Dossier de presse - Somme 14-18

Transcription

Dossier de presse - Somme 14-18
LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL
dossier de presse
Crédits photos : Joë Bousquet en 1917 © Centre Joë Bousquet / Exposition permanente « Joë Bousquet et son Temps » / Photographie allemande, [1914-1918] © coll. François Lagarde / graphisme: www.attentionsfragiles.com
INVITATION
L’exposition « Nous sommes des machines à oublier : Ecrivains en guerre 1914-1918 » ouvre ses portes au public le mardi 28
juin prochain dès 9h30.
Pour favoriser la découverte de l’exposition et vous permettre d’approfondir dans de meilleures conditions la thématique et
le contenu de l’exposition, nous avons le plaisir de vous convier à une visite réservée à la presse :
Mercredi 29 juin dès 16h
à l’Historial de la Grande Guerre – Péronne
Au programme :
- Visite de l’exposition accompagnée par Marie-Pascale Prévost-Bault, Conservateur en chef à l’Historial de la Grande Guerre
- Conférence de presse dans la Salle de restaurant
Accès
Un voyage de presse au départ de Paris est prévu. Départ à 14h30. Point de rendez-vous, station de métro Porte de la Chapelle.
Prise en charge par un chauffeur de minibus de la société Paris Trip.
Départ de Péronne prévu à 17h30.
En voiture :
De Paris ou Lille : Autoroute A1 Sortie 13 ou 13,1
D’Amiens : A29, puis A1/E19 direction Lille, Sortie 13
De Calais :A26 puis A1, Sortie 13.1
De Reims : A26 puis A29, Sortie 54
Coordonnées GPS :
X : 49.9290313
Y : 2.9324457000000166
Par le train :
Gare TGV Haute-Picardie à 15 minutes de Péronne
Gare de Saint-Quentin à 30 minutes de Péronne
Gare d’Arras à 40 minutes de Péronne
Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions, veuillez nous confirmer votre présence par retour de mail,
auprès d’Amandine GOURGUECHON, Chargée de communication et médias : [email protected] ou au +33 (0)7 77
69 29 23.
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fiche technique
de l’exposition
« Nous sommes des machines à oublier : écrivains en guerre 1914-1918 »
Dates :
Du mardi 28 juin au mercredi 16 novembre 2016
Commissaires d’exposition
Conseil scientifique de l’exposition :
Nicolas Beaupré, Laurence Campa, Jennifer Kilgore-Caradec
Direction de la publication du catalogue :
Nicolas Beaupré
équipe de production
Hervé François, Directeur de l’Historial de la Grande Guerre
Marie-Pascale Prévost-Bault, Conservateur en chef à l’Historial
Marion Duplaix, Coordinatrice de l’exposition et du catalogue
Caroline Fontaine, Centre International de Recherche de
l’Historial de la Grande Guerre
Recherches historiques et iconographiques : Lucie Balin,
Christine Cazé
Documentation : Pauline Gauguier, Nathalie Legrand
Installation : Frédéric Guyot, Steve Macartney
Référent multimédia : Yves Gland
Photographies : Yazid Medmoun
Communication : Amandine Gourguechon
© N. Jungerman
Laurence Campa, Professeur de Littérature française à
l’Université de Paris Ouest – Nanterre. Membre du Centre
International de Recherche de l’HGG
Biographe et éditrice d’Apollinaire. Commissaire et conseillère
scientifique d’expositions (Apollinaire au feu, Historial de la
Grande Guerre, 2005 ; 1917, Centre Pompidou Metz, 2012 ;
Apollinaire, le regard du poète, musée de l’Orangerie, 2016).
Philippe Pigeard, écrivain, producteur de musique et
performeur.
Editeur des Lettres de Guerre de Jacques Vaché.
Résidence La poésie la guerre - Maison de la poésie de Paris
– 2013/2014
Commissaire de l’exposition Antonin Artaud, poète, CIPM,
2014.
Scénographie et fabrication
Scénographie : Tovo + Jamil
Graphisme : Attentions fragiles
Production audiovisuelle : Drôle de trame
Créations sonores : Philippe Pigeard
Installation Jünger, avec la collaboration de François Lagarde
Agencement : La fabrique de l’Est
Traduction Anglais/Français : Sarah Montin
Traduction Allemand/Français : Nicolas Beaupré
Impressions : Reprocolor, Amiens
Transports : Artrans, TMH
Catalogue : Éditions Gallimard
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CONCEPT
de l’exposition
Du 28 juin au 16 novembre 2016, l’Historial de la Grande Guerre vous propose une exposition immersive exceptionnelle sur
les écrivains en guerre, développée par Laurence Campa et Philippe Pigeard.
Avec une orientation résolument littéraire, l’exposition transporte le visiteur au cœur de la Première Guerre mondiale,
dans un cadre inédit et original : à travers l’univers mental et artistique d’écrivains qui l’ont vécue, de près ou de loin, des
premières lignes à « l’arrière », de la veille du conflit aux lendemains, quand l’expérience de guerre a continué à mobiliser
la littérature. L’exposition évoque les parcours et les œuvres de grandes figures avant-gardistes françaises, allemandes
et anglaises, tels que Blaise Cendrars, Ernst Jünger, Guillaume Apollinaire, Siegfried Sassoon, ou encore Ivor Gurney,
August Stramm, Pierre Mac Orlan, Jacques Vaché et Joë Bousquet pour ne citer qu’eux. Le parcours présente une lecture
chronologique, thématique et polyphonique du conflit le plus meurtrier de l’Histoire.
Les acteurs du monde littéraire et intellectuel d’avant-guerre, qui se rencontrent et échangent dans une Europe culturelle
ouverte et créative, sont, comme des millions d’hommes, soudainement jetés dans la brutalité d’une confrontation de masse
interminable, industrielle, totale. Cependant leurs liens et affinités intellectuelles perdurent et se renouent au terme du
conflit, dans le bouillonnement créatif de l’après.
Grâce à ses collections et à une trentaine de prêteurs privés et publics, français et internationaux, les documents, manuscrits,
éditions rares, photographies et objets présentés dans le parcours de l’exposition révèlent la force et la sensibilité de l’écrit
pour traduire le quotidien à la guerre, pour exprimer la conscience du vécu d’un événement historique et traumatique
extrême, d’une rupture avec le monde d’avant, pour chercher un sens au drame partagé de part et d’autre des lignes de front.
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parcours
de l’exposition
« Nous sommes des machines à oublier : écrivains en guerre 1914-1918 »
«Tous n’ont pas connu les premières lignes, tous n’ont pas combattus. Certains ont soignés les corps blessés, d’autres étaient
interprètes. Tous ont connu l’odeur de la mort, les convulsions macabres de la terre, le ciel tragique de cette Première Guerre
mondiale, moderne et industrielle dont ils durent faire la terrible expérience.
Ces hommes comme les autres, on payé un lourd tribut – 560 noms sont gravés dans les tables de marbre du Panthéon – et sous
l’uniforme, des écrivains à l’œuvre pour la mémoire et pour l’oublie, des voix en devenir menacées d’extinction, des hommes
constamment travaillés par la condition humaine et soumis à l’expérience d’un feu qui n’avait rien de sacré, un feu absurde,
atroce, un feu monstrueux de sang, de boue et d’acier, un feu innommable qu’il aura pourtant aussi fallu réduire en encre.»
Extrait du texte d’introduction de l’exposition, écrit par Laurence Campa et Philippe Pigeard.
Dans sa construction, le parcours de l’exposition se déploie en 8 espaces, à la fois indépendants et complémentaires, et emportent
le visiteur dans une ambiance immersive, à la découverte de l’univers mental et créatif de ces hommes embarqués dans la
tragédie de la Grande Guerre. Les visiteurs sont accompagnés par les créations sonores de Philippe Pigeard, dont un dispositif de
lectures comparées des carnets de guerre de Jünger et d’extraits d’Orages d’acier.
Chaque section est accompagnée d’un texte de présentation écrit par les commissaires, ainsi qu’une sélection de citation. Tous
ces textes sont traduits en anglais, ainsi qu’une partie des poèmes, qui seront indiqués par une pastille.
Près de 260 objets, aux 3/4 des originaux, provenant d’une trentaine d’institutions ou de prêteurs privés, en France,
Grande-Bretagne, Allemagne ou encore Suisse, viennent illustrer le processus créatif de ces écrivains d’avant-garde dans la Grande
Guerre. Parmi ces objets, une trentaine de lettres, une vingtaine de manuscrits originaux, parfois inédits, des photographies, des
dessins, gravures, livres, revues, papiers militaires, et une dizaine d’objets ayant appartenu à Joë Bousquet ou Ernst Jünger par
exemple.
1.
Vivre (narthex, introduction)
Comment se positionnent les écrivains au déclenchement de la guerre ?
Certains sont engagés d’office, d’autres sont volontaires, que ce soit par conviction patriotique, ou par nécessité sociale.
Le pacifisme de Romain Rolland est également représenté en contre-point à ces engagements. Vous retrouverez dans cet espace
les livrets militaires de Duhamel, Vaché ou Bousquet. Un exemplaire des Alliés de Dufy est présenté, ainsi que le «Cahier bleu»
de Georges Bataille, pour la première, acquis par la Bibliothèque Carnegie de Reims l’an passé.
2.Choisir
Cet espace vise à familiariser le visiteur avec l’environnement culturel et créatif d’un écrivain à la veille du premier conflit mondial.
On y retrouve notamment un extrait du documentaire de Sylvain Bergère produit par ArtLine en 2015, «24 heures en 1913», ainsi
qu’un exemplaire de la Prose du Transsibérien de Blaise Cendrars, illustré par Sonia Delaunay et paru en 1913.
3.Survivre
Après les engagements, c’est la vie au front qui est évoquée : comment continuer à vivre et à créer dans ce contexte ? La flûte de
Duhamel, les lettres d’Apollinaire à Lou ou à Billy, une lettre de Giono à ses parents, ses «Chers vieux chéris», ou encore le carnet
d’interprète de Jacques Vaché, nous permettent de ressentir la persistance de la vie et de la création dans un environnement
mortifère.
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parcours de
l’exposition (suite)
4.Combattre
Ce 4e espace répond à Survivre. On y perçoit toutes les marques et influences de la mort, celle de ses camarades, des «ennemis»,
des compagnons d’écriture, dans le travail des auteurs-soldats. Vous pourrez y voir des lettres, de Rosenberg à Bottomley, ou
de Vaché à Jeanne Derrien, mais aussi des dessins de Masson, ou encore le casque de l’officier anglais tué par les hommes
de Jünger lors d’une patrouille et d’un accrochage avec une unité indienne. Ces trophées pris par Jünger sont conservés par
la Deutsches Literatur Archiv de Marbach. Autre prêt exceptionnel et inédit : l’un des deux manuscrits originaux du «Dulce et
Decorum Est», poème emblématique de Wilfred Owen, conservé par la British Library de Londres.
5.
En Somme
Poursuite de la section «Combattre» avec cette fois un focus précis sur la Bataille de la Somme. Une carte permet de situer 9 des
écrivains suivis dans l’exposition entre le 1er juillet et la mi-novembre 1916. Un dispositif multimédia est également consacré à
Ernst Jünger, et à l’écriture des premières lignes.
6.Saigner
Cette partie de l’exposition s’intéresse aux blessures physiques et psychologiques de ces écrivains au cours du conflit, et aux
répercussions de celles-ci dans le processus créatif. Vous y retrouverez notamment des épreuves originales de Vie des Martyrs
de Duhamel, ainsi que le casque transpercé de Jünger ou la pipe à opium de Bousquet. Cette dernière pièce est présentée pour
la première fois, les deux parties la composant appartenant à deux prêteurs privés.
7.Souffler
Cet espace revient sur le thème de l’arrière, les femmes, la permission, la poursuite des activités culturelles et intellectuelles
à l’arrière du conflit. Une vitrine revient notamment sur la mise en scène des Mamelles de Tiresias par Apollinaire. La lettre
annonçant à Duhamel l’attribution du Goncourt pour Civilisation, est présentée. La Société des Gens de Lettres a également prêté
un volume du Bulletin des écrivains, rempli de truffes originales, courriers, manuscrits...
8.Dire
Sur cette dernière ambiance de l’exposition, on s’intéresse à la façon dont ces écrivains ont relaté leur expérience du conflit, mais
aussi comment ce conflit a continué à marquer le processus créatif littéraire jusqu’à aujourd’hui. Une photographie de Bousquet
par Denise Bellon dans son appartement de Carcassonne, ou encore l’album des photographies de guerre de Mac Orlan sont
exposés.
6
provenance des objets
de l’exposition
Le quart des pièces présentées est issu des collections de l’Historial. De nombreux prêteurs ont été sollicités par l’Historial,
afin de développer les objets qui seront présentés dans l’exposition :
o Allemagne :
Deutsches Literaturarchiv de Marbach (Mme Tanja Fengler-Veit, M. Thomas Kemme, Dr Helmuth Mojem, M. Ulrich Raulff); Staatsbibliothek zu Berlin Preußischer Kulturbesitz (Prof. Dr. Eef Overgauuw); Universitäts - und Landesbibliothek de Münster
(Prof. Reinhard Feldmann, Mme Stefanie Peters)
o Grande-Bretagne :
Barbara Levy Literary Agency ; Bodelwyddan Castle Trust (Dr Kevin Mason); Bodleian Libraries – University of Oxford (Mme
Patricia Buckingham, Mme Jen Burford, Mme Helen Gilio, Mme Samantha Sherbourne) ; British Library (Mme Emma Denness,
Mme Barbara O’Connor, M. Chris Rawlings) ; Cambridge University Library (Mme Lucy Cheng, Mme Claire Hatty, Dr. Jill Whitelock)
; Craighouse Library - Edinburgh Napier University (Mme Catherine Walker) ; David Higham Associates (Mme Georgia Glover);
Edmund Blunden Literary Estate ; Estate of George Sassoon ; Gloucestershire Archives (Mme Katrina Keir, M. Andrew Parry) ; Ivor
Gurney Trust ; Imperial War Museum de Londres (Mme Neera Puttapipat, M. Anthony Richards, Mme Maria Rollo) ; Isaac Rosenberg Literary Estate (M. Bernard Wynick); National Portrait Gallery de Londres ; Orion Publishing Group ; Robert Graves Copyright
Trust ; Royal Welch Fusiliers Museum (Mme Shirley Williams); Wilfred Owen Literary Estate
(Dr. Jane Potter)
o Etats-Unis :
Harry Ransom Center à Austin, Texas (Mme Elizabeth L. Garver); Modernist Journals Project, Brown University & The University
of Tulsa
o France :
Archives Aube Élléouët-Breton et Oona Élléouët; Association des Amis de Jean Giono ; Association des amis de Georges Duhamel
et de l’Abbaye de Créteil (M. Paul Maunoury) ; Association Romain Rolland (Mme Martine Liégeois) ; Bibliothèques d’Amiens
Métropole ; Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine (Madame Valérie Tesnière); Bibliothèque Historique
de la Ville de Paris (Mme Juliette Jestaz, Mme Emmanuelle Toulet) ; Bibliothèque littéraire Jacques Doucet Mme Isabelle Diu);
Bibliothèque municipale de Compiègne (M. Vincent Haegele) ; Bibliothèque municipale de Lyon (Mme Sylvie Bouteille, M. Thomas
Breban, M. Gilles Éboli) ; Bibliothèque municipale de Nantes (Mme Marion Chaigne) ; Bibliothèque municipale de Reims (Mme
Sabine Maffre) ; Bibliothèque nationale de France - Gallica (M. Jean-Didier Wagner, M. Éric Dussert) ; Centre Joë Bousquet et son
temps – Maison des mémoires-Maison Joë Bousquet de Carcassonne (M. Serge Bonnery, M. René Piniès) ; Comité André Masson
;; Financière L’Illustration ; Monnaie de Paris ; Musée d’art moderne Richard Anacréon de Granville (Mme Brigitte Richart) ; Musée
départemental de la Seine-et-Marne à Saint-Cyr-sur-Morin (Mme Evelyne Baron) ; Service Historique de la Défense de Vincennes
(Mme Hélène Guillot, Mme Véronique de Touchet) ; Société des Gens de Lettres (M. Jean Claude Bologne, Mme Marie Sellier)
o Suisse :
Archives littéraires suisses, Bibliothèque nationale suisse (M. Fabien Dubosson)
o Collections particulières
Mme Marie-Denise Aurengo, M. Bernard Barré, M. Nicolas Beaupré, Mme Geneviève Patau-Cahuzac, Mme Miriam Cendrars,
M. Pierre Dreyfus, Mme Sylvie Durbet Giono, Mme Imma Klemm, M. François Lagarde, Mme Guite Masson, M. Paul Manoury,
M. Richard McErlean
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catalogue
de l’exposition
« Nous sommes des machines à oublier : écrivains en guerre 1914-1918 »
Voici un parcours littéraire et poétique au cœur de la Première Guerre mondiale à travers le regard et la voix
d’écrivains qui l’ont vécue, des premières lignes à l’arrière, de la veille du conflit à ses lendemains.
Sont évoqués de grandes figures de la langue française, allemande et anglaise : Blaise Cendrars, Ernst Jünger,
Guillaume Appollinaire, J.R.R Tolkien, Siegfried Sassoon, Isaac Rosenberg, August Stramm, Wilhelm Klemm ou
encore Joë Bousquet, Pierre Mac Orlan et Jacques Vaché.
Ces hommes, qui ont partagé le destin de millions de leurs contemporains et payé comme eux un très lourd tribut,
ont transcendé l’expérience inouïe de la guerre par littérature. Leur parole singulière s’exprime de façon forte et
originale dans des lettres, des récits ou des poèmes, notamment ceux des war poets anglais qui, en 1916, ont
participé à la bataille de la Somme.
140 documents, en grande partie inédits : carnets, manuscrits, objets personnels, livres illustrés revues littéraires, photographies,
œuvres graphiques et dessins réalisés par les écrivains eux-mêmes ou par des artistes qu’ils ont côtoyés (Otto Dix, Fernand
Léger, André Masson, Frans Masereel…), tiré à 4 000 exemplaires, comporte 160 pages, vendu 24 euros, uniquement en
français, sorti le 28 mai 2016.
© éditions Gallimard
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l’application mobile :
les écrivains en guerre
Ce projet en cours de développement, dont la sortie est prévue au plus tard en janvier 2017, est mené conjointement
par l’Historial de la Grande Guerre, la Bibliothèque Départementale de la Somme et le Centre Régional Livre et
Lecture en Picardie.
Le territoire samarien et ses paysages, profondément meurtris par les combats de la Première Guerre mondiale,
gardent les stigmates de l’extrême violence du conflit.
L’application, véritable outil de médiation immersive, élaborera le lien entre l’utilisateur et le paysage ou le site à
découvrir et à comprendre, par le biais de la littérature.
Le contenu mettra en valeur le patrimoine naturel et historique régional, tout en rappelant la position stratégique
internationale jouée par la Picardie dans la Grande Guerre. Composé de lectures enregistrées de textes littéraires
connus ou moins connus, de notices présentant les auteurs, les œuvres ou encore le contexte historique et le lien
avec territoire, l’outil se voudra être riche. Documents patrimoniaux, œuvres iconographiques et photographies,
complètent la proposition.
La spécificité de la Somme, son internationalité, est représentée par le choix d’auteurs d’origines géographiques
multiples comme Siegried Sassoon, Ivor Gurney, Alan Seeger, Vera Brittain, Jean Cocteau, Francis T. Lind, W.H.
Downing, André Maurois, Blaise Cendrars, Ernst Junger, Hans Carossa ou Edlef Köppen.
Cet outil sera gratuit, disponible sur tablette et smartphone, en deux langues (français et anglais).
Grâce à une approche géo localisée, l’utilisateur découvrira les paysages naturels, les sites de mémoire ou encore
les communes du territoire de la Somme au fil des textes qui en sont inspirés, dans le contexte de la Grande Guerre.
Dans un premier temps, l’application sera développer sur l’est du département de la Somme, en suivant l’axe AmiensPéronne et devrait ensuite être étendue à la Picardie, puis à la région Hauts-de-France et enfin à l’Eurorégion
(France/Angleterre/Flandres/Wallonie).
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manifestations
associées à l’exposition
Lectures de poèmes bilingue – Thiepval
par Jean-Louis Rambour (Auteur) et Michel Leroy (ENS).
Samedi 17 septembre – 17h et 18h
Café d’histoire : Présentation de la série Bleu et échanges
avec son public
animé par Patrick Bousquet, auteur de contes, de poésies, de
reportages jeunesse mais aussi parolier, romancier et scénariste de BD, auteur de la série Bleu.
Jeudi 29 septembre – 18h30
En février 2016, Patrick Bousquet publie deux nouvelles aventures du chien Bleu durant la Première Guerre mondiale : Bleu,
Fer de lance et Bleu, les années de feu.
Il propose une rencontre-débat avec ses lecteurs, petits ou
grands et dédicacera ses ouvrages (disponibles à la librairie
du musée).
Lieu : Café du Musée, Historial de la Grande Guerre – Péronne
© Droits réservés
À partir de quelques « reliques » (une médaille, une lettre, une
photo, un livret militaire déchiré), il s’agit de rendre un corps et
une âme à un dénommé Théo.R, mort à Verdun en 1916, dont le
poète est le petit-fils. Cette prose poétique mêle ironie, humour
et gravité, sera lue en français (17h) et en anglais (18h).
Lieu : Historial de la Grande Guerre – 8 rue de l’Ancre - Thiepval
Durée de la lecture : 45 minutes environ.
Soirée de lancement des « 6èmes rendez-vous lecture en
Picardie » - Péronne
Jeudi 29 septembre – 18h30
Pour cette 6ème édition du Festival littéraire itinérant, porté
par le Centre Régional Livre et Lecture en Picardie et en cette
année de commémoration du centenaire de la Bataille de la
Somme, le CR2L Picardie a retenu la thématique Dire la guerre.
Récits familiaux, romans historiques, fictions, essais, bande
dessinée, littérature jeunesse, théâtre et poésie constitueront
la programmation du festival qui se déroule du 1er au 31 octobre 2016.
Les écrivains invités contribuent au devoir de mémoire et
rendent accessible par la magie de la langue et du langage ce
qui n’est plus et est devenu indicible tout en questionnant les
conflits qui habitent notre monde actuel. Lors de cette soirée
de lancement, une rencontre littéraire exceptionnelle vous sera
proposée avec un écrivain contemporain.
© Droits réservés
Table ronde : Grande Guerre et littérature : créer Péronne
Vendredi 11 novembre – 15h
Inter Arma Silent Musae : « Quand les armes parlent, les muses
se taisent » nous dit le dicton latin. Pourtant, sous les orages
d’acier, des grandes batailles de la Grande Guerre, écrivains
et poètes, ne restèrent pas silencieux. Ils ont créé au mitan du
chaos. Cent ans après, cette parole ne cesse de nous émouvoir et inspire de nouvelles générations de créateurs. Lors de
cette table-ronde, les historiens du Centre international de recherche dialogueront avec des écrivains, des spécialistes de
la littérature de guerre, des traducteurs. Ils évoqueront des
figures telles que Blaise Cendrars, Ernst Jünger, Siegfried Sassoon, etc. – dont beaucoup passèrent par la Somme en 1916 –
mais s’interrogeront aussi sur ce legs littéraire dans la création
contemporaine.
Plus de renseignements : www.cr2l-picardie.org rubrique
« Rendez-vous lecture en Picardie ».
Lieu : Historial de la Grande Guerre - Péronne
Lieu : Historial de la Grande Guerre – Péronne
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manifestations associées
à l’exposition (suite)
Circuit découverte : les écrivains en guerre
Vendredi 11 novembre – 14h
© Collection Historial de la Grande Guerre
Accompagné par un guide de l’Historial de la Grande Guerre,
découvrez ce circuit inédit pour explorer les paysages et les
sites décrits et évoqués dans les œuvres des auteurs cités dans
l’exposition. Retour vers 17h/17h30.
Lieu : Départ en car, devant l’Historial de la Grande Guerre –
Péronne.
Informations : Réservation et paiement obligatoire avant le 1er
novembre 2016, places limitées (1 car par circuit). 15 euros par
adulte, 12 euros pour les moins de 12 ans. Réservation au 03
22 83 14 18 ou [email protected]
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nos
partenaires
LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL
Groupe La Poste, région Picardie, soutient l’Historial de la
Grande Guerre à la fois financièrement, mais également
en mettant à la disposition de l’Historial, ses espaces de
communication, principalement dans les bureaux de poste de
la France entière.
Le Conseil départemental de la Somme a présidé à la création
de l’Historial et assure son fonctionnement et son action
culturelle par une délégation de service public.
Fondation Brie Picardie Mécénat et Solidarité et le Crédit
Agricole Brie-Picardie, soutiennent financièrement l’Historial
de la Grande Guerre sur l’exposition, et plus particulièrement,
le projet d’application multimédia, dédié à l’exposition, dont la
sortie est prévue en fin d’année 2016.
Label Mission Centenaire La Mission du Centenaire de la
Première Guerre mondiale est chargée notamment d’organiser
les grands temps forts événementiels pris en charge par
l’Etat, d’apporter son soutien aux initiatives locales, à travers
notamment la mise en place d’un label « Centenaire », et enfin,
d’informer le grand public sur le programme commémoratif
du Centenaire. L’obtention du label « Centenaire » permet à
un projet de figurer au programme commémoratif officiel du
Centenaire.
SANEF Groupe Abertis, mécène de l’Historial de la Grande
Guerre depuis 2014, renouvelle son partenariat avec le musée
pour l’année 2016, à la fois dans le cadre de l’exposition
temporaire mais aussi dans la communication liées aux projets
de développement de l’Historial de la Grande Guerre. La SANEF
met à disposition de l’Historial ses espaces de communication.
DMPA/ Ministère de la Défense est un partenaire privilégié
de l’Historial de la Grande Guerre, qui apporte sa contribution
financière sur de nombreux projets de développement et de
rénovation de l’Historial de la Grande Guerre.
France 3 Picardie, partenaire médias de l’Historial de la Grande
Guerre, soutient les projets de l’Historial avec une forte
représentation médias mais aussi en termes de communication
institutionnelle valorisant les musées de l’Historial.
Fondation d’entreprise La Poste, dans le cadre de l’exposition
temporaire, la Fondation d’entreprise La Poste, soutient
l’Historial de la Grande Guerre, à la fois financièrement et
culturellement, en mettant à la disposition de l’exposition des
correspondances rares.
Université Paris-Lumière
Guerres & Histoire, partenaire médias et culturel de l’Historial
de la Grande Guerre, Guerres & Histoire soutient l’Historial en
termes d’espace de communication et de rédactionnel.
Bibliothèque Littéraire Jacques Doucet
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informations
pratiques
« Nous sommes des machines à oublier : écrivains en guerre 1914-1918 »
Dates :
Du mardi 28 juin au mercredi 16 novembre 2016
Entrée libre
Adresse
Historial de la Grande Guerre
Château de Péronne - BP 20063 - 80201 Péronne Cedex
T. 03 22 83 14 18
F. 03 22 83 54 18
M. [email protected]
W www.historial.org
Contact presse
Amandine GOURGUECHON
+33 (0)7 77 69 29 23
[email protected]
Venir à l’Historial
En voiture :
> Autoroute A1, sortie 13 ou 13.1
Paris : 135 km, Lille : 85 km, Bruxelles : 145 km
> Autoroute A29
Amiens : 50km, Saint-Quentin : 30 km
En train, gares :
➢
TGV Haute-Picardie
➢Saint-Quentin
➢Amiens
➢Longueau
Horaires d’ouverture
Horaires d’été (du 1er avril au 30 septembre) : 9h30 18h tous
les jours
Horaires d’hiver (du 1er octobre au 31 mars) : 9h30 17h. Fermé
le mercredi sauf groupes.
Fermeture annuelle hivernale 2016/2017 : du dimanche 18
décembre au soir au dimanche 22 janvier inclus.
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