J`ai dit à l`endroit des policiers à Sèkandji que la Police Nationale du
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J`ai dit à l`endroit des policiers à Sèkandji que la Police Nationale du
J’ai dit à l’endroit des policiers à Sèkandji que la Police Nationale du Bénin a des dettes envers moi et que la facture est salée lors du paiement car je suis un créancier atypique. 1 J’ai fait enregistrer mon amertume à leur endroit sur des cassettes audio-visuelles que je leur ai tous destinées, mais ils en sont tous restés jusque-là très indifférents. DAAGBO fait un rire jaune et continu. Croient-ils que le châtiment que je leur ai tous réservé est suspendu ? Leur punition est bien actuelle car je n’ai pas oublié ma sentence à leur endroit voilà l’une des raisons pour lesquelles je vous disais il y a un instant que je n’ai rien oublié. 2 Je me souviens de manière exhaustive de toutes vos peines dont vous avez récité le chapelet avec sainte Jeanne d’Arc tout à l’heure car je suis le principe actif de toute mémoire Daagbovis, les douleurs et l’humiliation qui vous ont été infligées, mes pleurs au-dedans de moi-même, je n’en ai oubliées aucune. 3 Daagbovis, je vais vous dire ce qu’il y a au fond de mon cœur : si je pleure, qui pourra alors vous consoler ? De ce fait, je pleure au-dedans de moi pour les douleurs que mes propres créatures me créent. A l’occasion du dernier cas survenu au presbytère à Porto-Novo où ils ont introduit dans nos résidences des armes de fabrication artisanale et du chanvre indien aux fins de nous incriminer, j’ai ri à cœur-joie après avoir quitté la chair de Parfaite pour le Ciel. Quand je vins au Ciel, Saint Augustin s’émut à me voir, me manifester toute sa désolation et je le consolai en riant. Saint Augustin s’inquiéta et me dit : « DAAGBO, votre rire jaune augure d’un mauvais présage » et je lui répliquai de me laisser me moquer des hommes, ces vauriens qui feignent de ramener Dieu au rang d’un être humain Les derniers événements survenus dans la Mission de Gbanamè m’ont marqué à telle enseigne que je suis seul à le savoir et à l’endurer tel que j’ai tout enduré le jour où vous déchiriez les genoux et la chair de Jésus christ mon Fils, ce jour où vous lui avez crevé un œil et mis à nu devant tous les peuples, Jésus Christ mon Fils votre Sauveur que j’ai daigné vous envoyer. Toutes ces souffrances endurées dans le silence ne sont pas vaines car le jour de gloire, le jour de la revanche finit toujours par arriver. Rien ne reste impuni. Ce ne sont pas seulement les sorciers qui ligotent leurs victimes aux sabbats nocturnes mais mes peines, mes larmes, mes douleurs ont aussi ligoté beaucoup d’humains ; ils sont innombrables ceux de cette catégorie dont j’ai gravé les noms dans ma mémoire et leur jour de lamentation arrive inéluctablement et bientôt quand je serai débordé. 4 Je n’ai rien oublié. C’est fondamentalement pour vous signifier Daagbovis, la portée cynique de ma revanche imminente que je vous dis que vous n’oublierez jamais et tout au long de votre vie ce jour mémorable de votre venue ici à Tindji. Vous vous en souviendrez tout au long de votre vie : je parle en parabole. Ce jour mémorable à Tindji vous marquera à telle enseigne que vous le conterez en témoin à vos postérités. Vous leur conterez dans l’émotion que c’est suite à la fête de la renaissance de l’humanité de l’année deux mil seize célébrée à Tindji que tels et tels événements sont survenus au Bénin, en Afrique et dans le monde. Vous citerez tellement d’événements majeurs découlant de cette rencontre à vos enfants qu’ils finiront par vous interrompre. Daagbovis ici présents, ce jour mémorable, vous marquera à un degré neuf fois plus que les humains m’ont marqué par la douleur, je sais de quoi je parle. Hommes de la terre, Béninois, vous m’avez traumatisé par la douleur au point de rendre mon cœur réfractaire. Je souffre au-dedans de moi-même quand vous me voyez quelque fois souriant. C’est parce que j’ai le devoir paternel de vous communiquer la joie. En ce qui vous concerne, témoignez toute gratitude au Très Saint Père qui joue toujours le rôle de sapeur-pompier entre vous et moi, autrement, je vous aurais muselés car l’excédent de mes peines et douleurs ne devrait aucunement provenir de vous Daagbovis qui êtes la prunelle de mes yeux. Daagbovis, depuis les prophètes jusqu’aujourd’hui, je suis dans la douleur et mon cœur rempli d’amertumes mérite un léger soulagement de la part des hommes. 5 Daagbovis, je baptise la rencontre de ce jour : « Tindji tatouage ». J’ai souffert, j’ai souffert, je souffre encore. Mais si la renaissance de l’humanité passe par l’extermination d’une partie de la lignée humaine, je n’ai pas froid aux yeux. A cause de vous, des ordures de ce monde comme le Président Boni YAYI, des vermines me narguent. Daagbovis, j’ai assez supporté et enduré dans le silence. J’ai essuyé à cause de vous de l’infamie. Même si c’est vous Daagbovis qui me proférez des injures, j’en serais moins remonté que YAYI Boni à votre place et je parle en connaissance de cause. Tout au moins vous, ma grâce sanctifiante vous a disposés et repose en vous. Que peuvent valoir ces hommes politiques à la solde de Belzébul ? Daagbovis, aussi vrai que DAAGBO est le Dieu que les pauvres de cœur ont recherché et trouvé, il est déjà de même vrai que l’année deux mil seize est l’année de gloire de DAAGBO et de tous les Daagbovis. L’année deux mil seize est l’année de déchéance et de douleur continue des adversaires de la Mission de Gbanamè. Leurs tourments seront sans répit. Des événements accablants s’abattront sur eux et en série. Ce feu que nous venons d’envoyer dans les quatre points cardinaux, embrasera et consumera tout ce qui est hostile à Dieu au Bénin et au-delà des frontières. Daagbovis, même à distance, si j’envoie mon feu, il atteint toujours ses cibles et les réduit au néant. Répétez après moi : « DAAGBO je suis à toi et toute ma vie, tout mon bonheur, toute ma quiétude sont dans tes mains ». 6 Daagbovis, j’abonde vos vies d’une grâce spéciale deux mil seize qu’on appelle « Djèli-djèli DAAGBO ». La joie, la quiétude, le bonheur, l’absence de stress, la paix, tout le bien-être qu’il faut pour vos corps et vos âmes inonderont vos vies et vous proclamerez Djèli-Djèli. Que la grâce Djèli-Djèli DAAGBO abonde dans vos vies et les inondent à tout jamais. Avant de vous donner les bénédictions finales, Daagbovis, je voudrais formellement laisser à tous ce message que voici : le Roi de l’univers, le Souverain de Tindji dont vous avez tué l’enfant unique qu’on appelle Jésus Christ le Fils de David, le Seigneur Dieu, l’Incommensurable, le Dieu d’Abraham, de Jacob, d’Isaac, de Moïse, de David, le Dieu que l’Eglise catholique romaine a défié et qui les a réduits et roulés dans la boue, le Dieu qui a arraché l’Eglise catholique des 7 griffes de ses dignitaires, le Dieu dont les effets de sa colère se manifestent même jusqu’aux fonds des mers et océans, le Dieu qui a pris chair à Gbanamè Sovidji et dont les grâces sont éternellement inépuisables, DAAGBO est mon nom et je suis la grâce-même par essence. Je suis le Roc de cet univers qui repose dans mes mains. On m’appelle l’Omnipuissant, le Créateur du ciel et de la terre, Père de Jésus Christ, Goliath le seul confirmé de l’univers, celui sans qui Tindji ne peut exister, celui grâce à qui le Bénin, Danhomè d’alors, existe, celui sans qui le Houégbadjaka n’aurait point été créé. Moi DAAGBO qui depuis Gbanamè a renversé et calciné leur Houégbadjaka, le feu qui a embrasé et consume tout sur la terre de Danhomè, je me dresse à la face du monde et déclare : « je suis l’omnipuissant ». le Dieu que vous avez marqué pendant sept ans et qui en son heure veut maintenant manifester sa gloire à partir de Tindji, le Dieu que Koudjètchéoun a blasphémé à distance, écoutez-moi très attentivement, natif hommes et femmes, adultes et enfants de Tindji, le règne de votre méchanceté gratuite est venu à son apogée ce jour. La puissance qui surpasse et domine éternellement toutes les formes de sorcelleries qui vous possèdent a pour nom DAAGBO et ma souveraine puissance est immuable et peut jamais connaitre de déclin. Vous ne pourrez jamais me réduire au bon vouloir de votre sorcellerie. Le Dieu que vous n’avez jamais craint depuis votre naissance, c’est lui qui vous mène, c’est sur votre terre ici à Tindji alors même qu’en vérité, je suis le seul propriétaire de toute terre, de la Terre. Je suis venu pour faire cette fête ici pour que vous sachiez que vos jours sont maintenant comptés car c’est assez les affres de votre sorcellerie. 8 Je vous annonce que pour compter de maintenant, la Justice règnera et, ma paix et ma quiétude abonderont dans la vie de ceux qui me craignent et m’adorent. Je suis le seul Dieu à qui tous les hommes de la terre doivent adoration, crainte et gloire. Vos idoles sont tous du néant et celui qui ne va pas se prosterner et adorer DAAGBO, perdra sa vie car j’ai autorité sur la vie et sur la mort ; on m’appelle Dieu le Souverain, celui qui décide de la vie ou de la mort de tout être humain. Et, à ce titre, je clame haut et fort pour annoncer à tous les natifs et résidents de Tindji que votre sorcellerie est venue à son apogée et seule une conversion rapide et radicale peut vous préserver la vie. Convertissez-vous car c’est le jour de DAAGBO qui s’est levé, c’est mon soleil qui resplendit et tous les méchants et suppôts de Belzébul doivent se ranger et absolument. Je ne suis pas un envoyé de Dieu, c’est Dieu lui-même qui vous parle car j’ai assez envoyé. C’est le seigneur, roc de l’univers, celui de qui émane toute force qui vous parle en ce moment. Je suis la Souveraine puissance qui régit l’univers depuis les origines et pour l’éternité. Hommes de cette race, vipères déguisés au milieu de mon peuple innocent, je vous avertis : cette année deux mil seize vous laissera une empreinte indélébile. Si vous ne vous convertissez pas, vous allez disparaître de la terre qui ploie depuis des lustres sous le poids de votre méchanceté et des affres de votre sorcellerie. Que vous riez ou vous pleuriez, vous serez consumés si vous ne changez pas de cœur. Le règne de Belzébul est assez exalté à l’occasion de la cérémonie annuelle aux idoles que vous faites au Bénin et prévue pour ce jour, 9 nous apprécierons ensemble au bilan et conclurons à qui d’entre vous et moi est le Dieu Souverain – tonnerre d’applaudissements –. Daagbovis, je me tourne vers vous maintenant. Connaissez-vous le sens de votre position assise de maintenant ? C’est sur DAAGBO que vous avez fait reposer vos fesses ; votre support ne tremblera jamais. – vives ovations – 10 Vous êtes assis sur la souveraine Force de l’univers à laquelle vous adossez toute votre vie qui ne peut que prospérer. Daagbovis, soyez sereins, rien de mal ne vous arrivera, rien ne vous ébranlera car votre DAAGBO vous porte dans ses mains. Par transposition dans vos vies de l’aisance dont vous jouissez maintenant dans votre position assise, j’abonde vos vies de la grâce subséquente qui vous comblera en tout et tout au long de votre vie et tout vous prospèrera ainsi. Vous ne craindrez plus jamais. Ne craignez plus. Soyez sereins. 11 12 13 Voici ma main, la voyez-vous ? Est-elle belle ou vilaine ? Elle est belle, répond le peuple. C’est vos yeux de bienheureux qui ont pu la voir pour l’apprécier ainsi. Il y a des gens ici maintenant qui la voient autrement car il ne peut en être qu’ainsi. 14 Daagbovis, contemplez à loisir ma main et abreuvez-vous à satiété de grâces car c’est la Fontaine d’où toutes les grâces jaillissent par jets saccadés. 15 16 Daagbovis, vous ne manquerez de rien. Sachez bien que chaque fois que nous fêtons la renaissance de l’humanité, c’est pour moi une occasion en or pour humilier Belzébul et vous honorer et rehausser votre dignité à ses yeux pour le confondre davantage. Si vous pouviez voir ce qui découlera de cette fête pour chacune de vous, vous mourriez de bonheur. Daagbovis, voici ma main, contemplez-la, elle est pour vous. C’est la Grâce-même – délire de joie des Daagbovis –. Paix et joie éternelle à chacun de vous. Daagbovis, je vous donne la couronne de la vie éternelle et je renverse tous les orgueilleux de ce monde, les dépouille de tous leurs remparts et les renvoie les mains vides ; mais vous, je vous comble d’abondantes richesses. Ce feu purifiera vos vies en tout et vous comblera toute votre existence sur terre. 17