agglo roussillonnaise - Cité scolaire de l`Edit

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ | SAMEDI 13 FÉVRIER 2016 | 13
IROUSSILLONI
ISALAISE­SUR­SANNEI
Didier Gustin vient faire
son show le samedi 5 mars
”Rosie Rose” promet
un beau moment d’évasion
» Invité par la commission culture de la ville de Roussillon, Didier » Tec présente mardi à 14h30, “Rosie Rose” par la compagnie Gustin sera présent au Sémaphore samedi 5 mars à 20h30. Imitateur parmi les plus doués de la scène du music­hall, il est aussi un chanteur et un comédien accomplis. Dans son spectacle “Gustin est inimitable”, écrit et mis en scène par Laurent Baffie, il va parodier encore un bon nombre de personnalités. À son actif,
il avoisine la centaine de personnages imités et son aisance dans ce domaine est remarquable. Tarif : 15 euros. Tél. 04 74 29 01 00.
Opopop, au foyer Laurent­Bouvier à Salaise­sur­Sanne. Dans un décor cartoonesque, le duo Karen Bourre et Julien Lanaud mêlent le jonglage et le bricolage scénographique. Inspiré par la musique de Rose Murphy (pianiste et chanteuse de jazz des années 50), le spectacle “Rosie Rose” se pose tout en poésie dans un univers rétro et malicieux. Dès 4 ans (durée : 50 minutes). Tarifs : de 5 à 6 euros. Tél. 04 74 29 45 26.
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713014500
AGGLO ROUSSILLONNAISE
AGENDA
AUJOURD’HUI
Ü Marché le matin
- Le Péage-de-Roussillon,
place Paul Morand.
Ü Marche nordique
Départ à 8h45, parking de
l’étang de Roussillon.
Ü Généalogie
Permanence au château de
Roussillon, de 9h à 11h.
Ü Les offices religieux
- Paroisse Saint-Pierre en Pays
roussillonnais, Roussillon les
cités, Clonas-sur-Varèze à 18h.
- Paroisse Notre Dame des
Sources en Sanne sur Dolon,
Agnin à 18h.
- Paroisse protestante, à 10h,
31 Boulevard du Lycée, Roussillon, (poursuite de l’étude des
psaumes).
EXPOSITION
Ü Œuvres d’Isabelle
Simler “Observer et rêver”
Plume et la toile, médiathèque du
Pays roussillonnais, de 9h
à 12h (dernier jour).
DIMANCHE
Ü Marché le matin
- Roussillon,
place de la République.
Ü Les offices religieux
- Paroisse Saint-Pierre en Pays
ROUSSILLON | Un projet est mené tout au long de l’année au lycée de l’Édit avec les élèves de terminale
roussillonnais, Saint-Clair-duRhône, Saint-Maurice-l’Exil à 9h,
Le Péage-de-Roussillon (messe
de la santé) à 10h30.
- Paroisse Notre Dame des
Sources en Sanne sur Dolon,
Chambalud à 10h30.
Ü Repas dansant Fnaca
Le Péage-de-Roussillon
Orchestre Poulakis, thé dansant à
14h30, salle Baptiste Dufeu.
MARDI
Ü Diaporama autour
de l’art contemporain
À 18h, (durée 1h), diaporama en
vue des stages de peinture pour
adultes à Moly Sabata. Présenté
par Joël Riff et Pierre David,
médiathèque du Pays roussillonnais, Saint-Maurice-l’Exil.
Ü Assemblée générale
De l’association LSRR, à 8h30,
au Sémaphore, Roussillon.
MERCREDI
Ü Animations gratuite
“Energy kids”
Centrale Saint-Alban Saint-Maurice. Animations à destination
des enfants proposées par le
centre d’information du public.
Tél. 04 74 41 33 66.
[email protected] (et aussi les 18, 24
et 25 février).
SORTIES : NOTRE SÉLECTION
CINÉMA
Le festival
Cinératus
est de retour
Réservation : 06 99 47 27 27.
Ü Dimanche au cinéma Rex
Ü A la salle Johannes-Ro-
quatre films sont programmés pour les enfants à partir
de trois ans. À 10 h : Les
aventures de Gros-Pois et
Petit-Point. Dès 3 ans.
À 14h30 : Neige et les arbres
magiques (dès 3 ans). À
16 h : Avril et le monde truqué. Dès 6 ans. Place unique : 4 €.
THÉÂTRE
Se divertir à SaintRomain-de-Surieu
matif, l’association culturelle
présente samedi soir la pièce
“Meuh”. Un spectacle tout public, burlesque, drôle et sensible concocté par la compagnie Les Arts verts et Cie, à
20h30. Tarifs adultes 8 € ;
enfants : 3 €.
EXPOSITION
CONCERT DANSANT Admirer les œuvres
d’Isabelle Simler
Danser au PéageÜ L’exposition “Observer et
de-Roussillon
rêver” touche à sa fin à la
Ü L’association Musica pré-
sente dimanche à la salle
Baptiste-Dufeu, un concert
dansant en hommage à
Jeannot Ottogalli. Maurice
Buaz entraînera les danseurs sur des airs de musette
dans un répertoire “A mon
ami Jeannot”. Entrée : 15 €.
Mon lycée mange bio
Les élèves de terminale bac
pro gestion administration,
avec leur professeur
Salima Vicard, ont organisé
une semaine bio et sans
viande à la cantine
scolaire. Depuis la classe
de seconde, les élèves
travaillent sur le thème du
respect des droits de l’être
humain.
C
ette année, en termi­
nale, ils ont proposé
une semaine bio et
sans viande au restaurant
scolaire afin de proposer
aux élèves de la cité scolai­
re de l’Édit de participer à
leur manière à la protec­
tion de l’environnement, et
donc, des hommes.
Si la découverte de pro­
duits bio lors des repas au
restaurant scolaire est im­
portante, l’aspect pédago­
gique qui doit l’accompa­
gner est primordial afin
que les élèves soient sensi­
bilisés à la démarche envi­
ronnementale, nutrition­
nelle et sociétale que cette
consommation implique.
Apprendre à consommer
autrement
Aussi, ils ont proposé une
réflexion et un débat
autour des questions sui­
vantes : qu’allons­nous
manger dans 50 ans ?
Comment mieux répartir
les richesses ? Pourquoi
gaspillons­nous alors que
deux milliards d’individus
sur la planète souffrent de
malnutrition ? La consom­
mation de viande est­elle
indispensable à notre
La rencontre avec Johanne Lhomme, de Carabio, a été un moment important pour les élèves de terminale bac pro GA.
bien­être quand on con­
naît la pollution causée par
l’élevage intensif ?
Pour répondre, ils ont re­
çu Johanne Lhomme,
chargée de mission “Mon
lycée mange bio” à Cora­
bio, qui a abordé plusieurs
sujets : l’empreinte carbo­
ne, les gaz à effet de serre
qui traduisent la pression
qu’exerce l’homme sur
l’environnement, notre im­
pact dans le quotidien
avec le transport, la con­
sommation d’énergie et
l’émission de déchets, un
médiathèque du pays roussillonnais à Saint-Mauricel’Exil. L’illustratrice Isabelle
Simler est accueillie en résidence durant toute l’année et
ses œuvres tirées de ses albums Plume et La toile sont
encore visibles samedi de
9 h à 12 h. Entrée libre.
Marius JOUFFREY
UTILE
URGENCES
Ü Médecin de garde
Tél. 0 810 15 33 33
Ü Pharmacie de garde
Tél. 39 15 ou 32 37
Ü Centre anti poison
Tél. 04 72 11 69 11
Ü Violences conjugales
Tél. infos : 39 19
SERVICES
Ü Clinique Saint-Charles
Tél. 04 74 29 28 28
Ü Urgences dentaires
Tél. 04 76 00 06 66
Ü Déchetteries
Ouvertes le samedi : Anjou,
Sablon, Ville-sous-Anjou,
Le Péage-de-Roussillon, SaintClair-du-Rhône de 9h à 12h et de
14h à 18h, Salaise-sur-Sanne de
8h à 12h et de 14h à 18h.
POUR NOUS SUIVRE :
Vous pouvez maintenant nous suivre quotidiennement sur :
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Le Dauphiné Libéré
exemple d’impact concret
avec la constitution d’un
repas.
Il ressort de ce travail
qu’il est impératif de con­
sommer autrement : man­
ger des produits de saison,
locaux, bio, respectueux
de l’environnement, limi­
ter la consommation de
protéines animales, mais
aussi, limiter les déchets,
manger des produits frais,
éviter les plats surgelés
ainsi que pré­préparés (le
suremballage demande de
grands apports en éner­
gie).
L’établissement est dans
la démarche “Mon lycée
mange bio”, avec un enga­
gement de cinq ans, ce qui
implique de proposer deux
familles de produits bio
par semaine (choix fait sur
le pain et les laitages) et
neuf plats bio dans l’an­
née. Cet engagement don­
ne droit à une subvention
de la Région car les pro­
duits bio sont de deux à
quatre fois plus chers que
les autres.
Twitter
@LeDLisere
POUR NOUS JOINDRE :
Place de la Halle, 38 550 LE PEAGE-DE-ROUSSILLON
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Télécopie rédaction et publicité : 04 74 11 15 75
L’INFO EN +
CORABIO
Corabio est une
association qui a pour
missions de développer
et soutenir la production
bio, de structurer
les filières, d’accompagner
les collectivités dans leur
projet de développement
du bio, de communiquer
et informer.
Travailler autrement
P
our Jean­François Durou­
re, responsable de cuisi­
ne : « Le bio demande de tra­
vailler autrement avec un gros travail en amont pour réserver des produits bio et locaux. Pour cette semaine on passe par “Manger bio en
Isère”. Les produits ont une autre saveur, on a plaisir de retrouver les saveurs qu’on avait oublié. Lundi pour le premier repas bio, les élèves ont été surpris de n’avoir que
du poisson. Dans la semaine,
pour la première fois j’ai cui­
siné de l’épeautre et du qui­
noa, ce sera une découverte. Point négatif du bio, les pro­
duits sont plus longs à tra­
vailler et il faut les comman­
der en plus grande quantité car ils n’ont pas le même ca­
librage. Des élèves n’ont pas
pris de pommes parce qu’el­
les n’étaient pas “belles”, donc pour eux, pas “bon­
nes”, alors qu’elles sont bio et qu’elles viennent de Bou­
gé­Chambalud ».
« Ce projet peut ouvrir les yeux à beaucoup de consommateurs »
« C
e projet peut ouvrir
les yeux à beaucoup
de consommateurs. Je suis
sensibilisée car chez moi tout est bio, les repas et les
produits ménagers que ma
maman fabrique pour cer­
tains. C’est une habitude à
prendre et on vit très bien.
De faire une semaine bio à
la cantine ça change des re­
pas habituels et on a des
produits de saison. On ne
prête pas assez attention à
tout le gaspillage qu’on fait
alors que de très nombreux
enfants meurent de faim
dans le monde. On essaye
de sensibiliser le maximum
d’élèves de la cité scolaire.
On va faire un sondage
dans les classes des deux
lycées pour voir comment
ils ont ressenti cette semai­
ne, s’ils ont bien mangé, si
Maëssa Ataïlia, Florence Brun et Alexandra Van der Veen sont heureuses de cette initiative.
ça leur a plu », expliquent
Maëssa Ataïlia et Florence
Brun.
Pour Alexandra Van der
Veen : « On a travaillé sur la
nutrition et sur l’environne­
ment ce qui nous a permis
d’aller à l’exposition univer­
selle de Milan dont le thème
était “Nourrir la planète, énergie pour la vie”. La visi­
te de cette expo, où 156
pays présentaient leurs ha­
bitudes culturelles et culi­
naires, nous a permis de
nous rendre compte à quel
point il était difficile pour
les pays les plus défavorisés
de nourrir leur population
dans un contexte où les res­
sources naturelles sont gas­
pillées et se raréfient. De
faire une semaine bio sans
viande, je trouvais ça très
bien. On mange trop de
choses qui ne sont pas natu­
relles et dont la production
peut engendrer des problè­
mes : élevage intensif, pol­
lution etc. Ces problèmes
ne sont pas assez connus,
cette semaine est un début.
J’espère que ça touchera
beaucoup de personnes et
que ça contribuera à faire
changer les mentalités et
montrer qu’on peut très
bien se nourrir sans viande.
La viande a pris une telle
valeur qu’elle est côté en
bourse et les traders la nom­
ment “le minerai”, les pays
occidentaux spéculent au
détriment des pays pau­
vres ».
M.J.