6-Servir avec les dons spirituels - Quelques commentaires Bibliques
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6-Servir avec les dons spirituels - Quelques commentaires Bibliques
1 SERVIR DIEU ET SON EGLISE (5). LES DONS POUR SERVIR. SERVIR AVEC LES DONS SPIRITUELS (2EME PARTIE). 1. RAPPEL DE LA PREMIERE PARTIE ET LIEN AVEC ELLE. Consacrer au service de Dieu et de son Église les charismes accordés. 1.1. Recevoir, découvrir ses ou son charisme. donc ? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence; je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence. 1 Corinthiens 14/17 : Tu rends, il est vrai, d’excellentes actions de grâces, mais l’autre n’est pas édifié. Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous. Romains 12/1 : Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. 1 Corinthiens 14/2 : En effet, celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en esprit qu’il dit des mystères. Cette introduction au chapitre 12 de l’épître aux Romains montre que l’exercice des charismes et leur découverte dépend d’abord de cette attitude de consécration. Pour appuyer ce que nous voulons dire ici, il n’est pas possible d’utiliser « Parole vivante » qui est plus, en l’occurrence, une prise de position orientée qu’une traduction fidèle. C’est aussi elle qui permet de discerner ce qu’est la volonté de Dieu, en particulier dans le ministère auquel chacun est appelé. Il est certain que l’usage public du don des langues requiert de la sagesse et qu’il obéit à des règles. Le Seigneur fait connaître son appel et il confie des services à ceux qui se donnent d’abord à lui sans réserves. 1.2. Mettre son charisme en œuvre. En fait, il doit se pratiquer dans la mesure où il exprimera un « message » dont le contenu devra être « interprété » pour être compris. Sinon, il faut s’abstenir et ne parler qu’à soi-même et à Dieu (1 Corinthiens 14/28). 1 Pierre 4/10 : Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu… 1 Corinthiens 14/18 : Je rends grâces à Dieu de ce que je parle en langue plus que vous tous; mais, dans l’Église, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles en langue. « Chacun de vous a reçu de Dieu un don particulier : qu’il l’utilise pour le bien des autres et le mette à leur service, comme il convient à de bons gérants de la grâce infiniment variée de Dieu. » (Parole vivante) Ceci ayant été précisé, ce n’est pas parce que certains n’ont pas respecté ces consignes qu’il faut interdire de parler en langue. Un charisme non mis au service de l’Église est comme un talent enfoui dans la terre. 1 Corinthiens 14/39 : Ainsi donc, frères, aspirez au don de prophétie, et n’empêchez pas de parler en langues. Luc 19/20 : Un autre vint, et dit: Seigneur, voici ta mine, que j’ai gardée dans un linge; Toutes les paroles qui exhortent à parler en langues abondamment concernent sa pratique dans le culte personnel privé. 1.3. Entretenir son charisme. 1 Timothée 4/14 : Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens. 2 Timothée 1/6 : C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains (Voir le message précédent). Suggérons déjà ici des voies simples qui contribuent à entretenir le « charisme reçu ». C’est dans cette façon de faire que le don ne s’éteint pas, qu’il contribue à l’édification de celui qui parle en langues, car il parle à Dieu, il lui rend d’excellentes actions de grâces et son esprit est en prière. Laisse ce don se perdre en ne le pratiquant pas ou peu prive de son but celui qui l’a reçu. Un certain niveau de « liberté dans l’Esprit et d’abandon salutaire » risque de se perdre. 1.4. Demeurer dans l’amour de son Église. Elles concernent notamment l’usage et l’entretien du don des langues. 1 Corinthiens 14/4 : Celui qui parle en langue s’édifie luimême ; celui qui prophétise édifie l’Église. 1 Corinthiens 14/14 : Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire 1 Corinthiens 12/31 : Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence… Le point suivant va développer ce que Paul a voulu dire ici, à savoir que la réception et la pratique inspirée des dons spirituels est plus une question de soif et de faim spirituelles provoquées par le désir de servir avec, par et dans l’amour qu’une question de « technique ». Bordeaux, le dimanche 7 octobre 2001. Daniel Hébert. 2 2.4. Les exercer dans l'ordre (1 Corinthiens 14/33). 2. ATTITUDE A AVOIR PAR RAPPORT AUX CHARISMES. 2.1. Aspirer après eux (verbe grec : « montrer du zèle envers... » (1 Corinthiens 14/1). Aspirer signifie désirer avec ardeur. L'ordre est ce qui est conforme à la bienséance. C'est aussi le fait de respecter un déroulement, un rang et un ordre de succession (1°, puis 2°...). Toute réunion de l'Église a donc un ordre de déroulement. Les choses ne se font pas n'importe comment à n'importe quel moment. Ce désir vient de l'envie de servir avec efficacité. Réalisant l'urgence de communiquer quelque chose de nourrissant au plan spirituel, poussé par l'amour et la compassion ainsi que par le désir de servir, celui qui veut servir le Seigneur comprend qu'il n'a rien à communiquer par lui-même. Les dons spirituels ne doivent pas, d'une manière générale, troubler l'ordre, interrompre la prédication et les prières. Si quelqu'un a quelque chose à dire, qu'il attende que celui qui est en train de parler se taise (1 Corinthiens 14/30). C'est la raison pour laquelle il a la liberté, l'audace et la foi d'aller frapper à la porte de son ami qui est le type de Dieu (Luc 11/5, voir plus loin le 3 ème paragraphe). Pour ce qui concerne le nombre d'interventions, 2 ou 3 parlers en langues au plus, à condition qu’ils soient interprétés. 2.2. Les désirer dans le (1 Corinthiens 14/12). Il ne faut pas confondre une bénédiction personnelle avec un don à communiquer. but d'édifier l'assemblée Édifier, c'est contribuer à ce qui est constructif. La raison d'être des dons spirituels est l'édification de l'Église (1 Corinthiens 14/3 ; 14/5 ; 14/26). Il faut distinguer ce qui est une édification personnelle de ce qui édifie la communauté (14/4 ; 14/17). Là encore, la règle de l'amour saura bien indiquer ce qui doit ou non se faire, se dire et à quel moment pour que la communication du don spirituel soit édifiante et opportune. Les posséder en abondance (14/12) signifie plus précisément « exceller », pour bien mettre l'accent sur le fait qu'il s'agit plus d'une abondance de qualité et de précision qu'une abondance de quantité. Dans cette pensée, celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, car ce dernier ne prend pas beaucoup de risques ! (1 Corinthiens 14/5). 2.3. Prier pour les recevoir (1 Corinthiens 14/13). Il ne s'agit pas de choisir le don qui nous intéresse afin de le demander à Dieu. Ce genre de prière ne sera pas exaucé. Il s'agit plutôt de prier pour que l'Église soit édifiée par des dons spirituels. La bénédiction personnelle n'est pas interprétée et doit se limiter à rester entre Dieu et celui qui se trouve béni d’une manière particulière (14/28). Le texte de 1 Corinthiens 14/31 ne semble pas limiter le nombre des personnes donnant des prophéties, mais recommande que l'on examine et que l'on juge au bout de 2 ou 3 s'il faut ou non continuer d'encourager à ce que davantage soient exprimées. La sagesse montre que trop est l'ennemi du bien. Il y a des répétitions et l'Église ne peut pas tout retenir. 2.5. Les examiner (1 Corinthiens 14/15; 1 Thessaloniciens 5/20), surtout à la lumière des Écritures. L'inspiration des prophéties et des dons communiqués par la parole n'a pas le degré d'infaillibilité des Écritures. Des influences humaines et sentimentales peuvent s'y glisser. Si celui qui prophétise est lui-même perturbé pour des raisons personnelles, il peut devenir plus subjectif qu’objectif dans son inspiration, même si, par ailleurs, son état émotif ou psychique est fort compréhensible. C'est la raison pour laquelle il faut examiner ce qui est dit et considérer que c'est la Parole de Dieu qui fait autorité pour éventuellement trancher si doute il y a et qui est la base d'examen. Noter cependant la mention adressée à celui qui parle en langue et qui doit prier pour recevoir le don d'interprétation (1 Corinthiens 14/13). Il faut prophétiser selon l'analogie de la foi, c'est-à-dire en accord avec les Écritures qui fixent les règles de la foi (Romains 12/6). D'une manière générale, désirer les dons les meilleurs (12/31) veut dire aspirer après ce qui sera utile à l'Église eu égard à certains besoins. 2.6. Ne pas les mépriser (1 Thessaloniciens 5/20). Le don le meilleur est celui qui correspond à une situation à un moment donné et qui est à propos pour lui être utile. Sa qualité n'est pas définie à l'avance par un catalogue qui irait du « plus petit don vers le plus grand. » Un exemple de ce discernement se trouve décrit dans Actes 6 où l’on a élu des hommes doués du charisme correspondant à la situation donnée et aux besoins à pourvoir. Le mépris pourrait d'abord venir de personnes qui « prophétiseraient » sans se soucier de leur témoignage et du contenu de ce qu'elles affirment. Cette forme de légèreté est du mépris. Par voie de conséquence, il entraîne le risque du rejet chez ceux qui écoutent. Nous sommes donc invités à respecter les dons spirituels, sans donner foi à n'importe quoi. Bordeaux, le dimanche 7 octobre 2001. Daniel Hébert. 3 2 Thessaloniciens 2/2 : Nous vous prions de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par quelque parole, ou par quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était déjà là. Il faut aussi savoir que, cependant, dans le domaine surnaturel, certaines choses étonneront toujours les incrédules. 2.7. En favoriser et en encourager (1 Corinthiens 12/31 ; 14/5 ; 14/39). l'exercice L'autre représente le monde dans sa situation de pauvreté spirituelle et morale. Il est certain que l'amour que le croyant a pour Dieu ne peut pas revêtir le même aspect que celui que l'on ressent envers le monde en général et le prochain en particulier. Nul ne pourra évangéliser des personnes qu'il n'aimerait pas. 3.4. Cependant, dans les 2 cas, c'est une disposition qui motive le chrétien dans la bonne direction. Un esprit bien disposé est indispensable. Il est important de vivre dans la foi et dans l'attente des dons spirituels, sans se limiter exclusivement à la liste de ceux qui sont mentionnés dans 1 Corinthiens 12/7 à 11. Il faut aussi que ceux qui osent prendre le risque de s'exprimer en se soumettant au jugement des autres sachent que ce n'est pas parce que tout n'est pas parfait qu'il faut renoncer. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais, mais c'est là leur plus grande erreur ! 3. COMPRENDRE QU'UNE ATTITUDE D'AMOUR LEUR DONNERA PLUS D'AUTORITE 1 CORINTHIENS 13. Personne ne sera inspiré par Dieu avec de l'animosité dans le cœur, de l'irritation, de la colère, de la dispute ou de l'agressivité. 1 Corinthiens 12/31 : Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence. Les termes employés sont : Hodos (chemin, vers, voyage, voie, carrefour, sentier, route, doctrine). - Au sens propre, une voie, une route, un chemin, un sentier. Paul évoque les dons spirituels de prophétie, de parole de connaissance et de foi. - Au sens métaphorique, une manière de se conduire, de penser, de décider, une doctrine. Il fait savoir que l'impact de ces dons spirituels sur l'Église ainsi que leur crédit dépend du témoignage de celui qui les apporte, en particulier de son amour pour l'Église et pour les âmes. Huperbole (par excellence) : au plus haut point, par excellence, excessivement, au-delà de toute mesure, l'excellence, à outrance. 3.1. Le contexte de Luc 11/5-13. - Au sens métaphorique, supériorité, excellence, prééminence, exceptionnel, au-delà de la mesure, extrêmement, extraordinairement, excessivement. C'est suite à l'enseignement le plus célèbre que le Seigneur ait donné sur la prière que prend place cette sorte de parabole tirée d'un fait de la vie courante. Elle démontre que la motivation qui doit pousser à demander le baptême dans l'Esprit et les dons spirituels est le désir de recevoir un équipement pour le service. Elle se termine par l'exhortation à demander sans crainte le Saint Esprit au Père céleste. Ceux qui le font dans les conditions requises ne seront pas trompés sur la qualité de la nature de l'exaucement. Personne ne peut accréditer la thèse selon laquelle il serait possible de recevoir un démon en demandant au Père le Saint Esprit promis et accordé par la foi en Jésus Christ. Il faut cependant préciser qu'avant de demander le Saint Esprit, il faut d'abord s'être repenti et s'être converti à Dieu par la foi en Jésus Christ en abandonnant les idoles (Actes 2/3739 ; 1 Thessaloniciens 1/9). La relation "Père enfant" est bien précisée dans l'illustration considérée ici (Luc 11/13). 3.2. Le rapport entre le texte, les dons spirituels et la soif de les manifester. C'est une relation d'amour qui va devenir la voie par excellence que Paul conseille de suivre (1 Corinthiens 12/31) 3.3. Le personnage central du récit est placé entre 2 amis. L'un représente Dieu lui-même. L'amour et la compassion sont donc des sentiments très "pentecôtistes". Il n'y a pas de trucs pour recevoir les dons et accéder à l'inspiration ou à la révélation Celui qui aime devient sensible à l'inspiration ou à la révélation, et comment envisager de pouvoir être un canal pour la puissance guérissante et miraculeuse de Dieu s'il n'y a pas de compassion envers ceux qui souffrent ? L'amour n'est pas non plus une sorte de compassion empreinte de pitié assortie d'un air de supériorité à l'égard des autres qui ferait dire d'eux qu'ils ne sont que des "pauvres gens", avec une attitude de feinte commisération et d'apitoiement contrefait. 3.5. Guéhazi est le type même du serviteur qui agit sans compassion ni amour. 2 Rois 4/27 : Et dès qu'elle fut arrivée auprès de l'homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s'approcha pour la repousser. Mais l'homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Éternel me l'a caché et ne me l'a point fait connaître. Et Élisée dit à Guéhazi : Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas ; et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant. 2 Rois 4/31 : Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l'enfant ; mais il n'y eut ni voix ni signe d'attention. Il s'en retourna à la rencontre d'Élisée, et lui rapporta la chose, en disant : L'enfant ne s'est pas réveillé. Bordeaux, le dimanche 7 octobre 2001. Daniel Hébert. 4 Il agite le bâton sans aucun sentiment et il ne se passe évidemment rien. Éphésiens l’Esprit… » Aucun don spirituel n'est manifesté. Être remplis du Saint Esprit est un ordre aussi catégorique que celui qui interdit l'ivresse et la débauche (grec : le non-salut, le dérèglement) provoquées par le vin. Il repousse la personne qui est dans la détresse. 3.6. Les dons de l'Esprit ne sont pas de dépôts fonctionnant sur commande, comme s’il suffisait d’appuyer sur un bouton. 5/18 : Remplissez-vous continuellement de Remarque : l'expression "être ivre(s) du Saint Esprit" n'a pas de base biblique. Elle peut être ambiguë et prêter à confusion. Ce sont des manifestations ponctuelles qui prennent place à des moments particuliers en fonction de la volonté de l'Esprit au travers de membres de l'Église qui sont animés de l'amour de Dieu pour pouvoir, dans le cadre de la prophétie, exhorter, consoler, édifier. Le chrétien que l'Esprit remplit ne perd pas son équilibre. L'impératif présent grec sous-entend une action continue. « Remplissez-vous continuellement de l'Esprit. » C'est sur la base de cette disposition qu'ils sont rendus aptes à percevoir la pensée de l'Esprit. Les moyens pour y parvenir sont indiqués. 1 Corinthiens 14/3 : Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langue s'édifie lui-même ; celui qui prophétise édifie l'Église. Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n'interprète, pour que l'Église en reçoive de l'édification. « Parlant à vous-mêmes par des psaumes et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et célébrant les louanges du Seigneur de tout votre cœur, rendant grâces toujours pour tout à Dieu le Père au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. » (traduction mot à mot). (Celui qui se contente de parler en langues prend moins de risques que celui qui prophétise, car personne ne le comprend !) « Vous subordonnant les uns aux autres dans la crainte du Christ, les femmes à leurs propres maris comme au Seigneur. » 1 Corinthiens 12/11 : Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut. L'absence de rupture entre le v. 21 et le v. 22 met en évidence le fait que toute la manière de vivre du chrétien, qu'elle soit conjugale, familiale ou sociale, est la manifestation concrète d'être remplis de l'Esprit. 4.3. Les conséquences et évidences de la plénitude de l'Esprit en découlent. 1 Corinthiens 12/30 : Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? Aspirez aux dons les meilleurs. Et je vais encore vous montrer une voie par excellence. 3.7. La recherche de l'amour va de pair avec la soif des dons spirituels. 1 Corinthiens 14/1 : Recherchez la charité. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie. Dans ce texte, rechercher signifie « vouloir fermement acquérir ». 4. CONCLUSION ET SYNTHESE. 4.1. Les « choses de l’Esprit » sont saintes et précieuses. Elles appartiennent à un monde qui n’est pas matériel, ce qui ne les empêchent pas d’être concrètes pour qui y est sensibles. Si, sur un plan doctrinal, il faut établir la différence entre nouvelle naissance et baptême dans l’Esprit, s’il faut ne pas considérer le fruit de l’Esprit comme se plaçant pas exactement sur le même terrain que celui des « charismes », dans la réalité, ces dimensions se fondent dans une seule et même personne, celle qui prophétise et celle qui aime (ou n’aime pas). 4.2. C’est pourquoi la recommandation de Paul tient lieu de parole déterminante et fondamentale : Bordeaux, le dimanche 7 octobre 2001. Daniel Hébert.