Habiter une ville européenne - oulouse

HABITER LA VILLE
A. Toulouse, une ville
(1 heure)
Objectifs et démarche
- Démarche : elle repose sur une étude de paysage et permet de dégager à travers l’utilisation de
cartes, de photos aériennes et de prises au sol, les caractéristiques d’une ville européenne.
- Capacités : situer, décrire, expliquer, réaliser un croquis simple de l’organisation de l’espace
urbain.
Réglages de base
- Echelle : 1/32 000ème
- Pointeur placé sur la rocade toulousaine au niveau de Purpan (échangeur avec l’A624)
- Cadrage : une vue générale depuis le centre ville de Toulouse (à l’Est) jusqu’aux communes de
Colomiers et Tournefeuille (à l’Ouest)
- Fixer des pointeurs sur :
o la rocade pour cadrer la carte
o sur la place du Capitole
o sur le quartier de la Patte d’Oie
o sur un lotissement de Tournefeuille
- Ces réglages sont à effectuer sur chaque session d’élève car Edugeo ne conserve pas en mémoire
les pointeurs (dont prévoir une heure avant la séance pour cette manipulation)
Documents support
- la carte IGN de Toulouse au 1/32 000ème de 1948
sur http://www.edugeo.fr
- la carte IGN de Toulouse au 1/32 000ème actuelle
- trois photographies
o une de la place du Capitole montrant l’hôtel de ville de Toulouse et les cafés et commerces
installées tout autour de la place
o une du quartier de la Patte d’Oie montrant à la fois une villa toulousaine traditionnelle et
un immeuble collectif des années 1960
o une d’un lotissement de Tournefeuille
Pointeur Patte d’Oie
Pointeur Capitole
Source : www.edugeo.fr
Pointeur Tournefeuille
Pointeur Périphérique
1
Avantages de l’ENT :
- l’outil dispose d’un forum permettant aux élèves et à l’enseignant de communiquer entre eux (au
lycée et à la maison). Ils peuvent ainsi s’entraider ou demander de l’aide
- l’outil dispose d’une messagerie permettant d’envoyer le travail fini au professeur, sans utiliser sa
messagerie personnelle
- valider des compétences du B2i : ouvrir un fichier joint ; joindre un fichier à un message ; utiliser
un traitement de texte ; utiliser un forum.
Questionnaire obligatoire pour tous les élèves
1. Sur la flèche ci-dessous, localisez les trois paysages urbains (vous découperez puis collerez au bon
endroit les petites photographies).
Lotissement en
zone périurbaine
Quartiers
périphériques
Centre
historique
2. Décrivez les bâtiments présents sur chaque paysage puis déduisez-en à quoi ils servent.
La photo du centre historique présente un bâtiment ancien sur lequel on trouve l’inscription
« Capitolium » ainsi que des drapeaux (celui de l’Union européenne, celui de la France et celui de la
région Midi-Pyrénées). Il s’agit donc d’un bâtiment officiel : c’est la mairie de Toulouse. Sur le côté
droit, on voit également un hôtel (le « Grand hôtel de l’Opéra ») ainsi que des commerces au rez-dechaussée (une banque et un café).
La photo des quartiers périphériques présente des immeubles de hauteur différente le long d’une rue.
Certains n’ont qu’un étage (c’est la fameuse toulousaine, qui date de la fin du XIXème ou du début du
XXème siècle) alors que d’autres, plus récents avoisinent la dizaine d’étages. Il s’agit ici de logements
collectifs.
Enfin, la photo prise en zone périurbaine présente des pavillons, dont les terrains sont délimités par des
murs et/ou des haies d’arbres. Il s’agit d’espaces résidentiels individuels (sous forme de lotissements,
datant probablement des années 1960-1970, du fait de l’architecture).
3. En comparant les cartes de 1948 et celle d’aujourd’hui, identifiez le paysage qui n’existe pas encore en
1948.
En 1948, les lotissements en zone périurbaine n’existent pas encore. Ils sont aménagés dans les années
1960-1970 pour répondre à la croissance de la population dans les villes. Du fait qu’il y avait de
nombreux terrains disponibles en périphérie des grandes villes et que les classes moyennes aspiraient à de
l’habitat individuel, ces pavillons de banlieue se sont développés.
4. Placez les trois paysages sur la flèche chronologique en fonction de l’époque à laquelle les bâtiments
représentés ont été construits (vous découperez puis collerez au bon endroit les petites photographies).
2
XVIIIème siècle
Milieu du
XXème siècle
Fin du
XXème siècle
5. Quelles différences observez-vous entre les axes routiers de 1948 et ceux d’aujourd’hui ?
Entre 1948 et aujourd’hui, le nombre d’axes routiers a considérablement augmenté. Des voies rapides ont
été construites autour de Toulouse (le périphérique), mais aussi entre Toulouse et sa banlieue (les voies
rapides) et des rues nouvelles ont été ouvertes dans les quartiers construits après 1948.
Questions bonus
6. Comment peut-on expliquer les différences constatées à la question 5 concernant les axes routiers ?
Le développement des axes routiers à l’Ouest de l’agglomération toulousaine s’explique par la croissance
démographique soutenue de cette agglomération. En effet, la population ayant fortement augmenté
(notamment en périphérie), les besoins en déplacements ont eu aussi augmenté, d’où l’aménagement de
nouvelles voies de communication (périphérique, voies rapides).
Toulouse
Tournefeuille
1946
264 411
1 295
1962
323 724
2 209
1975
373 796
5 291
1990
358 688
16 669
2007
439 453
25 709
7. Repérez les activités économiques présentes autour de l’aéroport de Blagnac.
Autour de l’aéroport de Blagnac, on trouve des activités aéronautiques (Airbus, ATR…) et aéroportuaires
(l’aérogare, les pistes, la tour de contrôle…).
8. Quel lien faites-vous entre ces activités et la croissance de Colomiers et Tournefeuille ?
Le développement des activités aéronautiques et aéroportuaires à Blagnac a été à l’origine de la création
de nombreux emplois. Par conséquent, les employés de ces secteurs sont venus habiter à proximité de leur
lieu de travail, dans les communes avoisinantes de Blagnac (Colomiers, Tournefeuille, Cornebarrieu,
Beauzelle…).
3
B. Croquis : L’organisation de l’espace urbain de Toulouse (1 heure)
Aéroport de
Toulouse Blagnac
Toulouse
Garonne
Légende
Centre historique
Quartiers périphériques
Lotissements en zone périurbaine
Zone aéroportuaire et aéronautique
Grands axes routiers
4