Les chefs d`entreprise dessinent l`avenir de Bruxelles

Transcription

Les chefs d`entreprise dessinent l`avenir de Bruxelles
Mai 2008 • n° 5
Magazine de Beci
Brussels Enterprises Commerce & Industry
Assemblée générale
Beci – Union des Entreprises de Bruxelles
Les chefs d’entreprise
dessinent l’avenir de
Bruxelles !
ENQUÊTE BECI
FORMATION
La sécurité,
talon d’Achille
des entreprises
Profitez des
idées des autres !
edito
« Dessinons l’avenir de Bruxelles ! »
L’emploi des jeunes a fait l’objet de discussions passionnées. Qui ont mis l’accent sur l’importance d’une formation « ciblée métiers », et d’un enseignement plus inspiré par les exigences de la vie professionnelle et moins
influencé par des considérations d’ordre institutionnel.
Il faut pour cela revaloriser, également dans le contexte
scolaire, l’image de l’entreprise et de l’emploi. Et mesurer
l’apport de l’éducation en termes de « savoir être » des jeunes, autant que de « savoir faire ».
Il a enfin été beaucoup question
de mobilité et de son indissociable
et pouvoirs
corollaire, la pratique des langues.
Manifestation résolument participative qui a permis aux
– nombreux- dirigeants de définir, en matière de mobilité, de gouvernance publique et d’emploi des jeunes,
des messages clés reflétant leur approche des principales décisions qui s’imposent pour
que l’avenir de Bruxelles puisse se
dessiner en termes de développeEntreprises
ment et de prospérité.
Chacun de ces thèmes, proposés
publics doivent mieux
à la discussion parce qu’ils nous
se connaître.
ont paru prioritaires, a fait l’objet d’un atelier dont les échanges
Le « reengineering »
de vues et les conclusions seront
synthétisées et publiées dans une
institutionnel est
prochaine édition du magazine
une condition indispensable
« Entreprendre ».
Dernier thème abordé, avec un
brio particulier des animateurs de
l’atelier, la gouvernance publique
en a « pris pour son grade ». Les
entreprises sont en droit d’exiger
un « service efficace » de la part
des pouvoirs publics. Entreprises
et pouvoirs publics doivent pour
de la qualité des « services »
cela, mieux se connaître. Le « reNous tenons à remercier encore
publics.
engineering » institutionnel est
tous ceux qui ont activement parune autre condition indispensaticipé à ces réflexions, ainsi que
ble de la qualité des « services »
ceux, présidents, rapporteurs et
publics. Dont l’impact se mesure en terme de fiscalité, de
« fous du Roi », qui ont animé les commissions de trastabilité réglementaire, et donc d’attractivité de Bruxelvail. Les messages entendus enrichiront le programme
les. Enfin, l’atelier n’a pas fait l’économie d’une discusd’actions de Beci, et seront dûment relayés auprès de ses
sion sur les moyens budgétaires de la Région.
interlocuteurs publics et partenaires sociaux, au cours
des mois à venir, et dans la perspective de la prochaine
Nous vous renvoyons à la prochaine édition d’ « Entreéchéance électorale.
prendre » pour le détail de ces travaux. Et probablement
à une prochaine assemblée générale de Beci, pour pourPermettez nous de brosser, à larges traits, quelques mosuivre cette expérience qui nous a semblé novatrice et
ments marquants de ces discussions, qui furent toujours
constructive.
spontanées, souvent animées et généralement bien documentées, témoignant ainsi d’une grande implication
dans les problématiques abordées.
En matière de mobilité, l’atelier a surtout mis l’accent
sur la collaboration interrégionale et l’optimalisation de
l’ « intermodalité ». Le RER est inutile si les gares situées
en périphérie ne sont pas accompagnées d’infrastructures de parkings permettant un transfert modal suffisamment éloigné des limites régionales. Pour les déplacements dans Bruxelles, il y a unanimité sur la nécessité de
préserver les transports en commun de l’emprise du trafic. Il faut donc compléter le réseau de métro et organiser
des sites propres intégraux pour les trams, lorsqu’ils sont
possibles. L’attractivité de Bruxelles, permettant de rapprocher habitat et lieu de travail, exige enfin un contexte
favorable de sécurité, notamment dans les transports en
commun.
Yvan Huyghebaert,
Président de Beci Chambre de Commerce
de Bruxelles
Emmanuel van Innis,
Président de Beci Union des Entreprises
de Bruxelles
3
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
B
eci-UEB en appelait ainsi à la créativité des chefs
d’entreprises, réunis le 16 avril dernier à l’occasion
de son Assemblée générale annuelle.
sommaire MAI 08
BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE
& INDUSTRY
3
Edito
6
Enjeux
• Les entreprises formulent un plan d’action
pour Bruxelles métropolitaine
• Un benchmark international pour Bruxelles
• Carte blanche - « La Belgique autrement »
20
Espace membres
27
Europe
28
International
29
L’album
Les chefs d’entreprise
dessinent l’avenir de Bruxelles
Salon entreprendre
31
Enquête
La sécurité, talon d’Achille des entreprises
32
Formation
• Profitez des idées des autres !
• Gérer les relations « difficiles »
34
4
Séminaire
Comment prévenir ou résoudre des conflits
entre actionnaires ?
64
Bloc-Notes
66
Demandes d’admission - Index publicitaire
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN
35
Boîte à outils
36
BizzBox News
37
Repères
64
Petites annonces
DOSSIER
PME
39
44
47
48
Le nouveau souffle des aides à l’investissement
Trop de paperasserie pour les PME !
Actiris se met au service des PME
Syndicats dans les PME ? Le débat
fait toujours rage…
DOSSIER
Voyages d’affaires
51
54
59
61
62
63
Le transport aérien de demain
Le train grignote les flancs de l'aérien
Des pièces bruxelloises équipent l'Airbus A380
Est-il utile de mettre à l'index des compagnies
aériennes?
Déjeuner à Bruxelles, dîner à New York,...
valises à Kinshasa?
Voyages d’affaires : les « places to be » en 2008
Partenaires structurels de Beci
Entreprendre est le mensuel de Beci
(Chambre de Commerce & Union
des Entreprises de Bruxelles)
Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles
t +32 2 648 50 02 • F +32 2 640 93 28
www.beci.be
Editeur responsable
Olivier Willocx [email protected]
Rédaction
Responsable : Karima Amrous
directrice de la Communication [email protected]
Secrétaire de rédaction :
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Collaborateurs : Patrick Anspach • Guy Bernard •
Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy
• Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole
Evans • Olivier Kahn • Jacqueline Remits • Luc Rivet
• Myriam Schellens • Harold Schuiten
Production & Abonnements
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Traduction: BLS
Photo de couverture : Thierry Dauwe
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© Brussels International - Th. Poelaert
enjeux
BUSINESS ROUTE 2018
Les entreprises formulent
un plan d’action pour
Bruxelles métropolitaine
Les organisations d’entreprises belges unissent leurs efforts pour
formuler un plan d’action visant à intensifier la dynamique
socio-économique de Bruxelles métropolitaine. Ceci se
traduit par une augmentation de l’activité des entreprises,
plus d’investissements et plus d’emplois. Dix groupes de
Les chefs d’entreprises belges s’impliquent
dans l’avenir économique de Bruxelles
travail préparent pour fin 2008 un plan clair contenant des
propositions d’action pour les dix prochaines années
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
6
B
ien que les perspectives de
Bruxelles métropolitaine (Brussels Metropolitan Region ou
bien BMR) ne soient pas défavorables,
la région bruxelloise au sens large fait
face à des problèmes graves. Ces défis
sont soulignés par une étude internationale récente menée par le bureau
d ‘étude suisse BAK Basel Economics
qui compare la puissance socio-économique de 15 zones métropolitaines
européennes. Cette étude démontre
que Bruxelles métropolitaine se place
en position de tête au niveau européen en matière de productivité. Sur
le plan de la croissance économique
et de la croissance de l’emploi, la zone
enregistre cependant un résultat médiocre. Bruxelles métropolitaine laisse de côté des opportunités de croissance économique et d’emploi. Ceci
est surtout le cas pour les secteurs
suivants : transport, horeca, tourisme,
services commerciaux et professionnels (lire plus loin notre article sur les
secteurs-clés de l’étude BAK).
tion de l’activité des entreprises, plus
d’investissements et d’emplois pour
Bruxelles métropolitaine.
Dix groupes thématiques
« Business Route 2018 for Metropolitan
Brussels » est une initiative des trois
organisations régionales d’entreprises, Voka, Beci et UWE, avec le soutien
et la participation active de la FEB. ●
Pour saisir les opportunités qui s’offrent et s’attaquer aux problématiques de la région, les entreprises
prennent le devant en formulant un
plan d’action économique, consistant
en actions concrètes. Ce projet, qui
porte le nom “Business Route 2018 for
Metropolitan Brussels”, amorce un
exercice de réflexion. Dix groupes thématiques avec des acteurs importants
du monde de l’entreprise en Belgique
formuleront une série de priorités et
d’actions concrètes ciblant 10 domaines d’action importants pour le développement socio-économique de la
métropole bruxelloise dans les 10 ans
à venir. L’objectif final de cet exercice
est clairement défini : une augmenta-
Philosophie du « Business Route
2018 for Metropolitan Brussels »
Contribuer au développement économique
de Bruxelles et de sa périphérie et mieux
valoriser les atouts de Bruxelles au bénéfice
du pays entier et de Bruxelles en particulier,
avec l’ambition explicite de créer un environnement dans l’ensemble de la zone qui
est cohérent avec le problème du chômage à
Bruxelles.
10 domaines d’action
Chaque groupe de travail s’oriente autour d’un domaine d’action spécifique, qui vise à faire de Bruxelles :
●
●
●
●
●
●
●
●
●
●
Un centre économique international. Président: Johan F. Van den Driessche, KMPG.
Un centre de services financiers. Président: Jean Yves Dopchie, Forum 187.
Un centre de services aux entreprises. Président: Guy Detrilles, Egon Zehnder International.
Une Capitale de l’Europe. Président: Philippe de Buck van Overstraeten, BUSINESSEUROPE.
Une région touristique, culturelle et de loisirs. Président: Baudouin Gilles, Accor.
Un pôle TIC et médias digitaux. Président: Tony Mary, IP Globalnet.
Un pôle transport et logistique. Président: Jean-Marie Delen, DHL.
Un pôle de connaissances et de formation. Président: Herwig Muyldermans, Federgon.
Un pôle d’industries d’avenir. Président: Luc Willame, SDRB.
Un pôle de soins de santé. Président: Noël Coessens, Noël Coessens sprl.
enjeux
Un projet ambitieux soutenu par les organisations d’entreprises
“Business Route 2018 for Metropolitan
Brussels” et de Beci-UEB:
« Le monde économique peut et veut jouer un
rôle constructif dans la politique de développement de Bruxelles et de sa métropole. Le « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels »
constitue le porte-voix du monde de l’entreprise,
de manière positive et dynamique. Nous donnons aujourd’hui le coup d’envoi d’un exercice de réflexion
franc. Vers le mois de septembre, ces groupes de travail formuleront un plan d’action. Ces données doivent susciter un
débat constructif avec différentes parties intéressées, en
particulier avec le monde politique. »
Karel Lowette, co-président du projet et
président de Voka-Comité Bruxelles:
« Le développement socio-économique revêt une importance vitale
pour le renforcement de la dynamique et de la compétitivité de
Bruxelles métropolitaine. Le monde
économique est l’un des principaux
moteurs de ce développement. Grâce au Business Route 2018 for Me-
tropolitan Brussels, nous souhaitons donner de l’élan à une
politique dont bénéficieraient les différentes parties intéressées par Bruxelles : les employeurs, les travailleurs, les
investisseurs, les dirigeants, les habitants et les visiteurs.
Une métropole bruxelloise bouillonnante sur le plan économique stimulerait l’ensemble de l’économie flamande.
Comme je l’ai dit avant : Brussels is not a problem, Brussels
is a unique opportunity. »
Eric Domb, président de l’UWE (Union
wallonne des Entreprises):
« Bruxelles et sa grande métropole sont un pôle
de développement économique majeur pour la
Belgique dans son ensemble. Les entreprises du
Brabant wallon mais aussi d’une grande partie
du Hainaut font partie de ce méga cluster bruxellois. D’où l’intérêt de l’UWE de voir comment les
entreprises wallonnes peuvent encore plus bénéficier de cette dynamique entrepreneuriale. »
Avec le soutien et la participation
active de la FEB
La FEB sait en effet qu’une dynamique économique accrue
dans la métropole et autour d’elle aura un impact positif
sur toutes les régions du pays.
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7
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Emmanuel Van Innis, président de
enjeux
ECONOMIE ET CROISSANCE
Un benchmark
international pour Bruxelles
Le tourisme est un secteur à la traîne à Bruxelles
© BITC - Olivier van de Kerchove
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
8
L’
image est, à ce niveau, aussi
très variée : la BMR se distingue du reste dans certains
secteurs, alors qu’elle a, en comparaison, connu une dynamique beaucoup
moins importante dans d’autres.
Les régions sélectionnées ne sont pas
des moindres : elles ont été choisies
sur la base de différents critères (situation géographique, pays voisins,
population), mais la comparabilité
des chiffres disponibles s’est avérée
Dans une précédente édition, vous avez pris connaissance
de la comparaison urbaine internationale que BAK Basel
Economics a réalisée pour le compte de Beci, de VOKA, de
l’UWE et de la FEB dans le cadre de leur « Business Route
2018, For Metropolitan Brussels ». Cette fois, nous nous
penchons sur la façon dont certains secteurs bruxellois
spécifiques parviennent à se maintenir dans le cadre de la
concurrence avec 14 autres métropoles européennes.
à tout le moins aussi déterminante.
C’est pour cette raison qu’une ville
telle que Barcelone n’a pas été prise
en considération dans la comparaison.
Les branches d’activités
clés en région bruxelloise
Contrairement aux autres régions de
la comparaison, la part de ces secteurs
clés n’a pas connu une augmentation
Le benchmark international compare
les 15 régions suivantes :
aussi forte au sein de la région bruxelloise. Ils y étaient déjà relativement
très présents en 1980 par rapport au
reste de l’Europe. Les régions urbaines
européennes ont dès lors opéré un
mouvement de rattrapage vis-à-vis de
la BMR, ce qui a permis aux différents
secteurs d’acquérir une part beaucoup
plus importante dans l’économie, ou
de ne pas perdre autant que certains
secteurs au sein de la BMR. Il s’agit
certes de chiffres globaux relatifs qui
n’en disent pas particulièrement long
sur la santé des secteurs.
En effet, un secteur qui bénéficiait
déjà d’un poids plus important auparavant éprouve davantage de difficultés à gagner du terrain qu’un secteur
situé dans une région où il n’est pas
encore fortement représenté. Mais on
peut dire que la dynamique des autres
régions était en moyenne supérieure.
Services aux entreprises
Le secteur des services aux entreprises
(qui comprend le secteur commercial)
progresse moins entre 1995 et 2006
par rapport aux autres régions. Bien
qu’il soit assez dynamique, il présente
une croissance bien moins élevée.
Seules les villes de Berlin, de Zurich et
de Francfort ont obtenu des résultats
clairement plus mauvais : la BMR se
situe dans le groupe du milieu avec
le Randstad et Stockholm. En ce qui
concerne l’emploi, ce secteur se retrouve, avec une croissance de 3,7%, dans
le bas du classement, et pour ce qui
sécurité
absolue
Communiqué
dans le domaine des
archives externes
Merak obtient le certificat
ISO 27001:2005
Merak, le spécialiste belge de l'archivage, peut désormais
arborer le certificat ISO 27001:2005. Henrik Rooms, administrateur délégué: "Ce certificat personnifie notre souci de la
sécurisation des informations. Noir sur blanc. Et en tant
que premiers de la branche dans le Benelux."
Norme de sécurité
Rooms: "Ce qu'implique exactement le certificat ISO 27001?
Il s'agit de la norme internationale pour la sécurisation des
informations, le standard ISMS: Information Security Management Systems. La norme par excellence pour la sécurité des
informations IT."
"Le certificat atteste que Merak assure une protection optimale
des données archivées. Sur base d'un modèle PDCA (Plan, Do,
Check & Act) et selon les directives OCDE (Organisation de
coopération et de développement économiques) concernant la
sécurité des systèmes et réseaux informatiques."
Continuité d'exploitation garantie
"Merak archive et gère des millions de documents sur différents
supports (papier, supports magnétiques, supports optiques et
films). Pour des centaines de clients disposant de grandes et
petites archives. Les dispositions légales en matière d'archives
externes sont pratiquement inexistantes en Belgique. Et Merak
accepte pourtant la responsabilité totale d'une bonne gestion
sûre."
"Nous axons constamment nos efforts sur la qualité et la sécurité.
Pourquoi? Pour assurer la continuité d'exploitation des entreprises
de nos donneurs d'ordre. Ces derniers ont besoin d'un document
archivé? Merak veille à ce qu'il soit rapidement disponible, sur
place, auprès de la personne responsable du document et
personne d'autre. Pour ce faire, nous appliquons un système de
contrôle multiple. Que des experts indépendants contrôlent
régulièrement à leur tour."
La sécurité en trois facettes
"Merak applique une vision très claire de la gestion des informations en toute sécurité, basée sur trois piliers. Par confidentialité,
nous entendons que seules les personnes compétentes ont
accès aux archives gérées. L'intégrité fait référence à un
traitement correct et complet des informations, sans aucune
modification des données. Nous tenons le donneur d'ordre informé
en permanence et demandons son autorisation pour chaque
démarche de gestion importante. Par disponibilité, nous entendons que les informations souhaitées sont consultables très rapidement. Par le biais de connexions sécurisées en ligne ou par
notre propre service de messagerie."
"Nous contrôlons en permanence le respect des lignes de
conduite internes, des processus et procédures par nos collaborateurs. Et nous testons constamment nos structures, de même
que les logiciels et le hardware, afin de ne pas donner l'ombre
d'une chance aux erreurs ou infractions."
Henrik Rooms, Merak s.a.
Gestion des risques
"Les risques? Nous les identifions, nous les évaluons et nous les
maîtrisons. Dès que la possibilité s'en fait sentir, nous les
prévenons ou nous les éliminons. Les évaluations et contrôles
journaliers font eux-mêmes l'objet d'une évaluation permanente.
Afin de pouvoir les adapter ou les remplacer en cas de
nécessité."
"Dans le cadre de notre conception de la gestion des risques, la
"planification" (identification, analyse et évaluation) et
"l'exécution" (sélection, implémentation et contrôle) vont la main
dans la main chez Merak. Cette notion est cruciale pour une
approche souhaitant réussir un audit ISO 27001."
Certification:
source de nombreux avantages
"La certification ISO offre à nos donneurs d'ordre la garantie que
le système de gestion est sûr, garantie offerte sur base d'une
évaluation indépendante. La certification est en conformité avec
les meilleures pratiques et les prescriptions les plus sévères,
fixées par les experts ISMS (Information Security Management
System)."
"Certains secteurs industriels exigent une preuve de la conformité du système d'archivage avec les réglementations juridiques,
comme par exemple les directives américaines SAS/70 ou les
prescriptions de sécurité HIPAA. Ou encore la Sarbanes Oxley
act Section 404 pour toutes les entreprises qui font directement
ou indirectement appel au marché monétaire américain. Merak
répond à toutes ces exigences. Une preuve de plus de notre
souci de protéger la vie privée dans le cadre de toutes les lois
nationales et internationales."
Pour plus de renseignements sur Merak :
tél. 078 15 31 61 - www.merak.eu
enjeux
Comment lire les tableaux ?
Les tableaux se lisent comme suit :
l’axe des ‘x’ montre la part du secteur
dans le PNB nominal. Plus on se déplace
vers la droite, plus la part des secteurs
dans l’économie est importante. L’axe
des ‘y’ montre les taux de croissance du
secteur en valeur ajoutée. La taille de
la « bulle » représente, enfin, la part du
secteur dans la croissance.
est du volume, il s’arroge une grande
partie de l’emploi (16-17%). Seules les
villes de Paris, du Randstad et, surtout,
de Londres emploient proportionnellement plus de personnes dans ce
secteur.
Banque et assurance
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
10
Dans le secteur urbain, le secteur financier se distingue clairement au
sein de la BMR et contribue dans une
large mesure à sa croissance. La BMR
peut rivaliser avec les centres financiers traditionnels en Europe, grâce à
une plus grande dynamique comme
à Francfort, à Luxembourg et à Zurich.
Elle a, à cet égard, connu une croissance remarquable de la productivité. Ce
secteur représente la principale branche d’activité clé pour la BMR ainsi
que l’un des moteurs de son succès. La
région le doit aussi à la présence importante d’un personnel hautement
qualifié. Tout comme pour les autres
secteurs de la région bruxelloise, la
dynamique s’est améliorée sans pour
autant nécessiter la présence d’un
personnel bien plus nombreux.
En ce qui concerne la croissance de
l’emploi, ce secteur se situe légèrement au-dessus
de 0% entre 1995 et 2006.
Seules les villes de Milan
et de Berlin ont enregistré
de moins bons résultats.
Ceci montre clairement
que la BMR a connu une
croissance économique
sans emploi et qu’elle a
puisé ses bonnes prestations de sa position de
choix dans le domaine de
la productivité, où Bruxelles est le leader européen
incontesté.
Services
basés
sur la
connaissance
Ce secteur est
capital pour la
croissance à long
terme grâce à la
recherche et au
développement
ou aux investissements en
capital humain.
Une industrie
de la connaissance forte pose
un fondement important pour l’avenir. Ce secteur est essentiel dans la
région de Bruxelles, puisque tant la
croissance moyenne que la part dans
le PNB ont atteint des niveaux élevés.
Ce n’est qu’à Londres que ce secteur
s’approprie une part plus grande dans
la croissance totale de l’économie.
Transport
Ce secteur ne se porte pas très bien à
Bruxelles par rapport aux autres villes.
Le retard est frappant. Il est important
pour la production du PNB ou pour
l’emploi comme dans peu d’autres villes, mais en ce qui concerne les taux de
croissance, il est clairement à la traîne
au sein de la BMR. Ces six dernières
années, ce secteur a connu une croissance négative, et la croissance du PNB
a diminué de 0,1% entre 2000 et 2006.
Au cours des cinq années précédentes, il avait déjà connu une croissance
infime. D’après l’étude BAK, il s’agit
toutefois de l’un des secteurs capables
de donner de grandes impulsions au
marché du travail. Ce secteur s’arroge
une part de l’emploi plus grande que
dans toute autre région. Mais dans la
plupart des régions, ce secteur a davantage contribué à la croissance de
l’emploi.
Hôtels, restaurants,
divertissement, culture et sport
Ce secteur est manifestement dépassé
par le reste dans la comparaison. Dans
la plupart des régions, la croissance
dans ce secteur est plutôt maigre,
mais sa part dans l’économie est en
revanche presque partout supérieure.
Bruxelles est la seule à connaître une
croissance négative entre 1995 et 2006
et se situe au même niveau que Lyon et
Francfort, qui ne sont pas non plus des
sites touristiques traditionnels. Londres et Paris, mais aussi Edimbourg
et Madrid ont réalisé d’excellents résultats à ce niveau. Dublin enregistre
à nouveau la croissance la plus forte,
mais le secteur ne s’arroge ici que la
moitié en termes de part
moyenne dans le PNB nominal.
BAK voit encore de grandes possibilités pour
Bruxelles dans l’industrie du tourisme et du divertissement : Bruxelles
dispose d’un énorme potentiel inexploité. Les indicateurs directs du tourisme ne se portent dès
lors pas si mal. Le secteur
hôtelier enregistre de
bons résultats sur la base
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des nuitées (de 3,3 millions en 1995 à
4,8 millions en 2006) et le nombre de
nuitées par tête est assez élevé – certes
en dessous des chiffres de Paris ou de
Londres - mais il se situe dans la bonne moyenne du benchmark. Bruxelles
est devenue une marque importante,
et doit pouvoir en tirer profit.
Commerce et réparations
Les faibles performances réalisées
sont l’une des causes de la dynamique
si pauvre du secteur urbain au sein
de la BMR. D’après BAK, les meilleurs
taux de croissance des autres régions
sont un signe de ce que ce secteur a le
potentiel de pousser l’économie de la
BMR. Il en va de même pour l’emploi
dans ce secteur, qui est très élevé, mais
qui présente une faible dynamique.
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
12
Bruxelles devrait organiser
plus d’événements internationaux
benchmark international de BAK
Basel Economics. Dans certains domaines, Bruxelles fait même partie
des meilleurs de la classe. C’est assurément le cas en ce qui concerne
le nombre de personnes hautement
qualifiées dans l’économie, la productivité des travailleurs, mais aussi
les charges de personnel. Ce n’est
donc pas un hasard si la BMR a pratiquement connu la création d’emploi la plus faible parmi toutes les
régions étudiées.
Services de santé et sociaux
La BMR n’obtient pas de résultats
particulièrement bons par rapport
à cette variable difficile à quantifier. Tout dépend de la façon dont la
valeur ajoutée est calculée pour un
service non marchand. D’après ces
chiffres, Bruxelles connaîtrait, dans
ce secteur, un rythme de progression
de l’emploi supérieur à la moyenne,
et s’en accapare même 18%, ce qui fait
de ce secteur l’un des principaux piliers du marché du travail.
Services postaux
et télécommunications
Malgré l’ampleur limitée de ce secteur dans l’économie, il présente à
Bruxelles un taux de croissance exceptionnel ainsi qu’un énorme stimulant pour la croissance de l’économie, à tel point que la BMR caracole
en tête du benchmark, pour ce qui est
de la capacité, de la croissance et de la
contribution à la croissance du PNB.
Ces performances s’expliquent par
la libéralisation précoce du secteur
des télécommunications en Belgique,
avec pour conséquence une incroyable compétitivité et pas mal de technologies innovantes (densité élevée
du réseau en fibre optique).
Conclusion
Bruxelles et la périphérie se maintiennent à un bon niveau dans le
Les secteurs prospères à Bruxelles
ne sont pas nécessairement les secteurs qui ont le plus de poids dans
l’économie ou l’emploi. Le secteur
des télécommunications constitue
le top absolu. Il connaît une grande
dynamique à Bruxelles et, en comparaison, une part plus importante
dans l’économie. L’économie basée
sur la connaissance se porte également plus que bien par rapport aux
autres régions urbaines.
Le tourisme et le transport sont à
nouveau des secteurs qui accusent
un certain retard. En fait, ceci indique aussi la présence d’un potentiel
inexploité : la notoriété et le rôle international de Bruxelles ne sont pas
assez exploités, tout comme sa situation centrale ne suffit apparemment
pas pour disposer d’un secteur du
transport florissant. Bruxelles dispose d’une très grande offre culturelle,
mais de peu d’événements internationaux. En outre, l’infrastructure de
congrès ne suffit pas, surtout en ce
moment. ●
Tom Smeets
Conseiller Centre
de Connaissance
Beci
[email protected]
* Tous les tableaux sont issus de l’étude BAK
– Basel Economics « Brussels Metropolitan
Region Benchmarking Analysis 2007 »
Le tableau suivant montre l’évolution de l’importance de ce que BAK appelle
les « branches d’activité clés » au sein de la BMR par rapport aux 40 autres
régions de la base de données de BAK : la moyenne Métro ne renvoie dès lors
pas qu’aux 14 régions analysées.
Secteur
Chimie et produits
chimiques :
Instruments de précision :
Hôtels & restaurants :
Transport :
Banques et assurances :
Services aux entreprises :
Services basés
sur la connaissance :
Immobilier :
Services de santé et
sociaux :
Reste de l’économie :
© Latinis- Botanique
enjeux
Région de
Bruxelles-Capitale
Moyennes Métro
1980
3,0
2006
2,5
1980
3,0%
2006
2,2%
0,1%
3,2%
7,3%
11,6%
8,1%
6,8%
0,1%
3,2%
5,3%
12,1%
15,4%
5,4%
0,8%
4,4%
5,3%
6,4%
7,6%
4,6%
0,6%
5,5%
5,0%
9,4%
14,4%
4,5%
7,7%
4,1%
8,9%
4,9%
8,3%
5,2%
11,7%
5,9%
47,4%
41,2%
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enjeux
CARTE BLANCHE
« La Belgique autrement »
Rudy Aernoudt a rassemblé dans un groupe de réflexion diverses personnalités (dont Emmanuel Van Innis, président de Beci – Union des Entreprises) qui plaident pour une autre
manière de diriger et d’organiser la Belgique. Pour qui, plus importante qu’une réforme
institutionnelle est la réforme des mentalités, avec une collaboration entre les régions et
Bruxelles comme atout et non plus comme problème. Voici leur carte blanche.
L
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
14
a Belgique est un pays superbe
au potentiel énorme. Sa capitale Bruxelles a une aura internationale et est la troisième ville la
plus prospère d’Europe. Des institutions internationales y ont élu leur
siège et la ville compte plus d’ambassadeurs et de journalistes que
Washington DC.
La Wallonie était, il y a cent ans, la
deuxième région la plus riche du
monde et certaines de ses sous-régions sont aujourd’hui au sommet
de l’économie de la connaissance. La
Flandre domine certaines niches du
marché, telles que par exemple la
nanotechnologie, et on y trouve de
superbes villes médiévales. La Belgique possède d’ailleurs de nombreux
atouts culturels et touristiques. Le
pays compte trois langues officielles,
et on estime qu’on y parle environ
deux cents autres langues, un record
mondial.
Il n’est donc pas étonnant que la Belgique ait été le berceau de nombreux
industriels, scientifiques et hommes
de culture de renommée mondiale.
Pensons à Jacques Brel, Hugo Claus,
René Magritte, Paul Delvaux, Anne
Teresa De Keersmaeker, Ernest Solvay, Paul Janssen, Corneille Heymans,
Ilya Prigogine, Christian de Duve,
pour n’en nommer que quelques-uns.
L’économie a de nombreux atouts. La
logistique, la biotechnologie et l’aéronautique font partie du top mondial.
Et de nombreux Belges dirigent des
entreprises internationales.
Ces faits et le potentiel existant
contrastent fortement avec une attitude provincialiste qui fait perdre
beaucoup d’énergie, de temps et d’argent, et qui empêche de voir la diversité comme une source de richesse,
aussi bien économique que culturelle.
Ceux qui stigmatisent l’autre culture
sont considérés comme des héros dans
certains milieux. Stigmatiser paralyse,
alors que la diversité et la collaboration mènent à plus de compétitivité.
Autrement …
Rudy Aernoudt,
à l’initiative du groupe « La Belgique autrement »
Le groupe de réflexion « la Belgique
autrement » plaide pour une autre
manière de diriger et d’organiser la
Belgique. Ce groupe veut contribuer
à une Belgique efficace, et coupler la
solidarité à la responsabilisation. Il
Une réforme de l’Etat
doit être motivée par
des considérations
d’efficacité, accordant
des compétences aux
différents niveaux sur
base d’une analyse
objective « coûts/
bénéfices »
ne s’agit pas de réfléchir en termes de
différences, mais bien de rechercher
des éléments qui nous lient. Nous
sommes plus forts ensemble pour
aborder efficacement les défis de la
globalisation.
« La Belgique autrement » ne s’oppose
pas à une réforme de l’Etat, mais est
opposée à une réforme comme but en
soi, inspirée par des considérations
dogmatiques ou idéologiques, avec
comme unique objectif d’ôter toute
substance au niveau fédéral, pour finalement le démanteler symboliquement. Une réforme de l’Etat doit être
motivée par des considérations d’efficacité, accordant des compétences
aux différents niveaux sur base d’une
analyse objective « coûts/bénéfices ».
Certaines compétences doivent être
refédéralisées, comme par exemple
les normes de bruit pour les avions ou
la répartition des fréquences radios.
D’autres domaines, comme le suivi
des chômeurs, doivent être traités au
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© OPT - J.P. Remy
enjeux
les collaborations commerciales et
économiques entre régions.
Dans ce cadre, il faut encourager la
mobilité professionnelle et géographique. Le vieillissement frappe plus
en Flandre qu’en Wallonie. La pénurie
sur le marché du travail, dans certaines sous- régions, bride les capacités
de croissance de beaucoup d’entreprises, laissant échapper un potentiel économique important. L’exploitation de ce potentiel est nécessaire
pour assurer l’avenir de la sécurité
sociale, y compris les pensions.
Nous, les Belges de demain
La dimension européenne de Bruxelles doit être exploitée
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
16
niveau le plus proche possible du problème. L’efficacité, et non les dogmes,
doit guider nos choix.
Bruxelles et son potentiel
Flamands et Wallons ne doivent plus
considérer Bruxelles comme un obstacle à la scission, mais comme un
potentiel sous-utilisé. Bruxelles est
une marque réputée à l’étranger, et
doit être exploitée dans ce sens. La
dimension européenne de Bruxelles
doit être optimalisée. Le développement de Bruxelles, en collaboration
avec les autres régions, comme premier centre de congrès du monde ou
comme centre financier de pointe
- concurrent de Londres - est envisageable, si nous unissons nos forces.
Une relation polémique entre les
Régions (ou les Communautés) doit
faire place à une collaboration. Les
Bruxellois, les Wallons, les Flamands
et les germanophones doivent
(ré)apprendre à se connaître. Parler la
langue de l’autre est important à cet
égard. Le multilinguisme devrait être
la norme et il faut viser et encourager
le bilinguisme. Il faut prendre des
initiatives dans ce sens. Des natifs de
« l’autre côté de la frontière linguistique » doivent être impliqués massivement dans le multilinguisme sur une
base de réciprocité. Le programme
interrégional Erasmus doit encourager tous les étudiants à passer un semestre dans l’autre communauté. Les
médias peuvent et doivent prendre
beaucoup plus d’initiatives pour rapprocher les groupes linguistiques.
Des régions plus rentables,
ensemble
La collaboration économique doit
également être favorisée. Des entreprises flamandes investissent déjà
massivement en Wallonie. Elles ont
investi 800 millions d’euros ces 7
dernières années et ont créé 2400
emplois. Il faut continuer à promouvoir ces investissements. Mieux cela
va en Wallonie, mieux ce sera pour la
Flandre. La Wallonie est d’ailleurs un
marché « d’exportation » important
pour la Flandre et représente, pour
beaucoup d’entreprises, 15 à 20 % de
leur chiffre d’affaires. La collaboration entre les fédérations professionnelles doit continuer à promouvoir
L’adage « un peuple – une nation – un
Etat » est une vision archaïque de
l’Etat, qui ne peut pas être le leitmotiv d’une Belgique solidaire, efficace
et responsable. Le groupe de réflexion
est convaincu qu’une organisation
efficace de l’Etat, une collaboration
poussée et l’utilisation de l’atout
« Bruxelles », offrent les meilleures
garanties pour l’avenir de la Belgique.
Ceci ne part pas des principes d’une
« Belgique de Papa », mais de la
meilleure façon de donner à la Belgique sa place dans un monde en
mutation permanente. Ou, si vous
préférez, d’une « Belgique pour nos
enfants ». Le groupe de réflexion « la
Belgique autrement » participera, via
l’organisation de colloques et de notes de réflexion, à la réussite de cet
objectif. ●
Le groupe « La Belgique autrement »
Que fait le groupe
« La Belgique autrement » ?
Ce groupe de réflexion organisera des activités dont prochainement un
colloque réunissant entre autre Eric Domb, Nicolas Saverys, Adrienne
Axler, Luc Vansteenkiste, Christian Varin, Richard Hill, Jean Stephenne,
Denise Rutherford, Luc Willame. Ces personnes apporteront leur opinion
sur une Belgique autrement.
Pour toute information sur le colloque ou sur le groupe de réflexion :
www.belgique-autrement.be
fautlefaire.be
A quelle hauteur placez-vous la barre ?
“Huit centimètres. Cela semble peu. En 2004, j’ai franchi 1m95 à Plovdiv. Aux championnats d’Europe à Göteborg,
j’ai passé 2m03. Trois années d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe. Trois années de
progrès personnels qui m’ont fait gagner huit centimètres. Cela semble peu, mais ces huit centimètres m’ont
permis d’atteindre le top européen. Et vous, à quelle hauteur placez-vous la barre ?”
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enjeux
TRANSPORTS VERTS
La mobilité selon Colruyt
Grâce au projet « Bike on work », 1100 employés de Colruyt
viennent aujourd’hui travailler en vélo. Petit tour d’horizon
des innovations d’un grand de la distribution en matière de
mobilité.
Etre employé-cycliste ou le projet
« Bike to work » de Colruyt
L
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
18
e projet ‘Bike on Work’ initié
par le distributeur belge Colruyt pour réduire ses kilomètres parcourus en voiture fêtera sa
première année d’existence en mai
prochain. Il faut savoir que la mobilité a une place privilégiée dans la politique du groupe en ce qu’elle touche
à la fois aux moyens d’acheminer des
produits vers le consommateur mais
aussi à l’accessibilité de ses sites pour
ses quelques 16.500 collaborateurs.
Un groupe pionnier
Dès 1990 et le lancement du programme « Green Line », Colruyt s’est
engagé dans une politique respectueuse de l’environnement, et a mis
sur pied en 1998 un code de conduite
en vue d’une mobilité durable. Depuis, le groupe fait figure de pionnier
dans ce domaine.
Le souci de réduire les kilomètres parcourus par ses
camions a imposé au groupe de revoir sa politique de
transport routier: le parc a
été progressivement remplacé par des camions moins
nombreux et plus longs. Le
chargement des marchandises est géré de façon à atteindre plus de 95% de leur
capacité. Une fois vidés, les
Luc Rogge, directeur
camions embarquent les
général du Groupe Colruyt
déchets des entrepôts. Enfin, les itinéraires sont déterminés de
sorte à éviter au maximum les zones
de congestion et les centres-villes.
La réduction des déplacements
des employés de Colruyt
Luc Rogge, directeur général du Groupe, se souvient de la première initiative du Groupe qui consistait à promou-
voir le covoiturage dans l’entrepôt de
Halle, plus simple à appliquer là-bas
car le personnel est composé de grandes équipes qui ont les mêmes horaires de travail. Aujourd’hui Colruyt va
même jusqu’à former ses équipes en
fonction de leur lieu d’habitation et
réduit ainsi les kilomètres parcourus
par ses collaborateurs des centres de
distribution. Le covoiturage est pratiqué par plus de 20% d’entre eux.
« L’étape suivante a consisté à acheter
un lot de scooters et de les proposer à
nos collaborateurs à prix concurrentiels mais, déplore Luc Rogge, leur
prix en a découragé beaucoup.»
La mobilité Colruyt en chiffres
Projet vélo (Halle)
155
Scooters
240
Covoiturage
730
‘Bike to work’
1 064
Total Participants
2 189
Km parcourus en voiture
en moins par an
8,8 millions
L’indemnisation kilométrique (0,15
cts max./km), accordée aux employés
qui viennent travailler à vélo, a vu le
jour il y a 10 ans. C’est à ce moment
que le groupe a privilégié le vélo pour
ses employés. La première expérience
a évidemment été menée à Halle. A la
gare, Colruyt loue à la SNCB des parcs
à vélos réservés d’où les employés
peuvent relier les bâtiments administratifs ou le centre de distribution
situés à quelques kilomètres de là.
Colruyt les réserve aux employés qui
prennent dans un premier temps le
train. Après plusieurs réaménagements, son succès est tel que les places viennent à manquer et que Colruyt est en discussion avec la ville de
Halle pour en ouvrir d’autres.
Un impact social non
négligeable
Enfin en mai 2007, Colruyt a lancé
son projet ‘Bike to Work’ qui a, lui
aussi, la cote auprès de ses employés.
En effet 1100 employés ont décidé de
sauter le pas en acceptant un vélo (et
un équipement cycliste complet), à
condition de venir travailler au moins
80% du temps à vélo, l’indemnité kilométrique leur étant toujours versée. Ici aussi c’est une association de
réinsertion de Halle qui est chargée
d’entretenir et de réparer ces vélos. Il
faut aussi savoir que les employés du
groupe Colruyt ont tout le loisir d’utiliser leur vélo en dehors du travail : «
Cela leur est même conseillé » dit M.
Rogge. D’après une enquête menée
en décembre dernier par Colruyt sur
la mobilité de ses employés, 63% des
ses utilisateurs sont de nouveaux cyclistes.
Même s’il paraît évident qu’un nombre moindre de voitures de société,
de kilomètres parcourus par ses camions et de places de parking pour
un même rendement est profitable
à Colruyt, les avantages sont surtout
sociaux. En effet, aux dires de M. Rogge « la vie dans l’entreprise s’en est
vu grandement améliorée et l’image
de la société s’en trouve grandie. » ●
Cédric Deveycx
Centre de Connaissance Beci
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De Greef : la richesse de 160 ans
d’histoire et de 6 générations !
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
20
Arnaud et Jacques Wittmann sont les
héritiers d’une saga familiale hors du
commun. Pour eux, succéder ne suffit
pas; il faut gérer, progresser et développer ! En 1998, les deux frères pren-
nent la succession de leur père Paul
Wittmann. Dans une optique strictement économique, diriger à deux une
entreprise constitue une force. La réalisation des différents objectifs passe
néanmoins par le travail de toute une
équipe.
Se positionner dans un secteur aussi
haut de gamme que celui de l’horlogerie fine se compte en centaines
d’heures consacrées au travail, aux
clients et –in fine – à l’observation
de la vie économique en général. Si
Jacques s’est imposé dans les hautes
sphères de l’horlogerie, son cadet,
Arnaud, n’a rien à lui envier. Il gère
seul son département. C’est à lui que
revient la «charge» de le développer.
Au cours des 7 dernières années, sa
sincérité créative a porté ses fruits :
l’image joaillière De Greef s’est métamorphosée aux yeux des amateurs
les plus exigeants.
Près de 4500 réparations, montres ou
bijoux, entrent annuellement dans
les ateliers d’horlogerie et de joaillerie. Valeur financière ou simplement
sentimentale… toutes les réparations
sont traitées avec le même soin, la
même exigence et le souci du résultat. ●
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Un site web pour
Suez signe la charte
Olivier Putzeys
de la diversité
Le creditoring est aux
créanciers ce que le
marketing
est
aux
clients: une démarche
consistant à fidéliser
les créanciers des PME
Olivier Putzeys, spécialiste
pour en faire de véritacrédits indépendant
bles alliés via des relations gagnant-gagnant durables. Le
crédit est un réservoir de liquidités
incontournable pour toute activité
et représente en général plus de 60%
du passif des PME. Le caractère vital
du crédit s’illustre malheureusement
trop souvent lors de circonstances
difficiles – sinon funestes - pour l’entreprise tels le concordat et la faillite.
Ces circonstances n’auraient-elles
pas en effet pu être évitées si le crédit
était présent ?
Parce qu’il permet un accès attrayant
et durable à la liquidité, le creditoring
augmente la valeur des entreprises
en contribuant aux trois leviers essentiels de la valeur: compétitivité,
continuité et croissance. Le site web
de la société Creditoring services
vous expliquera tout. ●
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m + 32 478 496 816
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Monsieur Emmanuel van Innis, Directeur Général Adjoint en charge des
Ressources Humaines du Groupe, a
procédé le 10 avril 2008 à la signature
officielle de la «Charte de la Diversité»
au nom du Groupe Suez, en présence
de Monsieur Benoît CEREXHE, ministre bruxellois de l’Emploi et de l’Economie. ●
Suez
Place du Trône 1
1000 Bruxelles
t +32 2 510 71 11
f + 32 2 510 73 29
[email protected]
www.suez.com
espace membres
Pierre-Axel Chabot (33),
qui a rejoint le cabinet
CMS DeBacker en 1998,
est devenu Associé. Cette nomination va renforcer le département
Corporate Real Estate de
CMS DeBacker, département qui n’a cessé de
se développer ces dernières années. ActuelPierre-Axel Chabot
lement, CMS DeBacker
compte 15 avocats spécialisés en droit
immobilier. Pierre-Axel Chabot, licencié
en droit (UCL – 1998), diplômé en European Business Law (ULB – 2000) et Real
Estate (Solvay Business School – 2004),
est spécialisé en transactions immobilières dans lesquelles il conseille régulièrement vendeurs, acheteurs et banques belges et étrangers. Il conseille
également des fonds de private equity
dans le cadre de leurs investissements
en Belgique et à l’étranger.
Stanislas van Wassenhove, Managing
Partner de CMS DeBacker, s’exprime
à ce sujet : « La nomination de PierreAxel Chabot est excellente pour notre
équipe Real Estate. En effet, l’approche multidisciplinaire en Real Estate
que Pierre-Axel Chabot a développé au
cours de ces différentes années correspond à l’approche générale de CMS DeBacker vis-à-vis de ses clients. »
CMS DeBacker est implanté à Bruxelles et à Anvers. Ses équipes comptent
plus de 65 avocats. CMS DeBacker traite
l’ensemble des questions juridiques de
ses clients, en Belgique et partout en
Europe. ●
CMS DeBacker
Advocaten - Avocats
Chaussée de La Hulpe 178
1170 Brussels
t +32 2 743 69 05 – f +32 2 743 69 01
[email protected] – www.cms-db.com
Little Mouse : une jeune agence
bruxelloise qui monte
« Nous transformons les idées en Pixel ». Voilà la promesse que l’équipe de Little
Mouse avance à ses clients. Il s’agit donc d’une web agency ? Oui, mais pas seulement. Cette agence développe des solutions dans des domaines très différents.
Little Mouse a vu le jour il y a 4 ans. Petit à petit la souris grandit... autour du noyau
dur de l’agence: le team créatif, à la base de tous les concepts, composé d’Aymeric Guyomarch et de son alter ego qui vient du monde de la mode. Pour l’instant,
Little Mouse n’est qu’une toute petite souris face aux éléphants de la publicité et
du marketing… Même si la petite souris travaille régulièrement pour ses amis, les
éléphants qui font appel à son savoir-faire dans les nouveaux médias. L’état d’esprit de l’agence ? Les créatifs adorent l’humour bien de chez nous et joue la carte de
la belgitude avec les clients étrangers.
Little Mouse trouve ses racines dans le développement de solutions web, mais elle
continue son développement
aussi bien dans les nouveaux
médias que les médias traditionnels. Pub, corporate identity, print, e-marketing, buzz…
Little Mouse touche à tout! ●
Little Mouse
Chaussée d’Alsemberg 672
1180 Bruxelles
t +32 2 534 94 25
[email protected]
www.little-mouse.be
Thierry Bouckaert,
partner du
bureau-conseil
en communication
akkanto
Ces dix dernières années, Thierry
Bouckaert a dirigé la communication
externe et les relations presse de deux
sociétés du Bel-20, respectivement
Mobistar et le Groupe Belgacom. Chez
Belgacom, il était le porte-parole du
Groupe et assumait la responsabilité
de la communication externe. De juin
à novembre 2007, il a également assumé ad intérim la responsabilité de
la communication interne.
« Thierry et akkanto se connaissent
depuis presque dix ans», déclare Johan Ral, Administrateur délégué
d’akkanto. Nous partageons la même
vision de la communication corporate et les mêmes valeurs. Les compétences reconnues de Thierry et ses
connaissances du monde des médias
en Belgique viennent exceptionnellement bien compléter l’expertise des
autres Partners. Comme journaliste
d’abord et comme directeur de la communication ensuite, il a appris à bien
comprendre ce qui unit le monde des
médias et celui des entreprises.»
Thierry Bouckaert: «En tant que client,
j’ai eu l’occasion de me rendre compte
de la qualité et du professionnalisme
de l’équipe d’akkanto. Ce troisième
chapitre de ma carrière me
permettra de valoriser pleinement
les acquis accumulés en 20 ans et de
m’investir dans un projet où je pourrai
donner libre cours à mon esprit d’entreprise et à mon enthousiasme.» ●
akkanto
Chaussée de La Hulpe 189
1170 Bruxelles
t +32 2 674 22 53
f+32 2 675 58 70
[email protected]
www.akkanto.com
Thierry Bouckaert
21
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Pierre-Axel Chabot devient Associé au
Cabinet d’avocat CMS DeBacker
vous bougez !
Newton 21 se hisse sur le marché européen de la santé
Newton 21 s’est récemment hissé parmi les
grands groupes en devenir du marché européen de la santé, en
acquérant en février
dernier près de 47%
du n°1 français de la
communication-santé,
Vivactis. Pour conforAlain Mahaux, CEO de
ter sa présence dans
Newton 21 Belgique
ce groupe, Newton 21
a acquis des obligations convertibles
en actions Vivactis, pesant pour 16%
de ce capital. Les synergies entre ces
deux pôles de références du secteur
santé s’orchestreront grâce au siège
obtenu par Newton 21 au Comité Exécutif du Groupe Vivactis, et par la présence du Président de ce groupe français, M. Jean-Claude Sauli, comme
administrateur du groupe belge.
Le Groupe Vivactis déploie une offre
performante d’expertises médicales,
comme de communication-santé et
d’organisation d’événements, que le
Groupe Newton 21 renforcera, fort de
ses activités de références : Brand-activation, Shopper Marketing ou encore Digital déjà établis dans 10 pays
en Europe (50 millions de CA et 4 millions d’EBITDA consolidés), Newton
21 est depuis 2005 coté sur Euronext
-Bruxelles.
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
22
Les Enfants d’Aleth : aidez
l’Afrique, tout en y entrant !
Depuis avril 2001, la diplomate et écrivaine Aleth Felix-Tchicaya aide et œuvre à titre privé au redressement social du
Congo Brazzaville. Son action ayant pris de l’ampleur, elle
crée l’Association Internationale Sans But Lucratif, « Les Enfants d’Aleth », L.E.A. Ce sont ses enfants de cœur, mais ils ont
tous les âges. L.E.A. vise d’autres pays d’Afrique centrale et
se mobilise pour des actions humanitaires en faveur des enfants, des jeunes chômeurs, des mères seules, des vieillards
démunis. Elle cherche concrètement à développer l’octroi
de bourses d’études, à approvisionner en médicaments des
postes de santé dans les villages, à restaurer certains bâtiments.
Surfez sur le site des Enfants d’Aleth pour découvrir les projets de 2008 et les réalisations déjà engrangées. L.E.A. a besoin de dons, en nature ou en espèces ! En échange, elle vous
fait accéder aux nombreux réseaux d’affaires qu’elle a développés dans divers pays africains, dont l’Angola, le Gabon et
le Congo Démocratique. ●
Les Enfants d’Aleth
Avenue de l’Observatoire 61
Boîte 4
1180 Bruxelles
t + 32 495 333 478
f + 32 2 375 99 32
[email protected]
www.lesenfantsdaleth.com
Aleth Felix-Tchicaya,
diplomate et écrivaine
Stratégie de synergies donc, qui déploiera un réseau de Heath care &
consumer sur toute l’Europe et en dotant cette superstructure d’une taille
décisive pour les appels d’offres internationaux. Ceci renforcera les positions et les gammes respectives de
ces deux puissances en œuvre. ●
Newton 21
Boulevard Louis Schmidt 24
1040 Bruxelles
t +32 2 733 97 60
f +32 2 733 41 70
[email protected]
www.newton21.eu
Gefor, un spécialiste
dans la recherche et la
négociation de crédits
Une équipe d’anciens dirigeants
d’entreprises et de banques mettent leur expérience au service
d’entreprises dynamiques. Gefor
assiste les sociétés dans de multiples missions : la structuration
du « Passif » de bilan, l’élaboration
de dossiers de crédits ainsi que la
recherche et la négociation de financements adaptés aux besoins Jacques de Smet
de l’entreprise.
Une large connaissance des marchés et des nombreux produits financiers existants et une grande
expérience en montages et en structurations de
crédits font la force de Gefor. Elle a le grand atout
d’être totalement indépendante de toute institution financière.
La recherche de moyens financiers, au juste coût,
est aujourd’hui un métier à part entière.
Gefor, représenté par Jacques de Smet, est également toute indiquée pour assumer, efficacement
et très professionnellement, la fonction d’Administrateur indépendant au sein d’entreprises cotées ou non. ●
Gefor S.A.
Avenue des Aubépines 96
1180 Bruxelles
t +32 479 920 923
[email protected] – www.gefor.be
Bénéficiez jusqu'à 25% de primes pour
vos nouveaux investissements à Bruxelles
Jusqu'à 25% de primes pour vos
nouveaux investissements à Bruxelles
Vous êtes indépendant ou en société ? Vous envisagez de développer votre
entreprise à Bruxelles ? Savez-vous que vous pouvez bénéficier jusqu'à 25% de
primes pour vos nouveaux investissements et jusqu’à 50% de primes pour les aides
aux conseils et à la formation ? Dès lors, n'attendez pas pour vous informer et pour
soutenir votre croissance grâce à cette initiative de la Région de Bruxelles-Capitale.
Pour plus d'informations, contactez :
Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale
Administration de l'Economie et de l'Emploi
Boulevard du Jardin Botanique, 20 – 1035 Bruxelles
Tél. : 02 800 34 28 / 34 – E-mail : [email protected]
www.primespme.be
vous bougez !
© Eurostar
Un premier trimestre qui bat tous
les records pour Eurostar
La gare de St-Pancras International
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
24
Eurostar, le train à grande vitesse
qui relie la Belgique et la France
à la Grande-Bretagne, a annoncé
une croissance de 21,3% du nombre
de ses voyageurs pour les mois de
janvier à mars 2008 par rapport à
la même époque en 2007. Au cours
de cette période, Eurostar a transporté 2,17 millions de voyageurs.
Simultanément, le chiffre d’affaires a connu une croissance de 25,2%
atteignant ainsi £178,4 millions à la
fin du premier trimestre.
Il y a tout juste un an, Eurostar
lançait le programme « Voyage
Vert » afin de diminuer son impact
environnemental. Avec ce programme, Eurostar se fixe pour objectif
de réduire ses émissions de CO2 de
25% par trajet et par voyageur d’ici
2012. Eurostar est désormais en
mesure de contrôler la consommation effective d’énergie lors
du voyage grâce à des compteurs
installés à bord des trains. Les
premières analyses démontrent
que cette consommation s’avère
inférieure aux estimations initiales d’Eurostar. Les bases de
calcul permettant de mesurer
les progrès d’Eurostar en termes
de réduction de ses émissions de
CO2 par voyageur et par trajet
seront donc revues à la baisse en
conséquence. Richard Brown, Directeur-Général d’Eurostar : « Nous
nous réjouissons que les voyageurs
soient de plus en plus nombreux à
choisir Eurostar. Cela prouve que
les nouveaux temps de parcours
ainsi que notre magnifique nouvelle gare au cœur de Londres sont
non seulement une réponse pratique à leurs attentes, mais surtout
éveillent l’imagination de tous. En
outre, la ponctualité remarquable
d’Eurostar et ses atouts écologiques
contribuent plus que jamais à ce
succès. »
Une enquête de
Microsoft pointe
les lacunes des PME
belges
Services remet ses conclusions dans
un rapport à l’entreprise qui pourra
alors prendre sa décision. Un gain de
temps considérable. Plus besoin de
rechercher et d’attendre les fournisseurs. Vous pouvez donc vous consacrer entièrement à vos clients. ●
Selon l’enquête Ultimate PME Makeover
réalisée par Microsoft BeLux, les PME belges
n’ont pas une vue globale de leur clientèle.
Lorsqu’elles utilisent un logiciel d’entreprise,
c’est principalement pour automatiser leurs
procédures d’achat et de facturation. Telle est
l’une des conclusions d’une enquête réalisée
par Microsoft BeLux auprès de 150 PME belges et luxembourgeoises. Cette enquête avait
pour but de déterminer dans quelle mesure
les PME font appel aux technologies de l’information et de la communication (TIC/ICT)
pour automatiser leurs processus d’entreprise.
La plupart des sociétés utilisent leur application d’entreprise principalement pour la
facturation (78%) et les achats (51%). Un peu
moins de la moitié (47%) l’utilise aussi pour
des activités de vente & marketing. Comme
cette application est surtout utilisée pour
des activités de base, on ne s’étonnera pas de
constater que la plupart des firmes interrogées déclarent ne pas avoir d’aperçu optimal
de leur clientèle : pour 42% d’entre elles, la
situation pourrait être améliorée, alors que
23% déplorent une vue trop limitée de leurs
clients. 46% des sociétés interrogées estiment qu’elles devraient avoir une meilleure
visibilité sur les revenus générés par client
ou par produit ; 25% pensent que les informations dont elles disposent à ce sujet sont tout
simplement insuffisantes.
« Tout ceci est assez inquiétant, estime Xavier Lamote, directeur du segment PME chez
Microsoft. Car l’automatisation des processus
d’entreprise a connu une évolution rapide ces
dernières années.» ●
fbservices
Schovelingsbos 5
3090 Overijse
t +32 495 240 120
brigitte.fi[email protected]
www.fbservices.be
Microsoft Belgique
Madison Building
Avenue Culligan 1A
1831 Diegem
t +32 2 503 31 13 – f +32 2 704 35 35
www.microsoft.be
Eurostar Belgium
Avenue Louise 166
1050 Bruxelles
t +32 2 641 58 80 – f +32 2 646 90 04
www.eurostar.com
fbServices augmente ses services et
devient acheteuse « à la carte »
Nous connaissions déjà fbServices comme « cost killer ». fbServices est désormais également acheteuse occasionnelle.
L’acheteuse momentanée de
votre entreprise. Elle a pour
tâche de rechercher pour vous
le produit désiré au meilleur
prix et avec le bon service qui
l’accompagne. Vous pouvez
faire appel à fbServices ponctuellement, à la carte. Elle remplace
l’acheteur des petites et moyennes
entreprises. Après son analyse, fb-
Quel usage font les PME des nouvelles technologies ?
Pas de prise de tête !
« Mon partenaire RH ?
Flexibilité, solutions sur mesure et conseils personnalisés. »
Boris Cossement, Administrateur Délégué de la société Magec
La société Magec est spécialisée dans l’installation de systèmes de traitement des déchets et de
cuisines de collectivité telles que celle de la renommée école hôtelière Spermalie à Bruges.
Boris Cossement gère lui-même l’administration de son personnel.
Il a choisi HDP comme partenaire RH pour l’aider dans cette mission. La solution qui lui convient ?
Le logiciel HDP Link ASP qui lui permet de payer ses salaires quand cela lui convient qu’il soit en
Belgique ou à l’étranger.
Découvrez comment nous pouvons vous aider sur :
www.hdp.be
HDP fait partie du Groupe de Services HDP-AristA
entreprendre
vous bougez !
Cockpit Group forme aux indicateurs
de performance
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
26
Cockpit Group organise le 20 juin
2008 une Management Cockpit
Academy au Sofitel Luxembourg
Europe. La formation sera animée
par le Prof. Patrick Georges (neurochirurgien) et par Grégoire Talbot
(CEO de Cockpit Group), tous deux
spécialistes en Balanced Scorecard
et Professeurs de programmes MBA.
Cette journée aidera les participants
à améliorer la performance de leur
entreprise grâce au concept du Management Cockpit.
L’information est maintenant disponible, et c’est une avancée extraordinaire pour le monde des affaires. Le
défi aujourd’hui est de pouvoir la
structurer et en dégager l’essentiel
afin d’optimiser le management et
le contrôle de vos activités. Le Management Cockpit met en relation
tous les indicateurs de performance
(KPI), vecteurs de la santé de l’entreprise. Centralisés dans un outil
unique, ces KPI’s donnent la possibilité aux Comités de Direction d’avoir
une vision globale et complète de
leur organisation et de son environnement. Plusieurs entreprises telles
que Cargolux, Electrabel, Accor, Cetrel, Siemens, UCB, ING, Crédit Agricole... nous ont déjà fait confiance.
L’invitation est disponible sur notre
site www.cockpit-group.com ●
Cockpit Group SA
Avenue Jules César 2
1150 Bruxelles
t +32 2 742 25 34
[email protected]
www.management-cockpit.be
Juste récompense pour
les efforts de Merak
Merak, entreprise spécialisée dans la conservation et
la gestion externes de tout support d’information, est
la première entreprise belge de son secteur à obtenir
la certification ISO 27001:2005. La société démontre
ainsi qu’elle répond aux exigences les plus strictes en
matière de sécurité de l’information.
La certification ISO/IEC 27001:2005 mondialement reconnue a été attribuée après un contrôle approfondi
effectué par le bureau d’expertise indépendant SGS.
Norme internationale pour la gestion sécurisée de
données, le certificat se montre très critique sur les systèmes de sécurité de l’information. Merak investit depuis longtemps dans la protection de ses systèmes, en
limitant notamment l’accès des collaborateurs, en prévoyant des systèmes de réserves à plusieurs endroits
différents, en supprimant radicalement les spams, en
organisant des formations internes et en assurant une
répartition des tâches approfondie. Ces efforts sont
aujourd’hui récompensés par la certification ISO. André Rooms, responsable PR de Merak : « Le processus
d’archivage de Merak fait une utilisation intensive de
l’informatique, ce qui permet à nos clients de consulter
leurs archives à tout moment et en toute sécurité, sans
nécessairement devoir investir dans du matériel ou
un logiciel. Pour nos clients, cette certification ISO est
la garantie que nos services répondent aux exigences
sévères des normes internationales ISO. » ●
Merak
Steenhoevestraat 6
2800 Mechelen
t +32 15 28 40 60 – f + 32 15 28 40 61
[email protected] – www.merak.be
Agoria met les entreprises vertes à l’honneur
Hivers doux, fortes tempêtes, trou dans
la couche d’ozone... La Terre a mal à
son climat. Mais il existe des solutions:
l’industrie dispose déjà de nombreuses
technologies innovantes pour réduire
nos émissions de gaz à effet de serre.
Pour les mettre en évidence, Agoria
lance le site Internet www.greencompanies.be. Fédération de l’industrie
technologique, Agoria ouvre gratuitement ce cyberespace à n’importe quelle
entreprise désireuse de faire partager
son savoir-faire en matière d’efficacité
énergétique ou de production d’énergie
renouvelable.
Ainsi, saviez-vous qu’à Gand, Volvo
Truck a mis en place la première usine
qui n’émet pas de CO2? Ou qu’en région
liégeoise, Techspace Aero a investi 1,3
million d’EUR pour installer une unité
de cogénération au gaz naturel?
Mais il y a mieux. La société Leroy-Somers fabrique des moteurs électriques
haut rendement et Meura, spécialiste
des installations de brasserie, a mis au
point une salle de brassage en continu
qui réduit de moitié la consommation
d’énergie nécessaire. Les entreprises
peuvent elles-mêmes mettre leurs prestations ou produits énergétiques en évi-
dence sur greencompanies.be. Un formulaire spécial y est à leur disposition,
avec également la possibilité de charger des illustrations. Ce site Internet est
ouvert à toutes les entreprises. ●
Agoria
Diamant Building
Boulevard Auguste Reyers 80
1030 Bruxelles
t +32 2 706 78 00
f +32 2 706 78 01
www.agoria.be
Pages coordonnées par Stéphanie Brisson
europe
REACH
Pour une vision globale des substances chimiques
Quelque 30 000 substances chimiques actuellement utilisées devront faire l’objet d’un enregistrement préalable auprès de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) entre le
1er juin et le 1er décembre 2008. Il est temps de faire le nécessaire !
Compte à rebours pour toutes
les entreprises
Le processus d’enregistrement préalable permettra aux entreprises de
partager leurs données sur les produits chimiques et ouvre la voie à
une meilleure connaissance de ces
substances. Il s’agit là d’une condition clé du renforcement de la sécu-
rité des produits au cours des années
à venir.
Ces différents rappels sont motivés
par la crainte que certaines entreprises ne soient pas encore conscientes de leurs obligations, soit parce
qu’elles ne connaissent pas le champ
d’application ou les dispositions spécifiques de la réglementation, soit
parce qu’elles croient que REACH ne
les concerne pas, surtout quand elles n’appartiennent pas au secteur
chimique. ●
Françoise Laeckmann
Manager Enterprise Europe Brussels
fl@beci.be
Plus d’infos :
Samira Aarbaj
02 643 78 25 ou [email protected]
http://echa.europa.eu
TOURISME
Beci lance une
plateforme virtuelle
de rencontres d’affaires !
REACH en
3
questions
REACH est un règlement de l’UE qui oblige les
fabricants et les importateurs de substances
chimiques à évaluer et à gérer systématiquement les risques éventuels de ces substances
sur la santé et l’environnement. Les premières
démarches à accomplir à cet effet sont l’enregistrement préalable et l’enregistrement luimême.
1 Qui doit procéder à un enregistrement
préalable?
Toutes les entreprises établies dans l’UE qui
produisent ou importent des substances
chimiques sur le territoire de l’UE, si la quantité produite ou importée de la substance en
cause atteint ou dépasse une tonne par an.
2 Pourquoi les entreprises doivent-elles
procéder à l’enregistrement préalable?
L’enregistrement préalable permet aux entreprises d’introduire leurs dossiers d’enregistrement complets en 2010, 2013 ou 2018 au plus
tard, selon le cas.
Les entreprises qui ne procèdent pas à l’enregistrement préalable d’une substance chimique ne pourront en poursuivre la production
ou l’importation après le 1er décembre 2008,
tant qu’elles n’auront pas effectué un enregistrement complet auprès de l’ECHA.
3 Qu’entend-on par « enregistrement » et
« enregistrement préalable »?
Après le Matchmaking-aller du
mois de mars dernier chez Beci
où près de 200 entreprises européennes et chinoises du secteur du
tourisme se sont rencontrées et le
Matchmaking- retour de la Western China Fair de Chengdu du 25
au 28 mai, BECI a décidé de maintenir ouverte et interactive cette
première passerelle d’affaire et de
développer les fructueux contacts
déjà établis entre votre entreprise
et la Chine. ●
Dans le cadre du projet EU-China TOUR, Beci vous invite à prolonger votre participation aux rencontres d’affaires réalisées au mois
de mars dernier en développant et entretenant les contacts établis
sur la plateforme virtuelle mise en place sur le site :
www.euchinatour.org
Plus d’infos :
Samira Aarbaj au 02/6437825 ou à l’adresse email [email protected].
Un enregistrement préalable consiste à communiquer à l’Agence des informations de base,
à savoir des renseignements concernant l’entreprise et le nom de la substance chimique
concernée. Il est gratuit.
L’enregistrement est une obligation imposée
par REACH aux fabricants et aux importateurs
de substances chimiques. Les entreprises doivent consolider leurs données relatives aux
propriétés sanitaires et environnementales
de leurs substances chimiques et aux risques
que ces substances présentent pour la santé et
l’environnement, et apporter la preuve que les
substances peuvent être utilisées en toute sécurité. Le dossier est ensuite soumis à l’Agence
européenne des produits chimiques.
27
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
L
e nouveau règlement REACH
sur les substances chimiques
entre en application dès le
1er juin prochain. La Commission
européenne et l’ECHA attirent l’attention des entreprises sur les obligations qui leur incombent en respect
de ce règlement. Des dizaines de milliers de fabricants ou d’importateurs
de substances chimiques devront
procéder à l’enregistrement préalable de leurs substances en 2008 s’ils
veulent en poursuivre la production
ou l’importation sans interruption.
international
BUSINESS CLUB
Louis Michel nous parle d’Afrique
Tant les bailleurs de fonds que les institutions politiques et financières s’accordent sur
l’importance à donner au développement de nouvelles infrastructures. Beci a créé, avec le
soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, un « Brussels Infrastructure Business Club ».
Le premier event du Club accueillera Louis Michel.
L
e Club réuni des PME et de
grandes sociétés présentes à
Bruxelles qui se consacrent au
développement des infrastructures
dans les domaines de l’eau, l’assainissement, les transports, l’énergie
les TIC, la santé, le tourisme, l’éducation et l’industrie en proposant des
technologies, produits, équipements,
services et solutions pour la conception, le financement, la construction,
le fonctionnement et l’entretien des
infrastructures.
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
28
Louis Michel,
Commissaire européen, en
charge du Développement
et de l’Aide humanitaire
Dans le cadre des activités du Brussels Infrastructure Business Club,
Beci, avec le soutien de la
Région de Bruxelles-Capitale organise l’événement « Infrastructures for
Africa » avec comme invité vedette Louis Michel,
Commissaire
européen,
en charge du Développement et de l’Aide humanitaire qui viendra nous
parler de l’Afrique.
Prochaines manifestations auxquelles
Beci et ses membres seront conviés :
●
●
●
16 mai 2008, Paris : Colloque sur le développement des métiers de l’artisanat, notamment dans le cadre de la coopération Union
européenne/Etats ACP
11-12 juillet 2008, Paris : Colloque sur le rôle
de l’intelligence économique entre pays
francophones européens
16-17 octobre 2008, Canada : Assises de la
francophonie économique : « L’information
économique en français » - « Investissements
et exportations ».
Nous organiserons également fin 2008-début
2009 un événement à Bruxelles.
Cet événement réunira tant des ambassadeurs africains que des bailleurs
de fonds. Une palette de spécialistes
de l’Afrique réunis en un seul et même
endroit pour vous faire part de leurs
expériences, de leurs conseils, prêt à
vous donner des informations précises et intéressantes pour le développement de vos affaires en Afrique.
Une occasion de venir découvrir le
« Brussels infrastructures Club »
et les entreprises qui le composent
aux travers de leurs présentations.
L’opportunité d’un networking de
qualité pour vous faire de nouveaux
contacts. ●
Sandrine Surings
Département International Beci
[email protected]
«Infrastructrures for Africa» le 23 mai 2008
au Plaza!
Plus d’infos et inscriptions auprès de
Sandrine Surings
[email protected]
Consultez notre site : www.brussels-ibc.be
FRANCOPHONIE
Beci devient la structure belge du
Forum francophone des Affaires
Créé en 1987 lors du Sommet des chefs
d’Etats et de gouvernements francophones, le Forum francophone des Affaires,
seule organisation économique qui lui
est associée, fédère les acteurs économiques de pays où le français est une des
langues nationales. C’est avant tout un
réseau mondial d’entreprises.
des courants d’affaires dans les pays faisant partie de la francophonie.
Au point d’intersection des domaines
politiques et économiques, le Forum
francophone des Affaires facilite le développement des relations et des échanges
entre acteurs économiques publics et
privés. Il est avant tout un réseau mondial d’entreprises, regroupées au sein
des différentes organisations nationales
correspondantes du Forum francophone
des Affaires dans les pays concernés.
Nous vous invitons à découvrir le site
du Forum francophone des Affaires à
l’adresse www.ffa-int.org ●
Nous sommes convaincus de la valeur
ajoutée importante de ce réseau pour
nos membres qui souhaitent développer
A ce niveau, nous valoriserons notamment l’axe Paris-Bruxelles à travers des
initiatives conjointes avec la structure
française du Forum qui regroupe 45.000
entreprises en France.
Jean-Philippe Mergen
Directeur Département International
– BECI
[email protected]
Plus d’infos
T +32 2 210 01 77 – [email protected]
l’album
Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par BECI
Assemblée générale Beci – UEB
Ils ont dessiné l’avenir de
Bruxelles !
Le 16 avril, près de 200 chefs d’entreprise bruxellois se
ont réunis à l’initiative de Beci – Union des Entreprises
de Bruxelles pour réfléchir à l’épanouissement économique et social de Bruxelles, et proposer des pistes
d’action dans trois domaines prioritaires : la Mobilité, la
Gouvernance publique et l’Emploi des jeunes. Un grand
succès !
Emmanuel Van Innis, Président de Beci – Union des
Entreprises de Bruxelles
La Commission « Gouvernance publique » au travail avec les
interventions du « fou du roi », Rudy Aernoudt.
Petit tour dans la commission Mobilité, présidée par Thierry
Willemarck de Touring.
Jamilla Ben Azzouz, de Randstad, rapporteur de la
Commission Emploi des Jeunes
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
29
Travail de la commission Emploi des jeunes, sous la
présidence de Jean-Claude Delen de DHL.
Photos : Thierry Dauwe
Pierre Thonon,
Administrateurdirecteur général
de Beci
l’album
Salon Entreprendre
Beci était à nouveau présent lors du Salon Entreprendre,
les 20 et 21 mars dernier, sur le site de Tour & Taxi.
Cette année encore, vous avez été nombreux à venir
nous y rencontrer, nous parler de vos projets et découvrir nos Starters mis à l’honneur lors de ces 2 journées.
A tous, merci !
Petits morceaux d’ambiance.
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
30
Information sur la création d’entreprise donnée par Nadine
Ndjeka Shango
Mirella Zaccagnini, conseiller Beci Starters
Geneviève Tillieux, Account Executive chez Beci fait
découvrir le magazine à un visiteur.
Catherine Mertens, Account executive donne un aperçu des
activités Beci à un visiteur
Alice Romaniuk et Olivier Biron, de « Au pays des
merveilles », un Starter de Beci mis à l’honneur
On se bouscule au stand Beci
Photos : Serge Marteaux
enquête
PRÉVENTION
La sécurité, talon d’Achille des entreprises
Seul un travailleur sur deux connaît les démarches à suivre en cas d’incendie. Et 40% ne
sont pas capables de reconnaître les pictogrammes des matières toxiques ! C’est ce que
révèle une enquête de Beci.
Les résultats de cette enquête sont riches d’enseignements. Globalement,
on constate que les connaissances
générales en matière de sécurité au
travail restent insuffisantes et superficielles dans le chef des travailleurs
et ce, quelle que soit la fonction qu’ils
occupent dans l’entreprise. Les erreurs commises par les participants
varient entre une et huit, avec en
moyenne cinq réponses incorrectes
sur les douze questions posées.
Les entreprises les plus performantes sont celles qui
ont fait de la santé et de la sécurité, non seulement
une de leurs valeurs, mais leur valeur centrale
Il est primordial pour les entreprises
et les organisations que leurs travailleurs soient au courant des consignes de sécurité. Or, nous voyons
que les scores obtenus à ce type de
question sont médiocres : moins de
60 % des participants sont capables
de reconnaître le pictogramme apposés sur les matières toxiques, tandis
que, plus alarmant encore, seuls 52%
des répondants donnent la réponse
correcte en ce qui concerne les démarches à suivre en cas d’incendie !
Les travailleurs ne sont pas plus au
courant de la façon d’aménager leur
poste de travail. En effet, presque la
moitié d’entre eux (49%) ne répondent pas correctement à la question
concernant la façon de placer leur
ordinateur par rapport à l’emplacement des fenêtres.
Méconnaissance
Les résultats concernant la législation
sont assez mitigés. En effet, si 75% des
personnes interrogées donnent une
réponse correcte en ce qui concerne
l’application de la loi sur le bien-être,
seules 13% d’entre elles sont au courant de l’obligation de résultats pour
les entreprises. Pra contre, nous remarquons que 64% des travailleurs
connaissent le fait que l’employeur
et la ligne hiérarchique peuvent être
condamnés par le tribunal correctionnel s’ils n’appliquent pas la législation en matière de bien-être, mais
ce pourcentage diminue jusqu’à 50%
lorsqu’on demande aux travailleurs
s’ils connaissent la personne qui doit
réaliser les analyses de risques imposées par la loi.
La santé comme valeur centrale
Au terme de cette analyse, nous
pouvons conclure que beaucoup de
manquements dans les connaissances générales en matière de sécurité
au travail subsistent. La santé et la
sécurité apparaissent trop souvent
comme des éléments accessoires et
coûteux, voire comme un mal nécessaire dans l’entreprise. Or, il a été
démontré que les entreprises les plus
performantes sont celles qui ont fait
de la santé et de la sécurité, non seulement une de leurs valeurs, mais
leur valeur centrale ! Ceci n’est possible qu’avec une implication concrète
tant de la haute direction des entreprises, que de chaque travailleur et de
ses représentants.
Il est grand temps d’initier un changement de culture et d’intégrer le
bien-être au travail au quotidien,
changement qui devra obligatoirement passer par une meilleure information, bien sûr, mais aussi et
surtout par un programme d’accueil
et de formation qui s’intéressera tant
aux travailleurs expérimentés qu’à
ceux qui débutent sur le marché du
travail. ●
Vinciane Vlayen
Directeur Cresept
www.cresept.be
Le personnel a tout intérêt à connaître les consignes de sécurité
31
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
B
eci a mené une enquête
auprès des participants aux
activités quelle organise. But :
mesurer le niveau de connaissance
et la perception de la prévention au
niveau de l’entreprise. Une centaine
de travailleurs ont été interrogés à
l’aide d’un questionnaire comportant 12 questions à choix multiples. Le
questionnaire et l’analyse des résultats ont été réalisés par le Cresept, un
centre de formation et de recherche
spécialisé dans le bien-être au travail
et membre de Beci.
formation
STRATÉGIE
Profitez des
idées des autres !
Dans l’entreprise, profiter des idées
des autres découle d’une démarche
communément appelée « veille».
Etre à l’affût des informations
pouvant enrichir ou impacter
l’activité est devenu de plus en plus
Pouvoir rebondir
sur les idées des autres,
sans tricher !
important avec la progression de la concurrence et de la complexité des marchés.
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
32
T
out manager, quelle que soit
la taille de son entreprise, son
secteur ou sa situation, reconnaît aujourd’hui l’importance de s’informer sur l’environnement interne et
externe à son organisation. Mais il est
impératif de clarifier les éléments de
la phase de préparation, de structurer
de manière cohérente la conduite de
la veille, enfin de valoriser et de capitaliser les idées captées. Visant à profiter d’idées et d’informations d’autres
personnes, la veille ne peut fonctionner dans une entreprise que si celle-ci
a elle-même auparavant déterminé
ses propres idées stratégiques. Nous
sommes ici à la phase de préparation
de la veille, celle où l’on va décider : du
temps à accorder, du personnel à mettre en action, des sources à interroger.
ou externes, il est indispensable de
valider celles qui sont réellement
utiles pour la stratégie définie par
l’entreprise. Les données sont-elles
utiles à suffisamment court terme ?
Sont-elles fiables ? Correspondentelles directement à l’objectif ciblé ? Il
s’agit en fait de capter les données dites « critiques », autrement dit celles
qui ont un impact réel sur la performance recherchée.
Il est aussi impératif de déterminer
l’investissement en argent, en personnel et en temps à consacrer en
fonction de ce que nécessite déjà l’activité courante de l’entreprise et de
l’objectif à atteindre. Il faut alors s’y
tenir afin notamment de ne pas être
dépassé par une masse d’éléments
dont on ne pourra rien tirer au final.
Le terme de veille est souvent compris
de manière restreinte. Bien souvent
cette démarche est lue comme une
recherche d’informations extérieures
à l’organisation, en oubliant que l’on
peut également réaliser des veilles internes (par le biais de son personnel et
de l’historique de ses réalisations). Les
veilles externes et internes se complètent, l’efficacité d’une stratégie dépendant aussi bien de son effet attendu
que des capacités pratiques, techniques, culturelles et économiques à la
mettre en œuvre.
Le guide de questionnement à mettre
en place pour déterminer la structure
de la veille est alors très classique. Il
s’agit de pouvoir répondre, dans l’ordre apparent, aux questions suivantes :
Guide du questionnement
Parmi l’ensemble des informations
recueillies, qu’elles soient internes
1.
2.
3.
4.
5.
Pourquoi ? = l’objectif visé
Quoi ? = ce qu’il faut trouver
comme données pour servir
l’objectif
Qui ? = la ou les personnes qui
seront chargées de trouver
Quand ? = l’horizon temporel de
la veille et la fréquence des recherches
Comment / où ? = les outils à
utiliser et les sources à visiter
Le rôle d’internet
S’ajoutant aux outils traditionnels
matériels (questionnaires, sondages,…) et immatériels (focus groupes,
revues de presse…), les outils du web
sont aujourd’hui devenus les plus
utilisés dans la mise en action des
veilles. D’une part, ils sont très polyvalents et donc adaptés à quasiment
tous les objectifs visés. D’autre part,
ils offrent un gain de temps majeur.
De plus, nous pouvons désormais
profiter par Internet de nombreux
programmes de qualité, entièrement
gratuits.
Finalement, la veille peut, au delà
de son utilité première, favoriser
l’émergence d’idées en interne et la
réactivité de l’entreprise et permettre
une lecture clé des opportunités et
menaces de son environnement. Elle
nécessite en tout cas inévitablement
une structuration claire (avant, pendant et après). ●
Jean-Baptiste Stenpien
APPLICOM
Ce sujet vous intéresse ?
Suivez notre formation « Profitez des idées des
autres », le 30 mai 2008 de 9h à 17h chez Beci.
La journée de formation offrira des réponses
personnalisées à chaque personne qui souhaite aller au-delà de cette brève présentation. Les
éléments apportés permettront ainsi à chacun
de compléter un tableau « plan de veille opérationnel».
Plus d’infos : Brigitte van der Mensbrugghe
T 02 643078 30 ou [email protected]
formation
MANAGEMENT
Gérer les relations « difficiles »
Chacun a déjà dû composer avec des collaborateurs difficiles. Nous essayons de leur
demander de faire quelque chose et cela ne fonctionne pas. Nous essayons encore,
plus fort, en disant que c’est important et cela ne marche toujours pas, ou même cela
fonctionne parfois à l’envers, créant un nouveau problème dont on se serait bien passé.
Que faire quand notre bon sens ne suffit plus ?
L
nelle. Il faut donc apprene premier conseil,
dre à calmer les émotions
c’est d’accepter que
avant d’aller plus avant.
ces personnes n’ont
pas la même vision des
choses que nous, sinon
Les « ego » des internous nous entendrions,
locuteurs risquent d’être
même si nous n’étions
menacés,
conduisant
pas d’accord. Accepter
alors à une dramatisation
que les autres voient les
toujours contre-producchoses différemment est
tive. On le sait quand l’un
souvent très difficile deou l’autre commence à
vant ce qui est une « éviqualifier (ou insulter) la
dence » pour nous. Que
personne et non le comfaire alors ? Simplement,
portement ou l’acte incrinous intéresser à leur
miné.
point de vue, à la « posiCalmer ses émotions avant d’entamer une conversation difficile
tion » qu’ils prennent face
Toutes ces situations sont
à nous, car cela a un sens
d’autant plus contrôlanoncer de mauvaises nouvelles, soit
pour lui ou elle, même si cette posibles qu’on sait s’y préparer, les émoque la personne avec qui nous devons
tion n’en a pas pour nous. Remplacer
tions sont gérables avec certaines
dialoguer est précisément une pernotre indignation, notre déception,
techniques, bref une formation aux
sonne que nous trouvons « difficile ».
par une curiosité aussi neutre que
relations difficiles apprend à abanpossible, même et surtout si cela n’a
donner le naturel quand celui-ci depas de sens pour nous, car cela en a
vient contre-productif, au profit de
Les obstacles à surmonter
forcément pour eux !
techniques artificielles certes mais
Une conversation difficile comporteLe second conseil est de surtout cesefficaces pour arriver à progresser
ra typiquement trois sortes d’obstaser nos tentatives infructueuses au
avec les collaborateurs difficiles. ●
cles, chacun suffisant à la faire « débout de la troisième maximum.
railler » de son objectif.
Enfin, un troisième conseil est de tenDr Lucien Steru
ter de prévoir, si l’on connaît la perNous risquons de ne pas être
Psychiatre
sonne, quelles sont ses réactions had’accord sur « l’histoire » dont nous
bituelles (agressivité, ou au contraire
parlons. Les positions sont en génépassivité, objections systématiques,
ral différentes, voire opposées, et
Ce sujet vous intéresse ?
etc.) et de s’y préparer, d’éviter de
nous n’irons nulle part si nous nous
Participez à notre formation « Gérez les retomber dans les pièges prévisibles.
engageons dans un « dialogue de
lations difficiles », donnée par le Dr. Lucien
Plus on prévoit comment la personne
sourds ». Il faudra donc d’abord se
Steru. Elle aura lieu les mardis 10 et 17 juin, de
va réagir, plus on sait éviter les mécamettre d’accord sur la situation dont
14h à 17h30 chez Beci.
nismes contre-productifs, tels l’escaon va parler.
lade ou l’enlisement.
Lucien Steru a exercé comme chercheur en
neurosciences, psychiatre et aussi entrepreLes émotions risquent de faire
Dans les conversations difficiles, c’est
neur et codirigeant d’une société multinatioirruption, chez l’un d’abord puis chez
la situation que nous craignons d’afnale cotée en bourse. Il est coach et formateur
les deux car elles sont vite partagées.
fronter. Soit qu’elle soit particulièchez Humaxia group (www.humaxia.com),
Il faut se rappeler alors qu’on ne peut
rement pénible, comme le fait d’anspécialiste en changement comportemental.
pas raisonner une personne émotion-
3
1
2
Plus d’infos : Brigitte van der Mensbrugghe
T 02 643078 30 ou [email protected]
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
33
séminaire
Pour régler un conflit entre actionnaires,
d’autres solutions existent…
GESTION
Comment prévenir ou
résoudre des conflits
entre actionnaires ?
Il n’est pas rare que des litiges entre actionnaires perturbent la bonne
marche d’une société, au point parfois de mettre en péril sa survie. Il est dès
lors utile de prévoir des mécanismes destinés à prévenir ou à résoudre des conflits qui
peuvent naître entre actionnaires.
A
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
34
côté des mécanismes
légaux prévus par le Code des sociétés, des conventions
entre actionnaires ou des
clauses statutaires peuvent résoudre un certain
nombre de blocages.
Les clauses réglementant la
cession des actions
Le but poursuivi est d’à assurer la
stabilité de l’actionnariat ou contrôler la qualité des nouveaux actionnaires. La cession de titres peut être
soumise à l’agrément préalable d’un
organe de la société (par exemple,
le conseil d’administration ou le
comité de direction), d’un groupe
d’actionnaires ou encore d’un tiers.
Ce mécanisme est de droit dans les
SPRL.
Une clause de préemption peut être
prévue dans les statuts ou dans une
convention entre actionnaires. L’actionnaire désireux de céder ses titres est alors tenu de les proposer au
préalable aux bénéficiaires désignés
dans la clause. Il existe de nombreuses variantes.
Il peut également être utile d’organiser la sortie conjointe de tous les actionnaires, ou de certains de ceux-ci,
lorsqu’un actionnaire entend céder
ses titres. Il peut par exemple être
prévu, dans ce cas, qu’il s’engage à
racheter les actions des autres actionnaires à un prix déterminé selon
une formule de calcul prédéfinie.
Les clauses portant sur l’exercice
du droit de vote
Les conventions entre actionnaires
peuvent prévenir bien des litiges en
réglant certains aspects de la vie de
la société.
La répartition des mandats au sein
d’un conseil d’administration ou
d’un conseil de gérance peut permettre de garantir à des actionnaires
minoritaires d’être associés à la gestion. Un procédé consiste à introduire
dans les statuts différentes catégories
d’actions (actions A, B, C, ….). Chaque
groupe d’actionnaires ayant le droit
de proposer un certain nombre de
candidats administrateurs à l’assemblée générale.
Il peut être prévu de renforcer les
conditions de majorité au sein du
conseil d’administration pour l’adoption de certaines décisions, de fixer
les rémunérations et les avantages
qui seront perçus par les personnes
impliquées dans la gestion, d’arrêter les principes qui gouverneront la
gestion de la société (engagement de
personnel, stratégie commerciale,…),
de fixer les règles quant à la distribution des bénéfices, etc...
Les clauses relatives
au règlement des conflits
entre partenaires
Des divergences de vues peuvent
survenir entre les actionnaires ou
les membres du conseil d’administration, qui portent sur des questions
d’appréciation, des choix stratégiques ou d’opportunité. Une clause
par laquelle les parties auront alors
recours à un médiateur est certainement à recommander. En cas d’échec
de la médiation, les parties peuvent
soumettre leur différend à un « comité de sages », dont les partenaires
conviennent à l’avance qu’ils s’engageront à suivre leur avis.
Si malgré toutes ces précautions, les
conflits restent sans issue, il peut
être prévu la possibilité pour une des
parties (ou plusieurs d’entre elles),
d’acquérir la participation de l’autre
partie ou encore de vendre sa participation à l’autre partie, selon des mécanismes à fixer à l’avance, ou encore
de dissoudre la société.
Signalons que le Code des sociétés
offre la possibilité, sous certaines
conditions, d’exclure un associé
pour « justes motifs » (mésentente
grave et persistante, blocage des organes sociaux, manquement à l’obligation de bonne foi et de loyauté d’un
associé…), qui peut être contraint de
céder ses parts, à un prix déterminé
par le juge, ou de permettre à un associé de se retirer et forcer les autres
actionnaires à acquérir ses titres. ●
Roland Hardy
Avocat
Ce sujet vous intéresse ?
Ces questions seront examinées de manière approfondie lors du séminaire du 5 juin
2008 à 14h chez Beci : « Prévenir ou résoudre des conflits entre actionnaires ».
Plus d’infos : Eric Brabant
T 02 643 78 18 ou [email protected]
boîte à outils
FISCALITÉ
Evénements : frais de réception
ou frais de publicité ?
Pour un assujetti à la TVA, la distinction entre frais de réception et frais de publicité est importante pour déterminer le droit à la déductibilité de la TVA. La TVA sur les frais de réception n’est
pas déductible alors qu’elle l’est sur les frais de publicité ou de promotion.
Suite à un arrêt de Cassation du 8 avril
2005, l’Administration a revu sa position sur le traitement des frais de réception. Seront considérés comme des
frais de publicité, les frais de détente
et de divertissement exposés dans le
cadre d’une réunion festive qui a pour
but principal ou direct d’informer des
acheteurs sur l’existence et les caractéristiques d’un produit ou d’un service,
dans le but d’en favoriser la vente.
Favoriser la vente
L’accent est mis sur les mesures favorisant la vente, en d’autres termes, sur
les frais qui touchent à la vente directe
ou qui sont consentis pour la publicité
de produits et de services bien précis.
Les frais doivent donc poursuivre un
autre but que la simple création d’une
atmosphère favorable vis-à-vis de
l’entreprise. La charge de la preuve repose sur l’assujetti. Il est conseillé, en
pratique, de se constituer un dossier
complet.
La jurisprudence a reconnu comme
relevant des frais de publicité les événements suivants :
● L’organisation d’un défilé de mode
par un créateur au cours duquel
ses nouvelles créations sont présentées à des franchisés : le but du
défilé est d’inciter les franchisés à
l’achat de vêtements.
● Présentation par un tour opérateur
à des agences de voyages d’un nouveau catalogue : l’objectif est de
favoriser la vente de voyages que
les agences proposeront à leurs
clients.
Récemment cependant, la Cour d’Appel d’Anvers dans son arrêt du 18 décembre 2007, n’a pas reconnu comme
frais de publicité les coûts d’un événement organisé par l’importateur d’une
marque automobile pour ses concessionnaires à l’occasion de la présentation d’un nouveau modèle. La Cour
a estimé que l’événement n’avait pas
pour but d’attirer de nouveaux clients
mais plutôt de consolider certaines
relations d’affaires car les concessionnaires sont pour la plupart liés à une
marque d’automobiles et ne vendent
pas de produits concurrents.
Frais de logis, de
nourriture et de
boissons
A supposer que l’événement puisse relever des
frais promotionnels,
il faut encore traiter du cas particulier du droit à
Les fêtes pour le personnel ne sont pas déductibles
déduction de la TVA grevant les frais
de logis, de nourriture et de boissons
qui constituent un poste important du
coût de ces événements.
Selon l’Administration de la TVA, les
frais de logis, de nourriture et de boissons servis pendant ces événements
promotionnels sont exclus du droit à
déduction sur base des règles d’exclusion spécifiquement prévues à l’article
45 § 3, 3° du Code de la TVA.
Il reste à savoir si la jurisprudence
acceptera cette interprétation administrative. La Cour d’Appel de Gand au
sujet des tour-opérateurs a accepté la
déductibilité de la TVA sur les frais de
nourriture et de boissons constituant
une partie des frais de publicité mais il
s’agissait d’une facture « all-in » adressée par une société d’événement.
L’administration de la TVA ne s’est pas
rangée à cette décision et a introduit
un pourvoi en cassation. Affaire à suivre donc. ●
Michel Comblin & Brigitte Braeckmans
BDO Atrio Conseillers Fiscaux
35
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
T
raditionnellement, l’Administration de la TVA décrit les
frais de réception comme les
frais exposés dans le cadre de relations publiques, d’accueil et de divertissement de personnes étrangères à
l’entreprise. Il s’agit des personnes qui
ne travaillent pas dans l’entreprise
comme membres du personnel ou de
la direction, par exemple les fournisseurs et les clients, les actionnaires ou
associés ou encore les membres d’une
association.
Les frais d’événements, de portes
ouvertes, les frais d’organisation d’événements sont souvent considérés par
l’administration comme des frais de
réception, tels que les frais d’inauguration officielle d’une nouvelle ligne
de production de biens industriels.
bizzbox news
l’actualité économique bruxelloise
Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?
Communiquer via le réseau Bizzbox ?
02 345 74 55 - [email protected]
INFORMER. COMMUNIQUER.
Les entreprises ont enfin leur réseau.
BIZZ
BOX
Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.
© Brussels International
FOCUS – Le Club « City Breaks
Bruxelles » : un partenariat publicprivé pour développer l’attractivité
touristique bruxelloise
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
36
Hausse des nuitées professionnelles,
envol des nuitées d’agrément, Bruxelles comme destination confirmée de
tourisme urbain… l’OPT et les acteurs
privés en veulent davantage.
Bruxelles est plus que jamais une
destination ayant sa place dans l’offre très concurrentielle des séjours
courts termes. Le tourisme urbain est
en forte croissance grâce notamment
L’ENTREPRISE
DU MOIS
Centre d’affaires Sainte-Anne
Rechercher une salle de réunion à Bruxelles n’est pas une sinécure : il faut réserver
longtemps à l’avance et l’addition peut
être salée. Outre les espaces-bureaux mis à
disposition, le Centre d’entreprises SainteAnne propose des salles de réunion totalement équipées. La flexibilité des prix et
le large éventail des capacités d’accueil
caractérisent le Centre qui est situé à quelques minutes du centre-ville et à deux pas
du ring. Les réunions se tiennent dans un
environnement aéré et agréable, sans se
soucier du parking.
www.sintannacenter.be
02.478.03.22
[email protected]
Bizzbox y est présent !
au succès des « City Breaks » (+44%
entre 2000 et 2004 en Europe). Fait
intéressant pour Bruxelles : ce type
de tourisme connaît une perte de saisonnalité.
Le tourisme culturel renforce l’engouement pour les courts séjours. Attiré par les grosses offres culturelles,
le touriste tient aussi compte du cadre de vie : propreté, qualité de l’environnement et qualité des prestations.
Très sollicité, il est plus opportuniste
et cherche la facilité et l’originalité.
Le défi est de lui proposer des séjours
originaux, ludiques, où l’événementiel suscite l’intérêt et où les attractions de second rang ont leur place
car elles permettent de personnaliser
davantage son séjour.
L’Office de Promotion du Tourisme
(OPT) veut renforcer, pour Bruxelles, cette offre alliant culture, insolite, qualité, diversité du séjour et des
structures d’accueil... Le marketing
« coopératif » pratique fédère les
acteurs publics et privés dans une
approche structurelle et budgétaire
partenariale, au sein des « clubs de
promotion ». C’est ainsi que Le Club
« City Break à Bruxelles » a été mis en
place.
Les actions développées sont financées conjointement : un euro investi
par le privé sera doublé par l’OPT. Cela
permet d’élaborer des actions spécifiques sur certains thèmes ou marchés,
de multiplier les moyens et de renforcer les synergies et la cohérence
des actions. En 2008, le Club met en
place des actions « grand public » au
sein de la presse des marchés espagnol et anglais, ainsi qu’une action
de promotion des séjours de charme
(haut de gamme) avec le magazine
Elle (Nord de la France). ●
Intéressé par la dynamique
du Club « City Break » ?
Contactez Olivier Daloze
au 02/ 504 02 00
ou via [email protected]
Bon à savoir
L’ABE met en ligne un nouvel outil gratuit:
Brucodex
Brucodex est un site juridique permettant de suivre l’actualité législative en
matière d’urbanisme et d’environnement en Région de Bruxelles-Capitale. Un
outil précieux pour tout professionnel confronté à des questions juridico-techniques dans ces matières. L’interface simple donne accès aux législations et jurisprudences communales, régionales, fédérales et européennes. En combinant
thématiques et mots-clés, on obtient un inventaire exhaustif des textes législatifs, tant originaux que consolidés, dans les 2 langues officielles. Un système de
veille permet de rester au courant des derniers ajouts.
www.brucodex.be
repères
par Stéphanie Brisson
Bip bip ! Y’a du soleil à Bruxelles…
Bruxelles-Capitale, ce qui fait le quotidien de ses habitants, les spécificités
de la région, etc. Ce visitor center sera
ouvert le 3 novembre 2008. Le tout
sera complété par un espace cafétéria
et une salle polyvalente.
www.brusselsinternational.be
Une partie du bâtiment entièrement rénové
qui va abriter le BIP
Des formations
pour construire
durable
Bruxelles Environnement lance une série
de séminaires et de visites centrées sur
l’éco-construction. Ces séances s’étaleront
jusqu’en décembre 2008 et s’adressent
aux décideurs, maîtres de l’ouvrage professionnels, entrepreneurs, promoteurs,
bureaux d’étude, architectes. L’organisation de ces sessions d’information fait
suite à la mise en place d’un « facilitateur
éco-construction » par la Région. Cet expert est chargé d’informer sur les outils et
les aides disponibles, de stimuler par des
séminaires et visites thématiques et de
guider en répondant aux questions et en
formulant des recommandations. Parmi
les thèmes de formation : le choix écologiste des matériaux, l’isolation intérieure
des bâtiments ou encore « Qu’est ce qu’un
bureau vert ? ». Les séminaires sont gratuits mais il faut il faut obligatoirement
s’inscrire. Le programme est disponible
sur la page professionnelle du site
www.ibgebim.be
Friday Bikeday
La Région de Bruxelles-Capitale a lancé l’opération Friday Bikeday. Une initiative originale qui vise à promouvoir le trajet domicile-travail en vélo une
fois par semaine, à savoir le vendredi. L’objectif est de sensibiliser les travailleurs aux bienfaits du vélo et d’impulser une dynamique au sein des
entreprises bruxelloises. Le site de Friday Bikeday expose neuf arguments
pour convaincre le futur cycliste du
vendredi. En vrac : les trajets en
vélo à l’heure de pointe se révèlent plus rapides qu’en voiture et
même qu’en transports en commun, vous n’arrivez jamais en
retard et il ne faut plus tourner 10
minutes pour trouver un parking. Un site
internet frais qui en a déjà convaincu quelques-uns…
www.fridaybikeday.be
Un logo décalé pour vous motiver à
enfourcher la bicyclette
DIXIT
«En 2006, Bruxelles a
enregistré quelque 4,5 millions
de nuitées. Notre objectif est de
doubler ce chiffre dans les dix
années à venir. Bruxelles reste
à un niveau bas en termes de
nombre de chambres, 15.000
contre 25.000 à Amsterdam et
30.000 à Vienne. »
Philippe Close (PS), échevin du
Tourisme de la Ville de Bruxelles
et président du BITC.
55%
Des Bruxellois pensent qu’on
ne fait pas assez d’efforts
pour promouvoir le tourisme
à Bruxelles. D’après une
enquête Ipsos réalisée à
la demande du Ministère
bruxellois du Tourisme.
37
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Un nouvel outil de promotion de
Bruxelles voit le jour en ce printemps
2008. Il s’agit du BIP ou Bruxelles Info
Place. Ce complexe se situe sur la Place Royale. Le bâtiment se découpera
en 4 parties très distinctes, selon les
fonctions qui s’y retrouveront : promotion et présentation de la Région
de Bruxelles-Capitale, espaces protocolaires, espaces pédagogiques et horeca (hôtel et cafétéria).
BIPInfo constituera un véritable office
de tourisme. Brochures, présentations
de parcours touristiques, ticketing,
infos STIB, location de vélo, bornes
internet seront à disposition de tout
curieux. BIP Bookshop, géré par la
librairie Filigranes, proposera des
ouvrages spécialisés sur Bruxelles et
ses composantes. BIP EXPO Experience Brussels, comme centre d’interprétation, offrira au visiteur une vue
d’ensemble, par des moyens ludiques
et interactifs, sur les 19 communes
bruxelloises, l’histoire de la Région de
PME
Titre Dossier
TitreLe
article
nouveau
1
souffle des aides
39
l’investissement
Titreàarticle
2
de 3paperasserie pour les PME ! 44
TitreTrop
article
TitreActiris
articlese
4 met au service des PME 47
TitreSyndicats
article 5 dans les PME ?
Le débat fait toujours rage… 48
Titre article 6
COUP DE POUCE
Nom auteur
Le nouveau souffle
des aides à l’investissement
Dépoussiéré, remis à plat, actualisé, le nouveau mécanisme des aides publiques à
l’exploitation économique se veut un outil administratif de pointe. Objectif: proposer des
formules qui répondent à toutes les phases du développement des entreprises. Et le texte
brasse assez large afin de concerner la plupart des entreprises bruxelloises.
P
assage en revue des nouveautés avec Benoît Cerexhe, ministre chargé de l’Emploi, de l’Economie, de la Recherche scientifique.
Emploi. Les aides au recrutement
concernent désormais tous les demandeurs d’emploi et ne se limitent donc
plus aux chômeurs complets indemnisés. Le texte élargit également le panel des secteurs d’activité concernés,
soit l’innovation, la protection de l’environnement, la sécurité, la qualité ou
porteurs d’emplois. Surtout, la mesure
entend faciliter la transmission des
entreprises. «A l’âge de la retraite, trop
d’entrepreneurs tirent subitement un
trait sur leur activité. Ce sont des opportunités d’emploi, un savoir-faire
qui disparaissent». Concrètement, le
système subventionne le recrutement
d’un travailleur à temps-plein candidat à la reprise. La valorisation de la
société de l’entrepreneur cédant s’en
trouve dès lors accrue.
Transmission des connaissances.
Les subsides au tutorat, destinés aux
PME, promeuvent l’encadrement d’un
stagiaire ou d’un travailleur. «Nous
partons du constat que certaines activités souvent artisanales ne sont pas
enseignées dans l’enseignement technique et professionnel. Cette mesure
s’inscrit dans notre politique d’aide
à la transmission et vise à assurer la
relève des chefs d’entreprise ». Les
aides à la formation externe ont pour
finalité d’améliorer les compétences
Benoît Cerexhe
du personnel. « C’est la seconde aide
à l’expansion économique la plus
utilisée par les PME après les investissements généraux. Son succès est
croissant : de 29 dossiers d’entreprises
en 2002, on est passé à 191 en 2007 ».
Les subventions de mise à disposition
des locaux des entreprises à des fins
d’apprentissage sont, par contre, entièrement nouvelles. Elles s’adressent
aux sociétés, quelles que soient leur
taille. «Les écoles ne disposent pas
toujours des équipements techniques
adéquats. Des partenariats «écolesentreprises» renforcés devraient améliorer les conditions d’apprentissage
et l’insertion professionnelle».
Consultance et pré-activité. Il
s’agit ici d’encourager les PME à recourir aux services des sociétés de
conseils. La nouveauté réside dans
l’élargissement de ses destinataires
aux porteurs de projets, via une aide
à la pré-activité. «Les futurs entrepre-
39
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
DOSSIER
dossier
pme
FOCUS
neurs valident encore trop rarement leurs projets avant de se lancer. L’idée
est ici de mieux accompagner les starters, histoire d’éviter les démarrages
sans lendemain avec faillite à la clé ou encore, les projets à potentiel qui
restent dans les cartons».
Efficience environnementale. Les subsides relatifs à la protection de l’environnement sont censés faciliter l’adaptation des entreprises aux nouvelles
normes communautaires obligatoires. Ils permettent maintenant de les dépasser. «La gestion durable constitue, selon moi, clairement un gisement de
croissance pour les entreprises bruxelloises. On ne soulignera jamais assez
le potentiel de création de métiers et d’emplois nouveaux sous-jacents».
Intégration urbaine. Il s’agit ici de pallier les difficultés liées à la locali-
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
40
sation bruxelloise des entreprises. «Le tissu urbain de plus en plus dense induit des investissements supplémentaires pour les sociétés, et notamment
celles en pleine croissance. Cela influe parfois sur le maintien ou non d’une
entreprise à Bruxelles. Cette mesure entend répondre aux problèmes économiques spécifiques que connaît une ville-région». Sont visés notamment
l’adaptation des locaux existants ou le déplacement de l’activité dans un
lieu plus approprié de la région bruxelloise. L’aide portera par exemple sur la
prise en charge des frais de déménagement ou encore l’aménagement d’un
quai de déchargement.
Energies renouvelables. Par le passé, seuls les investissements liés à
l’utilisation rationnelle de l’énergie profitaient des subsides. Désormais, ces
derniers concernent également les petites et moyennes sociétés productrices d’énergie renouvelable via par exemple, le solaire, l’éolien, ou encore la
cogénération.
Transmettre
ou reprendre, ça
ne s’improvise pas !
La transmission d’entreprise figure
parmi les grandes priorités des
aides à l’expansion économique.
Le passage de flambeau entre
entrepreneurs est en effet des plus
délicats. Le recours aux services d’un
intermédiaire en transmission d’entreprise s’avère souvent utile. Et les
aides à la consultance de la région
permettent d’en alléger le coût.
Eco-produits. La région entend encourager les entreprises à repenser leurs
produits dans une optique environnementale. «La philosophie adoptée met
l’accent sur l’approche préventive. Prenons le cas d’une société active dans
la fabrication d’articles en plastique. La société en question décide de substituer sa matière synthétique par de l’amidon de maïs aux propriétés biodégradables. L’adaptation de l’outil de production de cette société sera éligible
aux subsides régionaux».
«Une convergence maximum des profils et des
points de vue est la clé de la réussite d’une reprise. Souvent, elle conditionne aussi la viabilité
future de la société», assure Eric Vandermeersch,
directeur d’Actoria Belgium. La tâche de l’intermédiaire consiste en effet d’abord à identifier de
part et d’autre les repreneurs et cédants les plus
adéquats. «Nous devons parfois déconseiller certains golden boys de la finance ou de l’informatique de reprendre une PME industrielle. Savoir
composer avec des syndicats de la filière métal
est souvent très éloigné de leur culture d’entreprise», illustre-t-il.
Calamités naturelles. Les entreprises touchées par une calamité natu-
Aspect relationnel crucial
relle ou un événement extraordinaire auront désormais la possibilité de
recevoir des fonds. Objectif: assurer dans les délais les plus brefs, la reprise
de l’activité et son maintien. Les subsides remédient essentiellement aux
difficultés passagères de trésorerie des entreprises en difficulté. Le gouvernement bruxellois se réserve le droit d’estimer ce qui tient lieu de calamité
naturelle.
Ensuite, la phase de mise en contact entre les
parties est, de loin, la plus délicate: «Il faut créer
le climat de confiance et, là, l’aspect relationnel
joue énormément. La cession d’une société n’est
pas qu’une question d’argent. Les entrepreneurs
y ont souvent beaucoup investi humainement. Il
y a un part d’affectif, un attachement émotionnel à la société. Et les entrepreneurs ne veulent
pas céder leur entreprise à n’importe qui» continue-t-il. Plus d’une fois, le consultant a observé,
lors des négociations, des repreneurs l’emporter
avec une proposition bien inférieure à d’autres.
«Certains patrons sont particulièrement attentifs au caractère entreprenant du candidat, à
son projet d’entreprise, voire à sa fibre sociale.
Ils n’ont parfois aucune envie de voir leur PME
lourdement restructurée, et ce, pour amortir
les coûts d’acquisitions». Eric Vandermeersch a
ainsi vu des patrons se faire assister d’un coach
en psychologie, histoire de mieux cerner le profil
des repreneurs potentiels.
Crèches. Le soutien à la création de nouvelles places d’accueil de la petite enfance fait partie des nouvelles priorités. «Nous voulons encourager
les partenariats public-privé dans ce domaine. Les entreprises ont tout à y
gagner: une meilleure conciliation vie privée et professionnelle de leur employés, une plus grande flexibilité de leur part. Tout cela est susceptible de
développer les performances économiques de l’entreprise. Et cette mesure
devrait jouer en faveur de l’attractivité de la région». Cette dernière délivre
une prime annuelle pour la création et/ou la réservation de nouvelles places
en milieu d’accueil pour enfants de 0 à 3 ans reconnus soit par l’ONE soit par
Kind en Gezin. ●
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dossier pme
Valeur influencée par les divers
risques
Le consultant doit aussi veiller à éviter toutes mauvaises surprises aux
acquéreurs. Les risques commerciaux
et financiers sont inspectés de près.
«Sur base de nos expériences, on détecte les survalorisation des société,
liées, par exemple, à la conclusion
d’un contrat conséquent mais ponctuel. Certains risques juridiques, provisions insuffisantes ou litiges avec
le fisc passent facilement inaperçus»,
poursuit-il. Les volets sociaux et environnementaux influencent aussi
la valeur des sociétés. Un climat social détestable, un passif écologique,
autant de bombes à retardement
potentielles prêtes à exploser. La société de consultance recourt ainsi aux
services d’experts qui font le tour des
activités de la société, étudient les
permis d’exploitations, etc. La rédaction d’un contrat solide et exhaustif
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orientant vers les meilleurs partenaires ... sans le moindre frais.
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Une initiative de la Région de Bruxelles-Capitale
41
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Créer un climat de confiance
constitue l’étape suivante. «Nous
veillons généralement à inclure dans
le contrat une clause de solidarité financière d’une année. Cette période
de transition doit permettre un véritable accompagnement», continuet-il. L’intermédiaire en transmission
supervise aussi l’ensemble du travail
administratif. Transferts de signature,
des conventions d’actionnaires, des
crédits d’investissement… les tâches
ne manquent pas. Les modalités de
financement et les montages fiscaux
pour gérer les montants engrangés
font aussi partie de ses attributions.
«Il importe de savoir diriger les entrepreneurs vers les bonnes personnes,
experts, établissements financiers en
gestion de fortune… Et à ce sujet, notre meilleur atout est notre neutralité
par rapport aux interlocuteurs habituels que sont les banques», insiste
Vandermeersch.
dossier
pme
La Région pourrait
subsidier l’installation
d’éoliennes
Pourquoi pas des
éoliennes sur le ring ?
Le ministre de l’Economie, Benoît
Cerexhe, revient sur la réforme.
En quoi cette reforme répond-elle mieux aux besoins des
entreprises bruxelloises?
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
42
Tout d’abord, les PME de moins de 250 travailleurs constituent 95% du tissu économique bruxellois. Et elles sont clairement le cœur de cible de la nouvelle ordonnance. Nous nous attachons
aussi à ce que les aides les concernent, quelle que soit leur phase de
développement. Cela va des bourses
de pré-activité pour les starters aux
aides à la transmission. Il faut le
rappeler, 50% des entreprises bruxelloises vont devoir changer de main
dans les dix prochaines années. Le
gouvernement a augmenté l’enve« Pour moi, le
loppe budgétaire. Le panel des aides
nouveau système d’aides
disponibles s’est aussi élargi. Elles
est sans doute le plus pers’adressent désormais aux indépenformant de Belgique »
dants, ce qui n’était pas le cas auparavant. Les montants alloués passent aussi de 7% de l’investissement, à 15, voir 30%,
dans certains secteurs innovants ou porteurs d’emploi.
Justement, ces secteurs « prioritaires », quels sont-ils?
Du côté des secteurs innovants, nous misons sur l’information et la communication qui représentent 35% de l’emploi
et des entreprises belges. Les secteurs de l’environnement et
de la santé sont également visés. Nous disposons à Bruxelles d’une concentration unique d’hôpitaux universitaires.
Il s’agit d’un atout considérable pour développer des spinoffs. Le panel des subsides en environnement s’est beaucoup
étoffé. Nous encourageons désormais les petits producteurs
d’énergie renouvelable. Dans des zones dégagées, à certains
endroits du ring, on pourra, par exemple, subsidier l’installation d’éoliennes. Du côté des secteurs porteurs d’emploi,
les subsides concernent le tourisme, l’horeca, le commerce,
la construction et le non-marchand.
Cela fait beaucoup de monde…
Il faut tenir compte de la réalité bruxelloise. 65% des demandeurs d’emploi n’ont qu’un diplôme de secondaire.
C’est pourquoi, certaines aides d’un nouveau type visent
spécifiquement la formation en entreprise et les partenariats « écoles-privé ». Les aides à la petite enfance devraient
aussi créer indirectement des emplois.
Les entreprises se plaignent de la lenteur et de la lourdeur
des procédures
Justement, ça va changer. Nous avons rassemblé l’ensemble
des textes qui existaient auparavant. La nouvelle ordonnance se veut simple et transparente. Par le passé, il fallait parfois attendre deux ans avant de décrocher un subside. Or, le
rythme de la vie économique n’attend pas ce laps de temps.
On a donc raccourci les délais qui passent à 45 jours en général et 5 mois maximum pour les dossiers les plus complexes.
Nous sommes aussi les seuls en Belgique à avoir développé
un système de pénalité de l’administration en cas de dépassement des délais. Pour moi, ce nouveau système d’aides est
sans doute le plus performant de Belgique. ●
Harold Schuiten
Un accident du travail,
c’est bien plus qu’un simple accident du travail.
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Un accident du travail, ce n’est pas seulement ennuyeux
Quand un problème survient, nos spécialistes analysent
pour la victime. Pour un employeur comme vous, cela
ses circonstances. Et réduisent ainsi le risque de voir cet
annonce souvent d’autres ennuis: pertes de production,
accident se reproduire. Parallèlement, ils vous appren-
remplacements,... la liste est longue.
dront comment améliorer la sécurité grâce à la préven-
Voilà pourquoi Mensura ne limite pas ses prestations à
tion. La preuve que l’assurance accidents du travail de
l’assurance accidents du travail obligatoire. Nous vous
Mensura assure également de meilleurs résultats à votre
aidons aussi à prévenir ces accidents.
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dossier
pme
SIMPLIFICATION ADMINISTRATIVE
Trop de paperasserie pour les PME !
Une étude du Bureau du plan sème le trouble. En 2006, le coût des charges administratives a recommencé à croître au sein des PME. La simplification administrative, à l’honneur
sous le gouvernement Verhofstadt, aurait-elle des ratés ? Ou s’adresserait-elle plutôt aux
grandes sociétés?
E
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
44
nrayée, la réduction des charges administratives des entreprises? Difficile de ne pas se
poser la question au vu de la dernière
étude du Bureau du plan. Entre 2004
et 2006, le coût de la paperasserie s’est
de nouveau accru de 32 % après avoir
diminué de 22% les deux années précédentes, constate l’institution dans une
étude récente. En 2006, les procédures
auront ainsi accaparé la modique somme de 6,46 milliards d’euros, soit 2,05%
du PIB contre 1,73% précédemment. Encore les tendances varient-elle selon la
taille des sociétés. Les coûts des petites
et moyennes entreprises s’inscrivent
en forte progression. Dans le même
temps, les grandes firmes voient par
contre leurs dépenses diminuer.
Au final, le coût moyen des charges administratives par employé y est désormais de 800 euros, contre 6500 dans les
petites entreprises de 1 à 9 employés,
soit près de huit fois plus! Quant aux
moyennes entreprises, de 9 à 249 employés, elles voient leurs coûts passer
de 2000 à 3000 euros, soit 50% d’augmentation en l’espace de deux ans. Et
l’écart se creuse d’années en années
entre les petites sociétés et les grandes.
Tout cela, alors même que l’économie
belge se constitue de plus en plus des
PME en question.
parcouru. Un travail de simplification
des tâches auquel, d’après elle, les entrepreneurs ne prêtent plus attention,
une fois les réformes entrées dans les
mœurs.
Internet
Taille critique
L’augmentation des coûts administratifs liés à la fiscalité explique essentiellement cet état de fait. Elle représente
plus de 60% des coûts administratifs,
en progression de 20 points de pourcent par rapport à 2004. «En 2006, la
gestion électronique de la fiscalité
n’en était qu’à ses balbutiements. Son
apprentissage a alors requis des entreprises un investissement d’adaptation
conséquent. La situation n’est plus la
même aujourd’hui. Par contre, depuis
1996, nous avons réussi à réduire les
charges liées au domaine de l’emploi.
Il a cependant fallu dix ans de combat
pour vaincre la réticence des entreprises aux déclarations sur Internet et à
l’informatique plus généralement»,
estime à ce sujet Dominique Devos,
Directrice générale adjointe de l’Agence pour la simplification administrative (ASA). Ainsi, les formalités liées à
l’emploi régressent pour constituer, en
2006, 29% du total des charges contre
38% en 2000. Et Dominique Devos
d’en profiter pour souligner le chemin
D’après l’auteur de l’étude, Chantal
Kegels, «la plupart des obligations administratives représentent une charge
de travail invariable, liée à l’activité
exercée, et totalement indépendante
de la taille de l’entreprise. Là est le drame des petites sociétés». Finalement,
les charges liées à l’emploi constituent
de loin la principale charge de travail,
en corrélation avec l’envergure de l’entreprise. Sinon, outre certaines obligations légales moins contraignantes envers les PME, rien ne varie ou presque.
«L’effet de taille joue à plein pour les
grandes sociétés. Ces dernières disposent en interne des services spécialisés
et dédiés à cet effet. La vitesse d’adaptation aux réformes administratives
s’en ressent d’autant, de même que la
familiarité aux outils informatiques.
Ces entreprises profitent au mieux
de la simplification administrative»,
continue-t-elle.
Ne plus être
submergées
par la paperasserie,
un rêve pour les PME
dossier pme
conseils externes. «Bien entendu, nous
essayons de limiter et mutualiser ces
questionnaires, souvent une obligation
communautaire d’ailleurs», insiste Dominique Devos, mais fait-elle remarquer, «les mêmes institutions qui en
dénoncent tout haut l’existence, sont
les premières à en demander la substance pour leurs propres recherches!
C’est paradoxal».
Pas de miracle bruxellois
Reste qu’outre la taille, l’évolution
des coûts administratifs diffère également selon les régions. Toutes entreprises confondues, le coût moyen
par employé a fortement augmenté
en Flandre, du fait du domaine fiscal.
Il se stabilisait par contre en Wallonie,
grâce au recul des deux domaines environnement et emploi. Reste Bruxelles, qui connaît un net et surprenant
recul de sa paperasserie, à 1500 euros
par employé contre près de 3000 en
Flandre et 2700 en Wallonie. L’étude
y souligne une réduction sensible du
poids administratif en matière d’emploi. Mais d’après Chantal Kegels, cet-
te situation ne cache aucun mystère:
«A mon sens, ce résultat tient du fait
que la capitale compte davantage de
sièges de grandes entreprises». Pas de
quoi pavoiser outre mesure, donc.
Mais il reste des notes très positives.
Les entrepreneurs ont une bonne
impression de leurs contacts avec
l’administration. Et les indépendants
sont les grands gagnants des réformes
administratives. Leurs coûts baissent
de manière spectaculaire de 48% en
l’espace de deux ans. Les dépenses globales des indépendants et entreprises
réunis chutent de ce fait à 2,44 % en
2006 contre 2,57 % précédemment.
L’honneur est sauf! Reste à espérer la
réalisation d’une prochaine étude en
2010. La représentativité de certains
résultats pose en effet question, du
fait du faible taux de réponse. Et les
constats dressés ne seraient, semble-til, pas non plus au goût de tous… ●
Harold Schuiten
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45
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Du côté de l’UCM (Union des Classes moyennes), on insiste surtout sur
l’inflation des réglementations ces
dernières années. «Les exemples sont
innombrables. Citons les plans d’accompagnement dans le cadre de l’outplacement des plus de 45 ans, les droits
voisins liés aux droits d’auteur des interprètes et producteurs qui doublent
les formalités, la quantification des
transports alimentaires pour financer
l’Afsca…», estime le porte-parole Thierry
Evens. Et dans ce domaine, les outils informatiques resteront à jamais impuissants. Même son de cloche du côté de
la FEB, où l’on souligne, rayon fiscalité,
que les entreprises établies en Belgique
paient au total 63 taxes et cotisations et
en perçoivent 32 autres pour le compte
de diverses autorités. Sans oublier les 33
questionnaires obligatoires mensuels
ou annuels auxquels sont confrontées
les entreprises. D’après l’institution
patronale, la rédaction des réponses
pour 26 d’entre eux en coûte déjà 58,9
millions d’euros (245.237 journées de
travail) en frais d’administration internes, et 15 millions supplémentaires en
dossier
pme
2
questions à Evelyne Huytebroeck
ministre de la Région de Bruxelles-Capitale,
chargée de l’Environnement
« La perception des entrepreneurs est biaisée »
En 2006, 80% des entreprises sondées percevaient une forte augmentation des charges administratives relatives à l’environnement, une
proportion en hausse.
Peut-on parler de forte croissance
des charges administratives en
environnement?
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
46
Rappelons que le principal moteur de
la législation réside dans la transposition du droit communautaire. Nous
devons sans cesse effectuer un important travail de rattrapage. Nous avons
comblé un important retard depuis
notre investiture en 2004. La simplification administrative fait cependant partie de notre grille d’analyse.
Plus généralement, la sensibilisation
croissante et générale sur le sujet exacerbe, d’après moi, la perception des
entrepreneurs. D’ailleurs, leur opinion
contredit les données communiquées
par leurs soins. Le coût moyen par employé recule constamment à Bruxelles.
En 2006, son niveau se révèle même
inférieur à celui de 2000.
Aucun cafouillage à déplorer?
Si, mais pas significatifs. L’application
de l’ordonnance sur l’assainissement
des sols a posé problème. L’imprécision du texte rédigé sous la précédente législature créait une insécurité
juridique. Dès lors, nous avons rédigé
une circulaire explicative, sans jamais
nuire aux transactions immobilières.
Les textes de 1997, relatifs aux permis
d’environnement ont aussi posé des
difficultés d’application. L’administration émettait dans certains cas des
refus tacites de permis, et ce pour une
simple question de non-synchronisation des procédures en environnement et en urbanisme. Deux nouvelles
ordonnances modificatives devraient
entrer en application début 2009. Initier un travail de réécriture juridique
prend du temps. Notre volonté n’est
pas non plus de changer les lois chaque année.
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… de sourires, un collègue de bonne humeur, des voisins sympas, une atmosphère
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dossier pme
ACCOMPAGNEMENT
Actiris se met au service des PME
Les services PME d’Actiris balisent désormais toutes les étapes de ce délicat processus
qu’est la recherche et le recrutement des candidats. En plus d’être adaptés aux besoins et
aux particularités du monde entrepreneurial, ils sont totalement gratuits…
Le premier service offert par Actiris
consiste en l’aide apportée à la rédaction du descriptif des fonctions. En
effet, si l’écriture d’une offre d’emploi claire, concise et complète
est capitale, l’exercice n’est pas
simple et demande une certaine
connaissance des réalités professionnelles. « Prenons l’exemple
d’une secrétaire, propose Emmanuelle Van Heenbergen, chargée
de communication au sein d’Actiris. Il faut que l’employeur puisse
définir à l’avance si elle ne fera que
répondre au téléphone et gérer le
courrier ou si elle devra, en plus,
s’occuper de la comptabilité, passer
des commandes, faire de la prospection commerciale et assurer le
maintien d’un site Internet, ce qui n’est
pas toujours évident à faire seul… » Les
consultants d’Actiris sont par conséquent formés pour cerner les différentes compétences recherchées et
pour concevoir une offre d’emploi qui
permettra d’emblée d’attirer les profils
les mieux adaptés, tout en écartant les
candidats inappropriés.
Actiris propose également la diffusion
des offres d’emploi. Grâce à un réseau
de plus de 130 collaborateurs, tous acteurs de la formation, de l’insertion
professionnelle ou de la recherche active de l’emploi, Actiris est en mesure
d’assurer une diffusion à la fois large
et ciblée des offres qui lui sont confiées.
Cette diffusion peut également s’ef-
fectuer en dehors des frontières belges, puisque Actiris est relié à l’EURES,
banque de données assemblant les
services publiques de l’emploi de tous
les pays appartenant à l’espace économique européen.
Les consultants d‘Actiris peuvent également venir en aide aux PME, en procédant à la présélection des candidats.
Ce premier ciblage est fait uniquement
sur base de critères objectifs, tels que
la formation requise ou les connais-
Actiris aide la PME dans le recrutement
du personnel d’exécution
sances linguistiques demandées. Si
l’employeur le souhaite, les candidats
potentiels peuvent être directement
soumis à un test linguistique dans
l’Espace Langues d’Actiris (tests disponibles en anglais, français, néerlandais
et allemand).
Si les consultants présélectionnent régulièrement les candidats à l‘embauche, dans certains cas bien précis, ils
peuvent également prendre en charge
les étapes ultérieures du processus de
recrutement. C’est notamment le cas
du SIDE, Service d’Intervention Directe
sur l’Emploi, qui est spécialisé dans la
sélection du personnel d’exécution.
« Trouver du bon personnel d’exécution
– tel qu’un magasinier scrupuleux ou
un commis de cuisine polyvalent – est
vital pour une PME. Peu nombreuses
sont néanmoins celles prêtes à débourser de l’argent et à faire appel à une
agence de recrutement pour dénicher
la perle rare », commente Emmanuelle
Van Heenbergen. Après une analyse
détaillée du poste à pourvoir, le SIDE
met en branle un processus de recrutement long de près de trois semaines,
mais au bout duquel, il présentera à
l’employeur un seul et unique candidat
– le bon. Suivront alors quelques séances de coaching, une brève confrontation du candidat au lieu du travail
et, au final, une contractualisation
durable. « Et comme il s’agit d’un
processus de sélection très pointilleux, souligne Emmanuelle Van
Heenbergen, les résultats sont presque toujours concluants ».
Ajoutons pour finir que toute entreprise qui opte pour les services
d’Actiris bénéficie d’un service personnalisé, dans la mesure où elle
intègre le portefeuille d’un consultant particulier. Celui-ci la seconde
dans sa gestion des ressources
humaines et se déplace en son siège
lorsqu’elle a besoin de lui. Il la conseille
également en matière d’outplacement
ou de subventions existantes (Plan
Activa, Primes de transition professionnelle et autres réductions de charges patronales) ainsi que d’incitants à
l’embauche (Chèques Langues et Tic,
par exemple).Une remarque s’impose
toutefois : si les consultants contactent
généralement les PME bruxelloises de
manière proactive, ils ne font pas la
même démarche pour les micro-entreprises. C’est donc à ces dernières d’esquisser un premier pas. ●
Weronika Kasprzak
Plus d’infos : Ligne « Actiris – Employeur »
t 02 505 79 15
47
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
P
artant de la rédaction des offres d’emploi, passant par la
sélection des candidats à l’embauche et finissant sur des conseils en
matière d’outplacement, les services
proposés par Actiris et, assurés par une
escadrille de consultants, couvrent les
différentes étapes du processus de recrutement… Parcourons-les, un à un.
pme
dossier
SYNDICATS DANS LES PME
Le débat fait toujours rage !
La question de la présence de délégations syndicales dans les PME divise toujours autant
patrons et syndicats. A l’occasion des élections sociales, retour sur ce dossier sensible…
D
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
48
u côté de l’Union des Classes
moyennes (UCM), on pousse
un soupir de soulagement:
la présence syndicale obligatoire dans
les entreprises de plus de 20 salariés
n’est plus à l’ordre du jour. Cette revendication principale des syndicats
a en effet le don d’effrayer le monde
patronal au plus haut point. Et la nouvelle législation sur l’information et la
consultation des travailleurs, adoptée
le 19 mars 2008, aurait pu lui donner
réalité. Il n’en a rien été: les Comités
pour la prévention et la protection
au travail (CPPT) des sociétés de 50 à
99 travailleurs obtiendront principalement un droit d’information et de
consultation élargi en matière économique.
Des précédents
Dans certaines branches comme
la construction ou les garages, une
délégation syndicale existe néanmoins déjà, à partir de 30 et même
15 travailleurs respectivement. Dans
le commerce de détail des magasins
d’alimentation et le secteur audiovisuel, il est même de 10. «De fait, une
représentation syndicale dans des entreprises de moins de 20 travailleurs
est déjà une réalité. Le seuil de 20 n’est
donc pas une frontière en tant que
telle. Et notre souhait est que tous les
travailleurs soient représentés, mais
selon des modalités qui tiennent
compte des réalités des secteurs et
des entreprises», estime Philippe van
Muylder, secrétaire général de la FGTB
Bruxelles. «Oui mais on constate déjà
que nombre de sociétés cessent de re-
Le licenciement d’un
délégué syndical
coûte 2
à 8 ans de salaire
cruter à l’approche de ces seuils », répond-on à l’UCM. Les syndicats ne verraient sans doute pas non plus d’un
mauvais œil ces milliers de nouvelles
recrues. L’emploi dans les PME a tendance à augmenter. A titre d’exemple,
la présence d’un CPPT dans les sociétés de plus de 20 personnes ferait passer leur nombre de 6 000 à 18 000.
Et ailleurs?
La baisse du seuil des conseils d’entreDu côté des syndicats, on insiste sur
prise ne verra pas non plus le
les comparaisons eurojour. «Lors des négociations
péennes. La Belgique n’est
Syndicats et PME, une question largement débattue
de novembre entre partenaipas particulièrement à la
res sociaux, nous avons tenu
pointe, en ce qui concerne
bon. C’était tout ou rien, et
la représentativité des sanous avons gagné», avoue
lariés. Aux Pays-Bas et en
Thierry Evens, porte-parole
Irlande, les seuils sont de 10
de l’UCM. Pour l’institution
travailleurs, de 6 en Espagne,
patronale, la présence des
et même de 5 en Allemagne
délégations syndicales dans
et en Autriche. «D’après un
l’ensemble des sociétés de
« benchmarking » de la promoins de 50 travailleurs semtection des délégués en Euble inconcevable. «Une telle
rope, la Belgique n’apparaît
mesure constituerait sans
en rien exceptionnelle. Sur
aucun doute un frein à l’escertains points, la protection
prit d’entreprise», dit on en
est même en deçà de ce qui
substance à l’UCM. En cause:
existe dans d’autres pays
la lourdeur des procédures.
européens, par exemple ceux
«Les charges administratiqui « exigent », sous peine
ves vont monter en flèche. Il
d’astreintes, la réintégration
faut le rappeler, le dialogue
de délégués irrégulièrement
social n’est pas le core busilicenciés», assure van Muylness des entreprises», argue
der. A la FEB et à l’UCM, on
Marie-Noëlle Vanderhoven
récuse ces comparaisons.
du département Relation du
Les situations seraient diffitravail de la FEB.
cilement comparables. «Les
© FGTB Bruxelles
dossier pme
Polémique sur les protections
La protection des délégués suscite
également les plus vives craintes. Les
entrepreneurs jugent souvent disproportionnée la protection des candidats à la fonction, sans commune mesure, d’après eux, avec les autres pays
européens. Ainsi, dans une société de
cinquante travailleurs, 4 mandats à
pourvoir donneraient 8 candidats, un
nombre à multiplier par le nombre de
listes, c’est à dire trois. On arriverait
ainsi potentiellement – mais aussi
de façon assez improbable- à 24 travailleurs inamovibles, soit la moitié
des employés de la société. Le licenciement d’un délégué syndical coûte en
effet deux à huit ans de salaire. «Dans
les petites structures, ces positions privilégiées risquent de faire des envieux,
de miner l’ambiance de travail», s’alarme Vanderhoven qui déplore l’impossibilité actuelle de licencier les délégués désavoués par leurs pairs. Plus
généralement, les institutions patronales ne voient pas les avantages pour
les salariés eux-mêmes. D’après leurs
études, les indices de satisfaction sont
systématiquement plus élevés au sein
des PME. «Une taille réduite humanise
davantage les relations de travail. Leur
formalisation incarnerait une perte
pour tout le monde», continue Evens.
Du côté de la FEB, on confirme: «Le
dialogue informel pratiqué dans ces
sociétés est par nature plus performant. Ce ne sont pas des CPPT ou des
conseils d’entreprise qui vont y changer quelque chose».
Une concertation sociale
ouverte et constructive
La FGTB conteste l’analyse et pointe
un climat de paternalisme social avec
toutes ses limites et ambiguïtés. Pour
le syndicat, l’instauration d’un dialogue structuré ne remplace pas les relations humaines mais les complète, les
objective, et… remet la gestion dans
une bonne direction. «L’enjeu économique, c’est de faire primer la concertation sociale ouverte et constructive
- qui favorise l’innovation, la formation- sur la compétitivité quantitative
et la recherche du moins-disant social.
Les interlocuteurs sociaux réussissent
le plus souvent à trouver des solutions
pragmatiques et réalistes, loin des
clichés de rigidité, de charges administratives lourdes», soutient Philippe
van Muylder. Vu l’énergie dépensée
pour organiser les prochaines élections sociales, gageons que certains
entrepreneurs ne partageront pas
cette vision des choses. ●
Harold Schuiten
2
questions
à Vladimir Spidla
Commissaire européen chargé
de l’Emploi, des Affaires sociales
et de l’Egalité des Chances
« Tous les types d’instance étaient envisageables
au regard de la directive »
La question de la représentation
syndicale dans les PME suscite-t-elle
également des tensions dans d’autres
pays européens?
lieu en Belgique. Tous les types d’instance
étaient envisageables au regard de la directive.
La question spécifique des petites et
moyennes entreprises n’a pas constitué
le point de discussion essentiel dans les
autres pays. La transposition de la directive de 2002 sur l’information et la consultation des travailleurs, n’a fait l’objet que
d’ajustements peu controversés. Une précision est de plus nécessaire : la directive
concerne les entreprises d’au moins 50
travailleurs ou les établissements d’au
moins 20 travailleurs (une distinction
qui n’existe pas en droit belge). Mais cela
reste au choix de l’Etat membre. Elle n’établit pas quelle doit être la représentation
de ces travailleurs. Il peut s’agir de représentation syndicale ou de représentation
élue. Le débat sur la nature de l’instance à
informer et consulter dans les plus petites
entreprises – délégation syndicale, conseil
d’entreprise ou comité pour la prévention
et la protection au travail – a d’ailleurs eu
Quelle est la position de la Commission
européenne quant aux avantages ou
inconvénients d’une représentation
syndicale dans les PME ?
Identifier et gérer les risques, anticiper,
accepter et accompagner les changements nécessaires à la compétitivité de
l’entreprise, associer flexibilité et sécurité
supposent des relations de confiance et un
dialogue au sein de l’entreprise. La directive sur l’information et la consultation des
travailleurs fixe des principes généraux.
Elle laisse toutefois la possibilité d’adapter les modalités de l’information et de la
consultation aux conditions spécifiques
qui prévalent dans le pays, le secteur ou
l’entreprise. Le seuil de 20 ou 50 salariés
est en outre supérieur à celui pratiqué depuis de nombreuses années par différents
Etats membres, sans qu’il apparaisse que
les PME y soient moins performantes.
49
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
cultures syndicales sont toutes autres.
En Catalogne par exemple, les syndicats sont plus consensuels. Les rapports d’opposition de classe sont bien
moins marqués. Autre exemple: dans
un pays nordique comme la Finlande,
que je connais bien, une grève politique est tout simplement impossible»,
illustre Evens. C’est précisément cette
culture syndicale très politisée qui explique, d’après lui, les craintes, parfois
irrationnelles, nourries par les dirigeants de PME. «Lors des grèves liées
au pacte de génération, on a assisté
à des actions très dures et pas seulement à Zaventem. De simples menuiseries ont été bloquées, pour des motifs qui dépassent complètement les
entrepreneurs concernés».
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Voyages
d’affaires
Titre
Dossier
Le transport aérien de demain 51
Le train grignote les flancs de l’aérien 54
Des pièces bruxelloises équipent l’Airbus
A380 59
Est-il utile de mettre à l’index
des compagnies aériennes? 61
Déjeuner à Bruxelles, dîner à New York,...
valises à Kinshasa? 62
Voyages d’affaires : les « places to be »
en 2008 63
© Shutterstock
VOYAGES DU FUTUR
Patrick
Anspach
Nom
auteur
Le transport
aérien de demain
A350 ou A380, 777 ou 787, ces avions voleront encore dans 20 ans. Certains d’entre eux
auront peut-être subi des modifications au niveau de la motorisation pour les rendre
moins polluants, mais les révolutions industrielles ne sont pas pour tout de suite. En
revanche, les progrès en matière de télécommunications vont profondément modifier les
habitudes des voyageurs.
D
ans quels avions voleronsnous demain? Posée il y a
une trentaine d’années d’ici,
la question prêtait encore au rêve. Le
succès technique du Concorde pouvait laisser croire qu’on volerait au
tournant du siècle beaucoup plus vite
et beaucoup plus loin pour des tarifs
dérisoires et avec des conséquences environnementales réduites. Les
voyageurs - quelques privilégiés pouvaient voler plus vite au-dessus
de l’Atlantique qu’aujourd’hui. Dans
l’histoire des transports, c’est somme
toute assez paradoxal. Le Concorde
- peut-on encore dire qu’il était «en
avance» sur son temps? - est désormais un objet de musée.
Soyons réalistes
Ne rêvons plus. Nous parlons bien
des avions de «demain» et pas de
ceux «d’après-demain». Au cours des
trois ou quatre dernières années, les
grands constructeurs ont engrangé
d’importantes commandes d’avions.
A l’exception des modèles Boeing 787
et Airbus A350, tous sont déjà en service et les plans de charge sont pleins
pour les cinq à six années prochaines.
Les deux géants de l’aéronautique
considèrent que, dans les vingt prochaines années, plus de 24.000 avions
de plus de cent places seront livrés
pour une valeur de près de 3.000 milliards de dollars, ce qui représente une
production annuelle de plus de 1.200
avions. Lesquels? Des 737 ou A320 pour
les moyen-courriers, des A350, 777 ou
787 pour les biréacteurs long-courriers
ou les géants 747 et A380. Des avions
conventionnels, en quelque sorte, et
qui, lors de leurs sorties de chaînes seront bons pour le service pendant au
moins 20 ans, voire bien davantage. La
réponse à la question «quels seront les
avions que l’on verra dans le ciel vers
2030?» est limpide: ceux que nous venons de citer. Avec, bien sûr, quelques
Embraer, ATR ou Bombardier pour les
vols régionaux.
Dans les vingt prochaines années, plus de
24.000 avions de plus de cent places seront
livrés, ce qui représente une production annuelle
de plus de 1.200 avions
51
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
DOSSIER
DOSSIER
voyages d’affaires
© Air France
dossier
Des progrès concrets
Un avion évolue avec le temps. Lorsqu’un ingénieur découvre une composante qui permet d’améliorer les performances de l’appareil, on en équipe,
en option ou en série, les nouveaux
modèles. Par ailleurs, tous les avions
sont équipés de moteurs qui s’améliorent d’années en années, qui sont
moins énergivores, moins bruyants.
Cela n’empêche pas qu’en plus des
progrès générés par l’«évolution» des
matériaux, de l’aérodynamique, des
systèmes de propulsion, etc, on peut
envisager de véritables «révolutions».
La compagnie à bas prix EasyJet a eu
son petit succès en proposant un avion particulièrement économe en carburant et qui serait propulsé par des
«réacteurs à hélices» (propfans).
A l’avenir, les avions que l’on connaît
aujourd’hui seront équipés de systèmes de propulsion qui consommeront
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
52
Air France teste l’utilisation
du GSM en vol.
peu de carburant et émettent peu ou
pas du tout de gaz à effets de serre. Des
essais de toute nature sont effectués
çà et là par les constructeurs et les motoristes et les résultats présentent pas
mal d’intérêt. Certes, on peut douter
des biocarburants dont la production
Comment combattre le décalage horaire?
Le «jet lag» pour prendre la terminologie anglo-saxonne est explicite. La perturbation
de notre rythme circadien est apparue à l’ère des jets. En voyageant sur l’axe Est/Ouest
avec des vols de plus de trois ou quatre heures, les perturbations physiques et physiologiques commencent à apparaître, en particulier de la fatigue diurne ou des insomnies
nocturnes. Tout ceci a des effets déplaisants surtout si l’on est amené à travailler et
notamment tenir des réunions où il faut se concentrer.
Chaque voyageur a généralement ses petites recettes. Si l’on excepte la prise de médicaments, style mélatonine, voire des somnifères pour passer une première nuit réparatrice, quelques conseils sont généralement admis par tous les passagers fréquents.
●
●
●
Ne pas consommer d'alcool à bord de l'avion, manger léger et essayer de ne pas
trop se fatiguer. Travailler sur son ordinateur n'est pas spécialement recommandé. Il faut reconnaître que quand on est en Business ou en First, ne pas se laisser
aller à toutes les tentations relève de la prouesse. A l'inverse, se reposer en classe
touriste n'est pas toujours facile non plus.
Si le temps passé à destination est court (24 heures, par exemple), il vaut mieux
vivre à «l'heure de la maison». Se réveiller tôt, faire un petit jogging avant les réunions du matin et se coucher tôt.
Si l'on est en déplacement pour plusieurs jours, il vaut mieux se mettre dès le départ «à l'heure de l'escale de destination». Mais en pratique, on ne choisit pas toujours les heures de réunions avec des interlocuteurs et on ne peut pas davantage
éviter des repas du soir où l'on peine à garder l'oeil ouvert.
En définitive, nous n'avons donné ici que quelques «trucs». Il est toujours amusant de
lire les grandes théories médicales. Généralement, elles sont totalement impossibles
à respecter compte tenu des horaires imposés aux voyageurs d'affaires. Une chose est
sûre cependant: le décalage horaire joue sur l'organisme et il est recommandé de récupérer dès que possible. Si ce n'est pas possible à destination, il faut y songer dès que l'on
rentre. Et donc en convaincre son patron!
risque de poser des problèmes éthiques, voire d’échelles, mais l’inventivité de l’homme n’a pas de limites.
Ne pas faire attendre
le passager
Les passagers cherchent avant tout à
avoir des transits dans les aéroports
les plus confortables possibles et des
temps d’attente réduits au maximum.
A ce titre, beaucoup de progrès ont été
réalisés et c’est loin d’être fini.
La billetterie électronique est désormais quasi généralisée dans le monde; les bornes d’enregistrement individuelles se multiplient; les contrôles
biométriques ne relèvent plus de la fiction. Selon la Société internationale de
télécommunications aéronautiques
(SITA), la technologie biométrique
permettra d’ici environ six ans d’assurer un passage des voyageurs dans les
aéroports aussi fluide qu’en train ou
en métro. Les bornes remplaceront les
contrôles de passeports des passagers
qui se seront fait reconnaître au préalable une fois pour toutes.
La généralisation de l’utilisation du
GSM (ou du blackberry) et le fait que
de plus en plus d’hommes d’affaires
ne se séparent plus de leur ordinateur portable lors de leurs déplacements amène aussi les responsables
des services embarqués à revoir leurs
théories. On en revient à cette notion
d’«individualisme» des passagers qui
veulent être maîtres de l’organisation
de tout leur voyage. C’est bien la raison
dossier voyages d’affaires
La technologie biométrique permettra d’ici
environ six ans d’assurer un passage
des voyageurs dans les aéroports aussi fluide
qu’en train ou en métro
intéressant de voir comment réagira
la clientèle face à ce nouveau venu
sur cet axe déjà très concurrentiel que
sont les liaisons transatlantiques au
départ de Bruxelles. Comme on le voit,
les compagnies aériennes vont continuer à nous surprendre! ●
Patrick Anspach
Et le confort?
Enfin, le confort intéresse toujours les
voyageurs de demain. Bien entendu,
dans le haut de gamme, on rivalise
d’innovations. Les fauteuils transformables en lits sont désormais la norme, en First, mais aussi en Business,
mais qu’en est-il de ceux qui n’ont
pas les moyens de se permettre des
budgets faramineux pour leurs voyages aériens? C’est ici qu’apparaît un
concept relativement neuf généralement appelé «Economy Flex» ou «Economy Plus».
Pour résumer, il s’agit d’une classe destinée à la clientèle d’affaires qui, dans
le temps, prenait des sièges en Business est qui, faute de moyens, a opté
pour l’Economy. Il a été constaté que
cette clientèle est prête à payer un peu
plus que les tarifs pratiqués en classe
touriste pour des services en plus sur
court et moyen-courriers et surtout du
confort sur des trajets plus longs.
Plusieurs compagnies se lancent dans
le concept, mais il sera évidemment
Sur longue distance, la clientèle d’affaires privilégie le confort
53
© Jet Airways
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N° 5 - MAI 2008 - E N T R E P R E N D R E
pour laquelle toutes les techniques
destinées à faciliter les communications des systèmes personnels de télécommunications des passagers sont
étudiées attentivement. Cela devient
un outil de marketing de première
importance.
dossier
voyages d’affaires
COMPÉTITION RAIL/AVION
Le train grignote les flancs de l’aérien
Les compagnies aériennes commencent à se faire une raison: le transport ferroviaire leur
prend régulièrement des parts de marché, surtout sur des distances moyennes et pour des
liaisons point à point. Mais elles réalisent finalement que les deux modes de transport sont
complémentaires. Encore faudrait-il que l’intermodalité soit conçue de façon optimale.
L
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
54
e 14 novembre 2007 fut une
date historique pour Eurostar.
Ce jour-là, le train à grande vitesse qui passe sous la Manche inaugurait sa première liaison vers la gare
londonienne de St-Pancras. Dans la
foulée, la liaison « High Speed 1» entre Bruxelles et Londres était réduite
de 20 minutes pour ne durer plus que
1 heure et 51 minutes. De quoi attirer
une nouvelle clientèle qui, jusqu’à cette date, ne jurait que par l’avion? C’est
probable. Mais pour tout dire, comme
on le verra plus loin, le temps passé
dans le moyen de transport n’est peutêtre pas le seul critère qui entre en ligne de compte, lorsqu’il s’agit de choisir entre le train et l’avion.
Succès du rail
Eurostar se félicite des premiers résultats de sa nouvelle liaison «High
Speed 1». L’an dernier, le nombre de
voyageurs a atteint les 8,26 millions
de passagers, soit une augmentation
de 5,1% par rapport à 2006. Le marché
des voyageurs d’affaires continue d’afficher de belles performances puisque
leur augmentation a été de 11,9% en
2007. Depuis 2005, date de lancement
de la classe Business Premier, le nombre de billets vendus a augmenté de
31,4%.
Au fur et à mesure de leur développement, tant Eurostar que Thalys
multiplient de nouveaux atouts. La
ponctualité d’abord: 91,5% des trains
Eurostar sont arrivés à destination
dans le quart d’heure et 95% des Thalys sur le tronçon Paris-Bruxelles. La
rapidité ensuite. Nous avons évoqué
la ligne sur Londres, signalons aussi
que Thalys connaîtra de substantiels
progrès cette année, avec un trajet
Bruxelles-Amsterdam en 1 heure et
46 minutes fin 2008 et à peine une
minute de plus sur Bruxelles-Cologne.
Six millions de passagers ont été accueillis sur le réseau Thalys en 2007.
Il est généralement admis que le train
demeure plus compétitif que l’avion
sur des trajets de 500 à 600 kilomètres ou moins. Mais les analystes commencent à se demander si ce constat
n’est pas un peu court. D’abord, il y a
une question de prix. Certains hommes d’affaires, surtout dans des PME,
sont davantage enclins à emprunter
le train, même si, d’une part le voyage
dure plus longtemps et si, d’autre part,
des compagnies low-cost apparaissent avec des tarifs compétitifs. La fiabilité des vols, mais aussi le manque
de souplesse d’utilisation des low-cost
freinent un peu la clientèle d’affaires. Si un rendez-vous se prolonge à
l’étranger et qu’on rate son avion, le
prix à payer en dernière minute pour
un vol retour sera très cher, même sur
une compagnie à bas tarifs. Beaucoup
moins en train. Au passage, la nouvelle tarification de Brussels Airlines offre la possibilité de partir par exemple
en classe B.light (très bas tarifs) et de
revenir en B.flex où la souplesse d’utilisation des billets est plus grande.
Un bureau de fer?
Le rail est très compétitif
par rapport à l’avion sur les distances
courtes et les liaisons point à point
Une récente étude de deux universités
anglaises révèle que pour le voyageur
ferroviaire, le temps passé en train
n’est pas nécessairement considéré
comme «improductif». Au-delà des
deux paramètres évoqués plus haut,
les entreprises tiennent désormais
compte du mode de transport qui offrira «le meilleur environnement productif» pour leurs employés. Contrairement à l’aérien ou à la route, le rail
autorise davantage l’utilisation d’ordinateurs portables, de GSM ou per-
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voyages d’affaires
© P. Anspach
dossier
met carrément des réunions de travail
«avec documents sur la table». L’inconvénient est que si l’on se trouve dans
un vrai «bureau de fer», il y a peutêtre d’autres cellules de travail dans
l’entourage immédiat, sans compter
d’éventuelles «oreilles ennemies»!
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
56
Conscientes de ces avantages, les sociétés de chemins de fer cherchent précisément à développer les facilités pour
leur clientèle d’affaires. Si ce n’est déjà
fait à la parution de ces lignes, Thalys
va très bientôt mettre à la disposition
de sa clientèle un service internet sans
fil à bord de ses trains, ce qui sera une
première mondiale pour des vitesses
de 300 km/h. Les derniers problèmes
techniques à résoudre portaient sur la
traversée de tunnels ou, par exemple,
de la jonction Nord-Midi à Bruxelles.
L’installation de relais terrestres devrait donc s’ajouter aux connexions
par satellite. Les voyageurs de première classe (Confort 1) auront l’internet
gratuit, les autres devront payer soit au
Les vols régionaux de VLM restent encore compétitifs par rapport à l’Eurostar
moyen de leur carte de crédit, soit en
achetant une carte prépayée au bar.
Intermodalité
En vérité, le train et l’avion sont complémentaires. Sur grandes distances
ou trajets avec obstacles naturels, l’aé-
rien peut exploiter toutes ses capacités. En revanche, pour des distances
courtes et des liaisons point à point
(même de centre-ville à centre-ville),
le train s’impose. Mais il existe une
autre composante: la combinaison des
deux modes de transport, ce qu’on ap-
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dossier voyages d’affaires
Environnement :
une rivalité stérile
Patrick Anspach
Des TGV fret aussi!
Le transport de cargo en TGV sera bientôt une réalité.
Destiné au fret express pour le transport de matériels à haute valeur ajoutée, périssables, dangereuses
ou qui nécessitent une expédition rapide (pièces de
rechange), un nouveau réseau baptisé «Carex» (pour
Cargo Rail Express) est à l’étude. C’est l’aéroport de
Liège qui devrait en retirer les premiers bénéfices.
Il est vrai que le concept est dans l’air depuis près
de dix ans et que Liège Airport est à l’origine de la
réflexion avec son partenaire ADP (Aéroports de Paris). Le projet a pris un coup d’accélérateur fin 2005,
lorsque les gestionnaires des réseaux ferrés français
et belge (Infrabel) ont proposé l’ouverture de sillons
(créneaux horaires) de nuit et de jour pour TGV totalement dédié au cargo.
Une association a été créée, Roissy Carex, pour l’étude de faisabilité: configuration de rames spécifiques,
coordination du réseau, etc. Les principaux utilisateurs de départ seront les intégrateurs de courrier
express qui y trouveront une alternative à l’avion sur
des distances de 500 à 600 kilomètres, mais aussi le
transport routier pour des distances supérieures à un
millier de kilomètres. Outre Liège et Paris, plusieurs
aéroports se sont déclarés intéressés, tels Schiphol,
Lyon ou Londres. Des contacts ont également été pris
avec Cologne et Francfort et, disent les concepteurs,
on songe dans une deuxième phase, à l’Italie, l’Espagne et l’Europe de l’Est. L’ambition des partenaires est d’entamer la construction de terminaux TGV
fret - dénommés Railports - en 2010 et de lancer les
premières lignes en 2012. Pour Bruxelles (Brucargo),
il est peut-être encore temps de prendre... le train en
marche!
Parce que l’écologie est très à la mode, le chemin de fer insiste
souvent sur la pollution de l’aérien, ce qui hérisse le poil dans
les compagnies. D’abord, disent ces dernières, la pollution du rail
n’est pas absente. Par ailleurs, les infrastructures des chemins
de fer dénaturent le paysage et comme le disait un jour un responsable de l’Association des compagnies européennes: «Avec 4
km de piste, vous allez dans le monde entier. Avec 4 km de voie
ferrée, vous n’allez nulle part.» Ensuite, si l’électricité est une
énergie «propre», sa production ne l’est pas, à moins qu’elle ne
provienne du nucléaire (autre débat écologiste). Enfin et surtout,
une association européenne comme Rail 1 oublie que toutes les
infrastructures ferroviaires ont également demandé une production très énergivore et dégageant du CO2. Bref, on ne tient pas
toujours compte de tous les paramètres.
On comprend le courroux aérien quand on se souvient que les
infrastructures ferroviaires, financées par les Etats, sont en quelque sorte mises à disposition des sociétés de chemins de fer, alors
que les compagnies aériennes payent tout ce qu’elles utilisent. Si
tel devait être le cas avec le rail, le train serait bien plus cher que
l’avion! L’ancien président d’Iberia disait: «Si on me donnait les
mêmes sommes que celles consacrées à l’AVE (TGV espagnol) sur
Madrid-Barcelone, je pourrais faire voler tout le monde gratuitement sur cette liaison à vie!» Alors, quand il s’agit de comparer, il
vaut mieux rester circonspect.
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L’Europe à grande vitesse
57
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
pelle aussi l’intermodalité. Pourquoi ne pas combiner leurs
avantages respectifs, par exemple prendre le train pour des
liaisons régionales et l’avion pour le long-courrier? Bien entendu, pour cela, il faut que les connexions soient efficaces
et que des gares pour trains à grande vitesse existent dans
les aéroports, comme à Paris-CDG ou à Amsterdam-Schiphol.
Selon la International Air Rail Organization (IARO), 70 aéroports dans le monde (surtout en Asie et en Europe) ont des
connexions avec le chemin de fer et... 230 liaisons intermodales sont à l’étude. Il faut reconnaître que ces connexions
concernent surtout des liaisons de chemins de fer entre l’aéroport et le centre-ville. La véritable complémentarité serait
des liaisons de n’importe quelle gare située dans un rayon
de 300 kilomètres d’un aéroport et aussi des liaisons TGV
entre grands centres et les aérogares. Ce qui nous amène
une fois de plus à rappeler que si on voulait relier Brussels
Airport aux réseaux TGV, Thalys ou Eurostar, les infrastructures existent bien à Zaventem! ●
Communiqué ING
Working Capital Management –
Votre fonds de roulement vaut de l’or
à prendre comme un signal. Ces écueils
flottants sont dangereux: il en va de même
pour une évaluation négligente du fonds de
roulement. «Des entreprises tombent régulièrement en faillite alors qu’elles rencontrent le succès au niveau de leurs ventes»,
témoigne Serge Beke. «Leur croissance est
trop rapide: elles n’ont pas les moyens de
suivre leurs factures quand des problèmes
de paiement surviennent.»
Le Cash Conversion Cycle
Un petit conseil d’ING aux chefs d’entreprise:
gardez l’œil sur votre fonds de roulement!
Une gestion active des flux de trésorerie est
une manière simple de renforcer votre PME.
Aux yeux d’ING, le Working Capital
Management, autrement dit la gestion du
fonds de roulement, n’occupe bien souvent pas encore la place qu’elle mériterait
dans l’administration d’une entreprise. Vous
avez dit fonds de roulement? La définition de Serge Beke, Manager Commercial
Development, est limpide: «C’est l’argent
qui circule dans l’entreprise au moment où
on en parle, c’est-à-dire le capital nécessaire
pour la faire tourner».
Une maîtrise pointue des processus d’exploitation constitue la clé pour limiter au
minimum le fonds de roulement et utiliser l’argent ainsi libéré à d’autres fins,
par exemple pour réaliser de nouveaux
investissements productifs. «L’argent coûte
de l’argent: en encourageant une gestion
efficace de leur fonds de roulement, nous
aidons nos clients à en gagner.»
d’une entreprise industrielle ou commerciale) et les ventes. «Accroître l’efficacité de
chacun de ces processus contribue à alléger le fonds de roulement», enchérit Dany
Delmeire, Senior PCM Sales Manager.
Une efficacité facile à mesurer
Trois processus majeurs
L’efficacité de la gestion du fonds de roulement est facilement mesurable: il suffit
de comptabiliser le temps requis par un
euro qui entre dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour refaire surface.
«Dans le cas d’une entreprise de production,
il faut d’abord acheter les matières premières qui, en général, ne doivent pas
être payées immédiatement», détaille Serge
Beke. «Celles-ci sont alors utilisées dans le
processus de production, avant d’atterrir
dans les stocks, pour une durée plus ou
moins longue. Enfin, les biens produits sont
vendus au client qui, lui aussi, paie dans un
délai de 30 à 60 jours. La période qui sépare
le paiement des fournisseurs de la perception du montant de la facture acquittée par
le client détermine l’importance du fonds de
roulement dont l’entreprise a besoin.»
On distingue trois processus d’exploitation
majeurs au sein de toute entreprise: les
achats, la gestion de la production ou de
l’approvisionnement (selon qu’il s’agisse
Dany Delmeire compare la position du fonds
de roulement dans une entreprise à un
iceberg: en partie émergé, l’essentiel de
sa masse est invisible… La métaphore est
Concrètement, ING a développé un outil
destiné à aider ses clients à assurer une gestion optimale de leur fonds de roulement:
il permet d’évaluer la période de circulation
du capital au sein de l’entreprise. Sur base
du bilan, on commence par calculer le
montant des factures ouvertes auprès des
fournisseurs (Days Payment Outstanding
ou DPO). Un calcul identique est possible
pour le Days in Stock (DIS), c’est-à-dire le
délai d’approvisionnement ou la vitesse de
rotation des stocks, et pour les factures en
attente de paiement chez les clients (Days
Sales Outstanding ou DSO).
De ces données chiffrées découle le «Cash
Conversion Cycle», c’est-à-dire le nombre
de jours qui s’écoulent entre le paiement
des achats et l’encaissement des ventes.
Cet outil permet également d’effectuer un
certain nombre de simulations, en calculant,
par exemple, l’effet qu’aurait une réduction des délais de paiement des clients.
«La plupart n’en croient pas leurs yeux
quand ils prennent conscience des montants
impliqués», commente Dany Delmeire. «Cet
outil est révélateur pour les clients qui,
soudain, réalisent toute l’importance d’une
gestion proactive de ce qui n’était souvent
pour eux qu’une notion bilantaire plutôt
abstraite.»
Info: Dany Delmeire,
Senior PCM Sales Manager, 02 547 82 77,
[email protected]
dossier voyages d’affaires
AÉRONAUTIQUE
Des pièces bruxelloises équipent l’Airbus A380
En service depuis la fin de l’année dernière, l’Airbus A380, le plus gros avion de transport
civil du monde, est une vedette du monde aéronautique. Depuis longtemps déjà, la Belgique participe activement à la production de la famille Airbus et est donc présente sur le
géant européen. En particulier, deux sociétés de la grande région bruxelloise, la Sabca à
Haren et Asco à Zaventem.
560 tonnes et capable de transporter 555 passagers dans une version à
trois classes, il peut acheminer plus
de voyageurs dans les aéroports tout
en occupant le même espace dans les
couloirs aériens ou même au sol.
Belairbus
La Belgique est physiquement présente sur chaque Airbus A380. Cela
va faire trente ans que la société Belairbus a été créée. Avec son siège à
Bruxelles, elle regroupe les entreprises Sonaca, Asco et Eurair qui se sont
spécialisées au fil du temps dans ce
qu’on appelle les becs de bord d’atta-
que, c’est-à-dire les volets mobiles qui
se trouvent à l’avant des ailes. Située
aujourd’hui à Zaventem, la société
Asco qui avait été créée en 1954 au
Quai du Commerce à Bruxelles, a ainsi
obtenu pour l’A380 la responsabilité
de quatre tâches: le développement
et la production des mécanismes
d’actuation de volets spécifiques et
de rails de becs d’attaque; la production des chariots des volets de bord de
fuite (arrière des ailes); celle des pièces de support pour les moteurs extérieurs; ainsi que la production et l’assemblage d’éléments du train avant
et d’ensembles du train principal.
59
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
L
ancé officiellement en 2001
sous le sigle provisoire «A3XX»,
l’Airbus A380 s’est attaqué
directement au marché du Jumbo
Boeing 747. Malgré un retard dû à des
problèmes de montage des avions en
série, l’avion s’avère déjà un succès,
puisque, depuis sa mise en service
par Singapore Airlines à la fin de l’année dernière, il apporte entièrement
satisfaction aux opérateurs. Près de
200 commandes ont été enregistrées
et ce n’est bien sûr pas terminé puisque cet appareil répond à un besoin,
créé par la saturation des grands aéroports du monde. D’une masse de
dossier
voyages d’affaires
la structure est faite en
alliages d’aluminium à
haute résistance et ses
formes ont été optimisées pour obtenir le poids
minimum. Après la signature du contrat, près d’un
an de développement en
plateau intégré avec Airbus à Toulouse a permis
Aux couleurs de Singapore Airlines, l’A380 dessert déjà l’Europe,
de mettre au point les
avec des vols vers Londres
concepts de l’ensemble
et d’en figer les principes. La fabricatier, la Sabca a remporté en juin 2001
tion du premier exemplaire - de plus
le contrat pour le développement et
d’une tonne et demie! -, a débuté en
la fabrication d’un élément imporLa Sabca à Haren
décembre 2002 pour une première litant du fuselage inférieur de l’avion.
Créée en 1920 sur le site de Haren pour
vraison à l’usine d’Airbus à Saint-NaCet élément métallique de 11,5 mètres
concevoir et construire les avions
zaire (France) le 20 août 2003.
de long sur 5 mètres de large se situe
dont auraient besoin les compagnies
Désormais, tout Belge qui aura le prientre les logements du train d’atteraériennes naissantes, la Société anovilège de prendre l’A380 pourra se
rissage principal de l’Airbus A380.
nyme belge de construction aéronaudire que des techniciens du pays, et
La forme globale de cette structure
tique (SABCA) s’est, elle, spécialisée
notamment de Bruxelles, auront pris
ressemble à un grand «T», d’où son
sur trois grands marchés: l’aéronautipart à sa réalisation. ●
surnom de «T-shape». Celle-ci transque civile, les lanceurs spatiaux et les
met tous les efforts entre l’arrière de
modernisations d’avions militaires.
l’avion et le caisson de l’aile ainsi que
Au terme d’une âpre compétition et
Patrick Anspach
ceux du train d’atterrissage. Toute
face
à
des
spécialistes
du
monde
enA5.ai 4/23/2008 5:52:07 PM
L’entreprise a donc
réussi à diversifier
ses activités et est
aujourd’hui un équipementier reconnu
internationalement,
puisqu’elle est présente sur la plupart
des grands programmes d’avions civils
du monde, y compris
chez Boeing ou pour
des avions régionaux.
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
60
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dossier voyages d’affaires
LISTE NOIRE
Est-il utile de mettre à l’index
des compagnies aériennes?
Depuis 2 ans, l’Union européenne dispose de sa « liste noire» des compagnies aériennes
interdites de vol au-dessus du territoire des Vingt-sept. Cette liste suscite encore des
polémiques. En particulier, à quoi sert-elle? Et pourquoi les grands organismes nationaux
ou internationaux ne s’accordent-ils pas sur une liste commune?
Ce fut en mars 2006 que la Commission européenne publia sa première
«liste noire» des compagnies mises à
l’index. Depuis lors, sept mises à jour
ont eu lieu. Qui trouve-t-on aujourd’hui
dans cette liste? D’abord quelques opérateurs individuels de certains pays :
Soudan, Iran, Rwanda, Angola, Ukraine,
ainsi que quelques avions en particulier. Ensuite, la totalité des transporteurs appartenant à certains pays, dont
la République démocratique du Congo,
la Guinée équatoriale, Le Liberia, la Sierra Leone, le Swaziland, le Kirghistan,
mais dont les vols sont essentiellement
domestiques ou régionaux. L’an dernier,
apparut aussi l’Indonésie, ce qui suscita
un coup de tonnerre car étaient du coup
concernées des compagnies comme
Garuda ou Air Asia aux activités internationales. Diplomatiquement, cette
«dénonciation» européenne devenait
nettement plus délicate.
Quel intérêt?
Si on fait exception de l’un ou l’autre
transporteur, force est de constater
qu’en Europe, personne n’aura jamais vu les couleurs des compagnies
concernées par la liste noire. Alors
pourquoi s’en soucier? Tout simplement, parce que les Européens que
nous sommes peuvent être amenés
à emprunter pour leurs vols domestiques, par exemple, l’un ou l’autre
transporteur pointé du doigt.
En soi, tout ceci est positif pour la sécurité de tout le monde. Comme le souligne la députée française Christine de
La liste noire n’est que
le reflet de carences
constatées à un
moment précis soit au
sein d’une compagnie,
soit au sein d’une
administration
aéronautique
nationale
Veyrac, rapporteur sur la sécurité aérienne au Parlement européen, le fait
que des pays prennent eux-mêmes
l’initiative de retirer les licences de
vol à certains de leurs transporteurs
susceptibles de se trouver sur la liste
noire (on songe à Chypre, à la Russie...),
est déjà une preuve du bien-fondé de
l’existence de cette liste.
Critères divergents
Pourquoi des compagnies se trouventelles sur la liste européenne et obtiennent néanmoins l’agrément des auditeurs d’une instance aussi sérieuse que
l’IATA, voire de la puissante Fédéra-
tion aéronautique américaine (FAA)?
Simplement parce que les critères ou
paramètres ne sont pas les mêmes.
Et aussi parce que l’inspection d’un
même avion un jour et puis le lendemain peuvent amener des conclusions
différentes: il suffit, par exemple, de
changer une pièce défectueuse. Autre
exemple : si un commandant de bord
a oublié ses documents de vol, faut-il
immobiliser l’avion et immédiatement publier le nom de la compagnie
dans le monde entier? Voire rendre le
nom de la compagnie fautive publique? C’est le meilleur moyen pour la
mettre en faillite! On comprend dans
ces conditions qu’on est très loin d’une
liste noire mondiale qui serait acceptée
- ne fût-ce que diplomatiquement - par
l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Pour résumer le sentiment d’observateurs du monde aérien, la liste noire
européenne est destinée à donner
bonne conscience aux politiques européens et à leurs hauts fonctionnaires de
la Commission. Elle n’est que le reflet
de carences constatées à un moment
précis soit au sein d’une compagnie,
soit au sein d’une administration aéronautique nationale. A tout instant, elle
peut s’avérer ou trop sévère ou lacunaire. Posons la question autrement: en
janvier 2004, Flash Airlines aurait-elle
été sur la liste noire? Pas sûr! Et si demain un crash du même style avait lieu
en Méditerranée avec l’une ou l’autre
compagnie qui ne figure pas sur la liste
noire, que dira-t-on? Probablement que
cette liste, en définitive, n’était que du
vent! Inconsciemment, les Européens
ont peut-être pris un très gros risque. ●
Patrick Anspach
61
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
L
e 3 janvier 2004, un avion de la
compagnie charter égyptienne
Flash Airlines s’abîmait en mer
au décollage de Sharm el Sheikh tuant
ses 148 occupants, dont 134 Français.
Depuis lors, on sait que ce drame avait
eu pour cause une erreur de pilotage
et seulement partiellement une raison technique. Mais comme il s’agissait d’un avion charter d’une compagnie «exotique» et que des Français en
avaient été les victimes, les autorités
françaises sont rapidement montées
au créneau pour exiger que l’Europe
dispose de sa propre liste des compagnies à interdire dans l’Union européenne.
dossier
voyages d’affaires
ASSURANCES
Déjeuner à Bruxelles, dîner à
New York... valises à Kinshasa?
N’importe quel déplacement aérien sera irrémédiablement terni si les bagages n’arrivent pas à destination
en même temps que leur propriétaire. Qu’on se rassure:
généralement, ils sont retrouvés dans les 24 heures dans
95% des cas. Il n’empêche : ces retards et pertes éventuels
La plupart des pertes temporaires de bagages
interviennent lors des transits.
peuvent s’avérer très dommageables.
S
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
62
ept bagages sur 1000 n’arrivent pas dans les temps à Brussels Airport. Si l’on compte que,
l’année dernière, quelque 7,5 millions
de passagers ont débarqué à l’aéroport de la capitale, cela représente une
moyenne quotidienne de 143 dossiers
de retards que doivent traiter les sociétés de handling aéroportuaire. Cela
peut paraître beaucoup, mais compte
tenu de la complexité de l’acheminement des valises dans les grands aéroports, cette proportion de 0,7% est tout
à fait estimable.
Plusieurs causes et intervenants
Il faut comparer ce qui est comparable: des transporteurs avec des réseaux étendus et qui favorisent les
connexions dans le monde présentent
toujours plus de risques. De surcroît, s’il
est exact que ce sont les compagnies
qui ont assuré le dernier segment d’un
voyage qui prennent en charge toutes
les démarches pour retrouver des valises égarées (et les aéroports de destination qui les prennent en compte dans
leurs statistiques), la cause ne doit pas
nécessairement leur être imputée. Car
la plupart des inconvénients surviennent lors de transits, par exemple lorsque votre avion arrive en retard.
Mais dans 95% des cas, une valise
n’est jamais perdue et elle est même
retrouvée dans les 24 heures. L’étiquetage électronique et les systèmes informatisés qui sont désormais la règle
quasi mondiale font que chaque effet
dûment enregistré retrouvera immanquablement son aéroport de destination, sauf bien entendu, en cas de délits
caractérisés.
Couvertures spécifiques
Même si on a pris ses précautions, on
peut se retrouver fort démuni si la valise n’est pas arrivée. C’est là qu’interviennent les sociétés d’assurances.
La plupart des assurances qu’on peut
contracter lors d’un voyage comprennent plusieurs volets: accidents, frais
d’annulation, responsabilité civile,
rapatriements, etc. Et bien sûr, tout ce
qui touche aux bagages. Ainsi, chez
Europe Assistance, sont prévus des
versements d’un montant convenu
en cas d’endommagement ou de vol
des bagages ou, dans le cas de retards,
la prise en charge de frais pour des
achats de première nécessité. Europ
Assistance propose aussi des couvertures spécifiques dans ses contrats de
types «Business»: assistance en cas de
perte ou de vol de documents de voyage, envoi de documents professionnels, voire envoi de valise avec effets
personnels.
En cas de perte définitive de valises, la
situation se complique. Dans le transport aérien, deux conventions internationales s’appliquent. La plus ancienne est la Convention de Varsovie qui
date de 1929 et qui limite d’éventuels
dédommagements à 20 dollars US par
kilo (enregistré au check-in). Depuis
2004, cette Convention a été remplacée par celle de Montréal qui engage la
responsabilité d’un transporteur jusqu’à une hauteur maximale de 1.200
€, voire une somme supérieure en cas
de déclaration supérieure (manteaux
de fourrure, bijoux, échantillons...) de
la valeur du bagage, mais qui prévoit
des frais. «Il n’est pas rare que des
voyageurs demandent des clauses spé-
ciales dans leurs contrats d’assurance
quand ils transportent des biens précieux, lorsqu’ils vont en croisière ou à
des mariages, par exemple», constate
Richard Eeckhout, de l’agence Flash
Travel d’Auderghem. Généralement,
les contrats d’assistance voyage vont
très largement au-delà des conventions qui lient les transporteurs. ●
Patrick Anspach
Conseils de base
S’il paraît évident que les inconvénients
d’un délai de 24 heures sont moins graves lorsqu’on revient chez soi que si l’on
se retrouve à l’étranger, il vaut toujours
mieux prendre ses précautions, lorsqu’on se sépare d’un bagage le temps
d’un déplacement. Les passagers fréquents prendront toujours en cabine
leurs clés de voiture et de la maison, les
objets de valeur, les médicaments, leur
matériel électronique, l’agenda, les documents importants pour une réunion,
etc. Et peut-être même quelques effets
personnels indispensables.
Dans tous les cas de figure, les valises
de soute doivent être étiquetées avec
l’adresse du propriétaire, mais aussi
avec l’adresse de destination. En cas de
retard à destination, il faut toujours faire
une déclaration de «perte» auprès de la
compagnie avant de quitter la zone sous
douane. A cet effet, il faut garder sur soi
les souches remises à l’enregistrement.
Nous ne saurions que conseiller à tout
voyageur voyageant en groupe de demander d’avoir en main la souche personnelle ou alors de demander à tout
le groupe de rester ensemble avant que
tous les bagages ne soient arrivés.
dossier voyages d’affaires
DESTINATIONS
1. Paris:
Thalys + voiture
2. Londres:
Eurostar
3. Luxembourg:
Train
ou voiture
4. Milan
5. Lisbonne
6. Vienne
7. Madrid
8. Berlin
9. Rome
10. Munich
11. Barcelone
12. Francfort
13. Genève
14. Zurich
15. Prague
16. Copenhague
17. Strasbourg
+ Train
18. Stockholm
19. Varsovie
20. Budapest
21. New York
22. Amsterdam
+ Thalys
23. Athènes
24. Nice
25. Istanbul
26. Dublin
27. Moscou
28. Lyon + TGV
29. Manchester
30. Helsinki
Quelles sont les villes plébiscitées par les
voyageurs d’affaires ? Voici le top 30 des
destinations au départ de Bruxelles, en
nombre de passagers transportés. Depuis
notre capitale, il n’existe qu’une seule destination intercontinentale : New York.
Pour Paris, le Luxembourg, Lyon
et Strasbourg, les trajets
s’effectuent le plus
souvent en train
ou en voiture.
63
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Voyages d’affaires :
les « places to be »
en 2008
Events
BLOC - NOTES
Formations
Management
• Recruter et sélectionner sans se
tromper
Formateur : Alain HOSDEY
Les 20 et 27 mai 2008, de 9h à 17h30
• Gérez les relations difficiles
Formateur : Lucien STERU
Les 10 et 17 juin 2008, de 14h à 17h30
Organisation
• Gérez votre temps : il vaut de l’or
Formateur : Luc TOUBEAU
Le 12 juin 2008 ou le 8 juillet, de 9h à 17h
Commercial
• Tirez parti de votre réseau de contacts
ou le networking
Formateur : Jasmine VLIETINCK
Le 22 mai 2008, de 9h à 17h
64
• Vendre le prix
Formateur : Jean-Luc DE VERGNIES
Le 23 mai 2008, de 9h à 12h30
N° 5 - MAI 2008 - E NTR E P R E N D R E
Gestion/finance
• Valorisez votre entreprise
Formateur : Dominique DELIEGE
Le 21 mai 2008 de 9h à 12h30
Création d’entreprise
• Séances d’info « Réalisez votre
projet »
De 10 à 11h30 : mercredi 21/05, 04/06,
18/06
De 14 à 15h30 : mercredi 28/05, 11/06, 25/06
Infos
Nadine Ndjeka Shango
t 02 643 78 21
[email protected]
Mirella Zaccagnini
t 02 643 78 46
[email protected]
Activités du département
international
20, 21 et 22 mai
13e édition de Futurallia à Québec
23 mai
Brussels Infrastructures Business
Club-Forum
“Infrastructure for Africa” – Intervention du Commissaire européen à la
Coopération au développement, Louis
Michel
30 mai
Délégation du Brésil
Stratégie
2 juin
Délégation de Slovénie
• Profitez des idées des autres
Formateur : Jean-Baptiste STENPIEN
Le 30 mai 2008, de 9h à 17h30
4-6 juin
Mission économique Hongrie
Infos
Brigitte van der Mensbrugghe
t 02 643 78 30
[email protected]
Séminaires
législation sociale
• Conseil d’entreprise et délégation
syndicale : quels rôles jouent-ils ?
Orateurs : Nadine BEAUFILS, Benoît
HEYCHE et Alain LANCELOT
Le mardi 10 juin 2008 de 14h à 17h30
• Le Comité pour la prévention et la protection au travail : quel rôle joue-t-il ?
Orateurs : Nadine BEAUFILS, Pierre
CARLIER, Thierry GUISLAIN et Alain
LANCELOT
Le mardi 17 juin 2008 de 14h à 17h30
Infos
Frédéric Simon
t 02 643 78 17
[email protected]
18 juin
Séminaire “Doing Business in Morrocco”
Infos
Jean-Philippe Mergen
t 02 210 01 77
[email protected]
Nouveau concept au sein
de Beci exclusivement réservé
à nos Membres
Le « Speed Business Lunch » :
24 contacts en moins
de 120 minutes !
Ce concept de Networking favorise les
échanges et vous donne l’opportunité
de présenter vos activités à d’autres de
nos Membres. 25 participants se répartissent autour de tables conviviales
de 5 personnes.
La prochaine édition aura lieu le mardi
20 mai 2008 de 12 à 14 heures chez Beci
Participation : 60 € HTVA
Contact
Laurent MARTIN
Directeur commercial
[email protected]
20 / 05 / 2008 • Speed Business Lunch
28 / 05 / 2008 • BECI Golf Trophy
29 / 05 / 2008 • Soirée Info
4 / 06 / 2008 • Starters Night
19 / 06 / 2008 • Garden Party
www.beci.be/events
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- 1933 Sterrebeek CODE NACE : 46699
- Commerce de gros d’autres machines
et équipements n.c.a. del : Coppens
Philippe.
Axent architects SPRL, Rue Paul Lauters
1 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 71111
Activités d’architecture de construction
del : Brusselaers Bart.
Belbucorp BVBA, Oogstlaan 15 - 1640
Sint-Genesius-Rode CODE NACE : 66290
- Autres activités auxiliaires d’assurance
et de caisses de retraite del : Kalombo
Nkole Dieudonné.
Bennouna Hakim PPE, Rue Charles Hanssens 8 - 1000 Bruxelles del : Bennouna
Hakim.
Biscuiterie Dandoy SA, Rue au Beurre 31
- 1000 Bruxelles CODE NACE : 10720 Fabrication de biscuits, de biscottes et de
pâtisseries de conservation del : Helson
Bernard.
Bundula M’sa Sumani NP, Fazantenlaan
15 - 1930 Zaventem CODE NACE : 52290 Autres services auxiliaires des transports
del : Bundula M’sa Sumani Alphonse.
Burco SA, Avenue Franklin Roosevelt
11 - 1050 Bruxelles CODE NACE : 68201
- Location et exploitation de biens immobiliers résidentiels propres ou loués,
sauf logements sociaux del : Dumortier
Thibaut.
CCL avocats (cabinet Chapelain l’officier)
SPRL, Rue Rond-Point Schuman 6 - 1040
Bruxelles CODE NACE : 69101 - Activités
des avocats del : Chapelain l’Officier
Christophe.
Colmant Mathieu - Veillealim.eu PPE,
Rue Joseph Milhoux 1 - 1474 Ways del :
Colmant Mathieu.
DDEL Portfolio Solution SA, Avenue
A.J. Slegers 79 - 1200 Bruxelles - CODE
NACE : 74151 - Activité de gestion de patrimoine (sous statut de la CBFA) - Del. :
- del Marmol William.
D&H Lambic SPRL, Rue de Savoie 68
- 1060 Bruxelles CODE NACE : 56101
- Restauration à service complet , 56301
- Cafés et bars del : Hummler Jean.
De Villegas Severine PPE, Rue Marianne 8
- 1180 Bruxelles del : de Villegas Séverine.
Defimedia SA, Rue Phocas Lejeune 32
- 5032 Isnes CODE NACE : 47410 - Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités
périphériques et de logiciels en magasin
spécialisé del : de Wasseige Olivier.
Dehaemers Laurence PPE, Boulevard
Léopold III 11 - 1030 Bruxelles del : Dehaemers Laurence.
Direct Social Communications SA, Rue
Montoyer 18B - 1000 Bruxelles CODE
NACE : 69201 - Activités des expertscomptables et des conseils fiscaux del :
Longin Ludo.
Dutrannoit Yves PPE, Clos des Coquinettes 10 - 1440 Wauthier-Braine del :
Dutrannoit Yves.
Excelease SA, Avenue du Japon 51 - 1420
Braine-l’Alleud CODE NACE : 77110 - Location et location-bail d’automobiles et
d’autres véhicules automobiles légers (<
3,5 tonnes) del : Guns Anne.
F.S.E. International SA, Rue du Moniteur
9 - 1000 Bruxelles CODE NACE : 70220
- Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion del : Marquis Hervé.
Faraday Clark SPRL, Avenue de la Toison
d’Or 67 - 1060 Bruxelles CODE NACE :
70220 - Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion del : Szpiro Yoni.
Gautherot - Delebecque Geneviève PPE,
Rue du katanga 14 - 1190 Bruxelles del :
Delebecque Geneviève.
Gauthier Françoise PPE, Driesbos 51
- 1640 Sint-Genesius-Rode CODE NACE :
47252 - Commerce de détail de boissons
en magasin spécialisé, assortiment général del : Gauthier Francoise.
Kestemont SPRL, Rue Ernest Allard 5 1000 Bruxelles CODE NACE : 47791- Commerce de détail d’antiquités en magasin,
47793 - Commerce de détail de biens
d’occasion en magasin, sauf vêtements
d’occasion del : Kestemont Albert.
Koltsov Konstantin NP, Victor Braekmanlaan 227 - 9040 Gent del : Koltsov
Konstantin.
Le Château de ma Mère - Rouge Tomate
SA, Avenue Louise 190 - 1050 Bruxelles
CODE NACE : 10850 - Fabrication de plats
préparés, 56101 - Restauration à service
complet del : Menasche Freddy.
Link2Biz International NV, Arthur De Coninckstraat 2-4 - 3070 Kortenberg CODE
NACE : 62030 - Gestion d’installations
informatiques, 62090 - Autres activités
informatiques,63110 - Traitement de données, hébergement et activités connexes
del : Somville Christian.
Media Pix BVBA, Romeinsesteenweg 794
- 1780 Wemmel del : Vaes Anne Marie.
Micromedia International SA, Rue Van
Volxem 264 - 1130 Bruxelles CODE NACE :
58290 - Édition d’autres logiciels, 62010
- Programmation informatique del :
Llonch Michel.
Myriadfacets in Management SPRL, Rue
Stuyvenbergh 42 - 1020 Bruxelles CODE
NACE : 64200 - Activités des sociétés
holding, 6810001 - les activités de
transactions sur biens immobiliers tels
que: immeubles résidences del : Stevens
Patrick.
Neirinckx Michel PPE, Rue Télémaque 18
- 1190 Bruxelles del : Neirinckx Michel.
Oleksandrow PPE, Rue des Martyrs 41
- 6700 Arlon del : Oleksandrow Frédéric.
Openworkshop SPRL, Avenue de Février
21 - 1200 Bruxelles del : Azami Amina.
PI Import SCRL, Avenue des Pâquerettes
55 - 1410 Waterloo CODE NACE : 46130
- Intermédiaires du commerce en bois
et matériaux de construction, 46732
- Commerce de gros de bois del : Meeus
Philippe.
Pierrier Robert PPE, Avenue Louise 142
- 1050 Bruxelles del : Pierrier Robert.
Real Life SCRL, Rue des Colonies 11 - 1000
Bruxelles del : Simmons Frieda.
S.M.B. SPRL, Rue Picard 22 - 1080
Bruxelles CODE NACE : 6202001 - les
activités de conseil concernant le type et
la configuration du matériel inf del : De
Jesus Daniel.
Seed Factory SA, Avenue des Volontaires
19 - 1160 Bruxelles CODE NACE : 69201 Activités des experts-comptables et des
conseils fiscaux del : Cambier Edouard.
Seneca S.P.A., Via Antonio Gramsci 72
- 66016 Guardiagrele - Italia del : Ranieri
Ercolino.
SIP Consult SA, Avenue Victor Olivier
6 - 1070 Bruxelles CODE NACE : 46732
- Commerce de gros de bois del : Pecher
Francois.
Tagnaouti Younes PPE, Avenue du Onze
Novembre 61 - 1040 Bruxelles del :
Tagnaouti Younes.
Tilt Factory SPRL, Chaussée de Ruisbroek
83 - 1190 Bruxelles CODE NACE : 18120
- Autre imprimerie del : Vaerman Didier.
Vanhoudenhove François PPE, Rue
Papenkasteel 9 - 1180 Bruxelles del :
Vanhoudenhove François.
Verdict SA, Avenue Louise 500 - 1050
Bruxelles CODE NACE : 69201 - Activités
des experts-comptables et des conseils
fiscaux del : Sailliez Valérie.
Vicini Consulting PPE, Rue des Pavots
18 - 1030 Bruxelles CODE NACE : 62020
- Conseil informatique – 74901 Activités
des agents et représentants d’artistes,
de sportifs et d’autres personnalités
publiques del : Vicini Cristina.
Vitam BVBA, Cryptelaan 4 - 1702 GrootBijgaarden CODE NACE : 46510 - Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques périphériques et
de logiciels, 62090 - Autres activités
informatiques del : Cauderlier Cedric.
Yaxo SPRL, Chaussée de Charleroi 95
- 6060 Gilly CODE NACE : 4321103 - ‘installation de systèmes de télécommunication et installations informatiques,
46510 - Commerce de gros d’ordinateurs,
d’équipements informatiques périphériques et de logiciels del : Marting Raphaël.
* Ceux de nos membres qui auraient
des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés
sont instamment priés de nous en
avertir d’urgence, en nous communiquant tous renseignements
susceptibles de nous éclairer. La
présente liste a simplement pour
but de signaler à nos adhérents les
candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à
l’admission, celle-ci n’étant acquise
qu’après approbation par le Conseil
d’Administration de la Chambre de
Commerce et d’Industrie de Bruxelles. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission.
Index
Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs
que nous tenons à remercier pour leur soutien :
• ACERTA
• ACTIRIS
• AGENCE BRUXELLOISE
POUR L’ENTREPRISE
• ALPHA CARD
• AVIABEL
• AXA
• BCD TRAVEL
• BFM
• BMI
• CBC
• DEXIA
• ELECTRABEL
• ETHIAS
• FONDS BRUXELLOIS DE
GARANTIE
• FORTIS
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
GOOGLE
HDP
ING
KBC
MENSURA
MERAK
MINISTERE DE
LA REGION DE
BRUXELLES-CAPITALE
– ADMINISTRATION DE
L’ECONOMIE
ET DE L’EMPLOI
RAIL EUROPE
SOFITEL
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VANDERGOTEN
VLM
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