Vingt-troisième réunion du Conseil des arts du Pacifique
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Vingt-troisième réunion du Conseil des arts du Pacifique
Table of Contents / Table des matières 1. Media announcement – 23rd Meeting of the Council of Pacific Arts Communiqué de presse – 23ème réunion du Conseil des arts du Pacifique 2. Selected speaker biographies Biographie des intervenants 3. Special events Evénements spéciaux 4. Background information Informations générales • Council of Pacific Arts • Le Conseil des Arts du Pacifique • • Festival of Pacific Arts Le Festival des arts du Pacifique • • Secretariat of the Pacific Community (SPC) Secrétariat générale de la Communauté du Pacifique (CPS) • • SPC Human Development Programme Le Département développement humain de la CPS Media Announcement 23rd Meeting of the Council of Pacific Arts The 23rd Meeting of the Council of Pacific Arts (CPA) will take place in Noumea, New Caledonia, from 23 to 25 March 2010. The meeting will focus on preparations for the 11th Festival of Pacific Arts to be held in Solomon Islands in 2012 and on raising the profile of culture. Agenda Agenda items include: • Issues concerning the Festival of Pacific Arts, including a recent evaluation of the festival, preparations for the 11th festival and intellectual property issues. • Issues related to the strengthening of the cultural sector, including a study on the valuing of culture, a regional culture strategy, a culture and education strategy, and how to access funds for culture. Participants Twenty-three countries and territories will be represented: American Samoa, Australia, Cook Islands, Federated States of Micronesia, Fiji, French Polynesia, Guam, Hawaii, Kiribati, Marshall Islands, Nauru, New Caledonia, New Zealand, Niue, Palau, Papua New Guinea, Samoa, Solomon Islands, Tokelau, Tonga, Tuvalu, Vanuatu and Wallis and Futuna. Special events Wednesday 24 March (by invitation only) Book launch: The civilisation of the Yam: The yam – an essential part of indigenous traditional knowledge systems in the Pacific by Raoul Bouacou. This is a joint SPC-New Caledonia Customary Senate publication. Photography exhibition: Impressions on the 10th Festival of Pacific Arts. The exhibition features a selection of photographs of the festival, held in American Samoa from 20 July to 2 August 2008, by SPC photographer Carla Appel and New Caledonia photographer Jules Hmaloko. Thursday 24 March (open to the public) Film screening: There once was an island: Te Henua e Noho, Directed by Briar March, Grand Prize winner of the Pacific International Documentary Film Festival (FIFO) 2010. The 23rd CPA will be followed by a Cultural Policy workshop (25 to 27 March) aimed at providing guidelines to delegates on the cultural mapping, planning and policy process. Download a copy of the official meeting programme For more information please contact Tione Chinula, Human Development Programme Advocacy and Communications Officer by phone: +687 26 01 57 or email: [email protected]. Communiqué de presse Vingt-troisième réunion du Conseil des arts du Pacifique La vingt-troisième réunion du Conseil des arts du Pacifique se déroulera à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) du 23 au 25 mars 2010. La réunion se consacrera à la préparation du onzième Festival des arts du Pacifique qui aura lieu aux Îles Salomon en 2012 et à rehausser l’image de la culture en Océanie. Ordre du jour Les points de l’ordre du jour comprennent : • Le bilan du Festival des arts du Pacifique, comprenant la récente évaluation de celui-ci, la préparation du onzième Festival, et les questions liées à la propriété intellectuelle. • Les questions relatives au renforcement du secteur culturel, comprenant un rapport sur l’estimation de la valeur de la culture en Océanie, la stratégie culturelle régionale et la stratégie sur la culture et l’éducation, et l’accès aux financements dans le domaine de la culture. Participants Vingt-trois États et Territoires seront représentés : Australie, Îles Cook, États fédérés de Micronésie, Îles Fidji, Guam, Hawaii, Kiribati, Îles Marshall, Nauru, Niue, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Palau, PapouasieNouvelle-Guinée, Polynésie française, Samoa, Samoa américaines, Îles Salomon, Tokelau, Tonga, Tuvalu, Vanuatu et Wallis et Futuna. Événements spéciaux Mercredi 24 mars (sur invitation) Lancement du livre : La civilisation de l’igname : l’igname, base des savoir-faire traditionnels indigènes dans le Pacifique, par Raoul Bouacou, publication conjointe de la CPS et du Sénat coutumier de la Nouvelle-Calédonie. Une exposition photographique : Clichés du dixième Festival des arts du Pacifique. Cette exposition regroupe un choix de photographies du Festival qui s’est tenu aux Samoa américaines du 29 juillet au 2 août 2008. Les auteurs en sont Carla Appel, photographe de la CPS, et Jules Hmaloko, photographe calédonien. Jeudi 24 mars (ouvert au public) Projection du film “There once was an island: Te Henua e Noho”, realisé par Briar March, gagnant du Grand Prix du Jury du Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) 2010. La vingt-troisième réunion du Conseil des arts sera suivie d’un atelier consacré à la politique culturelle régionale (25-27 mars) qui fournira des orientations aux délégués sur l’élaboration et la planification de politiques. Vous pouvez télécharger une copie du programme officiel à l’adresse suivante : http://www.spc.int/hdp/index.php?option=com_docman&task=cat_view&gid=62&Itemid=44 Pour tout complément d’information, veuillez vous mettre en relation avec Tione Chinula, Chargée de la communication et de la promotion de la condition féminine au Département développement humain, par téléphone au +687 26 01 57, ou par courriel à l’adresse suivante : [email protected] SPEAKER BIOGRAPHIES / BIOGRAPHIE DES INTERVENANTS Ms Marta CARRASCOSA Marta G. Carrascosa is Spanish and has a background in legal studies. She has extensive experience in developing and managing cultural projects financed by the European Development Fund (EDF). For more than 10 years she worked for the European Commission in Africa as program manager for the Delegations in Namibia and Mali, more specifically in administering the culture and support-to-civil-society sector. She has also held several positions in international NGOs in Côte d’Ivoire, Burkina Faso and Liberia and implemented cultural projects in the visual arts, handicrafts and design in Mali. She is currently working in Brussels as Senior Expert in charge of the Funding Program for the EU/ACP Support Programme to Cultural Industries in African, Caribbean and Pacific countries (www.ACPCultures.eu), an ACP group program funded by the EU. Mme Marta CARRASCOSA Marta G. Carrascosa est espagnole et juriste de formation. Elle a une expérience approfondie dans le domaine du développement et de la gestion de projets culturels financés par le Fonds Européen de Développement (FED). Elle a travaillé plus de dix ans en Afrique pour le compte de la Commission européenne en tant que chargée de programmes au sein des Délégations en Namibie et au Mali. Elle a administré plus particulièrement le secteur de la culture et d’appui à la société civile. Elle a aussi occupé plusieurs postes auprès des ONG internationales en Côte d’Ivoire, Burkina Faso, et Liberia et mis en ouvre des projets culturels dans les domaines des arts plastiques, de l’artisanat et du design au Mali. Actuellement elle travaille à Bruxelles comme Experte principale responsable du programme de subventions dans le cadre du Programme UE/ACP d’appui aux industries culturelles des pays d’Afrique, Caraïbes et du Pacifique (www.ACPCultures.eu), programme du Groupe ACP financé par l’UE. Ms Sarah GARDNER Since March 2001, Sarah Gardner has been the founding Executive Director of the International Federation of Arts Councils and Culture Agencies (IFACCA), a global network of arts councils and ministries of culture. From 1990 to 2001 she held several senior positions at the Australia Council, the Federal Government's arts funding and advisory body. During 2000, she conducted the Council’s “Planning for the Future” project. As Director Strategy and Policy (1993-99), she managed the Council's policy planning and promotional activities, government relations, its arts research program, as well as the Council's extensive print and web publishing program and information management strategy. Prior to joining the Council, Sarah held positions including Senior Consultant for Issues Australia, Director Public Affairs for the Australian Bicentennial Authority (1985-88), Technical Manager with German company Schering AG and freelance consultant in the tourism industry and community sector in Europe. She has a BSc and Masters in Public Policy from the University of Sydney. Mme Sarah GARDNER Depuis mars 2001, Sarah Gardner est la directrice fondatrice de la Fédération internationale des Conseils des arts et agences culturelles (FICAAC), réseau mondial des conseils des arts et des ministères de la culture. De 1990 à 2001, elle a occupé plusieurs postes de haut niveau au Conseil australien, l’organisme fédéral consultatif et de financement des arts. En 2000, elle a conduit le projet du Conseil « Planning for the Future » (planifier pour demain). En tant que directrice stratégique et politique (1993-99), elle conduisait les activités de promotion et planification politique du Conseil, les relations avec les pouvoirs publics, le programme de recherche artistique, ainsi que le vaste programme d’impression et de publication sur Internet et la stratégie de gestion de l’information. Avant d’entrer au Conseil, Sarah a été successivement consultante pour les questions australiennes, directrices des affaires publiques pour l’Autorité du bicentenaire de l’Australie (1985-88), directrice technique de la société allemande Schering AG et consultante indépendante dans le secteur du tourisme et des affaires communautaires en Europe. Elle détient une licence ès sciences et une maîtrise de politique publique de l’Université de Sydney. Ms Terri JANKE Terri Janke (BA LLB UNSW, 1995) is the Solicitor Director and owner of Terri Janke and Company Pty Ltd. She was born in north Queensland and has family connections to Cairns, the Torres Strait Islands (Meriam) and Cape York Peninsula (Wuthathi). After having worked in private legal firms, Terri established her own legal firm in 2000. Terri is a natural mediator and brings a unique perspective to the resolution of legal issues and negotiations, especially on issues relating to Indigenous Cultural and Intellectual Property (ICIP). Her work has been recognised through awards including the John Koowarta Reconciliation Law Scholarship, Law Council of Australia and the Evolving Business Winner NSW Aboriginal Employment and Business Awards. Terri is an active Board member of Tourism Australia and chairs the National Indigenous Television (NITV). Her novel, Butterfly Song, was published by Penguin Books. Terri is also completing a PhD in law at the Australian National University, National Centre for Indigenous Studies. Mme Terri JANKE Terri Janke (BA LLB UNSW, 1995) est l’avouée, directrice et propriétaire de la firme Terri Janke and Company Pty Ltd. Elle est née au nord du Queensland et a de la famille à Cairns, dans les îles du détroit de Torres (Meriam) et la péninsule du cap d’York (Wuthathi). Après avoir travaillé dans des cabinets juridiques privés, Terri a créé son propre cabinet en 2000. Terri est un médiateur né. Elle contribue, de par sa personnalité originale, à résoudre des problèmes juridiques et des négociations, en particulier dans le domaine de la propriété culturelle et intellectuelle des populations autochtones (ICIP). Son travail a été récompensé plusieurs fois, notamment par la bourse John Koowarta Reconciliation Law Scholarship et le prix décerné par le Law Council d’Australie, le prix de l’entreprise qui grimpe (Evolving Business Winner) et les prix de l’emploi des Aborigènes et des entreprises de Nouvelle Galles du Sud. Terri est membre actif du Conseil du tourisme d’Australie, et présidente de la National Indigenous Television (NITV). Son roman, Butterfly Song, a été publié par Penguin Books. Terri est en train d’achever un doctorat de droit à l’Université nationale d’Australie (Centre national des études indigènes). Ms Joycelin LEAHY Joycelin Leahy holds a Masters in Museum Studies from University of Queensland. Ms Leahy curated for the first time ever in Australia, Pacific Storms, a major contemporary Pacific art exhibition which attracted 36 artists from 10 Pacific countries with over 60 works of art. The exhibition was held in Bundaberg and Brisbane last year and was visited by more than 13,000 people. With a team of art experts, they are developing Living Art, a major contemporary art exhibition from Papua New Guinea (PNG) under the National Museum of Australia in Canberra. Raised in a small fishing village in Papua New Guinea (PNG), she has lived the art, song and dance of her people and grew up understanding the wealth and essence of her Melanesian culture. Through her sustainable heritage and preservation work, she focuses on the protection of living tribal treasures. For 20 years she has developed and run the Kalem Kollections textiles firm in PNG. The Beyond Art project (www.beyondpacificart.com.au), which she currently heads, grew from the high demand for a marketplace for PNG and the Pacific region. Mme Joycelin LEAHY Joycelin Leahy détient un mastère d’études muséales de l’Université du Queensland. C’est en Australie qu’elle a exercé, pour la toute première fois, la fonction de conservateur d’une grande exposition d’art contemporain océanien, Pacific Storms, qui a attiré 36 artistes venus de dix pays océaniens et plus de 60 œuvres d’art. L’exposition s’est déroulée à Bundaberg et à Brisbane l’année dernière, et a reçu plus de 13 000 visiteurs. Avec une équipe d’experts de l’art, elle est en train d’organiser Living Art, une grande exposition d’art contemporain de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui aura lieu au National Museum of Australie à Canberra. Élevée dans un petit village de pêcheurs de Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle a partagé l’art, les chants et les danses de son peuple et, en grandissant, a découvert la richesse et l’essence de sa culture mélanésienne. Au travers de son travail de conservation du patrimoine, elle s’emploie à protéger les trésors tribaux vivants. Depuis vingt ans, elle dirige la société de production textile Kalem Kollections, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le projet Beyond Art (www.beyondpacificart.com.au), qu’elle dirige actuellement, répond à la forte demande du marché de PapouasieNouvelle-Guinée et de la région du Pacifique. Dr Colin MERCER Colin Mercer is a consultant in strategic research and development for the cultural sector, and is responsible for a number of cultural mapping, policy and planning frameworks worldwide. Colin migrated from the UK to Australia in 1985. He was Deputy Director and then Director of the Institute for Cultural Policy Studies. He moved on to be Associate Professor in Cultural Policy and History at Griffith University. In 1989-90 Colin Mercer wrote the first major urban cultural policy framework in Australia, the Brisbane Cultural Development Strategy. Upon returning to the UK, Colin was Professor of Cultural Policy at The Nottingham Trent University and from 2003 to 2005 was Managing Director for Cultural Capital Ltd. He consults with the European Commission and with UNESCO on repositioning culture as a mainstream issue and is also currently an Expert Advisor to the City of Cordoba, Spain, in their candidature to be European Capital of Culture in 2016. M. Colin MERCER Colin Mercer est consultant en recherche et développement stratégiques dans le domaine de la culture. Il est chargé de cartographier le secteur de la culture et d’établir des cadres d’action et de planification dans le monde entier. Colin a émigré du Royaume-Uni en Australie en 1985. Il a été directeur adjoint, puis directeur de l’Institut d’études de politique culturelle. Il est ensuite devenu chargé de cours en politique et histoire culturelles à la Griffith University. En 1989-90, Colin a élaboré le premier grand cadre de politique culturelle urbaine d’Australie, la Stratégie de Brisbane pour le développement culturel. De retour au Royaume-Uni, il a enseigné la politique culturelle à la Nottingham Trent University, et, de 2003 à 2005, a exercé les fonctions d’administrateur général de la société Cultural Capital Ltd. Il est consultant pour la Commission européenne et l’UNESCO et, à ce titre, s’emploie à rendre à la culture sa place prépondérante. Il est également expert-conseil de la ville de Cordoba (Espagne), candidate au titre de Capitale européenne de la culture en 2016. Dr Katerina TEAIWA Katerina Martina Teaiwa is from Fiji and is Pacific Studies Convener at the ANU's College of Asia and the Pacific running the teaching program. Her research focuses on cultural policy and cultural industries in the independent Pacific; cultural approaches to Pacific regionalism; the Pacific diaspora; and phosphate mining history and culture in Kiribati and Fiji. She is a consultant with UNESCO on intercultural dialogue and sustainable development. She also does consulting work with Austraining International and ANU Enterprises on the Australian Youth Ambassadors for Development program. Katerina has a Bachelors of Science from Santa Clara University, an MA in Pacific Islands Studies from the University of Hawai'i, and a PhD in Anthropology from the Australian National University. She is also involved in performing arts and was a radio announcer in Fiji in the 1990s. Her work and interests reflect the wealth of her multicultural heritage: Banaban, I-Kiribati and African American. Mme Katerina TEAIWA Katerina Martina Teaiwa, originaire des Îles Fidji, dirige le programme d’études océaniennes du College of Asia and the Pacific, à l’Université nationale d’Australie. Sa recherche porte sur la politique culturelle et les industries de la culture dans les pays indépendants du Pacifique, les approches culturelles du régionalisme océanien, la diaspora océanienne, l’histoire des mines de phosphate et la culture de Kiribati et des Îles Fidji. Elle est consultante auprès de l’UNESCO pour le dialogue interculturel et le développement durable. Elle continue de travailler avec Austraining International et ANU Enterprises sur le programme australien des ambassadeurs de la jeunesse pour le développement. Katerina détient une licence ès sciences de la Santa Clara University, une maîtrise en études océaniennes de l’Université de Hawaii, et un doctorat en anthropologie de l’Université nationale d’Australie (ANU). Elle s’intéresse aussi aux arts du spectacle et était présentatrice de radio aux Îles Fidji dans les années 90. Son travail et ses centres d’intérêt reflètent la richesse de son héritage multiculturel : Banaban, I-Kiribati et afroaméricain. Mrs Tarisi VUNIDILO On 1st February 2010, Tarisi Vunidilo was appointed new Secretary General for the Pacific Islands Museums Association (PIMA). She is a graduate from the University of Waikato and holds postgraduate qualifications in Archaeology (ANU), Maori and Pacific Development (Waikato) and is currently completing a Masters in Social Science at Waikato. She started her museum career at the Fiji Museum as an archaeologist in 1994. In 2001, she moved to New Zealand and became Te Papa Museum’s Collection Manager Pacific in 2002. Tarisi was then appointed Collection Manager at the Waikato Museum of Art & History in Hamilton in 2004. Tarisi has published numerous articles and spoken at various conferences. She has an extensive background in education and has written and translated a bilingual book on Lapita Pottery aimed at children and learners of the Fijian Language. A very busy community worker Tarisi has also been involved as a Fijian dance choreographer, social worker, dance judge, university lecturer and TV presenter. Mme Tarisi VUNIDILO Le 1er février 2010, Tarisi Vunidilo a été nommée Secrétaire générale de l'Association des musées des îles du Pacifique (PIMA). Diplômée de l’Université de Waikato, elle a fait des études de troisième cycle universitaire en archéologie (Australian National University), en études maori et en développement de l’Océanie (Waikato) et est en train d’achever une maîtrise de sciences sociales à Waikato. Elle a commencé sa carrière en 1994 au Musée de Fidji, en tant qu’archéologue. En 2001, elle s’est installée en Nouvelle-Zélande, où elle a assumé, en 2002, les fonctions de directrice de collection du Te Papa Museum pour le Pacifique. Tarisi a ensuite été nommée directrice de collection au Musée d’art et d’histoire de Waikato, à Hamilton, en 2004. Elle a publié de nombreux articles, est intervenue lors de diverses conférences. Elle a une vaste connaissance du secteur de l’éducation, et a rédigé et traduit un ouvrage bilingue sur la poterie Lapita, à l’intention des enfants et étudiants du fidjien. Très active au service des communautés, Tarisi a diverses casquettes : chorégraphe de danses fidjiennes, travailleur social, arbitre de danse, lectrice à l’Université et présentatrice de télévision. SPECIAL EVENTS Book Launch and Photo Exhibition Wednesday 24 March, 6.30pm (by invitation) Book launch: “The Civilisation of the Yam” by Raoul Bouacou, from the Yam Conservatory in New Caledonia. A joint bilingual publication by SPC and the Customary Senate of New Caledonia. Among the Kanak population of New Caledonia, the yam is revered in many ways: it symbolises masculinity; the yam harvest is celebrated annually as the most important traditional feast; and mystical powers are attributed to the yam stone, which marks the beginning of the planting season. The book presents cultural, agricultural, and nutritional information about the yam and is designed to raise public awareness regarding the significance of yam cultivation in the Pacific. Photo exhibition: featuring pictures taken during the 10th Festival of Pacific Arts held in American Samoa from 20 July to 2 August 2008. A taste of the atmosphere and diverse range of arts showcased at the Pacific’s largest regional cultural gathering. Photographers are Carla Appel, SPC, and Jules Hmaloko who was part of the New Caledonia delegation to the Festival. Jules is a freelance photographer, working for a wide range of institutions across New Caledonia, including the government, museums and the local press. He lives in Mont Dore with his wife and 2 children, but is originally from the island of Lifou. An exhibition of his photographs featuring daily and ceremonial scenes of kanak culture in Lifou will open at the Tjibaou Cultural Centre in Noumea on 30 March 2010. Film Screening Thursday 25 March, 6.30pm (open to the public) There Once was an Island: Te Henua e Noho (Director: Briar March. 80min.) Grand Prize 2010 Winner of the Pacific International Documentary Film Festival (FIFO) in Tahiti. The Island is sinking. This is the reality for the culturally unique Polynesian community of Takuu, a tiny low-lying atoll in the South Western Pacific (Papua New Guinea). In this verite-style film, three intrepid characters Teloo, Endar and Satty, allow us into their lives and their culture and show us first hand the human impact of an environmental crisis. Two scientists, oceanographer John Hunter and geomorphologist Scott Smithers, investigate the situation with the characters and consider the impact of climate change on communities without access to resources or support. Ms Briar March and Ms Lyn Collie, who jointly own On The Level Productions, worked for 4 years on this film, which gives a human face to the direct impacts of climate change in the Pacific, challenging audiences everywhere to consider their own relationship to the earth and the other people on it. (www.thereoncewasanisland.com) ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX Lancement d’un ouvrage et exposition photographique Mercredi 24 mars, 18h30 (sur invitation) Lancement de : La civilisation de l’igname : L’igname, base des savoir-faire traditionnels indigènes dans le Pacifique, de Raoul Bouacou, du Conservatoire de l’igname de Nouvelle-Calédonie. Publication bilingue à l’initiative de la CPS et du Sénat coutumier de la Nouvelle-Calédonie. La population autochtone de Nouvelle-Calédonie, les Kanak, vénère l’igname à plus d’un titre. L’igname symbolise la masculinité. Sa récolte donne lieu à la principale fête coutumière de l’année. La pierre igname, qui marque le début de la saison de plantation, possède des pouvoirs mystiques. L’ouvrage de Raoul Bouacou, destiné à sensibiliser le public et souligner l’importance de la culture de l’igname dans le Pacifique, nous renseigne aussi, sur la culture, l’agriculture et les valeurs nutritives conférées à l’igname. Exposition photographique : comprenant des clichés du dixième Festival des arts du Pacifique, qui s’est tenu aux Samoa américaines, du 20 juillet au 2 août 2008. C’est l’occasion de découvrir, lors du rassemblement culturel le plus important de la région, un large éventail d’expressions culturelles. Les photographes exposés, sont Carla Appel, de la CPS, et Jules Hmaloko, membre de la délégation de la Nouvelle-Calédonie lors du festival de 2008. Jules est un photographe indépendant, travaillant avec diverses institutions calédoniennes dont le Gouvernement, les musées et la presse locale. Originaire de Lifou, c’est au MontDore qu’il réside, en compagnie de son épouse et de leurs deux enfants. Le Centre culturel Tjibaou accueillera ses clichés représentant la vie quotidienne et les cérémonies de la culture Kanak à Lifou, à compter du 30 mars 2010. Projection de film Jeudi 25 mars à 18h30 (ouvert au public) There Once was an Island : Te Henua e Noho (Réalisateur: Briar March. 80min.) Grand Prix du Jury du Festival International du Film documentaire océanien (FIFO) 2010, à Tahiti. L’île coule. C’est la réalité de Takuu, communauté polynésienne à la culture originale vivant sur un petit atoll bas dans le sud-ouest du Pacifique (en Papouasie-Nouvelle-Guinée). Dans ce film-vérité, Teloo, Endar et Satty, trois personnages intrépides, nous invitent dans leur vie, leur culture et nous montrent sans détour les répercussions de la crise environnementale sur l’Homme. L’océanographe John Hunter et le géomorphologue Scott Smithers étudient, avec l’aide des personnages, la situation et les répercussions du changement climatique sur les communautés ne bénéficiant ni d’aide, ni d’accès aux ressources. Mme Briar March et Mme Lyn Collie, toutes deux co-directrices des Productions On The Level, ont travaillé durant quatre ans sur ce film qui désigne l’Homme comme la victime des impacts directs du changement climatique dans le Pacifique, provoquant le public à chaque projection et le poussant vers une réflexion sur sa propre relation avec la terre et aux autres. (www.thereoncewasanisland.com) BACKGROUND INFORMATION The Council of Pacific Arts The Council of Pacific Arts was established to oversee the operations of the Festival of Pacific Arts. The Council of Pacific Arts comprises the twenty-two Pacific Island countries and Territories that are members of SPC, with the addition of Hawaii, Easter Island and Norfolk Island and the founding members, Australia and New Zealand. The Secretariat of the Pacific Community (SPC) Human Development Programme (HDP) serves as secretariat for the Council of Pacific Arts under the leadership and guidance of the HDP Adviser (Culture). The Council of Pacific Arts meets every two years, including at every Festival of Pacific Arts. The 22nd Meeting of the Council of Pacific Arts was held in American Samoa, on 23 July 2008. The 23rd Meeting will be held at SPC headquarters in Noumea, New Caledonia, from 23 to 25 March 2010. Le Conseil des arts du Pacifique Fondé en 1975, le Conseil des arts du Pacifique se compose de représentants des vingt-sept États et Territoires insulaires océaniens qui prennent part au Festival des arts du Pacifique. Le Département Développement humain de la CPS lui fait office de secrétariat. Le Conseil est composé de représentants du monde culturel et artistique des États et Territoires participants, et est chargé de tracer la voie des futurs festivals. En règle générale, les membres du Conseil élisent à la présidence le représentant du pays hôte du prochain Festival des arts du Pacifique. Le président en exercice est le représentant des Samoa américaines. The Festival of Pacific Arts Beginning in 1972, Pacific peoples have come together every four years to share and exchange their culture at the Festival of Pacific Arts. They come from 27 countries and territories, and the number of participants has increased to more than 2000. The Festival is recognised as a major international cultural event, and is the largest gathering in which Pacific peoples unite to gain respect for and appreciation of one another within the context of the changing Pacific. The Festival was conceived by SPC’s governing Conference in an attempt to combat the erosion of traditional customary practices. It grew out of the desire, expressed by Pacific Island leaders, for the peoples of the region to share their cultures and establish deeper understanding and friendship between countries. Selection and Role of the Festival Host The selection of a host country by the Council of Pacific Arts is based on principles of equity. In accordance with festival tradition, participants are the organising country’s guests from the day of their arrival. The host country bears the cost of local travel, accommodation, meals and other forms of hospitality for the visiting participants. Entry to all artistic events is free to the public. As a result, the Festivals are not self-funded through ticket sales or other means. Hosting the Festival is a major cultural technical and economic challenge, requiring broad community participation and cooperation. Festival Participants Visits of Pacific Islanders from one island to another have always been important occasions. Trade, social visits and exchanges of dance, music, food and crafts have served as opportunities for islanders to learn from one another, and have assisted in the dynamic transformation of culture. Today the Festival of Pacific Arts helps maintain a sense of “Pacificness” among island communities. The Festival has stimulated a new sense of cultural pride among islanders young and old, generating excitement, pride and promise for the arts and cultures in the region. Expertise and skills in crafts have been rediscovered and revitalised, while traditional and ceremonial performances have been rediscovered, revived and in some cases updated. Tourism and related industries have also benefited, with the proceeds often going to local communities. The Festival and the World Each Festival attracts increasing numbers of spectators and visitors from within the region itself, and it also draws the attention of the global community, to the point that the Festival has become a major tourist attraction. Today the Festival is the principal platform for collective participation in expressions of traditional and contemporary culture in the Pacific region. The 10th Festival was hosted by American Samoa in 2008. Solomon Islands is currently preparing for the 11th Festival in 2012. For more information please visit our website Le Festival des arts du Pacifique Depuis 1972, les peuples océaniens se rencontrent tous les quatre ans pour se faire mutuellement connaître leur culture à l'occasion du Festival des arts du Pacifique. Sa dernière édition a attiré plus de 2 000 participants, venus de 27 pays. Considéré comme un événement culturel au retentissement international, le Festival est aussi le plus grand rassemblement de peuples du Pacifique, tous animés du même désir de respect et de reconnaissance mutuels dans une Océanie en mutation. L'idée du Festival est née du souci de la Conférence, organe directeur de la CPS, de lutter contre la disparition progressive des pratiques coutumières et traditionnelles. Les dirigeants de la région y voyaient un moyen de réunir des Océaniens de cultures différentes et de renforcer la compréhension et l'amitié entre les pays. Choix et rôle du pays hôte du Festival Le choix d'un pays hôte par le Conseil des arts du Pacifique se fonde sur le principe d'équité. Conformément à la tradition du Festival, les participants sont considérés comme des invités dès qu'ils posent le pied sur le sol du pays organisateur. Il incombe à celui-ci de prendre en charge les frais de déplacement des participants sur son territoire, de leur offrir le gîte et le couvert et de faire en leur honneur tous les gestes d'hospitalité dus à des visiteurs. L'entrée à toutes les manifestations artistiques est gratuite. Les festivals ne sont donc pas autofinancés par la billetterie ou d'autres moyens. Le Festival représente toujours une énorme gageure pour le pays-hôte d'ordre culturel, technique et économique. Il exige une forte participation et la coopération des collectivités locales. Participants au Festival Les rencontres entre Océaniens venant de différentes îles sont toujours de grands moments. Le commerce, les visites de courtoisie, la présentation de danses, de chants et d'objets d'artisanat, ou encore la préparation de plats culinaires propres à chaque peuple, sont autant d'occasions d'enrichissement mutuel pour les Océaniens et de transformation dynamique de la culture. Aujourd'hui, le Festival des arts du Pacifique permet à ces communautés insulaires d'affirmer leur identité collective et océanienne. Des talents et des savoir-faire artisanaux, ainsi que des spectacles traditionnels et des cérémonies rituelles ont été redécouverts, redynamisés et, dans certains cas, actualisés. Le secteur du tourisme et les activités apparentées y trouvent également leur compte et les revenus qu'ils engendrent profitent aux populations locales. Le Festival dans le monde Les festivals séduisent un nombre croissant de spectateurs et de visiteurs de la région et d'ailleurs, au point de devenir un pôle d'attraction touristique. Aujourd'hui, le Festival des arts du Pacifique est la plus grande scène où peuvent se mêler expressions traditionnelles et contemporaines de la culture de tous les horizons du Pacifique. Le 10ème festival s’est déroulé aux Samoa américaines en 2008. Le 11ème festival se tiendra aux Iles Salomon en 2012. Pour plus informations consulter notre site web. Secretariat of the Pacific Community Secretariat of the Pacific Community (SPC) is an international organisation that provides technical assistance, policy advice, training and research services to 22 Pacific Island countries and territories in areas such as health, human development, agriculture, forestry and fisheries. All of these areas are critical to the eight million people of the Pacific, who continue to face challenges stemming from the remote locations and scarce resources of many of their islands, as well as new challenges from growing populations, decreasing food security and the effects of climate change. SPC was founded in 1947 under the Canberra Agreement. It has grown to become the largest developmental organisation in the Pacific, with over 400 staff and regional offices in Noumea (New Caledonia), Suva (Fiji Islands), and Pohnpei (Federated States of Micronesia). SPC’s vision for the region is ‘a secure and prosperous Pacific Community, whose people are educated and healthy and manage their resources in an economically, environmentally and socially sustainable way’. SPC’s real strength is the enduring partnerships that have been formed with member governments and communities, who set SPC’s priorities and determine its course. For more information please visit our website: www.spc.int. Secrétariat général de la Communauté du Pacifique Fondé en 1947, le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS – anciennement la Commission du Pacifique Sud) est une organisation indépendante intergouvernementale de conseils techniques et stratégiques, d’assistance, de formation et de recherche au service de ses États et Territoires insulaires océaniens membres. La CPS, dont les langues de travail sont l’anglais et le français, œuvre dans un large éventail de secteurs dont les ressources marines et terrestres, la santé, les statistiques et autres domaines sociaux, ainsi que les technologies de l’information et de la communication. L’organisation a connu une expansion rapide ces dernières années et elle emploie actuellement quelque 400 personnes . La CPS, qui a son siège à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, est renommée pour sa capacité d’apporter de « réelles solutions à de vrais problèmes » en Océanie. Pour de plus amples informations, rendez-vous à www.spc.int . Liste des États et Territoires membres de la CPS : Australie, États fédérés de Micronésie, États-Unis d’Amérique, Îles Fidji, France, Guam, Îles Cook, Îles Mariannes du Nord, Îles Marshall, Îles Salomon, Kiribati, Nauru, Niue, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Palau, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pitcairn, Polynésie française, Samoa américaines, Samoa, Tokelau, Tonga, Tuvalu, Vanuatu, Wallis et Futuna. SPC Human Development Programme The Human Development Programme (HDP) works to improve people’s opportunities to pursue safe and sustainable livelihoods, and to develop their full potential. HDP has a particular focus on bringing gender, youth, culture and community education to the forefront of development. The programme aims to nurture an all-inclusive approach across all sectors to maximise the development potential of the entire community and help people achieve a better quality of life. HDP aims to deliver more effective services to all Pacific people – whether in the smallest villages or the biggest towns, by providing research, analysis and advice on human development issues. The programme was created in November 2006 by the merger of four long-standing SPC programmes: • the Community Education and Training Centre (based in Fiji), which has provided training to women community leaders and development workers since 1963; • the Pacific Women’s Bureau (New Caledonia), created in 1982 to work with Pacific Island countries and territories to ensure that the region’s women enjoy the same opportunities as men; • the Cultural Development Bureau (New Caledonia), which was formed in 1996 and seeks to preserve and promote Pacific Island heritage, working in areas such as legal protection, artistic and cultural exchanges and institutional strengthening; and • the Youth Development Bureau (New Caledonia), which since 1998 has promoted awareness of the needs of young people and their participation in economic, social and cultural development. Le Département développement humain Le Département développement humain a pour mission d’aider les Océaniens à s’assurer des moyens de subsistance durables et sûrs, ainsi que de leur donner la possibilité de s’épanouir. Le Département place au tout premier rang de son action en faveur du développement, les aspects égalité hommesfemmes, jeunesse, culture et éducation communautaire. Le Département préconise une approche intégrale, tous secteurs confondus, pour exploiter au maximum le potentiel de développement de la communauté tout entière et aider les Océaniens à améliorer leur qualité de vie. Le Département Développement humain de la CPS a pour mission de fournir des services plus efficaces en matière de développement social à tous les Océaniens, qu’ils vivent dans les grandes villes ou les petits villages. Le Département a été crée en novembre 2006. Il est issu de la fusion de quatre entités de la CPS qui existaient depuis longtemps, à savoir : • le Centre de formation à l’éducation communautaire (basé aux Îles Fidji) dont la mission consiste, depuis sa création en 1963, à dispenser des formations aux animatrices socio-éducatives et aux femmes exerçant des responsabilités en milieu communautaire; • le Bureau des femmes du Pacifique (basé en Nouvelle-Calédonie) qui, depuis sa création en 1982, collabore avec les États et Territoires insulaires pour garantir que les Océaniennes jouissent des mêmes droits que les Océaniens; • le Bureau du développement culturel (basé en Nouvelle-Calédonie) qui se consacre, depuis sa création en 1996, à préserver et à promouvoir le patrimoine océanien, et à mener des actions dans des domaines divers tels que la protection juridique, les échanges artistiques et culturels, et le renforcement des institutions; • le Bureau de la promotion des jeunes (également basé en Nouvelle-Calédonie) qui, depuis sa création en 1998, aide à sensibiliser la communauté aux besoins de la jeunesse et à promouvoir la participation de cette jeunesse au développement économique, social et culturel. Media contact / contact médias : Tione CHINULA Advocacy & Communications Officer/ Chargée de la communication et de la promotion Human Development Programme/ Département développement humain SPC-Secretariat of the Pacific Community/ Secrétariat général de la Communauté du Pacifique B.P. D5 - 98848 Noumea Cedex - New Caledonia Tel: +687 26.20.20 - Extn 157 Fax: +687 26.38.18 Direct Line/ ligne directe : +687 26.01.57 E-mail: [email protected] website: http://www.spc.int/hdp