Le tract Lyon Carte 2015 - SNJ élections à la CCIJP

Trois raisons de se rendre aux urnes
Le bilan de
nos élus à la
commission
de la carte
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SNJ
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infos
Le journal de la section Ain-Rhône-Loire du Syndicat national des journalistes
CCIJP, avant la clôture du scrutin le 12 mai
Votez SNJ dès aujourd’hui
Titulaire
Christine Morandi
Photo Pierre Augros
Suppléante
Myriam Figureau
Aux urnes journalistes !
S’il y a trois raisons pour se décider à voter, les voici.
D
éfendre la profession est cette année un devoir. Souvenons-nous de ce mois de janvier 2015. Les événements
tragiques à Charlie Hebdo l’ont montré, les ennemis de la
liberté d’informer, de la liberté d’expression ne désarment pas et
nous étions tous sous le choc en ce début d’année.
Voter, pour défendre cette liberté, voter pour défendre le statut de
journaliste, voter pour une carte de presse, partie intégrante de
notre démocratie depuis 80 ans, c’est vital.
Voter pour élire des journalistes à la CCIJP, c’est s’assurer que vous
serez représentés à tous les niveaux, correspondants régionaux,
élus de première instance et à la commission supérieure. Et voter SNJ, c’est assurer que toutes les formes de presse, presse écrite,
audiovisuel, presse en ligne, presse spécialisée, seront représentées
dans ces instances.
Majoritaire en première instance (10 élus sur 16), le SNJ est ainsi
mieux armé face aux employeurs de presse qui siègent à parité. Sa
présence, sa régularité, son efficacité et son expertise y sont précieuses pour les journalistes.
Enfin, voter, et voter SNJ, c’est accompagner l’évolution des métiers, c’est lutter contre la précarité au quotidien, c’est s’appuyer sur
une déontologie souvent mise à mal (charte d’éthique, réactualisée
en 2011)…
C’est aussi, à Lyon, Saint-Etienne, Bourg-en-Bresse, faire en sorte
que des élus de première instance (Claude Cordier, Radio France
à Lyon, Michel Rivet-Paturel, Le Progrès) vous représentent encore et vous représentent mieux.
Claude Cordier, vice-président sortant de la CCIJP
Michel Rivet-Paturel, élu sortant de première instance
Premières demandes :
la tendance à la baisse
se confirme
Les candidats du SNJ
Baromètre triennal de la profession, le nombre
de premières demandes de carte accuse une
baisse sensible dans la région Ain-Rhône-Loire,
confirmant une tendance amorcée en 2012.
L
a baisse (une petite dizaine) du nombre de
premières demandes de
cartes de presse traitées dans
la région Ain-Rhône-Loire
au cours du précédent mandant n’était pas significative.
Aujourd’hui, on constate que
le phénomène prend de l’ampleur. C’est ainsi que de 190
dossiers étudiés entre juillet
2009 et mars 2012, on est passé
à 154 au cours du mandat des
élus SNJ sortants, Christine
Morandi et Myriam Figureau.
En cause la précarisation de la
profession, les crises successives de la presse traditionnelle,
les clauses de cession qui ont
vidé les rédactions sans jamais
être compensées par des embauches.
Elle est loin l’époque où le tiers
des premiers demandeurs (pigistes ou CDI mensualisés)
collaborait au Progrès. Celui
qui fut un des principaux employeurs de nouveaux journalistes ne l’est plus : au cours
du mandat écoulé, une seule
carte a été accordée à un CDI,
les autres se partageant entre
CDD (une dizaine) et contrats
de professionnalisation (5).
L’étude des 154 dossiers entre
août 2012 et mars 2015 met
également en évidence de
fortes évolutions, notamment
dans la répartition. Depuis
quelques années on assiste à un
rééquilibrage important en faveur de la presse audiovisuelle,
même si la presse écrite reste
encore - légèrement - prédominante (79) avec une poussée notoire du coté la presse
spécialisée. Cette remontée
se répartit entre TV (46) et
radio (12), la plus grosse part
revenant à Euronews (39) qui
poursuit le développement de
ses services. A noter la percée
un peu plus nette des médias
sur le web (15).
Au registre des moins, on relèvera, et déplorera une fois
encore, que les cartes de presse
attribuées à des photographes
se font toujours aussi rares. On
en a compté deux sur les trois
dernières années.
Six demandes de cartes ont été
refusées pour piges ou moyenne insuffisantes (2), fonction
non journalistique (2), autres
activités majoritaires (1), ou
n’exerce pas la profession (1).
Autre constante : la féminisation de la profession s’affirme,
sans toutefois atteindre la parité, avec 67 cartes accordées
à des femmes contre 81 à des
hommes.
Christine Morandi
Myriam Figureau,
élues régionales sortantes
Après un cursus universitaire,
deux années d’enseignement en
Italie et quelques piges, Christine Morandi est embauchée aux
Dépêches (Côte d’Or) comme
journaliste en 1986. Mutée à Lyon
en 1991, à la suite du rachat par
Robert Hersant du Bien Public et
d’une fusion des deux rédactions,
elle adhère au SNJ en 1992. La
même année, Christine se présente
pour la première fois aux élections
professionnelles. Elue déléguée du
personnel, elle assume deux mandats consécutifs entre 1992
et 2000. Représentante syndicale au comité d’établissement
jusqu’en 2008, elle devient ensuite déléguée syndicale au
Progrès. Elue titulaire au CE en 2010, Christine est trésorière
régionale du SNJ depuis sept ans.
Diplômée de l’ESJ Lille, Myriam
Figureau a commencé sa vie
professionnelle à Paris. D’abord
pendant près de deux ans au Tube,
une télé dans le métro parisien,
créée par la RATP : un journal
télématique avec une totale liberté
de ton et des infos pratiques sur le
réseau. En parallèle et en continu,
toujours ce besoin de tenir la
plume : des piges à Gap, magazine
des tendances mode et textile, à
Afrique Football, à Télé K7. Peu à
peu, à partir de 1990, la presse télévisée prend le pas. Avec
FR3, elle passe par beaucoup de régions et notamment celle
de Lyon. Titularisée en 1995 à France 3 Picardie à Amiens,
Myriam est mutée à l’édition locale du Grand Lyon fin 2000.
Au SNJ depuis 1995, elle est déléguée syndicale à Lyon ; élue
titulaire au CE du pôle Sud-Est et membre du bureau national du SNJ France TV.
Claude Cordier
candidats
en commission
de première
instance
Michel Rivet-Paturel