damper) et la table vibrante plus les prototypes. Les codes utilisés dans notre étude sont : ACI 318M-08: American Concrete Institute. UBC-97 DTU 6 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Liste de figures Figure 1 : Soutirage du plancher du au mouvement thermique ............................................... 3 Figure 2 : Tour à Chicago ............................................................................................................ 5 Figure 3 : Batiment Shell Oil à Houston ..................................................................................... 7 Figure 4 : Construction graphique du flux de chaleur .............................................................. 11 Figure 5 : Isothermes , gradients et température moyenne ................................................... 11 Figure 6 : Temperature moyenne a travers la colonne ............................................................ 12 Figure 7 : Pliage ou inclinaison de la bande de mur , rayon de courbure et déformations..... 15 Figure 8 :Effet du gradient curviligne sur une colonne ............................................................ 16 Figure 9 : Effet du gradient curviligne sur une colonne ........................................................... 16 Figure 10 : Effort tranchant et moments distribués dans une poutre .................................... 18 Figure 11 : Rigidité équivalente au cisaillement comme une portion de la rigidité nominale au cisaillement .............................................................................................................................. 19 Figure 12 : Colonne unique , portique de référence de 10 étages pour les courbures d’influence ................................................................................................................................ 20 Figure 13 :Mouvement résiduel entre les colonnes extérieures et intérieures comme un pourcentage du mouvement libre (structure équivalente de 10 étages ), rigidité constante de la colonne ................................................................................................................................. 21 Figure 14 : Détails des partitions flottantes , joints d’une colonne exterieure (vue en plan ) , joint au niveau de la dalle et du plafond .................................................................................. 26 Figure 15 : Isolations sur les faces extérieures des colonnes .................................................... 28 Figure 16 : Exemple de cloisons sèches ................................................................................... 29 Figure 17 : Le ciment ................................................................................................................ 32 Figure 18 : Spécifications pour le ciment Portland .................................................................. 34 Figure 19 : Vue au microscope ................................................................................................. 35 7 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 20 : silicates de calcium hydratés. Microstructure poreuse ......................................... 36 Figure 21 : La résistance fonction non linéaire de la porosité du matériau (D’après Neville). .................................................................................................................................................. 37 Figure 22 : Augmentation de la résistance avec e/c. Nécessité de fluidifier. .......................... 38 Figure 23 : Compacité plus grande pour un mélange de grains de tailles différentes. ........... 39 Figure 24 : Scléromètre ............................................................................................................ 43 Figure 25 : RESISTANCE DES CUBES COULIS DE CIMENT ......................................................... 50 Figure 26 : TMD ........................................................................................................................ 53 Figure 27 : Crystal Tower au Japon ......................................................................................... 54 Figure 28 : Représentation du TMD avec la structure ............................................................. 56 Figure 29 : Paramѐtres de réglage du TMD .............................................................................. 57 Figure 30 : Organigramme de calcul des paramètres du TMD ................................................ 60 Figure 31 : Mouvement du TMD .............................................................................................. 61 Figure 32 : Lors d’un séisme ..................................................................................................... 64 Figure 33 : Modes propres de la structure du projet CASSBA ................................................. 67 Figure 34 : Structure du projet CAMUS .................................................................................... 69 Figure 35 : Notre TABLE VIBRANTE .......................................................................................... 73 Figure 36 : Plan avec voiles ...................................................................................................... 74 Figure 37 : Modélisation du plan avec voiles ........................................................................... 75 Figure 38 : Maillage et types de chargement ........................................................................... 76 Figure 39 : Nombre de modes .................................................................................................. 76 Figure 40 : Calcul sur ROBOT .................................................................................................... 77 Figure 41 : Coefficient sismique Cv ........................................................................................... 79 Figure 42 : Charge sismique UBC 97 X and Y ........................................................................... 82 8 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 43 : V dynamique........................................................................................................... 82 Figure 44 : Divers Combinaisons .............................................................................................. 87 Figure 45 : Les modes les plus participants .............................................................................. 87 Figure 46 : Verification du drift ................................................................................................ 88 Figure 47 : Déplacement relatif suivant x ................................................................................ 88 Figure 48 : Déplacement relatif suivant y ................................................................................ 89 Figure 49 : Plan sans voiles ....................................................................................................... 89 Figure 50 : Modélisation du plan sans voiles ........................................................................... 90 Figure 51 : Maillage et types de chargement ........................................................................... 91 Figure 52 : Analyse modale et nombre de modes ................................................................... 92 Figure 53 : Calcul sur ROBOT .................................................................................................... 93 Figure 54 : Masse relative ........................................................................................................ 93 Figure 55 : Coefficient sismique Cv ........................................................................................... 94 Figure 56 : Charge sismique UBC 97......................................................................................... 97 Figure 57 : Vdynamique suivant x et y ..................................................................................... 98 Figure 58 : Divers combinaisons............................................................................................. 101 Figure 59 : les modes les plus participants ............................................................................ 102 Figure 60 : Vérification du drift .............................................................................................. 103 Figure 61 : Déplacement suivant x et y .................................................................................. 103 Figure 62 : Mxx ....................................................................................................................... 104 Figure 63 : Myy ....................................................................................................................... 105 Figure 64 : Mxx ....................................................................................................................... 105 Figure 65 : Myy ....................................................................................................................... 106 9 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 66 : Mxx ( radier ) ........................................................................................................ 107 Figure 67 : Myy (radier ) ......................................................................................................... 107 Figure 68 : Armatures réduits ................................................................................................ 115 Figure 69 : Plan de ferraillage avec voiles ............................................................................. 116 Figure 70 : Plan de ferraillage sans voiles .............................................................................. 117 Figure 71 : Email reçu de Dr. Rachid ...................................................................................... 120 Figure 72 : Spécifications pour le ciment Portland ................................................................ 121 Figure 73 : Coffrage du radier du premier prototype ............................................................ 124 Figure 74 : Du ciment pour les prototypes ............................................................................ 125 Figure 75 :Tamisage des gravillons pour les prototypes ........................................................ 125 Figure 76 : Mélange du béton à utiliser ................................................................................. 126 Figure 77 : Coulage du béton :radier du premier prototype ................................................. 127 Figure 78 : Coffrage des poteaux du premier prototype ...................................................... 128 Figure 79 : Coffrage et Ferraillage du radier et encastrement des colonnes du deuxième prototype................................................................................................................................ 129 Figure 80 : Un mélange de béton avec gravier pour le radier du deuxième prototype ........ 129 Figure 81 : Bétonnage du radier du deuxième prototype ..................................................... 130 Figure 82 : Coffrage des poteaux et des murs refend du prototype aves des voiles ............ 131 Figure 83 : Coulage du béton dans les pieux du deuxième prototype .................................. 131 Figur e 84 : Préparation du mélange de la dalle du deuxième étage du premier prototype 132 Figure 85 : DE l’huile avant le coulage du béton .................................................................... 132 Figure 86 : Ferraillage de la dalle dans le premier prototype ................................................ 132 Figure 87 : Coulage du béton de la dalle du premier prototype............................................ 133 10 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 88 : Coffrage et coulage des poteaux du deuxième étage dans le premier prototype ................................................................................................................................................ 133 Figure 89 : Derniѐre étape : renversement du prototype pour faire la derniere dalle ......... 134 Figure 90 : Derniѐre étape dans le deuxième prototype ....................................................... 135 11 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Table de matières I. INTRODUCTION : LES SUJETS DE LA RECHERCHE ............................................................................................ 1 II. ENSOLEILLEMENT ......................................................................................................................................... 2 II.1.INTRODUCTION : ............................................................................................................................................... 2 II.2. MOUVEMENTS VERTICAUX DES COLONNES EXPOSEES AUX CHANGEMENTS THERMIQUES :................................................ 3 II.2.a. Adaptation à de larges mouvements relatifs thermiques attendus : ................................................. 5 II.2.b. Contrôle du mouvement thermique..................................................................................................... 6 II.3. LA SOLUTION TECHNIQUE DU PROBLEME D'EXPOSITION DE LA COLONNE ....................................................................... 8 II.4. TEMPERATURE CONÇUE ..................................................................................................................................... 8 II.5. ISOTHERMES DE TEMPERATURE, LES GRADIENTS ET LES TEMPERATURES MOYENNES :.................................................... 10 II.6. CONTROLE DE LA CONDENSATION ...................................................................................................................... 14 II.7.« BOWING STRESSES » ET CHANGEMENT DES LONGUEURS ...................................................................................... 14 II.8. ANALYSE ET CONCEPTION DES CHANGEMENTS DES LONGUEURS DES COLONNES EXPOSEES ............................................. 17 II.9. METHODE DE CONCEPTION SIMPLIFIEE ............................................................................................................... 19 II.10. TRANSFERT DE CHARGES ENTRE LES COLONNES EXTERIEURES ET INTERIEURES ........................................................... 22 II.11. EFFORTS DUS AUX VARIATIONS THERMIQUES ...................................................................................................... 22 II.12. COMPORTMENT DES PARTITIONS ..................................................................................................................... 23 II.13. ANNEXE I – CLOISONS SECHES ......................................................................................................................... 28 III. COMMENT CHOISIR FC’ .......................................................................................................................... 31 III.1. QUALITE ET LE CHOIX DE LA RESISTANCE DU BETON F’C:.......................................................................................... 31 III.1.a. Comment doser du béton ? ............................................................................................................... 31 III.1.b. Choisir un béton de qualité ............................................................................................................... 31 12 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III.1.c. Doser du béton .................................................................................................................................. 31 III.1.d. Ciment............................................................................................................................................... 32 III.2 .LES DIVERS TYPES DE CIMENT ........................................................................................................................... 32 III.3.DES REPERES POUR COMPRENDRE ( QUELQUES INFORMATIONS GENERALES) ............................................................ 33 III.4.LES DIFFERENTES CATEGORIES DE CIMENT........................................................................................................... 33 III.5.LES NORMES ASTM ...................................................................................................................................... 34 III.6. LES CIMENTS PORTLANDS ............................................................................................................................... 34 III.7. FORMULATION DES BETONS :........................................................................................................................... 35 III.7.1. Introduction ...................................................................................................................................... 35 III.7.2. Résistance et porosité ...................................................................................................................... 36 III.7.3. Comment Diminuer la Porosité de la Matrice ? ................................................................................ 38 III.7.4.Dans la Pratique ................................................................................................................................ 40 III.8. MESURE PARTICULIERE DE LA RESISTANCE DU BETON .......................................................................................... 42 III.9. LA QUALITE DES MATERIAUX ........................................................................................................................... 43 III.10. RECAPITULATIF ............................................................................................................................................ 44 Classes de résistance:la résistance à la compression ............................................................ 44 Classes d’exposition: la durabilité .................................................................................................. 44 Ouvrabilité: fluidité .............................................................................................................................. 44 Calibre des granulats: dimension des granulats du gravier ou du sable ........................ 44 III.11. RESISTANCE A LA COMPRESSION DU BETON DANS NOTRE TOUR ............................................................................. 44 III.12. L’ARCHITECTE ET LA FORMULATION DU BETON ................................................................................................... 46 III.13. VISITE DE L’USINE NAKHLE ZGHEIB................................................................................................................ 47 III.14.ANNEXE A ................................................................................................................................................ 49 IV.PENDULUM (TMD,TUNED MASS DAMPER) ................................................................................................ 53 IV.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................................. 53 IV.2. PRINCIPES .................................................................................................................................................... 53 13 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II IV.3. IDENTIFICATION DES PARAMETRES DU SYSTEME PTMD ........................................................................................ 62 IV.4. EXEMPLE : TMD DE LA TOUR « CRYSTAL TOWERS A OSAKA » ........................................................................ 62 V. TABLE VIBRANTE, PROTOTYPES ................................................................................................................. 64 V.1.TABLE VIBRANTE ............................................................................................................................................. 64 V.1.1.Introduction ........................................................................................................................................ 64 V.1.2.Principes ............................................................................................................................................. 65 V.1.3. Expérimentations Dynamiques sur Table Vibrante ........................................................................... 66 V.1.3.Les Paramètres de note Propre Table Vibrante .................................................................................. 70 V.1.4. Mécanisme de la table vibrante ........................................................................................................ 71 V.2. PROTOTYPES ................................................................................................................................................. 74 V. 2.1. Plan avec Voiles ................................................................................................................................ 74 V.2.2. Méthode d’Eléments Finis (ROBOT) ................................................................................................. 75 V.2.2. Plan sans voiles .................................................................................................................................. 89 :......................................................................................................................................................................... 91 V.2.3.Ferraillage ........................................................................................................................................ 104 V.2.4. Paramètres Réduits ......................................................................................................................... 108 V.2.5.Modèle réduit ................................................................................................................................... 114 V.3.QUELQUES PHOTOS ILLUSTRANT NOTRE TRAVAIL................................................................................................. 124 VI. CONCLUSION ........................................................................................................................................... 136 VII. REFERENCES ........................................................................................................................................... 137 14 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II I. Introduction : les Sujets de la Recherche Nous avons pu travailler sur des divers sujets intéressants de recherche. L’ensoleillement, la résistance à la compression du béton armé fc’, PTMD (damper), la table vibrante avec les deux prototypes sont les titres de notre quatrième volume. Vu que l’ensoleillement est un problème important dans les hauts bâtiments, nous avons été intéressées à découvrir les effets négatifs ainsi que les solutions possibles. Comme elle a été le sujet le plus discute entre les hommes de Génie, et comme elle est la principale caractéristique du béton affecte par plusieurs paramètres, la résistance a la compression de béton fc’ est notre seconde partie de recherche. Suite a un projet de parasismique dans le semestre neuf, l’application de la conception d’un PTMD a consiste la troisième partie de notre recherche. Pour plus de pratique et de créativité, deux prototypes et une table vibrante ont été étudiés et construits pour faire une comparaison entre deux types de structure résistant aux actions sismiques assimilées par une petite table vibrante à l’échelle. 1 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II II. ENSOLEILLEMENT II.1.Introduction : Dans les années 1950, les effets de la température, le fluage et le retrait sur le comportement de bâtiments étaient un sujet théorique . Bien que les recherches sur certains aspects de ce projet étaient familières, ces effets ont été rarement considérés d’une façon quantitative dans l’étude. Traditionnellement, ces effets ont été bien considérés dans les structures horizontales (pont à grande portée). Anciennement, ces effets ont été négligés dans les bâtiments à plusieurs étages puisque les bâtiments présentaient rarement un nombre d’étages supérieur à 20. Sans tenir compte de ces effets dans les éléments porteurs (colonnes et murs refends), certaines tours construites dans les années 1960 développent un vieillissement (distress) dans les partitions aussi bien des surcharges structurelles et dans certains cas des fissures dans les éléments horizontaux. Il est alors nécessaire de considérer les divers mouvements différentiels de point de vue structure aussi bien qu’architecture pour obtenir une performance satisfaisante des bâtiments. Les changements différentiels élastiques et inélastiques des longueurs sont cumulatifs sur la hauteur de la structure. Il est nul au rez-de-chaussée et atteint une valeur maximale au niveau de la toiture . Par conséquent, ces modifications deviennent plus critiques avec la progression de la hauteur de la structure. Par exemple: Une déformation différentielle entre colonne et mur de 150.10-6 in dans un inch produirait une valeur insignifiante d’environ 0.016 in par étage de 9 ft de hauteur. Pour un bâtiment de 80 étages : le raccourcissement différentiel cumulatif maximal au niveau de la toiture = 0.016*80 = 1.28 in Evidemment, cette distorsion (1.3 in) ne doit pas être négligée dans les détails structuraux aussi bien qu’architecturaux. A la fin des années 1960, vu les effets des changements de volume, quelques procédures prennent place pour tenir compte de ces effets dans la conception des 2 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II bâtiments. En plus, des détails mécaniques et architecturaux sont développés pour s’adapter à leur distorsion. II.2. Mouvements verticaux des colonnes exposées aux changements thermiques : Dans les années 1960, plusieurs tours ont été construites avec des colonnes extérieures partiellement ou parfois totalement exposées aux changements climatiques. De plus, l’élimination des colonnes protubérantes intérieures amène aux colonnes exposées une tendance à accepter plus de déformations. Soumises à des variations de température saisonnières, les colonnes exposées changent de longueur relativement aux colonnes intérieures restant intactes dans un environnement incontrôlé. Ceci cause des problèmes dans les bâtiments élevés avec des colonnes partiellement ou totalement exposées : o Distorsion de la dalle dans les baies extérieures. o Des contraintes thermiques signifiantes considérables dues au changement cumulatif de la longueur des colonnes. o Fissures dans les partitions D’où un problème de mouvement vertical. o Soutirage du plancher du au mouvement thermique, on peut le voir dans la figure -1 ci-dessus conséquemment une distorsion des partitions. Figure 1 : Soutirage du plancher du au mouvement thermique 3 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II o Un changement cumulatif de la longueur de la colonne exposée D’où la rotation des partitions. o Un raccourcissement de la colonne exposée D’où le pivotement de partition autour du point B Cette rotation cause une séparation entre la partition et la colonne extérieure : cette séparation δ est la plus large aux points A et C et diminue graduellement à zéro. La largeur de la séparation δ dépend du: o Mouvement de la colonne exposée . o Capacité de la distorsion des partitions élastiquement et inélastiquement. Notons que : o dans les bâtiments formés d’un nombre d’étages inférieur à 20 et des colonnes partiellement exposées, il y a généralement des contraintes insignifiantes au niveau des assemblages communs des partitions. o les bâtiments élevés formés des colonnes protubérantes au delà du niveau la ligne des vitres, revêtus ou non, subisseront des mouvements thermiques. Entre les années 1965 et 1968, une procédure relativement simple et compréhensive est établie pour obtenir une solution des considérations architecturales et structurelles de l’exposition des colonnes. En même temps, des mesures des mouvements thermiques ont été prises sur des structures de grandes hauteurs formées de colonnes exposées pour vérifier la validité de cette procédure analytique développée: o Vers la fin des années soixante, les fabricants des cloisons sèches (voir Annexe I) améliorant la résilience de sorte que: Les partitions absorbent une quantité suffisante de la distorsion du portique (température, fluage, vent) sans : - des signes de vieillissement (distress) visibles - et une perte de leurs propriétés acoustiques. Deux concepts et deux plans de base ont évolué pour la manipulation des structures formées de colonnes exposées; a. Accepter les mouvements thermiques considérables et faire la conception de la structure en tenant compte des contraintes résultantes à condition de conserver tous les détails architecturaux voulus pour accepter la distorsion sans un vieillissement . b. Limiter le mouvement thermique à une grandeur acceptable en relation avec la portée en limitant l’exposition des colonnes à travers le changement de la ligne des vitres ou en appliquant une isolation. Les implications et les applications de ces deux concepts sont discutées ci après: L’étude des bâtiments à colonnes exposées peut être conçue par: 4 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 II.2.a. Adaptation à thermiques attendus : i. ii. Volume II de larges mouvements relatifs De larges mouvements résultent habituellement quand: - des considérations d’architecture imposent une ligne de vitres largement encastrée dans les bâtiments élevés. - ou si les colonnes sont exposées complètement même dans les bâtiments d’élévation modérée. Structurellement deux solutions alternatives se présentent pour résoudre les problèmes des bâtiments sujets à une large exposition : - Fournir une résistance pour s’adapter aux larges mouvements relatifs des colonnes extérieures Des poutres massives restreintes reliant les colonnes extérieures à celles intérieures peuvent être prévues au niveau de la toiture ou des étages intermédiaires (étages mécaniques). Celles ci sont généralement très rigides et elles développent évidemment une résistance aux charges dues au vent. - Fournir des détails pour alléger les contraintes dans les planchers sujets à des rotations excessives : L’articulation des planchers au niveau des colonnes intérieures ou des murs refends malgré les raccourcissements sévères de l’hiver peut assurer un bon fonctionnement du système structurel. Par exemple: Le premier bâtiment qui a été conçu pour des mouvements structuraux signifiants était Brunswick Building à Chicago (38 étages). Toutes les colonnes extérieures étaient exposées vers environ 70% de leurs surfaces, résultant en un mouvement maximal de 1.25 in à l’étage supérieur. Figure 2 : Tour à Chicago Pour alléger les fortes contraintes de flexion , des “hinges” étaient incorporés entre dalle et mur refend dans les 12 étages supérieurs. 5 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Les détails du “hinge” doivent inclure des “dowels” pour maintenir la retenue latérale entre dalles et murs. En utilisant un matériau élastomère autour d’une portion de “dowels”, les dalles sont libres de tourner mais une retenue latérale est prévue. Les observations indiquent que la structure fonctionne comme c’était problème architectural ou structurel n’a été rencontré. prévu ; aucun II.2.b. Contrôle du mouvement thermique Bien qu’il soit possible de recevoir structurellement un mouvement considérable des colonnes exposées, l’entretien et l'économie peuvent fixer une limite supérieure de l’import du mouvement thermique. Les critères de maintenabilité sont logiquement exprimés comme le rapport du mouvement de la dalle, ou poutre, sur sa longueur (distorsion angulaire). Toute limitation du mouvement doit être liée au type de la structure et des matériaux du bâtiment utilisés. C’est clair que les immeubles d’habitation vont imposer des limitations de mouvements différentes de celles des bâtiments industriels et des structures de types similaires. Les structures avec des cloisons en briques, de maçonnerie et des murs de plâtre exigent des limitations plus strictes que les bâtiments à revêtement métalliques. Notons que : Les déformations de la dalle dues à l'exposition des colonnes s'additionnent à celles dues aux charges de gravité . Pour les bâtiments sans maçonnerie ou cloisons en plâtre, un mouvement thermique de (de la colonne extérieure relativement à celle intérieure) peut être tolérable. (Avec L : span length) Pour une limitation du mouvement thermique de , le centre de la portée sera soumis seulement à un mouvement de qui devrait être ajouté aux déformations dues à la charge verticale, puis comparé aux limites de déformation spécifiées du code . Dans certains cas, il peut être souhaitable d'élaborer des critères plus stricts pour les mouvements de température maximale.C’est suggéré que, dans les immeubles de bureaux 6 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II une limite raisonnable de 0.75 in pour les mouvements de température peut être prise vers le haut ou vers le bas à partir de la position horizontale. En supposant que la portée libre dans les immeubles de bureaux est d'environ 36 ft, un mouvement relatif de 0.75 in correspondant à entre la colonne extérieure et le “core wall" ne va pas généralement causer des contraintes excessives nécessitant des détails structuraux particuliers. Ces contraintes seront normalement inférieures à la valeur admissible en raison de la température comme proposé antérieurement. En outre, un mouvement de peut être raisonnablement pris en charge par des détails simples de cloison, sans de graves conséquences économiques. Par exemple: Dans le bâtiment Shell Oil à Houston (52 étages), la limitation de 0.75 in a été obtenue en réglant le niveau de verre pour atteindre la température moyenne souhaitée de la colonne. Figure 3 : Batiment Shell Oil à Houston Une modification nominale des détails typiques de partition était nécessaire pour éviter les contraintes dans les partitions pour de tels mouvements. Dans les immeubles où les longueurs des travées sont considérablement réduites, un déplacement relatif entre la colonne extérieure et celle intérieure de 0.75 in, ce qui correspond à pour une portée de 18 ft peut exiger des modifications structurelles et de partition. 7 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Pour réduire au minimum la nécessité des détails particuliers de la structure et de la partition dans les immeubles, il peut être souhaitable de limiter les mouvements de température calculés jusqu’à environ 0.5 à 0.625 in en plaçant la ligne de verre aussi loin que possible. Les mouvements réels dans les immeubles sont généralement plus petits que ceux calculés, en raison de la contribution inventaire des cloisons à la résistance du portique . II.3. la solution technique du problème d'exposition de la colonne Elle se compose de : a. détermination d'une température de référence réaliste. b. détermination des isothermes, des gradients et des températures moyennes des colonnes exposées. c. détermination des changements des longueurs des colonnes exposées et les « bowing stresses » en raison des gradients thermiques. d. une analyse du portique et une conception de la structure pour des moments et un transfert de charges dus aux changements différentielles des longueurs des colonnes. e. Détails de partition, revêtements, fenêtres et autres éléments de structure soumis à des déformations par suite de mouvements thermiques . II.4. Température conçue Les plus élevées et les plus faibles températures effectives de toutes les colonnes partiellement exposées ou des murs (dont une face à l'intérieur du bâtiment soumise à une température constante et l'autre face à l'extérieur soumise à des variations de température ambiante) pour l'ensemble du cycle saisonnier doivent être établies. Les conditions météorologiques restent rarement stables au cours d’une longue période de temps. Comme un état stable de conduction thermique à travers toute section n'est possible que si les températures limites restent constantes pendant une durée suffisante, un état équivalent constant doit être dérivé. Il ya deux facteurs qui influencent l'état équivalent stable de la température : Le décalage dans le temps de pénétration de la fluctuation de la température extérieure dans le béton 8 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Et l'atténuation de leur intensité (amortissement) comme la distance de la face augmente . Le décalage dans le temps et de l'atténuation de l'amplitude dépendent de la fréquence de variation de la température et des propriétés thermiques du matériau (béton), telles que la conductivité et la chaleur spécifique. Les matériaux ayant une conductivité thermique supérieure réagissent plus rapidement aux changements de température L'atténuation des amplitudes de la température extérieure à différentes distances de la face est telle que des changements brusques de température pénètrent superficiellement. Des études montrent que l'amplitude du cycle de 24 heures ne reste longtemps pour pénétrer suffisamment dans le béton. pas assez Par exemple: A une distance de 6 in de la face, l'amplitude journalière à partir de la moyenne atténue seulement 28%, l'amplitude du 7ѐme jour est 62%, et le 90ѐme jour elle atténue 88%. Ainsi, seules les amplitudes des variations lentes de température pénètrent considérablement dans la profondeur d'un membre. Au-delà d'une certaine distance de la surface du béton ,sa température est affectée seulement par les fluctuations de longs cycles . Il s'ensuit que, pour utiliser une température maximale durable, pour seulement quelques heures, comme la température extérieure conçue pour les éléments en béton armé est trop sévère, puisque l'inertie thermique empêche le béton de répondre aux changements rapides des températures ambiantes. Basé sur des études, il a été recommandé d'utiliser la température minimale quotidienne moyenne avec une fréquence de récurrence une fois en 40 ans comme la température extérieure en hiver dans un état équivalent stable pour des raisons de conception des éléments en béton armé de gamme de taille habituelle soumis à des variations de la température extérieure. Ces données de température climatiques sont facilement disponibles auprès des guides pour le chauffage, la ventilation et la climatisation. Aussi, certains bureaux météorologiques locaux ou les codes de construction peuvent être une bonne source pour l'obtention de la température moyenne. 9 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II II.5. Isothermes de température, les gradients et les températures moyennes : Après qu’une température constante dans un état équivalent a été sélectionnée, les isothermes et les gradients à travers les colonnes partiellement exposées doivent être déterminés. Pour les sections autres que les murs infiniment longs, le gradient de température dans un état d'équilibre de conduction n'est pas linéaire. Le problème est de déterminer les isothermes réalistes, une température moyenne des colonnes partiellement exposées ainsi que les températures de surface inférieures et supérieures. L'une des meilleures méthodes connues de résolution des problèmes de flux thermique en état d’équilibre à deux et trois dimensions est la méthode de relaxation. Une méthode graphique utile connue du débit de l'eau dans le sol a été adaptée pour la construction des isothermes et des gradients. L’application est basée sur le concept de la construction d’un débit net connue de la mécanique des sols. Le flux de chaleur est représenté par deux ensembles de lignes sécantes : Une série de lignes représentant les lignes de flux de chaleur, L’autre série, perpendiculaire à la première, est l'ensemble des lignes isothermes (une ligne isothermique est représentée par un contour de températures égales). Les deux ensembles de lignes se coupent perpendiculairement pour former des carrés curvilignes avec des côtés égaux moyens dans chaque direction. La différence du gradient final entre un réseau d'écoulement précisément établi et un autre moins précis est insignifiante. En général, quelques croquis d'essais successifs sont suffisants pour construire un réseau d'écoulement raisonnablement précis. Les exigences de base sont les suivantes: que les deux ensembles de courbes se croisent à angle droit . et que chaque domaine soit aussi un carré presque curviligne si possible La construction des isothermes est montrée dans la figure ci-dessous : 10 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 4 : Construction graphique du flux de chaleur La température moyenne est donnée théoriquement en une représentation en trois dimensions par un plan horizontal qui divise le volume total créé par les isothermes en parties égales. Dans la plupart des cas de colonnes prismatiques, cela peut être simplifié en un problème à deux dimensions. Un gradient moyen à travers la colonne est établi, et la température moyenne calculée par une sommation numérique est représenté sur la figure ci-dessous : Figure 5 : Isothermes , gradients et température moyenne 11 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 6 : Temperature moyenne a travers la colonne taverage = = où : Δd sont des bandes verticales dans lesquelles la largeur de la colonne, d, est subdivisée et la température moyenne mesurée graphiquement de chaque bande est notée t . Si la colonne est subdivisée en n bandes égales, chaque bande de largeur d / n, l'équation est simplifiée comme indiqué ci-dessus. Pour tenir compte des propriétés thermiques des finitions appliquées et des conductances de la surface, une section de colonne équivalente à la place de la section effective est utilisée. Les finitions et les conductances de surface sont converties en des épaisseurs équivalentes de béton (poids normal ou léger) ayant la même conductance thermique : Ces épaisseurs équivalentes sont ajoutées à la section réelle de la colonne, afin de fournir la section équivalente de la colonne utilisée pour la construction des isothermes. l'épaisseur équivalente te du béton est : te= Les suivants sont quelques-unes des propriétés thermiques communément admises du béton, les finitions et les conductances de surface : 12 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II conductance de surface intérieure (air calme) conductance de surface extérieure (hiver, Vent de 15 mph) C= 1.46 C=6 C=3.12 conductance de plâtre d'épaisseur 0,5 in conductance de plaque de plâtre 5/8 in d'épaisseur conductance de polystyrène rigide 1 in d'épaisseur conductance des espaces verticaux ¾ a 4 in (hiver) conductivité béton léger (110 psf) Conductivité du béton de masse volumique normale C=2.67 C=0.2 0.25 C=1.03 K=5 K=13 Avec : L’unité de conductance thermique C est B hr-1 sq ft-1 F-1 L’unité de conductivité thermique k est B in hr-1 sq ft-1 F-1 La section de la colonne équivalente est utilisée seulement pour construire les isothermes. Les températures à la surface de l'enduit (plâtre) sont celles tout le long de la ligne de l’épaisseur équivalente en béton du plâtre comme le montre la figure 5 . De même, la température de la surface extérieure du béton est à la ligne de l'épaisseur de béton. La finition intérieure de la figure 5 consiste en une couche de plâtre de 0.5 in d’épaisseur. Les températures utilisées dans la formule pour les calculs de la température moyenne sont au niveau des faces de la colonne réelle et non pas celles de la colonne équivalente. La comparaison des colonnes de poids léger et normal indique que la chute de la température de surface pour les colonnes légères est beaucoup plus faible que celle pour les colonnes de poids normal. Par conséquent, la température moyenne des colonnes légères est supérieure. Et en raison de la conductivité thermique inférieure, les colonnes légères ont une meilleure capacité d'isolation . Pour les colonnes pleinement exposées ,aucune isotherme ne doit être établie étant donné que toutes les faces auront la même température. Il est cependant nécessaire de choisir une température de conception basée sur la dimension de la section et les études de décalage de temps . 13 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Il est évident que les grandes sections auront une température moyenne d'une période plus longue que la température moyenne journalière. II.6. Contrôle de la Condensation La surface intérieure d’une colonne exterieure partiellement exposée est beaucoup plus froide que la température à l'intérieur de la chambre. Cela est dû à des conductances de surface qui produisent une chute de température. Cependant, cela peut ne pas être contestable, car les fenêtres adjacentes sont généralement beaucoup plus froid, et dans n'importe quel espace, la condensation se produit sur la surface avec la température la plus basse. L’isolation, l’espace d’air ou de plâtre sont utilisés pour élever la température de la surface intérieure pour éviter la condensation . Ceci peut ne pas être toujours la meilleure solution dans la mesure où les problèmes structuraux résultant des mouvements thermiques sont concernés . Les colonnes, avec une isolation à l’intérieur, auront une température moyenne plus basse et des mouvements thermiques plus larges et le résultat se traduira par des contraintes. Les études montrent que : - Le plâtre (enduit) ou autre finition ne sont pas requis sur les colonnes dans les chambres ayant des fenêtres à simple vitrage ; - Le plâtre sur les colonnes est requis dans les chambres ayant des fenêtres à double vitrage ; - Les espaces d’air ou l’isolation rigide peuvent etre nécessaires pour les pièces sans fenêtres . II.7.« Bowing stresses » et Changement des longueurs Quand un mur libre infini est soumis à une chute de température Un gradient de températures linéaires en résulte . Si une bande d’un mur n’est pas restreinte , elle se fléchit du a la différence de températures des faces opposées et elle se raccourcit encore d’une grandeur ∆l comme le montre la figure 7 : 14 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 7 : Pliage ou inclinaison de la bande de mur , rayon de courbure et déformations La face ayant la température la plus basse se raccourcit par rapport à la face chaude. Si ce mur est restreint, le moment fléchissant résultant sera : M= , avec ∆t : différence de température aux faces opposées. α : coefficient d’expansion thermique. d : épaisseur du mur. Quand un mur est repoussé par l’application d’un moment M de même ordre de grandeur que celui restreint dans sa forme originale, des contraintes vont se développer et évidemment il n’y aura pas des déformations résultantes. Si le mur est libre sans moment fléchissant appliqué, des déformations se développent, cependant il n’y aura pas de contraintes. Pour une colonne exposée, quand les faces sont soumises à des températures differentes, on obtient un gradient curviligne. Si la colonne est retenue comme le montre la figure 8, des forces de traction vont surgir puisque cette colonne est empêchée de se raccourcir. 15 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 8 :Effet du gradient curviligne sur une colonne Quand l’encastrement longitudinal est éliminé et remplacé par des appuis simples comme le montre la figure 9 , la colonne se raccourcit et des contraintes de compression surgissent sur le côté opposé jusqu'à ce que les forces de compression égalisent les forces de traction . l’équilibre des forces sera alors établi et le raccourcissement s’arrête. Figure 9 : Effet du gradient curviligne sur une colonne 16 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Les forces de traction et de compression P forment un couple sur une distance e’ et établissent un « bowing moment », Mb= P*e’ , qui est résisté par les appuis simples. Dans les bâtiments, le portique en entier empêche l’inclinaison des colonnes et celà résulte en des colonnes soumises à des contraintes de traction et de compression sur les faces froides et chaudes respectivement comme le montre la figure 9 ci haut. « Bowing moment » dépend de l’épaisseur de la colonne, il est indépendant de sa longueur. Tout au long de la hauteur de la structure, ce moment affecte le portique uniquement au niveau de la toiture où il n’y a pas de colonne au-dessus de celui –ci et la colonne exposée change son épaisseur considérablement. Si les appuis simples sont éliminés (comme le montre la figure 9 ci- haut), la colonne est libre de se plier jusqu'à ce que un nouvel équilibre de forces et de moments est établi sur la section. Les deux effets causés par le gradient de températures à travers la colonne, l’inclinaison et le changement axial de la longueur (raccourcissement ou élongation) doivent etre considérés séparément, et les contraintes résultantes seront superposées. II.8. Analyse et conception des changements des longueurs des colonnes exposées Les colonnes exposées réagissent avec les variations des températures extérieures en changeant leur longueur afin de se conformer à la température moyenne Cela résulte de distorsion dans la travée extérieure. A leur tour, les dalles déformées ou fléchies développent des résistances de cisaillement qui agissent sur les colonnes extérieures et intérieures, diminuant les variations des longueurs. Ce rebond des colonnes extérieures et intérieures présente la résistance actuelle de la structure aux distorsions thermiques et dépend de la rigidité de la poutre ou de la dalle et de la rigidité axiale des colonnes. Dans les portiques à plusieurs étages formés des colonnes extérieures exposées partiellement ou totalement, l’effet du mouvement thermique de la colonne extérieure est signifiant uniquement dans les éléments des travées extérieures : - Colonnes extérieures - La baie extérieure de la dalle ou de la poutre - Et, la première colonne intérieure. Une analyse itérative est développée, et effectuée dans les étapes suivantes ( figure 10) : 17 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 10 : Effort tranchant et moments distribués dans une poutre - Calculer le mouvement vertical libre Dfn de la colonne extérieure, ces mouvements sont supposés comme des mouvements relatifs initiaux entre la colonne extérieure (1) et celle intérieure (2) à chaque étage. - Calculer les moments FEM des éléments horizontaux du plancher à chaque étage, on suppose des rotations nulles des joints. - Distribuer les moments en utilisant l’une des deux méthodes suivantes : Moment distribution , Slope deflection method. - Calculer la résistance de cisaillement des dalles appliquée aux colonnes ( Vn’) - En utilisant les forces de cisaillement comme des charges verticales sur les colonnes extérieures et intérieures, calculer le rebond des colonnes. - Calculer le rebond de l’étage en entier à partir de la sommation de celui des colonnes extérieures et intérieures. - Appliquer la correction en convergence et calculer les moments relatifs corrects du cycle suivant. L’analyse est répétée de la deuxième étape en utilisant les nouveaux mouvements corriges jusqu'à convergence sous des pourcentages différents atteints. Cette méthode itérative déjà présentée peut être utilisée pour obtenir une solution assez précise sous 2 ou 3 cycles pour les bâtiments ayant des poutres relativement flexibles. Même pour les poutres très rigides la convergence est très rapide. 18 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II II.9. Méthode de Conception Simplifiée Une méthode a été développée, en utilisant les 3 hypothèses suivantes : - Tailles des colonnes et des éléments horizontaux ne changent pas considérablement d’un étage a un autre. - Hauteurs des étages sont tout à fait constantes. - Les points de contre flexion dans toutes les colonnes se situent à mihauteur de chaque étage. Dans la plupart des bâtiments, ces hypothèses sont assez bien satisfaites, en les utilisant, la méthode générale itérative est bien simplifiée en introduisant la rigidité équivalente au cisaillement Veff qui est l’effort de cisaillement requis pour causer un moment relatif des deux extrémités de la poutre. La figure 11 montre des courbes de la rigidité équivalente de cisaillement pour une large gamme de rapports de rigidités pratiques. Figure 11 : Rigidité équivalente au cisaillement comme une portion de la rigidité nominale au cisaillement Les moments et les efforts tranchants sont calcules directement sans utiliser la distribution des moments. Pour une simplification supplémentaire, les colonnes extérieures et intérieures peuvent etre remplacées par une seule colonne équivalente comme le montre la figure 12 ayant le même rebond que celui de l’étage en entier des 2 colonnes. 19 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 12 : Colonne unique , portique de référence de 10 étages pour les courbures d’influence La méthode de conception simplifiée a été utilisée en combinaison avec la colonne équivalente, un portique de référence de 10 étages pour développer les courbures pour une prédiction directe des mouvements résiduels relatifs entre les colonnes extérieures et intérieures. Puisque les colonnes intérieures et extérieures sont interconnectées par le plancher de la structure le moment libre calculé de la colonne extérieure sera réduit a une valeur résiduelle grâce a la rigidité des planchers. La résistance de la structure à la variation des longueurs des colonnes extérieures dépend non seulement de la rigidité du plancher mais aussi de la rigidité axiale des colonnes extérieures et intérieures. Les courbes de prédiction des mouvements résiduels relatifs entre les colonnes extérieures et intérieures sont présentées dans la figure 13 , comme un pourcentage du mouvement libre. 20 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 13 :Mouvement résiduel entre les colonnes extérieures et intérieures comme un pourcentage du mouvement libre (structure équivalente de 10 étages ), rigidité constante de la colonne Les mouvements résiduels calculés par la méthode de conception simplifiée diffèrent seulement avec insignifiance des résultats plus exacts de la méthode itérative. Les différences augmentent vers le bas de la structure ou elles sont moins signifiantes puisque les moments et les efforts dus aux mouvements thermiques sont faibles. Durant la fin des années 1970, une application plus large de la méthode informatisée dans les bureaux d’étude a permis d’omettre une analyse pour déterminer les effets des distorsions thermiques. Ainsi, après que les mouvements verticaux thermiques non restreints des colonnes sont calculés en utilisant la méthodologie décrite, un programme de portique général informatisé est utilisé pour déterminer : - les distorsions des dalles, - les moments, - les efforts tranchants, - et les transferts des charges. 21 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II II.10. Transfert de charges entre les colonnes Extérieures et Intérieures Les efforts tranchants verticaux générés dans les dalles fléchies (figure 10) causent un transfert des charges de la colonne exposée et raccourcie à la colonne intérieure. Durant l’été, quand les colonnes exposées s’allongent, le transfert des charges est inverse. L’accumulation des efforts de cisaillement commence au niveau de la toiture allant vers le bas, la plus grande accumulation des charges se produit au niveau le plus bas. La quantité de transfert de charges peut etre extrêmement élevée pour des poutres de connexion très rigides. Les systèmes de dalle flexible suivent les variations des longueurs des colonnes plus facilement et, par suite, transmettent seulement des quantités insignifiantes des charges d’une colonne a une autre, en même temps , leur effet restreint sur le mouvement thermique des colonnes exposées est limité II.11. Efforts dus aux variations thermiques Les efforts dans les éléments structuraux dus aux variations des longueurs causées par la température et l’inclinaison ( bowing) doivent être combinés avec les effets des charges de gravite et des charges latérales dues au vent et aux séismes. Cependant il serait irréaliste de faire la conception d’une structure pour l’ensemble combiné des effets des températures extrêmes, la vitesse maximale du vent de la charge de neige et des charges de gravite. Pour établir le critère de conception, des considérations doivent etre données comme le suivant : - Les efforts maximaux dus à la température et au vent ne se produisent pas habituellement dans le même élément à l’intérieur de la structure. - Bien que les effets des températures soient maximaux dans les parties supérieures du portique, les efforts du vent sont d’habitude maximaux dans les parties inférieures. Quelques effets de la température, en raison de leur présence sur une plus longue période de temps, sont partiellement réduits par le fluage. 22 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Pour évaluer la coïncidence du vent fort et de la température extrême, des enregistrements des conditions météorologiques locales doivent être étudiées. Ces conditions peuvent etre considérablement differentes d’une localisation géographique à une autre. Généralement, les températures sévères sont associées avec du vent doux, le vent fort est associe avec des températures douces. Une étude de la coïncidence entre un vent fort et une température faible conduit à la conclusion suivante : En plus de la combinaison usuelle des charges verticales, les combinaisons ci-après du vent et de la température doivent fournir une sécurité adéquate. - Les effets des températures entiers plus 20% des effets du vent. - Les effets du vent entiers plus 25% des effets de la température. II.12. Comportment des Partitions Le mouvement différentiel des colonnes extérieures dans les bâtiments de grandes hauteurs affecte principalement les partitions perpendiculaires aux colonnes exposées. Les mouvements des colonnes exposées causent le soutirage des dalles , ce qui peut entraine un vieillissement (distress) des partitions dans les étages supérieures ( figure-1). Le raccourcissement d’une colonne dans un étage a seulement un effet secondaire sur les partitions. Cependant, l’effet majeur sur les partitions est leur rotation du au changement cumulatif de la longueur de la colonne exposée. Les partitions pivotent au niveau de la colonne intérieure quand la colonne exposée se raccourcit en hiver et se séparent à la fois des deux colonnes. En hiver, la séparation est plus large au niveau du coin inferieur de la colonne extérieure et du coin supérieur de la colonne intérieure. En été , la séparation est opposée à celle en hiver. La largeur de la séparation et la magnitude possible du vieillissement (distress) dépend du mouvement de la colonne exposée et de la capacité de la partition de se distordre. Les murs de cloisons sèches composés de série de panneaux verticaux individuels attachés flexiblement aux poteaux peuvent absorber à chaque joint un certain pourcentage du déplacement qui, ensemble, avec une certaine distorsion de chaque panneau peut fournir une capacité d’adaptation suffisante de la distorsion du portique. Cependant, avec de larges mouvements, des fissures minimes ( hair line cracks) peuvent se développer dans la peinture le long des joints verticaux des panneaux. 23 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Les partitions rigides construites sans la considération des mouvements verticaux du plancher peuvent souffrir de vieillissement (distress) sous forme de fissurations diagonales. Il y a une différence signifiante dans les comportements des partitions dans les immeubles et les immeubles de bureaux . Dans les immeubles, les partitions sont habituellement empilées sur la hauteur entière du bâtiment. Elles sont hermétiquement insérées dans le portique. A moins, intentionnellement séparées du portique , les partitions vont se distordre avec le bâtiment et contribuer à la rigidité de la structure à résister tous les mouvements du portique. Dans les immeubles les partitions solides, à cause de leur rigidité (malgré que quelques types sont très petits) vont réduire le mouvement résiduel de la colonne exposée. Cette résistance additionnelle au mouvement thermique n’est pas habituellement considérée dans l’analyse. Dans les immeubles de bureaux, les partitions sont la plupart du temps de type mobile et n’atteignent pas la face inferieure de la dalle. Conséquemment, elles fournissent seulement une résistance insignifiante au distorsion de la structure. Quelques unes des autres causes possibles du vieillissement (distress) des partitions : - Changement volumétrique du matériau de la partition du à la variation de l’humidité. - Distorsion du portique du au vent, au retrait et au fluage. - Mouvements horizontaux de la dalle de la toiture dus au changement de température des dalles insuffisamment isolées. - Déformations des dalles dues aux charges gravitaires. Les détails de partition doivent donc avoir des provisions adéquates pour s’adapter aux conditions particulières non liées au mouvement thermique des colonnes . Les effets de distorsion thermiques ou autres distorsions du portique sur les partitions doivent être prévus par les concepteurs et tenir en compte les considérations données dans les détails de partitions. Les détails de partitions et leur disposition sont d’une grande influence sur leur comportement. Par exemple : les ouvertures des portes réalisées jusqu’ au plafond peuvent éliminer des emplacements communs des fissures . La distorsion du portique structurel induit des efforts de flexion et de cisaillement dans les partitions au delà de la capacité de leur force , et , si elle n’est pas soulagée par des détails convenables , elle peut causer désagréablement une fissuration acoustique inacceptable. 24 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Afin d’éviter de telles fissures de partition, des détails autour des bords des partitions doivent être fournis pour permettre le glissement vertical aussi bien horizontal. Un des simples moyens pour parvenir à cela est de fournir une enceinte sous forme de canaux pour les partitions, où elles rencontrent les colonnes et les plafonds. Les fabricants des murs de cloisons sèches ont développé un nombre de détails pour laisser le bâtiment distordre sans forcer les partitions. Les détails de partitions de type flottant sont habituellement fournis dans les étages supérieurs seulement ( figure 14 ) 25 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 14 : Détails des partitions flottantes , joints d’une colonne exterieure (vue en plan ) , joint au niveau de la dalle et du plafond Ce détail permet aux partitions de flotter et fournir la retenue nécessaire vis-à-vis des charges latérales agissant sur les partitions. - Bien que les fissures dans les partitions semblent être un problème primaire dans quelques bâtiments, puisqu’elles sont visibles, la structure elle-même peut etre considérablement sur stressée (overstressed) - Donc, ce n’est pas suffisant de concevoir et de détailler les partitions pour les mouvements thermiques , c’est encore nécessaire de concevoir et de détailler les dalles et les colonnes pour les efforts et les déformations thermiques. - C’est désirable encore dans certains cas de grandes structures, ou quand les colonnes sont totalement exposées, de fournir des isolations sur les faces extérieures des colonnes si elles sont revêtues de pierres ou de panneaux en béton préfabriqué. 26 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II 27 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 15 : Isolations sur les faces extérieures des colonnes II.13. Annexe I – Cloisons sèches A- Introduction: La cloison sèche est aujourd'hui un élément que vous trouverez communément dans les maisons modernes. Autrement connu sous le nom de Placoplâtre, elle est composée de matériaux à base de gypse, pris en sandwich entre deux couches de carton. C'est un matériau très polyvalent, que vous pouvez manipuler de plusieurs manières différentes. Il est si polyvalent qu'il peut être collé, cloué ou vissé. Pour dissimuler les plaques de plâtre, vous pouvez aussi utiliser de la peinture ou du papier peint. Les possibilités sont infinies. Vous pouvez faire beaucoup de choses avec les cloisons sèches . 28 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 16 : Exemple de cloisons sèches B- Principe de la cloison sèche: La cloison sèche est montée sans liant (mortier). C'est cette absence de liant (ni eau, ni sable, ni ciment) qui lui confère tant de légèreté. Il s'agit de panneaux « collés » par bandes. C- Deux types de cloison sèche: On distingue deux types principaux de cloison sèche. Tous deux sont légers et faciles à poser mais chacun présente des caractéristiques propres : C-1- Cloison sèche en panneaux alvéolaires : la plus légère Se compose de deux plaques de plâtre contre collées sur une âme en carton (de 50 à 72 mm d'épaisseur). Se monte sur une ossature en bois et un rail métallique. Le montage nécessite peu d'outillage. Bien penser à la protéger dans les pièces humides en la posant sur un profilé PVC. C-2-Cloison sèche en plaques de plâtres : la plus isolante Les plaques de plâtres (13 mm d'épaisseur) sont apposées sur une structure métallique, de chaque côté. Afin d'augmenter la résistance de la cloison, on peut doubler voire tripler ces plaques. Excellente isolation acoustique. Elles sont de différentes qualités (ignifugé, hydrofuge, renforcé en fibre de cellulose...). Un traitement hydrofuge en salle de bain recommandé. Elles restent fragiles. D- Produits de bases de plâtre mince de gypse: On conseille l’emploi des bases de gypse finies à l’aide de plâtre mince pour les murs et les plafonds intérieurs dans tous les types de construction. Pour ces finitions intérieures, une couche mince de plâtre de gypse spécialement formulé est appliquée sur la base en une couche (1,6 à 2,4 mm d’épaisseur) ou en deux couches (environ 3 mm d’épaisseur). 29 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Les surfaces monolithiques lisses ou texturées ainsi créées sont conseillées dans les endroits soumis à une circulation intense lorsque la durabilité et la résistance à l’abrasion sont requises. Les bases de plâtre mince de marque GRAND PRIX sont des panneaux de gypse de grande dimension (1220 mm de largeur) à la fois rigides et résistants au feu. Le noyau de gypse est recouvert d’un papier (bleu) multicouche spécialement traité, conçu pour assurer une adhérence maximale au plâtre mince. Les couches extérieures absorbantes du papier lui permettent de retirer l’humidité de l’enduit de plâtre rapidement et uniformément, ce qui en assure l’application et la finition appropriées. Les couches internes résistent à l’humidité, permettant ainsi au noyau de demeurer sec et rigide pour empêcher son affaissement. E- Avantages des cloisons en plaques de plâtres à bases de gypse: Elles assurent une beauté durable aux murs et aux plafonds tout en étant moins coûteuses et plus légères que le plâtre classique. Installation rapide : Le délai d’exécution des travaux est réduit. Les murs et les plafonds peuvent être achevés en trois ou quatre jours, de l’ossature à la décoration. Résistance au feu : On peut obtenir des indices jusqu’à 4 heures pour les cloisons, 3 heures pour les assemblages plancher-plafond et 4 heures pour les assemblages d’ignifugation des colonnes. Insonorisation : Les cloisons à bases de gypse finies à l’aide de plâtre mince des deux côtés assurent une résistance élevée à la transmission du son. La fixation flexible de la base et l’ajout de coussins insonorisants/ignifuges permettent d’accroître encore l’insonorisation. Durabilité : Les surfaces dures et robustes procurent une excellente résistance à l’abrasion, minimisant ainsi l’entretien, même dans les endroits très passants. Décoration facile : Les surfaces lisses sont prêtes à recevoir la peinture, des finis texturés ou des revêtements muraux de tissu ou de papier peint. Les finis de plâtre mince peuvent également être texturés. Une fois complètement secs, les finis peuvent être peints à l’aide d’une peinture perméable dès le lendemain. 30 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III. Comment choisir fC’ III.1. Qualité et le choix de la résistance du béton f’c: III.1.a. Comment doser du béton ? Un béton réussi est un béton bien dosé. Entre liant, sable, gravillons et eau, la recette est subtile. Chaque composant est nécessaire et dosé avec précision. Un béton mal dosé ne sera pas résistant, pire, il faudra sans doute recommencer le chantier. III.1.b. Choisir un béton de qualité Le béton est une roche mixant liant (agent collant tel que le ciment et la chaux), des gravillons, de l’eau qui, après durcissement, permet d’obtenir des pièces aux volumes variés. Il permet de couler les fondations en somme. Nous le répétons, un béton bien réalisé est un béton bien dosé. Et pour cause, on estime qu’un béton mal fabriqué perd près de 50% de sa résistance au moment de la compression. Un béton de qualité sera un béton mou mais surtout pas liquide. Si vous vous faites livrer du béton et qu’il est sous forme liquide, refusez-le, il n’est pas du tout conforme. Mieux encore, un bon béton est un béton qui s’apparente à une matière collante comme une pâte. III.1.c. Doser du béton Tout est question de volumes lors du dosage du béton. Pour un béton classique, il faut doser avec 350 kg de ciment par m3 de béton. Les professionnels utilisent la règle des 1,2,3 pour s’assurer un bon dosage, à savoir 1 seau de ciment, 2 seaux de sable et 3 sceaux de graviers. Dosage en volumes de sable, graviers, eau, est indiqué selon le volume d'eau. Pour un béton utilisé pour des fondations, il faudra 1 volume de ciment, 2.5 volume de sable, 3.5 volume de gravier et ½ volume d’eau. Plus concrètement, pour avoir un m3 de béton, il faut 300 kg de ciment, 720 kg de sable et 1165 kg de graviers. 31 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Le facteur primordial influençant la résistance voulue du béton est le ciment. III.1.d. Ciment Le ciment est fabriqué avec un mélange de deux matières premières, le calcaire (à 80 %) et l'argile (à 20 %). Après avoir été broyé et chauffé à une température de l'ordre de 1 500 °C, le mélange produit du clinker (nodules très durs), réduit en poudre très fine. Le ciment entre dans la fabrication du mortier, quand on lui ajoute de la chaux, du sable et de l'eau ; et du béton, obtenu après ajout de gravier et d'eau. III.2 .Les divers types de ciment a- Les ciments réfractaires Ce type de ciment contient de l'oxyde d'aluminium. On parle alors de ciment alumineux, qui entre dans la composition des bétons réfractaires. Résistant à de très hautes températures, ce ciment est employé pour le montage d'éléments de cheminée, de barbecue… b- Les ciments à prise rapide Appelés également ciments prompts puisqu'ils prennent en quelques minutes, ces ciments sont surtout utilisés pour sceller des éléments ou pour des rebouchages divers, même en milieux c-Les ciments blancs Obtenus en opérant un tri et en retirant les composants ferreux (naturellement gris) puis en ajoutant une argile blanche, le ciment blanc possède les mêmes propriétés mécaniques que le ciment gris mais se distingue par son usage décoratif car, s'il peut rester blanc, on peut y ajouter un adjuvant pour le colorer. Il est ainsi mis en oeuvre lorsque l'on recherche un effet esthétique : chapes béton décoratives, mortiers apparents, jointoiements de carrelage, seuils de porte, appuis de fenêtre Figure 17 : Le ciment 32 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II d- Les ciments gris Les ciments gris sont les plus utilisés pour la fabrication de mortier ou de béton. Ils sont mis en oeuvre pour les travaux de structure ou de maçonnerie (pose de briques ou de pierres, jointoiement, chape…). Certains disposent de caractéristiques spécifiques, de résistance notamment, permettant leur utilisation pour construire un bâtiment en zone humide, assurer des travaux en milieu souterrain, bâtir par temps froid... III.3.Des Repères pour Comprendre ( Quelques Informations Générales) Livrés en général en sac de 25 ou 35 kilos, les ciments sont identifiés par une série de lettres et de chiffres. Des indications utiles, surtout lors d'usages spécifiques. Ainsi, les lettres CEM (suivies d'un chiffre de I à V) indiquent la famille du liant tandis que les autres lettres précisent la proportion des autres éléments : D pour fumée de silice, P pour pouzzolane naturelle… Par ailleurs, la résistance mécanique est déterminée en N/mm2 . Enfin, une lettre N (pour normal) ou R (pour rapide) identifie la résistance mécanique minimum à court terme. À noter que les sacs doivent obligatoirement porter le marquage CE, la marque NF assurant une garantie supplémentaire. III.4.Les Différentes Catégories de Ciment Le ciment est la substance la plus consommée par l'homme après l'eau. Si son procédé de fabrication est universel, le matériau n'en demeure pas moins complexe avec cinq grands types de ciment répondant chacun à des applications bien spécifiques. Les différentes catégories de ciment : Le CEM I ou ciment Portland : contient au moins 95 % de clinker et au plus 5% de constituants secondaires. Les CEM I conviennent pour le béton armé ou le béton précontraint où une résistance élevée est recherchée. Le CEM II A ou B ou Ciment Portland : composé, contient au moins 65% de clinker et au plus 35 % d'autres constituants : laitier de haut-fourneau, fumée de silice (limitée à 10%), pouzzolane naturelle, cendres volantes, calcaires… Les CEM II sont bien adaptés pour les travaux massifs Le CEM III A ou B ou ciment de haut-fourneau : contient entre 36 et 80% de laitier de haut-fourneau et 20 à 64% de clinker. Le CEM III C ou ciment de haut-fourneau contient au moins 81% de laitier et 5 à 19% de clinker Le CEM IV A ou B est un ciment de type pouzzolanique. Avant l'introduction de la NF EN 197-1, il était connu sous l'appellation CPZ. 33 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Le CEM V A ou B ou ciment composé (anciennement ciment au laitier et aux cendres) contient de 20 à 64 % de clinker, de 18 à 50% de cendres volantes et de 18 à 50% de laitier de haut-fourneau. Les CEM III et CEM V qui comportent du laitier de haut-fourneau sont bien adaptés aux travaux hydrauliques souterrains, aux fondations et aux travaux en milieu agressif. Leur utilisation permet de réduire considérablement les émissions de CO2 grâce à la substitution du clinker par d'autres constituants. Entre 2000 et 2008, la part de production de ce type de ciment est ainsi passée de 5 à 11% . On conclut que dans notre projet, on correspond en fonction du type de l’élément structurel et en fonction du milieu le type du ciment convenable. III.5.Les Normes ASTM Le ciment va développer ses propriétés lors de la réaction de ses composés minéralogiques avec l’eau dans des mortiers et des bétons : réactions d’hydratation. En réagissant avec l’eau, il va produire un réseau d’hydrates qui vont constituer les propriétés du béton au niveau des résistances mécaniques ou de la durabilité. Pour juger ces performances les différents pays ont établi des normes de spécifications ou d’essais. Dans le domaine du ciment, il y a un grand nombre de normes nationales et internationales dont les résultats d’essais ne sont pas comparables entre-eux. En particulier, la mesure de la résistance mécanique se fait avec des dosages, des rapports eau / ciment, des méthodes de mélange et de moulage différents. Les normes ASTM sont les plus utilisées pour le commerce mondial du clinker et du ciment. Elles font une distinction entre les ciments Portland et les ciments composés. III.6. Les Ciments Portlands Les ciments Portland reposent principalement sur la norme «ASTM C150 Specification for Portland Cement » (figure 18 ) Figure 18 : Spécifications pour le ciment Portland 34 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III.7. Formulation des Bétons : Figure 19 : Vue au microscope III.7.1. Introduction Le béton est un mélange de sable(s), gravillon(s), ciment(s) et eau. Il peut contenir aussi un ou plusieurs adjuvant(s), des poudres qu’on appelle additions, et éventuellement des fibres. Une fois les éléments mélangés et homogénéisés, on obtient un matériau que les physiciens appellent « pâte granulaire », dont la consistance peut varier, en fonction des besoins, de l’état ferme (comme la terre humide) à fluide (comme le miel liquide). Cette pâte granulaire durcit, même sous l’eau, après quelques heures, par un jeu de réactions chimiques des composés du ciment avec l’eau, qu’on appelle hydratation. La résistance du béton augmente avec le temps pendant plusieurs décennies, mais, pour le dimensionnement des ouvrages, la résistance à l’âge de 28 jours est en général retenue, car elle donne une bonne estimation de la résistance finale. L’étude de formulation a pour but de sélectionner les constituants du béton et de choisir leur proportion dans le but de répondre à un cahier des charges. Le cahier des charges minimum, imposé par le maître d’œuvre, est la résistance caractéristique du béton à 28 jours et la classe d’exposition de l’ouvrage . La résistance du béton est une donnée nécessaire au bureau d’études pour le dimensionnement. La donnée de la classe d’environnement conduit l’entreprise à respecter un dosage minimum en ciment et à ne pas dépasser un rapport de la masse d’eau à la masse de ciment, appelé e/c. 35 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II A ce cahier des charges s’ajoutent souvent des stipulations introduites par l’entreprise elle-même, laquelle cherche à construire dans des délais les plus courts et avec le plus de facilité possible. Le raccourcissement des délais peut conduire l’entreprise à imposer au béton une résistance minimum au jeune âge (par exemple 24 heures) de manière à décoffrer au plus vite les éléments, quelque soit la température extérieure. La facilité de coulage du béton dépend de son ouvrabilité (ou consistance). Sa valeur peut être imposée par le maître d’œuvre ou proposée par l’entreprise. Au stade de la formulation cette ouvrabilité est toujours fixée, car les moyens de mise en place du béton vont en découler. La formulation du béton permet donc de répondre à des critères de résistance (en compression), d’ouvrabilité et de durabilité. III.7.2. Résistance et porosité L’observation de la microstructure d’une matrice de ciment durcie révèle qu’elle est poreuse (Figure 20 ). Figure 20 : silicates de calcium hydratés. Microstructure poreuse La porosité totale , le rapport du volume des vides contenu dans un échantillon au volume total du même échantillon , peut atteindre 20 % à 40 %. Or, en observant la résistance relative de différents matériaux en fonction de leur porosité, on obtient une courbe maîtresse de type hyperbolique, montrant que beaucoup de matériaux répondent au même principe : la diminution de la porosité conduit à une augmentation de la résistance, et cette augmentation s’accroît plus rapidement vers les faibles porosités (Figure. 21). 36 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 21 : La résistance fonction non linéaire de la porosité du matériau (D’après Neville). Des observations de la microstructure montrent que les pores (les vides) sont répartis en 2 classes. La première, intrinsèque aux hydrates du ciment, de taille voisine de 2 nanomètres (2 milliardièmes de mm). La seconde classe comprend des pores plus gros, dont la taille peut atteindre un millimètre. Cette catégorie de pore est due à la présence d’eau qui ne s’est pas liée chimiquement avec le ciment. Cette eau va donc s’évaporer. Autrement dit, en même temps que le durcissement du béton, et si le béton est en contact avec de l’air non saturé en humidité, une phase de séchage commence, séchage qui fait apparaître des vides, occupés initialement par l’eau libre. C’est sur cette gamme de pores que l’on peut agir pour consolider la microstructure de la matrice cimentaire et atteindre des résistances plus élevées. En ce qui concerne les granulats, les expériences montrent qu’à forte concentration granulaire (en pratique supérieure à 60 % en volume, ce qui représente aux alentours de 1800 kg de granulat par m3 de béton) la résistance en compression augmente avec cette concentration. De plus, par l’utilisation de petits granulats on améliore encore la résistance. 37 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II De ces observations on peut conclure que pour contrôler la résistance du béton, il faut contrôler la porosité de la matrice et optimiser le squelette solide (distribution de taille des grains, forme des grains, résistance propre des grains,…). III.7.3. Comment Diminuer la Porosité de la Matrice ? Déjà, en 1892, Féret établissait une loi qui proposait d’inclure dans la pâte de ciment le maximum de ciment pour un minimum d’eau. En usant d’une faible quantité d’eau on minimise la porosité puisque toute l’eau disponible a réagi avec le ciment. Il n’y a donc plus de vides pour cause d’évaporation d’eau libre. On contrôle l’évolution de la résistance du béton par celle du rapport e/c (rapport de la masse d’eau à celle de ciment pour un m3 de béton) (Figure 22 ). Figure 22 : Augmentation de la résistance avec e/c. Nécessité de fluidifier. Aussi, un rapport e/c inférieur à 0,4 correspond au domaine des bétons de hautes résistances. Pour mieux comprendre et être sur que pour un rapport e/c inférieur à 0,4 correspond au domaine des bétons de hautes résistances on a fait une petite expérience au laboratoire de notre université , soit le rapport de cette expérience dans l’annexe A. La difficulté est cependant de pouvoir réaliser ces mélanges qui contiennent très peu d’eau. Dans la pratique, plus le rapport e/c est faible, plus le mélange devient difficile à réaliser car il n’y a plus assez d’eau pour assurer la fluidité du béton. Une quantité importante d’air est alors entraînée dans le mélange, ce qui crée de nouveau de la porosité et fait chuter la résistance (Figure 22). Il faut fluidifier ce mélange pour ne pas entraîner trop d’air et le vibrer pour l’évacuer du béton. En sachant ainsi fluidifier 38 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II et réduire la quantité d’eau, il est alors possible de malaxer, en laboratoire, une pâte de ciment fluide d’un rapport e/c pouvant descendre jusqu’à 0,14. La résistance de la matrice dépasse alors 150 MPa, et peut même atteindre 200 MPa. Figure 23 : Compacité plus grande pour un mélange de grains de tailles différentes. Il y a moins de vides à droite qu’à gauche grâce au remplissage des petits grains (le sable) dans les espaces entre les gros grains (le gravillon). En se plaçant à la proportion optimale de gravillon et de sable, et en conservant un même rapport e/c, il est possible de réduire le volume de la matrice de ciment donc la proportion de ciment, tout en conservant la fluidité désirée. En effet, sur la figure 6, il est facile de se rendre compte qu’il faudra plus de pâte de ciment pour remplir les vides du mélange de gauche que ceux du mélange de droite. Autrement dit, en partant d’un squelette granulaire le plus compact possible, on a besoin d’un minimum de pâte de ciment, donc de ciment, pour atteindre la fluidité souhaitée. L’optimisation granulaire conduit, par la diminution de la masse de ciment, à une diminution du retrait et du fluage, ainsi qu’à une économie. 39 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III.7.4.Dans la Pratique Le formulateur est un spécialiste qui travaille dans une société de béton prêt à l’emploi, une entreprise de BTP, une usine de préfabrication ou dans un laboratoire spécialisé. Il met au point soit un béton particulier pour un projet particulier, soit une famille de bétons pour un site de production de béton. Le formulateur cherche à respecter un cahier des charges. Le choix de la classe d’exposition de l’ouvrage lui donne, d’après la norme européenne sur les bétons, les valeurs de masse de ciment minimum par mètre cube de béton et le rapport e/c maximum. Par exemple, pour les voiles intérieurs d’un bâtiment, le dosage minimum en ciment est de 260 kg/m3 et le rapport e/c maximum est de 0,65. Pour une structure avec un risque maximum lié à la présence d’eau de mer, la masse de ciment est portée à 350 kg/m3 et le rapport e/c maximum à 0,5. S’agissant de limites, il est toujours possible, soit d’augmenter le dosage en ciment, soit de diminuer le rapport e/c, mais, souvent, le formulateur cherche à respecter au plus près les exigences de dosage et de nature des constituants pour obtenir le béton le plus économique. Le cas des ouvrages d’art est particulier car les contraintes de délai de décoffrage, de limites de température du béton au jeune âge à cause de l’exothermie des réactions, de retrait, de fluage, etc. viennent compliquer drastiquement le problème de formulation. Il arrive qu’il n’y ait pas de solution au cahier des charges et qu’il faille trouver des compromis en assouplissant certaines contraintes du cahier des charges. Par exemple l’exigence de résistance élevée au jeune âge conduit à choisir un ciment à durcissement assez rapide ou un faible rapport e/c, ce qui a pour conséquence d’augmenter les effets thermiques. L’étude de formulation consiste à approcher par des modèles la composition idéale, puis à finaliser cette composition par des essais d’ouvrabilité, de résistance, et éventuellement par d’autres mesures (résistance au gel, retrait, exothermie, etc.). III.7.4.1. Exemple sur un cahier des charges simple Soit à formuler un béton de haute résistance ,de résistance moyenne en compression de 50 MPa à 28 jours et de consistance fluide. Le ciment est de type CEM I 52,5 de résistance moyenne de 60 MPa. On dispose pour cela d’un type de granulats et d’adjuvants. 40 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II L’obtention de la résistance conduit à chercher le rapport e/c convenable. On s’appuie pour cela sur des modèles de résistance dont l’un des plus connus est la loi de Féret : fbc= Où : - fbc est la résistance moyenne du béton en [MPa], - K un coefficient qui vaut en moyenne 4,9 (± 15%), - Rc la résistance moyenne du ciment en [MPa] (ici Rc vaut 60 MPa selon les - données du cimentier) et, e/c le rapport de la masse d’eau à celle de ciment. Pour un ciment de résistance moyenne de 60 MPa, en inversant la loi de Féret, on trouve e/c = 0,45. En admettant que la classe d’environnement conduise à une valeur minimale de la masse de ciment de 350 kg/m3, il est possible de partir de cette valeur pour calculer une première formule. Calcul de la quantité d’eau par m3 de béton : e = 0,45 × 350 = 158 kg Puis on calcule le volume des granulats (on néglige ici le volume de l’adjuvant car il est en général faible) pour un m3 de béton, soit 1000 l : Vtot = 1000 = Vg + Vs + Ve + Vc Où : Vg, Vs, Ve et Vc sont respectivement les volumes de gravillon, de sable, d’eau et de ciment. Vg + Vs = 1000 – Ve – Vc = 1000 – 158 – 350/3.15 Où : 3.15 est la densité du ciment en moyenne. Donc : Vg + Vs = 731 dm3 En admettant que l’optimisation granulaire ait conduit à une quantité équivalente de sable et de gravillon, le volume de chacun de ces constituants est donc de 365,5 dm3. Pour une densité moyenne des granulats de 2.6, on peut alors calculer la masse de sable et de gravillon. Ms = Mg = 365.5 × 2.6 = 950 kg (valeur arrondie). 41 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II La formule de béton est donc : Sable = 950 kg/m3 Gravillon = 950 kg/m Eau = 158 kg/m3 Ciment = 350 kg/m3 L’adjuvant (super-plastifiant) sera à ajuster expérimentalement. En effet, cette formule satisfait à la condition de résistance et de durabilité. Mais sa consistance (ou ouvrabilité) n’est peut être pas satisfaisante. Pour la vérifier, on réalise des gâchées en laboratoire, à partir desquelles la consistance est mesurée. Une première opération consiste à augmenter progressivement le dosage en super-plastifiant pour chercher à fluidifier le béton. Si cette opération est insuffisante ou non économique, on augmente alors la quantité de ciment et d’eau (on augmente alors le volume de pâte liante pour desserrer le squelette granulaire) à rapport e/c constant (pour respecter la résistance) et on reproduit les mesures de consistance. Les résistances mécaniques en compression obtenues classiquement sur éprouvettes cylindriques normalisées, sont de l'ordre de : - BFC : bétonnage fabriqué sur chantier : 25 à 35 MPa (méga Pascal), peut parfois atteindre 50 MPa ; - BPE : béton prêt à l'emploi, bétonnage soigné en usine (préfabrication) : 16 à 60 MPa ; - BHP : béton hautes performances : jusqu'à 80 MPa ; - BUHP : béton ultra hautes performances, en laboratoire : 120 MPa. - BFUHP : béton fibré à ultra hautes performances. III.8. Mesure Particulière de la Résistance du Béton La qualité du béton peut être estimée par la mesure de la dureté au choc au voisinage de la surface au moyen du scléromètre. Pour estimer la résistance du béton ,on utilise cet appareil : on tire alors les indices scléromètriques relatifs a chaque point de mesure a travers un curseur . 42 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II En faisant la moyenne de ces indices et à l’aide d’un abaque de référence de l’appareil, on connait alors la résistance du béton Figure 24 : Scléromètre III.9. La Qualité des Matériaux La nature des matériaux utilisés et leur qualité sont de première importance. Ils doivent répondre le mieux possible aux sollicitations mécaniques anormales que les tremblements de terre imposent. Il n’existe pas a priori un matériau plus « parasismique » qu’un autre ; toutefois, il est évident que le béton armé ou la charpente métallique présentera une plus grande résistance que l’aggloméré. Il convient donc d’apporter un soin particulier au choix des matériaux. Dans ce « bon choix », il ne faut pas hésiter à utiliser les ressources locales. Par ailleurs, les dimensions des éléments constituant le bâtiment devront être pensées en fonction de la qualité des matériaux pouvant réellement être obtenus sur le site. Par exemple, un mur en béton armé de faible performance devra avoir une épaisseur supérieure à celui pouvant faire appel à un béton de bonne qualité . 43 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III.10. Récapitulatif Classes de résistance:la résistance à la compression Elle est exprimée par des chiffres basés sur un test de résistance à la compression. Elle est déterminée par la quantité de ciment, le facteur eau-ciment et la granularité. Béton le plus utilisé: C 25/30 (le premier chiffre indique la résistance à la compression mesurée sur des cylindres, le second la résistance à la compression mesurées sur des cubes). Pour les fondations et les dalles de sol pour terrasses: le C20/25 suffit. Classes d’exposition: la durabilité Dépend du facteur eau-ciment et de la teneur en ciment. Doit être sélectionnée en fonction de l’environnement dans lequel le béton sera employé (environnement sec, humide, chimiquement agressif, eau de mer, etc.). Ouvrabilité: fluidité Pour les constructions en béton complexe munie de nombreuses armatures, un béton plus fluide est nécessaire. L’amélioration de la fluidité du béton nuit à la résistance à la compression. On peut remédier à cette situation à l’aide d’un super plastifiant ou d’autres adjuvants. Calibre des granulats: dimension des granulats du gravier ou du sable Surtout importante dans le cas de treillis armés serrés, car des granulats trop grands ne peuvent pas se faufiler entre les treillis. III.11. Résistance à la compression du béton dans notre tour A chaque étage on a pu déterminer une valeur de f’c à partir des calculs effectués : 44 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 etage height(m) f'c (Mpa) 3.8 3.15 28eme 3.28 27eme 3.15 26eme 3.15 25eme 3.15 24eme 3.15 23eme 3.15 22eme 3.15 21eme 3.15 20eme 3.15 19eme 3.15 18eme 3.15 17eme 3.15 16eme 3.15 15eme 3.15 14eme 3.15 13eme 3.15 12eme 3.15 11eme 3.15 10eme 3.15 9eme 3.15 8eme 3.15 7eme 3.15 6eme 3.15 5eme 3.15 4eme 3.15 3eme 3.15 2eme 3.15 Mezz 1er 3.15 1er (tech) 2.15 Mezz 2.90 GF 3.35 BF 3.50 total 107.18 RF 29eme Volume II 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 30 35 35 35 40 40 35 40 30 30 30 55 35 35 35 fy(Mpa) ƥg(%) E(KPa) Ix (m4) Iy (m4) Kx (KN/m) Ky (KN/m) 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 420 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 25742960.2 27805574.98 27805574.98 27805574.98 29725410.01 29725410.01 27805574.98 29725410.01 25742960.2 25742960.2 25742960.2 34856132.89 27805574.98 27805574.98 27805574.98 5 9 9.5 9.4 9.4 9.4 9.4 9.4 9.4 9.4 9.4 9.4 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 12 20.4 20.3 20.3 20.3 20.3 20.3 20.5 20.3 20.53 34.5 14.5 18.8 18.8 18.9 18.9 18.9 18.9 18.9 18.9 18.9 18.9 18.9 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 22.8 23 93 93 269.6 269.6 269.6 269.6 269.6 269.6 307.8 28148739.1 88950947.68 83165232.41 92904323.14 92904323.14 92904323.14 92904323.14 92904323.14 92904323.14 92904323.14 92904323.14 92904323.14 118601263.6 118601263.6 118601263.6 118601263.6 118601263.6 118601263.6 118601263.6 118601263.6 128104006 128104006 128104006 136948942.9 232813202.9 216709276.7 231671961.7 200633804.2 200633804.2 200633804.2 862777736.9 277725124.7 182208089.5 268489983.5 81631343.4 185808646.3 164579617.8 186796990.1 186796990.1 186796990.1 186796990.1 186796990.1 186796990.1 186796990.1 186796990.1 186796990.1 225342400.8 225342400.8 225342400.8 225342400.8 225342400.8 225342400.8 225342400.8 225342400.8 243397611.3 243397611.3 243397611.3 260202991.5 262485473.9 992806046.2 1061354308 2664575055 2664575055 2664575055 11346579408 3688408552 2392756986 2395397592 Ce tableau est déduit suite au pré dimensionnement, en utilisant la procédure suivante : On fait alors varier la résistance du béton de facon à atteindre la condition vérifiée 45 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III.12. L’architecte et la formulation du béton La formulation du béton échappe en général à l’architecte. Celui-ci établit un cahier des charges sur le béton qui va porter la plupart du temps sur la qualité et la teinte du parement. En général, l’architecte est relativement démuni pour préciser préalablement une telle exigence quantifiable et interprétable par l’entreprise, ce qui l’amène parfois à demander la réalisation d’un élément témoin soumis à acceptation (à préciser dans le dossier de consultation des entreprises). Cette solution est efficace mais son coût limite en réalité son recours à des cas d’opérations importantes. Une autre solution consiste à s’inspirer du savoir-faire dans le domaine des ouvrages d’art, ouvrages dont le béton est laissé brut de décoffrage. Le fascicule 65 A (CCTG des marchés publics des travaux) représente un document de référence pour l’exécution des ponts en béton armé ou précontraint. Il contient des éléments précis sur les différentes qualités de parement que l’on peut attendre, en se référant au fascicule de documentation FD P18-503. Il constitue une base pour la rédaction des pièces écrites. L’architecte a toutefois la possibilité de préciser qu’un béton particulier doit être utilisé. L’exemple le plus fréquent est de préconiser un béton auto plaçant dans un but lié à la qualité du parement. Une telle exigence doit évidemment figurer dans le dossier de consultation des entreprises, afin d’être pris en compte dans le calcul de prix. 46 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II III.13. Visite de l’Usine Nakhlé ZGHEIB le Mardi, 30 Avril 2013 , nous avons rendu visite à la compagnie ZGHEIB . Nakhle Zgheib & Co. est une histoire typique de succès. En fait, l'entreprise a réussi à maintenir tout au long de son existence les plus hauts niveaux de performance révélés par le texte suivant: - un coefficient de production efficace qui a été maintenu tout au long de l'année entre 60% et 70% de la capacité totale. - - Une haute qualité de la production qui a acquis la confiance de tous les clients et sous-traitants de l'entreprise en raison du niveau élevé de technicité du personnel de production en l'absence de toute assistance technique étrangère et de savoirfaire. Une importante compagnie composée de 4 centrales à béton, 10 pompes, 40 bétonnières portées, 4 générateurs et 3 chargeuses sur pneus, assurant de la sorte une capacité de production totale de 400.000 m3 47 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II - Une équipe dédiée de 97 techniciens qualifiés et professionnels. - Nous avons discuté des divers points avec Mr. Antoine Hajjar le directeur de - l’usine à Jisr l Bacha concernant la résistance du béton et la fabrication de cette « perle grise ». La fabrication du béton est suivi selon des codes mondiales comme ASTM pour arriver a la résistance voulue. leurs recettes sont distinguées des autres entreprises pour avoir une résistance du béton déterminée. La résistance du béton varie de 15 jusqu'à 90 MPa. Des différents facteurs influent la résistance du béton : Le ciment, matériau primordial assurant la résistance voulue, qui se présente sous deux types : a. le ciment ordinaire ( gris ) b. le ciment blanc qui est récemment utilise dans le commerce (exemple : AYA tower , le premier projet à façade et éléments structuraux dont le béton contient le ciment blanc.) Notons que : la résistance du ciment durera 100 ans. En addition, la matière « microsilica » est ajoutée au ciment. - Les avantages d'utiliser « microsilica » peuvent être considérables, car elle réduit - - le craquage thermique causé par la chaleur d'hydratation du ciment et peut améliorer la durabilité à l'attaque par les eaux sulfate et acide. Les avantages et les demandes sont examinées et un certain nombre d'illustrations de base de test sont inclus. Les adjuvants utilisés ne sont qu’un moyen pour l’ouvrabilité du béton lors du coulage ( rendre le béton plus fluide ou retarder ou accélérer sa prise), et non pas pour augmenter sa résistance vu que son influence dure pour moins que 60 jours du temps du coulage. L’eau ne doit pas être ajoutée lors du coulage pour ne pas perdre de la résistance du béton, et pour avoir une bonne ouvrabilité. - Si des stipulations sont émises à la fois sur la résistance au jeune âge et sur la - limitation de la température du béton, on ne pourra peut être pas répondre au cahier des charges. Il faudra alors trouver des solutions pratiques sur le chantier. Dans le cas présent on pourra par exemple chercher à refroidir le béton in situ par des systèmes de tuyaux insérés dans le coffrage solution à la minute . Cette usine possède une « shader machine » une machine diminuant la température du béton lors de son malaxage jusqu'à 5 a 6 degrés. La température du béton d’après le code ne doit pas dépasser 30 à 32◦C 48 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II - Leurs pompes sont aptes à diffuser le béton d’une résistance de 70 MPa a une - hauteur de 150 m. Enfin, l’expérience est l’enjeu le plus important dans la satisfaction d’une entreprise ou une compagnie ou une usine, ainsi que le bon entendu. III.14.ANNEXE A RESISTANCE DES CUBES COULIS DE CIMENT - Outils : Moule cubique en fer (arrête 5cm) Récipient métallique Balance de précision 5g Eprouvette 250ml Machine à compression hydraulique - Matériaux : ciment eau Objectif : - Établir la relation entre le rapport contrainte de rupture du cube. 49 = (dans le cube) et la Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Plan du travail : Figure 25 : RESISTANCE DES CUBES COULIS DE CIMENT - Préparer la patte dans le moule Mettre le ciment préparé dans le moule Enlever les moules après 7 jours de la préparation Faire le test de rupture Prendre les valeurs des forces a la rupture - Calcul : r (dans le cube) v= volume du cube=a3 =125cm3 (a=arête du cube) Þ=masse volumique de l’eau=1000 Kg/m3 Dimensions du cube x=5cm Force limite de compression Cube1 : F1=28 kN (t=7jours) Contrainte de rupture Cube1 :F1/Sxy=11,6 MPa y=4.8cm r = c/e =1,8 z=5cm Sxy=5×4,8=24cm2 X=5cm Cube2 : F2=34 kN (t=14jours) Cube3 : F3=50 kN (t=7jours) Cube2 :F2/Sxy=14.16 MPa Cube3 :F3/Sxy=20Mpa Y=5cm r = c/e =3 Cube4 :F4/Sxy=33.2Mpa Z=5cm Cube4 : F4=83 KN (t=14jours) 2 Sxy=5×5=25cm 50 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 - - - Volume II Supposons que le cube est totalement rempli d’eau et cherchons la masse de ciment correspondante pour les deux rapports r1 =1,8 et r2 =3 . Donc : e= Þ×v=125g Pour r1=1,8 c= r1 ×e = 1,8×125 =225g (pour un cube) Pour r2=3 c= r2×e = 3×125 = 375g (pour un cube) Procédure expérimental : On mesure 250ml d’eau à l’aide de l’éprouvette et on pèse 450g de ciment à l’aide de la balance. On mélange l’eau et le ciment dans le récipient. On rempli deux moules par le ciment préparé (r=1,8). On mesure de nouveau 250ml d’eau et on pèse 750g de ciment. On mélange le ciment et l’eau. On rempli deux autres moules par le ciment préparé (r=3). Après 7 jours on enlève les cubes des moules et on fait le test de rupture pour 2 cubes ayants deux rapports différents. Après 14 jours de la préparation des cubes on fait le test de rupture sur les deux autres cubes et on prend les valeurs des forces de compression sous lesquelles la rupture des cubes a eut lieu. Résultats : Avec : t: temps, avec t0=le jour de la préparation des cubes Sxy : c’est la surface de la facette sur laquelle s’appliquent les forces de compression perpendiculairement. x, y et z référent aux longueurs des arrêtes du cube D’où le graphe : 51 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 contrainte de rupture (Mpa) 35 Volume II Resistance des cubes coulis de ciment 30 25 20 15 14jours 10 7jours 5 0 1.8 3 rapport (ciment/eau) Conclusion : La contrainte de rupture des cubes de ciment croit proportionnellement au temps de séchage et au rapport r = masse ciment/masse eau (mais il y a un maximum que la contrainte de rupture ne peut dépasser). 52 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II IV.Pendulum (TMD,Tuned Mass Damper) IV.1. Introduction Le concept original de TMD remonte à une invention divulguée par Frahm en 1909 pour un absorbeur de vibrations dynamiques. L'une des premières applications de la TMD a été la tour de hauteur de 244m et de 60 étages ,John Hancock bâtiment à Boston en 1975 afin d'améliorer la réponse aux vibrations du vent. Les deux TMD de cette tour sont placés aux deux extrémités de l'étage 58 , et sont accordés sur une fréquence de vibration de 1.3 Hz (la fréquence fondamentale estimée de la structure). Amortisseur de masse accordé, aussi connu comme absorbeur harmonique, est un dispositif monté sur les structures pour réduire l'amplitude des vibrations mécaniques. Leur application peut éviter l'inconfort, des degats ou une rupture structurelle. Ils sont fréquemment utilisés dans la transmission de puissance. IV.2. Principes Une masse et un ressort classique, un PTMD nécessite une grande masse et un grand espace pour l'installation créant ainsi des contraintes architecturales (Nagase 2000). Une solution alternative est d'utiliser une configuration TMD pendulaire (PTMD) constitué d'une masse et d'un câble montré dans la Figure 1: Figure 26 : TMD 53 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Lorsqu'un bâtiment est soumis à un mouvement de tremblement de terre le PTMD va créer une force dans la direction opposée du mouvement de la structure. PTMD a été utilisé dans un certain nombre d'immeubles de grande hauteur tels que la Tour de Crystal de 37 étages et de hauteur de 157m située à Osaka, au Japon, construite en 1990, et il est montré dans la figure 27 pour réduire les déplacements induits par le vent par 50% (Nagase et Hisatoku 1992). Les périodes fondamentales de la structure dans deux directions principales sont 4.7 et 4.3 secondes. Le bâtiment possède deux PTMDs de poids de 180 tonnes et 360 tonnes au niveau de l'étage supérieur. Figure 27 : Crystal Tower au Japon Les équations suivantes sont utilisées dans la conception d'un PTMD (Connor, 2003) Avec : T : la tension dans le câble du PTMD x : le déplacement de la structure (la tour étudiée) xd : le déplacement du PTMD θ :l’angle entre la verticale et le câble du PTMD en considérant que θ est faible, on admet les approximations suivantes : 54 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Remplacons (10)et (11) dans (9), Ensuite, la raideur du ressort est calculée comme suit : La fréquence propre (circulaire) devient, Et la période naturelle pour le TMD pendulaire est, Les paramètres de réglage d'un PTMD sont md de masse et la longueur L.Les equations suivantes representant un système SDOF muni d’un TMD sont 55 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 28 : Représentation du TMD avec la structure Où , μ : represente le rapport de md(masse du TMD ) et ms(celle de la structure). Ks : la rigidite de la structure Cs : le coefficient d’amortissement de la structure Kd : la rigidite du TMD Cd : le coefficient d’amortissement du damper TMD Et, ξs : le rapport d’amortissement de la structure d : le rapport d’amortissement du TMD : le rapport de wd (la frequence propre du TMD ) sur ws ( la frequence propre de la structure) Plusieurs équations se présentent pour optimiser les paramѐtres de réglage du TMD : 56 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 29 : Paramѐtres de réglage du TMD A partir des valeurs de et dopt obtenues et des equations présentées dans le tableau cidessus,, on determine les parametres du TMD suivants d’apres Den Hartog 1956, Rana and Soong 1998, Connor 2003: On peut utiliser un programme tape sur le logiciel MATLAB pour avoir ces paramatres optimaux : 57 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II MATLAB CODE ROUTINE FOR OBTAINING OPTIMAL TMD TUNING PARAMETERS Script File clear all clc format compact u=input('Please enter mass ratio = '); e_s=input('Please enter structural damping ratio (e.g ASCE 7-05 for steel structures= 0.05)= '); d=input('Please enter ground frequency from soil profile (used in Hoang et al. 2008 equation)= '); disp('===================================================================== =======') fprintf('Optimum tuning parameters of a TMD for: \nMass ratio = %5.2f \nStructural damping ratio = %5.2f\n',u,e_s) fprintf('================================================================== ==========\n') Den_Hartog_freq_ratio=1/(1+u); Den_Hartog_damping_ratio=sqrt(3*u/(8*(1+u)^3)); fprintf('Den Hartog equations give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Den_Hartog_freq_ratio,Den_Hartog_damping_ratio) disp('********************************************************************* *******') Waburton_freq_ratio=sqrt(1-u/2)/(1+u); Waburton_damping_ratio=sqrt((u*(1-u/4))/(4*(1+u)*(1-u/2))); fprintf('Waburton equations give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Waburton_freq_ratio,Waburton_damping_ratio) disp('********************************************************************* *******') Fujino_freq_ratio=sqrt(1-u/2)/(1+u); Fujino_damping_ratio=1/2*sqrt((u*(1+3*u/4))/((1+u)*(1+u/2))); fprintf('Fujino and Abe equations give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Fujino_freq_ratio,Fujino_damping_ratio) disp('********************************************************************* *******') 124 58 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Feng_freq_ratio=sqrt(1-u/2)/(1+u); Y=Feng_freq_ratio; Feng_damping_ratio_disp=1/2*sqrt((1+u)*Y^4+Y^2+(13*(1+u)^2*Y^2)/((1+u)^3)); Feng_damping_ratio_acc=Y/2*sqrt((1+u)*Y^2+1-1/(1+u)); fprintf('Feng and Mita equation (i) give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Feng_freq_ratio,Feng_damping_ratio_disp) fprintf('Feng and Mita equation (ii) give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Feng_freq_ratio,Feng_damping_ratio_acc) disp('********************************************************************* *******') Sadek_freq_ratio=1/(1+u)*(1-e_s*sqrt(u/(1+u))); Sadek_damping_ratio=e_s/(1+u)+sqrt(u/(1+u)); fprintf('Sadek et al. equations give %5.3f frequency ratio\n \t\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Sadek_freq_ratio,Sadek_damping_ratio) disp('********************************************************************* *******') Rudinger_stiff_ratio=(u*(2+u))/((2*(1+u)^2)); Rudinger_freq_ratio=sqrt(Rudinger_stiff_ratio/u); Rudinger_damping_ratio=sqrt((3*u^4+4*u^3)/(4*(1+u)^3)); fprintf('Rudinger equations give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t\tand %5.3f damping ratio\n',... Rudinger_freq_ratio,Rudinger_damping_ratio) disp('********************************************************************* *******') switch d case 1 Hoang_d1_freq_ratio=sqrt((1-6*u)*(1+u^2)/(1+u))-0.7*e_s; Hoang_d1_damping_ratio= sqrt((u*(1+2.5*u+2*u^2)))/(2*(1+2.7*u)); fprintf('Hoang et al. equations with ground frequency = %1i result in \n %5.3f frequency ratio and %5.3f damping ratio\n',... d,Hoang_d1_freq_ratio,Hoang_d1_damping_ratio) case 3 Hoang_d3_freq_ratio=sqrt(1-u/2)/(1+u)-0.7*e_s/(1-u/2); Hoang_d3_damping_ratio=sqrt((u*(1-u/4))/(4*(1+u)*(1-u/2)))+0.25*u*e_s; fprintf('Hoang et al. equations with ground frequency %1i result in \n %5.3f frequency ratio and %5.3f damping ratio\n'... ,d,Hoang_d3_freq_ratio,Hoang_d3_damping_ratio) end disp('********************************************************************* *******') Krenk_freq_ratio=1/(1+u); Krenk_damping_ratio=1/2*sqrt(u/((1+u))); fprintf('Krenk and Hogsberg equations give %5.3f frequency ratio\n\t\t\t\t\t\t\t and %5.3f damping ratio\n',... Krenk_freq_ratio,Krenk_damping_ratio) disp('********************************************************************* *******') Command Window Please enter mass ratio = 0.03 Please enter structural damping ratio (e.g ASCE 7-05 for steel structures= 0.05)= 0.05 59 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Please enter ground frequency from soil profile (used in Hoang et al. 2008 equation)= 1 ======================================================================= Optimum tuning parameters of a TMD for: Mass ratio = 0.03 Structural damping ratio = 0.05 ======================================================================= Den Hartog equations give 0.971 frequency ratio and 0.101 damping ratio *********************************************************************** Waburton equations give 0.964 frequency ratio and 0.086 damping ratio *********************************************************************** Fujino and Abe equations give 0.964 frequency ratio and 0.086 damping ratio *********************************************************************** Feng and Mita equation (i) give 0.964 frequency ratio and 0.083 damping ratio Feng and Mita equation (ii) give 0.964 frequency ratio and 0.478 damping ratio *********************************************************************** Sadek et al. equations give 0.963 frequency ratio and 0.219 damping ratio Figure 30 : Organigramme de calcul des paramètres du TMD PTMD remplace le ressort de translation et d'un système d'amortissement avec un pendule, qui se compose d'une masse soutenue par un câble qui pivote autour d'un point, comme illustré sur la figure ci-dessous. 60 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 31 : Mouvement du TMD Ils sont généralement modélisés comme un pendule simple. Pour les petites oscillations angulaires ils se comporteront de manière similaire à un TMD en translation et peuvent être modélisés identiquement avec une rigidité équivalente et un coefficient d'amortissement équivalent. Par conséquent, la méthodologie de conception à la fois pour le système TMD en translation et le système PTMD sont identiques. En conséquence la conception du PTMD peut être moins coûteuse et dure plus longtemps. Le modèle analytique qui sera présenté est une version idéalisée de la mise en œuvre réelle d'un système PTMD. La motivation est d'illustrer l'effet d'un PTMD sur le mouvement d'une structure quand elle est excitée. En outre, la mise en œuvre du modèle PTMD analytique démontre la performance du PTMD lorsque: (i) (ii) (iii) la fréquence du PTMD s'éloigne de la fréquence naturelle de la structure, (ii) lorsque l'amortissement PTMD est réglé, et (iii) lorsque le rapport de la masse de la structure sur la masse PTMD est modifiée. Il est clair que le mouvement de la structure est liée à la force externe en fonction du temps ( ). Depuis que les systèmes TMD dépendent du spectre de fréquence de la charge externe, la fonction de la force externe est supposée être périodique. 61 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II IV.3. Identification des Paramètres du Système PTMD Pour évaluer les paramètres du PTMD optimaux pour le modèle structurel SDOF , la rigidité de la structure et son coefficient d'amortissement pour la structure et ceux pour le PTMD doivent être connus. Les valeurs sélectionnées sont basées sur la structure 32 etages (CRYSTAL TOWERS). Notez que les 32 étages sont regroupés en une seule masse avec un poids équivalent a 36100 T=361000000 N . Prenons par hypothѐse un pendule PTMD de masse de 160 T= 1600000 N. D’apres les equations déjà citees ci-haut : On a μ=md/ms=160/36100=4.4x10-3 Or, ξs =3.0% in reinforced concrete buildings in the design stage such as earthquake or wind action. Alors, γopt = (1-ξs )=0.994 , et ξd opt= =0.096 Et on a d’apres le calcul dynamique fait dans une sheet excel : wsx= 19.3 rd/s , wsy=30.2 rd/s Nous obtiendrons wd dans chaque direction a partir l’ eqaution suivante : γopt= wd/ws wdx= 19.18 rd/s et wdy=30 rd/s. en plus , kd= γopt2 wd2 md ou kd=wd2 md kd,x= 58000000N/m et kd,y=142000000N/m et, Cd= 2ξd γoptwdmd Cd,x=587000 N.sec/m Cd,y=919000 N.sec/m deduisons les longueurs des cables du PTMD dans chaque direction : L=g/ (γopt2 wd2) Lx=0.027 m et Ly=0.011 m On remarque qu’on n’a pas besoin d’un PTMD dans notre cas de seisme. IV.4. Exemple : TMD de la tour « CRYSTAL TOWERS à OSAKA » PTMD a été utilisé dans un certain nombre d'immeubles de grande hauteur tels que la Tour de Crystal 157m de haut et de 37 étages située à Osaka, au Japon, construite en 1990, pour 62 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II réduire les déplacements induits par le vent par 50% (Nagase et Hisatoku 1992). Les périodes fondamentales de la structure dans deux directions principales sont 4.7 et 4.3 secondes. Le bâtiment possède deux PTMDs de poids de 180 tonnes et 360 tonnes sur l'étage supérieur. Si on veut chercher la longueur de ces deux PTMD selon notre calcul fait ci-haut on aura : ksi s ms md gamma ksi d wsx wsy wdx wdy kdx kdy cdx cdy lx ly mu (kg) (kg) opt opt (rd/s) (rd/s) (rd/s) (rd/s) (N/m) (N/m) (N.s/m) (N.s/m) (m) (m) crystal tower 0.03 4E+07 2E+05 0.0044 0.9936034 0.0963 19.3 30.2 19.1765 30.0068 5.8E+07 1E+08 587132.964 918726.2 0.03 0.011 antelias crystal tower 0.03 5E+07 2E+05 0.0036 0.9946226 0.0898 1.33 1.46 1.32285 1.45215 311608 375501 42527.8091 46684.66 5.67 4.7025 osaka 63 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V. Table Vibrante, Prototypes V.1.Table Vibrante V.1.1.Introduction Lors d’un séisme, c’est le sol qui est moteur. Les sollicitations mécaniques que le séisme engendre sont diverses et il est certain qu’une bonne connaissance de son action permettrait de mieux construire. Les séismes se manifestent à la surface du sol par un mouvement de va-et-vient (fig. 1). Le mouvement est caractérisé par le déplacement et l’accélération du sol. Les constructions sont liées au sol au moins par leurs fondations, éventuellement par leurs parties enterrées (sous-sol). Les éléments de construction solidaires du sol suivent ces déplacements ; par inertie les parties en élévation ne suivent pas instantanément le mouvement et il s’ensuit une déformation de la structure. Si les constructions ont été conçues et réalisées suivant les règles de l’art en zone sismique, elles passeront par leur position initiale et se mettront à osciller. Au cours du mouvement, le bâtiment parasismique doit réagir dans un temps très court (quelques dizaines de secondes) sans dommage majeur. La rupture survient si le bâtiment n’a pas été conçu pour résister à ces mouvements. Figure 32 : Lors d’un séisme 64 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.1.2.Principes Il existe plusieurs techniques expérimentales qui peuvent être utilisées pour tester la réponse des structures afin de vérifier leur résistance aux séismes, dont l'un est l'utilisation d'une table de secousses sismiques (une table à secousses). Il s'agit d'un dispositif pour secouer les modèles structurels ou éléments de construction avec une large gamme de mouvements du sol simulées, incluant des reproductions de tremblements de terre enregistrés temps-histoire. Bien que les tableaux modernes sont généralement constitués d'une plate-forme rectangulaire qui est entraîné dans un maximum de six degrés de liberté (DOF) par types de servohydrauliques ou d'autres actionneurs, la table plus tôt bougée, inventée à l'Université de Tokyo en 1893 pour classer les types de bâtiments construction, couru sur un mécanisme simple roue. [1] les éprouvettes sont fixées à la plate-forme et secoué, souvent au point de rupture. L'utilisation d'enregistrements vidéo et des données de capteurs, il est possible d'interpréter le comportement dynamique de l'échantillon. Tables de secousses sismiques sont largement utilisés dans la recherche sismique, car ils fournissent les moyens pour exciter les structures de telle sorte qu'ils sont soumis à des conditions représentatives de véritables mouvements des tremblements de terre. En génie parasismique, les expérimentations sur modèles réduits présentent un grand intérêt. Elles permettent, en effet, d'analyser sur des dispositifs de dimensions raisonnables des phénomènes aussi variés que la propagation des ondes sismiques (Semblât et Luong, 1998), le comportement dynamique des structures (Buland, 1995) ou l'interaction sol-structure (Pitilakis et al., 1994). Les expérimentations sismiques sur les bâtiments peuvent ainsi être réalisées à échelle réduite sur table vibrante. Il est toutefois nécessaire de respecter certaines règles, appelées loi de similitude, afin d'obtenir sur la maquette les mêmes niveaux de contrainte et d'accélération que sur le bâtiment en vraie grandeur. Une première expérimentation de ce type s'est déroulée entre 1990 et 1992 (projet CASSBA : Conception et Analyse Sismique des Structures en Béton Armé). L'objectif de ce projet était d'étudier la réponse sismique d'un bâtiment à murs porteurs de huit étages à l'aide d'essais sur table vibrante (Gantenbein et al, 1994). Le projet CAMU S (Conception et Analyse de Murs sous Séismes) a ensuite vu le jour afin de caractériser pleinement la réponse dynamique non linéaire du même type de bâtiment dans d'autres conditions de chargement sismique (CEA, 1997). Outre les expérimentations sur modèle réduit réalisées sur la table vibrante « Azalée » du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le travail de simulation et d'analyse de l'équipe CAMUS , un concours de prévisions international a été proposé pour modéliser la structure et analyser sa réponse à l'aide de méthodes numériques. Onze équipes différentes (Europe, Canada, États-Unis, Japon) ont participé à ce concours de prévisions et ont présenté leurs résultats lors de la XI e Conférence européenne de génie parasismique (CEA, 1998). 65 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.1.3. Expérimentations Dynamiques sur Table Vibrante V.1.3. 1. Lois de Similitude pour les Essais sur Table Vibrante Les essais sur modèle réduit (centrifugeuse, table vibrante, soufflerie, etc.) présentent un grand intérêt pratique et économique. Ils nécessitent, toutefois, le respect de règles précises, appelées lois de similitude. Ces lois permettent, par exemple, de retrouver à échelle réduite les mêmes niveaux de contrainte qu'en grandeur réelle sur l'ouvrage prototype. Le comportement du matériau est alors similaire pour la maquette et le prototype. Pour les essais sur table vibrante, en notant « l » le rapport de réduction sur les distances (l< 1) et en considérant l'équation dimensionnelle donnant la contrainte due aux forces de pesanteur (Buland, 1995), la condition de similitude sur la masse de la structure, soit m, est la suivante : σ= m= Où σ et g sont les échelles de similitude sur la contrainte et sur la pesanteur. Comme ces deux échelles valent l'unité (même contraintes et même forces de pesanteur sur la maquette qu'en grandeur réelle), l'échelle de similitude sur la masse vaut donc : m = l2. Ceci donne la condition de similitude suivante pour la masse volumique : Ƿ= , Ƿ= Si l'échelle des distances est réduite d'un facteur 3 (l = 1/3), il est donc nécessaire de multiplier la masse volumique par un facteur 3. Il n'est pas possible de modifier la masse volumique du matériau, car celui-ci doit se comporter de la même manière sur la maquette qu'en grandeur réelle. Les structures utilisées pour les essais sur table vibrante sont donc pourvues de masses additionnelles permettant de respecter la condition de similitude sur la masse volumique (cf. « Description de la structure CAMU S »). En considérant maintenant la contrainte due à la sollicitation sismique (Buland, 1995), l'équation aux dimensions obtenue s'écrit : , = σ= 66 , t= . Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Où Ɣ et t sont les échelles de similitude sur l'accélération et sur le temps. En plus de la similitude de contrainte (σ = 1), il y a donc similitude d'accélération (Ɣ = 1). Il faut, en revanche, respecter un rapport de similitude l1/2 sur le temps. Les signaux d'accélération utilisés pour les essais sur table vibrante ont donc la même amplitude qu'en grandeur réelle, mais ils doivent être contractés dans le temps. Pour réaliser des essais dynamiques sur table vibrante, il faut ainsi augmenter la masse volumique du modèle réduit d'un facteur (1/l) et contracter l'échelle des temps d'un facteur l1/2. Les fréquences de la maquette seront donc augmentées de (1/l )1/2 par rapport à la réalité. Le respect de ces lois de similitude permet d'obtenir sur maquette les mêmes contraintes que pour la structure réelle. V.1.3. 2. Le Projet CASSBA L'objectif de ce projet était d'étudier la réponse sismique d'un bâtiment de huit niveaux, à murs porteurs en béton faiblement armés et chaînés. Financé par le Ministère de la recherche, la FNB, le CE A et Cogema, ce programme a été réalisé par le CEA, le GRECO, le CEBTP et un groupe d'experts en génie parasismique. Après définition d'un bâtiment type, une maquette, à l'échelle 1/3 sur les longueurs et 1/9 sur les masses, a été testée en étant simplement posée sur la table vibrante « Azalée » du CE A (Gantenbein, 1994). Plusieurs équipes françaises ont réalisé des simulations numériques afin d'analyser les réponses linéaire et non linéaire de la structure (Mazars, 1994). Le LCPC a participé au projet CASSBA en analysant les caractéristiques modales et la réponse dynamique linéaire de la structure (Grégeois, 1992). La structure est modélisée en trois dimensions à l'aide d'éléments de volume (pour les longrines-semelles), d'éléments de coque (planchers, murs) et d'éléments de poutre (contreventements métalliques). La masse de la structure est de 91 t pour une hauteur totale de 7,596 mètres. Figure 33 : Modes propres de la structure du projet CASSBA 67 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II La figure l montre les trois premiers modes propres de la structure CASSBA déterminés à l'aide du progiciel de calcul par cléments finis CÉSAR-LCPC (Humbert, 1989). Le maillage comporte 1 997 nœuds et 1 823 éléments. Le premier mode propre correspond à une flexion transversale, le deuxième à une flexion longitudinale et le troisième à la torsion. Les modes d'ordre supérieur sont donnés dans l'article de Grégeois et al. (1992). Les expérimentations menées sur table vibrante ont montré un soulèvement de la structure au cours du mouvement de la table créant ainsi un effet de filtre sur la sollicitation sismique. La structure a donc été peu endommagée et l'analyse dynamique non linéaire de sa réponse n'a pas permis de caractériser pleinement les effets irréversibles dus au chargement sismique. La transmission des efforts aux murs porteurs est en effet restée limitée du fait du balancement de la structure (Gantenbein, 1994 ; Mazars, 1994, 1998). V.1.3. 3. Le Projet CAMUS En continuité à CASSBA. la recherche CAMU S s'inscrit dans le cadre de la maîtrise du risque sismique pour une technique de construction qui utilise le concept de structure à murs faiblement armés-chaînés. Le projet est soutenu par le CEA, la FNB, le Plan génie civil et EDF, et les acteurs sont le CEA, le réseau GEO, le CEBTP et un groupe d'experts en génie parasismisque. L'objectif de ces travaux est d'étudier la réponse sismique d'un bâtiment de plusieurs étages dans d'autres conditions d'appui que CASSBA afin d'éviter l'effet de filtre créé par le soulèvement de la maquette (Coin et ai, 1998). La structure est constituée de béton faiblement armé et est ancrée à la table vibrante (CEA, 1997 ; Mazars, 1998). La participation du LCPC au concours de prévisions international du projet CAMU S s'est faite en s'appuyant sur le progiciel de calcul par éléments finis CÉSAR-LCPC (Humbert, 1989). Les différentes étapes de la modélisation sont les suivantes : discrétisation et modélisation des différents éléments structuraux, détermination des fréquences propres et modes propres du bâtiment et de sa réponse sismique linéaire, calcul de la réponse non linéaire en temps pour plusieurs niveaux de séismes. Nous ne considérerons ici que les deux premiers points ; l'analyse dynamique non linéaire sera présentée dans l'article d'Aouameur et al. (à paraître). Dans le projet CAMUS , la structure considérée est une maquette de bâtiment à l'échelle 1/3 comportant six planchers et d'une hauteur totale de 5,1 m. Elle est constituée de murs en béton faiblement armé couramment utilisé dans la conception des bâtiments en France. Le comportement sismique de telles structures est réputé très bon. Les règlements parasismiques ne tiennent en général pas compte de cette propriété. Afin d'analyser les performances sismiques de la maquette CAMUS , la modélisation numérique de la structure et le calcul de sa réponse sismique linéaire et non linéaire ont été réalisés (CEA, 1997 ; CEA, 1998 Mazars, 1998). L'analyse linéaire réalisée par l'équipe du LCPC (Semblât et al., 1998) est présentée dans cet article. Cette étude numérique préliminaire ne permet pas de 68 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II comparaison précise avec les réponses mesurées expérimentalement (fortement non linéaires). Ces comparaisons seront effectuées dans le second article (Aouameur et ai, à paraître). Description de la structure CAMUS Description générale La structure CAMU S comporte essentiellement deux types d'éléments structuraux : - les murs, planchers et fondations en béton armé, - le système de contreventement constitué de poutres en acier. Sur chacun des planchers supérieurs (fig. 2), elle comprend en outre des surcharges permettant de respecter les conditions de similitude sur la masse volumique (cf. « Expérimentations dynamiques sur table vibrante »). La figure 3 donne un schéma de la structure CAMU S (échelle l = 1/3 : sa hauteur totale est de 5,1 m, les planchers sont espacés de 0,9 m (épaisseur 0,21 m), l'épaisseur des murs est de 0,06 m et celle des fondations de 0,10 m. Les données expérimentales de départ concernent les premières fréquences propres de la structure : 7.24 Hz pour le premier mode propre (flexion dans le plan des murs), 20 Hz pour le premier mode propre vertical et 33 Hz pour le deuxième mode propre de flexion (CEA, 1997). Figure 34 : Structure du projet CAMUS 69 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.1.3.Les Paramètres de note Propre Table Vibrante Paramètres Echelle réelle Longueur Soit x Echelle prototype Soit x/50 accélération 0.25 g 0.25 g=2.5m/s2 Formules utilisée « l » le rapport de réduction sur les distances (l< 1) σ= , = , t= . où et t sont les échelles de similitude sur l'accélération et sur le temps. En plus de la similitude de contrainte (σ = 1), il y a donc similitude d'accélération ( = 1). Vitesse du sol 0.25 m/s Déplacement du sol Période du séisme 0.3m 0.6*4/0.672=3.6 cm/s [-0.6cm,+0.6cm] 0.3*4/0.25=4.8s 4.8*0.14=0.672s Fréquence excitatrice ¼.8=0.21 Hz 1.48 Hz 70 Relation entre amplitude et temps Facteur de réduction prise en haut 1/50 Les signaux d'accélération utilisés pour les essais sur table vibrante ont donc la même amplitude qu'en grandeur réelle, mais ils doivent être contractés dans le temps. contracter l'échelle des temps d'un facteur l1/2. Les fréquences de la maquette seront donc augmentées de (1/l )1/2 par rapport à la réalité. Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.1.4. Mécanisme de la table vibrante Le mécanisme utilisé pour simuler les vibrations d’un seisme est la bielle manivelle ayant les caractéristiques suivants: pour obtenir une amplitude de 6mm et une course se 12mm. Avec un désaxage nul : résultats suivants: et un vitesse de rotation 71 (200 rpm) on aura les Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II sn sn os os sn sn sn 72 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 os sn Volume II os Figure 35 : Notre TABLE VIBRANTE 73 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.2. Prototypes V. 2.1. Plan avec Voiles Figure 36 : Plan avec voiles 74 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.2.2. Méthode d’Eléments Finis (ROBOT) A- Géométrie Figure 37 : Modélisation du plan avec voiles 75 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 38 : Maillage et types de chargement B- Analyse modale (Modal Analysis) o On suit les étapes suivantes: Analysis analysis typeall loads ‘s types Figure 39 : Nombre de modes 76 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II N.B.: le nombre de modes pris est 5 o Nous avons crée un nouveau type de charge: modal ( c’est une combinaison de charges sous cette forme DL+0.25LL) o Pour voir les resultats : Resultsadvanced modal analysis Figure 40 : Calcul sur ROBOT On aura ce tableau suivant: o Remarque: Masse relative Ux>90% Masse relative Uy>90% convergence verifiée En accordance avec UBC 97 , on va calculer le base shear V manuellement. On refait le calcul en ajoutant le nombre de modes 77 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II C- STATIC BASE SHEAR: Calcul du Static Base Shear manuellement. The total design base shear in a given direction is: Cv :seismic coefficient given from table 16-R With Z=0.2 and we have SE for soil type Cv=0.64 78 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 41 : Coefficient sismique Cv I=1 R= ductility factor= Rstatic=4.5 (bearing wall system , concrete shear wall). T=Ct*(hn)3/4 Avec hn= 7 m Ct=0.0488 79 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II T=0.3416s Vstatic=0.41*W Vmin=0.11Ca*I*W with Ca (seismic coefficient) Taken from the table 16-Q Vmin=0.11*0.36*1.25*W=0.05*W Vmax=2.5*Ca*I*W/R=(2.5*0.36*1*W)/4.5=0.2W Vstatic=VmaxVstatic=0.2W On a eu les resultants de l’analyse modale W=590 tonnes (from the table of modal analysis) W= la masse participante dans la deformation de l’immeuble Vstatic=118 T D- Calcul dynamique : Pour calculer V dynamique on doit suivre les etapes suivantes : Analysisanalysis type newseismicUBC97 parameters 80 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II On introduit les paramètres suivants Zone 2B , soil type SE , Rdynamic = 1 , direction 81 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Deux nouveaux types de charges apparaissent: seismic UBC 97 X and Y Volume II Figure 42 : Charge sismique UBC 97 X and Y Le calcul est fait , on extrait du tableau la somme des réactions dans les deux directions (Resultsreaction) On deduit n = Ʃreactions = Fx=2578 KN n = Fy =3167 KN Figure 43 : V dynamique 82 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Scaling factor = st t n Scaling factor(x)= f1 = = 0.46 Scaling factor(y)= f2 = = 0.37 So, Rx=1/ f1= 2.17 Ry=1/ f2 = 2.7 En connaissant la valeur statique de V, on pourra trouver alors la valeur dynamique en la multipliant par les facteurs ci-dessus Ainsi , on pourra utiliser les facteurs Rx & Ry pour débuter le nouveau calcul . Analysisanalysis type newseismicUBC97 parameters 83 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Introduisons les paramètres suivants ( zone 2B, soil type SE , Rx=2.17 , Ry=2.7, direction , Vstatic=1180KN) . Créons les differentes combinaisons suivantes: 84 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II SRSS combination: SRSS= 85 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II 86 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 44 : Divers Combinaisons E- Déplacement et Vérification du “Story Drift” On va trouver le mode ayant le max de masse participante dans les deux directions Figure 45 : Les modes les plus participants 87 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Dans la direction X : mode 3 Dans la direction Y:The mode 2 Les déplacements Ux et Uy dans les modes 3 et 2 respectivement après qu’on sélectionne sont : Figure 46 : Verification du drift Dans la direction X: mode 3 Figure 47 : Déplacement relatif suivant x Dans la direction Y: mode 2 88 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 48 : Déplacement relatif suivant y V.2.2. Plan sans voiles Figure 49 : Plan sans voiles 89 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.2. 2. 1. Méthode d’Eléments Finis (ROBOT) a- Géométrie: Figure 50 : Modélisation du plan sans voiles 90 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II : Figure 51 : Maillage et types de chargement b- Analyse modale (Modal Analysis) : On suit les etapes suivantes: Analysis analysis typeall loads ‘s types N.B.: le nombre de modes pris est 5 91 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Créons un nouveau type de charge: modal ( c’est une combinaison de charges sous cette forme DL+0.25LL) Figure 52 : Analyse modale et nombre de modes 92 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Figure 53 : Calcul sur ROBOT Pour voir les résultats : - Resultsadvanced modal analysis on aura ce tableau suivant: Figure 54 : Masse relative Remarque: - Masse relative Ux>90% Masse relative Uy>90% convergence vérifiée 93 Volume II Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II En accordance avec UBC 97 , on va calculer le base shear V manuellement. c- STATIC BASE SHEAR Calcul du Static Base Shear manuellement. The total design base shear in a given direction is: Cv :seismic coefficient given from table 16-R With Z=0.2 and we have SE for soil type Cv=0.64 Figure 55 : Coefficient sismique Cv I=1 R= ductility factor= Rstatic=4.5 ( bearing wall system , concrete shear wall). T=Ct*(hn)3/4, hn= 7 m 94 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Ct=0.0488 T=0.3416s Vstatic=0.41*W Vmin=0.11Ca*I*W with Ca (seismic coefficient) Taken from the table 16-Q Vmin=0.11*0.36*1.25*W=0.05*W Vmax=2.5*Ca*I*W/R=(2.5*0.36*1*W)/4.5=0.2W Vstatic=VmaxVstatic=0.2W On a eu les resultants de l’analyse modale W=590 tonnes (from the table of modal analysis) W= la masse participante dans la deformation de l’immeuble Vstatic=200 T 95 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II d- Calcul dynamique : Pour calculer V dynamique on doit suivre les étapes suivantes : Analysisanalysis type newseismicUBC97 parameters 96 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II : Figure 56 : Charge sismique UBC 97 On introduit les paramètres suivants Zone 2B , soil type SE , Rdynamic = 1 , direction Deux nouveaux types de charges apparaissent: seismic UBC 97 X and Y 97 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Le calcul est fait , on extrait du tableau la somme des réactions dans les deux directions (Resultsreaction) on deduit n = Ʃreactions = Fx=7296 KN n = Fy =7380 KN Figure 57 : Vdynamique suivant x et y Scaling factor = st t n Scaling factor(x) = f1 = = 0.27 Scaling factor(y) = f2 = = 0.27 So, Rx=1/ f1= 3.7 Ry=1/ f2 = 3.7 En connaissant la valeur statique de V, on pourra trouver alors la valeur dynamique en la multipliant par les facteurs ci-dessus Ainsi, on pourra utiliser les facteurs Rx & Ry pour débuter le nouveau calcul . Analysisanalysis type newseismicUBC97 parameters 98 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Introduisons les paramètres suivants ( zone 2B, soil type SE , Rx=3.17 , Ry=3.7, direction , Vstatic=2000KN) . Créons les differentes combinaisons suivantes: 99 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II SRSS combination: SRSS= 100 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 58 : Divers combinaisons e- Déplacement et vérification du “story drift” RESULTS – ADVANCED- MODAL ANALYSES On va trouver le mode ayant le max de masse participante dans les deux directions 101 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 59 : les modes les plus participants Dans la direction X : mode 1 Dans la direction Y:The mode 2 Les déplacements Ux et Uy dans les modes 1 et 2 respectivement après qu’on sélectionne sont : 102 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 60 : Vérification du drift Dans la direction X: mode 1 Dans la direction Y: mode 2 Figure 61 : Déplacement suivant x et y 103 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.2.3.Ferraillage V.2.3.1. Ferraillage des Dalles Pour les deux modèles (avec et sans voiles ): Resultats sur l’excel , en utilisant le code BAEL - Pour le plan sans voiles Figure 62 : Mxx 104 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 63 : Myy - Pour le plan avec voiles: Figure 64 : Mxx 105 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 65 : Myy V.2.3.2. Ferraillage des poteaux En utilisant les résultats du robot, et en convertant les directions principales convenablement à celles dans s-concrete, on aura la section des poteaux avec les armatures nécessaires. V.2.3. 3. Ferraillage des Murs Refend Même que pour les poteaux. Les résultats se trouvant dans les sheet Excel, On aura le bordereau des armatures qu’on a besoin pour la construction du modèle . 106 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.2.3. 4.Radier On fait un calcul typique sismique pour le radier : on a obtenu des moments nuls Figure 66 : Mxx ( radier ) Figure 67 : Myy (radier ) Le ferraillage du radier sera fait en se basant sur les résultats obtenus par le robot .Dans le cas où le robot propose une quantité nulle d’aciers (théorique) nous allons mettre la quantité minimale d’armatures. 107 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II On a: f b*h AS 0.23 * b0 * d * t ; f e 100 2.1 100 *120 0.23 *100 * 0.9 *120 * ; 400 1000 Si on réduit cette quantité il est inutile de mettre des armatures sauf on doit disposer des armatures longitudinale au milieu des poteaux pour qu’on puisse ancrer les armatures verticales des poteaux. V.2.4. Paramètres Réduits V.2.4. 1.Buckingham Pi Theorem The number of required no dimensional ratios (π terms) is limited by the following relation: s = n – b where: - s = required number of π terms (5) - n = total number of quantities involved (8) - b = number of basic dimensions (3) Five π terms are required! π =f (π1, π2, π3,......., πs) Note that π terms are dimensionless and independent. b = 3 for L, F, T. Détermination of π Terms An infinite number of possibilities exist!! – See above. The solutions of the remaining unknowns are found experimentally. Theory of Models General equation of prototype Since πi are general, non-dimensional, and independent, it also applies to any system. For the model system: 108 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Predicting π1 from π1m as follows: Now if the model is designed so that Then If all design conditions are satisfied (πi = πim), then it can be considered a “true”model. If not, the model may be distorted. Types of Models 1. True → All significant characteristics are reproduced. 2. Adequate → Accurate predictions of one characteristic of the prototype may be made, but possibly not others. (i.e. select beam with proper area, but not moment of inertia.) 3. Distorted → Some design conditions are violated. 4. Dissimilar → Model bears no resemblance to prototype Scales Length scale = distance in prototype /distance in model Other scales can also be used, such as force scale, mass scale, area……. Scale Model Rules for Vibration Studies Non-dimensional ratio must be preserved Equilibrium and physical laws must be preserved Assume scaling factors λi= prototype’s quantity / model quantity 109 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II The prototype is the original system to be tested, while the model is a representation of the original, possible at a reduced scale. Use same materials and same acceleration scale , Required length scale factor: Modeling / scaling in same acceleration field 110 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II 111 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II 112 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Remarks Scale model studies are the only practical way to experimentally test civil engineering structures which are extremely large. The results of model studies can be extrapolated for elastic and for ideal plastic behavior (although this is difficult). Model studies serve to validate analytical tools, provide data for parametric studies, explore behavior of complex systems, and validate pilot implementation. 113 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Design of models and their construction requires extreme care. Small variations can be critical for interpretation of results. Non-linear structures can be studied using analytical models that are validated by scaled models. Use same material, same acceleration scale and…!!! Note that this requires therefore a different density scale for the modeling material. The density of the model should be larger than the density of the prototype. This can be overcome by adding mass to the elements of the structure. This is usually added in concentrated locations without substantially altering the structural behavior. Not suitable for continuous medium studies. Artificial Mass Simulation Make model of same material λp’=1 while the required λp’’ =λl-1 and make adjustments where required: i.e. Mass similitude is altered while all other quantities are preserved. Added mass is required and can be determined: Note that body forces are not preserved since the additional mass is usually placed in discrete locations. V.2.5.Modèle réduit On étudie une bande de 1 m et d’épaisseur de la dalle de 30 cm dans le modèle réel réduisant le de meme la section des armatures ainsi que la quantité du béton et la masse. 114 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.2.5.1.Armatures réduites Figure 68 : Armatures réduits Am=4*10-4 *Ap Les plans de ferraillage réduits : Plan avec voiles 115 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 69 : Plan de ferraillage avec voiles 116 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Plan sans voiles Figure 70 : Plan de ferraillage sans voiles V.2.5.2.Masse réduite Pour la dalle: Dimensions réelles : 20m*16*m, épaisseur= 30cm Masse réelle = 2500 (Kg/m3)*20*16*0.3=240000Kg=240T (masse d’une dalle) Dimensions réduites : 40cm*32cm, épaisseur = 1.2 cm (avec scale factor= λl(longueur)=1/50, λl(hauteur)=1/25) Masse réduite = 2500 (Kg/m3)*(0.4*0.32*0.012)=3.84Kg. (Masse d’une dalle) Pour les murs : Dimensions réelles : mur 1 et 3, étage RDC 5m*4m , épaisseur 40 cm mur 1 et 3, étage 1 5m*3m , épaisseur 40 cm 117 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II mur 2, étage RDC 6m*4m , épaisseur 40 cm mur 2, étage 1 6m*3m , épaisseur 40 cm Masse réelle = 2500 (Kg/m3)*(2*(5*4*0.4+5*3*0.4)+(6*4*0.4+6*3*0.4))=112000Kg=112T Dimensions réduites : mur 1 et 3, étage RDC 10cm*16cm, épaisseur 0.8 cm Mur 1 et 3, étage 1 10cm*12cm, épaisseur 0.8 cm Mur 2, étage RDC 12cm*16cm, épaisseur 0.8 cm Mur 2, étage 1 12cm*12cm, épaisseur 0.8 cm Il faut faire attention que l’échelle des hauteurs se diffère de l’échelle des dimensions dans le plan, soit l’échelle pour la hauteur 1/25 Masse réduite=2500 (Kg/m3)*(2*(0.1*0.16*0.008+0.1*0.12*0.008)+(0.12*0.16*0.008+0.12*0.12*0.008)) =1.8Kg (masse totale des murs dans le plan avec voiles) Pour les poteaux : Dimensions relles : 40cm*40cm, hauteur 3m (étage 1 ) 4m (RDC) Masse réelle 1 d’un poteau = Dans l’étage 1 = 2500 (Kg/m3)*(0.4*0.4*3)=1200Kg Dans RDC =2500 (Kg/m3)*(0.4*0.4*3)=1600Kg Dimensions réduites : 0.8cm*0.8cm, hauteur 12cm (étage 1 ) 16cm (RDC) Masse réduite 1 d’un poteau = Dans l’étage 1= 2500 (Kg/m3)*(0.008*0.008*0.12)=0.0192Kg Dans RDC =2500 (Kg/m3)*(0.008*0.008*0.16)=0.0256Kg Masse totale réelle du modèle réel avec voiles = masse des 2 dalles+masse des murs dans les 2 étages+ nb des poteaux * masse (étage 1)+ nb des poteaux * masse (étage rdc) =2*240000+112000+12*1200+12*1600=625600kg Masse totale réduite du modèle réduit avec voiles 118 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II = masse des 2 dalles+masse des murs dans les 2 étages+ nb des poteaux * masse (étage 1)+ nb des poteaux * masse (étage rdc) =2*3.84+1.8+12*0.0192+12*0.0256=10 kg Le facteur de réduction de la masse (1/50)3 Masse réduite=625600*(1/50)3=5Kg 5kg > 10kg Pas besoin des masses additionnelles pour le modèle avec voiles !!! Masse totale reelle du modèle réel sans voiles = masse des 2 dalles+ nb des poteaux * masse (étage 1)+ nb des poteaux * masse (étage rdc) =2*240000+16*1200+16*1600=524800kg Masse totale réduite du modèle réduit sans voiles = masse des 2 dalles+ nb des poteaux * masse (étage 1)+ nb des poteaux * masse (étage rdc) =2*3.84+16*0.0192+16*0.0256=8.4 kg Le facteur de réduction de la masse (1/50)3 Masse réduite=524800*(1/50)3=4.2Kg 4.2kg <8.4kg Pas besoin des masses additionnelles pour le modèle sans voiles !!! N.B :Distorted Similitude The model is a reproduction of the prototype, but two or more different scales are used. E.g. One scale for depth and breadth, and another for height 119 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 71 : Email reçu de Dr. Rachid V.2.5.3. Matériaux V.2.5.3.1. Volumes Pour les dalles: V1= 40*32*1.2=1536cm3 Pour les voiles: - Mur 1 et 3 : RDC, V2=10*16*0.8=128cm3 Étage 1, V3=10*12*0.8=96cm3 - Mur 2 : RDC, V4=12*16*0.8=153.6cm3 Étage 1, V5=12*12*0.8=115.2cm3 Pour les poteaux: RDC, V6=16*0.8*0.8=10.24cm3 Étage 1, V7=12*0.8*0.8=7.68cm3 Pour les plans sans voiles : Vt1=2*1536+16*10.24+16*7.68= 3359cm3 Pour les plans avec voiles : Vt1=2*1536+12*10.24+12*7.68+2*(128+96)+ 153.6+115.2=4004cm3 120 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Nous avons pris pour tous les éléments structuraux une résistance de béton égale a fc’=30MPa Pour trouver les quantités des éléments constitutifs du béton utilisent dans notre projet, on suit les étapes suivantes: Soit à formuler un béton de résistance en compression de 30 MPa à 28 jours et de consistance fluide. Le ciment est de type CEM I 52,5 Figure 72 : Spécifications pour le ciment Portland On dispose pour cela d’un type de granulats et d’adjuvants. L’obtention de la résistance conduit à chercher le rapport e/c convenable. On s’appuie pour cela sur des modèles de résistance dont l’un des plus connus est la loi de Féret : fbc= Où - fbc est la résistance moyenne du béton en [MPa], - K un coefficient qui vaut en moyenne 4,9 (± 15%), - Rc la résistance moyenne du ciment en [MPa] (ici Rc vaut 40 MPa selon les données du cimentier) et,- e/c le rapport de la masse d’eau à celle de ciment. Pour un ciment de résistance moyenne de 60 MPa, en inversant la loi de Féret, on trouve e/c = 0,5. 121 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II o En admettant que la classe d’environnement conduise à une valeur minimale de la masse de ciment de 350 kg/m3, il est possible de partir de cette valeur pour calculer une première formule. o Calcul de la quantité d’eau par m3 de béton : e = 0,67 × 350 = 175 kg par m3 o Puis on calcule le volume des granulats (on néglige ici le volume de l’adjuvant car il est en général faible) pour un m3 de béton, soit 1000 l : Vtot = 1000 = Vg + Vs + Ve + Vc Où Vg, Vs, Ve et Vc sont respectivement les volumes de gravillon, de sable, d’eau et de ciment. Vg + Vs = 1000 – Ve – Vc = 1000 – 175 – 350/3.15 =714dm3 Où 3.15 est la densité du ciment en moyenne. Donc : Vg + Vs = 714 dm3 o En admettant que l’optimisation granulaire ait conduit à une quantité équivalente de sable et de gravillon, le volume de chacun de ces constituants est donc de 357 dm3. Pour une densité moyenne des granulats de 2.6, on peut alors calculer la masse de sable et de gravillon. Ms = Mg = 357 × 2.6 = 928.2 kg. La formule de béton est donc : Sable = 928 kg/m3 Gravillon = 928 kg/m3 Eau = 175 kg/m3 Ciment = 350 kg/m3 Le volume du béton utilise dans nos prototypes est égal à Vbeton=(3359+4004)*10-6 = 7.5*10-3 m3=soit a faire 8*10-3 Les masses des matériaux a utiliser sont : Sable = 7.4 kg Gravillon = 7.4 kg Eau = 2kg=1.4 litres Ciment = 2.8 kg 122 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Etage d’un Volume prototype du beton(m3) Rdc (sans 2*10-3 voiles) Etage 1 2*10-3 (sans voiles) Rdc (avec 2.5*10-3 voiles) Etage 1 2.5*10-3 (avec voiles) Volume II Masse Masse de Masse Masse de sable gravillon de l’eau de ciment 1.9 1.9 0.35 0.7 1.9 1.9 0.35 0.7 2.3 2.3 0.44 0.875 2.3 2.3 0.44 0.875 Les masses dans le tableau ci-dessus sont en Kg La masse des graviers est remplacée par une mass équivalente de sable de particules de diamètres au moins 4mm Utilisant un sable de diamètre de la particule 4mm (tamisage) et un rapport e/c est max 0.5. Volume du radier =50*50*1.5=3750 cm3=3.75*10-3 m3 3.5 Kg sable et 3.5 Kg gravier et 1.3 kg ciment et 1 kg eau Nous voulons 2 radiers, 4 dalles (40*32)cm2, 16 poteaux de 16cm et autres de 12 cm , 3 murs refend de 16cm et autres de 12 cm , 14 poteaux de 16cm et autres de 12 cm. Nous avons tamise les sables et les graviers. 123 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II V.3.Quelques Photos illustrant notre Travail Figure 73 : Coffrage du radier du premier prototype et encastrement des colonnes avec une technique difficile à exécuter. 124 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 74 : Du ciment pour les prototypes Figure 75 :Tamisage des gravillons pour les prototypes 125 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 76 : Mélange du béton à utiliser 126 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 77 : Coulage du béton :radier du premier prototype (sable +ciment+eau) dans le radier et dans les deux cubes d’essai de compression pour le béton 127 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 78 : Coffrage des poteaux du premier prototype Apres séchage du béton du radier, coffrage des poteaux avec des tubes circulaires en plastique de diamètre de 2 cm et de hauteur de 17 cm pour le premier étage. 128 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 79 : Coffrage et Ferraillage du radier et encastrement des colonnes du deuxième prototype Figure 80 : Un mélange de béton avec gravier pour le radier du deuxième prototype 129 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 81 : Bétonnage du radier du deuxième prototype 130 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 82 : Coffrage des poteaux et des murs refend du prototype aves des voiles Figure 83 : Coulage du béton dans les pieux du deuxième prototype 131 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figur e 84 : Préparation du mélange de la dalle du deuxième étage du premier prototype Figure 85 : DE l’huile avant le coulage du béton Figure 86 : Ferraillage de la dalle dans le premier prototype 132 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 87 : Coulage du béton de la dalle du premier prototype Figure 88 : Coffrage et coulage des poteaux du deuxième étage dans le premier prototype 133 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 89 : Derniѐre étape : renversement du prototype pour faire la derniere dalle 134 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II Figure 90 : Derniѐre étape dans le deuxième prototype 135 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II VI. Conclusion Ce projet nous a aidées à investir nos informations et nos éducations déjà acquises durant les cinq ans au Campus libanais Faculté de Génie II. Il nous a permis de découvrir de nouveaux logiciels et techniques dans le monde de la Génie, et vraiment c’était une formidable première expérience dans notre début de la vie expérimentale d’ingénierie. Nous sommes absolument fières de notre créativité qui nous rend distinctes suite au sujet de notre recherche appliquée. Souhaitons de rester dans cet esprit et que nos collègues restent fiers de nous et nous encouragent d’offrir des travaux de plus en plus fructueux. Espérons que ce projet soit une belle ouverture pour notre carrière et devient une référence précieuse pour d’autres générations Merci. Eliane KHOURY et Layal BOU RACHED 136 Université libanaise Faculté de Génie II Roumieh-2013 Volume II VII. 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