Les chefs d`entreprise dessinent l`avenir de Bruxelles
Transcription
Les chefs d`entreprise dessinent l`avenir de Bruxelles
Mai 2008 • n° 5 Magazine de Beci Brussels Enterprises Commerce & Industry Assemblée générale Beci – Union des Entreprises de Bruxelles Les chefs d’entreprise dessinent l’avenir de Bruxelles ! ENQUÊTE BECI FORMATION La sécurité, talon d’Achille des entreprises Profitez des idées des autres ! edito « Dessinons l’avenir de Bruxelles ! » L’emploi des jeunes a fait l’objet de discussions passionnées. Qui ont mis l’accent sur l’importance d’une formation « ciblée métiers », et d’un enseignement plus inspiré par les exigences de la vie professionnelle et moins influencé par des considérations d’ordre institutionnel. Il faut pour cela revaloriser, également dans le contexte scolaire, l’image de l’entreprise et de l’emploi. Et mesurer l’apport de l’éducation en termes de « savoir être » des jeunes, autant que de « savoir faire ». Il a enfin été beaucoup question de mobilité et de son indissociable et pouvoirs corollaire, la pratique des langues. Manifestation résolument participative qui a permis aux – nombreux- dirigeants de définir, en matière de mobilité, de gouvernance publique et d’emploi des jeunes, des messages clés reflétant leur approche des principales décisions qui s’imposent pour que l’avenir de Bruxelles puisse se dessiner en termes de développeEntreprises ment et de prospérité. Chacun de ces thèmes, proposés publics doivent mieux à la discussion parce qu’ils nous se connaître. ont paru prioritaires, a fait l’objet d’un atelier dont les échanges Le « reengineering » de vues et les conclusions seront synthétisées et publiées dans une institutionnel est prochaine édition du magazine une condition indispensable « Entreprendre ». Dernier thème abordé, avec un brio particulier des animateurs de l’atelier, la gouvernance publique en a « pris pour son grade ». Les entreprises sont en droit d’exiger un « service efficace » de la part des pouvoirs publics. Entreprises et pouvoirs publics doivent pour de la qualité des « services » cela, mieux se connaître. Le « reNous tenons à remercier encore publics. engineering » institutionnel est tous ceux qui ont activement parune autre condition indispensaticipé à ces réflexions, ainsi que ble de la qualité des « services » ceux, présidents, rapporteurs et publics. Dont l’impact se mesure en terme de fiscalité, de « fous du Roi », qui ont animé les commissions de trastabilité réglementaire, et donc d’attractivité de Bruxelvail. Les messages entendus enrichiront le programme les. Enfin, l’atelier n’a pas fait l’économie d’une discusd’actions de Beci, et seront dûment relayés auprès de ses sion sur les moyens budgétaires de la Région. interlocuteurs publics et partenaires sociaux, au cours des mois à venir, et dans la perspective de la prochaine Nous vous renvoyons à la prochaine édition d’ « Entreéchéance électorale. prendre » pour le détail de ces travaux. Et probablement à une prochaine assemblée générale de Beci, pour pourPermettez nous de brosser, à larges traits, quelques mosuivre cette expérience qui nous a semblé novatrice et ments marquants de ces discussions, qui furent toujours constructive. spontanées, souvent animées et généralement bien documentées, témoignant ainsi d’une grande implication dans les problématiques abordées. En matière de mobilité, l’atelier a surtout mis l’accent sur la collaboration interrégionale et l’optimalisation de l’ « intermodalité ». Le RER est inutile si les gares situées en périphérie ne sont pas accompagnées d’infrastructures de parkings permettant un transfert modal suffisamment éloigné des limites régionales. Pour les déplacements dans Bruxelles, il y a unanimité sur la nécessité de préserver les transports en commun de l’emprise du trafic. Il faut donc compléter le réseau de métro et organiser des sites propres intégraux pour les trams, lorsqu’ils sont possibles. L’attractivité de Bruxelles, permettant de rapprocher habitat et lieu de travail, exige enfin un contexte favorable de sécurité, notamment dans les transports en commun. Yvan Huyghebaert, Président de Beci Chambre de Commerce de Bruxelles Emmanuel van Innis, Président de Beci Union des Entreprises de Bruxelles 3 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E B eci-UEB en appelait ainsi à la créativité des chefs d’entreprises, réunis le 16 avril dernier à l’occasion de son Assemblée générale annuelle. sommaire MAI 08 BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE & INDUSTRY 3 Edito 6 Enjeux • Les entreprises formulent un plan d’action pour Bruxelles métropolitaine • Un benchmark international pour Bruxelles • Carte blanche - « La Belgique autrement » 20 Espace membres 27 Europe 28 International 29 L’album Les chefs d’entreprise dessinent l’avenir de Bruxelles Salon entreprendre 31 Enquête La sécurité, talon d’Achille des entreprises 32 Formation • Profitez des idées des autres ! • Gérer les relations « difficiles » 34 4 Séminaire Comment prévenir ou résoudre des conflits entre actionnaires ? 64 Bloc-Notes 66 Demandes d’admission - Index publicitaire L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN 35 Boîte à outils 36 BizzBox News 37 Repères 64 Petites annonces DOSSIER PME 39 44 47 48 Le nouveau souffle des aides à l’investissement Trop de paperasserie pour les PME ! Actiris se met au service des PME Syndicats dans les PME ? Le débat fait toujours rage… DOSSIER Voyages d’affaires 51 54 59 61 62 63 Le transport aérien de demain Le train grignote les flancs de l'aérien Des pièces bruxelloises équipent l'Airbus A380 Est-il utile de mettre à l'index des compagnies aériennes? Déjeuner à Bruxelles, dîner à New York,... valises à Kinshasa? Voyages d’affaires : les « places to be » en 2008 Partenaires structurels de Beci Entreprendre est le mensuel de Beci (Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles) Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles t +32 2 648 50 02 • F +32 2 640 93 28 www.beci.be Editeur responsable Olivier Willocx [email protected] Rédaction Responsable : Karima Amrous directrice de la Communication [email protected] Secrétaire de rédaction : Stéphanie Brisson [email protected] Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard • Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole Evans • Olivier Kahn • Jacqueline Remits • Luc Rivet • Myriam Schellens • Harold Schuiten Production & Abonnements Administration: Didier Amandt [email protected] Design : Megalunatriumviraat Graphisme – Impression: DB Print Traduction: BLS Photo de couverture : Thierry Dauwe ISSN 0770 - 2264 Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci. Infos : [email protected] • t 02 643 78 34 PUBLICITÉ Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 13.130 ex. (Actuellement : 14.800 ex.) Infos et réservations : Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31 F 02 534 86 22 • [email protected] Véronique Legein •T 02 763 18 19 F 02 772 54 22 • [email protected] NOS PROCHAINS DOSSIERS Entreprendre – Dynamiek Septembre 2008 • Outsourcing & Facility Management • Energie + Rapport d’activités 2008 de Beci Date limite pour vos réservations : le 15 août 2008 )3/ "52%!56%2)4!3 #ERTIFICATION Manager Life & Comfort Parce que votre passion d’entreprendre anime aussi vos projets privés AXA Entreprises - Karamba Vous voulez assurer votre avenir ? Vous recherchez une protection financière pour vous et votre famille? Vous envisagez de vous lancer dans la réalisation d’un projet immobilier privé ? Ne cherchez plus, Manager Life & Comfort est la solution idéale ! Ce plan de pension complémentaire, proposé par AXA Entreprises, est particulièrement intéressant tant pour vous que pour votre société. Vous voulez en savoir plus? Contactez votre courtier ou appelez AXA au 02/622.71.68. © Brussels International - Th. Poelaert enjeux BUSINESS ROUTE 2018 Les entreprises formulent un plan d’action pour Bruxelles métropolitaine Les organisations d’entreprises belges unissent leurs efforts pour formuler un plan d’action visant à intensifier la dynamique socio-économique de Bruxelles métropolitaine. Ceci se traduit par une augmentation de l’activité des entreprises, plus d’investissements et plus d’emplois. Dix groupes de Les chefs d’entreprises belges s’impliquent dans l’avenir économique de Bruxelles travail préparent pour fin 2008 un plan clair contenant des propositions d’action pour les dix prochaines années N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 6 B ien que les perspectives de Bruxelles métropolitaine (Brussels Metropolitan Region ou bien BMR) ne soient pas défavorables, la région bruxelloise au sens large fait face à des problèmes graves. Ces défis sont soulignés par une étude internationale récente menée par le bureau d ‘étude suisse BAK Basel Economics qui compare la puissance socio-économique de 15 zones métropolitaines européennes. Cette étude démontre que Bruxelles métropolitaine se place en position de tête au niveau européen en matière de productivité. Sur le plan de la croissance économique et de la croissance de l’emploi, la zone enregistre cependant un résultat médiocre. Bruxelles métropolitaine laisse de côté des opportunités de croissance économique et d’emploi. Ceci est surtout le cas pour les secteurs suivants : transport, horeca, tourisme, services commerciaux et professionnels (lire plus loin notre article sur les secteurs-clés de l’étude BAK). tion de l’activité des entreprises, plus d’investissements et d’emplois pour Bruxelles métropolitaine. Dix groupes thématiques « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels » est une initiative des trois organisations régionales d’entreprises, Voka, Beci et UWE, avec le soutien et la participation active de la FEB. ● Pour saisir les opportunités qui s’offrent et s’attaquer aux problématiques de la région, les entreprises prennent le devant en formulant un plan d’action économique, consistant en actions concrètes. Ce projet, qui porte le nom “Business Route 2018 for Metropolitan Brussels”, amorce un exercice de réflexion. Dix groupes thématiques avec des acteurs importants du monde de l’entreprise en Belgique formuleront une série de priorités et d’actions concrètes ciblant 10 domaines d’action importants pour le développement socio-économique de la métropole bruxelloise dans les 10 ans à venir. L’objectif final de cet exercice est clairement défini : une augmenta- Philosophie du « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels » Contribuer au développement économique de Bruxelles et de sa périphérie et mieux valoriser les atouts de Bruxelles au bénéfice du pays entier et de Bruxelles en particulier, avec l’ambition explicite de créer un environnement dans l’ensemble de la zone qui est cohérent avec le problème du chômage à Bruxelles. 10 domaines d’action Chaque groupe de travail s’oriente autour d’un domaine d’action spécifique, qui vise à faire de Bruxelles : ● ● ● ● ● ● ● ● ● ● Un centre économique international. Président: Johan F. Van den Driessche, KMPG. Un centre de services financiers. Président: Jean Yves Dopchie, Forum 187. Un centre de services aux entreprises. Président: Guy Detrilles, Egon Zehnder International. Une Capitale de l’Europe. Président: Philippe de Buck van Overstraeten, BUSINESSEUROPE. Une région touristique, culturelle et de loisirs. Président: Baudouin Gilles, Accor. Un pôle TIC et médias digitaux. Président: Tony Mary, IP Globalnet. Un pôle transport et logistique. Président: Jean-Marie Delen, DHL. Un pôle de connaissances et de formation. Président: Herwig Muyldermans, Federgon. Un pôle d’industries d’avenir. Président: Luc Willame, SDRB. Un pôle de soins de santé. Président: Noël Coessens, Noël Coessens sprl. enjeux Un projet ambitieux soutenu par les organisations d’entreprises “Business Route 2018 for Metropolitan Brussels” et de Beci-UEB: « Le monde économique peut et veut jouer un rôle constructif dans la politique de développement de Bruxelles et de sa métropole. Le « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels » constitue le porte-voix du monde de l’entreprise, de manière positive et dynamique. Nous donnons aujourd’hui le coup d’envoi d’un exercice de réflexion franc. Vers le mois de septembre, ces groupes de travail formuleront un plan d’action. Ces données doivent susciter un débat constructif avec différentes parties intéressées, en particulier avec le monde politique. » Karel Lowette, co-président du projet et président de Voka-Comité Bruxelles: « Le développement socio-économique revêt une importance vitale pour le renforcement de la dynamique et de la compétitivité de Bruxelles métropolitaine. Le monde économique est l’un des principaux moteurs de ce développement. Grâce au Business Route 2018 for Me- tropolitan Brussels, nous souhaitons donner de l’élan à une politique dont bénéficieraient les différentes parties intéressées par Bruxelles : les employeurs, les travailleurs, les investisseurs, les dirigeants, les habitants et les visiteurs. Une métropole bruxelloise bouillonnante sur le plan économique stimulerait l’ensemble de l’économie flamande. Comme je l’ai dit avant : Brussels is not a problem, Brussels is a unique opportunity. » Eric Domb, président de l’UWE (Union wallonne des Entreprises): « Bruxelles et sa grande métropole sont un pôle de développement économique majeur pour la Belgique dans son ensemble. Les entreprises du Brabant wallon mais aussi d’une grande partie du Hainaut font partie de ce méga cluster bruxellois. D’où l’intérêt de l’UWE de voir comment les entreprises wallonnes peuvent encore plus bénéficier de cette dynamique entrepreneuriale. » Avec le soutien et la participation active de la FEB La FEB sait en effet qu’une dynamique économique accrue dans la métropole et autour d’elle aura un impact positif sur toutes les régions du pays. Online check-in (Anvers) + Service tout compris à bord + Programme Frequent Flyer. Relax.. Bruxelles > London City Anvers > London City Anvers > Manchester Si vous voulez arriver détendu au cœur de Londres ou Manchester, alors volez avec VLM Airlines. Grâce à un personnel de cabine aux petits soins, un service à bord tout compris et des délais d’enregistrement très courts, il est si facile de se laisser aller et de profiter d’un vol agréable et sans stress. www.flyvlm.com Réservez online ou téléphonez au 03 287 80 80, ou contactez votre agent de voyage. 7 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Emmanuel Van Innis, président de enjeux ECONOMIE ET CROISSANCE Un benchmark international pour Bruxelles Le tourisme est un secteur à la traîne à Bruxelles © BITC - Olivier van de Kerchove N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 8 L’ image est, à ce niveau, aussi très variée : la BMR se distingue du reste dans certains secteurs, alors qu’elle a, en comparaison, connu une dynamique beaucoup moins importante dans d’autres. Les régions sélectionnées ne sont pas des moindres : elles ont été choisies sur la base de différents critères (situation géographique, pays voisins, population), mais la comparabilité des chiffres disponibles s’est avérée Dans une précédente édition, vous avez pris connaissance de la comparaison urbaine internationale que BAK Basel Economics a réalisée pour le compte de Beci, de VOKA, de l’UWE et de la FEB dans le cadre de leur « Business Route 2018, For Metropolitan Brussels ». Cette fois, nous nous penchons sur la façon dont certains secteurs bruxellois spécifiques parviennent à se maintenir dans le cadre de la concurrence avec 14 autres métropoles européennes. à tout le moins aussi déterminante. C’est pour cette raison qu’une ville telle que Barcelone n’a pas été prise en considération dans la comparaison. Les branches d’activités clés en région bruxelloise Contrairement aux autres régions de la comparaison, la part de ces secteurs clés n’a pas connu une augmentation Le benchmark international compare les 15 régions suivantes : aussi forte au sein de la région bruxelloise. Ils y étaient déjà relativement très présents en 1980 par rapport au reste de l’Europe. Les régions urbaines européennes ont dès lors opéré un mouvement de rattrapage vis-à-vis de la BMR, ce qui a permis aux différents secteurs d’acquérir une part beaucoup plus importante dans l’économie, ou de ne pas perdre autant que certains secteurs au sein de la BMR. Il s’agit certes de chiffres globaux relatifs qui n’en disent pas particulièrement long sur la santé des secteurs. En effet, un secteur qui bénéficiait déjà d’un poids plus important auparavant éprouve davantage de difficultés à gagner du terrain qu’un secteur situé dans une région où il n’est pas encore fortement représenté. Mais on peut dire que la dynamique des autres régions était en moyenne supérieure. Services aux entreprises Le secteur des services aux entreprises (qui comprend le secteur commercial) progresse moins entre 1995 et 2006 par rapport aux autres régions. Bien qu’il soit assez dynamique, il présente une croissance bien moins élevée. Seules les villes de Berlin, de Zurich et de Francfort ont obtenu des résultats clairement plus mauvais : la BMR se situe dans le groupe du milieu avec le Randstad et Stockholm. En ce qui concerne l’emploi, ce secteur se retrouve, avec une croissance de 3,7%, dans le bas du classement, et pour ce qui sécurité absolue Communiqué dans le domaine des archives externes Merak obtient le certificat ISO 27001:2005 Merak, le spécialiste belge de l'archivage, peut désormais arborer le certificat ISO 27001:2005. Henrik Rooms, administrateur délégué: "Ce certificat personnifie notre souci de la sécurisation des informations. Noir sur blanc. Et en tant que premiers de la branche dans le Benelux." Norme de sécurité Rooms: "Ce qu'implique exactement le certificat ISO 27001? Il s'agit de la norme internationale pour la sécurisation des informations, le standard ISMS: Information Security Management Systems. La norme par excellence pour la sécurité des informations IT." "Le certificat atteste que Merak assure une protection optimale des données archivées. Sur base d'un modèle PDCA (Plan, Do, Check & Act) et selon les directives OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) concernant la sécurité des systèmes et réseaux informatiques." Continuité d'exploitation garantie "Merak archive et gère des millions de documents sur différents supports (papier, supports magnétiques, supports optiques et films). Pour des centaines de clients disposant de grandes et petites archives. Les dispositions légales en matière d'archives externes sont pratiquement inexistantes en Belgique. Et Merak accepte pourtant la responsabilité totale d'une bonne gestion sûre." "Nous axons constamment nos efforts sur la qualité et la sécurité. Pourquoi? Pour assurer la continuité d'exploitation des entreprises de nos donneurs d'ordre. Ces derniers ont besoin d'un document archivé? Merak veille à ce qu'il soit rapidement disponible, sur place, auprès de la personne responsable du document et personne d'autre. Pour ce faire, nous appliquons un système de contrôle multiple. Que des experts indépendants contrôlent régulièrement à leur tour." La sécurité en trois facettes "Merak applique une vision très claire de la gestion des informations en toute sécurité, basée sur trois piliers. Par confidentialité, nous entendons que seules les personnes compétentes ont accès aux archives gérées. L'intégrité fait référence à un traitement correct et complet des informations, sans aucune modification des données. Nous tenons le donneur d'ordre informé en permanence et demandons son autorisation pour chaque démarche de gestion importante. Par disponibilité, nous entendons que les informations souhaitées sont consultables très rapidement. Par le biais de connexions sécurisées en ligne ou par notre propre service de messagerie." "Nous contrôlons en permanence le respect des lignes de conduite internes, des processus et procédures par nos collaborateurs. Et nous testons constamment nos structures, de même que les logiciels et le hardware, afin de ne pas donner l'ombre d'une chance aux erreurs ou infractions." Henrik Rooms, Merak s.a. Gestion des risques "Les risques? Nous les identifions, nous les évaluons et nous les maîtrisons. Dès que la possibilité s'en fait sentir, nous les prévenons ou nous les éliminons. Les évaluations et contrôles journaliers font eux-mêmes l'objet d'une évaluation permanente. Afin de pouvoir les adapter ou les remplacer en cas de nécessité." "Dans le cadre de notre conception de la gestion des risques, la "planification" (identification, analyse et évaluation) et "l'exécution" (sélection, implémentation et contrôle) vont la main dans la main chez Merak. Cette notion est cruciale pour une approche souhaitant réussir un audit ISO 27001." Certification: source de nombreux avantages "La certification ISO offre à nos donneurs d'ordre la garantie que le système de gestion est sûr, garantie offerte sur base d'une évaluation indépendante. La certification est en conformité avec les meilleures pratiques et les prescriptions les plus sévères, fixées par les experts ISMS (Information Security Management System)." "Certains secteurs industriels exigent une preuve de la conformité du système d'archivage avec les réglementations juridiques, comme par exemple les directives américaines SAS/70 ou les prescriptions de sécurité HIPAA. Ou encore la Sarbanes Oxley act Section 404 pour toutes les entreprises qui font directement ou indirectement appel au marché monétaire américain. Merak répond à toutes ces exigences. Une preuve de plus de notre souci de protéger la vie privée dans le cadre de toutes les lois nationales et internationales." Pour plus de renseignements sur Merak : tél. 078 15 31 61 - www.merak.eu enjeux Comment lire les tableaux ? Les tableaux se lisent comme suit : l’axe des ‘x’ montre la part du secteur dans le PNB nominal. Plus on se déplace vers la droite, plus la part des secteurs dans l’économie est importante. L’axe des ‘y’ montre les taux de croissance du secteur en valeur ajoutée. La taille de la « bulle » représente, enfin, la part du secteur dans la croissance. est du volume, il s’arroge une grande partie de l’emploi (16-17%). Seules les villes de Paris, du Randstad et, surtout, de Londres emploient proportionnellement plus de personnes dans ce secteur. Banque et assurance N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 10 Dans le secteur urbain, le secteur financier se distingue clairement au sein de la BMR et contribue dans une large mesure à sa croissance. La BMR peut rivaliser avec les centres financiers traditionnels en Europe, grâce à une plus grande dynamique comme à Francfort, à Luxembourg et à Zurich. Elle a, à cet égard, connu une croissance remarquable de la productivité. Ce secteur représente la principale branche d’activité clé pour la BMR ainsi que l’un des moteurs de son succès. La région le doit aussi à la présence importante d’un personnel hautement qualifié. Tout comme pour les autres secteurs de la région bruxelloise, la dynamique s’est améliorée sans pour autant nécessiter la présence d’un personnel bien plus nombreux. En ce qui concerne la croissance de l’emploi, ce secteur se situe légèrement au-dessus de 0% entre 1995 et 2006. Seules les villes de Milan et de Berlin ont enregistré de moins bons résultats. Ceci montre clairement que la BMR a connu une croissance économique sans emploi et qu’elle a puisé ses bonnes prestations de sa position de choix dans le domaine de la productivité, où Bruxelles est le leader européen incontesté. Services basés sur la connaissance Ce secteur est capital pour la croissance à long terme grâce à la recherche et au développement ou aux investissements en capital humain. Une industrie de la connaissance forte pose un fondement important pour l’avenir. Ce secteur est essentiel dans la région de Bruxelles, puisque tant la croissance moyenne que la part dans le PNB ont atteint des niveaux élevés. Ce n’est qu’à Londres que ce secteur s’approprie une part plus grande dans la croissance totale de l’économie. Transport Ce secteur ne se porte pas très bien à Bruxelles par rapport aux autres villes. Le retard est frappant. Il est important pour la production du PNB ou pour l’emploi comme dans peu d’autres villes, mais en ce qui concerne les taux de croissance, il est clairement à la traîne au sein de la BMR. Ces six dernières années, ce secteur a connu une croissance négative, et la croissance du PNB a diminué de 0,1% entre 2000 et 2006. Au cours des cinq années précédentes, il avait déjà connu une croissance infime. D’après l’étude BAK, il s’agit toutefois de l’un des secteurs capables de donner de grandes impulsions au marché du travail. Ce secteur s’arroge une part de l’emploi plus grande que dans toute autre région. Mais dans la plupart des régions, ce secteur a davantage contribué à la croissance de l’emploi. Hôtels, restaurants, divertissement, culture et sport Ce secteur est manifestement dépassé par le reste dans la comparaison. Dans la plupart des régions, la croissance dans ce secteur est plutôt maigre, mais sa part dans l’économie est en revanche presque partout supérieure. Bruxelles est la seule à connaître une croissance négative entre 1995 et 2006 et se situe au même niveau que Lyon et Francfort, qui ne sont pas non plus des sites touristiques traditionnels. Londres et Paris, mais aussi Edimbourg et Madrid ont réalisé d’excellents résultats à ce niveau. Dublin enregistre à nouveau la croissance la plus forte, mais le secteur ne s’arroge ici que la moitié en termes de part moyenne dans le PNB nominal. BAK voit encore de grandes possibilités pour Bruxelles dans l’industrie du tourisme et du divertissement : Bruxelles dispose d’un énorme potentiel inexploité. Les indicateurs directs du tourisme ne se portent dès lors pas si mal. Le secteur hôtelier enregistre de bons résultats sur la base L’énergie. Source de développement pour mon entreprise. Votre entreprise, vous l’avez fait naître et grandir, vous y avez mis toute votre énergie. Aujourd’hui, vous ne manquez pas de projets pour développer vos activités. Chez Electrabel, nos conseillers en énergie sont là pour vous y aider. Ils vous soutiennent, vous accompagnent et recherchent avec vous la solution la plus adaptée à vos besoins. Ensemble, nous vous aidons à maîtriser votre énergie et à profiter pleinement de votre business. Aujourd’hui comme demain. Plus d’info sur www.electrabel.be des nuitées (de 3,3 millions en 1995 à 4,8 millions en 2006) et le nombre de nuitées par tête est assez élevé – certes en dessous des chiffres de Paris ou de Londres - mais il se situe dans la bonne moyenne du benchmark. Bruxelles est devenue une marque importante, et doit pouvoir en tirer profit. Commerce et réparations Les faibles performances réalisées sont l’une des causes de la dynamique si pauvre du secteur urbain au sein de la BMR. D’après BAK, les meilleurs taux de croissance des autres régions sont un signe de ce que ce secteur a le potentiel de pousser l’économie de la BMR. Il en va de même pour l’emploi dans ce secteur, qui est très élevé, mais qui présente une faible dynamique. N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 12 Bruxelles devrait organiser plus d’événements internationaux benchmark international de BAK Basel Economics. Dans certains domaines, Bruxelles fait même partie des meilleurs de la classe. C’est assurément le cas en ce qui concerne le nombre de personnes hautement qualifiées dans l’économie, la productivité des travailleurs, mais aussi les charges de personnel. Ce n’est donc pas un hasard si la BMR a pratiquement connu la création d’emploi la plus faible parmi toutes les régions étudiées. Services de santé et sociaux La BMR n’obtient pas de résultats particulièrement bons par rapport à cette variable difficile à quantifier. Tout dépend de la façon dont la valeur ajoutée est calculée pour un service non marchand. D’après ces chiffres, Bruxelles connaîtrait, dans ce secteur, un rythme de progression de l’emploi supérieur à la moyenne, et s’en accapare même 18%, ce qui fait de ce secteur l’un des principaux piliers du marché du travail. Services postaux et télécommunications Malgré l’ampleur limitée de ce secteur dans l’économie, il présente à Bruxelles un taux de croissance exceptionnel ainsi qu’un énorme stimulant pour la croissance de l’économie, à tel point que la BMR caracole en tête du benchmark, pour ce qui est de la capacité, de la croissance et de la contribution à la croissance du PNB. Ces performances s’expliquent par la libéralisation précoce du secteur des télécommunications en Belgique, avec pour conséquence une incroyable compétitivité et pas mal de technologies innovantes (densité élevée du réseau en fibre optique). Conclusion Bruxelles et la périphérie se maintiennent à un bon niveau dans le Les secteurs prospères à Bruxelles ne sont pas nécessairement les secteurs qui ont le plus de poids dans l’économie ou l’emploi. Le secteur des télécommunications constitue le top absolu. Il connaît une grande dynamique à Bruxelles et, en comparaison, une part plus importante dans l’économie. L’économie basée sur la connaissance se porte également plus que bien par rapport aux autres régions urbaines. Le tourisme et le transport sont à nouveau des secteurs qui accusent un certain retard. En fait, ceci indique aussi la présence d’un potentiel inexploité : la notoriété et le rôle international de Bruxelles ne sont pas assez exploités, tout comme sa situation centrale ne suffit apparemment pas pour disposer d’un secteur du transport florissant. Bruxelles dispose d’une très grande offre culturelle, mais de peu d’événements internationaux. En outre, l’infrastructure de congrès ne suffit pas, surtout en ce moment. ● Tom Smeets Conseiller Centre de Connaissance Beci [email protected] * Tous les tableaux sont issus de l’étude BAK – Basel Economics « Brussels Metropolitan Region Benchmarking Analysis 2007 » Le tableau suivant montre l’évolution de l’importance de ce que BAK appelle les « branches d’activité clés » au sein de la BMR par rapport aux 40 autres régions de la base de données de BAK : la moyenne Métro ne renvoie dès lors pas qu’aux 14 régions analysées. Secteur Chimie et produits chimiques : Instruments de précision : Hôtels & restaurants : Transport : Banques et assurances : Services aux entreprises : Services basés sur la connaissance : Immobilier : Services de santé et sociaux : Reste de l’économie : © Latinis- Botanique enjeux Région de Bruxelles-Capitale Moyennes Métro 1980 3,0 2006 2,5 1980 3,0% 2006 2,2% 0,1% 3,2% 7,3% 11,6% 8,1% 6,8% 0,1% 3,2% 5,3% 12,1% 15,4% 5,4% 0,8% 4,4% 5,3% 6,4% 7,6% 4,6% 0,6% 5,5% 5,0% 9,4% 14,4% 4,5% 7,7% 4,1% 8,9% 4,9% 8,3% 5,2% 11,7% 5,9% 47,4% 41,2% 60,4% 46,6% En exclusivité pour les indépendants, professions libérales et entrepreneurs : Comment pouvons-nous vous aider ? Vous n’êtes pas un client comme les autres. Vous avez de l’ambition, mais vous êtes aussi constamment sous pression. Ce dont vous avez besoin, ce n’est pas d’un banquier classique, mais d’un partenaire qui vous épaule dans tous les moments-clés de votre parcours professionnel. C’est pourquoi nous mettons à votre disposition un conseiller qui vous propose des solutions parfaitement adaptées à votre activité et n’hésite pas à se rendre chez vous si vous le désirez. Un interlocuteur proactif qui vous facilite la vie et voit plus loin que les formules “passe-partout”. Parce qu’il n’a qu’un objectif en tête : booster votre business pour vous amener là où vous rêvez d’aller. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui dans l’agence Fortis de votre choix ou sur www.fortisbanking.be/professionnels enjeux CARTE BLANCHE « La Belgique autrement » Rudy Aernoudt a rassemblé dans un groupe de réflexion diverses personnalités (dont Emmanuel Van Innis, président de Beci – Union des Entreprises) qui plaident pour une autre manière de diriger et d’organiser la Belgique. Pour qui, plus importante qu’une réforme institutionnelle est la réforme des mentalités, avec une collaboration entre les régions et Bruxelles comme atout et non plus comme problème. Voici leur carte blanche. L N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 14 a Belgique est un pays superbe au potentiel énorme. Sa capitale Bruxelles a une aura internationale et est la troisième ville la plus prospère d’Europe. Des institutions internationales y ont élu leur siège et la ville compte plus d’ambassadeurs et de journalistes que Washington DC. La Wallonie était, il y a cent ans, la deuxième région la plus riche du monde et certaines de ses sous-régions sont aujourd’hui au sommet de l’économie de la connaissance. La Flandre domine certaines niches du marché, telles que par exemple la nanotechnologie, et on y trouve de superbes villes médiévales. La Belgique possède d’ailleurs de nombreux atouts culturels et touristiques. Le pays compte trois langues officielles, et on estime qu’on y parle environ deux cents autres langues, un record mondial. Il n’est donc pas étonnant que la Belgique ait été le berceau de nombreux industriels, scientifiques et hommes de culture de renommée mondiale. Pensons à Jacques Brel, Hugo Claus, René Magritte, Paul Delvaux, Anne Teresa De Keersmaeker, Ernest Solvay, Paul Janssen, Corneille Heymans, Ilya Prigogine, Christian de Duve, pour n’en nommer que quelques-uns. L’économie a de nombreux atouts. La logistique, la biotechnologie et l’aéronautique font partie du top mondial. Et de nombreux Belges dirigent des entreprises internationales. Ces faits et le potentiel existant contrastent fortement avec une attitude provincialiste qui fait perdre beaucoup d’énergie, de temps et d’argent, et qui empêche de voir la diversité comme une source de richesse, aussi bien économique que culturelle. Ceux qui stigmatisent l’autre culture sont considérés comme des héros dans certains milieux. Stigmatiser paralyse, alors que la diversité et la collaboration mènent à plus de compétitivité. Autrement … Rudy Aernoudt, à l’initiative du groupe « La Belgique autrement » Le groupe de réflexion « la Belgique autrement » plaide pour une autre manière de diriger et d’organiser la Belgique. Ce groupe veut contribuer à une Belgique efficace, et coupler la solidarité à la responsabilisation. Il Une réforme de l’Etat doit être motivée par des considérations d’efficacité, accordant des compétences aux différents niveaux sur base d’une analyse objective « coûts/ bénéfices » ne s’agit pas de réfléchir en termes de différences, mais bien de rechercher des éléments qui nous lient. Nous sommes plus forts ensemble pour aborder efficacement les défis de la globalisation. « La Belgique autrement » ne s’oppose pas à une réforme de l’Etat, mais est opposée à une réforme comme but en soi, inspirée par des considérations dogmatiques ou idéologiques, avec comme unique objectif d’ôter toute substance au niveau fédéral, pour finalement le démanteler symboliquement. Une réforme de l’Etat doit être motivée par des considérations d’efficacité, accordant des compétences aux différents niveaux sur base d’une analyse objective « coûts/bénéfices ». Certaines compétences doivent être refédéralisées, comme par exemple les normes de bruit pour les avions ou la répartition des fréquences radios. D’autres domaines, comme le suivi des chômeurs, doivent être traités au %THIAS!SSURANCE 0ROTmGEZAUMIEUXVOTREENTREPRISE !SSUREUR DE RmFmRENCE NOTAMMENT EN !CCIDENTS DU 4RAVAIL ET EN !SSURANCE !UTO %THIAS VOUS OFFRE UN LARGE mVENTAIL DE GARANTIES ET DES SOLUTIONS SUR MESURE !JOUTEZY DES TARIFS AVANTAGEUXUNTRAITEMENTRAPIDEDESSINISTRESAINSIQUEDES CONSEILS PERSONNALISmS EN PRmVENTION ET VOUS COMPRENDREZ POURQUOILESPLUSGRANDSCOURTIERSRECOMMANDENT%THIAS 0OURCONNAsTRENOSCOURTIERSPARTENAIRES ENTREPRISES ETHIASBE %THIAS!SSOCIATIONSD´ASSURANCESMUTUELLESAGRmmESSOUSLESNUMmROSET!2DESETJUILLET-"DUJUILLET.UMmROSD´ENTREPRISE 46!"%46!"%ET46!"%3InGESOCIALRUEDES#ROISIERS",InGE © OPT - J.P. Remy enjeux les collaborations commerciales et économiques entre régions. Dans ce cadre, il faut encourager la mobilité professionnelle et géographique. Le vieillissement frappe plus en Flandre qu’en Wallonie. La pénurie sur le marché du travail, dans certaines sous- régions, bride les capacités de croissance de beaucoup d’entreprises, laissant échapper un potentiel économique important. L’exploitation de ce potentiel est nécessaire pour assurer l’avenir de la sécurité sociale, y compris les pensions. Nous, les Belges de demain La dimension européenne de Bruxelles doit être exploitée N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 16 niveau le plus proche possible du problème. L’efficacité, et non les dogmes, doit guider nos choix. Bruxelles et son potentiel Flamands et Wallons ne doivent plus considérer Bruxelles comme un obstacle à la scission, mais comme un potentiel sous-utilisé. Bruxelles est une marque réputée à l’étranger, et doit être exploitée dans ce sens. La dimension européenne de Bruxelles doit être optimalisée. Le développement de Bruxelles, en collaboration avec les autres régions, comme premier centre de congrès du monde ou comme centre financier de pointe - concurrent de Londres - est envisageable, si nous unissons nos forces. Une relation polémique entre les Régions (ou les Communautés) doit faire place à une collaboration. Les Bruxellois, les Wallons, les Flamands et les germanophones doivent (ré)apprendre à se connaître. Parler la langue de l’autre est important à cet égard. Le multilinguisme devrait être la norme et il faut viser et encourager le bilinguisme. Il faut prendre des initiatives dans ce sens. Des natifs de « l’autre côté de la frontière linguistique » doivent être impliqués massivement dans le multilinguisme sur une base de réciprocité. Le programme interrégional Erasmus doit encourager tous les étudiants à passer un semestre dans l’autre communauté. Les médias peuvent et doivent prendre beaucoup plus d’initiatives pour rapprocher les groupes linguistiques. Des régions plus rentables, ensemble La collaboration économique doit également être favorisée. Des entreprises flamandes investissent déjà massivement en Wallonie. Elles ont investi 800 millions d’euros ces 7 dernières années et ont créé 2400 emplois. Il faut continuer à promouvoir ces investissements. Mieux cela va en Wallonie, mieux ce sera pour la Flandre. La Wallonie est d’ailleurs un marché « d’exportation » important pour la Flandre et représente, pour beaucoup d’entreprises, 15 à 20 % de leur chiffre d’affaires. La collaboration entre les fédérations professionnelles doit continuer à promouvoir L’adage « un peuple – une nation – un Etat » est une vision archaïque de l’Etat, qui ne peut pas être le leitmotiv d’une Belgique solidaire, efficace et responsable. Le groupe de réflexion est convaincu qu’une organisation efficace de l’Etat, une collaboration poussée et l’utilisation de l’atout « Bruxelles », offrent les meilleures garanties pour l’avenir de la Belgique. Ceci ne part pas des principes d’une « Belgique de Papa », mais de la meilleure façon de donner à la Belgique sa place dans un monde en mutation permanente. Ou, si vous préférez, d’une « Belgique pour nos enfants ». Le groupe de réflexion « la Belgique autrement » participera, via l’organisation de colloques et de notes de réflexion, à la réussite de cet objectif. ● Le groupe « La Belgique autrement » Que fait le groupe « La Belgique autrement » ? Ce groupe de réflexion organisera des activités dont prochainement un colloque réunissant entre autre Eric Domb, Nicolas Saverys, Adrienne Axler, Luc Vansteenkiste, Christian Varin, Richard Hill, Jean Stephenne, Denise Rutherford, Luc Willame. Ces personnes apporteront leur opinion sur une Belgique autrement. Pour toute information sur le colloque ou sur le groupe de réflexion : www.belgique-autrement.be fautlefaire.be A quelle hauteur placez-vous la barre ? “Huit centimètres. Cela semble peu. En 2004, j’ai franchi 1m95 à Plovdiv. Aux championnats d’Europe à Göteborg, j’ai passé 2m03. Trois années d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe. Trois années de progrès personnels qui m’ont fait gagner huit centimètres. Cela semble peu, mais ces huit centimètres m’ont permis d’atteindre le top européen. Et vous, à quelle hauteur placez-vous la barre ?” STARTERS INDÉPENDANTS PME MANAGERS RH Prioritealhumain.be Quels que soient vos défis professionnels, ils reposent en priorité sur le facteur humain. C’est celui-ci qui détermine à quelle hauteur vous placez la barre. Prenez donc soin de votre capital humain et valorisez-le de façon optimale. Comment ? Cliquez sur www.prioritealhumain.be et découvrez des solutions pratiques, un soutien pragmatique et des conseils sur mesure. En tant que groupe de services RH intégré, Acerta est votre partenaire privilégié pour le guichet d’entreprises, la caisse d’assurances sociales, le secrétariat social, la caisse d’allocations familiales et le consulting. Et nous disposons d’un réseau d’agences qui couvre toute la Belgique. Cela signifie que vous pouvez compter sur nous dès que vos collaborateurs et vous-même souhaitez franchir un nouveau palier. www.acerta.be enjeux TRANSPORTS VERTS La mobilité selon Colruyt Grâce au projet « Bike on work », 1100 employés de Colruyt viennent aujourd’hui travailler en vélo. Petit tour d’horizon des innovations d’un grand de la distribution en matière de mobilité. Etre employé-cycliste ou le projet « Bike to work » de Colruyt L N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 18 e projet ‘Bike on Work’ initié par le distributeur belge Colruyt pour réduire ses kilomètres parcourus en voiture fêtera sa première année d’existence en mai prochain. Il faut savoir que la mobilité a une place privilégiée dans la politique du groupe en ce qu’elle touche à la fois aux moyens d’acheminer des produits vers le consommateur mais aussi à l’accessibilité de ses sites pour ses quelques 16.500 collaborateurs. Un groupe pionnier Dès 1990 et le lancement du programme « Green Line », Colruyt s’est engagé dans une politique respectueuse de l’environnement, et a mis sur pied en 1998 un code de conduite en vue d’une mobilité durable. Depuis, le groupe fait figure de pionnier dans ce domaine. Le souci de réduire les kilomètres parcourus par ses camions a imposé au groupe de revoir sa politique de transport routier: le parc a été progressivement remplacé par des camions moins nombreux et plus longs. Le chargement des marchandises est géré de façon à atteindre plus de 95% de leur capacité. Une fois vidés, les Luc Rogge, directeur camions embarquent les général du Groupe Colruyt déchets des entrepôts. Enfin, les itinéraires sont déterminés de sorte à éviter au maximum les zones de congestion et les centres-villes. La réduction des déplacements des employés de Colruyt Luc Rogge, directeur général du Groupe, se souvient de la première initiative du Groupe qui consistait à promou- voir le covoiturage dans l’entrepôt de Halle, plus simple à appliquer là-bas car le personnel est composé de grandes équipes qui ont les mêmes horaires de travail. Aujourd’hui Colruyt va même jusqu’à former ses équipes en fonction de leur lieu d’habitation et réduit ainsi les kilomètres parcourus par ses collaborateurs des centres de distribution. Le covoiturage est pratiqué par plus de 20% d’entre eux. « L’étape suivante a consisté à acheter un lot de scooters et de les proposer à nos collaborateurs à prix concurrentiels mais, déplore Luc Rogge, leur prix en a découragé beaucoup.» La mobilité Colruyt en chiffres Projet vélo (Halle) 155 Scooters 240 Covoiturage 730 ‘Bike to work’ 1 064 Total Participants 2 189 Km parcourus en voiture en moins par an 8,8 millions L’indemnisation kilométrique (0,15 cts max./km), accordée aux employés qui viennent travailler à vélo, a vu le jour il y a 10 ans. C’est à ce moment que le groupe a privilégié le vélo pour ses employés. La première expérience a évidemment été menée à Halle. A la gare, Colruyt loue à la SNCB des parcs à vélos réservés d’où les employés peuvent relier les bâtiments administratifs ou le centre de distribution situés à quelques kilomètres de là. Colruyt les réserve aux employés qui prennent dans un premier temps le train. Après plusieurs réaménagements, son succès est tel que les places viennent à manquer et que Colruyt est en discussion avec la ville de Halle pour en ouvrir d’autres. Un impact social non négligeable Enfin en mai 2007, Colruyt a lancé son projet ‘Bike to Work’ qui a, lui aussi, la cote auprès de ses employés. En effet 1100 employés ont décidé de sauter le pas en acceptant un vélo (et un équipement cycliste complet), à condition de venir travailler au moins 80% du temps à vélo, l’indemnité kilométrique leur étant toujours versée. Ici aussi c’est une association de réinsertion de Halle qui est chargée d’entretenir et de réparer ces vélos. Il faut aussi savoir que les employés du groupe Colruyt ont tout le loisir d’utiliser leur vélo en dehors du travail : « Cela leur est même conseillé » dit M. Rogge. D’après une enquête menée en décembre dernier par Colruyt sur la mobilité de ses employés, 63% des ses utilisateurs sont de nouveaux cyclistes. Même s’il paraît évident qu’un nombre moindre de voitures de société, de kilomètres parcourus par ses camions et de places de parking pour un même rendement est profitable à Colruyt, les avantages sont surtout sociaux. En effet, aux dires de M. Rogge « la vie dans l’entreprise s’en est vu grandement améliorée et l’image de la société s’en trouve grandie. » ● Cédric Deveycx Centre de Connaissance Beci Appel aux entreprises Votre entreprise mène elle aussi des actions en faveur de la mobilité de ses collaborateurs ? N’hésitez pas à nous contacter pour partager vos expériences ou projets futurs. Contactez Tom Smeets [email protected] Gagnez de l’argent sur vos paiements avec le Compte Confort Business KBC. Pour votre affaire, votre cabinet ou votre entreprise, vous utilisez presque quotidiennement votre compte à vue, votre carte bancaire ou de crédit, les opérations bancaires électroniques, … Pour chacun de ces services vous payez séparément et généralement à différents moments. Il en devient difficile d’estimer le coût total sur base annuelle. En tant que chef d’entreprise, vous appréciez cependant la clarté et le confort de paiement. C’est pourquoi, en fonction de notre expérience et des conseils de chefs d’entreprise, nous avons conçu l’idée de regrouper les paiements les plus courants et de les proposer moyennant une redevance fixe avantageuse. Avec le Compte Confort Business KBC, vous économisez donc non seulement de l’argent, mais vous pouvez aussi l’étendre à d’autres services bancaires à votre mesure. Surfez donc rapidement sur le site web et voyez ce que vous pouvez économiser dans la pratique. Ou n’hésitez pas à venir nous en parler, car la parole est d’or. www.kbc.be/kbcbusiness/compteconfort vous bougez ! Espace membres Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à [email protected] Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs. De Greef : la richesse de 160 ans d’histoire et de 6 générations ! N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 20 Arnaud et Jacques Wittmann sont les héritiers d’une saga familiale hors du commun. Pour eux, succéder ne suffit pas; il faut gérer, progresser et développer ! En 1998, les deux frères pren- nent la succession de leur père Paul Wittmann. Dans une optique strictement économique, diriger à deux une entreprise constitue une force. La réalisation des différents objectifs passe néanmoins par le travail de toute une équipe. Se positionner dans un secteur aussi haut de gamme que celui de l’horlogerie fine se compte en centaines d’heures consacrées au travail, aux clients et –in fine – à l’observation de la vie économique en général. Si Jacques s’est imposé dans les hautes sphères de l’horlogerie, son cadet, Arnaud, n’a rien à lui envier. Il gère seul son département. C’est à lui que revient la «charge» de le développer. Au cours des 7 dernières années, sa sincérité créative a porté ses fruits : l’image joaillière De Greef s’est métamorphosée aux yeux des amateurs les plus exigeants. Près de 4500 réparations, montres ou bijoux, entrent annuellement dans les ateliers d’horlogerie et de joaillerie. Valeur financière ou simplement sentimentale… toutes les réparations sont traitées avec le même soin, la même exigence et le souci du résultat. ● De Greef Rue au Beurre 24-26 1000 Bruxelles t + 32 2 511 95 98 f +32 2 511 47 48 www.degreef1848.be Un site web pour Suez signe la charte Olivier Putzeys de la diversité Le creditoring est aux créanciers ce que le marketing est aux clients: une démarche consistant à fidéliser les créanciers des PME Olivier Putzeys, spécialiste pour en faire de véritacrédits indépendant bles alliés via des relations gagnant-gagnant durables. Le crédit est un réservoir de liquidités incontournable pour toute activité et représente en général plus de 60% du passif des PME. Le caractère vital du crédit s’illustre malheureusement trop souvent lors de circonstances difficiles – sinon funestes - pour l’entreprise tels le concordat et la faillite. Ces circonstances n’auraient-elles pas en effet pu être évitées si le crédit était présent ? Parce qu’il permet un accès attrayant et durable à la liquidité, le creditoring augmente la valeur des entreprises en contribuant aux trois leviers essentiels de la valeur: compétitivité, continuité et croissance. Le site web de la société Creditoring services vous expliquera tout. ● Olivier Putzeys t +32 02 646 91 63 m + 32 478 496 816 [email protected] www.creditoring.com Monsieur Emmanuel van Innis, Directeur Général Adjoint en charge des Ressources Humaines du Groupe, a procédé le 10 avril 2008 à la signature officielle de la «Charte de la Diversité» au nom du Groupe Suez, en présence de Monsieur Benoît CEREXHE, ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie. ● Suez Place du Trône 1 1000 Bruxelles t +32 2 510 71 11 f + 32 2 510 73 29 [email protected] www.suez.com espace membres Pierre-Axel Chabot (33), qui a rejoint le cabinet CMS DeBacker en 1998, est devenu Associé. Cette nomination va renforcer le département Corporate Real Estate de CMS DeBacker, département qui n’a cessé de se développer ces dernières années. ActuelPierre-Axel Chabot lement, CMS DeBacker compte 15 avocats spécialisés en droit immobilier. Pierre-Axel Chabot, licencié en droit (UCL – 1998), diplômé en European Business Law (ULB – 2000) et Real Estate (Solvay Business School – 2004), est spécialisé en transactions immobilières dans lesquelles il conseille régulièrement vendeurs, acheteurs et banques belges et étrangers. Il conseille également des fonds de private equity dans le cadre de leurs investissements en Belgique et à l’étranger. Stanislas van Wassenhove, Managing Partner de CMS DeBacker, s’exprime à ce sujet : « La nomination de PierreAxel Chabot est excellente pour notre équipe Real Estate. En effet, l’approche multidisciplinaire en Real Estate que Pierre-Axel Chabot a développé au cours de ces différentes années correspond à l’approche générale de CMS DeBacker vis-à-vis de ses clients. » CMS DeBacker est implanté à Bruxelles et à Anvers. Ses équipes comptent plus de 65 avocats. CMS DeBacker traite l’ensemble des questions juridiques de ses clients, en Belgique et partout en Europe. ● CMS DeBacker Advocaten - Avocats Chaussée de La Hulpe 178 1170 Brussels t +32 2 743 69 05 – f +32 2 743 69 01 [email protected] – www.cms-db.com Little Mouse : une jeune agence bruxelloise qui monte « Nous transformons les idées en Pixel ». Voilà la promesse que l’équipe de Little Mouse avance à ses clients. Il s’agit donc d’une web agency ? Oui, mais pas seulement. Cette agence développe des solutions dans des domaines très différents. Little Mouse a vu le jour il y a 4 ans. Petit à petit la souris grandit... autour du noyau dur de l’agence: le team créatif, à la base de tous les concepts, composé d’Aymeric Guyomarch et de son alter ego qui vient du monde de la mode. Pour l’instant, Little Mouse n’est qu’une toute petite souris face aux éléphants de la publicité et du marketing… Même si la petite souris travaille régulièrement pour ses amis, les éléphants qui font appel à son savoir-faire dans les nouveaux médias. L’état d’esprit de l’agence ? Les créatifs adorent l’humour bien de chez nous et joue la carte de la belgitude avec les clients étrangers. Little Mouse trouve ses racines dans le développement de solutions web, mais elle continue son développement aussi bien dans les nouveaux médias que les médias traditionnels. Pub, corporate identity, print, e-marketing, buzz… Little Mouse touche à tout! ● Little Mouse Chaussée d’Alsemberg 672 1180 Bruxelles t +32 2 534 94 25 [email protected] www.little-mouse.be Thierry Bouckaert, partner du bureau-conseil en communication akkanto Ces dix dernières années, Thierry Bouckaert a dirigé la communication externe et les relations presse de deux sociétés du Bel-20, respectivement Mobistar et le Groupe Belgacom. Chez Belgacom, il était le porte-parole du Groupe et assumait la responsabilité de la communication externe. De juin à novembre 2007, il a également assumé ad intérim la responsabilité de la communication interne. « Thierry et akkanto se connaissent depuis presque dix ans», déclare Johan Ral, Administrateur délégué d’akkanto. Nous partageons la même vision de la communication corporate et les mêmes valeurs. Les compétences reconnues de Thierry et ses connaissances du monde des médias en Belgique viennent exceptionnellement bien compléter l’expertise des autres Partners. Comme journaliste d’abord et comme directeur de la communication ensuite, il a appris à bien comprendre ce qui unit le monde des médias et celui des entreprises.» Thierry Bouckaert: «En tant que client, j’ai eu l’occasion de me rendre compte de la qualité et du professionnalisme de l’équipe d’akkanto. Ce troisième chapitre de ma carrière me permettra de valoriser pleinement les acquis accumulés en 20 ans et de m’investir dans un projet où je pourrai donner libre cours à mon esprit d’entreprise et à mon enthousiasme.» ● akkanto Chaussée de La Hulpe 189 1170 Bruxelles t +32 2 674 22 53 f+32 2 675 58 70 [email protected] www.akkanto.com Thierry Bouckaert 21 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Pierre-Axel Chabot devient Associé au Cabinet d’avocat CMS DeBacker vous bougez ! Newton 21 se hisse sur le marché européen de la santé Newton 21 s’est récemment hissé parmi les grands groupes en devenir du marché européen de la santé, en acquérant en février dernier près de 47% du n°1 français de la communication-santé, Vivactis. Pour conforAlain Mahaux, CEO de ter sa présence dans Newton 21 Belgique ce groupe, Newton 21 a acquis des obligations convertibles en actions Vivactis, pesant pour 16% de ce capital. Les synergies entre ces deux pôles de références du secteur santé s’orchestreront grâce au siège obtenu par Newton 21 au Comité Exécutif du Groupe Vivactis, et par la présence du Président de ce groupe français, M. Jean-Claude Sauli, comme administrateur du groupe belge. Le Groupe Vivactis déploie une offre performante d’expertises médicales, comme de communication-santé et d’organisation d’événements, que le Groupe Newton 21 renforcera, fort de ses activités de références : Brand-activation, Shopper Marketing ou encore Digital déjà établis dans 10 pays en Europe (50 millions de CA et 4 millions d’EBITDA consolidés), Newton 21 est depuis 2005 coté sur Euronext -Bruxelles. N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 22 Les Enfants d’Aleth : aidez l’Afrique, tout en y entrant ! Depuis avril 2001, la diplomate et écrivaine Aleth Felix-Tchicaya aide et œuvre à titre privé au redressement social du Congo Brazzaville. Son action ayant pris de l’ampleur, elle crée l’Association Internationale Sans But Lucratif, « Les Enfants d’Aleth », L.E.A. Ce sont ses enfants de cœur, mais ils ont tous les âges. L.E.A. vise d’autres pays d’Afrique centrale et se mobilise pour des actions humanitaires en faveur des enfants, des jeunes chômeurs, des mères seules, des vieillards démunis. Elle cherche concrètement à développer l’octroi de bourses d’études, à approvisionner en médicaments des postes de santé dans les villages, à restaurer certains bâtiments. Surfez sur le site des Enfants d’Aleth pour découvrir les projets de 2008 et les réalisations déjà engrangées. L.E.A. a besoin de dons, en nature ou en espèces ! En échange, elle vous fait accéder aux nombreux réseaux d’affaires qu’elle a développés dans divers pays africains, dont l’Angola, le Gabon et le Congo Démocratique. ● Les Enfants d’Aleth Avenue de l’Observatoire 61 Boîte 4 1180 Bruxelles t + 32 495 333 478 f + 32 2 375 99 32 [email protected] www.lesenfantsdaleth.com Aleth Felix-Tchicaya, diplomate et écrivaine Stratégie de synergies donc, qui déploiera un réseau de Heath care & consumer sur toute l’Europe et en dotant cette superstructure d’une taille décisive pour les appels d’offres internationaux. Ceci renforcera les positions et les gammes respectives de ces deux puissances en œuvre. ● Newton 21 Boulevard Louis Schmidt 24 1040 Bruxelles t +32 2 733 97 60 f +32 2 733 41 70 [email protected] www.newton21.eu Gefor, un spécialiste dans la recherche et la négociation de crédits Une équipe d’anciens dirigeants d’entreprises et de banques mettent leur expérience au service d’entreprises dynamiques. Gefor assiste les sociétés dans de multiples missions : la structuration du « Passif » de bilan, l’élaboration de dossiers de crédits ainsi que la recherche et la négociation de financements adaptés aux besoins Jacques de Smet de l’entreprise. Une large connaissance des marchés et des nombreux produits financiers existants et une grande expérience en montages et en structurations de crédits font la force de Gefor. Elle a le grand atout d’être totalement indépendante de toute institution financière. La recherche de moyens financiers, au juste coût, est aujourd’hui un métier à part entière. Gefor, représenté par Jacques de Smet, est également toute indiquée pour assumer, efficacement et très professionnellement, la fonction d’Administrateur indépendant au sein d’entreprises cotées ou non. ● Gefor S.A. Avenue des Aubépines 96 1180 Bruxelles t +32 479 920 923 [email protected] – www.gefor.be Bénéficiez jusqu'à 25% de primes pour vos nouveaux investissements à Bruxelles Jusqu'à 25% de primes pour vos nouveaux investissements à Bruxelles Vous êtes indépendant ou en société ? Vous envisagez de développer votre entreprise à Bruxelles ? Savez-vous que vous pouvez bénéficier jusqu'à 25% de primes pour vos nouveaux investissements et jusqu’à 50% de primes pour les aides aux conseils et à la formation ? Dès lors, n'attendez pas pour vous informer et pour soutenir votre croissance grâce à cette initiative de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour plus d'informations, contactez : Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale Administration de l'Economie et de l'Emploi Boulevard du Jardin Botanique, 20 – 1035 Bruxelles Tél. : 02 800 34 28 / 34 – E-mail : [email protected] www.primespme.be vous bougez ! © Eurostar Un premier trimestre qui bat tous les records pour Eurostar La gare de St-Pancras International N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 24 Eurostar, le train à grande vitesse qui relie la Belgique et la France à la Grande-Bretagne, a annoncé une croissance de 21,3% du nombre de ses voyageurs pour les mois de janvier à mars 2008 par rapport à la même époque en 2007. Au cours de cette période, Eurostar a transporté 2,17 millions de voyageurs. Simultanément, le chiffre d’affaires a connu une croissance de 25,2% atteignant ainsi £178,4 millions à la fin du premier trimestre. Il y a tout juste un an, Eurostar lançait le programme « Voyage Vert » afin de diminuer son impact environnemental. Avec ce programme, Eurostar se fixe pour objectif de réduire ses émissions de CO2 de 25% par trajet et par voyageur d’ici 2012. Eurostar est désormais en mesure de contrôler la consommation effective d’énergie lors du voyage grâce à des compteurs installés à bord des trains. Les premières analyses démontrent que cette consommation s’avère inférieure aux estimations initiales d’Eurostar. Les bases de calcul permettant de mesurer les progrès d’Eurostar en termes de réduction de ses émissions de CO2 par voyageur et par trajet seront donc revues à la baisse en conséquence. Richard Brown, Directeur-Général d’Eurostar : « Nous nous réjouissons que les voyageurs soient de plus en plus nombreux à choisir Eurostar. Cela prouve que les nouveaux temps de parcours ainsi que notre magnifique nouvelle gare au cœur de Londres sont non seulement une réponse pratique à leurs attentes, mais surtout éveillent l’imagination de tous. En outre, la ponctualité remarquable d’Eurostar et ses atouts écologiques contribuent plus que jamais à ce succès. » Une enquête de Microsoft pointe les lacunes des PME belges Services remet ses conclusions dans un rapport à l’entreprise qui pourra alors prendre sa décision. Un gain de temps considérable. Plus besoin de rechercher et d’attendre les fournisseurs. Vous pouvez donc vous consacrer entièrement à vos clients. ● Selon l’enquête Ultimate PME Makeover réalisée par Microsoft BeLux, les PME belges n’ont pas une vue globale de leur clientèle. Lorsqu’elles utilisent un logiciel d’entreprise, c’est principalement pour automatiser leurs procédures d’achat et de facturation. Telle est l’une des conclusions d’une enquête réalisée par Microsoft BeLux auprès de 150 PME belges et luxembourgeoises. Cette enquête avait pour but de déterminer dans quelle mesure les PME font appel aux technologies de l’information et de la communication (TIC/ICT) pour automatiser leurs processus d’entreprise. La plupart des sociétés utilisent leur application d’entreprise principalement pour la facturation (78%) et les achats (51%). Un peu moins de la moitié (47%) l’utilise aussi pour des activités de vente & marketing. Comme cette application est surtout utilisée pour des activités de base, on ne s’étonnera pas de constater que la plupart des firmes interrogées déclarent ne pas avoir d’aperçu optimal de leur clientèle : pour 42% d’entre elles, la situation pourrait être améliorée, alors que 23% déplorent une vue trop limitée de leurs clients. 46% des sociétés interrogées estiment qu’elles devraient avoir une meilleure visibilité sur les revenus générés par client ou par produit ; 25% pensent que les informations dont elles disposent à ce sujet sont tout simplement insuffisantes. « Tout ceci est assez inquiétant, estime Xavier Lamote, directeur du segment PME chez Microsoft. Car l’automatisation des processus d’entreprise a connu une évolution rapide ces dernières années.» ● fbservices Schovelingsbos 5 3090 Overijse t +32 495 240 120 brigitte.fi[email protected] www.fbservices.be Microsoft Belgique Madison Building Avenue Culligan 1A 1831 Diegem t +32 2 503 31 13 – f +32 2 704 35 35 www.microsoft.be Eurostar Belgium Avenue Louise 166 1050 Bruxelles t +32 2 641 58 80 – f +32 2 646 90 04 www.eurostar.com fbServices augmente ses services et devient acheteuse « à la carte » Nous connaissions déjà fbServices comme « cost killer ». fbServices est désormais également acheteuse occasionnelle. L’acheteuse momentanée de votre entreprise. Elle a pour tâche de rechercher pour vous le produit désiré au meilleur prix et avec le bon service qui l’accompagne. Vous pouvez faire appel à fbServices ponctuellement, à la carte. Elle remplace l’acheteur des petites et moyennes entreprises. Après son analyse, fb- Quel usage font les PME des nouvelles technologies ? Pas de prise de tête ! « Mon partenaire RH ? Flexibilité, solutions sur mesure et conseils personnalisés. » Boris Cossement, Administrateur Délégué de la société Magec La société Magec est spécialisée dans l’installation de systèmes de traitement des déchets et de cuisines de collectivité telles que celle de la renommée école hôtelière Spermalie à Bruges. Boris Cossement gère lui-même l’administration de son personnel. Il a choisi HDP comme partenaire RH pour l’aider dans cette mission. La solution qui lui convient ? Le logiciel HDP Link ASP qui lui permet de payer ses salaires quand cela lui convient qu’il soit en Belgique ou à l’étranger. Découvrez comment nous pouvons vous aider sur : www.hdp.be HDP fait partie du Groupe de Services HDP-AristA entreprendre vous bougez ! Cockpit Group forme aux indicateurs de performance N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 26 Cockpit Group organise le 20 juin 2008 une Management Cockpit Academy au Sofitel Luxembourg Europe. La formation sera animée par le Prof. Patrick Georges (neurochirurgien) et par Grégoire Talbot (CEO de Cockpit Group), tous deux spécialistes en Balanced Scorecard et Professeurs de programmes MBA. Cette journée aidera les participants à améliorer la performance de leur entreprise grâce au concept du Management Cockpit. L’information est maintenant disponible, et c’est une avancée extraordinaire pour le monde des affaires. Le défi aujourd’hui est de pouvoir la structurer et en dégager l’essentiel afin d’optimiser le management et le contrôle de vos activités. Le Management Cockpit met en relation tous les indicateurs de performance (KPI), vecteurs de la santé de l’entreprise. Centralisés dans un outil unique, ces KPI’s donnent la possibilité aux Comités de Direction d’avoir une vision globale et complète de leur organisation et de son environnement. Plusieurs entreprises telles que Cargolux, Electrabel, Accor, Cetrel, Siemens, UCB, ING, Crédit Agricole... nous ont déjà fait confiance. L’invitation est disponible sur notre site www.cockpit-group.com ● Cockpit Group SA Avenue Jules César 2 1150 Bruxelles t +32 2 742 25 34 [email protected] www.management-cockpit.be Juste récompense pour les efforts de Merak Merak, entreprise spécialisée dans la conservation et la gestion externes de tout support d’information, est la première entreprise belge de son secteur à obtenir la certification ISO 27001:2005. La société démontre ainsi qu’elle répond aux exigences les plus strictes en matière de sécurité de l’information. La certification ISO/IEC 27001:2005 mondialement reconnue a été attribuée après un contrôle approfondi effectué par le bureau d’expertise indépendant SGS. Norme internationale pour la gestion sécurisée de données, le certificat se montre très critique sur les systèmes de sécurité de l’information. Merak investit depuis longtemps dans la protection de ses systèmes, en limitant notamment l’accès des collaborateurs, en prévoyant des systèmes de réserves à plusieurs endroits différents, en supprimant radicalement les spams, en organisant des formations internes et en assurant une répartition des tâches approfondie. Ces efforts sont aujourd’hui récompensés par la certification ISO. André Rooms, responsable PR de Merak : « Le processus d’archivage de Merak fait une utilisation intensive de l’informatique, ce qui permet à nos clients de consulter leurs archives à tout moment et en toute sécurité, sans nécessairement devoir investir dans du matériel ou un logiciel. Pour nos clients, cette certification ISO est la garantie que nos services répondent aux exigences sévères des normes internationales ISO. » ● Merak Steenhoevestraat 6 2800 Mechelen t +32 15 28 40 60 – f + 32 15 28 40 61 [email protected] – www.merak.be Agoria met les entreprises vertes à l’honneur Hivers doux, fortes tempêtes, trou dans la couche d’ozone... La Terre a mal à son climat. Mais il existe des solutions: l’industrie dispose déjà de nombreuses technologies innovantes pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour les mettre en évidence, Agoria lance le site Internet www.greencompanies.be. Fédération de l’industrie technologique, Agoria ouvre gratuitement ce cyberespace à n’importe quelle entreprise désireuse de faire partager son savoir-faire en matière d’efficacité énergétique ou de production d’énergie renouvelable. Ainsi, saviez-vous qu’à Gand, Volvo Truck a mis en place la première usine qui n’émet pas de CO2? Ou qu’en région liégeoise, Techspace Aero a investi 1,3 million d’EUR pour installer une unité de cogénération au gaz naturel? Mais il y a mieux. La société Leroy-Somers fabrique des moteurs électriques haut rendement et Meura, spécialiste des installations de brasserie, a mis au point une salle de brassage en continu qui réduit de moitié la consommation d’énergie nécessaire. Les entreprises peuvent elles-mêmes mettre leurs prestations ou produits énergétiques en évi- dence sur greencompanies.be. Un formulaire spécial y est à leur disposition, avec également la possibilité de charger des illustrations. Ce site Internet est ouvert à toutes les entreprises. ● Agoria Diamant Building Boulevard Auguste Reyers 80 1030 Bruxelles t +32 2 706 78 00 f +32 2 706 78 01 www.agoria.be Pages coordonnées par Stéphanie Brisson europe REACH Pour une vision globale des substances chimiques Quelque 30 000 substances chimiques actuellement utilisées devront faire l’objet d’un enregistrement préalable auprès de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) entre le 1er juin et le 1er décembre 2008. Il est temps de faire le nécessaire ! Compte à rebours pour toutes les entreprises Le processus d’enregistrement préalable permettra aux entreprises de partager leurs données sur les produits chimiques et ouvre la voie à une meilleure connaissance de ces substances. Il s’agit là d’une condition clé du renforcement de la sécu- rité des produits au cours des années à venir. Ces différents rappels sont motivés par la crainte que certaines entreprises ne soient pas encore conscientes de leurs obligations, soit parce qu’elles ne connaissent pas le champ d’application ou les dispositions spécifiques de la réglementation, soit parce qu’elles croient que REACH ne les concerne pas, surtout quand elles n’appartiennent pas au secteur chimique. ● Françoise Laeckmann Manager Enterprise Europe Brussels fl@beci.be Plus d’infos : Samira Aarbaj 02 643 78 25 ou [email protected] http://echa.europa.eu TOURISME Beci lance une plateforme virtuelle de rencontres d’affaires ! REACH en 3 questions REACH est un règlement de l’UE qui oblige les fabricants et les importateurs de substances chimiques à évaluer et à gérer systématiquement les risques éventuels de ces substances sur la santé et l’environnement. Les premières démarches à accomplir à cet effet sont l’enregistrement préalable et l’enregistrement luimême. 1 Qui doit procéder à un enregistrement préalable? Toutes les entreprises établies dans l’UE qui produisent ou importent des substances chimiques sur le territoire de l’UE, si la quantité produite ou importée de la substance en cause atteint ou dépasse une tonne par an. 2 Pourquoi les entreprises doivent-elles procéder à l’enregistrement préalable? L’enregistrement préalable permet aux entreprises d’introduire leurs dossiers d’enregistrement complets en 2010, 2013 ou 2018 au plus tard, selon le cas. Les entreprises qui ne procèdent pas à l’enregistrement préalable d’une substance chimique ne pourront en poursuivre la production ou l’importation après le 1er décembre 2008, tant qu’elles n’auront pas effectué un enregistrement complet auprès de l’ECHA. 3 Qu’entend-on par « enregistrement » et « enregistrement préalable »? Après le Matchmaking-aller du mois de mars dernier chez Beci où près de 200 entreprises européennes et chinoises du secteur du tourisme se sont rencontrées et le Matchmaking- retour de la Western China Fair de Chengdu du 25 au 28 mai, BECI a décidé de maintenir ouverte et interactive cette première passerelle d’affaire et de développer les fructueux contacts déjà établis entre votre entreprise et la Chine. ● Dans le cadre du projet EU-China TOUR, Beci vous invite à prolonger votre participation aux rencontres d’affaires réalisées au mois de mars dernier en développant et entretenant les contacts établis sur la plateforme virtuelle mise en place sur le site : www.euchinatour.org Plus d’infos : Samira Aarbaj au 02/6437825 ou à l’adresse email [email protected]. Un enregistrement préalable consiste à communiquer à l’Agence des informations de base, à savoir des renseignements concernant l’entreprise et le nom de la substance chimique concernée. Il est gratuit. L’enregistrement est une obligation imposée par REACH aux fabricants et aux importateurs de substances chimiques. Les entreprises doivent consolider leurs données relatives aux propriétés sanitaires et environnementales de leurs substances chimiques et aux risques que ces substances présentent pour la santé et l’environnement, et apporter la preuve que les substances peuvent être utilisées en toute sécurité. Le dossier est ensuite soumis à l’Agence européenne des produits chimiques. 27 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E L e nouveau règlement REACH sur les substances chimiques entre en application dès le 1er juin prochain. La Commission européenne et l’ECHA attirent l’attention des entreprises sur les obligations qui leur incombent en respect de ce règlement. Des dizaines de milliers de fabricants ou d’importateurs de substances chimiques devront procéder à l’enregistrement préalable de leurs substances en 2008 s’ils veulent en poursuivre la production ou l’importation sans interruption. international BUSINESS CLUB Louis Michel nous parle d’Afrique Tant les bailleurs de fonds que les institutions politiques et financières s’accordent sur l’importance à donner au développement de nouvelles infrastructures. Beci a créé, avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, un « Brussels Infrastructure Business Club ». Le premier event du Club accueillera Louis Michel. L e Club réuni des PME et de grandes sociétés présentes à Bruxelles qui se consacrent au développement des infrastructures dans les domaines de l’eau, l’assainissement, les transports, l’énergie les TIC, la santé, le tourisme, l’éducation et l’industrie en proposant des technologies, produits, équipements, services et solutions pour la conception, le financement, la construction, le fonctionnement et l’entretien des infrastructures. N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 28 Louis Michel, Commissaire européen, en charge du Développement et de l’Aide humanitaire Dans le cadre des activités du Brussels Infrastructure Business Club, Beci, avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale organise l’événement « Infrastructures for Africa » avec comme invité vedette Louis Michel, Commissaire européen, en charge du Développement et de l’Aide humanitaire qui viendra nous parler de l’Afrique. Prochaines manifestations auxquelles Beci et ses membres seront conviés : ● ● ● 16 mai 2008, Paris : Colloque sur le développement des métiers de l’artisanat, notamment dans le cadre de la coopération Union européenne/Etats ACP 11-12 juillet 2008, Paris : Colloque sur le rôle de l’intelligence économique entre pays francophones européens 16-17 octobre 2008, Canada : Assises de la francophonie économique : « L’information économique en français » - « Investissements et exportations ». Nous organiserons également fin 2008-début 2009 un événement à Bruxelles. Cet événement réunira tant des ambassadeurs africains que des bailleurs de fonds. Une palette de spécialistes de l’Afrique réunis en un seul et même endroit pour vous faire part de leurs expériences, de leurs conseils, prêt à vous donner des informations précises et intéressantes pour le développement de vos affaires en Afrique. Une occasion de venir découvrir le « Brussels infrastructures Club » et les entreprises qui le composent aux travers de leurs présentations. L’opportunité d’un networking de qualité pour vous faire de nouveaux contacts. ● Sandrine Surings Département International Beci [email protected] «Infrastructrures for Africa» le 23 mai 2008 au Plaza! Plus d’infos et inscriptions auprès de Sandrine Surings [email protected] Consultez notre site : www.brussels-ibc.be FRANCOPHONIE Beci devient la structure belge du Forum francophone des Affaires Créé en 1987 lors du Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements francophones, le Forum francophone des Affaires, seule organisation économique qui lui est associée, fédère les acteurs économiques de pays où le français est une des langues nationales. C’est avant tout un réseau mondial d’entreprises. des courants d’affaires dans les pays faisant partie de la francophonie. Au point d’intersection des domaines politiques et économiques, le Forum francophone des Affaires facilite le développement des relations et des échanges entre acteurs économiques publics et privés. Il est avant tout un réseau mondial d’entreprises, regroupées au sein des différentes organisations nationales correspondantes du Forum francophone des Affaires dans les pays concernés. Nous vous invitons à découvrir le site du Forum francophone des Affaires à l’adresse www.ffa-int.org ● Nous sommes convaincus de la valeur ajoutée importante de ce réseau pour nos membres qui souhaitent développer A ce niveau, nous valoriserons notamment l’axe Paris-Bruxelles à travers des initiatives conjointes avec la structure française du Forum qui regroupe 45.000 entreprises en France. Jean-Philippe Mergen Directeur Département International – BECI [email protected] Plus d’infos T +32 2 210 01 77 – [email protected] l’album Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par BECI Assemblée générale Beci – UEB Ils ont dessiné l’avenir de Bruxelles ! Le 16 avril, près de 200 chefs d’entreprise bruxellois se ont réunis à l’initiative de Beci – Union des Entreprises de Bruxelles pour réfléchir à l’épanouissement économique et social de Bruxelles, et proposer des pistes d’action dans trois domaines prioritaires : la Mobilité, la Gouvernance publique et l’Emploi des jeunes. Un grand succès ! Emmanuel Van Innis, Président de Beci – Union des Entreprises de Bruxelles La Commission « Gouvernance publique » au travail avec les interventions du « fou du roi », Rudy Aernoudt. Petit tour dans la commission Mobilité, présidée par Thierry Willemarck de Touring. Jamilla Ben Azzouz, de Randstad, rapporteur de la Commission Emploi des Jeunes N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 29 Travail de la commission Emploi des jeunes, sous la présidence de Jean-Claude Delen de DHL. Photos : Thierry Dauwe Pierre Thonon, Administrateurdirecteur général de Beci l’album Salon Entreprendre Beci était à nouveau présent lors du Salon Entreprendre, les 20 et 21 mars dernier, sur le site de Tour & Taxi. Cette année encore, vous avez été nombreux à venir nous y rencontrer, nous parler de vos projets et découvrir nos Starters mis à l’honneur lors de ces 2 journées. A tous, merci ! Petits morceaux d’ambiance. N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 30 Information sur la création d’entreprise donnée par Nadine Ndjeka Shango Mirella Zaccagnini, conseiller Beci Starters Geneviève Tillieux, Account Executive chez Beci fait découvrir le magazine à un visiteur. Catherine Mertens, Account executive donne un aperçu des activités Beci à un visiteur Alice Romaniuk et Olivier Biron, de « Au pays des merveilles », un Starter de Beci mis à l’honneur On se bouscule au stand Beci Photos : Serge Marteaux enquête PRÉVENTION La sécurité, talon d’Achille des entreprises Seul un travailleur sur deux connaît les démarches à suivre en cas d’incendie. Et 40% ne sont pas capables de reconnaître les pictogrammes des matières toxiques ! C’est ce que révèle une enquête de Beci. Les résultats de cette enquête sont riches d’enseignements. Globalement, on constate que les connaissances générales en matière de sécurité au travail restent insuffisantes et superficielles dans le chef des travailleurs et ce, quelle que soit la fonction qu’ils occupent dans l’entreprise. Les erreurs commises par les participants varient entre une et huit, avec en moyenne cinq réponses incorrectes sur les douze questions posées. Les entreprises les plus performantes sont celles qui ont fait de la santé et de la sécurité, non seulement une de leurs valeurs, mais leur valeur centrale Il est primordial pour les entreprises et les organisations que leurs travailleurs soient au courant des consignes de sécurité. Or, nous voyons que les scores obtenus à ce type de question sont médiocres : moins de 60 % des participants sont capables de reconnaître le pictogramme apposés sur les matières toxiques, tandis que, plus alarmant encore, seuls 52% des répondants donnent la réponse correcte en ce qui concerne les démarches à suivre en cas d’incendie ! Les travailleurs ne sont pas plus au courant de la façon d’aménager leur poste de travail. En effet, presque la moitié d’entre eux (49%) ne répondent pas correctement à la question concernant la façon de placer leur ordinateur par rapport à l’emplacement des fenêtres. Méconnaissance Les résultats concernant la législation sont assez mitigés. En effet, si 75% des personnes interrogées donnent une réponse correcte en ce qui concerne l’application de la loi sur le bien-être, seules 13% d’entre elles sont au courant de l’obligation de résultats pour les entreprises. Pra contre, nous remarquons que 64% des travailleurs connaissent le fait que l’employeur et la ligne hiérarchique peuvent être condamnés par le tribunal correctionnel s’ils n’appliquent pas la législation en matière de bien-être, mais ce pourcentage diminue jusqu’à 50% lorsqu’on demande aux travailleurs s’ils connaissent la personne qui doit réaliser les analyses de risques imposées par la loi. La santé comme valeur centrale Au terme de cette analyse, nous pouvons conclure que beaucoup de manquements dans les connaissances générales en matière de sécurité au travail subsistent. La santé et la sécurité apparaissent trop souvent comme des éléments accessoires et coûteux, voire comme un mal nécessaire dans l’entreprise. Or, il a été démontré que les entreprises les plus performantes sont celles qui ont fait de la santé et de la sécurité, non seulement une de leurs valeurs, mais leur valeur centrale ! Ceci n’est possible qu’avec une implication concrète tant de la haute direction des entreprises, que de chaque travailleur et de ses représentants. Il est grand temps d’initier un changement de culture et d’intégrer le bien-être au travail au quotidien, changement qui devra obligatoirement passer par une meilleure information, bien sûr, mais aussi et surtout par un programme d’accueil et de formation qui s’intéressera tant aux travailleurs expérimentés qu’à ceux qui débutent sur le marché du travail. ● Vinciane Vlayen Directeur Cresept www.cresept.be Le personnel a tout intérêt à connaître les consignes de sécurité 31 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E B eci a mené une enquête auprès des participants aux activités quelle organise. But : mesurer le niveau de connaissance et la perception de la prévention au niveau de l’entreprise. Une centaine de travailleurs ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire comportant 12 questions à choix multiples. Le questionnaire et l’analyse des résultats ont été réalisés par le Cresept, un centre de formation et de recherche spécialisé dans le bien-être au travail et membre de Beci. formation STRATÉGIE Profitez des idées des autres ! Dans l’entreprise, profiter des idées des autres découle d’une démarche communément appelée « veille». Etre à l’affût des informations pouvant enrichir ou impacter l’activité est devenu de plus en plus Pouvoir rebondir sur les idées des autres, sans tricher ! important avec la progression de la concurrence et de la complexité des marchés. N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 32 T out manager, quelle que soit la taille de son entreprise, son secteur ou sa situation, reconnaît aujourd’hui l’importance de s’informer sur l’environnement interne et externe à son organisation. Mais il est impératif de clarifier les éléments de la phase de préparation, de structurer de manière cohérente la conduite de la veille, enfin de valoriser et de capitaliser les idées captées. Visant à profiter d’idées et d’informations d’autres personnes, la veille ne peut fonctionner dans une entreprise que si celle-ci a elle-même auparavant déterminé ses propres idées stratégiques. Nous sommes ici à la phase de préparation de la veille, celle où l’on va décider : du temps à accorder, du personnel à mettre en action, des sources à interroger. ou externes, il est indispensable de valider celles qui sont réellement utiles pour la stratégie définie par l’entreprise. Les données sont-elles utiles à suffisamment court terme ? Sont-elles fiables ? Correspondentelles directement à l’objectif ciblé ? Il s’agit en fait de capter les données dites « critiques », autrement dit celles qui ont un impact réel sur la performance recherchée. Il est aussi impératif de déterminer l’investissement en argent, en personnel et en temps à consacrer en fonction de ce que nécessite déjà l’activité courante de l’entreprise et de l’objectif à atteindre. Il faut alors s’y tenir afin notamment de ne pas être dépassé par une masse d’éléments dont on ne pourra rien tirer au final. Le terme de veille est souvent compris de manière restreinte. Bien souvent cette démarche est lue comme une recherche d’informations extérieures à l’organisation, en oubliant que l’on peut également réaliser des veilles internes (par le biais de son personnel et de l’historique de ses réalisations). Les veilles externes et internes se complètent, l’efficacité d’une stratégie dépendant aussi bien de son effet attendu que des capacités pratiques, techniques, culturelles et économiques à la mettre en œuvre. Le guide de questionnement à mettre en place pour déterminer la structure de la veille est alors très classique. Il s’agit de pouvoir répondre, dans l’ordre apparent, aux questions suivantes : Guide du questionnement Parmi l’ensemble des informations recueillies, qu’elles soient internes 1. 2. 3. 4. 5. Pourquoi ? = l’objectif visé Quoi ? = ce qu’il faut trouver comme données pour servir l’objectif Qui ? = la ou les personnes qui seront chargées de trouver Quand ? = l’horizon temporel de la veille et la fréquence des recherches Comment / où ? = les outils à utiliser et les sources à visiter Le rôle d’internet S’ajoutant aux outils traditionnels matériels (questionnaires, sondages,…) et immatériels (focus groupes, revues de presse…), les outils du web sont aujourd’hui devenus les plus utilisés dans la mise en action des veilles. D’une part, ils sont très polyvalents et donc adaptés à quasiment tous les objectifs visés. D’autre part, ils offrent un gain de temps majeur. De plus, nous pouvons désormais profiter par Internet de nombreux programmes de qualité, entièrement gratuits. Finalement, la veille peut, au delà de son utilité première, favoriser l’émergence d’idées en interne et la réactivité de l’entreprise et permettre une lecture clé des opportunités et menaces de son environnement. Elle nécessite en tout cas inévitablement une structuration claire (avant, pendant et après). ● Jean-Baptiste Stenpien APPLICOM Ce sujet vous intéresse ? Suivez notre formation « Profitez des idées des autres », le 30 mai 2008 de 9h à 17h chez Beci. La journée de formation offrira des réponses personnalisées à chaque personne qui souhaite aller au-delà de cette brève présentation. Les éléments apportés permettront ainsi à chacun de compléter un tableau « plan de veille opérationnel». Plus d’infos : Brigitte van der Mensbrugghe T 02 643078 30 ou [email protected] formation MANAGEMENT Gérer les relations « difficiles » Chacun a déjà dû composer avec des collaborateurs difficiles. Nous essayons de leur demander de faire quelque chose et cela ne fonctionne pas. Nous essayons encore, plus fort, en disant que c’est important et cela ne marche toujours pas, ou même cela fonctionne parfois à l’envers, créant un nouveau problème dont on se serait bien passé. Que faire quand notre bon sens ne suffit plus ? L nelle. Il faut donc apprene premier conseil, dre à calmer les émotions c’est d’accepter que avant d’aller plus avant. ces personnes n’ont pas la même vision des choses que nous, sinon Les « ego » des internous nous entendrions, locuteurs risquent d’être même si nous n’étions menacés, conduisant pas d’accord. Accepter alors à une dramatisation que les autres voient les toujours contre-producchoses différemment est tive. On le sait quand l’un souvent très difficile deou l’autre commence à vant ce qui est une « éviqualifier (ou insulter) la dence » pour nous. Que personne et non le comfaire alors ? Simplement, portement ou l’acte incrinous intéresser à leur miné. point de vue, à la « posiCalmer ses émotions avant d’entamer une conversation difficile tion » qu’ils prennent face Toutes ces situations sont à nous, car cela a un sens d’autant plus contrôlanoncer de mauvaises nouvelles, soit pour lui ou elle, même si cette posibles qu’on sait s’y préparer, les émoque la personne avec qui nous devons tion n’en a pas pour nous. Remplacer tions sont gérables avec certaines dialoguer est précisément une pernotre indignation, notre déception, techniques, bref une formation aux sonne que nous trouvons « difficile ». par une curiosité aussi neutre que relations difficiles apprend à abanpossible, même et surtout si cela n’a donner le naturel quand celui-ci depas de sens pour nous, car cela en a vient contre-productif, au profit de Les obstacles à surmonter forcément pour eux ! techniques artificielles certes mais Une conversation difficile comporteLe second conseil est de surtout cesefficaces pour arriver à progresser ra typiquement trois sortes d’obstaser nos tentatives infructueuses au avec les collaborateurs difficiles. ● cles, chacun suffisant à la faire « débout de la troisième maximum. railler » de son objectif. Enfin, un troisième conseil est de tenDr Lucien Steru ter de prévoir, si l’on connaît la perNous risquons de ne pas être Psychiatre sonne, quelles sont ses réactions had’accord sur « l’histoire » dont nous bituelles (agressivité, ou au contraire parlons. Les positions sont en génépassivité, objections systématiques, ral différentes, voire opposées, et Ce sujet vous intéresse ? etc.) et de s’y préparer, d’éviter de nous n’irons nulle part si nous nous Participez à notre formation « Gérez les retomber dans les pièges prévisibles. engageons dans un « dialogue de lations difficiles », donnée par le Dr. Lucien Plus on prévoit comment la personne sourds ». Il faudra donc d’abord se Steru. Elle aura lieu les mardis 10 et 17 juin, de va réagir, plus on sait éviter les mécamettre d’accord sur la situation dont 14h à 17h30 chez Beci. nismes contre-productifs, tels l’escaon va parler. lade ou l’enlisement. Lucien Steru a exercé comme chercheur en neurosciences, psychiatre et aussi entrepreLes émotions risquent de faire Dans les conversations difficiles, c’est neur et codirigeant d’une société multinatioirruption, chez l’un d’abord puis chez la situation que nous craignons d’afnale cotée en bourse. Il est coach et formateur les deux car elles sont vite partagées. fronter. Soit qu’elle soit particulièchez Humaxia group (www.humaxia.com), Il faut se rappeler alors qu’on ne peut rement pénible, comme le fait d’anspécialiste en changement comportemental. pas raisonner une personne émotion- 3 1 2 Plus d’infos : Brigitte van der Mensbrugghe T 02 643078 30 ou [email protected] N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 33 séminaire Pour régler un conflit entre actionnaires, d’autres solutions existent… GESTION Comment prévenir ou résoudre des conflits entre actionnaires ? Il n’est pas rare que des litiges entre actionnaires perturbent la bonne marche d’une société, au point parfois de mettre en péril sa survie. Il est dès lors utile de prévoir des mécanismes destinés à prévenir ou à résoudre des conflits qui peuvent naître entre actionnaires. A N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 34 côté des mécanismes légaux prévus par le Code des sociétés, des conventions entre actionnaires ou des clauses statutaires peuvent résoudre un certain nombre de blocages. Les clauses réglementant la cession des actions Le but poursuivi est d’à assurer la stabilité de l’actionnariat ou contrôler la qualité des nouveaux actionnaires. La cession de titres peut être soumise à l’agrément préalable d’un organe de la société (par exemple, le conseil d’administration ou le comité de direction), d’un groupe d’actionnaires ou encore d’un tiers. Ce mécanisme est de droit dans les SPRL. Une clause de préemption peut être prévue dans les statuts ou dans une convention entre actionnaires. L’actionnaire désireux de céder ses titres est alors tenu de les proposer au préalable aux bénéficiaires désignés dans la clause. Il existe de nombreuses variantes. Il peut également être utile d’organiser la sortie conjointe de tous les actionnaires, ou de certains de ceux-ci, lorsqu’un actionnaire entend céder ses titres. Il peut par exemple être prévu, dans ce cas, qu’il s’engage à racheter les actions des autres actionnaires à un prix déterminé selon une formule de calcul prédéfinie. Les clauses portant sur l’exercice du droit de vote Les conventions entre actionnaires peuvent prévenir bien des litiges en réglant certains aspects de la vie de la société. La répartition des mandats au sein d’un conseil d’administration ou d’un conseil de gérance peut permettre de garantir à des actionnaires minoritaires d’être associés à la gestion. Un procédé consiste à introduire dans les statuts différentes catégories d’actions (actions A, B, C, ….). Chaque groupe d’actionnaires ayant le droit de proposer un certain nombre de candidats administrateurs à l’assemblée générale. Il peut être prévu de renforcer les conditions de majorité au sein du conseil d’administration pour l’adoption de certaines décisions, de fixer les rémunérations et les avantages qui seront perçus par les personnes impliquées dans la gestion, d’arrêter les principes qui gouverneront la gestion de la société (engagement de personnel, stratégie commerciale,…), de fixer les règles quant à la distribution des bénéfices, etc... Les clauses relatives au règlement des conflits entre partenaires Des divergences de vues peuvent survenir entre les actionnaires ou les membres du conseil d’administration, qui portent sur des questions d’appréciation, des choix stratégiques ou d’opportunité. Une clause par laquelle les parties auront alors recours à un médiateur est certainement à recommander. En cas d’échec de la médiation, les parties peuvent soumettre leur différend à un « comité de sages », dont les partenaires conviennent à l’avance qu’ils s’engageront à suivre leur avis. Si malgré toutes ces précautions, les conflits restent sans issue, il peut être prévu la possibilité pour une des parties (ou plusieurs d’entre elles), d’acquérir la participation de l’autre partie ou encore de vendre sa participation à l’autre partie, selon des mécanismes à fixer à l’avance, ou encore de dissoudre la société. Signalons que le Code des sociétés offre la possibilité, sous certaines conditions, d’exclure un associé pour « justes motifs » (mésentente grave et persistante, blocage des organes sociaux, manquement à l’obligation de bonne foi et de loyauté d’un associé…), qui peut être contraint de céder ses parts, à un prix déterminé par le juge, ou de permettre à un associé de se retirer et forcer les autres actionnaires à acquérir ses titres. ● Roland Hardy Avocat Ce sujet vous intéresse ? Ces questions seront examinées de manière approfondie lors du séminaire du 5 juin 2008 à 14h chez Beci : « Prévenir ou résoudre des conflits entre actionnaires ». Plus d’infos : Eric Brabant T 02 643 78 18 ou [email protected] boîte à outils FISCALITÉ Evénements : frais de réception ou frais de publicité ? Pour un assujetti à la TVA, la distinction entre frais de réception et frais de publicité est importante pour déterminer le droit à la déductibilité de la TVA. La TVA sur les frais de réception n’est pas déductible alors qu’elle l’est sur les frais de publicité ou de promotion. Suite à un arrêt de Cassation du 8 avril 2005, l’Administration a revu sa position sur le traitement des frais de réception. Seront considérés comme des frais de publicité, les frais de détente et de divertissement exposés dans le cadre d’une réunion festive qui a pour but principal ou direct d’informer des acheteurs sur l’existence et les caractéristiques d’un produit ou d’un service, dans le but d’en favoriser la vente. Favoriser la vente L’accent est mis sur les mesures favorisant la vente, en d’autres termes, sur les frais qui touchent à la vente directe ou qui sont consentis pour la publicité de produits et de services bien précis. Les frais doivent donc poursuivre un autre but que la simple création d’une atmosphère favorable vis-à-vis de l’entreprise. La charge de la preuve repose sur l’assujetti. Il est conseillé, en pratique, de se constituer un dossier complet. La jurisprudence a reconnu comme relevant des frais de publicité les événements suivants : ● L’organisation d’un défilé de mode par un créateur au cours duquel ses nouvelles créations sont présentées à des franchisés : le but du défilé est d’inciter les franchisés à l’achat de vêtements. ● Présentation par un tour opérateur à des agences de voyages d’un nouveau catalogue : l’objectif est de favoriser la vente de voyages que les agences proposeront à leurs clients. Récemment cependant, la Cour d’Appel d’Anvers dans son arrêt du 18 décembre 2007, n’a pas reconnu comme frais de publicité les coûts d’un événement organisé par l’importateur d’une marque automobile pour ses concessionnaires à l’occasion de la présentation d’un nouveau modèle. La Cour a estimé que l’événement n’avait pas pour but d’attirer de nouveaux clients mais plutôt de consolider certaines relations d’affaires car les concessionnaires sont pour la plupart liés à une marque d’automobiles et ne vendent pas de produits concurrents. Frais de logis, de nourriture et de boissons A supposer que l’événement puisse relever des frais promotionnels, il faut encore traiter du cas particulier du droit à Les fêtes pour le personnel ne sont pas déductibles déduction de la TVA grevant les frais de logis, de nourriture et de boissons qui constituent un poste important du coût de ces événements. Selon l’Administration de la TVA, les frais de logis, de nourriture et de boissons servis pendant ces événements promotionnels sont exclus du droit à déduction sur base des règles d’exclusion spécifiquement prévues à l’article 45 § 3, 3° du Code de la TVA. Il reste à savoir si la jurisprudence acceptera cette interprétation administrative. La Cour d’Appel de Gand au sujet des tour-opérateurs a accepté la déductibilité de la TVA sur les frais de nourriture et de boissons constituant une partie des frais de publicité mais il s’agissait d’une facture « all-in » adressée par une société d’événement. L’administration de la TVA ne s’est pas rangée à cette décision et a introduit un pourvoi en cassation. Affaire à suivre donc. ● Michel Comblin & Brigitte Braeckmans BDO Atrio Conseillers Fiscaux 35 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E T raditionnellement, l’Administration de la TVA décrit les frais de réception comme les frais exposés dans le cadre de relations publiques, d’accueil et de divertissement de personnes étrangères à l’entreprise. Il s’agit des personnes qui ne travaillent pas dans l’entreprise comme membres du personnel ou de la direction, par exemple les fournisseurs et les clients, les actionnaires ou associés ou encore les membres d’une association. Les frais d’événements, de portes ouvertes, les frais d’organisation d’événements sont souvent considérés par l’administration comme des frais de réception, tels que les frais d’inauguration officielle d’une nouvelle ligne de production de biens industriels. bizzbox news l’actualité économique bruxelloise Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ? Communiquer via le réseau Bizzbox ? 02 345 74 55 - [email protected] INFORMER. COMMUNIQUER. Les entreprises ont enfin leur réseau. BIZZ BOX Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif. © Brussels International FOCUS – Le Club « City Breaks Bruxelles » : un partenariat publicprivé pour développer l’attractivité touristique bruxelloise N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 36 Hausse des nuitées professionnelles, envol des nuitées d’agrément, Bruxelles comme destination confirmée de tourisme urbain… l’OPT et les acteurs privés en veulent davantage. Bruxelles est plus que jamais une destination ayant sa place dans l’offre très concurrentielle des séjours courts termes. Le tourisme urbain est en forte croissance grâce notamment L’ENTREPRISE DU MOIS Centre d’affaires Sainte-Anne Rechercher une salle de réunion à Bruxelles n’est pas une sinécure : il faut réserver longtemps à l’avance et l’addition peut être salée. Outre les espaces-bureaux mis à disposition, le Centre d’entreprises SainteAnne propose des salles de réunion totalement équipées. La flexibilité des prix et le large éventail des capacités d’accueil caractérisent le Centre qui est situé à quelques minutes du centre-ville et à deux pas du ring. Les réunions se tiennent dans un environnement aéré et agréable, sans se soucier du parking. www.sintannacenter.be 02.478.03.22 [email protected] Bizzbox y est présent ! au succès des « City Breaks » (+44% entre 2000 et 2004 en Europe). Fait intéressant pour Bruxelles : ce type de tourisme connaît une perte de saisonnalité. Le tourisme culturel renforce l’engouement pour les courts séjours. Attiré par les grosses offres culturelles, le touriste tient aussi compte du cadre de vie : propreté, qualité de l’environnement et qualité des prestations. Très sollicité, il est plus opportuniste et cherche la facilité et l’originalité. Le défi est de lui proposer des séjours originaux, ludiques, où l’événementiel suscite l’intérêt et où les attractions de second rang ont leur place car elles permettent de personnaliser davantage son séjour. L’Office de Promotion du Tourisme (OPT) veut renforcer, pour Bruxelles, cette offre alliant culture, insolite, qualité, diversité du séjour et des structures d’accueil... Le marketing « coopératif » pratique fédère les acteurs publics et privés dans une approche structurelle et budgétaire partenariale, au sein des « clubs de promotion ». C’est ainsi que Le Club « City Break à Bruxelles » a été mis en place. Les actions développées sont financées conjointement : un euro investi par le privé sera doublé par l’OPT. Cela permet d’élaborer des actions spécifiques sur certains thèmes ou marchés, de multiplier les moyens et de renforcer les synergies et la cohérence des actions. En 2008, le Club met en place des actions « grand public » au sein de la presse des marchés espagnol et anglais, ainsi qu’une action de promotion des séjours de charme (haut de gamme) avec le magazine Elle (Nord de la France). ● Intéressé par la dynamique du Club « City Break » ? Contactez Olivier Daloze au 02/ 504 02 00 ou via [email protected] Bon à savoir L’ABE met en ligne un nouvel outil gratuit: Brucodex Brucodex est un site juridique permettant de suivre l’actualité législative en matière d’urbanisme et d’environnement en Région de Bruxelles-Capitale. Un outil précieux pour tout professionnel confronté à des questions juridico-techniques dans ces matières. L’interface simple donne accès aux législations et jurisprudences communales, régionales, fédérales et européennes. En combinant thématiques et mots-clés, on obtient un inventaire exhaustif des textes législatifs, tant originaux que consolidés, dans les 2 langues officielles. Un système de veille permet de rester au courant des derniers ajouts. www.brucodex.be repères par Stéphanie Brisson Bip bip ! Y’a du soleil à Bruxelles… Bruxelles-Capitale, ce qui fait le quotidien de ses habitants, les spécificités de la région, etc. Ce visitor center sera ouvert le 3 novembre 2008. Le tout sera complété par un espace cafétéria et une salle polyvalente. www.brusselsinternational.be Une partie du bâtiment entièrement rénové qui va abriter le BIP Des formations pour construire durable Bruxelles Environnement lance une série de séminaires et de visites centrées sur l’éco-construction. Ces séances s’étaleront jusqu’en décembre 2008 et s’adressent aux décideurs, maîtres de l’ouvrage professionnels, entrepreneurs, promoteurs, bureaux d’étude, architectes. L’organisation de ces sessions d’information fait suite à la mise en place d’un « facilitateur éco-construction » par la Région. Cet expert est chargé d’informer sur les outils et les aides disponibles, de stimuler par des séminaires et visites thématiques et de guider en répondant aux questions et en formulant des recommandations. Parmi les thèmes de formation : le choix écologiste des matériaux, l’isolation intérieure des bâtiments ou encore « Qu’est ce qu’un bureau vert ? ». Les séminaires sont gratuits mais il faut il faut obligatoirement s’inscrire. Le programme est disponible sur la page professionnelle du site www.ibgebim.be Friday Bikeday La Région de Bruxelles-Capitale a lancé l’opération Friday Bikeday. Une initiative originale qui vise à promouvoir le trajet domicile-travail en vélo une fois par semaine, à savoir le vendredi. L’objectif est de sensibiliser les travailleurs aux bienfaits du vélo et d’impulser une dynamique au sein des entreprises bruxelloises. Le site de Friday Bikeday expose neuf arguments pour convaincre le futur cycliste du vendredi. En vrac : les trajets en vélo à l’heure de pointe se révèlent plus rapides qu’en voiture et même qu’en transports en commun, vous n’arrivez jamais en retard et il ne faut plus tourner 10 minutes pour trouver un parking. Un site internet frais qui en a déjà convaincu quelques-uns… www.fridaybikeday.be Un logo décalé pour vous motiver à enfourcher la bicyclette DIXIT «En 2006, Bruxelles a enregistré quelque 4,5 millions de nuitées. Notre objectif est de doubler ce chiffre dans les dix années à venir. Bruxelles reste à un niveau bas en termes de nombre de chambres, 15.000 contre 25.000 à Amsterdam et 30.000 à Vienne. » Philippe Close (PS), échevin du Tourisme de la Ville de Bruxelles et président du BITC. 55% Des Bruxellois pensent qu’on ne fait pas assez d’efforts pour promouvoir le tourisme à Bruxelles. D’après une enquête Ipsos réalisée à la demande du Ministère bruxellois du Tourisme. 37 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Un nouvel outil de promotion de Bruxelles voit le jour en ce printemps 2008. Il s’agit du BIP ou Bruxelles Info Place. Ce complexe se situe sur la Place Royale. Le bâtiment se découpera en 4 parties très distinctes, selon les fonctions qui s’y retrouveront : promotion et présentation de la Région de Bruxelles-Capitale, espaces protocolaires, espaces pédagogiques et horeca (hôtel et cafétéria). BIPInfo constituera un véritable office de tourisme. Brochures, présentations de parcours touristiques, ticketing, infos STIB, location de vélo, bornes internet seront à disposition de tout curieux. BIP Bookshop, géré par la librairie Filigranes, proposera des ouvrages spécialisés sur Bruxelles et ses composantes. BIP EXPO Experience Brussels, comme centre d’interprétation, offrira au visiteur une vue d’ensemble, par des moyens ludiques et interactifs, sur les 19 communes bruxelloises, l’histoire de la Région de PME Titre Dossier TitreLe article nouveau 1 souffle des aides 39 l’investissement Titreàarticle 2 de 3paperasserie pour les PME ! 44 TitreTrop article TitreActiris articlese 4 met au service des PME 47 TitreSyndicats article 5 dans les PME ? Le débat fait toujours rage… 48 Titre article 6 COUP DE POUCE Nom auteur Le nouveau souffle des aides à l’investissement Dépoussiéré, remis à plat, actualisé, le nouveau mécanisme des aides publiques à l’exploitation économique se veut un outil administratif de pointe. Objectif: proposer des formules qui répondent à toutes les phases du développement des entreprises. Et le texte brasse assez large afin de concerner la plupart des entreprises bruxelloises. P assage en revue des nouveautés avec Benoît Cerexhe, ministre chargé de l’Emploi, de l’Economie, de la Recherche scientifique. Emploi. Les aides au recrutement concernent désormais tous les demandeurs d’emploi et ne se limitent donc plus aux chômeurs complets indemnisés. Le texte élargit également le panel des secteurs d’activité concernés, soit l’innovation, la protection de l’environnement, la sécurité, la qualité ou porteurs d’emplois. Surtout, la mesure entend faciliter la transmission des entreprises. «A l’âge de la retraite, trop d’entrepreneurs tirent subitement un trait sur leur activité. Ce sont des opportunités d’emploi, un savoir-faire qui disparaissent». Concrètement, le système subventionne le recrutement d’un travailleur à temps-plein candidat à la reprise. La valorisation de la société de l’entrepreneur cédant s’en trouve dès lors accrue. Transmission des connaissances. Les subsides au tutorat, destinés aux PME, promeuvent l’encadrement d’un stagiaire ou d’un travailleur. «Nous partons du constat que certaines activités souvent artisanales ne sont pas enseignées dans l’enseignement technique et professionnel. Cette mesure s’inscrit dans notre politique d’aide à la transmission et vise à assurer la relève des chefs d’entreprise ». Les aides à la formation externe ont pour finalité d’améliorer les compétences Benoît Cerexhe du personnel. « C’est la seconde aide à l’expansion économique la plus utilisée par les PME après les investissements généraux. Son succès est croissant : de 29 dossiers d’entreprises en 2002, on est passé à 191 en 2007 ». Les subventions de mise à disposition des locaux des entreprises à des fins d’apprentissage sont, par contre, entièrement nouvelles. Elles s’adressent aux sociétés, quelles que soient leur taille. «Les écoles ne disposent pas toujours des équipements techniques adéquats. Des partenariats «écolesentreprises» renforcés devraient améliorer les conditions d’apprentissage et l’insertion professionnelle». Consultance et pré-activité. Il s’agit ici d’encourager les PME à recourir aux services des sociétés de conseils. La nouveauté réside dans l’élargissement de ses destinataires aux porteurs de projets, via une aide à la pré-activité. «Les futurs entrepre- 39 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E DOSSIER dossier pme FOCUS neurs valident encore trop rarement leurs projets avant de se lancer. L’idée est ici de mieux accompagner les starters, histoire d’éviter les démarrages sans lendemain avec faillite à la clé ou encore, les projets à potentiel qui restent dans les cartons». Efficience environnementale. Les subsides relatifs à la protection de l’environnement sont censés faciliter l’adaptation des entreprises aux nouvelles normes communautaires obligatoires. Ils permettent maintenant de les dépasser. «La gestion durable constitue, selon moi, clairement un gisement de croissance pour les entreprises bruxelloises. On ne soulignera jamais assez le potentiel de création de métiers et d’emplois nouveaux sous-jacents». Intégration urbaine. Il s’agit ici de pallier les difficultés liées à la locali- N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 40 sation bruxelloise des entreprises. «Le tissu urbain de plus en plus dense induit des investissements supplémentaires pour les sociétés, et notamment celles en pleine croissance. Cela influe parfois sur le maintien ou non d’une entreprise à Bruxelles. Cette mesure entend répondre aux problèmes économiques spécifiques que connaît une ville-région». Sont visés notamment l’adaptation des locaux existants ou le déplacement de l’activité dans un lieu plus approprié de la région bruxelloise. L’aide portera par exemple sur la prise en charge des frais de déménagement ou encore l’aménagement d’un quai de déchargement. Energies renouvelables. Par le passé, seuls les investissements liés à l’utilisation rationnelle de l’énergie profitaient des subsides. Désormais, ces derniers concernent également les petites et moyennes sociétés productrices d’énergie renouvelable via par exemple, le solaire, l’éolien, ou encore la cogénération. Transmettre ou reprendre, ça ne s’improvise pas ! La transmission d’entreprise figure parmi les grandes priorités des aides à l’expansion économique. Le passage de flambeau entre entrepreneurs est en effet des plus délicats. Le recours aux services d’un intermédiaire en transmission d’entreprise s’avère souvent utile. Et les aides à la consultance de la région permettent d’en alléger le coût. Eco-produits. La région entend encourager les entreprises à repenser leurs produits dans une optique environnementale. «La philosophie adoptée met l’accent sur l’approche préventive. Prenons le cas d’une société active dans la fabrication d’articles en plastique. La société en question décide de substituer sa matière synthétique par de l’amidon de maïs aux propriétés biodégradables. L’adaptation de l’outil de production de cette société sera éligible aux subsides régionaux». «Une convergence maximum des profils et des points de vue est la clé de la réussite d’une reprise. Souvent, elle conditionne aussi la viabilité future de la société», assure Eric Vandermeersch, directeur d’Actoria Belgium. La tâche de l’intermédiaire consiste en effet d’abord à identifier de part et d’autre les repreneurs et cédants les plus adéquats. «Nous devons parfois déconseiller certains golden boys de la finance ou de l’informatique de reprendre une PME industrielle. Savoir composer avec des syndicats de la filière métal est souvent très éloigné de leur culture d’entreprise», illustre-t-il. Calamités naturelles. Les entreprises touchées par une calamité natu- Aspect relationnel crucial relle ou un événement extraordinaire auront désormais la possibilité de recevoir des fonds. Objectif: assurer dans les délais les plus brefs, la reprise de l’activité et son maintien. Les subsides remédient essentiellement aux difficultés passagères de trésorerie des entreprises en difficulté. Le gouvernement bruxellois se réserve le droit d’estimer ce qui tient lieu de calamité naturelle. Ensuite, la phase de mise en contact entre les parties est, de loin, la plus délicate: «Il faut créer le climat de confiance et, là, l’aspect relationnel joue énormément. La cession d’une société n’est pas qu’une question d’argent. Les entrepreneurs y ont souvent beaucoup investi humainement. Il y a un part d’affectif, un attachement émotionnel à la société. Et les entrepreneurs ne veulent pas céder leur entreprise à n’importe qui» continue-t-il. Plus d’une fois, le consultant a observé, lors des négociations, des repreneurs l’emporter avec une proposition bien inférieure à d’autres. «Certains patrons sont particulièrement attentifs au caractère entreprenant du candidat, à son projet d’entreprise, voire à sa fibre sociale. Ils n’ont parfois aucune envie de voir leur PME lourdement restructurée, et ce, pour amortir les coûts d’acquisitions». Eric Vandermeersch a ainsi vu des patrons se faire assister d’un coach en psychologie, histoire de mieux cerner le profil des repreneurs potentiels. Crèches. Le soutien à la création de nouvelles places d’accueil de la petite enfance fait partie des nouvelles priorités. «Nous voulons encourager les partenariats public-privé dans ce domaine. Les entreprises ont tout à y gagner: une meilleure conciliation vie privée et professionnelle de leur employés, une plus grande flexibilité de leur part. Tout cela est susceptible de développer les performances économiques de l’entreprise. Et cette mesure devrait jouer en faveur de l’attractivité de la région». Cette dernière délivre une prime annuelle pour la création et/ou la réservation de nouvelles places en milieu d’accueil pour enfants de 0 à 3 ans reconnus soit par l’ONE soit par Kind en Gezin. ● Plus d’infos : www.ecosubsibru.be dossier pme Valeur influencée par les divers risques Le consultant doit aussi veiller à éviter toutes mauvaises surprises aux acquéreurs. Les risques commerciaux et financiers sont inspectés de près. «Sur base de nos expériences, on détecte les survalorisation des société, liées, par exemple, à la conclusion d’un contrat conséquent mais ponctuel. Certains risques juridiques, provisions insuffisantes ou litiges avec le fisc passent facilement inaperçus», poursuit-il. Les volets sociaux et environnementaux influencent aussi la valeur des sociétés. Un climat social détestable, un passif écologique, autant de bombes à retardement potentielles prêtes à exploser. La société de consultance recourt ainsi aux services d’experts qui font le tour des activités de la société, étudient les permis d’exploitations, etc. La rédaction d’un contrat solide et exhaustif Plus d’infos : www.brutrade.be ‡ )RXVITVIRIYVWFVY\IPPSMW )XWMSRGSQQIRpEMXTEVZSYWWMQTPM´IVPEZMI# L’Agence Bruxelloise pour l’Entreprise est l’interlocuteur public de référence pour les entrepreneurs et les starters en Région de Bruxelles-Capitale. Elle les informe et les guide dans leur projet économique ou innovant en les orientant vers les meilleurs partenaires ... sans le moindre frais. PROJET D’ENTREPRISE – SUBSIDES ET AIDES PUBLIQUES – LÉGISLATION URBANISTIQUE ET ENVIRONNEMENTALE – PROGRAMMES ET SUBSIDES EUROPÉENS DE R&D – TECHNOLOGIE ET INNOVATION – INFORMATIONS STRATÉGIQUES – PARTENARIATS TRANSNATIONAUX www.abe.irisnet.be +32 2 422 00 20 Une initiative de la Région de Bruxelles-Capitale 41 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Créer un climat de confiance constitue l’étape suivante. «Nous veillons généralement à inclure dans le contrat une clause de solidarité financière d’une année. Cette période de transition doit permettre un véritable accompagnement», continuet-il. L’intermédiaire en transmission supervise aussi l’ensemble du travail administratif. Transferts de signature, des conventions d’actionnaires, des crédits d’investissement… les tâches ne manquent pas. Les modalités de financement et les montages fiscaux pour gérer les montants engrangés font aussi partie de ses attributions. «Il importe de savoir diriger les entrepreneurs vers les bonnes personnes, experts, établissements financiers en gestion de fortune… Et à ce sujet, notre meilleur atout est notre neutralité par rapport aux interlocuteurs habituels que sont les banques», insiste Vandermeersch. dossier pme La Région pourrait subsidier l’installation d’éoliennes Pourquoi pas des éoliennes sur le ring ? Le ministre de l’Economie, Benoît Cerexhe, revient sur la réforme. En quoi cette reforme répond-elle mieux aux besoins des entreprises bruxelloises? N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 42 Tout d’abord, les PME de moins de 250 travailleurs constituent 95% du tissu économique bruxellois. Et elles sont clairement le cœur de cible de la nouvelle ordonnance. Nous nous attachons aussi à ce que les aides les concernent, quelle que soit leur phase de développement. Cela va des bourses de pré-activité pour les starters aux aides à la transmission. Il faut le rappeler, 50% des entreprises bruxelloises vont devoir changer de main dans les dix prochaines années. Le gouvernement a augmenté l’enve« Pour moi, le loppe budgétaire. Le panel des aides nouveau système d’aides disponibles s’est aussi élargi. Elles est sans doute le plus pers’adressent désormais aux indépenformant de Belgique » dants, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les montants alloués passent aussi de 7% de l’investissement, à 15, voir 30%, dans certains secteurs innovants ou porteurs d’emploi. Justement, ces secteurs « prioritaires », quels sont-ils? Du côté des secteurs innovants, nous misons sur l’information et la communication qui représentent 35% de l’emploi et des entreprises belges. Les secteurs de l’environnement et de la santé sont également visés. Nous disposons à Bruxelles d’une concentration unique d’hôpitaux universitaires. Il s’agit d’un atout considérable pour développer des spinoffs. Le panel des subsides en environnement s’est beaucoup étoffé. Nous encourageons désormais les petits producteurs d’énergie renouvelable. Dans des zones dégagées, à certains endroits du ring, on pourra, par exemple, subsidier l’installation d’éoliennes. Du côté des secteurs porteurs d’emploi, les subsides concernent le tourisme, l’horeca, le commerce, la construction et le non-marchand. Cela fait beaucoup de monde… Il faut tenir compte de la réalité bruxelloise. 65% des demandeurs d’emploi n’ont qu’un diplôme de secondaire. C’est pourquoi, certaines aides d’un nouveau type visent spécifiquement la formation en entreprise et les partenariats « écoles-privé ». Les aides à la petite enfance devraient aussi créer indirectement des emplois. Les entreprises se plaignent de la lenteur et de la lourdeur des procédures Justement, ça va changer. Nous avons rassemblé l’ensemble des textes qui existaient auparavant. La nouvelle ordonnance se veut simple et transparente. Par le passé, il fallait parfois attendre deux ans avant de décrocher un subside. Or, le rythme de la vie économique n’attend pas ce laps de temps. On a donc raccourci les délais qui passent à 45 jours en général et 5 mois maximum pour les dossiers les plus complexes. Nous sommes aussi les seuls en Belgique à avoir développé un système de pénalité de l’administration en cas de dépassement des délais. Pour moi, ce nouveau système d’aides est sans doute le plus performant de Belgique. ● Harold Schuiten Un accident du travail, c’est bien plus qu’un simple accident du travail. L’assurance accidents du travail de Mensura vous aide aussi à prévenir les accidents. Un accident du travail, ce n’est pas seulement ennuyeux Quand un problème survient, nos spécialistes analysent pour la victime. Pour un employeur comme vous, cela ses circonstances. Et réduisent ainsi le risque de voir cet annonce souvent d’autres ennuis: pertes de production, accident se reproduire. Parallèlement, ils vous appren- remplacements,... la liste est longue. dront comment améliorer la sécurité grâce à la préven- Voilà pourquoi Mensura ne limite pas ses prestations à tion. La preuve que l’assurance accidents du travail de l’assurance accidents du travail obligatoire. Nous vous Mensura assure également de meilleurs résultats à votre aidons aussi à prévenir ces accidents. entreprise. Plus d’infos? Surfez sur www.mensura.be. dossier pme SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE Trop de paperasserie pour les PME ! Une étude du Bureau du plan sème le trouble. En 2006, le coût des charges administratives a recommencé à croître au sein des PME. La simplification administrative, à l’honneur sous le gouvernement Verhofstadt, aurait-elle des ratés ? Ou s’adresserait-elle plutôt aux grandes sociétés? E N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 44 nrayée, la réduction des charges administratives des entreprises? Difficile de ne pas se poser la question au vu de la dernière étude du Bureau du plan. Entre 2004 et 2006, le coût de la paperasserie s’est de nouveau accru de 32 % après avoir diminué de 22% les deux années précédentes, constate l’institution dans une étude récente. En 2006, les procédures auront ainsi accaparé la modique somme de 6,46 milliards d’euros, soit 2,05% du PIB contre 1,73% précédemment. Encore les tendances varient-elle selon la taille des sociétés. Les coûts des petites et moyennes entreprises s’inscrivent en forte progression. Dans le même temps, les grandes firmes voient par contre leurs dépenses diminuer. Au final, le coût moyen des charges administratives par employé y est désormais de 800 euros, contre 6500 dans les petites entreprises de 1 à 9 employés, soit près de huit fois plus! Quant aux moyennes entreprises, de 9 à 249 employés, elles voient leurs coûts passer de 2000 à 3000 euros, soit 50% d’augmentation en l’espace de deux ans. Et l’écart se creuse d’années en années entre les petites sociétés et les grandes. Tout cela, alors même que l’économie belge se constitue de plus en plus des PME en question. parcouru. Un travail de simplification des tâches auquel, d’après elle, les entrepreneurs ne prêtent plus attention, une fois les réformes entrées dans les mœurs. Internet Taille critique L’augmentation des coûts administratifs liés à la fiscalité explique essentiellement cet état de fait. Elle représente plus de 60% des coûts administratifs, en progression de 20 points de pourcent par rapport à 2004. «En 2006, la gestion électronique de la fiscalité n’en était qu’à ses balbutiements. Son apprentissage a alors requis des entreprises un investissement d’adaptation conséquent. La situation n’est plus la même aujourd’hui. Par contre, depuis 1996, nous avons réussi à réduire les charges liées au domaine de l’emploi. Il a cependant fallu dix ans de combat pour vaincre la réticence des entreprises aux déclarations sur Internet et à l’informatique plus généralement», estime à ce sujet Dominique Devos, Directrice générale adjointe de l’Agence pour la simplification administrative (ASA). Ainsi, les formalités liées à l’emploi régressent pour constituer, en 2006, 29% du total des charges contre 38% en 2000. Et Dominique Devos d’en profiter pour souligner le chemin D’après l’auteur de l’étude, Chantal Kegels, «la plupart des obligations administratives représentent une charge de travail invariable, liée à l’activité exercée, et totalement indépendante de la taille de l’entreprise. Là est le drame des petites sociétés». Finalement, les charges liées à l’emploi constituent de loin la principale charge de travail, en corrélation avec l’envergure de l’entreprise. Sinon, outre certaines obligations légales moins contraignantes envers les PME, rien ne varie ou presque. «L’effet de taille joue à plein pour les grandes sociétés. Ces dernières disposent en interne des services spécialisés et dédiés à cet effet. La vitesse d’adaptation aux réformes administratives s’en ressent d’autant, de même que la familiarité aux outils informatiques. Ces entreprises profitent au mieux de la simplification administrative», continue-t-elle. Ne plus être submergées par la paperasserie, un rêve pour les PME dossier pme conseils externes. «Bien entendu, nous essayons de limiter et mutualiser ces questionnaires, souvent une obligation communautaire d’ailleurs», insiste Dominique Devos, mais fait-elle remarquer, «les mêmes institutions qui en dénoncent tout haut l’existence, sont les premières à en demander la substance pour leurs propres recherches! C’est paradoxal». Pas de miracle bruxellois Reste qu’outre la taille, l’évolution des coûts administratifs diffère également selon les régions. Toutes entreprises confondues, le coût moyen par employé a fortement augmenté en Flandre, du fait du domaine fiscal. Il se stabilisait par contre en Wallonie, grâce au recul des deux domaines environnement et emploi. Reste Bruxelles, qui connaît un net et surprenant recul de sa paperasserie, à 1500 euros par employé contre près de 3000 en Flandre et 2700 en Wallonie. L’étude y souligne une réduction sensible du poids administratif en matière d’emploi. Mais d’après Chantal Kegels, cet- te situation ne cache aucun mystère: «A mon sens, ce résultat tient du fait que la capitale compte davantage de sièges de grandes entreprises». Pas de quoi pavoiser outre mesure, donc. Mais il reste des notes très positives. Les entrepreneurs ont une bonne impression de leurs contacts avec l’administration. Et les indépendants sont les grands gagnants des réformes administratives. Leurs coûts baissent de manière spectaculaire de 48% en l’espace de deux ans. Les dépenses globales des indépendants et entreprises réunis chutent de ce fait à 2,44 % en 2006 contre 2,57 % précédemment. L’honneur est sauf! Reste à espérer la réalisation d’une prochaine étude en 2010. La représentativité de certains résultats pose en effet question, du fait du faible taux de réponse. Et les constats dressés ne seraient, semble-til, pas non plus au goût de tous… ● Harold Schuiten ‡ Manque de place ? Your Mover Logistics a la solution ! • codes-barres sur chaque élément • inventaire et système de gestion via internet • dépôts modernes • livraison rapide Contact: Anne Lenaerts [email protected] www.yourmoverlogistics.be T: 02/255 42 62 J-PH. 45 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Du côté de l’UCM (Union des Classes moyennes), on insiste surtout sur l’inflation des réglementations ces dernières années. «Les exemples sont innombrables. Citons les plans d’accompagnement dans le cadre de l’outplacement des plus de 45 ans, les droits voisins liés aux droits d’auteur des interprètes et producteurs qui doublent les formalités, la quantification des transports alimentaires pour financer l’Afsca…», estime le porte-parole Thierry Evens. Et dans ce domaine, les outils informatiques resteront à jamais impuissants. Même son de cloche du côté de la FEB, où l’on souligne, rayon fiscalité, que les entreprises établies en Belgique paient au total 63 taxes et cotisations et en perçoivent 32 autres pour le compte de diverses autorités. Sans oublier les 33 questionnaires obligatoires mensuels ou annuels auxquels sont confrontées les entreprises. D’après l’institution patronale, la rédaction des réponses pour 26 d’entre eux en coûte déjà 58,9 millions d’euros (245.237 journées de travail) en frais d’administration internes, et 15 millions supplémentaires en dossier pme 2 questions à Evelyne Huytebroeck ministre de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de l’Environnement « La perception des entrepreneurs est biaisée » En 2006, 80% des entreprises sondées percevaient une forte augmentation des charges administratives relatives à l’environnement, une proportion en hausse. Peut-on parler de forte croissance des charges administratives en environnement? N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 46 Rappelons que le principal moteur de la législation réside dans la transposition du droit communautaire. Nous devons sans cesse effectuer un important travail de rattrapage. Nous avons comblé un important retard depuis notre investiture en 2004. La simplification administrative fait cependant partie de notre grille d’analyse. Plus généralement, la sensibilisation croissante et générale sur le sujet exacerbe, d’après moi, la perception des entrepreneurs. D’ailleurs, leur opinion contredit les données communiquées par leurs soins. Le coût moyen par employé recule constamment à Bruxelles. En 2006, son niveau se révèle même inférieur à celui de 2000. Aucun cafouillage à déplorer? Si, mais pas significatifs. L’application de l’ordonnance sur l’assainissement des sols a posé problème. L’imprécision du texte rédigé sous la précédente législature créait une insécurité juridique. Dès lors, nous avons rédigé une circulaire explicative, sans jamais nuire aux transactions immobilières. Les textes de 1997, relatifs aux permis d’environnement ont aussi posé des difficultés d’application. L’administration émettait dans certains cas des refus tacites de permis, et ce pour une simple question de non-synchronisation des procédures en environnement et en urbanisme. Deux nouvelles ordonnances modificatives devraient entrer en application début 2009. Initier un travail de réécriture juridique prend du temps. Notre volonté n’est pas non plus de changer les lois chaque année. H.S. , SUCCÈS VU SON AINE LA SEM OUR DU BONJ ES JOUE L IONS GAT PROLON … de sourires, un collègue de bonne humeur, des voisins sympas, une atmosphère générale plus conviviale que jamais… En effet, quand on se salue, on gagne tellement plus que de l’argent. Faites de toutes les semaines de l’année la Semaine du Bonjour. D’avance merci pour votre participation enthousiaste. Plus d’infos sur messagesansnom.be 2018164_Afluistadvertentie_FR_A5.indd 1 18/04/2008 10:43:05 dossier pme ACCOMPAGNEMENT Actiris se met au service des PME Les services PME d’Actiris balisent désormais toutes les étapes de ce délicat processus qu’est la recherche et le recrutement des candidats. En plus d’être adaptés aux besoins et aux particularités du monde entrepreneurial, ils sont totalement gratuits… Le premier service offert par Actiris consiste en l’aide apportée à la rédaction du descriptif des fonctions. En effet, si l’écriture d’une offre d’emploi claire, concise et complète est capitale, l’exercice n’est pas simple et demande une certaine connaissance des réalités professionnelles. « Prenons l’exemple d’une secrétaire, propose Emmanuelle Van Heenbergen, chargée de communication au sein d’Actiris. Il faut que l’employeur puisse définir à l’avance si elle ne fera que répondre au téléphone et gérer le courrier ou si elle devra, en plus, s’occuper de la comptabilité, passer des commandes, faire de la prospection commerciale et assurer le maintien d’un site Internet, ce qui n’est pas toujours évident à faire seul… » Les consultants d’Actiris sont par conséquent formés pour cerner les différentes compétences recherchées et pour concevoir une offre d’emploi qui permettra d’emblée d’attirer les profils les mieux adaptés, tout en écartant les candidats inappropriés. Actiris propose également la diffusion des offres d’emploi. Grâce à un réseau de plus de 130 collaborateurs, tous acteurs de la formation, de l’insertion professionnelle ou de la recherche active de l’emploi, Actiris est en mesure d’assurer une diffusion à la fois large et ciblée des offres qui lui sont confiées. Cette diffusion peut également s’ef- fectuer en dehors des frontières belges, puisque Actiris est relié à l’EURES, banque de données assemblant les services publiques de l’emploi de tous les pays appartenant à l’espace économique européen. Les consultants d‘Actiris peuvent également venir en aide aux PME, en procédant à la présélection des candidats. Ce premier ciblage est fait uniquement sur base de critères objectifs, tels que la formation requise ou les connais- Actiris aide la PME dans le recrutement du personnel d’exécution sances linguistiques demandées. Si l’employeur le souhaite, les candidats potentiels peuvent être directement soumis à un test linguistique dans l’Espace Langues d’Actiris (tests disponibles en anglais, français, néerlandais et allemand). Si les consultants présélectionnent régulièrement les candidats à l‘embauche, dans certains cas bien précis, ils peuvent également prendre en charge les étapes ultérieures du processus de recrutement. C’est notamment le cas du SIDE, Service d’Intervention Directe sur l’Emploi, qui est spécialisé dans la sélection du personnel d’exécution. « Trouver du bon personnel d’exécution – tel qu’un magasinier scrupuleux ou un commis de cuisine polyvalent – est vital pour une PME. Peu nombreuses sont néanmoins celles prêtes à débourser de l’argent et à faire appel à une agence de recrutement pour dénicher la perle rare », commente Emmanuelle Van Heenbergen. Après une analyse détaillée du poste à pourvoir, le SIDE met en branle un processus de recrutement long de près de trois semaines, mais au bout duquel, il présentera à l’employeur un seul et unique candidat – le bon. Suivront alors quelques séances de coaching, une brève confrontation du candidat au lieu du travail et, au final, une contractualisation durable. « Et comme il s’agit d’un processus de sélection très pointilleux, souligne Emmanuelle Van Heenbergen, les résultats sont presque toujours concluants ». Ajoutons pour finir que toute entreprise qui opte pour les services d’Actiris bénéficie d’un service personnalisé, dans la mesure où elle intègre le portefeuille d’un consultant particulier. Celui-ci la seconde dans sa gestion des ressources humaines et se déplace en son siège lorsqu’elle a besoin de lui. Il la conseille également en matière d’outplacement ou de subventions existantes (Plan Activa, Primes de transition professionnelle et autres réductions de charges patronales) ainsi que d’incitants à l’embauche (Chèques Langues et Tic, par exemple).Une remarque s’impose toutefois : si les consultants contactent généralement les PME bruxelloises de manière proactive, ils ne font pas la même démarche pour les micro-entreprises. C’est donc à ces dernières d’esquisser un premier pas. ● Weronika Kasprzak Plus d’infos : Ligne « Actiris – Employeur » t 02 505 79 15 47 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E P artant de la rédaction des offres d’emploi, passant par la sélection des candidats à l’embauche et finissant sur des conseils en matière d’outplacement, les services proposés par Actiris et, assurés par une escadrille de consultants, couvrent les différentes étapes du processus de recrutement… Parcourons-les, un à un. pme dossier SYNDICATS DANS LES PME Le débat fait toujours rage ! La question de la présence de délégations syndicales dans les PME divise toujours autant patrons et syndicats. A l’occasion des élections sociales, retour sur ce dossier sensible… D N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 48 u côté de l’Union des Classes moyennes (UCM), on pousse un soupir de soulagement: la présence syndicale obligatoire dans les entreprises de plus de 20 salariés n’est plus à l’ordre du jour. Cette revendication principale des syndicats a en effet le don d’effrayer le monde patronal au plus haut point. Et la nouvelle législation sur l’information et la consultation des travailleurs, adoptée le 19 mars 2008, aurait pu lui donner réalité. Il n’en a rien été: les Comités pour la prévention et la protection au travail (CPPT) des sociétés de 50 à 99 travailleurs obtiendront principalement un droit d’information et de consultation élargi en matière économique. Des précédents Dans certaines branches comme la construction ou les garages, une délégation syndicale existe néanmoins déjà, à partir de 30 et même 15 travailleurs respectivement. Dans le commerce de détail des magasins d’alimentation et le secteur audiovisuel, il est même de 10. «De fait, une représentation syndicale dans des entreprises de moins de 20 travailleurs est déjà une réalité. Le seuil de 20 n’est donc pas une frontière en tant que telle. Et notre souhait est que tous les travailleurs soient représentés, mais selon des modalités qui tiennent compte des réalités des secteurs et des entreprises», estime Philippe van Muylder, secrétaire général de la FGTB Bruxelles. «Oui mais on constate déjà que nombre de sociétés cessent de re- Le licenciement d’un délégué syndical coûte 2 à 8 ans de salaire cruter à l’approche de ces seuils », répond-on à l’UCM. Les syndicats ne verraient sans doute pas non plus d’un mauvais œil ces milliers de nouvelles recrues. L’emploi dans les PME a tendance à augmenter. A titre d’exemple, la présence d’un CPPT dans les sociétés de plus de 20 personnes ferait passer leur nombre de 6 000 à 18 000. Et ailleurs? La baisse du seuil des conseils d’entreDu côté des syndicats, on insiste sur prise ne verra pas non plus le les comparaisons eurojour. «Lors des négociations péennes. La Belgique n’est Syndicats et PME, une question largement débattue de novembre entre partenaipas particulièrement à la res sociaux, nous avons tenu pointe, en ce qui concerne bon. C’était tout ou rien, et la représentativité des sanous avons gagné», avoue lariés. Aux Pays-Bas et en Thierry Evens, porte-parole Irlande, les seuils sont de 10 de l’UCM. Pour l’institution travailleurs, de 6 en Espagne, patronale, la présence des et même de 5 en Allemagne délégations syndicales dans et en Autriche. «D’après un l’ensemble des sociétés de « benchmarking » de la promoins de 50 travailleurs semtection des délégués en Euble inconcevable. «Une telle rope, la Belgique n’apparaît mesure constituerait sans en rien exceptionnelle. Sur aucun doute un frein à l’escertains points, la protection prit d’entreprise», dit on en est même en deçà de ce qui substance à l’UCM. En cause: existe dans d’autres pays la lourdeur des procédures. européens, par exemple ceux «Les charges administratiqui « exigent », sous peine ves vont monter en flèche. Il d’astreintes, la réintégration faut le rappeler, le dialogue de délégués irrégulièrement social n’est pas le core busilicenciés», assure van Muylness des entreprises», argue der. A la FEB et à l’UCM, on Marie-Noëlle Vanderhoven récuse ces comparaisons. du département Relation du Les situations seraient diffitravail de la FEB. cilement comparables. «Les © FGTB Bruxelles dossier pme Polémique sur les protections La protection des délégués suscite également les plus vives craintes. Les entrepreneurs jugent souvent disproportionnée la protection des candidats à la fonction, sans commune mesure, d’après eux, avec les autres pays européens. Ainsi, dans une société de cinquante travailleurs, 4 mandats à pourvoir donneraient 8 candidats, un nombre à multiplier par le nombre de listes, c’est à dire trois. On arriverait ainsi potentiellement – mais aussi de façon assez improbable- à 24 travailleurs inamovibles, soit la moitié des employés de la société. Le licenciement d’un délégué syndical coûte en effet deux à huit ans de salaire. «Dans les petites structures, ces positions privilégiées risquent de faire des envieux, de miner l’ambiance de travail», s’alarme Vanderhoven qui déplore l’impossibilité actuelle de licencier les délégués désavoués par leurs pairs. Plus généralement, les institutions patronales ne voient pas les avantages pour les salariés eux-mêmes. D’après leurs études, les indices de satisfaction sont systématiquement plus élevés au sein des PME. «Une taille réduite humanise davantage les relations de travail. Leur formalisation incarnerait une perte pour tout le monde», continue Evens. Du côté de la FEB, on confirme: «Le dialogue informel pratiqué dans ces sociétés est par nature plus performant. Ce ne sont pas des CPPT ou des conseils d’entreprise qui vont y changer quelque chose». Une concertation sociale ouverte et constructive La FGTB conteste l’analyse et pointe un climat de paternalisme social avec toutes ses limites et ambiguïtés. Pour le syndicat, l’instauration d’un dialogue structuré ne remplace pas les relations humaines mais les complète, les objective, et… remet la gestion dans une bonne direction. «L’enjeu économique, c’est de faire primer la concertation sociale ouverte et constructive - qui favorise l’innovation, la formation- sur la compétitivité quantitative et la recherche du moins-disant social. Les interlocuteurs sociaux réussissent le plus souvent à trouver des solutions pragmatiques et réalistes, loin des clichés de rigidité, de charges administratives lourdes», soutient Philippe van Muylder. Vu l’énergie dépensée pour organiser les prochaines élections sociales, gageons que certains entrepreneurs ne partageront pas cette vision des choses. ● Harold Schuiten 2 questions à Vladimir Spidla Commissaire européen chargé de l’Emploi, des Affaires sociales et de l’Egalité des Chances « Tous les types d’instance étaient envisageables au regard de la directive » La question de la représentation syndicale dans les PME suscite-t-elle également des tensions dans d’autres pays européens? lieu en Belgique. Tous les types d’instance étaient envisageables au regard de la directive. La question spécifique des petites et moyennes entreprises n’a pas constitué le point de discussion essentiel dans les autres pays. La transposition de la directive de 2002 sur l’information et la consultation des travailleurs, n’a fait l’objet que d’ajustements peu controversés. Une précision est de plus nécessaire : la directive concerne les entreprises d’au moins 50 travailleurs ou les établissements d’au moins 20 travailleurs (une distinction qui n’existe pas en droit belge). Mais cela reste au choix de l’Etat membre. Elle n’établit pas quelle doit être la représentation de ces travailleurs. Il peut s’agir de représentation syndicale ou de représentation élue. Le débat sur la nature de l’instance à informer et consulter dans les plus petites entreprises – délégation syndicale, conseil d’entreprise ou comité pour la prévention et la protection au travail – a d’ailleurs eu Quelle est la position de la Commission européenne quant aux avantages ou inconvénients d’une représentation syndicale dans les PME ? Identifier et gérer les risques, anticiper, accepter et accompagner les changements nécessaires à la compétitivité de l’entreprise, associer flexibilité et sécurité supposent des relations de confiance et un dialogue au sein de l’entreprise. La directive sur l’information et la consultation des travailleurs fixe des principes généraux. Elle laisse toutefois la possibilité d’adapter les modalités de l’information et de la consultation aux conditions spécifiques qui prévalent dans le pays, le secteur ou l’entreprise. Le seuil de 20 ou 50 salariés est en outre supérieur à celui pratiqué depuis de nombreuses années par différents Etats membres, sans qu’il apparaisse que les PME y soient moins performantes. 49 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E cultures syndicales sont toutes autres. En Catalogne par exemple, les syndicats sont plus consensuels. Les rapports d’opposition de classe sont bien moins marqués. Autre exemple: dans un pays nordique comme la Finlande, que je connais bien, une grève politique est tout simplement impossible», illustre Evens. C’est précisément cette culture syndicale très politisée qui explique, d’après lui, les craintes, parfois irrationnelles, nourries par les dirigeants de PME. «Lors des grèves liées au pacte de génération, on a assisté à des actions très dures et pas seulement à Zaventem. De simples menuiseries ont été bloquées, pour des motifs qui dépassent complètement les entrepreneurs concernés». Make your travel budget go further. [fbÃlÌ^qb[e^Zg]`^g^khnl\hfiZgr k^pZk]ll\a^f^blghphgebg^' ThatÕs bmi time. Ìr[fb'\hf(IF>;> Sign up today and enjoy a range of benefits - free membership without any obligation - earn points every time you fly bmi - online account access - e-vouchers (free flights) in exchange for points Check our website for more information or to sign up online. If you join now, you will get extra benefits! Voyages d’affaires Titre Dossier Le transport aérien de demain 51 Le train grignote les flancs de l’aérien 54 Des pièces bruxelloises équipent l’Airbus A380 59 Est-il utile de mettre à l’index des compagnies aériennes? 61 Déjeuner à Bruxelles, dîner à New York,... valises à Kinshasa? 62 Voyages d’affaires : les « places to be » en 2008 63 © Shutterstock VOYAGES DU FUTUR Patrick Anspach Nom auteur Le transport aérien de demain A350 ou A380, 777 ou 787, ces avions voleront encore dans 20 ans. Certains d’entre eux auront peut-être subi des modifications au niveau de la motorisation pour les rendre moins polluants, mais les révolutions industrielles ne sont pas pour tout de suite. En revanche, les progrès en matière de télécommunications vont profondément modifier les habitudes des voyageurs. D ans quels avions voleronsnous demain? Posée il y a une trentaine d’années d’ici, la question prêtait encore au rêve. Le succès technique du Concorde pouvait laisser croire qu’on volerait au tournant du siècle beaucoup plus vite et beaucoup plus loin pour des tarifs dérisoires et avec des conséquences environnementales réduites. Les voyageurs - quelques privilégiés pouvaient voler plus vite au-dessus de l’Atlantique qu’aujourd’hui. Dans l’histoire des transports, c’est somme toute assez paradoxal. Le Concorde - peut-on encore dire qu’il était «en avance» sur son temps? - est désormais un objet de musée. Soyons réalistes Ne rêvons plus. Nous parlons bien des avions de «demain» et pas de ceux «d’après-demain». Au cours des trois ou quatre dernières années, les grands constructeurs ont engrangé d’importantes commandes d’avions. A l’exception des modèles Boeing 787 et Airbus A350, tous sont déjà en service et les plans de charge sont pleins pour les cinq à six années prochaines. Les deux géants de l’aéronautique considèrent que, dans les vingt prochaines années, plus de 24.000 avions de plus de cent places seront livrés pour une valeur de près de 3.000 milliards de dollars, ce qui représente une production annuelle de plus de 1.200 avions. Lesquels? Des 737 ou A320 pour les moyen-courriers, des A350, 777 ou 787 pour les biréacteurs long-courriers ou les géants 747 et A380. Des avions conventionnels, en quelque sorte, et qui, lors de leurs sorties de chaînes seront bons pour le service pendant au moins 20 ans, voire bien davantage. La réponse à la question «quels seront les avions que l’on verra dans le ciel vers 2030?» est limpide: ceux que nous venons de citer. Avec, bien sûr, quelques Embraer, ATR ou Bombardier pour les vols régionaux. Dans les vingt prochaines années, plus de 24.000 avions de plus de cent places seront livrés, ce qui représente une production annuelle de plus de 1.200 avions 51 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E DOSSIER DOSSIER voyages d’affaires © Air France dossier Des progrès concrets Un avion évolue avec le temps. Lorsqu’un ingénieur découvre une composante qui permet d’améliorer les performances de l’appareil, on en équipe, en option ou en série, les nouveaux modèles. Par ailleurs, tous les avions sont équipés de moteurs qui s’améliorent d’années en années, qui sont moins énergivores, moins bruyants. Cela n’empêche pas qu’en plus des progrès générés par l’«évolution» des matériaux, de l’aérodynamique, des systèmes de propulsion, etc, on peut envisager de véritables «révolutions». La compagnie à bas prix EasyJet a eu son petit succès en proposant un avion particulièrement économe en carburant et qui serait propulsé par des «réacteurs à hélices» (propfans). A l’avenir, les avions que l’on connaît aujourd’hui seront équipés de systèmes de propulsion qui consommeront N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 52 Air France teste l’utilisation du GSM en vol. peu de carburant et émettent peu ou pas du tout de gaz à effets de serre. Des essais de toute nature sont effectués çà et là par les constructeurs et les motoristes et les résultats présentent pas mal d’intérêt. Certes, on peut douter des biocarburants dont la production Comment combattre le décalage horaire? Le «jet lag» pour prendre la terminologie anglo-saxonne est explicite. La perturbation de notre rythme circadien est apparue à l’ère des jets. En voyageant sur l’axe Est/Ouest avec des vols de plus de trois ou quatre heures, les perturbations physiques et physiologiques commencent à apparaître, en particulier de la fatigue diurne ou des insomnies nocturnes. Tout ceci a des effets déplaisants surtout si l’on est amené à travailler et notamment tenir des réunions où il faut se concentrer. Chaque voyageur a généralement ses petites recettes. Si l’on excepte la prise de médicaments, style mélatonine, voire des somnifères pour passer une première nuit réparatrice, quelques conseils sont généralement admis par tous les passagers fréquents. ● ● ● Ne pas consommer d'alcool à bord de l'avion, manger léger et essayer de ne pas trop se fatiguer. Travailler sur son ordinateur n'est pas spécialement recommandé. Il faut reconnaître que quand on est en Business ou en First, ne pas se laisser aller à toutes les tentations relève de la prouesse. A l'inverse, se reposer en classe touriste n'est pas toujours facile non plus. Si le temps passé à destination est court (24 heures, par exemple), il vaut mieux vivre à «l'heure de la maison». Se réveiller tôt, faire un petit jogging avant les réunions du matin et se coucher tôt. Si l'on est en déplacement pour plusieurs jours, il vaut mieux se mettre dès le départ «à l'heure de l'escale de destination». Mais en pratique, on ne choisit pas toujours les heures de réunions avec des interlocuteurs et on ne peut pas davantage éviter des repas du soir où l'on peine à garder l'oeil ouvert. En définitive, nous n'avons donné ici que quelques «trucs». Il est toujours amusant de lire les grandes théories médicales. Généralement, elles sont totalement impossibles à respecter compte tenu des horaires imposés aux voyageurs d'affaires. Une chose est sûre cependant: le décalage horaire joue sur l'organisme et il est recommandé de récupérer dès que possible. Si ce n'est pas possible à destination, il faut y songer dès que l'on rentre. Et donc en convaincre son patron! risque de poser des problèmes éthiques, voire d’échelles, mais l’inventivité de l’homme n’a pas de limites. Ne pas faire attendre le passager Les passagers cherchent avant tout à avoir des transits dans les aéroports les plus confortables possibles et des temps d’attente réduits au maximum. A ce titre, beaucoup de progrès ont été réalisés et c’est loin d’être fini. La billetterie électronique est désormais quasi généralisée dans le monde; les bornes d’enregistrement individuelles se multiplient; les contrôles biométriques ne relèvent plus de la fiction. Selon la Société internationale de télécommunications aéronautiques (SITA), la technologie biométrique permettra d’ici environ six ans d’assurer un passage des voyageurs dans les aéroports aussi fluide qu’en train ou en métro. Les bornes remplaceront les contrôles de passeports des passagers qui se seront fait reconnaître au préalable une fois pour toutes. La généralisation de l’utilisation du GSM (ou du blackberry) et le fait que de plus en plus d’hommes d’affaires ne se séparent plus de leur ordinateur portable lors de leurs déplacements amène aussi les responsables des services embarqués à revoir leurs théories. On en revient à cette notion d’«individualisme» des passagers qui veulent être maîtres de l’organisation de tout leur voyage. C’est bien la raison dossier voyages d’affaires La technologie biométrique permettra d’ici environ six ans d’assurer un passage des voyageurs dans les aéroports aussi fluide qu’en train ou en métro intéressant de voir comment réagira la clientèle face à ce nouveau venu sur cet axe déjà très concurrentiel que sont les liaisons transatlantiques au départ de Bruxelles. Comme on le voit, les compagnies aériennes vont continuer à nous surprendre! ● Patrick Anspach Et le confort? Enfin, le confort intéresse toujours les voyageurs de demain. Bien entendu, dans le haut de gamme, on rivalise d’innovations. Les fauteuils transformables en lits sont désormais la norme, en First, mais aussi en Business, mais qu’en est-il de ceux qui n’ont pas les moyens de se permettre des budgets faramineux pour leurs voyages aériens? C’est ici qu’apparaît un concept relativement neuf généralement appelé «Economy Flex» ou «Economy Plus». Pour résumer, il s’agit d’une classe destinée à la clientèle d’affaires qui, dans le temps, prenait des sièges en Business est qui, faute de moyens, a opté pour l’Economy. Il a été constaté que cette clientèle est prête à payer un peu plus que les tarifs pratiqués en classe touriste pour des services en plus sur court et moyen-courriers et surtout du confort sur des trajets plus longs. Plusieurs compagnies se lancent dans le concept, mais il sera évidemment Sur longue distance, la clientèle d’affaires privilégie le confort 53 © Jet Airways Multinationale ou PME, offline ou online, vous avez le choix ! Votre société nécessite un programme de voyages professionnel et efficace ? Confiez la gestion de vos voyages d’affaires à BCD Travel, leader du marché en Belgique. www.bcdtravel.be / [email protected] Adepte de l’online ? Rendez-vous sur notre one-stop-shop et réservez votre prochain voyage aux meilleurs tarifs ! www.bcd-travel-direct.be N° 5 - MAI 2008 - E N T R E P R E N D R E pour laquelle toutes les techniques destinées à faciliter les communications des systèmes personnels de télécommunications des passagers sont étudiées attentivement. Cela devient un outil de marketing de première importance. dossier voyages d’affaires COMPÉTITION RAIL/AVION Le train grignote les flancs de l’aérien Les compagnies aériennes commencent à se faire une raison: le transport ferroviaire leur prend régulièrement des parts de marché, surtout sur des distances moyennes et pour des liaisons point à point. Mais elles réalisent finalement que les deux modes de transport sont complémentaires. Encore faudrait-il que l’intermodalité soit conçue de façon optimale. L N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 54 e 14 novembre 2007 fut une date historique pour Eurostar. Ce jour-là, le train à grande vitesse qui passe sous la Manche inaugurait sa première liaison vers la gare londonienne de St-Pancras. Dans la foulée, la liaison « High Speed 1» entre Bruxelles et Londres était réduite de 20 minutes pour ne durer plus que 1 heure et 51 minutes. De quoi attirer une nouvelle clientèle qui, jusqu’à cette date, ne jurait que par l’avion? C’est probable. Mais pour tout dire, comme on le verra plus loin, le temps passé dans le moyen de transport n’est peutêtre pas le seul critère qui entre en ligne de compte, lorsqu’il s’agit de choisir entre le train et l’avion. Succès du rail Eurostar se félicite des premiers résultats de sa nouvelle liaison «High Speed 1». L’an dernier, le nombre de voyageurs a atteint les 8,26 millions de passagers, soit une augmentation de 5,1% par rapport à 2006. Le marché des voyageurs d’affaires continue d’afficher de belles performances puisque leur augmentation a été de 11,9% en 2007. Depuis 2005, date de lancement de la classe Business Premier, le nombre de billets vendus a augmenté de 31,4%. Au fur et à mesure de leur développement, tant Eurostar que Thalys multiplient de nouveaux atouts. La ponctualité d’abord: 91,5% des trains Eurostar sont arrivés à destination dans le quart d’heure et 95% des Thalys sur le tronçon Paris-Bruxelles. La rapidité ensuite. Nous avons évoqué la ligne sur Londres, signalons aussi que Thalys connaîtra de substantiels progrès cette année, avec un trajet Bruxelles-Amsterdam en 1 heure et 46 minutes fin 2008 et à peine une minute de plus sur Bruxelles-Cologne. Six millions de passagers ont été accueillis sur le réseau Thalys en 2007. Il est généralement admis que le train demeure plus compétitif que l’avion sur des trajets de 500 à 600 kilomètres ou moins. Mais les analystes commencent à se demander si ce constat n’est pas un peu court. D’abord, il y a une question de prix. Certains hommes d’affaires, surtout dans des PME, sont davantage enclins à emprunter le train, même si, d’une part le voyage dure plus longtemps et si, d’autre part, des compagnies low-cost apparaissent avec des tarifs compétitifs. La fiabilité des vols, mais aussi le manque de souplesse d’utilisation des low-cost freinent un peu la clientèle d’affaires. Si un rendez-vous se prolonge à l’étranger et qu’on rate son avion, le prix à payer en dernière minute pour un vol retour sera très cher, même sur une compagnie à bas tarifs. Beaucoup moins en train. Au passage, la nouvelle tarification de Brussels Airlines offre la possibilité de partir par exemple en classe B.light (très bas tarifs) et de revenir en B.flex où la souplesse d’utilisation des billets est plus grande. Un bureau de fer? Le rail est très compétitif par rapport à l’avion sur les distances courtes et les liaisons point à point Une récente étude de deux universités anglaises révèle que pour le voyageur ferroviaire, le temps passé en train n’est pas nécessairement considéré comme «improductif». Au-delà des deux paramètres évoqués plus haut, les entreprises tiennent désormais compte du mode de transport qui offrira «le meilleur environnement productif» pour leurs employés. Contrairement à l’aérien ou à la route, le rail autorise davantage l’utilisation d’ordinateurs portables, de GSM ou per- 9ilo\cc\j5GXi`j(_))#aljhl~),[gXikjgXiafli Hl\cd\`cc\li\e[if`k gflilei\e[\q$mflj[X]]X`i\j% AF>GJE9LAGF=LJzK=JN9LAGF OOO&L@9DQK&;GE ]l\Yfkd]khgaflk\]n]fl]`YZalm]dk 9IL O<C C<J G8 I @J :FC F>E < 8DJ K<I ;8D voyages d’affaires © P. Anspach dossier met carrément des réunions de travail «avec documents sur la table». L’inconvénient est que si l’on se trouve dans un vrai «bureau de fer», il y a peutêtre d’autres cellules de travail dans l’entourage immédiat, sans compter d’éventuelles «oreilles ennemies»! N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 56 Conscientes de ces avantages, les sociétés de chemins de fer cherchent précisément à développer les facilités pour leur clientèle d’affaires. Si ce n’est déjà fait à la parution de ces lignes, Thalys va très bientôt mettre à la disposition de sa clientèle un service internet sans fil à bord de ses trains, ce qui sera une première mondiale pour des vitesses de 300 km/h. Les derniers problèmes techniques à résoudre portaient sur la traversée de tunnels ou, par exemple, de la jonction Nord-Midi à Bruxelles. L’installation de relais terrestres devrait donc s’ajouter aux connexions par satellite. Les voyageurs de première classe (Confort 1) auront l’internet gratuit, les autres devront payer soit au Les vols régionaux de VLM restent encore compétitifs par rapport à l’Eurostar moyen de leur carte de crédit, soit en achetant une carte prépayée au bar. Intermodalité En vérité, le train et l’avion sont complémentaires. Sur grandes distances ou trajets avec obstacles naturels, l’aé- rien peut exploiter toutes ses capacités. En revanche, pour des distances courtes et des liaisons point à point (même de centre-ville à centre-ville), le train s’impose. Mais il existe une autre composante: la combinaison des deux modes de transport, ce qu’on ap- Votre carte de visite Contactez-nous aujourd’hui au 0800 30 029 La Carte Corporate American Express® www.americanexpress.be Epargne de miles/points, réductions attrayantes, délai de paiement supplémentaire, assurances gratuites, ... dossier voyages d’affaires Environnement : une rivalité stérile Patrick Anspach Des TGV fret aussi! Le transport de cargo en TGV sera bientôt une réalité. Destiné au fret express pour le transport de matériels à haute valeur ajoutée, périssables, dangereuses ou qui nécessitent une expédition rapide (pièces de rechange), un nouveau réseau baptisé «Carex» (pour Cargo Rail Express) est à l’étude. C’est l’aéroport de Liège qui devrait en retirer les premiers bénéfices. Il est vrai que le concept est dans l’air depuis près de dix ans et que Liège Airport est à l’origine de la réflexion avec son partenaire ADP (Aéroports de Paris). Le projet a pris un coup d’accélérateur fin 2005, lorsque les gestionnaires des réseaux ferrés français et belge (Infrabel) ont proposé l’ouverture de sillons (créneaux horaires) de nuit et de jour pour TGV totalement dédié au cargo. Une association a été créée, Roissy Carex, pour l’étude de faisabilité: configuration de rames spécifiques, coordination du réseau, etc. Les principaux utilisateurs de départ seront les intégrateurs de courrier express qui y trouveront une alternative à l’avion sur des distances de 500 à 600 kilomètres, mais aussi le transport routier pour des distances supérieures à un millier de kilomètres. Outre Liège et Paris, plusieurs aéroports se sont déclarés intéressés, tels Schiphol, Lyon ou Londres. Des contacts ont également été pris avec Cologne et Francfort et, disent les concepteurs, on songe dans une deuxième phase, à l’Italie, l’Espagne et l’Europe de l’Est. L’ambition des partenaires est d’entamer la construction de terminaux TGV fret - dénommés Railports - en 2010 et de lancer les premières lignes en 2012. Pour Bruxelles (Brucargo), il est peut-être encore temps de prendre... le train en marche! Parce que l’écologie est très à la mode, le chemin de fer insiste souvent sur la pollution de l’aérien, ce qui hérisse le poil dans les compagnies. D’abord, disent ces dernières, la pollution du rail n’est pas absente. Par ailleurs, les infrastructures des chemins de fer dénaturent le paysage et comme le disait un jour un responsable de l’Association des compagnies européennes: «Avec 4 km de piste, vous allez dans le monde entier. Avec 4 km de voie ferrée, vous n’allez nulle part.» Ensuite, si l’électricité est une énergie «propre», sa production ne l’est pas, à moins qu’elle ne provienne du nucléaire (autre débat écologiste). Enfin et surtout, une association européenne comme Rail 1 oublie que toutes les infrastructures ferroviaires ont également demandé une production très énergivore et dégageant du CO2. Bref, on ne tient pas toujours compte de tous les paramètres. On comprend le courroux aérien quand on se souvient que les infrastructures ferroviaires, financées par les Etats, sont en quelque sorte mises à disposition des sociétés de chemins de fer, alors que les compagnies aériennes payent tout ce qu’elles utilisent. Si tel devait être le cas avec le rail, le train serait bien plus cher que l’avion! L’ancien président d’Iberia disait: «Si on me donnait les mêmes sommes que celles consacrées à l’AVE (TGV espagnol) sur Madrid-Barcelone, je pourrais faire voler tout le monde gratuitement sur cette liaison à vie!» Alors, quand il s’agit de comparer, il vaut mieux rester circonspect. Le train vous emmène au centre de vos intérêts z à travailler pendant que vous continue Vous pouvez réserver chez votre agent de voyages, sur www.tgv-europe.com ou dans la boutique Rail Europe SNCF (Galerie Porte Louise à Bruxelles) L’Europe à grande vitesse 57 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E pelle aussi l’intermodalité. Pourquoi ne pas combiner leurs avantages respectifs, par exemple prendre le train pour des liaisons régionales et l’avion pour le long-courrier? Bien entendu, pour cela, il faut que les connexions soient efficaces et que des gares pour trains à grande vitesse existent dans les aéroports, comme à Paris-CDG ou à Amsterdam-Schiphol. Selon la International Air Rail Organization (IARO), 70 aéroports dans le monde (surtout en Asie et en Europe) ont des connexions avec le chemin de fer et... 230 liaisons intermodales sont à l’étude. Il faut reconnaître que ces connexions concernent surtout des liaisons de chemins de fer entre l’aéroport et le centre-ville. La véritable complémentarité serait des liaisons de n’importe quelle gare située dans un rayon de 300 kilomètres d’un aéroport et aussi des liaisons TGV entre grands centres et les aérogares. Ce qui nous amène une fois de plus à rappeler que si on voulait relier Brussels Airport aux réseaux TGV, Thalys ou Eurostar, les infrastructures existent bien à Zaventem! ● Communiqué ING Working Capital Management – Votre fonds de roulement vaut de l’or à prendre comme un signal. Ces écueils flottants sont dangereux: il en va de même pour une évaluation négligente du fonds de roulement. «Des entreprises tombent régulièrement en faillite alors qu’elles rencontrent le succès au niveau de leurs ventes», témoigne Serge Beke. «Leur croissance est trop rapide: elles n’ont pas les moyens de suivre leurs factures quand des problèmes de paiement surviennent.» Le Cash Conversion Cycle Un petit conseil d’ING aux chefs d’entreprise: gardez l’œil sur votre fonds de roulement! Une gestion active des flux de trésorerie est une manière simple de renforcer votre PME. Aux yeux d’ING, le Working Capital Management, autrement dit la gestion du fonds de roulement, n’occupe bien souvent pas encore la place qu’elle mériterait dans l’administration d’une entreprise. Vous avez dit fonds de roulement? La définition de Serge Beke, Manager Commercial Development, est limpide: «C’est l’argent qui circule dans l’entreprise au moment où on en parle, c’est-à-dire le capital nécessaire pour la faire tourner». Une maîtrise pointue des processus d’exploitation constitue la clé pour limiter au minimum le fonds de roulement et utiliser l’argent ainsi libéré à d’autres fins, par exemple pour réaliser de nouveaux investissements productifs. «L’argent coûte de l’argent: en encourageant une gestion efficace de leur fonds de roulement, nous aidons nos clients à en gagner.» d’une entreprise industrielle ou commerciale) et les ventes. «Accroître l’efficacité de chacun de ces processus contribue à alléger le fonds de roulement», enchérit Dany Delmeire, Senior PCM Sales Manager. Une efficacité facile à mesurer Trois processus majeurs L’efficacité de la gestion du fonds de roulement est facilement mesurable: il suffit de comptabiliser le temps requis par un euro qui entre dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour refaire surface. «Dans le cas d’une entreprise de production, il faut d’abord acheter les matières premières qui, en général, ne doivent pas être payées immédiatement», détaille Serge Beke. «Celles-ci sont alors utilisées dans le processus de production, avant d’atterrir dans les stocks, pour une durée plus ou moins longue. Enfin, les biens produits sont vendus au client qui, lui aussi, paie dans un délai de 30 à 60 jours. La période qui sépare le paiement des fournisseurs de la perception du montant de la facture acquittée par le client détermine l’importance du fonds de roulement dont l’entreprise a besoin.» On distingue trois processus d’exploitation majeurs au sein de toute entreprise: les achats, la gestion de la production ou de l’approvisionnement (selon qu’il s’agisse Dany Delmeire compare la position du fonds de roulement dans une entreprise à un iceberg: en partie émergé, l’essentiel de sa masse est invisible… La métaphore est Concrètement, ING a développé un outil destiné à aider ses clients à assurer une gestion optimale de leur fonds de roulement: il permet d’évaluer la période de circulation du capital au sein de l’entreprise. Sur base du bilan, on commence par calculer le montant des factures ouvertes auprès des fournisseurs (Days Payment Outstanding ou DPO). Un calcul identique est possible pour le Days in Stock (DIS), c’est-à-dire le délai d’approvisionnement ou la vitesse de rotation des stocks, et pour les factures en attente de paiement chez les clients (Days Sales Outstanding ou DSO). De ces données chiffrées découle le «Cash Conversion Cycle», c’est-à-dire le nombre de jours qui s’écoulent entre le paiement des achats et l’encaissement des ventes. Cet outil permet également d’effectuer un certain nombre de simulations, en calculant, par exemple, l’effet qu’aurait une réduction des délais de paiement des clients. «La plupart n’en croient pas leurs yeux quand ils prennent conscience des montants impliqués», commente Dany Delmeire. «Cet outil est révélateur pour les clients qui, soudain, réalisent toute l’importance d’une gestion proactive de ce qui n’était souvent pour eux qu’une notion bilantaire plutôt abstraite.» Info: Dany Delmeire, Senior PCM Sales Manager, 02 547 82 77, [email protected] dossier voyages d’affaires AÉRONAUTIQUE Des pièces bruxelloises équipent l’Airbus A380 En service depuis la fin de l’année dernière, l’Airbus A380, le plus gros avion de transport civil du monde, est une vedette du monde aéronautique. Depuis longtemps déjà, la Belgique participe activement à la production de la famille Airbus et est donc présente sur le géant européen. En particulier, deux sociétés de la grande région bruxelloise, la Sabca à Haren et Asco à Zaventem. 560 tonnes et capable de transporter 555 passagers dans une version à trois classes, il peut acheminer plus de voyageurs dans les aéroports tout en occupant le même espace dans les couloirs aériens ou même au sol. Belairbus La Belgique est physiquement présente sur chaque Airbus A380. Cela va faire trente ans que la société Belairbus a été créée. Avec son siège à Bruxelles, elle regroupe les entreprises Sonaca, Asco et Eurair qui se sont spécialisées au fil du temps dans ce qu’on appelle les becs de bord d’atta- que, c’est-à-dire les volets mobiles qui se trouvent à l’avant des ailes. Située aujourd’hui à Zaventem, la société Asco qui avait été créée en 1954 au Quai du Commerce à Bruxelles, a ainsi obtenu pour l’A380 la responsabilité de quatre tâches: le développement et la production des mécanismes d’actuation de volets spécifiques et de rails de becs d’attaque; la production des chariots des volets de bord de fuite (arrière des ailes); celle des pièces de support pour les moteurs extérieurs; ainsi que la production et l’assemblage d’éléments du train avant et d’ensembles du train principal. 59 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E L ancé officiellement en 2001 sous le sigle provisoire «A3XX», l’Airbus A380 s’est attaqué directement au marché du Jumbo Boeing 747. Malgré un retard dû à des problèmes de montage des avions en série, l’avion s’avère déjà un succès, puisque, depuis sa mise en service par Singapore Airlines à la fin de l’année dernière, il apporte entièrement satisfaction aux opérateurs. Près de 200 commandes ont été enregistrées et ce n’est bien sûr pas terminé puisque cet appareil répond à un besoin, créé par la saturation des grands aéroports du monde. D’une masse de dossier voyages d’affaires la structure est faite en alliages d’aluminium à haute résistance et ses formes ont été optimisées pour obtenir le poids minimum. Après la signature du contrat, près d’un an de développement en plateau intégré avec Airbus à Toulouse a permis Aux couleurs de Singapore Airlines, l’A380 dessert déjà l’Europe, de mettre au point les avec des vols vers Londres concepts de l’ensemble et d’en figer les principes. La fabricatier, la Sabca a remporté en juin 2001 tion du premier exemplaire - de plus le contrat pour le développement et d’une tonne et demie! -, a débuté en la fabrication d’un élément imporLa Sabca à Haren décembre 2002 pour une première litant du fuselage inférieur de l’avion. Créée en 1920 sur le site de Haren pour vraison à l’usine d’Airbus à Saint-NaCet élément métallique de 11,5 mètres concevoir et construire les avions zaire (France) le 20 août 2003. de long sur 5 mètres de large se situe dont auraient besoin les compagnies Désormais, tout Belge qui aura le prientre les logements du train d’atteraériennes naissantes, la Société anovilège de prendre l’A380 pourra se rissage principal de l’Airbus A380. nyme belge de construction aéronaudire que des techniciens du pays, et La forme globale de cette structure tique (SABCA) s’est, elle, spécialisée notamment de Bruxelles, auront pris ressemble à un grand «T», d’où son sur trois grands marchés: l’aéronautipart à sa réalisation. ● surnom de «T-shape». Celle-ci transque civile, les lanceurs spatiaux et les met tous les efforts entre l’arrière de modernisations d’avions militaires. l’avion et le caisson de l’aile ainsi que Au terme d’une âpre compétition et Patrick Anspach ceux du train d’atterrissage. Toute face à des spécialistes du monde enA5.ai 4/23/2008 5:52:07 PM L’entreprise a donc réussi à diversifier ses activités et est aujourd’hui un équipementier reconnu internationalement, puisqu’elle est présente sur la plupart des grands programmes d’avions civils du monde, y compris chez Boeing ou pour des avions régionaux. N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 60 Th e b e st b r id g e b e twe tw e e n m e e ting people an d m a k i n g d ec isio ecis io ns is a g o o d nig ht 's sleep Sofitel Brussels Europe P L AC E J OURDAN 1 1040 BRUSSELS, BELGIUM T( +3 2 ) 2 / 2 3 5 5 1 0 0 - F ( + 3 2 )2 / 2 3 5 5 1 0 1 H 5 2 8 2 @ ACCOR . COM - W W W . SOFITEL - BRUSSELS - EUROPE . COM dossier voyages d’affaires LISTE NOIRE Est-il utile de mettre à l’index des compagnies aériennes? Depuis 2 ans, l’Union européenne dispose de sa « liste noire» des compagnies aériennes interdites de vol au-dessus du territoire des Vingt-sept. Cette liste suscite encore des polémiques. En particulier, à quoi sert-elle? Et pourquoi les grands organismes nationaux ou internationaux ne s’accordent-ils pas sur une liste commune? Ce fut en mars 2006 que la Commission européenne publia sa première «liste noire» des compagnies mises à l’index. Depuis lors, sept mises à jour ont eu lieu. Qui trouve-t-on aujourd’hui dans cette liste? D’abord quelques opérateurs individuels de certains pays : Soudan, Iran, Rwanda, Angola, Ukraine, ainsi que quelques avions en particulier. Ensuite, la totalité des transporteurs appartenant à certains pays, dont la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, Le Liberia, la Sierra Leone, le Swaziland, le Kirghistan, mais dont les vols sont essentiellement domestiques ou régionaux. L’an dernier, apparut aussi l’Indonésie, ce qui suscita un coup de tonnerre car étaient du coup concernées des compagnies comme Garuda ou Air Asia aux activités internationales. Diplomatiquement, cette «dénonciation» européenne devenait nettement plus délicate. Quel intérêt? Si on fait exception de l’un ou l’autre transporteur, force est de constater qu’en Europe, personne n’aura jamais vu les couleurs des compagnies concernées par la liste noire. Alors pourquoi s’en soucier? Tout simplement, parce que les Européens que nous sommes peuvent être amenés à emprunter pour leurs vols domestiques, par exemple, l’un ou l’autre transporteur pointé du doigt. En soi, tout ceci est positif pour la sécurité de tout le monde. Comme le souligne la députée française Christine de La liste noire n’est que le reflet de carences constatées à un moment précis soit au sein d’une compagnie, soit au sein d’une administration aéronautique nationale Veyrac, rapporteur sur la sécurité aérienne au Parlement européen, le fait que des pays prennent eux-mêmes l’initiative de retirer les licences de vol à certains de leurs transporteurs susceptibles de se trouver sur la liste noire (on songe à Chypre, à la Russie...), est déjà une preuve du bien-fondé de l’existence de cette liste. Critères divergents Pourquoi des compagnies se trouventelles sur la liste européenne et obtiennent néanmoins l’agrément des auditeurs d’une instance aussi sérieuse que l’IATA, voire de la puissante Fédéra- tion aéronautique américaine (FAA)? Simplement parce que les critères ou paramètres ne sont pas les mêmes. Et aussi parce que l’inspection d’un même avion un jour et puis le lendemain peuvent amener des conclusions différentes: il suffit, par exemple, de changer une pièce défectueuse. Autre exemple : si un commandant de bord a oublié ses documents de vol, faut-il immobiliser l’avion et immédiatement publier le nom de la compagnie dans le monde entier? Voire rendre le nom de la compagnie fautive publique? C’est le meilleur moyen pour la mettre en faillite! On comprend dans ces conditions qu’on est très loin d’une liste noire mondiale qui serait acceptée - ne fût-ce que diplomatiquement - par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Pour résumer le sentiment d’observateurs du monde aérien, la liste noire européenne est destinée à donner bonne conscience aux politiques européens et à leurs hauts fonctionnaires de la Commission. Elle n’est que le reflet de carences constatées à un moment précis soit au sein d’une compagnie, soit au sein d’une administration aéronautique nationale. A tout instant, elle peut s’avérer ou trop sévère ou lacunaire. Posons la question autrement: en janvier 2004, Flash Airlines aurait-elle été sur la liste noire? Pas sûr! Et si demain un crash du même style avait lieu en Méditerranée avec l’une ou l’autre compagnie qui ne figure pas sur la liste noire, que dira-t-on? Probablement que cette liste, en définitive, n’était que du vent! Inconsciemment, les Européens ont peut-être pris un très gros risque. ● Patrick Anspach 61 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E L e 3 janvier 2004, un avion de la compagnie charter égyptienne Flash Airlines s’abîmait en mer au décollage de Sharm el Sheikh tuant ses 148 occupants, dont 134 Français. Depuis lors, on sait que ce drame avait eu pour cause une erreur de pilotage et seulement partiellement une raison technique. Mais comme il s’agissait d’un avion charter d’une compagnie «exotique» et que des Français en avaient été les victimes, les autorités françaises sont rapidement montées au créneau pour exiger que l’Europe dispose de sa propre liste des compagnies à interdire dans l’Union européenne. dossier voyages d’affaires ASSURANCES Déjeuner à Bruxelles, dîner à New York... valises à Kinshasa? N’importe quel déplacement aérien sera irrémédiablement terni si les bagages n’arrivent pas à destination en même temps que leur propriétaire. Qu’on se rassure: généralement, ils sont retrouvés dans les 24 heures dans 95% des cas. Il n’empêche : ces retards et pertes éventuels La plupart des pertes temporaires de bagages interviennent lors des transits. peuvent s’avérer très dommageables. S N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 62 ept bagages sur 1000 n’arrivent pas dans les temps à Brussels Airport. Si l’on compte que, l’année dernière, quelque 7,5 millions de passagers ont débarqué à l’aéroport de la capitale, cela représente une moyenne quotidienne de 143 dossiers de retards que doivent traiter les sociétés de handling aéroportuaire. Cela peut paraître beaucoup, mais compte tenu de la complexité de l’acheminement des valises dans les grands aéroports, cette proportion de 0,7% est tout à fait estimable. Plusieurs causes et intervenants Il faut comparer ce qui est comparable: des transporteurs avec des réseaux étendus et qui favorisent les connexions dans le monde présentent toujours plus de risques. De surcroît, s’il est exact que ce sont les compagnies qui ont assuré le dernier segment d’un voyage qui prennent en charge toutes les démarches pour retrouver des valises égarées (et les aéroports de destination qui les prennent en compte dans leurs statistiques), la cause ne doit pas nécessairement leur être imputée. Car la plupart des inconvénients surviennent lors de transits, par exemple lorsque votre avion arrive en retard. Mais dans 95% des cas, une valise n’est jamais perdue et elle est même retrouvée dans les 24 heures. L’étiquetage électronique et les systèmes informatisés qui sont désormais la règle quasi mondiale font que chaque effet dûment enregistré retrouvera immanquablement son aéroport de destination, sauf bien entendu, en cas de délits caractérisés. Couvertures spécifiques Même si on a pris ses précautions, on peut se retrouver fort démuni si la valise n’est pas arrivée. C’est là qu’interviennent les sociétés d’assurances. La plupart des assurances qu’on peut contracter lors d’un voyage comprennent plusieurs volets: accidents, frais d’annulation, responsabilité civile, rapatriements, etc. Et bien sûr, tout ce qui touche aux bagages. Ainsi, chez Europe Assistance, sont prévus des versements d’un montant convenu en cas d’endommagement ou de vol des bagages ou, dans le cas de retards, la prise en charge de frais pour des achats de première nécessité. Europ Assistance propose aussi des couvertures spécifiques dans ses contrats de types «Business»: assistance en cas de perte ou de vol de documents de voyage, envoi de documents professionnels, voire envoi de valise avec effets personnels. En cas de perte définitive de valises, la situation se complique. Dans le transport aérien, deux conventions internationales s’appliquent. La plus ancienne est la Convention de Varsovie qui date de 1929 et qui limite d’éventuels dédommagements à 20 dollars US par kilo (enregistré au check-in). Depuis 2004, cette Convention a été remplacée par celle de Montréal qui engage la responsabilité d’un transporteur jusqu’à une hauteur maximale de 1.200 €, voire une somme supérieure en cas de déclaration supérieure (manteaux de fourrure, bijoux, échantillons...) de la valeur du bagage, mais qui prévoit des frais. «Il n’est pas rare que des voyageurs demandent des clauses spé- ciales dans leurs contrats d’assurance quand ils transportent des biens précieux, lorsqu’ils vont en croisière ou à des mariages, par exemple», constate Richard Eeckhout, de l’agence Flash Travel d’Auderghem. Généralement, les contrats d’assistance voyage vont très largement au-delà des conventions qui lient les transporteurs. ● Patrick Anspach Conseils de base S’il paraît évident que les inconvénients d’un délai de 24 heures sont moins graves lorsqu’on revient chez soi que si l’on se retrouve à l’étranger, il vaut toujours mieux prendre ses précautions, lorsqu’on se sépare d’un bagage le temps d’un déplacement. Les passagers fréquents prendront toujours en cabine leurs clés de voiture et de la maison, les objets de valeur, les médicaments, leur matériel électronique, l’agenda, les documents importants pour une réunion, etc. Et peut-être même quelques effets personnels indispensables. Dans tous les cas de figure, les valises de soute doivent être étiquetées avec l’adresse du propriétaire, mais aussi avec l’adresse de destination. En cas de retard à destination, il faut toujours faire une déclaration de «perte» auprès de la compagnie avant de quitter la zone sous douane. A cet effet, il faut garder sur soi les souches remises à l’enregistrement. Nous ne saurions que conseiller à tout voyageur voyageant en groupe de demander d’avoir en main la souche personnelle ou alors de demander à tout le groupe de rester ensemble avant que tous les bagages ne soient arrivés. dossier voyages d’affaires DESTINATIONS 1. Paris: Thalys + voiture 2. Londres: Eurostar 3. Luxembourg: Train ou voiture 4. Milan 5. Lisbonne 6. Vienne 7. Madrid 8. Berlin 9. Rome 10. Munich 11. Barcelone 12. Francfort 13. Genève 14. Zurich 15. Prague 16. Copenhague 17. Strasbourg + Train 18. Stockholm 19. Varsovie 20. Budapest 21. New York 22. Amsterdam + Thalys 23. Athènes 24. Nice 25. Istanbul 26. Dublin 27. Moscou 28. Lyon + TGV 29. Manchester 30. Helsinki Quelles sont les villes plébiscitées par les voyageurs d’affaires ? Voici le top 30 des destinations au départ de Bruxelles, en nombre de passagers transportés. Depuis notre capitale, il n’existe qu’une seule destination intercontinentale : New York. Pour Paris, le Luxembourg, Lyon et Strasbourg, les trajets s’effectuent le plus souvent en train ou en voiture. 63 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Voyages d’affaires : les « places to be » en 2008 Events BLOC - NOTES Formations Management • Recruter et sélectionner sans se tromper Formateur : Alain HOSDEY Les 20 et 27 mai 2008, de 9h à 17h30 • Gérez les relations difficiles Formateur : Lucien STERU Les 10 et 17 juin 2008, de 14h à 17h30 Organisation • Gérez votre temps : il vaut de l’or Formateur : Luc TOUBEAU Le 12 juin 2008 ou le 8 juillet, de 9h à 17h Commercial • Tirez parti de votre réseau de contacts ou le networking Formateur : Jasmine VLIETINCK Le 22 mai 2008, de 9h à 17h 64 • Vendre le prix Formateur : Jean-Luc DE VERGNIES Le 23 mai 2008, de 9h à 12h30 N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E Gestion/finance • Valorisez votre entreprise Formateur : Dominique DELIEGE Le 21 mai 2008 de 9h à 12h30 Création d’entreprise • Séances d’info « Réalisez votre projet » De 10 à 11h30 : mercredi 21/05, 04/06, 18/06 De 14 à 15h30 : mercredi 28/05, 11/06, 25/06 Infos Nadine Ndjeka Shango t 02 643 78 21 [email protected] Mirella Zaccagnini t 02 643 78 46 [email protected] Activités du département international 20, 21 et 22 mai 13e édition de Futurallia à Québec 23 mai Brussels Infrastructures Business Club-Forum “Infrastructure for Africa” – Intervention du Commissaire européen à la Coopération au développement, Louis Michel 30 mai Délégation du Brésil Stratégie 2 juin Délégation de Slovénie • Profitez des idées des autres Formateur : Jean-Baptiste STENPIEN Le 30 mai 2008, de 9h à 17h30 4-6 juin Mission économique Hongrie Infos Brigitte van der Mensbrugghe t 02 643 78 30 [email protected] Séminaires législation sociale • Conseil d’entreprise et délégation syndicale : quels rôles jouent-ils ? Orateurs : Nadine BEAUFILS, Benoît HEYCHE et Alain LANCELOT Le mardi 10 juin 2008 de 14h à 17h30 • Le Comité pour la prévention et la protection au travail : quel rôle joue-t-il ? Orateurs : Nadine BEAUFILS, Pierre CARLIER, Thierry GUISLAIN et Alain LANCELOT Le mardi 17 juin 2008 de 14h à 17h30 Infos Frédéric Simon t 02 643 78 17 [email protected] 18 juin Séminaire “Doing Business in Morrocco” Infos Jean-Philippe Mergen t 02 210 01 77 [email protected] Nouveau concept au sein de Beci exclusivement réservé à nos Membres Le « Speed Business Lunch » : 24 contacts en moins de 120 minutes ! Ce concept de Networking favorise les échanges et vous donne l’opportunité de présenter vos activités à d’autres de nos Membres. 25 participants se répartissent autour de tables conviviales de 5 personnes. La prochaine édition aura lieu le mardi 20 mai 2008 de 12 à 14 heures chez Beci Participation : 60 € HTVA Contact Laurent MARTIN Directeur commercial [email protected] 20 / 05 / 2008 • Speed Business Lunch 28 / 05 / 2008 • BECI Golf Trophy 29 / 05 / 2008 • Soirée Info 4 / 06 / 2008 • Starters Night 19 / 06 / 2008 • Garden Party www.beci.be/events [email protected] Offres et demandes Vous avez quelque chose à vendre ? Vous recherchez un nouveau collaborateur ? Vous souhaitez entrer en contact avec de nouveaux partenaires ? Cette rubrique est pour vous ... Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous avez la possibilité d’insérer votre annonce. En outre, une réduction de 10% sera accordée aux membres de Beci. Interessé ? Contactez pour tout renseignement Didier Amandt Tél. 02-643 78 34 [email protected] A rapidly growing business in Quebec Canada, specialized in exclusive holistic health products and aiming at global international marketing, is looking for a European partner for active participation investment (20 % of the company is being offered). Contact : +352 691 800 816 (Lux) Entreprise québecoise en pleine expansion, spécialisée dans des produits alternatifs exclusifs de santé globale, recherche partenaire européen pour investissement contre participation (20% des parts) et conseil, en vue de son développement au niveau international. Contact: +352 691 800 816 (Lux) Reprise de Société Agence de communication cherche à reprendre ou un partenariat dans des secteurs approchant, une société de« web,design, promo, event… » Pour plus d’informations contacter : Frédérick 0475.46.98.35. Voulez-vous céder ou acquérir une entreprise ? Contactez sans engagement ROFIN sa/nv Tél.02-353 06 78 Fax: 02-354 47 78 E-mail: info@rofin.be Web: www.rofin.be 20 ANS DE RESULTATS, D’EXPERIENCE,DE DISCRETION, DE COMPETENCE ET D’INDEPENDANCE AU SERVICE DE PLUS DE CENT CLIENTS “ Ce que j’apprécie chez BFM radio, c’est l’espace qu’elle réserve aux témoignages de chefs d’entreprises, et spécialement des PME.” Diane Zygas Directeur régional Entreprises et Institutionnels ING Belgium/Wholesale Brussels Info & partenariat : [email protected] L’info intelligente www.bfm.be DEMANDES D ’ ADMISSION À BECI PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION * N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E 66 Aquametro Belgium BVBA, Dallaan 67 - 1933 Sterrebeek CODE NACE : 46699 - Commerce de gros d’autres machines et équipements n.c.a. del : Coppens Philippe. Axent architects SPRL, Rue Paul Lauters 1 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 71111 Activités d’architecture de construction del : Brusselaers Bart. Belbucorp BVBA, Oogstlaan 15 - 1640 Sint-Genesius-Rode CODE NACE : 66290 - Autres activités auxiliaires d’assurance et de caisses de retraite del : Kalombo Nkole Dieudonné. Bennouna Hakim PPE, Rue Charles Hanssens 8 - 1000 Bruxelles del : Bennouna Hakim. Biscuiterie Dandoy SA, Rue au Beurre 31 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 10720 Fabrication de biscuits, de biscottes et de pâtisseries de conservation del : Helson Bernard. Bundula M’sa Sumani NP, Fazantenlaan 15 - 1930 Zaventem CODE NACE : 52290 Autres services auxiliaires des transports del : Bundula M’sa Sumani Alphonse. Burco SA, Avenue Franklin Roosevelt 11 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 68201 - Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués, sauf logements sociaux del : Dumortier Thibaut. CCL avocats (cabinet Chapelain l’officier) SPRL, Rue Rond-Point Schuman 6 - 1040 Bruxelles CODE NACE : 69101 - Activités des avocats del : Chapelain l’Officier Christophe. Colmant Mathieu - Veillealim.eu PPE, Rue Joseph Milhoux 1 - 1474 Ways del : Colmant Mathieu. DDEL Portfolio Solution SA, Avenue A.J. Slegers 79 - 1200 Bruxelles - CODE NACE : 74151 - Activité de gestion de patrimoine (sous statut de la CBFA) - Del. : - del Marmol William. D&H Lambic SPRL, Rue de Savoie 68 - 1060 Bruxelles CODE NACE : 56101 - Restauration à service complet , 56301 - Cafés et bars del : Hummler Jean. De Villegas Severine PPE, Rue Marianne 8 - 1180 Bruxelles del : de Villegas Séverine. Defimedia SA, Rue Phocas Lejeune 32 - 5032 Isnes CODE NACE : 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé del : de Wasseige Olivier. Dehaemers Laurence PPE, Boulevard Léopold III 11 - 1030 Bruxelles del : Dehaemers Laurence. Direct Social Communications SA, Rue Montoyer 18B - 1000 Bruxelles CODE NACE : 69201 - Activités des expertscomptables et des conseils fiscaux del : Longin Ludo. Dutrannoit Yves PPE, Clos des Coquinettes 10 - 1440 Wauthier-Braine del : Dutrannoit Yves. Excelease SA, Avenue du Japon 51 - 1420 Braine-l’Alleud CODE NACE : 77110 - Location et location-bail d’automobiles et d’autres véhicules automobiles légers (< 3,5 tonnes) del : Guns Anne. F.S.E. International SA, Rue du Moniteur 9 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Marquis Hervé. Faraday Clark SPRL, Avenue de la Toison d’Or 67 - 1060 Bruxelles CODE NACE : 70220 - Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion del : Szpiro Yoni. Gautherot - Delebecque Geneviève PPE, Rue du katanga 14 - 1190 Bruxelles del : Delebecque Geneviève. Gauthier Françoise PPE, Driesbos 51 - 1640 Sint-Genesius-Rode CODE NACE : 47252 - Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé, assortiment général del : Gauthier Francoise. Kestemont SPRL, Rue Ernest Allard 5 1000 Bruxelles CODE NACE : 47791- Commerce de détail d’antiquités en magasin, 47793 - Commerce de détail de biens d’occasion en magasin, sauf vêtements d’occasion del : Kestemont Albert. Koltsov Konstantin NP, Victor Braekmanlaan 227 - 9040 Gent del : Koltsov Konstantin. Le Château de ma Mère - Rouge Tomate SA, Avenue Louise 190 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 10850 - Fabrication de plats préparés, 56101 - Restauration à service complet del : Menasche Freddy. Link2Biz International NV, Arthur De Coninckstraat 2-4 - 3070 Kortenberg CODE NACE : 62030 - Gestion d’installations informatiques, 62090 - Autres activités informatiques,63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes del : Somville Christian. Media Pix BVBA, Romeinsesteenweg 794 - 1780 Wemmel del : Vaes Anne Marie. Micromedia International SA, Rue Van Volxem 264 - 1130 Bruxelles CODE NACE : 58290 - Édition d’autres logiciels, 62010 - Programmation informatique del : Llonch Michel. Myriadfacets in Management SPRL, Rue Stuyvenbergh 42 - 1020 Bruxelles CODE NACE : 64200 - Activités des sociétés holding, 6810001 - les activités de transactions sur biens immobiliers tels que: immeubles résidences del : Stevens Patrick. Neirinckx Michel PPE, Rue Télémaque 18 - 1190 Bruxelles del : Neirinckx Michel. Oleksandrow PPE, Rue des Martyrs 41 - 6700 Arlon del : Oleksandrow Frédéric. Openworkshop SPRL, Avenue de Février 21 - 1200 Bruxelles del : Azami Amina. PI Import SCRL, Avenue des Pâquerettes 55 - 1410 Waterloo CODE NACE : 46130 - Intermédiaires du commerce en bois et matériaux de construction, 46732 - Commerce de gros de bois del : Meeus Philippe. Pierrier Robert PPE, Avenue Louise 142 - 1050 Bruxelles del : Pierrier Robert. Real Life SCRL, Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles del : Simmons Frieda. S.M.B. SPRL, Rue Picard 22 - 1080 Bruxelles CODE NACE : 6202001 - les activités de conseil concernant le type et la configuration du matériel inf del : De Jesus Daniel. Seed Factory SA, Avenue des Volontaires 19 - 1160 Bruxelles CODE NACE : 69201 Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del : Cambier Edouard. Seneca S.P.A., Via Antonio Gramsci 72 - 66016 Guardiagrele - Italia del : Ranieri Ercolino. SIP Consult SA, Avenue Victor Olivier 6 - 1070 Bruxelles CODE NACE : 46732 - Commerce de gros de bois del : Pecher Francois. Tagnaouti Younes PPE, Avenue du Onze Novembre 61 - 1040 Bruxelles del : Tagnaouti Younes. Tilt Factory SPRL, Chaussée de Ruisbroek 83 - 1190 Bruxelles CODE NACE : 18120 - Autre imprimerie del : Vaerman Didier. Vanhoudenhove François PPE, Rue Papenkasteel 9 - 1180 Bruxelles del : Vanhoudenhove François. Verdict SA, Avenue Louise 500 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 69201 - Activités des experts-comptables et des conseils fiscaux del : Sailliez Valérie. Vicini Consulting PPE, Rue des Pavots 18 - 1030 Bruxelles CODE NACE : 62020 - Conseil informatique – 74901 Activités des agents et représentants d’artistes, de sportifs et d’autres personnalités publiques del : Vicini Cristina. Vitam BVBA, Cryptelaan 4 - 1702 GrootBijgaarden CODE NACE : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels, 62090 - Autres activités informatiques del : Cauderlier Cedric. Yaxo SPRL, Chaussée de Charleroi 95 - 6060 Gilly CODE NACE : 4321103 - ‘installation de systèmes de télécommunication et installations informatiques, 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et de logiciels del : Marting Raphaël. * Ceux de nos membres qui auraient des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés sont instamment priés de nous en avertir d’urgence, en nous communiquant tous renseignements susceptibles de nous éclairer. La présente liste a simplement pour but de signaler à nos adhérents les candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à l’admission, celle-ci n’étant acquise qu’après approbation par le Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission. Index Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à remercier pour leur soutien : • ACERTA • ACTIRIS • AGENCE BRUXELLOISE POUR L’ENTREPRISE • ALPHA CARD • AVIABEL • AXA • BCD TRAVEL • BFM • BMI • CBC • DEXIA • ELECTRABEL • ETHIAS • FONDS BRUXELLOIS DE GARANTIE • FORTIS • • • • • • • • • • • • GOOGLE HDP ING KBC MENSURA MERAK MINISTERE DE LA REGION DE BRUXELLES-CAPITALE – ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE ET DE L’EMPLOI RAIL EUROPE SOFITEL THALYS VANDERGOTEN VLM Kiflm\icXYfee\g\ijfee\ gflic\Yfegfjk\# ZË\jkjflm\ek\e^X^\icËXm\e`i [\mfki\\eki\gi`j\ Mflji\Zilk\q6 Nos services ciblés pour les PME vont vous faciliter la vie active ! Mfljjfl_X`k\qle\eki\k`\e6 Contactez-nous via notre «ligne Employeurs» au 02.505 79 15 ou via [email protected] 8m\Z8:K@I@J# i\Zilk\i[\m`\ek]XZ`c\ En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi, nous vous proposons gratuitement nos services personnalisés. nnn%XZk`i`j%Y\ ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous :-) Votre entreprise recèle davantage de liquidités que vous ne le pensez. Profitez de notre expertise en Working Capital Management sur www.ing.be/business En tant qu’entrepreneur, vous disposez d’un fonds de roulement, d’argent pour gérer votre société au quotidien. Mais avez-vous une idée du montant que celui-ci représente vraiment? Vous ne voyez bien souvent que la partie visible de l’iceberg. Car un fonds de roulement est continuellement en mouvement... et celui de votre société aussi! C’est avec plaisir que les spécialistes ING vous feront un bilan de la situation. Vous pourrez ainsi immédiatement voir quelles sont les possibilités d’optimisation. Un flux monétaire bien régulé, efficace, peut engendrer beaucoup d’avantages, comme diminuer les frais ou augmenter les bénéfices. Souhaitez-vous aussi savoir combien d’argent reste encore caché dans votre entreprise? Prenez alors contact avec votre relationship manager ING.