revue de presse - Château de Rouillac

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revue de presse - Château de Rouillac
REVUE DE PRESSE
SUD OUEST - Vignes et Vin - Mardi 30 Mars 2010 - par César Compadre
ROUILLAC EN CAMPAGNE
BORDEAUX. Première campagne primeurs pour Laurent Cisneros, qui a racheté ce château.
“ Impossible de rater ce rendez-vous. Je me suis récemment présenté à mes nouveaux collègues vignerons de l’appellation,
mais la campagne des primeurs est un moment clef pour la vie du vignoble bordelais. ”
Laurent Cisneros, 43 ans, est du genre à vite comprendre les enjeux d’un secteur d’activité. Il vient en effet tout juste d’intégrer
le cercle de plus en plus large des hommes d’affaires de tous horizons qui, un jour, choisissent d’investir dans les vins de Bordeaux.
Une valeur qui, malgré la conjoncture économique, ne se décote pas quand le bien a du cachet, et du potentiel viticole.
Ce qui est une bonne nouvelle. Ce père de trois enfants est donc le nouveau propriétaire de Rouillac, superbe château qui a l’avantage
de se situer à Canéjan, à deux pas de la rocade bordelaise, en AOC Pessac-Léognan. Cette propriété avait été mise en vente par
la famille Lafragette, dont le père, Jean-Paul, a de sérieux démêlés avec la justice pour ce qui est de son activité liée aux alcools.
“ D’origine espagnole, j’ai toujours eu en tête mes vacances en famille dans la Mancha, où mon grand-père avait des vignes,
j’ai des ondes positives avec ce milieu et je voulais venir à Bordeaux ”, avance ce patron d’entreprise charentais.
Laurent Cisneros habite en effet Angoulême, où il est à la tête, depuis 1999, de DGS, entreprise créée par son père et spécialisée
dans le dépannage rapide (chauffage, gaz, plomberie…). Une PME de 70 personnes pour 8 millions d’euros de chiffre d’affaires,
à laquelle s’ajoute depuis peu Noveha, structure de 20 personnes spécialisée dans l’immobilier environnemental.
De gros travaux prévus.
Alors que la semaine des primeurs bat son plein en Bordelais, le millésime 2009 est donc le premier bébé présenté par ce néo-vigneron;
sachant qu’après une première visite de la propriété en janvier 2009, il s’y est impliqué dans le travail opérationnel depuis mai.
”J’aurai pu tomber plus mal pour un premier millésime ! Je suis engagé ici sur un vrai projet de vie : nous emménagerons en famille
dans le château en juillet et je vais aussi développer une activité équestre avec la vingtaine de box qui s’y trouvent. ”
Mais la priorité est donnée évidemment au vin, avec de gros travaux à venir qui compléteront ceux effectués par le propriétaire
précédent, 4 hectares de forêt seront défrichés pour planter plus de 2 hectares de vigne. Ce qui portera la propriété à 20 hectares
(dont 3 de blanc). Le cuvier sera agrandi pour loger de nouvelles cuves inox qui sont déjà sur place. Et tout l’environnement paysager
sera réaménagé, avec également la construction de deux chambres haut de gamme pour les visiteurs.
“ Et il faudra bien sûr booster le commercial, via le négoce, mais aussi le développement d’un fichier clients particuliers ”, ajoute
Laurent Cisneros au milieu de la cinquantaine de propriétaires de Pessac-Léognan qui présentaient, hier leur 2009 aux acheteurs
et journalistes du monde entier. C’était au Château Smith Haut-Lafitte. Le nouveau propriétaire de Rouillac - dont la bouteille vaut
sur le marché de 13 à 15 euros - goûtera aussi d’autres vins avant de retourner à Angoulême.
Le POINT n°1964 - Le Guide de Jacques Dupont - Jeudi 6 Mai 2010 - par Jacques Dupont
BORDEAUX, LE MILLÉSIME 2009
Pessac-Léognan blancs - De Rouillac
Note 15.5 - Variétal, typé Sauvignon, floral, agrumes, suave, savoureux, frais, harmonieux, long, fais saliver. O = 2011 - Garde = 5 ans.
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LA SELECTION PARKER - Les meilleurs Bordeaux à moins de 20T - supplément l’Amateur - Août 2010
CHÂTEAU DE ROUILLAC (Pessac-Léognan)
TTT Le lecteur à la recherche d’un Pessac-Léognan de très grande qualité pour un prix modeste devrait s’intéresser à Rouillac,
un château en pleine ascension. Racé, complexe et moyennement corsé, ce vin offre une intensité de fruit fabuleuse, une pureté
superbe et une longue finale opulente et soyeuse. A boire dans les 7 ou 8 ans.
LA TRIBUNE - Foi de vigneron - Lundi 30 Août 2010 - par Pascal Boulard
CHÂTEAU DE ROUILLAC - FRUITÉ ET ONCTUEUX
Bordeaux appellation Pessac-Léognan rouge.
Ce fut une découverte heureuse du début de l’été. Dégusté à l’aveugle, on aurait pu sentir le côté sympathique que l’on prête aux vins
du Sud, une sensualité solaire et fruitée. En bouche, l’impression est modifiée par une attaque puissante mais discrète et beaucoup
de rondeur. On est là dans l’élégance, dans la distinction, avec beaucoup de générosité et du fruit. On est en Pessac-Léognan,
à Canéjan, au Château de Rouillac et la couleur est rouge. Pour ne pas faire de jaloux, précisons que les vins blancs de l’appellation
sont souvent remarquables.
Le Château de Rouillac a appartenu autrefois au baron Haussmann qui, grand bâtisseur, y entreprendra de grands travaux.
Chartreuse, écuries et orangerie seront édifiées par son énergie. Cependant le phylloxéra portera un coup fatal à la viticulture
de l’endroit. Ce n’est que dans les années 1980 que le Château de Rouillac renait. Depuis il vient d’accueillir son troisième
propriétaire, l’entrepreneur angoumoisin Laurent Cisneros.
Or, à Bordeaux, chaque génération de propriétaire apporte audaces et innovation. Le millésime 2006 prouve que le solde est très bon,
sur un assemblage merlot (45 %) et cabernet sauvignon (55 %). Il est fruité, onctueux, n’empâte pas la bouche et laisse deviner un bon
potentiel de garde. Avec du travail et de la chance, l’équipe de Laurent Cisneros peut aller plus loin.
LE GUIDE HACHETTE DES VINS 2011 - Septembre 2010
CH. DE ROUILLAC 2007
Cette Chartreuse du XVIIe s. à l’architecture caractéristique du Bordelais séduisit au XIXe le Baron Haussmann, qui l’acquit et y reçut
Napoléon III. Après plusieurs changements de propriétaires, les bâtiments et le vignoble établi sur des graves argileuses sont passés
en janvier 2010 aux mains de Laurent Cisneros, un industriel installé à Angoulême. Bien entendu, ce sont les Lafragette qui ont signé
ce 2007, un vin simple qui privilégie la finesse et offre de sympathiques parfums fruités et torréfiés. Une bouteille qui pourra être
débouchée dans un à deux ans.
L’ECHO - Sortir - Le Vagabond des Vignobles - Vendredi 3 Septembre 2010 - par Pierre Carbonnier
CONTRÔLE ORIENTÉ, ENCHAÎNEMENT, FRAPPE…
Dimanche dernier, c’était le premier tour de la Coupe de France. Et nous sommes allés voir une de ces rencontres opposant
des “ petits, des obscurs, des sans-grade ”, infiniment plus respectables - faut-il le préciser ? - que les zozos “ tricolores ”
gavés et pourris qui ont occupés les médias pendant des semaines. Au demeurant, le match était fort plaisant. Du fond de jeu
(mais oui !), de bonnes intentions, des prises d’intervalles suivies d’accélérations, quelques gestes techniques de haute volée,
et surtout un excellent esprit. Le nom des formations ?- Lanteuil (département de la Corrèze, 478 habitants), Vallière (département
de la Creuse, à peine 300 habitants). Elles ont fait honneur à ce sport d’essence populaire, le foot, que le fric s’est malheureusement
chargé de corrompre. Quel rapport avec le vin ? - A priori aucun. Si, pourtant : une bouteille de Pessac-Léognan. Château de Rouillac,
dégustée la veille - On ne voit toujours pas le rapport. - Mais si Patience. Le propriétaire, Laurent Cisneros, est un ancien “ manchot ”
de qualité (il a joué à Cannes ? en D2, aux côté du populaire Zidane). Pourtant, le foot de haut-niveau n’a pas voulu de lui.
Ils se sont donc séparés. - Coup de tête ? - On ne sait. Mais au final : “ Tant mieux ! ”. Assumons ! Surtout après dégustation
de Château de Rouillac 2006, qui, dit-on, s’affiche “ civilisé ” mais qui nous a semblé, à nous, porteur de belles ambitions. 2/7
Pari Audacieux
Laurent Cisneros a du caractère. Question d’éducation au sein d’une famille où tout ne fut pas toujours rose (le père a fui l’abominable
régime franquiste)… Question de formation intellectuelle et mentale (étudiant en commerce, apprentissage de la solidarité sportive
à l’A.S. Cannes)… Question d’audace enfin (prise en main et développement fulgurant de l’entreprise familiale)… Avec en soutien,
une volonté aussi trempée qu’une lame en acier de Tolède. Autant de facteurs humains qui expliquent le pari (fou ?) lancé en janvier
2010 : l’achat du Château de Rouillac (appellation Pessac-Léognan), ancienne propriété campée sur une excellent terroir de graves
et bâtie, à l’origine par le célèbre Baron Haussmann, l’homme des “ comptes fantastiques ” du Second Empire.
En tête, un dessein impérieux : faire de l’historique terre noble de Rouillac une figure incontournable de l’appellation que vivifieront
les relations de proximité avec “ le monde comme il va ”. Il ne suffit pas de produire des grands vins de vieillissement, bêtes à concours
encensés par une critique parfois aux ordres, mais plutôt de proposer des séductions bachiques qui, sans concession aucune au goût
mercantile, vont droit au cœur des amoureux du vin. Les atouts existent à Rouillac. Un terroir typique de l’appellation Pessac-Léognan,
planté sur une croupe de graves fines (de celles qui savent donner élégance et distinction !) et une superbe exposition plein Sud.
En coach averti, Laurent Cisneros sait qu’un tel projet nécessite un solide travail d’équipe. Les projets ne manquent pas. Tous se situent
dans une démarche relationnelle, démarche d’ouverture (accueil de séminaires, salle de dégustation apaisante, pédagogie pratiquée
par les hommes du vin présents au domaine).
Château de Rouillac. Pessac Léognan. Rouge 2006.
Récolte manuelle en cagettes du Cabernet Sauvignon (58 %) et du Merlot. Elevage de 14 mois en barriques (1/3 neuves).
La robe est magistrale : grenat sombres aux reflets violines. L’olfaction mesurée voir timide (effet millésime ?), s’anime à l’aération.
C’est alors un festival de fruits rouges (dominé par la fraise des bois), de cassis et de violette. A peine perceptible, une touche d’épices
douces. La bouche fait montre d’une générosité équilibrée : attaque soutenue par des tannins serrés mais souples, milieu de bouche
onctueux et, nuance racée, une finale un brin minérale, sans fausse note. Le bon goût en somme ! Un jeu subtil et délié…
Accord proposé : un pavé de bœuf à l’échalote. Bonne dégustation !
CENTRE PRESSE (Vienne) - Vins - Mardi 14 Septembre 2010 - par Philippe Bruyère
CHÂTEAU DE ROUILLAC
Rouillac est une très jolie propriété aux portes de Bordeaux, à Canéjan en appellation Pessac Léognan. L’idée est de faire un joli
Pessac-Léognan en restant à un prix séduisant et de développer des projets autour de l’oenotourisme et de l’équitation.
Le Domaine a fait le choix de la culture raisonnée, avec la certification en haute valeur environnementale décernée par un organisme
certificateur dès cette année. Les vins du Château de Rouillac affichent la maturité, ils se veulent généreux et gourmands en mettant
l’accent sur la finesse et l’élégance. C’est ce que l’on retrouve en particulier dans le millésime 2006, qui illustre parfaitement l’énorme
potentiel du terroir de Rouillac. Il séduit par un nez généreux qui évoque les fruits rouges associés à une touche fumée, la bouche
comble par sa rondeur et son soyeux.
CHARENTE LIBRE - Mercredi 15 Septembre 2010 - par Alexandre Le Boulc’h
LAURENT CISNEROS, DU GAZ AU VIN
A 44 ans, Laurent Cisneros vient de réaliser son rêve en achetant en avril dernier le château de Rouillac, le domaine viticole
de trente-cinq d’hectares en Pessac-Léognan ayant appartenu au baron Haussmann. Un rêve bordelais qui a un prix en Charente
- où ce petit-fils d’immigré espagnol fier de ses racines avait repris DGS - : l’entreprise familiale d’installation et de réparation
d’appareils au gaz.
Cet été pour financer cette aventure viticole (L’ancien footballeur a vendu DGS, l’entreprise familiale de 80 salariés qu’il dirigeait
depuis quinze ans, au groupe Vaillant), Laurent Cisneros a dû se résoudre la mort dans l’âme à vendre l’entreprise où cet ancien
président des jeunes dirigeants a fait ses armes depuis vingt ans. Le groupe Vaillant, leader européen des constructeurs de chaudières,
a racheté cette société de 80 salariés qui réalise un chiffre d’affaires de 8 millions d’euros cette année.
“ Cette acquisition rentre dans un plan de diversification du groupe qui en trois ans vient d’acheter, en France, douze sociétés leader
comme DGS ”, confirme Franck Lavalloir, le directeur du développement du groupe Vaillant. 3/7
Noveha, toujours
“ Cela n’a pas été un choix facile de tourner la page d’une boîte que mon père a fondé en 1963, mais dans ma tête, c’était décidé depuis
deux ans, il fallait le digérer et bien faire, c’est tout, explique ce chef d’entreprise dont la success-story se poursuit encore en Charente.
Aucun salarié ne sera licencié dans cette reprise et j’assure un passage de relais jusqu’en décembre avec Stéphanie Caron, la nouvelle
directrice de DGS. Mais surtout je continue à m’investir à Angoulême dans le développement de Noveha. ”
Pour Laurent Cisneros, cette société de construction et de rénovation de l’habitat 100 % développement durable, créée en 2008,
reste son bébé. “ Forte de dix salariés pour un chiffre d’affaires de 1,3 million d’euros, Noveha est en pleine croissance, c’est mon avenir
professionnel, reprend le dirigeant. En revanche, mes avenirs personnel et familial sont désormais à Bordeaux où j’ai trouvé le cadre
idéal pour mener à bien à la fois la passion des grands vins et des chevaux. ”
Pas besoin de pousser cet ancien footballeur de l’ASAC dans ses retranchements pour qu’il livre ses sentiments sur un projet aussi
ambitieux qu’international. “ Il faut être lucide, j’avais fait le tour de DGS, et moi pour avancer j’ai besoin de challenge, reprend
l’ancien attaquant qui a joué avec Zidane à l’AS Cannes. La rencontre avec le foot de haut niveau ne s’est pas faite, mais j’ai réussi
dans la mise en place d’une démarche commerciale dans une entreprise artisanale pour en faire une société de renom. Maintenant,
je cherche des projets où poursuivre ma quête d’excellence professionnelle en y alliant à la fois des exigences environnementales
et une maturité personnelle. Si en plus je peux repousser les frontières pour aller me battre outre-Atlantique, c’est du bonheur. ”
CUISINE ET VINS DE FRANCE - Détours en Bordelais - Sept/Oct 2010 - par Karine Valentin
LAURENT CISNEROS AU CHÂTEAU DE ROUILLAC
Il a joué avec Zidane et aurait pu devenir l’un des meilleurs. Pourtant ce n’est pas le ballon qui l’attire au Sud de la ville des
Girondins mais le raisin. En 2010, il quitte Angoulême, l’entreprise familiale de bâtiment qu’il a fait prospérer et investit sa fortune
dans la restauration de Rouillac (acheté aux Lafragette), son chai, sa chartreuse et son écurie. L’accent est mis sur la qualité du vin
et le tourisme, l’aventure est belle, et réfléchie : “ Je vais devoir apprendre la patience, j’avancerai avec humilité pour faire de Rouillac
une référence. ” Pour l’instant, Laurent et son équipe n’ont fait qu’assembler le 2008, leur premier-né sera le 2009.
RVI - Nouveaux produits - Octobre 2010 - par Agnès Bruguière
LE RENOUVEAU DE ROUILLAC
Le Château Rouillac, en Pessac Léognan, a changé de mains depuis janvier 2010 et s’offre un renouveau déjà initié par les anciens
propriétaires : Toutes les étapes, de la vigne au verre, tendent à faire évoluer le vin de Rouillac dans la cour des grands.
Pour marquer ce tournant, à partir du millésime 2008, l’étiquette change totalement et reprend le thème de la rose des vents,
omniprésente au domaine. Le second vin est rebaptisé “ Baron de Rouillac. ”
Cette propriété qui appartenait au Baron Haussmann en 1864 avait périclité au début du XXème siècle, ravagée par le phylloxéra.
Il a fallu attendre les années 80 pour voir ce vignoble refaire surface avec 5 ha puis 10 supplémentaires lorsqu’il est racheté en 1997
par la famille Lafragette. Depuis janvier 2010, Laurent Cisneros, ancien footballeur et entrepreneur d’origine espagnole mais né à
Bordeaux, en a repris les rênes et met tout en œuvre pour accroitre la valorisation du vignoble. Au printemps, le vignoble de 16ha
de rouge et 2 de blanc s’est agrandi de 4 ha avec pour objectif d’atteindre 25 ha dans quatre ou cinq ans. L’encépagement rouge
actuel est de 58 % Cabernet Sauvignon et 42 % de Merlot. Laurent Cisneros a su s’entourer d’une équipe de professionnels
(au vignoble, œnologue conseil, commercial….) et a voulu associer le monde du cheval au monde du vin (chevaux, manège..).
Dès le début de l‘aventure, il s’est donné les moyens de pratiquer la culture raisonnée et a obtenu la certification en haute valeur
environnementale. L’ambition du propriétaire est de devenir une véritable référence pour un prix de vente entre 15 et 20T.
CUISINE ACTUELLE - Autour du Vin - Novembre 2010 - par Elisabeth de Meurville
MARIAGES DE SAISON- QUE BOIRE AVEC LE FOIE GRAS
Truffé
Pour les inconditionnels du rouge, un bordeaux élégant tel ce Pessac-Léognan généreux et rond, aux tannins soyeux et arômes
de fruits rouges. Gourmand et sensuel comme le foie gras et des pépites de truffes. Château de Rouillac 2006.
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SUD-OUEST - Mercredi 27 Octobre 2010 - par Sophie Neupert
ENTRE TRADITION ET NOUVEAUTÉ
À l’occasion de la Gerbaude, le propriétaire du château a présenté en avant-première son troisième vin Le Dada de Rouillac.
Le récent propriétaire du Château de Rouillac, Laurent Cisneros a décidé d’impulser, avec ses équipes technique et commerciale,
une nouvelle énergie à la propriété viticole tout en maintenant les belles traditions liées au travail de la vigne
Les vendanges commencées le 13 septembre pour le blanc et quinze jours plus tard pour le rouge, se sont donc achevées par un repas
de Gerbaude en l’honneur de la trentaine de vendangeurs très motivés et de la tâche bien faite. Aux félicitations et à la satisfaction
ambiante s’est ajouté le souhait de retrouver l’an prochain la même équipe efficace, impliquée et soudée, dans l’espoir d’une aussi
belle récolte en appellation Pessac-Léognan.
Mais il a aussi été question de l’avenir du Château de Rouillac présenté par Laurent Cisneros lui-même. “ Pour créer ce renouveau,
nous souhaitons impliquer, dans un état d’esprit de partage et de convivialité, toutes les personnes qui travaillent ici et dont nous
avons grandement besoin. ”
“ Plus abordable ”
Et de leur présenter en avant-première, le petit nouveau, un 3e vin baptisé Le Dada de Rouillac, référence aux superbes écuries
du château et à l’amour des chevaux, partagé par toute la famille Cisneros. “ C’est un vin complémentaire pour toucher la jeunesse,
plus pétillant, plus simple et plus abordable aussi ”, précise Laurent Cisneros.
Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour profiter des prochaines portes ouvertes fin novembre, où le public sera accueilli pour
la toute première fois en attendant le week-end prometteur de dégustation pour l’ensemble des Pessac-Léognan début décembre.
CHARENTE LIBRE - Jeudi 2 Décembre 2010 - par Armel Le Ny
UN CHÂTEAU BORDELAIS AU PARFUM DE CHARENTE
Laurent Cisneros a quitté Angoulême pour prendre les rênes du Château de Rouillac. L’ancien patron de DGS découvre le monde
du vin avec la même énergie qu’il y a quinze ans sur les terrains de foot.
Baignée par le soleil hivernal, la propriété est superbe. Lumineuse, tirée au cordeau, très haussmannienne. Pas étonnant.
Le maître des lieux au XIXe siècle était le célèbre préfet-baron. Napoléon III venait y deviser avec son ami Haussmann et y déguster
son vin délicieux: le Château de Rouillac, un des fleurons de l’appellation Pessac-Léognan, à quelques pieds de vigne de Haut-Brion
ou de Smith Haut-Lafitte.
C’est dans ce lieu chargé de prestige et d’histoire que Laurent Cisneros et sa petite famille viennent de poser leurs valises.
Adieu Angoulême et DGS, l’entreprise familiale de chauffage, vendue à un groupe allemand. “ Mais attention. Je ne suis pas devenu
châtelain et le vin n’est pas ma danseuse ”, prévient le nouveau propriétaire. À 42 ans, ce fonceur n’a pas prévu de couler une retraite
de gentleman-vigneron. “ C’est à la fois un projet familial et un projet professionnel ”, dit celui qui entame déjà sa troisième vie.
Ce fut d’abord le foot. Joueur amateur de haut niveau à l’époque où Angoulême faisait partie des soixante meilleurs clubs de France.
Avec même un passage à Cannes, aux côtés du jeune Zidane, qu’il a conservé parmi ses amis. Puis son entrée dans la petite entreprise
de chauffage fondée par son père. “ J’ai travaillé dix ans avec lui avant de la lui racheter. ” Dépann’gaz devient DGS et change de dimension.
“ En sept ans, j’ai ouvert sept agences. On est passé de 10 à 70 salariés. ” En 2008, Laurent Cisneros crée aussi Novéha, une société
de construction et de rénovation de l’habitat 100 % développement durable, qui compte une quinzaine de salariés et qu’il continue
de développer en revenant un jour par semaine à Angoulême.
“ Mais depuis l’âge de 20ans, je m’étais dit que je reviendrais un jour à Bordeaux, la ville où j’ai poussé mon premier souffle ”, glisse
l’Angoumoisin, né dans la capitale girondine par un concours de circonstances familiales. “ Là, le temps était venu. J’avais fait le tour
du rond-point. Et je n’avais pas envie de le refaire une deuxième fois. ” En mars 2009, Laurent Cisneros se met en quête d’une propriété
viticole. Il en visite une vingtaine avant son coup de foudre pour le Château de Rouillac, moins pour son nom très charentais que pour
ses écuries où ce passionné d’équitation n’a pas tardé à rapatrier ses chevaux.
“ Réveiller la belle endormie ”
Le domaine était quasiment à l’abandon, victime des ennuis judiciaires de son propriétaire, Jean-Paul Lafragette, en pleine déconfiture
après avoir fait fortune dans le cognac. Laurent Cisneros n’attend même pas que la vente soit actée. Dès août 2009, il se met au boulot
“ pour réveiller la belle endormie. ”
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Il fonce avec la même détermination qu’autrefois sur les terrains. En quelques mois à peine, il remet la propriété en état, redessine
les jardins à la française, construit un nouveau cuvier, aménage une salle de séminaire et deux suites dans les ailes du château pour y
bichonner les professionnels qui comptent. Il défriche le bois avec l’intention de planter bientôt 5 hectares de vignes supplémentaires,
pour faire passer la production de 120.000 à 160.000 bouteilles.
Il embauche un directeur technique, un laboureur et son cheval de trait, et même une cavalière pour diriger son écurie.
Il s’attache les conseils d’Éric Boissenot, un des œnologues les plus réputés de la place. Il change les étiquettes, fait monter
en gamme son vin, avec une sélection plus drastique des raisins et l’achat de barriques neuves chez un autre sportif charentais,
Jean-Charles Vicard. Il crée un nouveau vin, Le baron de Rouillac, en hommage à Haussmann, et s’apprête à lancer deux autres
marques pour l’entrée de gamme.
Mais il ne suffit pas de tirer le vin, il faut aussi le vendre. Ça tombe bien, c’est la spécialité de Laurent Cisneros. Il n’avait pas le choix. “
Quand je suis arrivé, je n’avais pas un seul nom de client. ” Si la majorité de sa production part toujours vers le négoce, il a commencé
à s’attaquer au marché de la restauration et à la vente directe. En transformant des bureaux tristes et fermés en somptueuse salle de
dégustation grâce à la baguette magique de la designer angoumoisine Nicole Masset.
“ On n’est pas et on ne sera jamais un cru classé. Mais mon objectif est de faire du Château de Rouillac une référence dans la catégorie
des vins autour des 20 euros ”, annonce Laurent Cisneros en plongeant le nez dans un verre de son sublime blanc. Idéal pour savourer
le chemin déjà parcouru par sa famille d’émigrés espagnols à l’époque de la guerre civile. “ Le vin, c’est aussi un clin d’œil à ma
grand-mère et à ses trois petits hectares de vigne dans la Mancha où je passais mes vacances quand j’étais enfant. ”
SUD OUEST - Samedi 11 Décembre 2010 - par Sophie Neupert
DES PORTES OUVERTES EN AVANCE
Canéjan - une semaine avant les portes ouvertes des propriétés viticoles en Pessac-Léognan, le nouveau propriétaire du Château
de Rouillac, Laurent Cisneros, sa famille et toute son équipe avaient convié leurs “ voisins ” canéjanais à une visite exceptionnelle.
Délicate attention, largement apprécié puisque, dès le vendredi soir, 150 personnes dont de nombreux élus (Bernard Garrigou maire,
Pierre Ducout, maire de Cestas, Anne-Marie Keiser, conseillère générale), chefs d’entreprise, présidents d’association étaient reçus
dans des lieux entièrement réaménagés (chais, laboratoire, salles de dégustation et de séminaire -à louer-, écuries) avant une
dégustation gourmande. Le lendemain, c’était au tour de 300 Canéjanais, dont le club œnologique, de profiter de ce superbe ensemble
contemporain créé au sein d’un patrimoine historique.
SUD OUEST - Lundi 20 Décembre 2010 - par Sophie Neupert
LA CALÈCHE COMME CADEAU DE NOËL
Les enfants qui participent à l’opération Pédivbus et vélobus ont eu une surprise vendredi.
Avec la formule Pédibus/ Vélobus initié depuis six ans par l’association de parents les 1 000 pattes, des écoliers canéjanais
ont renoncé à se faire emmener en voiture à l’école.
Pour le dernier jour de classe avant les vacances de Noël, 24 d’entre eux au bourg ont été récompensés de leurs efforts.
Ils ont eu la surprise d’utiliser un moyen de locomotion totalement inédit, une calèche tirée par un gros cheval rustique au caractère
très doux et qui adore les enfants comme les câlins. Pérec, un trait breton et son cocher Jean-Claude, ouvrier viticole ainsi qu’Émilie
responsable des écuries, sont venus en voisin depuis le Château de Rouillac pour les transporter. À leur arrivée dans la cour de l’école
du Cassiot, un Père Noël les attendait et tous les autres copains forcément un peu jaloux.
Opération Équibus
En faisant travailler Pèrec et son maître dans les vignes, Laurent Cisneros, le nouveau propriétaire du Château de Rouillac,
a souhaité supprimer l’utilisation d’herbicides chimiques et s’engager en faveur d’un retour aux labours traditionnels afin d’obtenir
la certification en haute valeur environnementale. Baptisé Équibus pour l’occasion, cet attelage insolite sur une commune périurbaine,
vient également rappeler l’engagement de la municipalité en faveur d’un Agenda 21 actif et citoyen.
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CHARENTE LIBRE - Samedi 1er Janvier 2011
2010 : VOS CHARENTAIS PRÉFERÉS
Des milliers de votes, la plupart via internet, et quinze lauréats. Ils avaient fait leur part d’actualité durant l’année écoulée.
Et vous avez décidé de les saluer pour leur œuvre accomplie.
Laurent Cisneros, Charentais le plus performant de l’année 2010
Laurent Cisneros préfère le vin au gaz. Il a vendu l’entreprise familiale de chauffage pour acheter une propriété viticole au cœur
de l’appellation Pessac-Léognan. Une belle performance, que saluent les lecteurs, qui placent la nouvelle patronne des patrons
charentais, Béatrice Soucaret, juste derrière. François Gabart, le skipper charentais qui a pris hier le départ de la Barcelona World
Race, avait déjà engrangé de jolis succès dans l’année, en remportant la Cap Istanbul et en arrivant 2e de la Solitaire du Figaro.
Dans la course de CL, il est 3e.
Château de Rouillac - 12 Chemin du 20 Août 1949 - 33610 Canéjan
tél. 00 33 (0)5 57 12 84 63 - fax 00 33 (0)5 57 12 83 51
[email protected] - www.chateauderouillac.com
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