Haut-Rhin Magazine n°5 (Octobre
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Haut-Rhin Magazine n°5 (Octobre
sommaire 19/08/05 8:41 En direct Page 11 Les décisions du Conseil Général p.4 haut -rhin Le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin éxé HR N°5 le dossier Actualité re 2005 - N°5 Septembre-Octob Rendez-vous au Forum des métiers p.7 L’économie et l’emploi p.8 Gros plan La médiathèque départementale a 60 ans p.9 Le tri des déchets au Conseil Général p.10 Un dossier de Marie-Odile Kreidl-Haegy Enjeux Le projet pour le Haut-Rhin p.23 Collèges : quoi de neuf ? l Munster : un collège qui ne laisse pas de bois l Des collèges qui donnent envie d’apprendre Exposition L’art contemporain s’invite au Conseil Général p.24 l Les travaux en cours dans les collèges Tout savoir Dossier p. 11 La rentrée des collèges La prévention des accidents domestiques p.25 Avenir Décentralisation, ce qui va changer p.28 éxé HR N°5 19/08/05 8:42 Page 19 Le cahier Mémoire Retour à Tambov p.30 Concours Prix haut-rhinois de la Nouvelle littéraire p.32 Territoires A la découverte du Ried p.33 r Des arbres pou e n ri e th a la Sainte-C Un dossier de Pascal Herrscher heureux ». arbre, je vivais le propose « Auprès de mon le Conseil Général vous . s l’a chanté, de haute tige pour la cinGeorges Brassen ant 3 500 arbres fruitiers ral renouvelle premières é, le Conseil Géné en vous offr quatre des e arbor n du patrimoin Sainte Catherine". Au cours l'ensemble du terrila de préservatio être plantés sur ibue dade sa politique opération : "des arbres pour initiative contr Dans le cadre tige qui ont pu consécutive son fruitiers haute cette année afin que cette notre département. quième année sont plus de 10 000 arbres t à l’honneur à la diversité paysagère de ce seron s, nnes agne et ancie camp ois. Les variétés patrimoine local toire haut-rhin à la préservation de notre re vantage enco Le cahier p. 19 ur Des arbres po erine la Sainte-Cath 2 haut -rhin Dialecte Krüt, Bigütt p.36 Recette Dos de sandre farci à la choucroute p.37 Tribune d’expression des groupes de l’assemblée p.38 édito Veiller à l’épanouissement des enfants D epuis près de vingt ans, ce n’est plus l’Etat mais les Départements qui ont en charge les collèges, leur entretien, leur modernisation, voire la construction de nouveaux ensembles, si nécessaire. C’est une charge importante : 25 millions d’euros d’investissement et de maintenance pour la seule année 2005. Et 10 millions d’euros versés chaque année pour l’entretien et le fonctionnement. L’événement de cette rentrée 2005 est l’ouverture du magnifique établissement de Munster, un collège en bois que je vous invite à visiter dans ce magazine. Un bâtiment moderne, fonctionnel, et d’une qualité architecturale exceptionnelle. Mais cette opération qui a coûté à elle seule 15,5 millions d’euros ne doit pas occulter les réalisations précédentes à Brunstatt, Mulhouse ou Altkirch par exemple. Le Conseil Général a construit ou reconstruit neuf collèges depuis la loi de décentralisation de 1986 ! Et beaucoup de travaux d’entretien et de modernisation qui touchent l’ensemble des établissements sont des investissements lourds qui s’étalent sur plusieurs années. Au moment où l’acte II de la décentralisation nous confie les nouvelles missions d’accueil, de restauration et d’hébergement -avec les personnels qui les assument-, je tiens à assurer chacun d’entre vous, et les parents d’élèves en particulier, que l’éducation est au cœur de mes préoccupations. Je souhaite que tous les enfants puissent bénéficier des meilleures conditions de travail pour leur assurer l’égalité des chances, et leur réussite individuelle. Nos enfants sont porteurs de l’avenir. Notre responsabilité d’adulte est de veiller à leur épanouissement. Soyez sûrs que j’y suis attentif. Pour l’heure, je souhaite une bonne rentrée 2005 à chacun. Charles Buttner Président du Conseil Général 3 haut -rhin en direct...en direct...en dire 17/08/05 14:57 Vaincre la mucoviscidose Page 1 ANIMATIONS ONCERT ... C Colmar ctacle de danse N CLUB «Pelzkappel» de Bergheim NATHALIE Institut de beauté éflexologie e française LA dotée de nombreux lots et ombola « des gastronomes » aux enchères de tableaux its et grands lable ’Ill aux enfants » rempoline s lons vers 16 heures HEZ, PEDALEZ et PARRAINEZ TS PEDESTRES de 5 et 9 km T VTT Merci à tous nos partenaires COMMUNE D’Illhaeusern Illhaeusern FOOTBALL - CLUB AMICALE SAPEURS-POMPIERS Illhaeusern Illhaeusern Comédie ILLHOUSIENNE AMIS DES FLEURS Illhaeusern PECHE ET LOISIRS Colmar Conseil Régional d’Alsace Illhaeusern Conseil Général du Haut-Rhin GROUPAMA CREDIT MUTUEL Constructions et Charpentes UHL A. et FILS VitalAire M.S.A d’Alsace EST Musique espérance de GUEMAR Centre de soins Infimiers SELESTAT C a ro l a E. LECLERC Pâtisseries - Chocolaterie AMICALE SAPEURS-POMPIERS de Mittelwihr Sélestat HELTERLE M.J.C de Marckolsheim AUBERGE de L’ILL DICKELY E.A.R.L HUMBRECHT-TRAPP Gueberschwihr RATION chaude - Buvette ries « Fleurs de l’Ill » LEONATE GILBERT CERCLE St MAXIMIN Baldenheim de GUEMAR RESTAURANT A LA TRUITE Dimanche 25 septembre 2005 ILLHAEUSERN dès 9 heures iciper à cet élan de solidarité sous forme de don qui sera versé RE LA MUCOVISCIDOSE Chèque à l’ordre de : LA MUCOVISCIDOSE - Martine SCHAFERS uillère - 68970 ILLHAEUSERN - Tél. 03 89 71 86 05 ncre la mucoviscidose : 1 91 et www.virades.org BULLETIN DE PARRAINAGE Contre la mucoviscidose, la vie sera plus forte avec MOULIN HERZOG Vaincre la Mucoviscidose 181, rue de Tolbiac 75013 Paris Tél. : 01 40 78 91 91 - Fax : 01 45 80 86 44 E-mail : [email protected] - www.vaincrelamuco.org Pour soutenir la recherche et aider les enfants souffrant de la mucoviscidose, participez aux « Virades de l’Espoir » le dimanche 25 septembre à Illhaeusern,Habsheim, Levoncourt et Vieux-Thann. 23, 24, 25 septembre à Colmar ème 49 congrès national des producteurs de légumes La Fédération des Maraîchers et Producteurs de Légumes d’Alsace organise un congrès national réunissant plus de cinq cents professionnels et décideurs de la filière légumière. Animations,expositions, démonstrations sont au programme pour le grand public. L’aide du Conseil Général s’élève à 1 500 euros. Arts du feu Le Conseil Général a décidé de soutenir l’Institut Européen des Arts Céramiques situé à Guebwiller. L’objectif est double. Il vise à inscrire l’institut dans le paysage culturel de la vallée mais également dans une dynamique de collaborations et d’échanges à l’échelle régionale,nationale et internationale. La subvention de 93 000 euros pour 3 ans permettra la mise en œuvre d’actions de sensibilisation et de formation en direction du public scolaire et adulte, l’organisation d’une manifestation triennale autour de l’art céramique ou encore le développement de collaborations artistiques avec d’autres pays comme la Pologne, l’Allemagne ou l’Italie. Association française de lutte contre la mucoviscidose reconnue d’utilité publique Joyeux Anniversaire Dans les tuyaux Le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de Ranspach et Michelbach a reçu une aide départementale de 345 520 euros pour les travaux qui relieront, à Blotzheim, les communes de Ranspach-le-Bas et Michelbach-le-Bas. © IEAC h_5080019.qxd Les décisions du Conseil Général Quatre jours pour célébrer les droits humains L’Université de Haute Alsace fête ses 30 ans ! Du 3 au 21 octobre, de nombreuses manifestations,expositions,conférences,concerts,à Mulhouse et à Colmar,marquent l’événement. Pour plus de détails, consultez le site Internet : www.30ans.uha.fr Amnesty international Section Française lance la première édition des « Nuits d’Amnesty ». Pendant quatre jours, près de 200 manifestations artistiques – théâtre,danse, cirque, chant, cinéma… – sont organisées à travers toute la France pour promouvoir les droits humains. A Mulhouse,le Théâtre de Poche-Ruelle présentera, le 13 octobre, les "Mélodies Slaves" de Dvorak et Moussorgsky. Le 14 octobre, le Cinéma Bel Air propose la projection du film «La Blessure» de Nicolas Klotz, suivie d’un débat. D’autres manifestations sont proposées, notamment à Kingersheim et à Illzach. Programme complet sur :www.amnesty.asso.fr du 13 au 16 octobre 2005 y d' st e n Am Allez au spectacle du 13 au 16 octobre et soutenez Amnesty International Liste des spectacles sur www.amnesty.asso.fr Les aides du Conseil Général Le Centre Européen d’Etudes Japonaises d’Alsace (CEEJA) poursuit ses activité nouvelles créations ou reprises d’entreprises artisanales ont été soutenues à hauteur de 131 370 euros. ● La maison de à une subvention de 62 400 euros. ● La Communauté de Communes de la Vallée de Kaysersberg prévoit la reconstru dans le vignoble. Montant de l’aide : 12 940 euros. 4 haut -rhin Tout en images… ect...en direct... 60 millions pour les routes du Sundgau Le projet de liaison entre Altkirch, Mulhouse et Burnhaupt-le-Bas arrive aujourd’hui dans une phase plus concrète. Le Conseil Général vient d’approuver le programme de l’opération qui s’élève à 60 millions d’euros.Les marchés de maîtrise d’œuvre pour les études préliminaires et de diagnostics seront lancés prochainement.Ce projet de modernisation du réseau routier sundgauvien assurera une liaison directe hors agglomération avec la Rocade ouest de Mulhouse (RD 68) au nord-est et l’autoroute A36 au nord-ouest. Si l’ensemble des procédures se déroule comme prévu, le démarrage des travaux pourrait avoir lieu en 2008. Le Conseil Général accompagne les établissements accueillant des personnes âgées dans la mise en place d’une démarche qualité. Tel était l’objet de la convention tripartite signée avec l’Etat et la maison de retraite « Home du Florimont » à Ingersheim le 27 juin dernier. Doc en stock avec le CDDP Le Conseil Général est depuis trente ans le partenaire privilégié du Centre Départemental de Documentation Pédagogique du Haut-Rhin (CDDP). Cette structure, qui bénéficie d’une subvention de 61 000 euros, a pour mission de développer et de diffuser des ressources pédagogiques au profit des enseignants, des élèves mais aussi du grand public. Après avoir contribué à la co-production avec France 3 Alsace de l’émission régionale du mercredi « Le 12/14 », à la création d’un site Internet sur le sculpteur Auguste Bartholdi et à l’édition d’une plaquette sur le Markstein Grand Ballon,le CDDP vient de recevoir une nouvelle aide du Conseil Général de 12 735 euros pour contribuer à la réalisation d’un DVD sur le bilinguisme de la maternelle à l’université. Photo : Jean-Marc Hédouin La Médiathèque du Pays de Thann est devenue « Médiathèque de Bassin de Vie ». Le Président Charles Buttner et Michel Habib, Conseiller Général, ont signé avec le Maire de Thann la convention qui intègre l’établissement dans le Schéma Départemental de lecture publique. Bénévoles à l’honneur Photo : Jean-Marc Hédouin Brigitte Klinkert, vice-Présidente, représentait le Président du Conseil Général Charles Buttner à l’inauguration de la Foire aux vins de Colmar le vendredi 5 octobre.De nombreuses personnalités politiques, socioprofessionnelles et du monde viticole participaient à cet événement incontournable de la vie colmarienne. Le Président Charles Buttner a remis la médaille départementale aux nombreux bénévoles qui assurent une veille météorologique sur l’ensemble du département. és en 2005 grâce à une subvention de 227 000 euros. ● Vingt-sept e retraite Saint-Antoine à Issenheim renouvelle son mobilier grâce uction, dans le cadre de son GERPLAN, d’un muret en pierre sèche Les Présidents du Haut-Rhin, Charles Buttner, du Bas-Rhin, Philippe Richert, et de la Région, Adrien Zeller, ont labellisé le 1er juillet dernier huit « Centres d’initiation à la nature et à l’environnement », dont cinq situés dans le Haut-Rhin. haut -rhin 5 Les décisions du Conseil Général Tout en images… Photo : Jean-Marc Hédouin en direct... Photo Thomas Itty Le Président Charles Buttner et les Vice-Présidents Charles Wilhelm et Bernard Notter ont inauguré la déviation de la RD 2 à Wittelsheim. Montant de l’opération : 6,7 millions d’euros. Culture et Handicap Dimanche 10 juillet à Mulhouse, le Président Charles Buttner a chaleureusement félicité le vainqueur de la 9e étape et futur maillot à pois du Tour de France, Michael Rasmussen. des lieux éloignés des circuits habituels et en direction des publics différenciés, tels que les personnes âgées défavorisées… ou encore en milieu scolaire auprès de qui elle mène également des actions de sensibilisation.Pour mener à bien cette mission, le Conseil Général lui a attribué une subvention de 25 000 euros. Vers une agriculture d’avenir La nouvelle piste cyclable reliant Soultz à Berrwiller (493 400 euros) et le giratoire d’Hartmannswiller (321 000 euros) ont été inaugurés le 9 juillet en présence d’Etienne Bannwarth, Conseiller Général du canton. Solidarité Asie L’association La Follia, composée de jeunes musiciens professionnels qui explorent le répertoire de l’orchestre de chambre,organise,le samedi 12 novembre 2005, un concert exceptionnel à l’Institut médico-pédagogique du Champ de la Croix à Orbey qui accueille des adultes et enfants handicapés. Dans le cadre de la convention de partenariat passée avec le Conseil Général, La Follia se produit dans Le Département avait ouvert, en janvier dernier, un compte spécial, abondé de 100 000 euros, auprès du Trésor Public pour venir en aide aux populations victimes du Tsunami. Aujourd’hui, une somme de 187 874 euros a pu être rassemblée grâce au soutien de l’Association des Maires du Haut-Rhin et à la participation de nombreuses communes haut-rhinoises. Le Conseil Général a chargé l’association humanitaire « Aide et action » de conduire sur le terrain les projets de construction d’école, de centre d’accueil, de sanitaires ou encore de réservoir d’eau et de système de désalinisation. L’association interviendra en Inde dans la région du Tamiil Nadu : 35 villages sont concernés par cette action. Une nouvelle convention pluriannuelle a été signée avec la Chambre d’Agriculture du Haut-Rhin. Les actions à mener pour la période 2005/2007 s’inscrivent dans la politique agricole du Conseil Général. Elles porteront notamment sur la réalisation de diagnostics GERPLAN (Plan de Gestion de l’Espace rural et Périurbain), la lutte contre les pollutions agricoles ou encore l’accompagnement des jeunes agriculteurs. Montant de l’aide départementale : 240 000 euros. Les aides du Conseil Général Les travaux d’aménagement de la RD 10 entre la nouvelle liaison RD 417 et le Pont“ Gibraltar “ à Munster ont été inaugurés en juin dernier en présence des Conseillers Généraux Bernard Notter et Pierre Gsell. L’opération qui comprend la création d’une piste cyclable s’élève à 4,7 millions d’euros. 6 haut -rhin Le Musée National de l’Automobile,en pleine restructuration,bénéficie d’une subvention supplémentaire de 70 000 euros. ● Une aide de 760 euros a été attribuée au Comité Départemental de Spéléologie. ● Vingt-huit opérations de création de logements sociaux publics recevront une aide départementale d’un montant global de 905 900 euros. ● La société Techno Process s’installe à Burnhaupt-le-Bas grâce à une aide départementale de 260 000 euros. ACTUalité sur... Rendez-vous le 5 octobre Ouvert à tnodués… et recomma ns, aux collégietudiants lycéens et é iers Le forum des mét 55 poinnttrse de renco e et d'échang e occas Métiers est un re. Le Forum de Général. Différentes nt co ren de s point nseil 55 métiers, 55 missions du Co découvrir les s: sion unique de ée os op pr nt leur métier et us so parleront de "formules" vo ral du borateurs vous Conseil Géné lla le co r s pa no és s, os el nd ôt l'H iers prop • sur les sta estions, étiers investit blique différents mét toutes vos qu le Forum des M la Fonction Pu ec une Découvrez les répondront à tobre prochain, de faire connaissance av re National de station, vous inforoc nt 5 Ce Le le ! et hin en -R on anife Haut Gesti opose la mise naires de la m toriale, • le Centre de ent et vous pr oupçonnés, concourant à lturel, ut-Rhin, parte Publique Terri du Départem rritoriale du Ha alités d'accès à la Fonction e technique, cu uts, souvent ins Te ier ain ét m m Do . de les te us ta vo feront mod palet men iste pe professionnels , un métier ex meront sur les litiques départe oignages de m œuvre des po cial… pour chaque formation té s l, de , ra ée né rn so du Conseil Gé • toute la jou scientifique ou néral ! in" du ien des agents au Conseil Gé tils "de terra vivre le quotid être pour vous procher les ou ap z re ur po us vo is, rv , pa • sur le Médiabus les métiers ral comme le nité d'aborder Conseil Géné eront l’opportu nn do us vo u sit • des visites in rs professionnel, us alisées pour vo . dans leur unive écialement ré m rsus ont été sp métier présenté sur le Foru cu s he fic s • enfin, de nnaître chaque co x ! ieu s m se de rti pe permettre et autant d'ex métiers, s 150 métiers n répertoire de méders d'activités, so eu de ct in se se e au nz , O de hin néral du Haut-R ofils différents, comme ceux répartisLe Conseil Gé pr Ils se multitude de subventions… de ire na a recensé une on agement, ou encore gesti ploi très diversifiées : Man rritorial, activité vers cin, graphiste, em t Te d' en s domaines d' m rie pe go té lop ca ve s Dé r le ou les , re re e, pé ltu t, re oin en Cu m em n, de tri sent dans de tio Pa sionnell temps , Communica t, Logistique et orienter profes • Prenez le tiers », Administration Environnemen souhaitez vous Forum des Mé lesquels vous Infrastructures, ion le guide « tat es . nif ial ma oc la Informatique, -S s! ico il de ue éd nfo cc M d’i l'a et à um us ue xim z un ma • Procurez-vo Médico-Techniq c notes, prene yon et d'un blo s • Armé d'un cra nsemble de se l'e de ion at présente ec la particip -Rhin vous e journée, av Le temps d'un nseil Général du Haut Co agents, le iers. 55 de ses mét Une multitàuddéecouvrir de métiers ur profiter 3 conseils po e journée tt au mieux de ce s Infos pratique le au pu bl ic n se ra ou ve rt La manifestatio de s M ét ie rs n. io m pt ru ru Fo er int e Le 9h à 19h, sans rtement, à Colmar. L'entré de e, br to oc pa 5 à l’Hôtel du Dé ée nis ga or t es ur tous. est gratuite po Une mission d'éducation tion et d'orienta i ut celui qui lu métier, et surto un n tio er nc uv Fo tro e, La Pour un jeun ation majeure. est une t une préoccup illions d’agents, m correspond, es 1,5 de us pl ec ts, le av en le, ag ria to 47 rri 14 Publique Te ois. Avec ses pertises et érable d’empl ex id d' ns té co rsi ve ce di ur so illustre la ettent du Haut-Rhin territoriales m Département s collectivités le e qu es nc de compéte usagers. service de leurs aujourd'hui au ACTUalité de... mploi e l’ e d t e ie m o ...l’écon L’agenda de l’économie Salon « Exporégions 2005 » les 22 et 23 septembre La vitrine de l’économie et de l’excellence régionale A l’occasion du 52e congrès du Conseil National des Economies Régionales, se tiendra le salon «Exporégions». Le Conseil Général du Haut-Rhin y présentera les actions et les interventions du Département en faveur de l’économie et de l’emploi. Véritable événement dans le paysage économique alsacien, le congrès du CNER, consacré aux énergies renouvelables constitue un lieu d’échanges et de rencontres entre les agences de développement, comme le Comité d’Action Economique du Haut-Rhin (C.A.H.R.), les pouvoirs publics et les acteurs de l’aménagement du territoire et du développement économique. Michel Habig,Vice-Président du Conseil Général présidera,lors du congrès,la session consacrée aux « Normes au service de l’innovation et du développement ». Cette manifestation bénéficie du soutien du Conseil Général pour un montant de 20000 euros. « Exporégions 2005 » - Parc des Expositions de Mulhouse. Le 22/09 de 9h à 18h, et le 23/09 de 9h à 15h. - Site Internet : www.exporegions-2005.com Contrat d’Avenir L’emploi au cœur de la politique de solidarité Le Conseil Général du Haut-Rhin a pris l’initiative d’organiser la mise en œuvre des contrats d’avenir sur son territoire. Il confirme ainsi sa position d’acteur majeur des politiques publiques en matière de solidarité.Mesure phare de la loi de cohésion sociale,le Contrat d’Avenir est un contrat de travail à durée déterminée de deux ans minimum (sauf dérogation accordée par le Préfet). Réservé au secteur non marchand, il ouvre droit à des aides des pouvoirs publics et à une exonération des cotisations sociales. Une aide de 1 500 euros en cas d’embauche définitive du bénéficiaire est également versée à l’employeur par l’Etat. Destiné aux bénéficiaires du RMI, de l’Allocation de Solidarité Spécifique (ASS), de l’Allocation de Parent Isolé (API) ou de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), il doit permettre le retour à l’emploi. Pour donner toutes les chances de réussite à ce nouveau dispositif, le Conseil Général a signé une convention d’objectif qui engage les moyens financiers de l’Etat et du Département.Cette convention fixe également le nombre de contrats à conclure en année pleine, soit 1 300 dont 1 000 à destination des bénéficiaires du RMI. Renseignements Conseil Général : 03 89 30 66 30 8 haut -rhin Le Train de la création d’entreprise s’arrête à Mulhouse ! Le 16 septembre A tous ceux qui rêvent de se mettre à leur compte, le « Train de la création d’entreprise » donnera tous les renseignements nécessaires sur les démarches à suivre. Il sera en gare de Mulhouse le vendredi 16 septembre et accueillera gratuitement le public de 9h à 19h. Salon de l’artisanat et des métiers 24 et 25 septembre à Rumersheim-le-Haut Le monde de l’artisanat vous invite à découvrir toute la richesse de l’activité artisanale dans notre département.De nombreuses animations seront proposées :dégustation de produits régionaux, démonstrations et ateliers de métiers, défilés de mode, déjeuner gastronomique. Le salon bénéficie d’une aide départementale de 21 000 euros. L’entrée est libre. 7èmes Journées de l’Initiative Du 20 au 22 octobre La Société Industrielle de Mulhouse favorise à travers les Journées de l’Initiative, la création d’activités en Alsace. Au programme de ces journées :remise des Trophées de l’initiative, forum, bourse à projet innovant, conférences… Renseignements S.I.M. : 03 89 66 93 39 GROS PLAN 60 ans de la Médiathèque Départementale Une vieille dame à la page ! Imaginer l’avenir La Médiathèque Départementale de Prêt du Haut-Rhin fête le 60e anniversaire de son existence. Créée au lendemain de la seconde guerre mondiale, en novembre 1945, elle fut parmi les huit premières bibliothèques centrales de prêt à sillonner les routes des campagnes et à donner à lire au plus grand nombre. La Médiathèque Départementale de Prêt est aujourd’hui riche d’un fonds de plus de 430 000 documents qui vont du livre au DVD en passant par tous les supports multimédias actuels. Brigitte Klinkert - Conseillère Générale du canton de Colmar Nord 3 questions à Brigitte Klinkert 2e Vice-Présidente du Conseil Général chargée de la Culture Qu’est-ce qui différencie la Bibliothèque Départementale de Prêt d’hier et la Médiathèque Départementale d’aujourd’hui ? Tout d’abord, lorsque le Conseil Général est devenu la collectivité responsable de la lecture publique en 1986, il a commencé par remplacer les camions d’autrefois par de véritables bibliothèques roulantes. Ensuite, il s’est attaché à mettre en œuvre une politique ambitieuse de développement de la lecture pour que tous les Haut-Rhinois,enfants ou adultes,aient accès à la lecture,et donc à la culture. Depuis quelques années, ce service départemental ne propose plus seulement des livres mais également des supports multimédias. La Médiathèque Départementale d’aujourd’hui est donc l’équipement culturel qui offre à tous les publics la possibilité d’acquérir une culture personnelle et critique, et d’être ainsi des citoyens libres, responsables, et éclairés. Les missions de la Médiathèque ont-elles également évolué ? Bien sûr, les bibliobus, aujourd’hui médiabus !, continuent de desservir l’ensemble des 380 communes du Haut-Rhin de moins de 15 000 habitants. Mais un Département doit avoir une vision globale de l’aménagement culturel du territoire. C’est pourquoi le Conseil Général a mis en place des mesures incitatives d’aides à la création de bibliothèques et plus récemment à la création de médiathèques de bassin de vie. De nouveaux projets,comme l’ouverture d’une médiathèque départementale à Altkirch ou la réalisation d’une première médiathèque de bassin de vie à Rouffach,ont été initiés grâce à cette L’évolution des publics, les nouvelles attentes en matière de culture, les cyber-bibliothèques constituent autant d’interrogations pour l’avenir des Médiathèques Départementales.Inventer la bibliothèque du futur sera donc le thème d’un colloque international qui se déroulera les 26 et 27 septembre au Conseil Général.De nombreuses personnalités, sociologues, responsables de bibliothèques et de services sociaux,du Haut-Rhin mais également d’Allemagne, de Suisse, de Lettonie ou encore des Pays-Bas, échangeront expériences et projets pour imaginer ce que la lecture publique sera en 2040. Questions à... politique volontariste. La Médiathèque Départementale pilote aujourd’hui un réseau de plus de quatre-vingt bibliothèques et médiathèques, auxquelles elle apporte soutien, formations, et animations. Cela permet-il d’attirer de nouveaux lecteurs ? La conquête des publics est un objectif prioritaire et le développement des bibliothèques ou des médiathèques y contribue largement. Mais pour attirer de nouveaux usagers, en particulier ceux chez qui le livre, la lecture et la culture ne sont pas des pratiques familières, le Conseil Général a développé une politique dynamique d’animation. Des expositions thématiques,des concerts et de nombreuses manifestations sont chaque année proposés à travers tout le département. Visiblement, cette démarche, qui rencontre un succès croissant, est très efficace. L’année dernière la Médiathèque a assuré plus de 516 000 prêts, tous documents confondus ! haut -rhin 9 GROS PLAN Tri des déchets Bon élève et fier de l’être Département leader en matière de protection de l’environnement et de gestion des déchets, le Haut-Rhin s’est engagé dès 1979 dans un vaste programme de suppression des décharges. Il a fait œuvre de pionnier en encourageant le tri sélectif des déchets et en contribuant au financement d’un réseau de déchetteries qui dessert l’ensemble de la population haut-rhinoise. Comment dès lors ne pas donner soi-même l’exemple en matière de tri sélectif. D’autant plus que notre collectivité, qui avec ses 1 100 agents est l’un des premiers employeurs du département,génère une quantité importante de déchets: 12 000 litres par semaine, soit deux tonnes environ, pour le seul Hôtel du Département. Questions à... Michel Habig - 3 Vice-Président du Conseil Général- Conseiller Général du canton d’Ensisheim 4 questions à Michel Habig Président de la Commission Aménagement et Territorialité Le transfert des services dans le nouvel Hôtel du Département s’est accompagné de la mise en place d’une collecte sélective des déchets. Pourquoi cette volonté ? Pour être respectueux de la réglementation tout d’abord qui exige que tout établissement privé ou public valorise ses déchets d’emballage,papier,carton et verre notamment. Mais surtout parce qu’une collectivité comme la nôtre,qui depuis plus 10 haut -rhin e de 20 ans initie des actions volontaristes en matière de préservation de l’environnement et des ressources naturelles, se doit de donner l’exemple.Notre démarche vient illustrer l’adage qui préconise qu’il faut penser globalement et agir localement. Et puis, au-delà de la démarche environnementale, il y a une raison économique. La valorisation des déchets recyclables permet de réduire de manière conséquente le coût de leur élimination. Quels sont les déchets concernés et comment s’organise leur collecte ? Sur les deux tonnes de déchets recyclables collectés, le papier représente à lui seul 70 % du volume. Mais les agents des services départementaux sont également appelés à trier le verre, les métaux, les piles, les bouteilles plastiques et même les bouchons, collectés pour le compte d’une association caritative. Pour procéder à ces tris, les agents disposent de poubelles sélectives pour le papier et le plastique dans leur bureau et de divers réceptacles pour les autres matériaux en divers lieux du bâtiment. Que deviennent ces déchets ? Tous rejoignent les différentes filières de recyclage et de valorisation. L’exemplarité de la démarche hautrhinoise a fait école. La Région Alsace,qui vient de se doter d’un nouvel Hôtel de Région, s’est en effet largement inspirée de notre mode de collecte pour la valorisation de ses déchets. construction Les collèges en chiffres ● ● 55 collèges publics et 12 collèges privés Plus de 32 100 collégiens dans le public et plus de 6 500 dans le privé sont attendus à la rentrée 2005-2006 Des collèges qui donnent envie d’apprendre Neuf collèges construits ou reconstruits par le Conseil Général du Haut-Rhin depuis la décentralisation des années quatre-vingt.Trente-quatre collèges restructurés. Un seul objectif : donner à chaque élève un environnement de qualité propice à sa scolarité. 443 000 m2 de surface de plancher ● ● 25 millions d’euros pour l’investissement et la maintenance semi-lourde en 2005 10 millions d’euros versés chaque année aux collèges publics et privés pour l’entretien et le fonctionnement Le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin ● 12 En 1986, l’Etat a transféré aux Départements la compétence des collèges. A eux désormais la charge d’entretenir,d’agrandir et de restructurer les collèges de leur territoire. Et si besoin, de construire de nouveaux établissements. Si besoin et, bien sûr, si volonté de donner à leur jeunesse le cadre pour étudier,grandir et évoluer dans les meilleures conditions possibles. fectifs de ces secteurs l’exigeaient ou que les structures existantes ne bénéficiaient plus des conditions suffisantes de confort et de sécurité. Trois autres nouvelles constructions sont actuellement en projet, à Buhl, à Burnhaupt et au sud de Colmar. Et deux reconstructions : le Collège Jules Verne à Illzach et le collège Bel Air à Mulhouse. Construire Mais le quotidien du Conseil Général,en matière de collèges,réside essentiellement dans les travaux d’extension et de restructuration. Salles d’enseignement, demi-pension, locaux administratifs,sanitaires,CDI, hall d’entrée et espaces extérieurs : tout ce qui doit être revu est revu et amélioré pour tendre vers le même niveau de prestation que le neuf. Extrêmement lourds, ces travaux s’effectuent sur plusieurs mois et s’organisent de façon à perturber au minima la vie scolaire. Un pro- Ainsi, dans le Haut-Rhin Altkirch,Brunstatt, Colmar,Fessenheim, Illfurth, Mulhouse,Wittenheim sud et nord et Munster ont été, au fil des ans, dotés de nouveaux collèges. Soit que les ef- Restructurer gramme sur plusieurs années prend en compte les besoins des différents collèges selon le degré d’urgence de chaque situation. Entretenir Le Conseil Général assure également le plus gros de l’entretien courant, lorsque celui ne peut attendre d’être inscrit dans une opération globale de restructuration. Remplacement inopiné d’une chaudière défectueuse, par exemple.Le nettoyage et l’entretien courant sont assurés par les collèges eux-mêmes. Pour conclure, un chiffre parle de lui-même : alors que le nombre de collégiens haut-rhinois augmentait de 295 entre 1987 et 2004,la surface des collèges s’agrandissait de 69 214 m2. Où l’on voit que l’espace et son corollaire, le confort des jeunes haut-rhinois sur leur lieu d’étude, ont été et sont toujours au cœur des préoccupations du Conseil Général. le dossier Septembre-Octobre N°5 reconstruction Le nouveau collège de Munster a vu le jour non loin de la gare et à deux pas du lycée. Son coût, avec le mobilier et les équipements informatiques, s’élève à 15,5 millions d’euros. Il a été intégralement pris en charge par le Conseil Général (hors achat du terrain par la commune). Sa réalisation a été pilotée par la SEHMA. Son architecte, Jean-Marie Martini, évoque pour nous cette infrastructure originale. Dans son cahier des charges, le Conseil Général souhaitait un collège en bois.Comment avez-vous répondu à cette demande ? Nous voulions un bâtiment moderne. Surtout pas un chalet géant. Aussi avons-nous utilisé le bois comme un vrai matériau de construction, notamment pour la superstructure et les parois, sans pour autant qu’il soit visuellement omniprésent.Le fait de le suggérer plus que de le montrer le met en valeur. Cependant, s’il sait se faire discret, ses qualités de régulation thermique et hygrométrique ainsi que d’absorption acoustique sont bien tangibles. Le cahier des charges insistait également sur la fonctionnalité du bâtiment. Le Conseil Général souhaitait regrouper les espaces qui constituent la plaque tournante d’un collège : administration,CDI,salle polyvalente, salles de réunions etc… De là,nous est venue l’idée d’un hall circulaire autour duquel s’articulent ces espaces. Restait à placer quarante-huit salles ! Ce qui a été fait en accolant à cette rotonde un bâtiment d’enseignement. Pour ce qui est de la fonctionnalité des salles elles-mêmes,nous les avons toutes équipées d’une niche vidéo et d’un espace « dépôt ». « Nous avons joué sur les contrastes et les contradictions : banaliser le bois par endroit afin de le mettre encore plus en valeur à d’autres endroits. » Vous avez également intégré dans votre projet beaucoup de verre. Une simple question d’esthétisme ? Pas seulement. L’ouverture des espaces vers l’extérieur, mais aussi leur ouverture les uns vers les autres par l’intermédiaire de parois vitrées ou de hauts jours fait entrer beaucoup de lumière. Elle donne aussi la possibilité de se repérer facilement sans avoir à forcer sur la signalétique. On retrouve cette transparence dans les espaces de circulation qui donnent tous sur l’extérieur. Par conséquent, ces « couloirs » ne desservent qu’une seule rangée de salles. D’où la forme particulière du bâtiment d’enseignement : un long rectangle doté de trois ailes perpendiculaires. L’ensemble évoquant, par un heureux hasard,une clé… peut-être celle de la réussite dont nous voudrions doter nos collégiens... Vous n’avez pas utilisé de béton? Si bien sûr, on ne peut pas l’éviter. Ne serait-ce que pour les contreventements répondant aux normes antisismiques de même que pour les fondations et le dallage.D’autre part,l’association du bois et du béton est tout de même assez heureuse. Aussi par endroit l’avons nous volontairement soulignée. Mais le bois reste le matériau majoritaire. Ce qui répondait aussi à la demande du Conseil Général d’utiliser essentiellement des matériaux renouvelables. ● 24 723 m2 de terrain ● 12 000 m2 de plancher ● 15,5 millions d’euros Le collège de Munster en dates Concours d’architecte : février 2002 ● Permis de construire : janvier 2003 ● Début des travaux : mai 2003 ● Fin des travaux : août 2005 ● haut-rhin Munster : un collège qui ne laisse pas de bois Le collège de Munster en chiffres 13 visite Collège de Munster : suivez le guide ! Nous avons tous rêvé d’un collège qui sentirait le neuf, où la lumière du jour entrerait à flots jusque dans les couloirs. Ah ! Effleurer un mobilier immaculé, sans éraflures, sans gravures, sans écaillures … La petite souris que tous les parents aimeraient être le jour de la rentrée scolaire nous propose une visite guidée du collège François Hartmann de Munster et nous livre quelques propos entendus par-ci par là. Dans le hall d’entrée - Il est immense ce hall ! On dirait une navette spatiale. - Moi, je ne m’y retrouverai jamais… - Mais si ! Il suffit de regarder : tous ces livres derrière les vitres là-bas, c’est le CDI. Et là, derrière celles-ci, tu vois bien que c’est l’administration. Nicolas a raison,les éléments centraux du collège s’articulent autour du hall et sont facilement repérables grâce aux parois vitrées : administration, CDI, salle des professeurs, salle de réception des parents, etc. L’étage est dévolu à la musique, aux arts plastiques et à l’histoire-géographie. Une salle polyvalente peut accueillir jusqu’à cent quarante personnes. Dans le gymnase - Génial, des douches ! - Mixtes ? Pas de panique, Julie, il y a des douches pour les filles et des douches pour les garçons. A condition de ne pas traîner tu pourras retourner fraîche et pimpante en cours. A l’image de tout le collège, le gymnase est lui aussi largement baigné de lumière du jour. Son coût a été partagé avec la commune. Un plateau de sport extérieur comprenant terrains de handball,de basket et de volley complète l’équipement. Le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin Dans le bâtiment d’enseignement général - On a cours où, maintenant ? - Bâtiment jaune. - Oh ! Regarde, de l’autre côté c’est Matthieu ! On lui fait signe de nous retrouver à la récré ? 14 Le bâtiment d’enseignement général est un long rectangle doté de trois ailes perpendiculaires. Cette configuration permet de multiplier les surfaces vitrées et les ouvertures des espaces entre eux et sur des espaces de verdure aménagés entre les différentes parties du bâtiment. A l’intérieur, chaque aile est identifiée par ses murs de couleur : jaune, vert, violet. Dès le premier jour, Sarah et Léa ont pris leurs repères. Photos double page : studio d’architecture JM Martini Dans les salles de classe - Chicos, le parquet en vrai bois ! - Mais tout est du vrai bois, les murs, le plafond. Ça se peint le bois, tu sais ! Bien vu Michaël ! Bien que blanches et grises, les salles de classes,sont en bois.Les parquets qui ont conservé leur aspect naturel n’en sont que plus remarquables. Mais si Lucas trouve ça chic, l’intérêt de ce sol réside surtout dans le fait qu’il est recyclable, contrairement au pvc abondamment utilisé ces dernières décennies. le dossier Septembre-Octobre N°5 images Devant la cour - Tu veux que je t’accompagne ? - Oh ! non, surtout pas ! - Tu trouveras l’entrée tout seul ? « Nous avons réfléchi ensemble au collège rêvé » Philippe Bouchaud, principal du collège François Hartmann à Munster Evidemment ! Il n’y a qu’une entrée donnant de l’extérieur sur la cour. Pas de sortie dérobée non plus. Cette maman n’a aucun souci à se faire. De plus, pour la sécurité des élèves, cette cour d’un seul tenant et sans angle mort peut être balayée d’un seul coup d’œil. Les bâtiments la protègent des vents dominants. Dans la demi-pension - Venez, il y a une table près de la baie vitrée : on pourra mater tout ce qui se passe dans la cour… - C’est qui le garçon là-bas ? Un nouveau ? - Oui, et il est dans ma classe… mais finalement, je crois qu’on va prendre la table près de la porte, ça t’évitera de rêvasser ! Du blanc, du gris, du bois, du verre… et de multiples couleurs pour le mobilier. Comme en d’autres endroits du bâtiment,les surfaces vitrées occupent tout un pan de façade. Ceci afin de permettre à la lumière du jour d’inonder la salle que l’on soit près de la baie vitrée… ou non. Au sujet de la façade Mon père, il dit que ce n’est pas fini parce que ce n’est pas verni ! Ce papa devrait se mettre à la page. Le bardage de la façade est en douglas lamellé collé brut de sciage. Non poncé, il est bien plus résistant aux intempéries. Et non traité, il est beaucoup plus sain. Une avancée du toit le protège et, par la même occasion, offre un préau supplémentaire. Avec le temps, le bois naturel prendra simplement une teinte grisée prévue pour s’harmoniser avec le reste du bâtiment. « L’ancien collège se répartissait sur trois sites séparés par une rue. Aujourd’hui, notre plus grand confort est de n’être plus que sur un seul site. Les différentes parties du collège sont attenantes ou accessibles par le préau.Toute la circulation des personnes se fait à l’abri. De plus, la visibilité des différents corps -administration,enseignement,restaurationest excellente.Plusieurs réunions préparatoires ont eu lieu avec les enseignants afin de réfléchir ensemble au collège rêvé. Aujourd’hui, nous voilà dans nos nouveaux murs. » Au sujet de la chaufferie bois - Il parait qu’on est chauffé au bois. - Quand le chauffagiste oubliera de remettre une bûche, ça va cailler, je vous le dis, moi ! En effet, l’ensemble des bâtiments est chauffé au bois, aux copeaux de bois. Une énergie quatre fois plus économique qu’un chauffage conventionnel… et surtout écologique ! D’une puissance de 700 kw, la chaufferie bois est gérée par un système informatique permettant de chauffer les salles en fonction de leur planning d’occupation. Elle est doublée de deux chaudières gaz en cas de panne.Son autonomie est de dix jours à pleine puissance. Rassuré, Pierre ? Les voies d’accès Elles ont été aménagées par la commune : desserte bus,desserte minute pour les voitures,espace de livraison à l’arrière des cuisines,accès direct pour les lycéens déjeunant à la cantine du collège… tout a été pensé pour la plus grande sécurité des élèves. Le transfert du collège de Munster dans ses nouveaux murs a permis de libérer la portion de la rue Sébastopol qui séparait l’ancien bâtiment de son annexe. Et qui,par conséquent était fermée à la circulation aux heures scolaires.La commune va ainsi pouvoir réaliser les aménagements nécessaires et rendre la rue à sa vocation première qui est de desservir la grande vallée sans passer par le centre ville. Cette « ouverture » achèvera le « programme de délestage du trafic de transit dans Munster » déjà bien avancé grâce aux aménagements de trois liaisons par le Conseil Général (liaison RD417-RD10, aménagement de la RD10 et Percée Hartmann entre la rue de Sébastopol et la rue de la République) haut-rhin Collège transféré, ville délestée 15 extension Travaux : la partie émergée de l’iceberg La restructuration, la construction ou la reconstruction d’un collège est un projet de longue haleine. Depuis la prise en compte des besoins jusqu’à la fin des travaux en passant par la définition du cahier des charges, le choix du maître d’œuvre, l’affinement du projet en phase d’études et la définition du cahier des charges « entreprises », il s’écoule plusieurs années. La phase la plus visible, c’est-àdire le chantier, ne représente que 20 à 30 % de la durée de l’opération. Les travaux en cours dans les collèges Le programme des travaux dans les collèges ne connaît pas de temps mort. Des travaux qui, bien souvent, nécessitent plus de temps que ne l’accorde la trêve estivale… mais dont le résultat vaut bien la peine de quelques désagréments. Le moins possible cependant. Collège Molière à Colmar Restructuration de l’externat et de la SEGPA. Fin des travaux : mars 2006. Coût total de l’opération : 2,1 millions d’euros Collège Jean Monnet à Dannemarie Extension du réfectoire et réorganisation partielle de la cuisine. Fin des travaux : décembre 2006. Coût total de l’opération : 390 000 euros Le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin Des collèges branchés 16 Pour permettre à tous les collégiens d’accéder aux technologies de l’information et de la communication,notamment à l’Internet, le Conseil Général a choisi de câbler l’ensemble des collèges. Ce vaste programme,démarré en janvier 2005, sera achevé en fin d’année. Neuf mille points d’accès auront été installés. Coût de l’opération : 5,1 millions d’euros. Une exception cependant : les collèges en cours de restructuration ou en voie de reconstruction pour lesquels les travaux de câblage sont intégrés dans le programme général de travaux. Collège nationalisé à Ferrette Extension et restructuration des pôles de technologie, de sciences et artistique, et aménagement des espaces extérieurs. Fin des travaux : décembre 2006. Coût total de l’opération : 2,5 millions d’euros Collège Nonnenbruch à Lutterbach Extension et restructuration de l’administration, de la demi-pension, de l’externat, des salles de sciences et des logements. Fin des travaux : septembre 2006. Coût total de l’opération : 4,9 millions d’euros K’nl Architecture - Laperrelle & Koscielski architectes - Rouffach Collège Henri Ulrich à Habsheim - Extension des pôles sciences et technologie et restructuration globale de l’existant. Fin des travaux : septembre 2006. Coût total de l’opération : 3,8 millions d’euros. le dossier Septembre-Octobre N°5 restructuration Gratuit ou prix réduit : le Conseil Général se charge aussi du transport Collège Saint Exupéry à Mulhouse Restructuration de la demi-pension,de la cuisine pédagogique et de l’accessibilité. Fin des travaux :septembre 2005. Coût total de l’opération : 1,2 million d’euros Collège Jean Macé à Mulhouse Extension et restructuration de la demi-pension, de la vie scolaire et de la SEGPA. Fin des travaux : septembre 2005. Coût total de l’opération : 2,8 millions d’euros Collège Kennedy à Mulhouse Extension du gymnase et de la SEGPA Date prévisionnelle début travaux: été 2006. Coût prévisionnel de l’opération : 3,3 millions d’euros Collège Françoise Dolto à Sierentz Extension et restructuration des pôles artistique et technologique, du CDI, de la demi-pension, des locaux professeurs, des logements et des espaces extérieurs. Fin des travaux : octobre 2005. Coût total de l’opération : 5,4 millions d’euros Collège Emile Zola à Kingersheim Extension et restructuration du CDI, de la vie scolaire, des locaux professeurs, des salles de sciences, du hall et du préau. Fin des travaux : septembre 2006. Coût total de l’opération: 2,2 millions d’euros. Collège de la Largue à Seppois-le-Bas Extension et restructuration globale de l’établissement. Fin des travaux : mars 2007. Coût total de l’opération : 4,5 millions d’euros Collège Robert Schuman à Volgelsheim Extension et restructuration de l’administration, de la vie scolaire, des locaux professeurs, du CDI et de l’entrée. Fin des travaux : juillet 2006. Coût total de l’opération 3,1 millions d’euros Le Conseil Général assure également la gratuité jusqu’à 16 ans du transport quotidien entre le domicile et l’établissement scolaire. Au-delà, il participe à hauteur de 65 % au coût de l’abonnement. En zone urbaine, il verse une dotation aux organisateurs du trafic urbain pour leur permettre d’assurer un tarif réduit aux scolaires. Le coût des abonnements de train pour les scolaires est quant à lui réduit grâce à une aide que le Conseil Général verse directement à la SNCF pour chaque abonnement. haut-rhin Antonelli Herry-Horbourg Wihr Le Conseil Général du Haut-Rhin organise et finance les lignes de transports scolaires et les lignes interurbaines. Il se charge des horaires,des tracés et de la consistance du service qu’il confie, sur marché public, à des sociétés de transport. Ce trafic mobilise chaque jour environ quatre cents véhicules qui transportent près de 30 000 élèves. AEA Architectes-Mulhouse 17 décentralisation Qu’est-ce qui change dans les collèges ? Dans les années 80, l’acte I de la décentralisation transférait aux Départements un certain nombre de missions de l’Etat. Aujourd’hui, dans une suite logique, l’acte II élargit les compétences des Départements en leur confiant des missions complémentaires. Les collèges sont particulièrement concernés. Charles Buttner, Président du Conseil Général, nous explique en quoi. Le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin « Les nouvelles compétences sont une suite logique de celles que nous exerçons depuis vingt ans : elles nous permettent notamment d’être au plus près des collégiens et des personnels des collèges. » 18 L’acte II de la décentralisation confie de nouvelles missions aux Départements en matière de collèges, lesquelles ? Pendant près de vingt ans,les Départements ont assuré les missions de construction,de rénovation,d’extension et de gros entretien des collèges. C’est-à-dire l’ensemble des missions du bâti. A partir de cette année, l’acte II de la décentralisation leur transfère les missions d’entretien général et technique, mais aussi les missions d’accueil, de restauration scolaire et d’hébergement dans le cas des internats. Et par conséquent les personnels qui assurent ces missions :les TOS,techniciens, ouvriers et personnels de service des collèges. En résumé après les murs, les missions et les personnes qui assurent le bon déroulement de la vie scolaire dans ces murs. Leur employeur n’est donc plus l’Etat mais le Conseil Général. A ne pas confondre avec le personnel éducatif et administratif qui,lui,reste bien sûr dans le giron de l’Education Nationale. Cela va-t-il bouleverser les modes de vie dans les collèges ? Bouleverser,non,bien sûr. Les métiers et les missions de ces personnes restent les mêmes. Leur lieu de travail également. Mais la première vague de décentralisation nous a montré à quel point il était intéressant de rapprocher le donneur d’ordres du terrain sur lequel il exerce sa mission. Dans notre département, les nombreuses constructions ou restructurations de collèges de ces vingt dernières années n’auraient pas vu le jour de la même façon si elles avaient été pilotées et financées depuis une administration parisienne. En étant au plus près des besoins, nos équipes sont à même d’y répondre le mieux possible. Dès que cela est nécessaire, elles se rendent sur le terrain, se rapprochent des personnes, constatent par elles-mêmes. Les nouvelles missions que l’Etat confie aux Départements bénéficieront, elles aussi, de cette proximité avec leur donneur d’ordres, et les personnels de cette proximité avec leur employeur. Le Conseil Général sera-t-il également responsable de la carte scolaire ? Jusqu’à présent, les Conseils Généraux définissaient la localisation des collèges,leur taille et le type d’accueil (internat ou externat). Avec l’acte II de la décentralisation, ils deviennent responsables de la carte scolaire.Ainsi, ce sont eux qui sont désormais chargés de définir les fameux secteurs correspondant à chaque collège. C’est-à-dire les limites géographiques à l’intérieur desquelles les élèves sont tenus de fréquenter un collège en particulier. C’est aussi un prolongement tout à fait logique de nos missions actuelles. Comme les personnels assurant l’entretien courant, l’accueil ou l’hébergement des élèves en internat, ceux assurant les missions de restauration scolaire changent d’employeur. Depuis le 5 avril, ils ont été mis à disposition des Conseils Généraux. A partir du 1er janvier 2006, ils auront deux ans devant eux pour choisir d’intégrer l’administration départementale ou de rester fonctionnaires d’Etat détachés sans limitation de durée auprès de leur Département. Le cahier Des arbres pour la Sainte-Catherine Un dossier de Pascal Herrscher « Auprès de mon arbre, je vivais heureux ». Georges Brassens l’a chanté, le Conseil Général vous le propose en vous offrant 3 500 arbres fruitiers de haute tige. Dans le cadre de sa politique de préservation du patrimoine arboré, le Conseil Général renouvelle pour la cinquième année consécutive son opération : "Des arbres pour la Sainte-Catherine". Au cours des quatre premières campagnes, ce sont plus de 10 000 arbres fruitiers haute tige qui ont pu être plantés sur l'ensemble du territoire haut-rhinois. Les variétés anciennes seront à l’honneur cette année afin que cette initiative contribue davantage encore à la préservation de notre patrimoine local et à la diversité paysagère de notre département. haut -rhin 19 Peuplés d’arbres,d’oiseaux,de fleurs et d’insectes,les vergers sont la preuve que ce n’est que de nous autres que dépend le paradis terrestre. Chaque année,le verger inaugure la course du temps : floraisons légères, fructifications prodigues, parterres ocres et rouges lorsque le soleil s’éloigne.C’est une si vieille histoire déjà. Une histoire qui a contribué à faire l’identité et le charme de notre région. Les vergers traditionnels d’arbres à hautes tiges constituent un élément caractéristique et une des richesses de notre paysage rural. Ils entourent fermes et villages, assurent non seulement une production fruitière mais également un rôle de brise-vent, atténuent les rigueurs climatiques,diminuent l’érosion du sol dans les terrains situés en pente et offrent de l’ombre aux animaux dans les pâturages. Lorsque dans un bruit de soie froissée… Créés par l’homme et entretenus dans le respect des équilibres naturels, les vergers à hautes tiges abritent une flore et une faune très diversifiées. Ils constituent souvent l’ultime refuge pour des oiseaux cavernicoles tels la chouette chevêche, ce petit rapace nocturne un peu plus gros qu’un merle,et le torcol fourmilier avec son plumage de couleur feuille morte qui lui permet de passer inaperçu. Les plus chanceux au- de production qui fournissent des fruits de qualité,sains,bons pour la santé. Eloge du verger ront le bonheur d’y croiser l’oiseau fée, semblable à quelque papillon géant : la huppe. En automne, les vergers offrent le spectacle de compagnie de grives faisant des agapes de pommes sucrées. Elles s’en saoulent littéralement comme si elles savaient que bientôt la nourriture se fera plus rare. Une cathédrale d’or et de lumière Pénétrer dans un verger,c’est balayer les scories de la vie quotidienne. Les vergers ont une grande force d’apaisement, leur lumière est la même que celle des cathédrales. Lieu de convivialité, espaces de découverte, les vergers permettent à chacun de reprendre contact avec son environnement naturel, de vivre le rythme des saisons. Le verger est lieu de mémoire aussi.L’arbre est planté afin de conserver des traces, des souvenirs. L’arbre devient alors témoin, ami et compagnon de plusieurs générations. Milieux de vie,espaces récréatifs,les vergers sont aussi et surtout des lieux Un tableau qui lentement s’efface Agriculture intensive, urbanisation, restrictions apportées au droit des bouilleurs de cru ont considérablement fait régresser les vergers de haute tige en Alsace.De 15 000 hectares dans les années de l’immédiate après guerre, la superficie des vergers traditionnels est passée à moins de 2 000 hectares aujourd’hui. Les collectivités agissent pourtant. Le Conseil Général du HautRhin, en partenariat avec le Conservatoire des Sites Alsaciens, a contribué à préserver de nombreux vergers remarquables du département. Les associations d’arboriculture, les communes… ne restent pas inactives non plus. Et pourtant, toutes ces initiatives resteront insuffisantes tant qu’elles ne seront pas suivies d’une relance de la consommation familiale. L’avenir de ces milieux de vie dépend de nous tous. Car même si nous ne possédons pas de verger, nous pouvons décider de leur avenir par nos choix de consommation et nos goûts alimentaires. La plus savoureuse des pommes n’est pas obligatoirement la plus belle d’aspect. L’enjeu de ce pari est vaste : c’est la reconquête de nos paysages et d’un art de vivre. Ensemble,redonnons aux arbres fruitiers une place au cœur de nos vies. Historique et description Fruit du poirier dont l’aire d’origine s’étend de l’Asie mineure au Cachemire,la poire est cultivée depuis 3000 ans. A ce jour, plus de 2 000 variétés ont été recensées mais seule une dizaine se trouve régulièrement sur nos étals. Le poirier est l’un de nos arbres fruitiers qui vit le plus longtemps :200 à 250 ans,parfois beaucoup plus.Dans nos traditions,le poirier ne joue qu’un rôle très mineur par rapport à d’autres espèces fruitières,le pommier notamment.Chez nos voisins suisses, on plantait naguère un pommier lors de la naissance d’un garçon, un poirier pour une fille. liqueur (Poiré, Poire Williams), sirop. Elle accompagne aussi bien les entrées (foie gras, jambon), que les plats de viande et les fromages. Quelques exemples de variétés : - A croquer : l’Anjou, la Beurré Hardy, la Packham, la PasseCrassane, la Rocha, la Comice - A cuire : la Bartlett ou Williams, la Bosc, la Conférence. La chair des poires s’oxyde et brunit lorsqu’elle vient en contact avec l’air. Pour l’empêcher de s’oxyder,consommer ou cuisiner la poire immédiatement,ou l’arroser de jus de citron ou d’orange ou d’alcool. Coté nutrition La poire est une source élevée de fibres,de potassium,de cuivre et de fer. Idée recette : Lieu aux poires et au roquefort Ingrédients pour deux personnes 70 g de roquefort 10 cl de crème 35 g de farine 250 g de filet de lieu noir 320 g de poires (2) 30 g de beurre Sel, poivre Quelques brins de persil Préparation et cuisson : 30 mn - Dans une casserole, verser la crème et le roquefort. Porter à ébullition, faire une réduction, mélanger régulièrement, goûter, rectifier le poivre éventuellement, pas de sel, le roquefort est déjà salé ; - Placer la farine dans une assiette et fariner le poisson ; - Préparer les poires : enlever la queue, éplucher, couper en deux parties, débarrasser la partie centrale avec une petite cuillère et tailler en lamelles d’au moins 1 cm d’épaisseur ; - Faire fondre la moitié du beurre et faire revenir rapidement les lamelles de poires sur les deux faces ; - Dans une seconde poêle, verser le restant de beurre et cuire le poisson sur les deux faces. Servir avec la sauce au roquefort. Saupoudrer de persil. Conservation Les poires sont fragiles :on les cueille de préférence avant leur maturité. Lorsqu’elles sont à point, elles se conservent quelques jours au réfrigérateur,séparément des autres aliments odorants car elles en absorbent facilement l’odeur. Utilisation La poire peut se manger nature,cuite, déshydratée ou confite. On la transforme en compote, coulis, gelée, confiture, jus, vinaigre, eau-de-vie, La poire à l’honneur haut -rhin 21 Participez à notre concours et gagnez un arbre fruitier offert par le Conseil Général ❉ ❉ Question 1 ❉ Question 5 Quelle est la distance moyenne de plantation à respecter entre deux arbres fruitiers haute tige ? Compléter les paroles du “temps des cerises” : de Jean-Baptiste Clément (1867) Quand nous en serons au temps des cerises Et gai rossignol et …….............. seront tous en fête A. 4 m B. 10 m C. 40 m A. Martin pêcheur ❉ Question 2 B. Cygne chanteur Laquelle de ces affirmations est exacte ? C. Merle moqueur A. La Reine Claude provient du prénom de la femme de François 1er qui la cultiva à Blois B.Le cognassier provient du verbe cogner à cause de la consistance de ses fruits C. La cerise marmotte est ainsi appelée parce que très appréciée par ces animaux ❉ Question 3 Quel est le fruit le plus consommé, sous toutes ses formes, en France, par an et par personne : A. La poire 5 questions pour gagner un arbre fruitier N’oubliez pas d’indiquer vos nom, prénom et adresse. Une seule participation est autorisée par foyer. Parmi les bonnes réponses, un tirage au sort départagera les ex-aequo. Les gagnants seront informés individuellement par courrier début novembre de la date et du lieu où ils pourront retirer leur arbre. Les bonnes réponses seront publiées dans notre prochain numéro. 22 haut -rhin B. La pomme C. La cerise ❉ Question 4 Pourquoi tailler un arbre fruitier ? A. Obtenir une production abondante et une bonne qualité de fruit B. Le rendre plus attractif pour les oiseaux C. Le faire pousser plus rapidement Indiquez également au bas de la carte postale votre souhait parmi les essences suivantes : cerise, poire, pomme,mirabelle, quetsche. Etant entendu que votre souhait sera respecté dans la limite des stocks disponibles. Envoyez vos réponses, uniquement sur carte postale, au Conseil Général du Haut-Rhin « Concours arbres » 100 avenue d’Alsace - BP 20351 - 68006 Colmar Cedex avant le 30 septembre 2005, le cachet de la poste faisant foi. enjeux Projet pour le Haut-Rhin L’e-administration : un petit « e » pour un grand « plus » ? L’e-administration ou administration électronique est la part d’une administration qui utilise le réseau informatique, c’est-à-dire le partage des informations, pour effectuer ses tâches. Elle s’affranchit des supports papiers et donc du délai de transmission des documents matériels entre les personnes travaillant sur un même dossier. Mais en quoi s’inscrit-elle dans le Projet pour le Haut-Rhin ? Questions à Rémy With, 1er Vice-Président du Conseil Général du Haut-Rhin, chargé de l’administration générale Qu’apporte l’eadministration à l’administration classique ? Avec l’e-administration,les informations et les documents sont instantanément accessibles à l’ensemble des agents administratifs concernés, et ce, quel que soit leur lieu de travail: au siège de l’administration ou dans des bureaux territorialisés. Un autre aspect de l’ e-administration est d’être également en partie accessible au citoyen via l’Internet. Depuis son ordinateur et à n’importe quelle heure,celui-ci peut effectuer des démarches,remplir des formulaires sans plus avoir à se déplacer ni à attendre patiemment son tour ! Bien sûr l’e-administration ne remplace pas le guichet classique «en face à face» et le contact direct avec le public : c’est un service complémentaire. Pour la collectivité,cela représente un gain de temps,donc plus d’efficacité,ainsi qu’une réduction notable des coûts de fonctionnement. sociaux. Beaucoup de documents circulent déjà par voie informatique, mais l’eadministration permet d’aller plus loin. Il ne s’agit plus de se contenter d’échanger de l’information : il s’agit de la partager, de la mettre en commun afin de pouvoir travailler en synergie. Supprimer le contact direct entre les gens ne risque-t-il pas d’éloigner l’administration de ses administrés ? L’e-administration ne remplace pas le contact direct. Elle libère l’agent d’un certain nombre de tâches et donc,le rend plus disponible pour les services en «face à face» ou pour de nouveaux services que nous sommes appelés à développer. Elle permet aussi d’accélérer les procédures et,surtout, donne accès au même service public pour tous, à la ville comme à la campagne, à proximité du siège ou d’une antenne territorialisée. Dans le domaine médicosocial, nos centres médico-sociaux sont l’exemple de ce type de structures. Le Conseil Général du Haut-Rhin a-t-il déjà mis en place cette e-administration? Notre site Internet offre déjà la possibilité de répondre par la voie informatique à nos appels d’offres de marchés publics. C’est une première e-procédure. Reste à définir les évolutions possibles de cette e-administration. La très grande majorité de nos agents est désormais équipée d’ordinateurs et mise en réseau. Nous venons de terminer l’informatisation de nos centres médico- Concernant certaines démarches,il s’agira même de service public à domicile via l’ordinateur personnel. A cet effet, le Conseil Général s’est engagé pour la mise en place du haut-débit en tout point du territoire. Enfin, l’e-administration doit rapprocher la collectivité départementale de ses administrés en les informant de ce qui s’y passe. Nous préparons actuellement la mise en ligne des rapports soumis au vote de l’assemblée départementale.Cette nouveauté permettra à la fois aux Conseillers Généraux de prendre connaissance de ces documents à distance et aux administrés de suivre le travail de leurs élus. C’est aussi une forme de proximité. Proximité, efficacité, qualité, ce projet s’inscrit pleinement dans les objectifs du Projet pour le Haut-Rhin initié par le Président Buttner. haut -rhin 23 exposition Du 5 au 30 septembre L’ Art contemporain au Conseil Général Et la couleur fut ! Le Conseil Général fait sa rentrée sous le signe de l’art. Dans le grand hall de l’Hôtel du Département à Colmar, il propose une installation et deux projections vidéos choisies dans la collection du Fonds régional d’art contemporain d’Alsace. Tout au long du mois de septembre, le public a rendez-vous avec l’art contemporain dans le hall du Conseil Général. A quelques mètres du sol, une centaine de morceaux de soie teints, qui semblent « découpés à vif dans la couleur » ,se déploient dans l’espace. L’œuvre, issue de la collection du Fonds régional d’art contemporain (FRAC), a autant à voir avec la peinture qu’avec l’architecture. L’artiste, Didier Mencoboni, a imaginé cette installation comme pour laisser la couleur construire l’espace. L’architecture du hall se prête parfaitement à l’installation des soies. La grande baie vitrée laisse abondamment entrer la lumière qui vient alors se réfracter sur les soies colorées. Un escalier en colimaçon, qui fait face à l’œuvre, permet d’aller observer le phénomène un niveau plus haut. Selon que l’on regarde l’installation d’en bas,ou bien du haut de l’escalier,le tableau change,la couleur envahit l’espace. La peinture est audace et inventivité. Comme au cinéma ! La visite se poursuit dans l’amphithéâtre devenu pour l’occasion salle obscure. Toutes les conditions ont été réunies pour la projection de deux vidéos d’artistes, également choisies dans la collection du FRAC Alsace. Celle de Pia Rönicke, artiste danoise, est réalisée sur le mode du collage d’images et de dessins de villes et de jardins. L’artiste donne à voir avec une grande poésie un futur imaginaire et utopique, où l’urbanisme se réconcilie avec la nature. La seconde vidéo joue franchement la carte de l’humour et manipule le paradoxe émotif. L’auteur, Pascal Bernier, présente en effet un étrange jeu de massacre savamment orchestré sur d’innocentes fleurs. L’humour et l’esthétique désamorcent rapidement la cruauté de ces allégoriques « mises à mort », et le spectateur devient alors complice de cette surprenante conception de la nature morte. L’exposition présentée à l’Hôtel du Département s’inscrit dans le cadre du partenariat mené depuis quelques années avec le FRAC Alsace. Elle illustre notamment l’action départementale en faveur de la culture et en particulier des arts plastiques. Le Conseil Général a, en effet, élaboré un projet culturel pour le Haut-Rhin dont les objectifs principaux sont le soutien à l’éducation artistique et l’accès sur tout le territoire à toutes les formes de culture qu’elles soient patrimoniales ou contemporaines. Cette première exposition en collaboration avec un organisme de diffusion culturelle tel que le FRAC Alsace témoigne de cet engagement. Art contemporain au Conseil Général, œuvres de la collection du FRAC Alsace Conseil Général du Haut-Rhin 100 avenue d’Alsace à Colmar Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h. Entrée libre. Ouverture exceptionnelle les samedi 17 et dimanche 18 septembre, lors des Journées du Patrimoine. Didier Mencoboni, Projet pour Les Croix. Didier Mencoboni, Les Croix, 2002-2003 © Collection FRAC Alsace, Sélestat 24 haut -rhin tout savoir par Marie-Odile Kreidl-Haegy La maison de tous les dangers Que notre maison est douce ! « Home sweet home »... Elle est un refuge face aux agressions du monde extérieur. Sous son toit, on est chez soi. Enfin en sécurité. Pourtant, elle tue plus que la route : 18 000 décès chaque année. Elle est la première cause de mortalité infantile. Prévenir les accidents domestiques est une urgence. Les accidents domestiques surviennent à la maison ou dans ses abords immédiats. La journée se déroule normalement. Une seconde plus tard, c’est le drame. Cette seconde est “La” seconde d’inattention. Il y a les petits accidents que l’on soigne à la maison avec un peu d’antiseptique,un pansement,une pommade. Il y a les accidents plus graves. En France, chaque jour, six enfants en meurent.Ce sont les premières victimes de la maison.Viennent ensuite les plus de 65 ans. Et puis, tous les autres. Soit 4 millions de personnes par an dont 440 000 nécessitent une hospitalisation. Prévention à l’école des dangers de la maison Prévenir le danger Couteaux,casseroles,chauffe-eau… la liste des sources de danger est longue. Ce sont des objets de notre quotidien. Impossible de les supprimer de notre environnement. En revanche de simples gestes et précautions permettent de prévenir les accidents. Nous en connaissons beaucoup : tourner le manche de la casserole vers l’intérieur de la cuisinière,mettre les produits ménagers et les médicaments en hauteur ou sous clé, stabiliser l’escabeau sur lequel on s’apprête à monter… Et pourtant ! Vigilance et bon sens Avec les tout-petits, la règle de base est de surveiller. En grandissant, il sera possible de leur expliquer les dangers et d’imposer des règles. Mais attention, l’interdit appelle la transgression. La vigilance, le rangement et les petits aménagements de sécurité restent de mise.Chez l’adulte, l’accident résulte le plus souvent d’un défaut de bon sens. Sauf défaut de fabrication,l’objet n’y est pour rien :nous sommes les seuls responsables des accidents qui arrivent sous notre toit. La prévention, Roland Levêque en connaît un rayon. Cet ancien directeur d’école et Président honoraire départemental d’une association de prévention de l’assurance Maif sillonne le département pour mettre en garde les enfants de nos écoles contre les nombreux pièges de la maison. Et tous les parents le savent, ça marche mieux quand ce n’est pas papa ou maman qui le dit! A partir d’exemples vécus et de matériel simple, Roland Levêque passe en revue les principaux accidents domestiques qui touchent les enfants et les conduit à trouver eux-mêmes les solutions pour s’en prévenir. Au passage, il leur enseigne quelques gestes simples de premier secours. Chacun y va du récit de ses bobos et accidents. En une après-midi,leur sens des responsabilités s’aiguise. De retour à la maison, beaucoup deviennent eux-mêmes les meilleurs animateurs de la prévention des accidents au sein de la famille. Contact : Roland Levêcque, 03 89 80 01 55 haut -rhin 25 Quelques pistes pour rendre votre maison moins dangereuse La cuisine La chambre Le garage 56 % des brûlures ont lieu dans cette pièce. Attention aux liquides bouillants,à la porte du four,aux plaques de cuisson,à la vapeur de l’autocuiseur, à la hotte encrassée qui peut s’enflammer, aux récipients utilisés dans le micro-ondes… Tournez les manches des casseroles vers l’intérieur,installez une grille protection et une barrière de protection pour plaques de cuisson si vous avez des enfants. Nettoyez régulièrement votre hotte. Respectez le mode d’emploi de votre micro-ondes et testez la température des aliments avant de les servir. Attention aussi à ce qui coupe. Rangez les couteaux et ciseaux hors de portée des enfants ou dans éléments équipés de systèmes bloquant l’ouverture. Jetez immédiatement les boîtes de conserve vides. Débranchez après utilisation les mixers, ouvre-boîtes électriques, etc. Enfermez les produits d’entretien en hauteur ou sous clé,ne les transvasez pas dans des récipients alimentaires, les bouteilles en particulier, privilégiez les bouchons de sécurité.Calez ou fixez solidement les meubles au mur. Avant un an, le danger c’est nous. 35 % des accidents ont lieu pendant les soins que nous prodiguons à nos petits. Ne les lâchez jamais sur la table à langer ! Proscrivez les couettes dans le berceau ! Le raz du sol devient ensuite l’endroit de tous les dangers. Equipez les prises électriques de caches. N’oubliez pas que bébé porte tout à la bouche et peut s’étouffer. Attention aux petits objets qui traînent par terre : jouets des plus grands ou jouets cassés, piles boutons qui peuvent provoquer de graves lésions internes … Viennent ensuite les chutes : du lit, des lits superposés,de la mezzanine (à réserver aux plus grands) et plus grave mais dramatique, la chute de la fenêtre. Si vous ne pouvez bloquer fermement votre fenêtre en l’entrebâillant installez des entrebâilleurs ainsi qu’une barrière ou un grillage de sécurité. Bannissez sous la fenêtre les meubles qui pourraient servir de marchepied. Attention aussi aux petits meubles non fixés qui peuvent tomber sur l’enfant escaladeur. Bien souvent le garage est aussi le lieu où l’on bricole, où l’on stocke. Attention aux outils coupants ou pointus mal rangés ou traînant par terre. Débranchez les outillages électriques après usage (ponceuse,perceuse…). Bricolez sur un plan de travail stable,dans un espace dégagé,éclairé et aéré. N’utilisez pas de produits inflammables près d’une flamme ou d’une forte température.Veillez à ce que les emballages soient bien hermétiques, bien étiquetés et bien rangés (dans des boîtes ou des étagères identifiées par genre : « pour la peinture », « pour la voiture » etc.) Un quart des intoxications par des produits d’entretien ou de bricolage l’ont été avec des produits transvasés dans des bouteilles à usage alimentaire. Attention aussi aux étagères surchargées, aux objets et outils en équilibre instable, aux morceaux de verre ou de métal rouillé. Enfin n’y laissez jamais tourner votre moteur et éloignez les enfants de la porte du garage même si depuis 1991 les systèmes de sécurité sont obligatoires. Le séjour Le jardin C’est la pièce où l’on reçoit.Mais la présence de plusieurs adultes n’est pas un gage de sécurité pour les enfants, au contraire ! Les cacahuètes de l’apéritif sont la cause d’un étouffement sur deux chez les moins de quatre ans. Attention aussi aux cigarettes allumées,aux mégots et aux fonds de verre (un enfant peut risquer un coma éthylique). Certaines plantes sont allergisantes ou toxiques : renseignez-vous à l’achat et si vous en possédez,interdisez formellement à vos enfants d’y toucher. Pour vos installations hifi et vidéo évitez les multiprises surchargées et la rallonge branchée mais non raccordée à un appareil. Attention aux coins de table. Si la tête de l’enfant est à la même hauteur, protégezles de mousse. Enfin respectez les normes d’isolation de votre cheminée,méfiez-vous des projections de braise, manipulez avec précaution la porte de l’insert, éloignez les enfants. Si vous avez un balcon, il doit être aux normes pour éviter les coincements de tête entre deux barreaux. Et ne lâchez pas des yeux le petit explorateur qui sommeille en chaque enfant. Le jardin est le lieu des petits bobos. Mais certains peuvent être très graves. En premier lieu le barbecue. Surtout lorsqu’il est utilisé avec de l’alcool à brûler : cette habitude est à proscrire fermement. Les enfants, à la hauteur du foyer, sont les plus exposés.La piscine est ensuite le lieu de tous les dangers. S’il s’agit d’une piscine enterrée, elle doit être équipée d’un dispositif de sécurité normalisé.Mais celui-ci ne doit pas vous dispenser de surveillance : un portillon peut-être ouvert, une alarme débranchée.Quoi qu’il en soit, dès qu’ils ont mis un pied dans l’eau, ne lâchez pas les enfants des yeux. Quant aux autres piscines, sachez qu’un enfant peut se noyer dans quelques centimètres d’eau. Rien ne vaut une surveillance sans relâche. Fixez au sol, les portiques des balançoires. Attention aussi aux outils de jardinage et notamment les tondeuses, taille-haie et tronçonneuse. Pour cette dernière, ne l’utilisez jamais sans équipement spécifique (casque à visière, vêtements de sécurité…). Et quels qu’ils soient, n’utilisez pas ces outils entouré de votre famille. La salle de bains Ici, la moitié des accidents sont dus à l’absorption de produits toxiques, de médicaments ou de cosmétiques. Installez l’armoire à pharmacie en hauteur et fermez-la à clé. Placez les cosmétiques hors de portée des enfants,surtout les parfums, eaux de toilette et après rasage ainsi que le vernis à ongles et le dissolvant. Viennent ensuite les chutes et les glissades. Pensez aux tapis antidérapants et aux barres de maintien. Plus rares, mais plus graves,les brûlures par eau chaude.Vérifiez toujours la température et réglez votre chauffe-eau sur 50°C maximum. Attention également à la proximité de l’eau et de l’électricité. Ayez toujours à l’esprit qu’un petit enfant peut se noyer en quelques secondes dans quelques centimètres d’eau. Ne le laissez jamais sans surveillance.Enfin,un chauffe-eau à gaz mal entretenu peut-être fatal. Souvenez-vous que le monoxyde de carbone n’a pas d’odeur. Aérez régulièrement, ne bouchez pas les aérations et faites entretenir votre chauffe-eau. 26 haut -rhin tout savoir En une seconde, c’est le drame ! Cette seconde est “La” seconde d’inattention. La théière renversée est un accident courant de la vie quotidienne mais ses conséquences peuvent être très graves selon l’étendue de la brûlure et la température du liquide. En conclusion Evidemment, un type de danger ne se cantonne pas à une seule pièce et cette liste est loin d’être exhaustive : Où que vous soyez dans la maison, faites attention à l’électricité (et particulièrement à l’eau et l’électricité),au gaz (avec ou sans odeur), à l’eau (qui peut faire glisser ou dans laquelle un enfant peut se noyer) aux chutes d’objets ou de meubles (les enfants aiment attraper et escalader), aux coins de table, au feu (et à tout ce qui peut être chaud)… Et en cette période de rentrée scolaire sachez mettre ou remettre sur les rails de la vigilance l’enfant qui rentre de l’école et passe une heure ou deux seul à la maison. Sans paranoïa, sachez mobiliser tout votre bon sens pour que cette dernière reste le havre de paix qu’elle doit être. Le saviez-vous ? Les accidents dits « domestiques » incluent également les accidents qui surviennent à l’école (en classe, dans les couloirs, dans la cour…) Les numéros à connaître Samu : 15 Pompiers : 18 Centre anti-poison : 03 88 37 37 37 SOS Mains Mulhouse : 03 89 32 55 00 SOS Mains Strasbourg : 03 88 67 44 01 Les enfants ne sont pas les seules victimes d’accidents domestiques. Leur apprendre le plus tôt possible à composer le 15, dire leur nom et leur adresse peut sauver une vie : la vôtre. haut -rhin 27 Décentralisation De nouvelles compétences pour le Département Le 1er janvier 2005, la loi relative aux libertés et responsabilités locales est progressivement entrée en vigueur. Second volet de ce qui a été appelé l’acte II de la décentralisation, elle vient renforcer les compétences des Conseils Généraux. Le processus avait été engagé il y a plus de 20 ans. En 1982-1983, les lois Deferre donnaient aux Départements une autorité exécutive et en faisaient des collectivités territoriales. Deux décennies après cette première étape, la nouvelle loi, transfére aux Départements de nouvelles compétences en étendant leurs responsabilités. Un défi à relever… Aide à l’habitat Entretien des routes Le transfert des compétences a pris effet au 1er janvier 2005 et devrait s’étaler sur environ trois ans. C’est un triple défi qui attend notre collectivité : - humain, car ce ne sont pas moins de plusieurs centaines d’agents de l’équipement et de techniciens et ouvriers de services des collèges qui vont rejoindre le personnel départemental ; - stratégique, car il va falloir adapter les orientations du Conseil Général en matière de politique publique ; - financier enfin,car,si le transfert de compétences aux Départements va s’accom28 haut -rhin pagner d’un transfert de ressources de l’Etat vers les Conseils Généraux, les modes de calcul et d’évaluation retenus sont plutôt défavorables à la collectivité départementale. … pour mieux servir les Haut-Rhinois Les compétences nouvelles transférées aux Départements portent en germes des charges financières supplémentaires pour notre collectivité. Mais fallait-il pour autant refuser d’assumer des missions plus étendues en matière de gestion des routes, d’éducation ou d’action sociale,domaines essentiels et qui contribuent au bien-être quotidien des HautRhinois ? Les enjeux en valent la peine. C’est donc avec enthousiasme et volonté que le Conseil Général du Haut-Rhin s’est engagé à mettre en œuvre l’acte II de la décentralisation en allant dès à présent au devant des transferts et des multiples chantiers qui seront à conduire. L’opportunité était trop belle,car elle vient confirmer que le Département est l’échelon le plus pertinent pour mener une action humaine, efficace et adaptée. La proximité sera toujours le meilleur garant de l’efficacité. avenir Décentralisation Ce qui va changer Action sociale Aujourd’hui ● Protection Maternelle et Infantile,Aide Sociale à l’Enfance,RMI et Insertion,Aide aux Personnes Agées et aux Personnes Handicapées Demain ● Elaboration et responsabilité du schéma départemental d’action sociale ● Pilotage et financement du fonds d’aide aux jeunes ● Coordination des actions en faveur des personnes âgées sur l’ensemble du territoire haut-rhinois ● Délégation de compétence en matière de santé (lutte contre la tuberculose, le cancer, les vaccinations…) ● Coordination des politiques en faveur des personnes handicapées au sein des maisons départementales des personnes handicapées (loi du 11/02/2005) Routes et autres infrastructures les autoroutes et routes conservées par l’Etat) ● Possibilité de se porter candidat à la gestion des ports autonomes et des aérodromes civils ● Possibilité de se porter candidat pour obtenir la propriété de cours d’eau non domaniaux (l’Ill) Collèges Aujourd’hui ● Construction, rénovation, extension Attribution des logements de fonction Attribution d’une subvention de fonctionnement et d’investissement ● Localisation, taille, type d’accueil (externat, demi-pension…) Demain Accueil, hébergement, restauration, entretien général et technique Employeur des techniciens, ouvriers et agents de service travaillant dans les collèges ● Carte scolaire (définition des secteurs de recrutement des collèges) ● Techniciens, ouvriers et agents de service des collèges Culture Aujourd’hui ● Enseignements artistiques : subventions aux écoles de musique,soutien aux projets de l’éducation nationale dans le domaine musical création du CDMC (association départementale assurant la formation des enseignants),création d’un groupement d’employeurs de professeurs de musique ● Monuments historiques : Le Département est propriétaire de plusieurs monuments et attribue des subventions pour la réhabilitation de monuments historiques Demain ● Elaboration d’un schéma des enseigne- ments artistiques. Gestion des fonds de concours de l’Etat aux écoles de musique ● Possibilité de se porter candidat pour obtenir la propriété de monuments non conservés par l’Etat ● Gestion des crédits de l’Etat pour la conservation du patrimoine rural non protégé Aujourd’hui ● Entretien, exploitation et développement de 2 389 kilomètres de routes départementales ● Transports scolaires ● Fonds de concours versés aux ports autonomes de Colmar et Mulhouse ● Financement de travaux sur les cours d’eau non domaniaux par le biais de syndicats mixtes ● Plan départemental de gestion des déchets Demain Gestion de 140 kilomètres de routes supplémentaires (routes nationales transférées) et gestion des personnels de la DDE qui deviennent agents départementaux (à l’exception de ceux travaillant sur ● Habitat Aujourd’hui Préservation du patrimoine ● Copilotage du fonds de solidarité pour le logement avec l’Etat Demain ● Gestion des aides à la pierre :en faveur de la construction, de l’acquisition, de la réhabilitation et de la démolition des logements locatifs sociaux,en faveur de la rénovation de l’habitat privé, de la location accession, de la création de places d’hébergement ● Gestion du Fonds de solidarité pour le logement et des aides aux personnes en difficulté pour les impayés d’eau, d’énergie et de téléphone Routes nationales haut -rhin 29 Retour à Tambov Entre 1942 et 1945, 130 000 Alsaciens et Mosellans des classes 1908 à 1928 sont incorporés de force dans l’armée allemande. Presque tous sont envoyés sur le front russe. 90 000 d’entre eux seront faits prisonniers, en grande partie par l’armée soviétique, et regroupés dans des camps, dont celui de Tambov où beaucoup mourront. Si la plupart retrouve la liberté dans les premiers mois qui suivent la fin de la guerre, il faudra attendre dix ans pour voir revenir en Alsace le dernier Malgré-Nous. Retour sur ces années sombres. Dictionnaire Le Robert, page 2012. Tambov :ville de Russie,sur la rivière Tsna. 335 000 habitants. Industries mécaniques, chimiques et alimentaires. Nœud ferroviaire. Pas un mot du camp, celui de la déchirure, lieu de souffrances, de privations, de déshumanisation et de mort pour des milliers d’Alsaciens. Certes, à Tambov, il n’y a pas eu cette volonté délibérée, scientifique, d’extermination. Les prisonniers, en regardant par les fenêtres de leurs baraques, ne voyaient pas la sombre silhouette de la cheminée du crématoire. N’empêche, on mourait beaucoup aussi dans ce camp ; de froid, de fatigue, de malnutrition, de maladie. Pour Jean Kaennel comme pour beaucoup d’autres jeunes Alsaciens, l’âge adulte débute brutalement ce 25 août 1942,date à laquelle le Gauleiter Wagner, après avoir persuadé ses homologues en Moselle et au Luxembourg, promulgue l’ordonnance d’embrigadement qui instaure le service militaire obligatoire en Alsace. Terrible apprentissage pour ces garçons de 18 ou 19 ans, parfois moins, qui croyaient que la guerre n’était pas une affaire de leur âge et que l’histoire n’appartenait qu’aux « vieux ». Ni héros, ni salaud Il y a bien eu quelques insoumissions à l’autorité et des manifestations francophiles à l’occasion des premiers départs, mais les nazis ont promis des mesures répressives d’une telle sévérité à l’égard Jean Kaennel Juillet 1944 30 haut -rhin des familles des éléments réfractaires, que la conduite la plus courageuse n’était pas de déserter mais d’obéir. La guerre, pour Jean, fort heureusement sera courte.Né en octobre 1926,il ne part au front qu’en juillet 1944 après une courte période d’instruction. Les alliés ont alors déjà débarqué en Normandie et les offensives russes se multiplient à l’est. Un peu plus de deux mois plus tard, début octobre, il est fait prisonnier « par un gamin de quatorze ou quinze ans tout au plus ». Clin d’œil ironique et cruel de l’histoire,il passe son dix-huitième anniversaire en captivité dans la forteresse de Dunaburg en Lettonie, là même où son père avait fêté ses vingt-et-un ans en 1917 alors que lui aussi, Alsacien annexé,se devait de servir sous l’uniforme allemand.Peu de temps après, c’est le départ. Les Russes effectuent un tri entre Allemands et incorporés de force. Noël dans un wagon Leur destination ne sera pas la même. Dans la cohue, Jean est séparé de ses camarades alsaciens et le voilà embarqué dans un train au milieu d’un groupe de prisonniers allemands. A travers les planches disjointes du wagon à bestiaux, il voit défiler Moscou. Le train n’en finit pas de rouler vers l’est. Plusieurs hommes meurent en cours de route. Au bout du voyage,Omsk. « Dieu merci je n’ai pas eu à souffrir du froid sibérien car très rapidement on m’embarque à nouveau Reportage de Pascal Herrscher avec quelques autres prisonniers. Nous reprenons la direction de l’ouest. On se dit que peut être ça va être la liberté.Nous «fêtons» Noël et Nouvel An dans un wagon. Le froid est glacial. Un camarade meurt. Finalement, c’est dans un camp de prisonniers situé à 450 kilomètres au sud de Moscou que le convoi nous emmène.» La vie et rien d’autre C’est à Tambov que Jean va véritablement faire l’expérience du tragique. « Arrivé au camp, ma première idée est de trouver des copains de mon village. Et il y en avait en effet plusieurs. Pour un homme coupé des siens, de son pays,l’amitié est un véritable oxygène moral. » Le camp s’étend à l’écart de la ville,en pleine forêt.Les nuits sont froides, elles sont interminables surtout. Couchés sur de longues estrades faites de simples planches, les hommes n’ont qu’une couverture pour se protéger. La nourriture se réduit à un bol de soupe claire matin et soir faite souvent de feuilles de betteraves fourragères et d’un morceau de pain. Les vêtements sont infestés par la vermine. Les hommes sont condamnés au dépérissement.« Je suis rapidement tombé malade. Une forte fièvre. La dysentrie. On m’emmène au Lazaret. Je savais que j’avais très peu de chance de m’en sortir. L’infirmerie manquait de tout et la très grande majorité de ceux qui y étaient admis y mouraient. Affecté au «Kommando» Les nombreux cadavres étaient entassés dans l’une des baraques du camp. Le sol était gelé et il y avait de la neige. Il fallait attendre le redoux afin de pouvoir leur offrir une sépulture. Finalement, je m’en suis sorti.Parce que j’avais une constitution solide mais aussi parce qu’un ami de mon village, Marcel, m’apportait régulièrement un peu de nourriture dont lui-même, très certainement, se mémoire privait. Je me suis rétabli et j’ai rapidement été affecté au Kommando chargé de l’extraction de la tourbe située à quelques kilomètres du camp. C’était un travail pénible et extrêmement physique.Mais nous jouissions d’une certaine liberté et avions la possibilité d’améliorer notre ordinaire en cueillant baies et champignons. Lorsque je suis revenu au camp début septembre 1945, la plupart de mes camarades avaient déjà pris le chemin du retour.Je suis parti moi-même quelques jours plus tard pour arriver à Colmar le 25 septembre, près de cinq mois après la fin de la guerre ». Le devoir de mémoire Le récit de Jean, sobre, pudique, sans grandiloquence ou effet de manche s’arrête là.Les mots peuvent-ils seulement rendre compte de l’horreur vécue ? Témoigner, inlassablement dire la souffrance est pourtant la seule arme pour lutter contre la marée de l’oubli qui trop vite submerge tout.Quel peut être l’avenir d’une société sans mémoire ? L’amnésie est une porte ouverte pour le retour du règne de la barbarie. Pour ne pas être condamné à revivre l’histoire, souvenons-nous. Expo au Conseil Général Mémoire de Tambov du 10 au 21 octobre 2005 Pendant 40 ans,les archives russes étaient interdites à la consultation. Depuis 1995, et grâce à l’action du Département du Haut-Rhin et de la Fédération des Anciens de Tambov, les familles ont enfin accès aux dossiers des prisonniers de guerre. Les dix ans de cet accord franco-russe sont l’occasion de rappeler ce qu’a été l’épisode très douloureux de l’incorporation de force dans l’histoire récente de l’Alsace. Heures d’ouverture : de 9h à 12h et de 14h à 18h, entrée libre - Hôtel du Département, 100 avenue d’Alsace à Colmar Réservation groupes et scolaires : 03 89 21 97 00 Jean Kaennel Juillet 2005 haut -rhin 31 concours Prix Haut-Rhinois de la Nouvelle Littéraire Pour donner l’envie de lire, pourquoi ne pas donner l’envie d’écrire ? En 2003, la Médiathèque Départementale du Haut-Rhin organisait un concours d’écriture consacré à la nouvelle, un genre littéraire de plus en plus développé et pourtant méconnu du grand public. La première édition fut un succès immédiat avec près de 290 participants et dix lauréats. Cette année, la Médiathèque récidive et invite les amoureux des belles lettres à passer à l’acte. Un genre littéraire créatif et contemporain La nouvelle est un genre littéraire qui depuis quelques années connaît dans les maisons d’édition un engouement croissant.Son succès lui vient certainement de sa forme courte, de la simplicité de l’intrigue, ou encore de l’analyse psychologique qu’elle revêt parfois… Quelle que soit l’histoire, une nouvelle se caractérise surtout par sa chute, souvent surprenante. Toujours est-il qu’elle n’a rien à voir avec les autres formes littéraires courtes comme le conte ou le poème. Attention également à ne pas la confondre avec le journal intime qui ne tient généralement pas en quelques pages. Comment participer ? Envoyez votre nouvelle en deux exemplaires et sous anonymat avant le 15 janvier 2006, à l’adresse suivante Médiathèque Départementale Concours de la Nouvelle 75 rue de Morat - 68000 Colmar Les manuscrits doivent être dactylographiés et porter la mention : « Concurrent au Prix haut-rhinois de la Nouvelle ». Dans une enveloppe cachetée que vous joindrez à l’envoi, insérez une feuille rappelant votre pseudonyme et le titre de la nouvelle. Indiquez également de façon très lisible votre patronyme, votre adresse ainsi que votre numéro de téléphone, votre adresse électronique le cas échéant, et votre date de naissance. Sur l’enveloppe cachetée, inscrivez le pseudonyme que vous avez choisi pour participer au concours et le titre de votre nouvelle. Le règlement complet peut être demandé à la Médiathèque Départementale au 03 89 22 90 10 ou téléchargé sur son site Internet : www.mediatheque.cg68.fr Suivez le règlement ! Le concours est ouvert à tous les auteurs d’expression française ayant atteint l’âge de 18 ans. Les œuvres présentées de façon anonyme doivent comporter un maximum de 9 000 signes avec un double interlignage et des pages numérotées. Le choix du thème est libre et les œuvres écrites en collaboration sont admises. Chaque concurrent peut envoyer au maximum une nouvelle. Le jury se compose de dix personnes, parmi lesquelles des écrivains, journalistes, éditeurs, bibliothécaires, élus… Dix nouvelles seront récompensées et le premier prix donnera lieu à la publication de la nouvelle lauréate. Rendez-vous au printemps 2006 pour la remise des prix ! 32 haut -rhin territoires Une rubrique de Pascal Herrscher Le Ried Prés toujours humides et frais par la magie de l’eau souterraine. Subtilité de la lumière réfléchie par les nappes de brouillard pelliculaires. Extraordinaire exubérance des floraisons vernales… A la découverte de la petite enclave haut-rhinoise du vaste champ d’inondation de l’Ill et du Rhin. haut -rhin 33 En période d’inondation, les prairies et les forêts du Ried assurent un rôle épurateur fondamental et contribuent à la réalimentation de la nappe phréatique en eau de qualité. Un paysage né de l’eau C’est l’une des plus vastes zones humides de vallées fluviales d’Europe centrale et occidentale. Elle occupe la presque totalité de la largeur de la plaine d’Alsace entre Strasbourg et Colmar. Le Ried, il n’a pas toujours fait bon y vivre avant l’aménagement du Rhin et des cours d’eau alsaciens.Notre région est riche de chroniques relatant les effets destructeurs des crues de l’Ill et du Rhin. Comble de malheur,nos deux principaux cours d’eau ont des régimes hydrologiques opposés. Le Rhin submergeait une bonne moitié de la plaine en été, l’Ill de son côté inondait l’autre moitié en hiver. Et lorsqu’une crue précoce du Rhin et une crue tardive de l’Ill faisaient que les deux cours d’eau mêlaient leurs eaux de débordement,c’était tout le Ried qui se trouvait sous les eaux. En dépit des risques d’inondation et au prix d’un travail intense,des générations successives d’agriculteurs ont transformé et aménagé ce milieu, localisant villages et cultures vivrières sur les terrasses légèrement surélevées, affectant les prés de fauche et les pâturages extensifs aux zones les plus régulièrement inondées. Et c’est ainsi qu’est né un paysage d’une étonnante harmonie, une fine marqueterie de champs et de prés entrecoupés de haies et de bosquets,parcouru par un dense chevelu de sources vives. Légère, maniable, d’une longueur variant entre 5 et 10 mètres, la barque à fond plat était l’outil de travail indispensable des pêcheurs du Ried. Fabriquée en sapin ou en pin, son étanchéité était assurée à l’aide de tresses de roseaux que le calfat (fabricant de barque) insérait tout le long des joints et qu’il recouvrait d’une fine baguette de troène. 34 haut -rhin L’arbre aux sabots Ça coule de source ! Le Ried abrite le plus vaste et le plus riche réseau de rivières phréatiques d’Europe. Il existe bien quelques cours d’eau de ce type dans la vallée du Danube,mais aucun n’est aussi beau que l’Orschbach ou le Riedbrunnen.Les cours d’eau phréatiques de la plaine d’Alsace sont désignés par le terme extrêmement parlant de Ried, vieux terme populaire du Moyen Age allemand, désigne le roseau Brunnenwasser, ce qui, traduit littéralement,signifie eau de fontaine. Les populations du Ried ont de tout temps été fascinées non seulement par la limpidité cristalline des eaux de Brunnenwasser mais également par leur faible variation de température.Comme ces rivières drainent les eaux de la nappe phréatique dont la température est constante et se situe autour de11-12 degrés,l’eau des Brunnenwasser parait glaciale en été et tiède en hiver. Ces eaux ne gèlent donc jamais, ce qui fait le bonheur des oiseaux piscivores comme le héron et le martin-pêcheur qui sont assurés de pouvoir y pêcher toute l’année mais aussi des meuniers qui pouvaient moudre en plein hiver alors que partout ailleurs la glace bloquait les roues à eau. Les saules comptent certainement parmi les arbres les plus représentatifs du Ried. Le saule blanc en particulier, encore appelé saule des vanniers,aux longues feuilles argentées et soyeuses et qui peut monter jusqu’à 20-25 mètres. Mais il atteint rarement cette hauteur car l’homme, en prélevant les rameaux souples de la cime, provoque un fort épaississement du tronc et lui donne la forme dite en « têtard ». Jusqu’à une époque récente,les saules têtards avaient une grande importance économique. Au printemps,les vanniers venaient récupérer l’osier pour tresser les paniers. Mais l’osier avait d’autres usages également: il servait à nouer les gerbes de blé ou en- Illhaeusern core à fixer les sarments de vignes.Quant au bois de l’arbre, très tendre et léger, et donc très facile à travailler, il était tout particulièrement apprécié pour la fabrication des sabots. Le saule, enfin, occupait une place privilégiée dans la médecine populaire de nos campagnes,et cela jusqu’à une époque récente. La science finalement, en montrant que les feuilles et l’écorce de l’arbre contiennent de la Le Ried Séchoir à tabac à Guémar salicine,une substance qui est à l’origine de l’aspirine, est venue confirmer cet usage empirique. Avouez tout de même qu’il est drôle qu’un arbre qui vit les pieds dans l’eau vienne au secours de ceux qui souffrent de rhumatismes et de refroidissements ! territoires Arasement des haies, drainage, retournement des prairies, développement de la culture du maïs économiquement plus rentable que les herbages. En un peu moins de quatre décennies, le Ried a connu les mutations les plus profondes de la campagne alsacienne. Des jacuzzis Coup de c♥eur naturels Un légume qui nous veut du bien La famille Frieh, producteur de choux à choucroute à Holtzwihr La choucroute a-t-elle été importée en Europe occidentale par Marco Polo comme semblent l’indiquer de nombreuses sources ? Son origine n’est pas locale, c’est une certitude, même si les sols du Ried lui conviennent à merveille et si les défenseurs les plus nombrilistes de la gastronomie régionale affirment volontiers que dans sa forme la plus accomplie,la choucroute est alsacienne ! Ce légume en tout cas est connu dans notre région depuis le Moyen Age, même si sa façon d’être accommodé a profondément évolué au cours des siècles. La chouRâpe à choucroute croute n’a pas toujours été royale,cela va de soi ! Véritable caricature de notre gastronomie,ce légume n’a pourtant pas fini de livrer toutes ses qualités et il mérite d’être redécouvert d’urgence. Pour son excellente digestibilité, son apport en vitamines (C notamment) mais aussi sa pauvreté en graisse et sa richesse en fibres. La gentiane germanique, l’une des nombreuses raretés botaniques des prairies du Ried. Ce sont les inondations du Rhin qui sont à l’origine de la présence de multiples représentants de la flore alpine dans notre région. Les fleuves peuvent tout : faire voyager les hommes et leurs idées ainsi que les graines ! Du Ried à Hollywood Audie Murphy n’a que 17 ans lorsque l’Amérique s’engage dans le second conflit mondial. Trop impatient d’aller se battre, il falsifie ses papiers. Engagé comme simple soldat en 1941, il termine la guerre avec le grade de capitaine, mais surtout comme militaire le plus décoré de l’US Army, titulaire entre autres de la médaille d’honneur du congrès que lui remettra le Président Truman en personne. Comme l’Amérique aime les héros, elle voudra faire poursuivre à Audie ses exploits sur le grand écran. Malgré quelques films intéressants aux côtés de très grandes stars hollywoodiennes, Audie Murphy ne renouvellera plus jamais les actions d’éclat commises à bord de son char à Holtzwihr, Jebsheim et dans les autres villages du Ried lors des terribles combats de la poche de Colmar au cours du glacial hiver 1945. C’est à la géologie qu’il faut faire appel pour comprendre la manière tout à fait étonnante dont les Brunnenwasser surgissent de terre. Très localement dans le Ried, la nappe phréatique est recouverte d’un sol argileux imperméable. L’eau souterraine y est donc légèrement maintenue sous pression. Il lui arrive pourtant, dans des sortes de cuvettes, là où les argiles et les limons sont les moins épais, de pouvoir percer cette couche imperméable. L’eau s’écoule alors par petits jaillissements, spectacle peu ordinaire et réellement fascinant. Ne sachant quelles forces naturelles ou surnaturelles avaient bien pu engendrer ces puits, les habitants de la région dénommèrent ces sources « Donnerlöcher », « Trous du tonnerre ». Pour accéder aux sources du Riedbrunnen il est impératif de vous munir d’une carte. Le site se trouve à un kilomètre à l’est du lieu-dit « Maison Rouge» sur la petite départementale entre Ostheim et Jebsheim. Soyez respectueux du milieu, qui est d’une extrême fragilité. L’émotion dans tous les cas sera au rendez-vous. haut -rhin 35 dialecte Krût, Bigûtt làngsàm e Delikatesse, un z’àllerèrscht ìn de Kloschter e Faschtassa wora. ’S Vorbereita vo dara eifàch zu konserviera Kràftnàhrung ìsch vo de elsassischa Bürslitt regelmasig verbèssert wora, un jedes Dorf, jedi Fàmelia hàt si eiga Rezapt èntweckelt. Fàscht ràui un kràchig under de Zehn oder ufgwärmt mìt Knäpfla ? Schwinaschmàlz oder Gansafat ? Düat me d’Siira mìt me Äpfelschnìtz mìldra ? Ghehrt e Gleesla Kirsch ìn dr Topf ? Mìt Spack, Winerla,Reppla,Graichts oder Fìsch ? Wàchholderbeera,Lorbeerblätter, oder Kemmel ? Trìnckt me drzüa e Glàs Wisswi oder e Humpa Bier ? D’Hàuiptsàch ìsch as gschmèckt! Symbol vom Elsàss Wènn’s e Gmies get wo àn’s Elsàss màhnt, no dankt me sofort àn’s Krüt. Ìsch’s èbba nìt ìm Krüt wo dr Stork unsera neigeborena Biebla fìndet ? - D’Maidla ìn de Rosa, nàtirlig ! – Krüt, e Wort wo èbbis èrnidrigend àn sìch hàt: E Krütbür,dr Krütgàrta,Krütsblätter, e Krütskopf, Unkrüt sen Üssdreck wo me nìt unbedìngt ìn’s Mühl nìmmt fer e Kumplimant z’màcha. Doch hetzetàgs ìsch d’elsassischa gastronomischa Speziàlität,‘s Sürkrüt,zum e Walt Hit wora. Es ghehrt zu de femf C, wo schiins, uf frànzeesch, unser Landla bezeichna :Choucroute,Cathédrale, Coiffe, Cigogne, Colombages ! So Klischee gets hàlt,laider,eber jedi Gegend vo dr Walt. Ja, Elsàss un Sürkrüt sìn hàlt nìt trènnbàr ! E Menükàrta ohna Sürkrüt ìsch küm dankbàr.Un wènn me o ìn àndera Lander àpetitliga Sürkrütplàtta kà fìnda,so kènna’s nur nogmàchta Fälschunga se ! Gràd we mìt Lacoste Tee-Shirt, Vuiton Taschla oder Swatch Ühra! Krütverdütti, noch amol ! Changchung Doch wènn o unser elsasser Stolz amol meh ein uf dr Dèckel bikummt,so müass me doch dr Woret ìn d’Àuiga lüega :nei, ’s Sürkrüt ìsch nìt ìm Elsàss erfunda wora. Vor èbb’s uf Kolmer un Milhüsa ku ìsch, hàt’s tàuisigi vo Kilometer hìnter sìch lega müessa. Danka doch, vor meh às 2000 Johr, ìsch ’s Eberlaba vo milliona chinesischa Àrbeiter,wo d’großa Müra bàuia han,nur meeglig gse we se zum Riis o Sürkrüt g’assa han. D’einsigschta Meegligkeit fer so vil Mènscha 36 haut -rhin Jeda Tàg Sürkrüt ? z’ernähra ìsch salamols e vo uns unbekànnta assbàhra Pflanza gse : Krüt, uf chinesisch Changchung,erhàlta ìm Wi. Ìsch’s vo dèrt zu uns ku dur d’Huna vom Attila, dur d’ Mongola vom Dschingis Khan, oder hàt’s dr Marco Polo vo sina erfìnderischa Seereisa mìtbrocht ? Wìchtig ìsch às ’s Sürkrüt, dànk sim hocha Gehàlt àn Vitamin C, ’s bèschta Mìtel gega dr Skorbüt wora ìsch, un so ìm fàmos Capitaine Cook un àndera Seelewa erlàuibt hàt neja Gegenda z’èndècka. Rezapta àm làuifenda Bànd Uf jeda Fàll hàt’s Sürkrüt, ufbewàhrt ìnra Sàlzbrieja, ìm fufzehnta Johrhundert dr Rhi eberquehrt, un ìm Elsàss Kaloriàrm un riich àn Vitamin un Mineràlstoff, hàt’s Sürkrüt noch scheena Tàge vor sìch, trotz unsera neija elsassischa Speziàlitäta we Pizza, Paëlla un Couscous. Zwàr kà me, we gsait, e Sürkrütplàtta o ìn Venedig, Madrid un Djerbah gniassa (?). Dr Wilhelm Busch müass vo dam Gmias eberzigt gse se wo er, so unggfahr, behàuipta hàt : “Gscheit ìsch nur da wo uf sina Gsundheit schàuit, un jeda Tàg e Portion Sürkrüt verdàuit!“ Krütverdüschmi noch amol ! Yves Bisch Bigütt : onomatopée Krütverdütti, Krütverdüschmi : jurons anodins intraduisibles E Sàlzbrija : une saumure Graichts : du fumé recette Dos de sandre farci à la choucroute en écailles de pommes de terre Recette proposée par Frédéric Ancelot, chef de cuisine à l’Auberge des Lavandières à Bergheim www.leslavandieres.fr Ingrédients pour 4 personnes ● 4 pavés de sandre d’environ 150 g pièce ● 1 grosse pomme de terre ● 600 g de choucroute crue ● 2 saucisses de Montbéliard ● 1 gros oignon, 1 gousse d’ail, 1 bouquet garni, 1 carotte ● graisse animale (ex : graisse d’oie) ● Baies de genièvre, coriandre, vin blanc sec (ex : Riesling), 4 dl de bouillon de volaille (bouillon cube à défaut) Cuisson du chou (peut être préparé la veille) - Rincer le chou cru à l’eau chaude, laisser bien égoutter - Faire suer l’oignon haché dans la graisse d’oie - Rajouter les épices (coriandre, baies de genièvre), le chou égoutté, l’ail haché, la carotte épluchée, le bouquet garni - Mouiller à hauteur avec le vin blanc et le bouillon de volaille - Ajouter les saucisses de Montbéliard - Laisser cuire à frémissement pendant une heure. Attention retirer les saucisses de Montbéliard au bout de 20 minutes de cuisson Préparation et cuisson du poisson - Couper le sandre en deux « façon portefeuille », le farcir de choucroute refroidie - Saupoudrer de maïzena le dessus du poisson et disposer les pommes de terre préalablement coupées en rondelles très fines de façon à imiter les écailles du poisson - Poêler le poisson (au beurre) côté écailles de pommes de terre en premier (la maïzena fait tenir le tout !) puis saisir l’autre côté - Terminer la cuisson 5 minutes au four à 180°C. Sauce Faire réduire le jus de cuisson de la choucroute, crémer. Tribune d’expression des groupes politiques de l’Assemblée Départementale Conformément à l’article 9 de la loi 2002-276 Groupe majoritaire Synergie 68 Agir ensemble pour réussir A la fin d’un été résolument marqué par les inquiétudes de nos concitoyens, nous voulons dire aux Haut-Rhinoises et aux Haut-Rhinois que nous sommes au travail, mobilisés par les enjeux. Agir sur le plan économique - Notre plan de bataille se met en place pour lutter contre le chômage et pour aider toutes les entreprises à trouver les meilleures conditions possibles à leur survie et à leur développement. - Nous avons proposé à l’ensemble du Conseil Général de voter un crédit de 10 millions d’euros, ce qui a été décidé à l’unanimité. - Mais seuls nous ne pouvons pas tout faire : il est impératif que l’Etat et la Région Alsace joignent leurs efforts aux nôtres afin qu’ensemble nous puissions donner l’élan salutaire à l’économie alsacienne. Il nous faut aller tous dans le même sens, celui du dynamisme et de la responsabilité. Groupe des élus socialistes et républicains En juin, nous avons, avec nos collègues conseillers généraux, voté un crédit exceptionnel de 10 millions pour mieux lutter contre le chômage dans le Haut-Rhin. Nous l’avons fait sans hésitation. Mais le budget du Département ne suffira pas à inverser la tendance. Des mesu- Groupe Ecologie et solidarité et Groupe Indépendant Mieux économiser l'espace alsacien L'Alsace, plus peuplée que la moyenne nationale, subit une pression urbaine importante et donc est l'objet d'un grignotage permanent de ses espaces naturels et paysagers. À moyen terme, notre cadre de vie en sera fortement affecté. Plus qu’aujourd’hui, le Conseil Général doit encourager des pratiques de préservation 38 haut -rhin Associer les forces vives - La poursuite de la décentralisation amène une collaboration accrue entre toutes les collectivités. Le Conseil Général joue plus que jamais son rôle de partenaire du développement local. Vie communale, associative, environnement, solidarité, c’est aux quatre coins du département que l’on trouve l’action du Conseil Général. - Nous avons davantage de prise sur notre quotidien. Le Conseil Général est au cœur de tous les débats intéressants les Haut-Rhinois. Notre avenir n’a jamais été autant entre nos mains. Saisissons ensemble cette chance de décider pour nous. - De nouvelles synergies et de nouveaux comportements sont indispensables pour réussir. La nouvelle donne qui se met en place nécessite d’apprendre à vivre et à travailler autrement ensemble. Plus que jamais, le sens de l’intérêt collectif doit l’emporter. cher la décision de l’usager et l’usager du décideur, voilà l’une des clés de la réussite. La démocratie en sortira grandie, et chaque partenaire prend ainsi la mesure de ses capacités propres. - Le Haut-Rhin n’a pas droit à l’échec : chacun attend des résultats concrets sur le plan économique. Davantage d’emplois et de richesses sont nécessaires pour améliorer la situation sociale et lutter efficacement contre le chômage. Notre Projet pour le Haut-Rhin : voilà la démarche lancée par le Conseil Général, à l’initiative du Président Charles Buttner, pour canaliser toutes les énergies sur les priorités essentielles nécessaires au développement équilibré de notre département. Charles Buttner - Guy Daessle - Francis Demuth Jean-Paul Diringer - Dominique Dirrig - Francis Flury Pierre Gsell - Michel Habig - Alphonse Hartmann - Créer les meilleures conditions Brigitte Klinkert - Jean-Louis Lorrain - Bernard - Le développement de tous les territoires du département fait du Conseil Général l’interlocuteur incontournable des citoyens. Rappro- Straumann - Frédéric Striby - Roland Wagner - Daniel res sérieuses doivent être prises. Favoriser la rencontre de l’offre et de la demande d’emploi, voilà par exemple un objectif sur lequel le Département pourrait peser de tout son poids ! Il y a 5 ans, notre groupe, sensible aux difficultés de déplacement des chômeurs en recherche d’emploi, avait initié la réflexion régionale sur la création d’une « carte orange » alsacienne. Aujourd’hui, certaines expérimenta- de l’espace : densification des nouveaux quartiers, réutilisation intelligente des friches industrielles, protection stricte d’espaces périurbains, etc. Il en a les moyens puisque la loi lui a confié la « gestion des espaces naturels sensibles », la « préservation des espaces périurbains » (loi de 2005), le financement du « conseil à l’urbanisme », l’appui aux actions des communes. Pierre Schmitt - Henri Stoll - François Tacquard Jean-Luc Reitzer Notter - Marc Schittly - Jean Schuster - Eric Weber - Charles Wilhelm - Rémy With. tions sont en cours, mais elles visent plus à harmoniser les tarifs qu’à favoriser les déplacements pour les plus démunis. Que les responsables de la mise en œuvre de ce projet n’oublient pas ceux qui trouveraient un emploi si on leur facilitait l’accès aux transports collectifs. Etienne Bannwarth - Gilbert Buttazzoni - Pierre Freyburger - Michel Habib - Hubert Miehe - Jo Spiegel Groupe Alsace d’Abord Le mouvement politique qui rassemble les forces régionalistes, européennes et identitaires d’Alsace. Retrouvez nous sur : www.alsacedabord.org Tél. 03 88 02 01 00 Christian Chaton Les rendez-vous du Conseil Général du 5 au 30 septembre Expo : Art Contemporain les 17 et 18 septembre Les Journées du Patrimoine Portes ouvertes au Conseil Général le 5 octobre Forum des Métiers du 10 au 21 octobre Expo : Mémoire de Tambov le 20 octobre Séance publique du Conseil Général Orientations budgétaires 2006 du 3 au 23 novembre Expo : Physiciens en Alsace les 8 et 9 décembre Séance publique du Conseil Général Budget Primitif 2006 haut-rhin magazine, le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin éro Prochain num embre éc novembre - d N°5 Septembre-Octobre 2005 ISSN 1772-3361 - Dépôt légal 1e trimestre 2005 - Tiré à 326 000 exemplaires Editeur : Conseil Général du Haut-Rhin Directeur de la publication : Charles Buttner Directeur de la communication : Didier Fléaux Adjoint au Directeur : Jean-Pierre Schmitt Rédaction : Catherine Robet, Pascal Herrscher, Marie-Odile Kreidl - Haegy Responsable technique et artistique : Isabelle Diaz Photographies : Edith Marbach, sauf mention contraire - Photo couverture : Christophe Meyer Illustrations : Christian Heinrich (p. 32,33) - Roland Garrigue (p.32)- Jean-Paul Lieby (p.36) Christian Peultier (p. 27) Secrétariat : Sylvie Klee - Direction de la communication : 03 89 30 60 70 Photogravure : Impressions Graphiques Impression : Groupe Imprimerie Nationale Distribution : Groupement La Poste Concert de la police L’orchestre d’harmonie de la police nationale se produira samedi 8 octobre à 20h30 en l’église Saint Matthieu, à l’invitation de l’amicale de la police de Colmar. Les soixante-dix musiciens sont placés sous la direction de Benoît Girault. Renseignements et réservations au commissariat de Colmar. 39 haut -rhin Journées du patrimoine Samedi 17 et dimanche 18 septembre Portes ouvertes au Conseil Général du Haut-Rhin de 10h à 12h et de 14h à 17h - 100 avenue d’Alsace à Colmar