Hilary Kole - SIX media marketing inc.

Communiqué
Pour diffusion immédiate
ST GERMAIN
TOURIST
La réédition du classique album en magasin le 3 juillet
Montréal, juin 2012 - Pierre-Alexandre Vertadier,
ancien Directeur du Marketing et Développement
International pour EMI Music France, nous raconte
l’histoire comme il l’a vécue en 2000.
« Quand à mon arrivée chez EMI, Marc Lumbroso
(ancien Président d’EMI Music France) m’a parlé
tout excité de sa nouvelle signature, reconnaissons
qu’on était loin d’imaginer ce qui allait nous arriver.
De St Germain, on connaissait le talent. On avait
tous acheté son premier album Boulevard. On
associait comme tout le monde ce nom énigmatique
à la fameuse French Touch. On savait aussi qu’il
était le premier artiste de ce courant électro à jouer
sur scène avec des musiciens (décembre 1995 Les
Transmusicales de Rennes, France). Mais déjà, il y
avait un truc qui clochait. Comme Claude Nougaro qui venait de rejoindre ce même label, St
Germain sortirait chez Blue Note. Et nulle part ailleurs. Blue Note.... St Germain chez Blue
Note... Le mythique label de jazz ?
Et puis comme à son habitude, il avait fallu signer sans écouter la moindre seconde de musique.
Pas de date, pas d’extraits. Et puis un jour, St Germain est venu avec son master. Sans prévenir
comme cela, il l’a laissé sur le bureau. Bonne chance. Let’s the music play.
Et là, tout est allé très vite.... On a beaucoup écrit sur cet album. Alors inutile d’en dire plus. Car
au fond, Tourist n’a plus rien à prouver. Il a fait ses preuves. 3 millions d’albums vendus dans le
monde. Ou comment un disque d’une exigence rare a su trouver son public. Son public de
masse. Une histoire comme il en arrive peu dans une carrière en maison de disques. Car
finalement, on peut raconter tout ce qu’on veut, mais le succès de Tourist nous a totalement
dépassés. Le rêve de tout stratège en marketing. Il est devenu la bande son idéale d’un début de
siècle un peu bouché. Pas un restaurant branché, pas un défilé de mode, pas une discothèque
sans un peu de St Germain. Et pas uniquement en France, dans le monde entier ! Car ils sont
peu nos français à avoir vendu plus de disques que les Beatles en Nouvelle Zélande... Ils sont
peu à avoir fait danser le Royal Albert Hall de Londres...
Depuis, les présidents successifs d’EMI France regardent régulièrement sur leur bureau s’il n’y
aurait pas un master qui traîne. Il se murmure même que cela pourrait ne plus trop tarder. Mais
en attendant, on ne se lasse pas de Tourist..... »
Source
Informations
- 30 Blue Note
Simon Fauteux
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