Lacan Quotidien n°127 – L`éclaircie de la

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Lacan Quotidien n°127 – L`éclaircie de la
 J e u d i 1 2 j a n v ie r 2 0 1 2 0 7 h 3 0 [ G M T + 1 ] 127
NUM ÉRO
:ĞŶ͛ĂƵƌĂŝƐŵĂŶƋƵĠƵŶ^ĠŵŝŶĂŝƌĞƉŽƵƌƌŝĞŶĂƵŵŽŶĚĞͶ PHILIPPE SOLLERS EŽƵƐŐĂŐŶĞƌŽŶƐƉĂƌĐĞƋƵĞŶŽƵƐŶ͛ĂǀŽŶƐƉĂƐĚ͛ĂƵƚƌĞĐŚŽŝdž Ͷ AGNÈS AFLALO www.lacanquotidien.fr SOMMAIRE ඵ/^Zd/KEZ/d/Yhඵ >͛ĠĐůĂŝƌĐŝĞĚĞůĂƉƌĠƐĞŶĐĞ par Christiane Alberti ȡ CLINIQUE ȡ « Un électron libre » par Luciana Passinay ȡ ŠŒŠ—ž˜’’Ž—ǯ›ȱȡ Critique Parler seulement ? par Élisabeth Marion et Yohan Trichet Allons-­‐‑Y Champ freudien -­‐ 1 -­‐ ඵ/^Zd/KEZ/d/Yhඵ >͛ĠĐůĂŝƌĐŝĞĚĞůĂƉƌĠƐĞŶĐĞ Christiane Alberti KŶ Ŷ͛ĂƉƉƌŽĐŚĞ ƉĂƐ ĂŝƐĠŵĞŶƚ >͛ĐůĂŝƌĐŝĞ. ͛ĞƐƚ ƉĂƌ ƵŶ
ĚŝƐƉŽƐŝƚŝĨ ƉŝĐƚƵƌĂů ƐƵƌƉƌĞŶĂŶƚ͕ ƋƵ͛ŝů ŶŽƵƐ ĞƐƚ ĚŽŶŶĠ ĚĞ
ů͛ĂƉƉƌĠŚĞŶĚĞƌ͕ ƵŶĞ ŵĂŶŝğƌĞ ĚĞ ƉĞŝŶƚƵƌĞ ƋƵŝ ŶŽƵƐ ƌĂǀŝƚ ă ůĂ ǀŝĞ
romanesque. AůŽƌƐƋƵ͛ŝůĞƐƚĚ͛ĞŵďůĠĞĞƚĐŽŶƐƚĂŵŵĞŶƚƋƵĞƐƚŝŽŶĚĞĨŝĐƚŝŽŶƐĚĞů͛ĞŶĨĂŶĐĞ͕ĚĞ
rencontres amoureuses, de peinture ou de musique divines convoquant tous les sens, ĐŽŵŵĞ ĂƵƚĂŶƚ Ě͛ĠǀĠŶĞŵĞŶƚƐ ĚĞ ĐŽƌƉƐ ŐƌĂƚƵŝƚƐ͕ ĞŶĨĂŶƚŝŶƐ͕ ŐĠŶĠƌĞƵdž͕ ŝŶƚŝŵĞƐ͕ ůĞ ƚĂďůĞĂƵ
central du livre de Philippe Sollers ŶŽƵƐĠůŽŝŐŶĞƉĞƵăƉĞƵĚĞů͛ĠǀŝĚĞŶĐĞĚĞůĂǀŝĞƋƵŝƉĂůƉŝƚĞ͕
ƉŽƵƌŶŽƵƐĨĂŝƌĞƌĞĐƵůĞƌǀĞƌƐůĞŵLJƐƚğƌĞĚĞů͛ĠĐůĂŝƌĐŝĞ͘ *** YƵŝ ƐĂŝƚ ĐŽŵŵĞŶƚ ŶŽƵƐ ĨĞƌŝŽŶƐ ů͛ĂŵŽƵƌ ƐĂŶƐ ůĞ ŵŝƌĂĐůĞ ĚĞ ůĂ ůŝƚƚĠƌĂƚƵƌĞ ? Sans la cristallisation née de Stendhal͕ĨŽƌŐĞĂŶƚĚ͛ƵŶƐĞƵůŵŽƚƵŶĞŶŽƵǀĞůůĞƌĠĂůŝƚĠ ? Philippe Sollers nous entraîne vers un autre questionnement, essentiel, à mes yeux, dans ce livre. Que serions-­‐ŶŽƵƐƐĂŶƐů͛Olympia de Manet ? Que seraient les femmes, une femme ? /ůŶĞƐ͛ĂŐŝƚ
point de l͛ŚŝƐƚŽŝƌĞ Ě͛ƵŶ ŐĞŶƌĞ ƉŝĐƚƵƌĂů ŵĂŝƐ ĚĞ ůĂ ƋƵĞƐƚŝŽŶ ĚƵ ƌĞŐĂƌĚ ŝŶĂƵŐƵƌĠ ƉĂƌ DĂŶĞƚ͕
« ƉƌĞŵŝĞƌĚĂŶƐůĂƌĞŶĂŝƐƐĂŶĐĞĚĞů͛Ăƌƚ ». « YƵ͛ĞƐƚ-­‐ĐĞƋƵ͛ƵŶĞďĞůůĞũĞƵŶĞĨĞŵŵĞ͕Ɛ͛ŝůŶ͛LJĂƉĂƐ
un Manet ou un Picasso pour la voir ? ». YƵ͛ĞƐƚĐĞ ƋƵ͛ƵŶĞ ĨĞŵŵĞ ƐĂŶƐƵŶŚŽŵŵĞ peintre pour la reconnaître ? hŶĞ ŝŵĂŐĞ ƋƵŝ ǀŝĞŝůůŝƚ ă ǀƵĞ Ě͛ƈŝů͙ ƌĠƉŽŶĚ ů͛ĂƵƚĞƵƌ͕ ƚĂŶĚŝƐ ƋƵ͛ĂǀĞĐ
WŝĐĂƐƐŽ Ğƚ DĂŶĞƚ͕ Ě͛ƵŶ ĐŽƵƉ ĚĞ ƉŝŶĐĞĂƵ͕ ͨ >͛ŝŶƐƚĂŶƚĂŶĠ ƚƌĂŶƐƉĞƌĐĞ ůĂ ďĞĂƵƚĠ Ğƚ ĚĞǀŝĞŶƚ
légende ». Sollers rapporte ici ce fragment où Suzanne Manet surprend Edouard en train de suivre une mince jeune femme sur les boulevards, ce dernier lui répond du tac au tac : « Je ĐƌŽLJĂŝƐƋƵĞĐ͛ĠƚĂŝƚƚŽŝ ! ». >͛Olympia est purement et simplement une femme nue qui nous fait face. Elle nous ĚĠǀŝƐĂŐĞ Ě͛ƵŶ ƌĞŐĂƌĚ ŶŽŝƌ͕ ĞĨĨƌŽŶƚĠ͕ provocateur, qui porte au plus près de nous-­‐mêmes. Image, ni idéalisée, ni sublimée, impliquant nulle mythologie, mais une pure présence, une ĂďƐĞŶĐĞĚĞƐĞŶƐ͕ů͛ĞŶǀĞƌƐĚĞůĂVénus du Titien exhibant sa nudité͕ĐŽŵŵĞů͛ĂƐŝďŝĞŶŵŽŶƚƌĠ
Daniel Arasse. Les feŵŵĞƐ ĚĞ DĂŶĞƚ ;sŝĐƚŽƌŝŶĞ͕ ĞƌƚŚĞ͕ DĠƌLJ͙͘Ğƚ ůĞƐ ĂƵƚƌĞƐͿ ŶŽƵƐ
regardent et nous percutent, telle la serveuse du Bar aux Folies-­‐Bergères, elles visent notre ĚĠƐŝƌĐŽŵŵĞůĞĐƈƵƌĚĞů͛ġƚƌĞ͘DĂŶĞƚŶŽƵƐŝŶǀŝƚĞăŶĞƉĂƐĚĠƚŽƵƌŶĞƌŶŽƚƌĞƌĞŐĂƌĚ͕^ŽůůĞƌƐ
restitue ce mouvement de vérité, nous faisant face et regardant froidement la bureaucratie -­‐ 2 -­‐ culturelle dominante qui se voue à fréquenter les tableaux sans les voir, à lire pour oublier ĂƵƐƐŝƚƀƚ͕ƋƵŝŶ͛ĠĐŽƵƚĞ͕ŶŝŶ͛ĞŶƚĞŶĚƌŝĞŶ͕ŶĞǀĞƵƚƉĂƐƐĂǀŽŝƌ͘ Le lecteur, tout ĐŽŵŵĞ ĐĞůƵŝ ƋƵŝ ƌĞŐĂƌĚĞ ů͛Olympia, est ainsi renvoyé, non pas au ŵŝƌŽŝƌ͕ ƌĞĨůĠƚĂŶƚ ƐŽŶ ŝŵĂŐĞ ĚĞ ĨŝůůĞ͕ ĚĞ ƐƈƵƌ͕ ŵĂŝƐ ă ůĂ ƉĞƐĠĞ ĚĞ ƐĂ ƉƌĠƐĞŶĐĞ ĐŽŶƚŝŶŐĞŶƚĞ
dans le monde, absence à soi-­‐même. Sollers fait de Manet celui qui a su extraire « Le noir comme lumière, dans une jolie veuve, une jolie soeur ». Manet inaugure, selon lui, une éclaircie sans précédent qui anime désormais notre espace et notre temps. Chez lui, tout est au dehors, il ne cherche pas une profondeur mais « il montre une évidence sortant du noir, une éclatante lumière ». En saisissant « ůĂƐƵƌĨĂĐĞ͕ůĂƌĞŶĐŽŶƚƌĞ͕ůĂǀŝďƌĂƚŝŽŶ͕ůĞǀŝĚĞ͕ů͛ĠĐůĂƚ͕ů͛ŝŶƐƚĂŶƚ », Manet, « sorte de Dieu grec ? », regarde « ǀĞƌƐů͛ŝŶƚĠƌŝĞƵƌ͕ĚĂŶƐů͛ĠĐůĂŝƌĐŝĞĚĞĐĞƋƵŝǀŝĞŶƚĞŶƉƌĠƐĞŶĐĞ ». Pour celui qui adore « la santé du vide ͕ͩŝůƐ͛ĂŐŝƚĚ͛ĞdžƚƌĂŝƌĞ͕Ě͛ĂĐĐĞŶƚƵĞƌĐĞƚƚĞƉƌĠƐĞŶĐĞƐƵƌĨŽŶĚ
Ě͛ͨ ƵŶĞƚĞůůĞŝŶƚĞŶƐŝƚĠĚ͛ĂďƐĞŶĐĞ ». Le noir ne fait que cacher la femme et ses liens avec ce que la psychanalyse appelle le réel. Ce réel là, féminise͘ /ů ŶĞ Ɛ͛ĂŐŝƚ ƉĂƐ Ě͛ŚŝƐƚŽŝƌĞƐ ni de personnages mythiques, mais Ě͛ͨ une femme saisie, chaque fois, dans son être-­‐ůă͕ ŝŐŶŽƌĠ Ě͛ĞůůĞ-­‐même. Son là. » Elle est sans Pourquoi ĞƚƐĞƐŝƚƵĞĚ͛ĞŵďůĠĞĚĂŶƐƵŶŚŽƌƐ-­‐la-­‐loi. >͛ĞdžŝƐƚĞŶĐĞƐĞƌĂŝƚĚŽŶĐƵŶƚĂďůĞĂƵĞŶǀĂŚŝƉĂƌůĞŶŽŝƌ͕ͨ intensité de ce noir sans lequel ŝů Ŷ͛LJ Ă ƉĂƐ Ě͛ĠĐůĂŝƌĐŝĞ ». Ni idylliques, ni morbides, les tableaux chers au narrateur ʹ sa ƉƌĠƐĞŶĐĞĚ͛ĞŶĨĂŶƚƐŽƵƐůĞĐğĚƌĞ͕ůĂũŽůŝĞƐƈƵƌŶŶĞăƉĞŝŶĞǀŝƐŝďůĞ͕>ƵĐŝĞ͕ů͛ĂŵŽƵƌĞƵƐĞ͕ƐĞ
superposent pour devenir à la fois clairs et troublĂŶƚƐ͘ >ĞƐ ƌġǀĞƐ ŝŶĐĞƐƚƵĞƵdž͕ ů͛ĂŵŽƵƌ
clandestin, y échappent au binaire interdiction-­‐permission, la distance entre les sexes y est -­‐ 3 -­‐ sans mesure. ͛ĞƐƚůĂƉƌĠƐĞŶĐĞƌĠĞůůĞƋƵĞWŚŝůŝƉƉĞ^ŽůůĞƌƐƉŽƵƌƐƵŝƚ͕ƚŽƵƚĂƵůŽŶŐĚĞƐŽŶůŝǀƌĞ
et de différentes façons. De même que pour le narrateur de >ĂZĞĐŚĞƌĐŚĞ͙ le baiser tant attendu de sa mère, le soir, est comme une hostie, une communion, une présence réelle, les baisers profonds de Lucie, les rencontres amoureuses tiennent lieu de preuve pour le désir, la véritable passion intérieure. Ils ne trompent pas sur la présence. /ů ŶĞ Ɛ͛ĂŐŝƚ ĚŽŶĐ ƉĂƐ ĚĂŶƐ ĐĞƚ ĂƉƉĠƚŝƚ ĚĞ ůĂ ǀŝĞ ĚŽŶƚ ůĞ ůŝǀƌĞ ǀŝďƌĞ ĚĞƉĂƌƚ ĞŶƉĂƌƚ͕ĚƵ
ƉůĂŝƐŝƌĚĞů͛ŝŶƐƚĂŶƚ͕ĚƵƚƌĂŶƐŝƚŽŝƌĞ͕ĚƵŶŽƵǀĞĂƵ͕ĚƵĨƵŐŝƚŝĨ;ůĂŵŽĚĞ͕ů͛ŽƉŝŶŝŽŶͿŵĂŝƐĚĞ saisir quelque chŽƐĞ Ě͛ĠƚĞƌŶĞů, qui est ni en deçà, ni au-­‐ĚĞůă ĚĞ ů͛ŝŶƐƚĂŶƚ ŵĂŝƐ ĞŶ ůƵŝ-­‐même. Sollers écrit sur ůĂƉĂƌƚŽďƐĐƵƌĞĚĞů͛ġƚƌĞ͕ƋƵŝĞŶŶŽƵƐƌĞŵƵĞƐŽƵƌĚĞŵĞŶƚ͕ƋƵŝŶĞǀŽŝƚƉĂƐůĂ
ůƵŵŝğƌĞŵĂŝƐƌĞĨůğƚĞƉŽƵƌƚĂŶƚů͛ĠĐůĂŝƌĐŝĞ͕ƵŶĨĞƵŶŽŝƌ͕ĚŽŶƚůĞŶĂƌƌĂƚĞƵƌĂƐĞŶƚŝ͕ƚout enfant, le poids, sous le cèdre béniോ ȡ CLINIQUE ȡ « Un électron libre » Luciana Passinay Arthur, trois ans, vient à Case Marmaillons depuis ses dix-­‐sept mois, accompagné de ƐĂƐƈƵƌĂŠŶĠĞ͕^ĂƌĂ͕ĐŝŶƋĂŶƐĞƚĚĞŵŝ͕ĞƚĚĞůĞƵƌŵğƌĞ^ĂŶĚƌŝŶĞ͘>ĂŵğƌĞĚĞŵĂŶĚĞƋƵĞƐĞƐ
ĞŶĨĂŶƚƐƌĞŶĐŽŶƚƌĞŶƚĚ͛autres enfants. Elle est inquiète pour Sara, Arthur ne lui pose aucun problème. Elle a connu le lieu par le CMPEA, où Sara avait un suivi. Sandrine rapporte ĐŽŵďŝĞŶĞůůĞĞƐƚĠƉƵŝƐĠĞ͘ůůĞĠǀŽƋƵĞƌĂƉŝĚĞŵĞŶƚůĂŐƌŽƐƐĞƐƐĞĚĞ^ĂƌĂĞƚů͛ĠƚĂƚĚĠƉƌĞƐƐŝĨƋƵŝ
a suiǀŝ͘ ůůĞ ŶĞ Ěŝƚ ƌŝĞŶ ĚĞ ĐĞůůĞ Ě͛ƌƚŚƵƌ͘ ůůĞ ĂũŽƵƚĞ ƋƵ͛ĞůůĞ Ŷ͛ĂƌƌŝǀĞ ƉĂƐ ă ĨĂŝƌĞ ƉĂƐƐĞƌ ƐĞƐ
ĞŶĨĂŶƚƐĞŶƉƌĞŵŝĞƌ͘ůůĞĚŝƚĚ͛Arthur ƋƵ͛ŝůŶĞů͛ĂĚĠƌĂŶŐĞƉĂƐ͕ƋƵ͛il est indépendant comme son papa, « Đ͛ĞƐƚƵŶĠůĞĐƚƌŽŶůŝďƌĞ ». Au cours des premiers accueils, Sara est constamment sur le dos de son frère, elle le ƌĂŵğŶĞ ƉƌğƐ Ě͛ĞůůĞ ĚğƐ ƋƵ͛ŝů Ɛ͛ĠůŽŝŐŶĞ ƵŶ ƉĞƵ͘ YƵĞůƋƵĞ ĐŚŽƐĞ ĚĞ ƚƌğƐ ƉƵůƐŝŽŶŶĞů ůŝǀƌĞ
ƌƚŚƵƌ ă ƐĂ ƐƈƵƌ. À plusieurs reprises, Sara se saisit du corps de son frère, le porte en le serrant violemment conƚƌĞĞůůĞ͕ĞŶů͛ŝŶƚĞƌƌŽŵƉĂŶƚĚĂŶƐĐĞƋƵ͛ŝůĞƐƚĞŶƚƌĂŝŶĚĞĨĂŝƌĞ͕ĞůůĞůĞ
déplace à sa guise. Dans ces moments-­‐là, Arthur, inerte, se laisse porter et manipuler sans ŵĂŶŝĨĞƐƚĞƌĂƵĐƵŶĞƌĠƐŝƐƚĂŶĐĞ͘/ůůĂŝƐƐĞƚŽŵďĞƌƐŽŶĐŽƌƉƐĚĂŶƐůĞƐďƌĂƐĚĞƐĂƐƈƵƌ. De cela, Sandrine dira « ŝů Ŷ͛ĞƐƚ ƉĂƐ ůŝďƌĞ ĚĞ ƐŽŶ ĐŽƌƉƐ ». Le comportement de Sara a inquiété ů͛ĠƋƵŝƉĞ͘ >ĞƵƌ ŵğƌĞ ĞŶ ĨĂŝƚ ůĞ ĐŽŶƐƚĂƚ ŵĂŝƐ ĐĞůĂ Ŷ͛ĞŶƚƌĂŠŶĞ ĂƵĐƵŶĞ ƌĠĂĐƚŝŽŶ. Il était urgent ƋƵĞ ů͛ƵŶ ĚĞƐ ĂĐĐƵĞŝůůĂŶƚƐ ƐĞ ŵĞƚƚĞ ă ůĂ ĚŝƐƉŽƐŝƚŝŽŶ ĚĞ ^ĂƌĂ Ě͛ƵŶĞ ƉĂƌƚ͕ Ğƚ Ě͛ƌƚŚƵƌ Ě͛ĂƵƚƌĞ
part. De plus, ůŽƌƐƋƵĞƌƚŚƵƌŶ͛ĞƐƚƉĂƐăůĂŵĞƌĐŝĚĞƐĂƐƈƵƌ͕ il erre en courant. Il se met très souvent en danger en grimpant sur tout. Il se cogne et chute souvent. hŶĞũŽƵŝƐƐĂŶĐĞů͛ĂŐŝƚĞ
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