das berliner stickermuseum: eine begegnung mit
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das berliner stickermuseum: eine begegnung mit
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On y découvre toute la diversité Kapitän Hatch gegründet und ist einzigartig in Europa. d'un courant d'expression en mal de reconnaissance. Man kann dort die gesamte Vielfalt einer Bewegung entdecken, die nach Anerkennung strebt. Highlights A ne pas manquer Wichtige Partner und Links Principaux partenaires et liens Informationen für Lehrer Pour les professeurs Über uns Qui sommes nous? Archiv Wettbewerb: Gut gefragt ist halb gewonnen! Archives concours : Il suffit de demander! Archiv Radioprojekt : Mein Nachbar und ich Archives projet radio : mon voisin et moi Alain Le Treut, 13.10.2014 Alain Le Treut, 13.10.2014 Wenn man sich auf dem Weg zum Stickermuseum macht, En se rendant au musée du sticker dans une rue berlinoise das sich in einer ruhigen Straße des Bezirks Friedrichshain tranquille du quartier de Friedrichshain, il n'est pas rare de befindet, kommt es nicht selten vor, dass man Sticker- trouver des mosaïques d'autocollants sur les panneaux, sur Collagen auf Schildern, Regenrinnen oder Straßenlaternen les gouttières ou sur les lampadaires. Certains sont de simples begegnet. Einige sind simple Werbung, andere verweisen réclames, d'autres militent pour des organisations activistes, auf Organisationen von Aktivisten, wieder andere sind von d'autres encore ont été réalisés à la main par des artistes Graffiti-Künstlern von Hand gefertigt worden. Sticker graffiti. Si l'autocollant peine à gagner l'attention des haben es schwer, die Aufmerksamkeit von Passanten zu passants, il suffit de les regarder de plus près pour réaliser à gewinnen – es lohnt sich aber, sie sich ein bisschen näher quel point le « sticker » est un genre à part. anzuschauen, um zu verstehen, dass Sticker sich als eigenes Genre entwickeln. "Kapitän Hatch" und zwei Kollegen der Support Druckerei "DeineStadtKlebt.de". Sticker von Haevi Styles „Das gab es weltweit noch nicht!“ « C’était une première mondiale ! » „Das ist das tolle an Sticker, dass du so viel drauf machen « Ce qui est génial avec les autocollants, c’est que tu peux kannst: Graffiti, Stencil oder Handbemalen“ erklärt Oliver faire tellement de choses différentes avec : du graffiti, du Baudach, der auch Kapitän Hatch genannt wird. pochoir ou les travailler à la main », explique Oliver Baudach, „Hatch?“ „Das ist ein Name, den ich zufällig aus einem aussi surnommé capitaine Hatch. Englischwörterbuch gewählt habe.“ « Hatch » ? « C’est un nom choisi au hasard dans un dictionnaire d’anglais. » Der Gründer des Museums hat zuerst in der Skateboard Branche gearbeitet, wo er seine Sammlung begann. „Sehr Le fondateur du musée a d’abord travaillé dans le secteur du viele Künstler haben schon für Skateboard Firmen skateboard, où il a commencé sa collection. « De nombreux gearbeitet und die Sticker waren deshalb sehr kreativ“ artistes travaillaient pour des marques de skate, c’est pour sagt er. Die Idee, einen Raum ausschließlich für Sticker zu cela que leurs stickers étaient très créatifs », dit-il. L’idée de eröffnen, kam ihm als er im Jahr 2000 nach Berlin zog. fonder un espace entièrement dédié au sticker lui vient „Da habe ich festgestellt, wie groß diese lorsqu’il s’installe à Berlin en 2000. « C’est là que j’ai réalisé à Straßenstickerkultur ist“, erzählt er. „Ich habe da quel point cette culture du sticker de rue était foisonnante. angefangen Fotos zu machen, Eindrücke zu sammeln. J’ai commencé à les prendre en photo, à rassembler des avis, Dann kam der Gedanke, dass es sehr viele temporäre raconte-il. Et puis j’ai remarqué qu’il y avait beaucoup Ausstellungen zu dem Thema, aber keinen permanenten d’expositions temporaires consacrées à ce sujet, mais qu’il n’y Ort gibt, der diese Kultur konserviert, kuratiert und avait pas de lieu permanent, où cette culture serait sammelt.“ conservée, exposée et rassemblée. » Bereits 2007 beobachtet Oliver Baudach ein wachsendes Dès 2007, Oliver Baudach observe un intérêt croissant pour Interesse für Sticker, besonders durch das Internet, das les stickers, notamment grâce à internet, qui offre de den Sammlern neue Möglichkeiten bietet. „Die Anzahl der nouvelles possibilités aux collectionneurs. « C’est aussi à cette Bücher, die sich wissenschaftlich mit dem Thema époque qu’il y a eu de plus en plus de publications auseinandergesetzt haben, ist zu der Zeit noch größer scientifiques sur ce sujet », se souvient-il. Pour financer son geworden“, erinnert er sich. Um sein Projekt zu projet, Oliver Baudach va recevoir une aide financière de ses finanzieren, bekommt Oliver Baudach eine finanzielle parents, mais aussi de sponsors, comme Carhartt, intéressé Unterstützung seiner Eltern, aber auch von Sponsoren, par l’originalité de ce musée. « C’était une première wie Carhartt, die sich für die Außergewöhnlichkeit dieses mondiale » rappelle t-il. Depuis, un seul autre musée du Museums interessieren. „Das gab es weltweit noch nicht“ même genre a vu le jour : le « Easy Tiger », en Indonésie. bemerkt er. Seitdem ist nur ein vergleichbares Museum eröffnet worden: das „Easy Tiger“ in Indonesien. Ouvert en 2008, le musée du sticker fourmille de toutes parts. Chacun des cadres noirs de l'exposition regorge de Das im Jahr 2008 eröffnete Museum platzt aus allen Nähten. Jeder der schwarzen Bilderrahmen der Ausstellung bietet Variationen von Stickern im Überfluss. déclinaisons variées de papiers collants. „In der Ausstellung sind circa 4.500 Sticker, die du sehen « Dans l’exposition, on peut voir près de 4.500 autocollants, kannst und die ganze Sammlung, die ich mittlerweile et la collection complète en rassemble plus de 30.000 ! », dit- habe, umfasst 30.000“, erläutert er. Dabei sagt er, dass il, en soulignant que 20.000 d’entres eux proviennent de 20.000 an das Museum gespendet wurden. donations à son musée. Trotz seiner beachtlichen Sammlung hat es das Malgré son impressionnante collection, le musée du sticker a Stickermuseum schwer, von Berliner Kulturinstitutionen bien du mal à obtenir de la considération parmi les institutions berücksichtigt zu werden: Auf keiner offiziellen Seite der culturelles berlinoises : il n’est référencé sur aucun des sites Stadt wird auf das Museum hingewiesen. Nach zwei officiels de la ville. Après deux déménagements et une Umzügen und einer temporären Unterbrechung hat der interruption temporaire, le capitaine rouvre son musée début Kapitän sein Museum Anfang 2014 wiedereröffnet. Dabei 2014 grâce à un financement original : il propose une nutzt er eine originelle Finanzierung: Er bietet auch einen boutique en ligne pour vendre des stickers. « Le musée est Online-Shop an, um Sticker zu verkaufen. „Die Mail-Order rendu possible grâce aux commandes par mail » explique ist eigentlich das, was das Museum möglich macht“, Oliver Baudach. erklärt Oliver Baudach. « J’essaie de bien séparer les deux. Le musée est non-lucratif, „Ich versuche es zu trennen. Das Museum ist „non-profit“ c’est un projet non-commercial et le site internet est – ein nichtkommerzielles Projekt und die Webseite ist commercial et il finance le musée. » kommerziell gedacht und die Webseite finanziert das Museum.“ Le sticker est populaire dans le monde entier grâce à son prix relativement bas. Mais, comme avec les timbres, certains sont Dass Sticker weltweit so populär sind, lässt sich anhand aussi très recherchés par des collectionneurs prêts à y mettre ihres geringen Preises erklären. Aber wie auch bei le prix. « Cela reste – même pour des raretés des années 80 – Briefmarken sind einige besonders von Sammlern entre 100 et 200 euros, nuance Hatch. Je n’ai jamais vu de begehrt, die bereit sind, einen guten Preis zu zahlen. „Es prix franchir ce plafond. » bleibt in einem Rahmen, auch für Raritäten aus den Les stickers ne sont pas seulement utilisés comme décorer, ils 80ern, zwischen 100 und 200 Euro. Mehr habe ich selbst sont aussi personnalisables : on trouve dans l’exposition de noch nicht gesehen.“ nombreux exemples d’étiquettes pour colis postaux, Sticker werden nicht nur benutzt, um personalisieren zu recouvertes de dessins, ou surtout des stickers « Hello my können: Sie sind vor allem personalisierbar. Man findet in name is », utilisés à l’origine lors de conférences aux États- der Ausstellung zahlreiche Beispiele von Paket-Etiketten, Unis. « Il en existe des variantes en différentes langues, que die mit vielen Zeichnungen gestaltet sind, auch viele je vends aux artistes », ajoute Hatch. „Hello my Name is“ Sticker, die ursprünglich bei großen Konferenzen in den USA benutzt worden sind. „Es gibt On trouve au musée des expositions temporaires auch viele Varianten in verschiedenen Sprachen, die ich thématiques ; par exemple sur le sticker politique ou an Künstler verkaufe“, fügt Hatch hinzu. commercial. Mais ce sont surtout stickers des street-artistes berlinois qui occupent la vedette dans l’exposition Man findet im Museum auch temporäre Ausstellungen permanente. über politische oder kommerzielle Sticker zum Beispiel. Aber ganz im Vordergrund der Dauerausstellung stehen vor allem die Sticker von Berliner Street-Art-Künstlern. „Sticker Art“: eine Street-Art-Disziplin Le « sticker art », une discipline du street-art Die Stickersammler bilden keine Mehrheit der Besucher Les collectionneurs de stickers ne constituent d’ailleurs qu’une des Museums. Das Zielpublikum wird vor allem von minorité des visiteurs du musée. Le cœur du public, ce sont Künstlern und von jungen Menschen gebildet, manchmal surtout les artistes, et des jeunes, voire des très jeunes de sogar sehr junge, von 10 bis 12 Jahren – das ist der 10 à 12 ans – raison pour laquelle les stickers « pour Grund, warum Sticker „für Erwachsene“ in einem adultes » ont été consignés dans un album loin de leurs yeux. separaten Album zu finden sind und nur auf Anfrage gezeigt werden. L’autocollant est aussi devenu le matériau de prédilection de certains artistes, par exemple du français Clet, qui l’utilise Der Sticker ist zum Lieblingsmaterial von einigen pour donner vie aux panneaux de signalisation. Künstlern geworden, beispielsweise vom Franzose Clet, der sie benutzt, um Straßenschilder lebendig zu gestalten. EXTERMITENT - CLET Dabei möchte Clet nichts beschädigen, sondern deren Loin de dégrader le mobilier urbain, Clet utilise le sticker pour Codes hinterfragen. So hat sich übrigens die Pariser Polizei interroger ses codes. Au point d’intéresser la police bei ihm gemeldet: Weil diese Schilder eine neue parisienne, puisque ces panneaux attirent de nouveau Aufmerksamkeit in einem überlasteten urbanen Umfeld l’attention, dans un environnement saturé par les signes. schaffen könnten. Dans un style plus radical, on trouve des détournements de In einer radikaleren Art findet man die Umnutzung von stickers utilisés par les régies de transports en communs. À Stickern, die von Verkehrsbetrieben verwendet werden. In Berlin, Yellow Bustart répand des stickers jaunes carrés Berlin verteilt Yellow Bustart gelbe viereckige Sticker, die imitant ceux de la U-Bahn : certains interdisent le titre de jene aus der U-Bahn imitieren: Einige verbieten den transport, d’autres autorisent la consommation de kebab. Fahrschein, andere erlauben den Konsum von Döner. Auf Côté parisien, la campagne « Takeback the metro » du Pariser Seite hat die Kampagne „Takeback the metro“ des collectif « Osez le féminisme » détourne lui aussi les feministischen Kollektivs „Osez le féminisme“ auch avertissements du métro pour rappeler les nombreux Warnsticker aus der Métro verändert, um auf sexistisches comportements sexistes et agressions sexuelles dans les Verhalten und sexuelle Belästigung im Pariser Verkehr transports parisiens. hinzuweisen. Fotos/Photos : Yellow Bustart & Osez le féminisme „Man kann sie nutzen als Bekanntmachung oder als « Les stickers peuvent être utilisés comme des communiqués, Dekoration der Straße oder als Waffe, um deine Meinung ou des décorations dans la rue, ou encore comme des armes zu äußern,“ betont der Berliner Straßenkünstler Prost, pour défendre son opinion » confie le street-artiste berlinois deren Sticker in der Ausstellung von Oliver Baudach gut Prost, dont les stickers sont fortement représentés dans la vertreten sind. "Wir haben uns bisher gut verstanden und collection d’Oliver Baudach. « Nous sommes toujours bien das ist das Wichtigste. Die Zusammenarbeit ist immer toll entendus, et c’est le plus important, la coopération avec lui a mit ihm.“ toujours bien fonctionné. » Die Street-Art-Szene hat zu Stickern einen besonderen La scène du street-art est aussi très liée aux stickers : les Bezug: Die Künstler nutzen sie oft als Visitenkarte. artistes les utilisent souvent comme cartes de visite. Les trois Dreiviertel der Ausstellung zeigen Sticker, die manchmal quarts de l’exposition montrent des stickers réalisés par des von sehr bekannten Künstlern der Berliner Szene gestaltet artistes souvent très connus dans la scène berlinoise. worden sind. „Ich hatte glücklicherweise einen sehr « Lorsque j’ai commencé, j’ai eu la chance de recevoir la visite bekannten Künstler am Anfang zu Besuch: Tower, erzählt d’un artiste très connu : Tower, raconte Oliver Baudach. Il m’a Oliver Baudach. Er hat mir sehr viele Türen geöffnet. So ouvert de nombreuses portes. C’est comme cela que la ist die Street-Art-Sammlung gewachsen. Jeder Künstler, collection autour du street-art a grandi. Chaque artiste qui der mir Sticker schickt, ist Teil der Ausstellung.“ m’envoie des stickers intègre l’exposition.» Die Künstler kommen auch zum Museum, um ihre eigenen Les artistes viennent aussi au musée pour imprimer leurs Sticker drucken zu lassen. Oliver druckt sie für sie propres stickers. Oliver leur imprime gratuitement, en kostenlos, aber dafür kann er sie ausstellen und einige auf échange de quoi, il est autorisé à les exposer et les vendre sur seiner Webseite verkaufen. Und wenn die Arbeit eines son site. Et lorsque le travail d’un artiste plait particulièrement Künstlers einem Besucher besonders gefällt, zögert er à un visiteur, il n’hésite pas à fouiller dans ses cartons pour lui nicht in seinen Kartons nachzuschauen, ob er ihm einige en fournir des exemplaires. Des stocks qu’il ne vend pas, Exemplare mitgeben kann. Diese verkauft der Kapitän proposant à la place de faire une petite donation. dann nicht, aber dafür ist eine Spende zur Unterstützung « Je parle toujours par « nous », car sans l’élan donné par les des Museums immer willkommen. „Ich spreche immer mit artistes, le musée n’aurait jamais été possible », conclut-il. „wir“, weil ohne den Spaß der Künstler an Stickern, das « Depuis les débuts du musée, je vis dans le luxe, car presque Museum gar nicht möglich wäre“, schließt er ab. chaque semaine, je reçois des stickers de partout dans le „Seitdem das Museum am Start ist, lebe ich in einer sehr monde, ou parce que des gens m’apportent leurs stickers. luxuriösen Situation, weil ich fast jede Woche aus C’est vraiment un projet collectif ! » irgendeiner Ecke der Welt Sticker zugeschickt bekomme oder Leute ihre Sticker vorbeibringen. Es ist schon ein „wir“- Projekt.“ Links Liens Internetseite des Museums Site internet du musée Fotos/Photos : Alain Le Treut Deutsche Druckversion Kommentar schreiben Imprimer version française publier un commentaire