1 P.L.U. P.A.D.D. - Ville de Saint

Transcription

1 P.L.U. P.A.D.D. - Ville de Saint
1
COMMUNE DE SAINT FLOUR
PLAN LOCAL D’URBANISME
P.L.U.
LE PROJET D’AMENAGEMENT
ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE
P.A.D.D.
DOSSIER D’APPROBATION
Conseil Municipal du
Révision étude PLU : GHECO
Révision 2011-2013 GHECO, urbanistes, ALTER-ECO
Services Techniques - Urbanisme - Commune de SAINT-FLOUR
www.saint-flour.net
Débat du 12 juillet 2012
« SAINT FLOUR,
VILLE D’ECHANGES
DANS UN CADRE PRESERVE »
INTRODUCTION - LE PROJET URBAIN GLOBAL
Saint-Flour est historiquement marquée par une identité forte et cohérente sur le
plan économique et patrimoniale, basée notamment sur un équilibre ville/campagne.
Situé à l’Est du plomb du Cantal, la commune bénéficie d’une situation
privilégiée par sa position sur l’A75. Centre d’activité de la moitié Est du département,
Saint-Flour constitue un pôle d’emplois important et concentre la majeure partie des
activités commerciales et artisanales, des services à la population, des équipements et
ceci de manière croissante.
L’évolution démographique observée sur la commune et sur le « Bassin de vie » de SaintFlour s’accroît continuellement depuis les années 2000. En effet, la Communauté de
Communes du Pays de Saint-Flour compte aujourd’hui 11 811 habitants, contre 11 485
en 1999, soit une évolution de près de 3 %. L’intercommunalité sanfloraine représente
7,9% de la population du département.
Fort de ses 6689 habitants1, Saint-Flour concentre près de 57 % de la population
intercommunale et s’inscrit comme la deuxième ville du Cantal en terme de population.
Par ailleurs, le nombre d’actifs employés dans l’agriculture baisse progressivement,
même si cette activité, principalement axée autour de l’élevage bovin laitier, demeure
importante.
Par conséquent, l’évolution de la population du territoire dépend en grande
partie de celle du pôle urbain structurant, que représente la ville de Saint-Flour.
Le dynamisme démographique et économique passe par la mise en œuvre
d’actions spécifiques en matière de logements et d’activités commerciales,
artisanales, agricoles, agro-environnementales, touristiques.
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Source INSEE
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LE PROJET D’AMENAGEMENT
ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE
le P.A.D.D. de St FLOUR
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-1« ST FLOUR, VILLE POUR HABITER, VIVRE AU
QUOTIDIEN »
LE DEVELOPPEMENT MAITRISE ET QUALITATIF DE L’HABITAT
A – LA SITUATION ACTUELLE, CE QUI A ETE FAIT
L’urbanisation s’est traduite par le développement progressif de lotissements depuis la
fin des années 1960, notamment avec les zones d’habitat pavillonnaires de Besserette, du BelAir, de Camiols, de la Croix de Montplain…, mais aussi par la mise en œuvre d’opérations de
logements collectifs.
Au cours des années 2000, l’ancien hameau, devenu un quartier en soi, de Fraissinet,
situé à l’Ouest du territoire, s’est développé sous la forme d’un habitat résidentiel. Les
logements de la gendarmerie au nord de la ville ont été aménagés et la commune a été l’objet
d’une densification progressive répartie sur ses zones urbaines.
Par conséquent, la construction et la réhabilitation de logements pour l’accueil de
nouveaux habitants constituent, avec l’amélioration du cadre de vie et de la mixité sociale, un
axe majeur de la politique communale.
Cette politique s’articule autour de plusieurs axes :
-
Le développement de logements locatifs publics et privés à caractère social (Champ de
Barral, Bel-Air Bas, Pré Charreire) ;
La création de nouveaux logements en accession à la propriété en centre-ville ;
L’accession au logement individuel par l’aménagement de lotissements ;
L’accession sociale à la propriété pour les personnes à faibles revenus ;
La création de structure d’accueil pour les personnes âgées et de logements pour les
jeunes en centre-ville ;
L’engagement d’opérations d’amélioration de l’habitat :
 O.P.A.H sur le centre ancien de Saint-Flour de 1985 à 1987 et de 1989 à 1992 ;
 Contrat d’assistance et d’information concernant la commune de Saint-Flour de
1988 et 1989 ;
 De 1995 à 1997, une O.P.A.H a été initiée sur les cantons de Saint-Flour nord et
sud ;
 Une troisième OPAH intercommunale a été engagée, qui intègre le programme
« Habiter mieux » initié par la Commune.
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B – LES OBJECTIFS
B1 – Accueillir de nouvelles populations
Saint-Flour en tant que ville centre de la communauté de communes du Pays de Saint-Flour, pôle
structurant du territoire, doit accueillir de nouvelles familles et répondre aux besoins croissants
en matière de logements locatifs et d’accession à la propriété, tout en favorisant la
densification, le renouvellement urbain et en maîtrisant la consommation d’espaces agricoles et
l’étalement urbain.
Les objectifs démographiques retenus :
Compte tenu :
- de l’évolution démographique observée sur les 10 dernières années (+0,1 % par an selon
l’insee taux pondéré pour tenir compte de l’évolution de population antérieure), soit + 70
habitants de 1999 à 2009
- du desserrement des ménages et des besoins accrus en matière de logements
- du rythme de permis de construire et logements autorisés (une quarantaine de
logements commencés chaque année, selon la base Sitadel2)
- de la demande importante sur la ville de Saint-Flour en matière de logements locatifs,
locatifs sociaux et terrains à bâtir
- du potentiel en logements vacants potentiellement aménageables en logements
permanents (objectif OPAH 2011 : 54 logements à créer sur les 733 logements vacants
identifiés)
- des projets de logements en cours de réalisation (« Loi Malraux » en centre ville) ou à
l’étude, programmés (logements locatifs sociaux avenue Besserette, opérations Bel Air
Bas et Champ de Barral…)
- des prévisions d’accueil d’entreprises (une quinzaine d’hectares en réserves foncières
destinées au x activités économiques) et emplois potentiels pour les futurs habitants
- des capacités d’accueil dans les équipements scolaires, notamment
…la commune estime un accroissement possible de population de 1 % annuel, soit un apport
d’environ 700 habitants sur 10 ans.
Cet objectif démographique nécessite la réalisation de 300 à 400 logements (en se basant sur
une moyenne de 2,2 personnes par logement), à répartir :
- dans le résiduel « urbain » non bâti, constructible dans le centre ville, faubourgs,
villages
- dans des secteurs potentiels de « mutation » (renouvellement urbain)
- en extensions urbaines maîtrisées et organisées (projets d’ensemble)
B2 - Maîtriser l’extension de l’urbanisation par la définition des terrains constructibles
 Prévoir l’extension limitée des lotissements existants aux villages déjà urbanisés
 Concentrer les extensions urbaines en continuité de l'existant, sur des quartiers
desservis et non soumis aux risques naturels
 Maîtriser la consommation d'espaces naturels et agricoles
 Limiter la dispersion de l’habitat dans les villages, hameaux excentrés, où la vocation
agricole et les corridors écologiques doivent être préservés
Le processus d’étalement urbain est réduit au maximum en application du Grenelle 2,
par réajustement des zones à urbaniser en vue d’une vie urbaine plus économe en
2
SITADEL est une base de données gérée par le service économique et statistique (SES) du ministère de l’équipement. Elle concerne le suivi de
l’ensemble des opérations faisant l’objet d’un permis de construire, le suivi des principales caractéristiques des opérations de construction de logements et
de locaux non résidentiels et l’étude de l’évolution de la construction neuve.
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espace et en dépenses d’énergie.
B3 - Favoriser les opérations de renouvellement urbain et de réhabilitation, favoriser la
densification des quartiers en zone urbaine
La commune veut :
 réduire les ouvertures à l’urbanisation et la consommation d’espaces agricoles
 privilégier la mutation, l’optimisation de secteurs potentiels d’aménagement « dans
la ville », quartiers desservis, équipés
 favoriser la densification en améliorant et en adaptant les règles d’implantations,
d’emprises, de coefficients d’occupation des sols
 reconquérir l’aménagement de logements vacants
B4 - Diversifier l’habitat (individuel, collectif, social) et poursuivre les actions en faveur de
la mixité sociale et du rééquilibrage démographique
La politique de l’habitat doit répondre aux objectifs de mixité et de diversité sociale
(logements sociaux, accueil d’étudiants, aménagement de logements pour personnes
âgées,…), ainsi qu’à ceux de renouvellement urbain, de valorisation et de
réhabilitation du patrimoine bâti existant.
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR
C1 - Accueillir de nouvelles populations
- Adapter et redéfinir les zones d’extension urbaine du P.L.U
- Prendre en compte les possibilités de renouvellement urbain, favoriser la densification
des quartiers, la mixité des programmes de logements
C2 - Maîtrise de la consommation agricole et de l’étalement urbain
- Adapter, réduire, « phaser » dans le temps les zones d’extension urbaine dans le P.L.U
- Elaborer des schémas d’aménagement (Orientations d’Aménagement et de Programmation)
sur les zones d’extension : Bel Air Bas, Champ de Barral, La Fontlong, Pré Charreire,
Fraissinet Nord/Morelle, Fraissinet Sud
C3 – Favoriser la densification et le renouvellement urbain
- Répondre aux objectifs de la nouvelle OPAH « Développement durable », en lien avec un
Agenda 21, qui s’articule autour de 4 axes majeurs :
1. Lutter contre l'habitat indigne et très dégradé ;
2. Lutter contre la précarité énergétique ;
3. Faciliter le maintien sur place des populations existantes notamment âgées et
handicapées ;
4. Enrayer la dégradation du bâti ancien et améliorer le confort des logements.
- Améliorer les règles d’urbanisme pour favoriser la densification des quartiers proches du
centre-ville et des axes de transports en commun, sans porter atteinte à la convivialité, ni
au bon voisinage
C4 – Diversifier l’habitat
- Mettre en œuvre des programmes d’habitat favorisant la mixité de logements (typologie,
locatif, accession, locatif social, …), notamment par le biais du contrat social (restauration
de façades)
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-2« SAINT FLOUR, POLE D’EQUIPEMENT ET DE
DEVELOPPEMENT»
LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
LA QUALITE DES ZONES D’ACTIVITES ET DES COMMERCES
A – LA SITUATION ACTUELLE, CE QUI A ETE FAIT
En tant que sous-préfecture, Saint-Flour dispose des principaux services publics et administratifs
(équipements scolaires de santé, sportifs et de loisirs, socio-culturels).
Il importe de favoriser l’installation d’entreprises, par l’extension et la réhabilitation des zones
d’activités présentes communales et intercommunales :
- Zone d’activités du Rozier-Coren
- Site du Crozatier
- Zone de Volzac
- Zone de la Fontlong
- Zone de Montplain
De la même manière, il convient d’étudier les possibilités de mutation de la zone au nord de la
ville (anciens abattoirs).
La commune souhaite mobiliser les professionnels et susciter l’initiative locale, par un appui aux
projets d’insertion sociale et de développement économique créateurs d’emplois : village
d’entreprises et plate-forme d’initiative locale, pôle agro-environnemental à Volzac, pôle
territorial de santé, P.A.I.O. du Pays de Saint-Flour…
Le développement économique de la commune, doit prendre appui sur la centralité et le
renforcement du commerce de centre-ville dans le cadre d’opérations de réhabilitation et de
mise en valeur du bâti et des espaces publics.
L’exploitation de manière maîtrisée de la carrière de pierres, s’inscrit dans l’équilibre et la
diversité des ressources.
La confortation du pôle d’emploi, du pôle d’attraction, des équipements et des activités
En offrant près de 4 500 emplois, la ville de Saint-Flour capte 79 % des actifs sanflorains. De
plus, elle attire chaque jour plus de 2000 personnes, provenant principalement de la
Communauté de Communes du Pays de Saint-Flour et des territoires voisins.
La consolidation du tissu commercial de la ville :
Depuis 1995, un travail de concertation avec les différents partenaires locaux (CCI, Chambre des
Métiers, Associations de Commerçants, élus…), a permis à la Ville, en collaboration avec les
services de l’Etat, le Conseil Régional et le Conseil Général, de s’engager dans une « Opération
Cœur de Pays ». La restructuration des centres-villes hauts et bas a été engagée simultanément
(O.R.A.C.).
La commune a par ailleurs délibéré en 2011 pour la mise en place de la préemption des locaux
commerciaux et artisanaux dans un périmètre délimité.
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Le développement des zones d’activités :
Les axes routiers, en particulier l’autoroute A75, sont porteurs pour le développement
économique du territoire communal et intercommunal, notamment en matière d’accueil de
nouvelles entreprises.
La Communauté de Communes a donc engagé une politique en faveur des zones d’activités, par
le renforcement des zones existantes et la création de nouvelles zones intégrées dans leur
environnement naturel et paysager :
 Le Rozier-Coren : zone à vocation industrielle et artisanale, à proximité immédiate de
l’A75 ;
 Montplain : zone artisanale et commerciale, localisée sur la route d’Aurillac, sur laquelle
un programme de réhabilitation de la zone industrielle est engagé ;
 Volzac : zone d’activités industrielles et artisanales en cours d’extension ;
 La Fontlong : secteur d’activités commerciales à proximité du centre-ville, où un projet
d’extension est à l’étude. L’objectif est de réaliser une liaison cohérente avec le centreville, dans le cadre d’un projet d’aménagement urbain structurant, à l’intérieur duquel
sera implanté le futur parking ;
 Zone « encaissée » au nord de la ville : zone d’activités liée à l’artisanat et à la petite
industrie. L’objectif est de maintenir l’activité, tout en envisageant des possibilités de
mutations à moyen-long terme ;
 Zone industrielle Nord, ancienne carrière : cette zone doit faire l’objet d’une mutation
en secteur naturel.
B – LES OBJECTIFS






Requalifier et dynamiser les pôles commerciaux et artisanaux
Renforcer le potentiel économique du territoire par l’extension ou la création des
zones d’activités de qualité:
Réhabiliter la zone de Montplain
Maintenir et renforcer des équipements structurants
Prendre en compte les besoins de déplacements et de stationnements
Envisager la mutation et la requalification le site de l’ancienne carrière
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR









Poursuivre des actions de requalification urbaine ;
Conforter le pôle touristique et de loisirs au sud-ouest « Le Colombier », afin de
garantir un niveau d’équipements attractifs ;
Créer un projet structurant, au droit de l’allée Georges Pompidou, lieu
stratégique assurant le lien entre le quartier de La Fontlong et le centre-ville ;
Renforcer le tissu commercial et artisanal
Favoriser et renforcer le pôle de commerces et de services de proximité dans la
ville, en poursuivant notamment les actions engagées
Améliorer la qualité des services offerts à la population et dynamiser les activités
complémentaires au développement économique ;
Préserver les commerces et les équipements de proximité
Moderniser les équipements destinés à la vie associative
Permettre une accessibilité de Personnes à Mobilité Réduite (P.M.R) sur
l’ensemble des sites du territoire
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-3« SAINT FLOUR, VILLE ETAPE »
Renforcer l’attractivité, l’accueil et l’image
LE DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE
PAR LA MISE EN VALEUR DE LA VILLE
A – LA SITUATION ACTUELLE, CE QUI A ETE FAIT
En raison de sa richesse patrimoniale mais aussi de son exceptionnel cadre naturel, SaintFlour fut la première ville du Cantal (et l’une des premières en France) érigée en « station de
Tourisme » par décret du 13 juin 1921. Saint-Flour appartient également à un réseau de villes
étapes « les Perles Vertes de l’A75 » qui assure la promotion évènementielle, du patrimoine, des
activités et services ; elle est intégrée dans le pôle touristique d’excellence d’Auvergne SaintFlour/Garabit.
La France reçoit 75.000.000 de visiteurs par an ; les collectivités qui organisent l’accueil
dans un site de qualité et mettent en œuvre les moyens d’allonger les séjours peuvent en tirer
parti ; Saint-Flour se situe dans ce créneau pour son site, son patrimoine, ses produits et sa
notoriété, ce qui est source d’emplois.
La ville s’est engagée dans un important programme de requalification de sa cité, dont la
finalité est le réaménagement de la Place d’Armes. Ont été successivement réaménagés : la
place de la Liberté, le Pont Vieux, le quartier des Agials, les « Entrées » de ville (1er prix
national des entrées de ville en 1996). La promotion de la commune passe également, par la
mise en réseau de son développement touristique : office de pôle, labels, réseau « perles
vertes », label « plus beaux détours de France ».
La réalisation du centre aqualudique a positionné, sur le flanc sud de la ville, un pôle attractif
accessible à la fois pour les sanflorains et pour les visiteurs.
La création du « Pays d’Art et d’Histoire » a permis d’initier une démarche intercommunale
globale de mise en valeur de la Ville et plus largement du territoire sanflorain.
B – LES OBJECTIFS









Maintenir le développement et la création des équipements touristiques sur
la commune ;
Développer l’hébergement touristique, notamment la ferme du Colombier
et ses abords ;
Mettre aux normes les structures d’hébergement et d’animation ;
Développer des actions intercommunales, notamment avec le Pays d’Art et
d’Histoire ;
Diffuser les connaissances sur l’histoire du Pays, le patrimoine architectural
et le milieu naturel, via une offre culturelle territoriale et structurante ;
Valoriser les produits locaux, AOC et AOP fromagères, gastronomie,
artisanat ;
Mettre en valeur le patrimoine et la protection des sites ;
Requalifier les espaces publics du centre-ville (Place d’Armes, Quartier Ste
Christine, espace Felgères) et des quartiers résidentiels périphériques ;
Valoriser les circuits et les itinéraires de randonnée ;
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


Mettre en valeur les devantures commerciales, les façades et les
enseignes ;
Développer la signalétique et les circuits de découverte ;
Créer de nouveaux équipements touristiques et ludiques.
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR
-
Transformer la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et
Paysager (Z.P.P.A.U.P), en Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du
Patrimoine (A.V.A.P) ;
-
Créer un projet culturel territorial ;
-
Réhabiliter le patrimoine par les effets de l’A.V.A.P ;
-
Mettre en place un lieu d’information permanent sur le paysage et le patrimoine
architectural et naturel ;
-
Réaliser des opérations d’aménagement de qualité ;
-
Valoriser les entrées de ville ;
-
Aménager des voies de liaisons douces et des cheminements de découvertes, tel
qu’à titre d’exemples les liaisons entre le centre-ville et le centre aqualudique,
Roueyre, ou encore les zones du Crozatier et de Montplain ;
-
Développer les aires d’accueil pour les campings-cars et en créer de nouvelles.
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-4« SAINT FLOUR, AU CŒUR D’UN PAYS AGRICOLE
Favoriser l’activité agricole, préserver le territoire rural
LA PRESERVATION DE L’ACTIVITE AGRICOLE
LA MISE EN PLACE D’UNE VITRINE AU MONDE AGRICOLE
A – LA SITUATION ACTUELLE, CE QUI A ETE FAIT
Le secteur agricole représente une activité économique importante, ainsi qu’un élément
identitaire fort pour le Bassin de vie de Saint-Flour.
L’étude agricole, réalisée dans le cadre de la révision du Plan Local d’Urbanisme, stipule que 23
exploitations ont leur siège sur la commune. De plus, la surface agricole utile (S.A.U) représente
59 % des 2 714 ha de terres communales.
On note que les structures sont relativement petites et que 48 % des exploitants souhaitent
s’agrandir, ce qui représente 11 exploitations. Par ailleurs, on note une bonne maîtrise du
foncier de la part des professionnels du secteur, puisque 66 % des exploitants sont propriétaires.
Le secteur agricole représente également une part dynamique de l’emploi dans la Communauté
de Communes du Pays de Saint-Flour. Si le nombre d’exploitations diminue, la S.A.U reste assez
stable malgré une légère diminution entre 1988 et 2007, puisqu’elle est passée de 25 698 ha à 24
847 ha. D’autre part, la taille moyenne des exploitations agricoles ne cesse d’augmenter (plus
24 hectares depuis 1988) et est en moyenne aujourd’hui de 67 ha.
Le nombre d’exploitations dont la superficie moyenne est supérieure à 50 hectares augmente de
19% entre les Recensements Généraux de l’Agriculture (RGA) de 1988 et 2007. La conjonction de
ces deux facteurs (diminution du nombre d’exploitations et augmentation de la SAU moyenne)
traduit un phénomène de concentration des exploitations.
Les agriculteurs sont de moins en moins nombreux mais exploitent des surfaces de plus en plus
importantes. En effet, la restructuration des exploitations entamée avec la modernisation de
l’agriculture se poursuit. Ceci induit une concurrence sur le foncier entre les jeunes
professionnels qui souhaitent s’installer et les autres utilisations possibles du foncier. Cette
pression foncière est telle qu’elle induit un coût élevé des terres agricoles.
Les Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) et les Appellations d’Origine Protégée (AOP) pour les
produits locaux. La Lentille Blonde qui … , ou encore la filière fromagère qui constitue un enjeu
économique et un élément patrimonial identitaire majeur pour la commune. Le secteur est
notamment couvert par trois AOC fromagères : Cantal, Bleu d’Auvergne et Fourme d’Ambert. Il
existe trois caves d’affinage sur le territoire de la Communauté de Communes, plus précisément
à Saint-Flour et à Mentières. Elles sont situées sur la « Route des Fromages » qui traverse le
territoire.
L’activité agricole constitue l’un des fondements de l’économie locale, de la qualité paysagère
et du milieu, il importe donc de :





Préserver l’espace agricole ;
Favoriser l’aménagement foncier ;
Favoriser l’agro-alimentaire et l’agro-tourisme ;
Adapter les activités à l’environnement naturel et résidentiel ;
Mesurer l’insertion des bâtiments au paysage
11
B – LES OBJECTIFS
 Préserver les terres agricoles pour permettre le maintien de l’activité
agricole ;
 Faciliter les possibilités de création et de développement d’activités
agrotouristiques, dans le respect de l’activité agricole existante: chambres et
tables d’hôtes, fermes-auberges, campings à la ferme, vente de produits à la
ferme, etc. ;
 Préserver l’activité dans les villages et hameaux à vocation agricole.
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR

Classer en zone agricole (zone « A ») l’ensemble des terres agricoles et des exploitations,
ainsi qu’un secteur spécifique pour le centre de ressource du monde rural

Repérer les secteurs de hameaux bâtis pouvant faire l’objet d’une reconversion agrotouristique

Promouvoir l’agriculture liée à l’environnement par la participation des exploitants à la
protection et à la mise en valeur des ressources naturelles, ainsi qu’a la recherche d’une
meilleure adéquation entre le rendement et le milieu fragile

Protéger les espaces boisés et les haies arborées pour l’équilibre climatique et la
réduction de l’érosion

Promouvoir les productions locales

Favoriser le regroupement du petit parcellaire et (ou) les échanges parcellaires tout en
respectant le caractère bocager du paysage
12
-5« SAINT FLOUR, UN CŒUR DE NATURE A
PRESERVER »
LA PRESERVATION DE LA QUALITE NATURELLE ET PAYSAGERE
A – LA SITUATION ACTUELLE, CE QUI A ETE FAIT
Une stratégie de préservation des richesses naturelles communales doit être poursuivie à l’instar
de ce qui a été entreprit pour le patrimoine bâti et architectural.
Elle passera par des actions de communication et de sensibilisation autour des lieux qui sur le
territoire communal concentrent l’intérêt patrimonial, mais aussi par la création d’aires
protégées que matérialisent les points sensibles de biodiversité.
La ville a d’ores et déjà concentré ses efforts en intervenant dans plusieurs secteurs,
notamment :

Le dégagement du pied des remparts en surplomb du faubourg, ce qui participe à la
conservation d’une ambiance paysagère exceptionnelle ;

La requalification de la traversée du l’Ander en ville basse (reprise des réseaux
d’assainissement) permettant d’améliorer la qualité de l’eau et la connectivité des
milieux ;

La replantation d’arbres sur les allées Pompidou ;

L’entretien des arbres ;

La maitrise de l’usage des produits phytosanitaires ;

La maitrise de l’éclairage nocturne ;

Replantation des forêts de Volzac.
Les actions qui pourraient étayer cet objectif tendront à :
 Développer un programme de sensibilisation et de visites des lieux de nature pour que la
population s’associe à leur mise en valeur et à leur préservation,
 Promouvoir, en concertation avec les gestionnaires des sites naturels communaux, des
pratiques en rapport avec l’intérêt patrimonial,
 Identifier les lieux les plus sensibles et éventuellement procéder à leur acquisition
foncière,
 Prendre en compte les réseaux en place et programmer leur requalification et leur
extension, notamment en intégrant les problématiques liées au pluvial.
B – LES OBJECTIFS
 Maîtriser l’extension urbaine notamment dans les espaces naturels sensibles
fragmentés (Vendèze/Roziers/Colsac ; Montplain/Fraissinet/Volzac) ;
 Mettre en valeur les richesses naturelles et paysagères communales, à l’instar
du patrimoine bâti et architectural ;
 Poursuivre la restauration des compartiments naturels du milieu urbain en
liaison avec les autres politiques communales (reconquête de l’Ander –eau et
site-notamment) ;
 Conforter les objectifs de mise en valeur du milieu naturel et valoriser les
efforts pour l’adéquation entre les pratiques et la nature des lieux ;
 Préserver durablement les secteurs à enjeux floristiques ;
 Préserver les boisements structurant à forte
environnementale, les réseaux de haies principaux ;
valeur
paysagère
et
 Réduire l’impact visuel des lignes à haute tension ;
 Protéger le bord des plateaux basaltiques tels que Mons, la Chomette, … ;
 Développer les chemins de randonnée, valorisant la nature et sa découverte.
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR
 Définir et élaborer, en lien avec le Pays d’Art et d’Histoire, un programme d’expositions,
de conférences, de sorties et de visites ayant traits aux lieux de nature communaux ;
 Mettre en place une concertation avec les gestionnaires et les propriétaires des milieux
naturels dotés d’un intérêt patrimonial, afin d’adapter, par la mise en place de
programmes de gestion contractualisés, les pratiques (notamment agricoles) de
préservation du milieu à long terme ;
 Constituer un Atlas Communal de la Biodiversité intégré aux politiques publiques ;
 Introduire une qualification du milieu naturel dans l’A.V.A.P ;
 Identifier et créer un réseau d’aires protégées communal, grâce à une politique de gestion
conservatoire (conventionnement ou préemption et achat éventuel des petites surfaces
sans gestion) ;
 Redéfinir les zonages agricoles protégés dans le P.L.U et transformer les boisements
ponctuels d’intérêts patrimoniaux dans les Espaces Boisés Classés de la commune ;
 Adapter la préservation des réseaux de haies, en protégeant strictement les haies les plus
structurantes
 Interdire l’implantation d’éoliennes non domestiques.
-5« SAINT FLOUR, UN GRAND SITE A METTRE EN
PERSPECTIVE »
La qualité du site comme appui de développement économique
LE DEVELOPPEMENT DU CARACTERE ATTRACTIF DE LA COMMUNE
A – LA SITUATION ACTUELLE, CE QUI A ETE FAIT
La Ville de Saint-Flour dispose d’une situation exceptionnelle, par la position « phare »
de son centre ancien situé sur un éperon basaltique. La perception directe offerte depuis l’A75,
ainsi que les larges panoramas ouverts sur les paysages, qu’offrent ses principaux accès,
justifient une mise en perspective de la commune.
Il existe un Plan Paysage de Saint-Flour / Garabit qui vise à mettre en œuvre un
ensemble de projets d’actions en faveur du paysage intégrant des préoccupations
d’aménagement et de développement.
Un programme d’actions a également été défini dans les domaines suivants :
réglementation de l’affichage publicitaire, enfouissement des réseaux, aménagement des voies,
délaissés routiers, accotements, résorption des « points noirs » dans le paysage, traitements
urbain homogène (mobilier, matériaux,…)
Des actions en faveur du maintien et de l’amélioration de la qualité du cadre de vie, ainsi que
de la valorisation du patrimoine urbain et paysager doivent être poursuivies, tel que :





Assurer un développement durable grâce à une politique environnementale forte ;
Préserver les sites, l’environnement et les paysages, notamment par la mise en
perspectives de la ville sur son relief, ses flancs, ses versants et ses vallées ;
Mettre en valeur les zones d’activités ;
Requalifier les entrées de ville ;
Mettre en valeur le patrimoine architectural et les espaces publics.
B – LES OBJECTIFS

Mettre en valeur le patrimoine constituant l’identité de Saint-Flour et respecter son
architecture et ses paysages ;

Prendre en compte les objectifs du développement durable, notamment par la
confortation du milieu urbain aggloméré en préservant l’espace rural et le paysage ;

Poursuivre et accompagner le développement urbain en crête de colline et préserver les
versants des flancs de la ville ;

Préserver les perspectives paysagères ouvertes sur le lointain ;

Préserver la qualité paysagère de l’ensemble
particulièrement l’accès nord de la ville ;
des
entrées
de
ville
et
plus

Veiller à l’insertion paysagère des équipements d’accueil et d’animation.
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR
o
Protéger les espaces significatifs (repérage des points de vues, création de l’A.V.A.P., de
zones naturelles, d’espaces verts protégés, protection des abords des rivières et des
ruisseaux)
o
Organiser les zones d’extension urbaine (plans de masse, orientations d’aménagement),
o
Veiller à l’insertion d’équipements liés à la nature et au paysage sur certains secteurs
sensibles,
o
Supprimer les friches d’anciennes activités (silos, etc)
o
Développer des cheminements et des sentiers piétons, permettant de relier les différents
pôles de résidences et de services de la commune,
o
Aménager les entrées de ville :
 Entrée nord depuis l’échangeur de l’A75, route départementale RD 909 ;
 Entrée ouest depuis Aurillac, Murat, traversée de la zone d’activités de Montplain RD
926 ;
 Entrée de ville nord depuis la route de Roueyre et Besserette, liaison avec la voie
projetée de contournement nord de la commune RD 679
 Entrée est depuis Saint-Georges, route départementale RD 909
-6« SAINT FLOUR, UNE DEMARCHE POUR LE
DEVELOPPEMENT DURABLE »
La contribution de la commune
LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN APPLICATION DU GRENELLE 2 DE L’ENVIRONNEMENT
Par sa situation sur un fort relief, par son climat, Saint-Flour doit s’engager dans un effort
particulier pour contribuer au développement durable.
La présence des équipements de proximité, d’un habitat dense, assez groupé, aux murs épais
constitue un atout à saisir pour l’avenir.
Pour faire face aux nouveaux défis du 21ème siècle, la Ville de Saint-Flour et la Communauté de
communes du Pays de Saint-Flour ont souhaité intégrer le développement durable dans
l’ensemble de leurs politiques publiques.
L’élaboration d’un « Agenda 21 » intercommunal doit aboutir aujourd’hui à la mise en place
d’un programme d’actions opérationnel aux enjeux du réchauffement climatique, de la
préservation de la biodiversité, de l’épuisement des ressources naturelles, de l’habitat et la
mobilité durable, de l’accès à l’énergie…
Sur la base du diagnostic réalisé, l’Agenda 21 a retenu neuf axes de travail faisant chacun
l’objet d’une commission thématique : le changement climatique et énergies propres ;
l’urbanisme, l’habitat et la mobilité durable ; la production et la consommation responsables ;
la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles ; la promotion d’une société de la
connaissance (éducation, formation, culture, sport et loisirs) ; la cohésion sociale, l’insertion
professionnelle et l’emploi ; le soutien aux filières locales et l’agriculture durable ; la santé
publique, la prévention et la gestion des risques ; la coopération décentralisée.
B – LES OBJECTIFS
 Engager une réflexion sur les documents d’urbanisme intercommunaux et
gestion commune ;
 Inscrire la commune dans le développement durable et l’effort d’économie
d’énergie ;
 Faciliter les possibilités d’entretien et de transformation du bâti pour
satisfaire les économies d’énergie ;
 Informer et favoriser l’usage de techniques adaptées au bâti ancien ou
historique ;
 Elaborer un Programme Local de l’Habitat qui répond aux enjeux du
territoire ;
 Encourager les démarches exemplaires (éco-quartiers, jardins familiaux, etc) ;
 Lutter contre l’habitat indigne ;
 Promouvoir des modes de déplacement sobres et collectifs et rationaliser les
déplacements.

Accompagner le développement des communications numériques
C – LES MOYENS D’Y PARVENIR
-
Développer l’énergie positive dans la construction, notamment pour les installations
d’activités et bâtiments publics ;
-
Développer les moyens de réduction des déperditions thermiques, en :
 Favorisant l’habitat groupé ;
 Préservant le patrimoine construit en matériaux traditionnel ;
 En favorisant les techniques d’isolation écologique adaptées au bâti existant.
-
Développer les déplacements doux ;
o En poursuivant les acquisitions et aménagement sen faveur des liaisons douces
o En inscrivant des emplacements réservés pour le développement de chemins,
liaisons douces
o En inscrivant des liaisons douces dans les schémas d’aménagement « OAP » des
zones d’extension urbaine
-
Préserver les commerces et les équipements de proximité ;
o En favorisant les activités et commerces de centre ville (ville Haute, ville Basse)
o En conservant des zonages réservés aux équipements et activités, services liées à
l’intérêt collectif (avenue Besserette, quartier gendarmerie…)
-
Réduire les déplacements et l’émission de CO2 :
o En réduisant l’étalement urbain, le mitage agricole
o En favorisant la densification et les opérations de renouvellement urbain
o En développant le réseau de transport en commun
-
Développer les déplacements collectifs, dont le co-voiturage, par la mise en place de
parking relais et de supports numériques dédié à cet effet ; ;
-
Développer la production d’énergies renouvelables, et plus particulièrement l’énergie
solaire.
-
Accompagner le développement des communications numériques :
En vue de permettre aux différentes catégories d’usagers d’accéder à des services de
communications électroniques performants, il convient d’assurer la cohérence des
infrastructures de communication électroniques en fonction des options d’aménagement
retenues.
o Favoriser l’implantation d’activités économiques,
o Garantir le niveau optimal en terme de communications numériques
EN CONCLUSION…
Des projets déterminés sont identifiés au P.L.U :
-
-
-
La poursuite de la requalification de la ville basse, « espace Felgères », SteChristine,
La poursuite de la requalification de la ville haute
 La mise en valeur de la place d’Armes,
 Des îlots en centre ancien,
 Des espaces publics,
 La création d’un nouveau parking.
Le traitement paysager des entrées de ville,
La protection de l’éperon rocheux et de son environnement,
La requalification des quartiers résidentiels périphériques,
La densification progressive de quartiers de proximité des centres urbains,
La requalification de la zone commerciale de la Fonlong,
La valorisation des abords de la gare
La création d’emplacements réservés (nouveaux accès, liaisons piétonnes,
carrefour, aménagement/élargissement de voie, le développement de la liaison,
Fraissinet-Volzac),
La valorisation des espaces naturels et paysagers
Le développement de services à la population
Le développement de l’accueil touristique de séjour, à la ferme du Colombier et à
ses abords,
La confortation du village de Fraissinet comme unité de vie et sa liaison aux
centres de vie par les transports collectifs,
La meilleure protection des plantes protégées,
Le développement d’un projet culturel et patrimonial
La Valorisation du patrimoine et de la mémoire
L’affinement de la ZPPAUP en AVAP
Différentes contraintes majeures sont prises en compte dans P.L.U, notamment :
La commune de Saint Flour est soumise à différents types de risques naturels : risque
inondation, de gonflement d’argile et de risque d’effondrement (orgues basaltiques).
Des travaux de confortement des orgues, dans le respect de la nécessaire préservation du site,
sont engagés et réalisés.
- La prise en compte du plan de prévention du risque d’inondation de l’Ander avec
trames spécifiques au PLU, pour meilleure lisibilité sur le document graphique des
contraintes et risques.
- La prise en compte du plan de prévention du risque de mouvements de terrains et
d’effondrements avec trames spécifiques au PLU sur les sites connus pour présenter ce
risque : orgues basaltiques
- La prise en compte des risques industriels (établissements classés, notamment les ICPE,
SEVESO),
- La prise en compte des Z.N.I.E.F.F., des Z.P.S. et des sites natura 2000 selon leurs
spécificités.
LE PROJET URBAIN GLOBAL
RESUME DU P.A.D.D.
Les axes principaux du développement durable sont :
1 – SAINT-FLOUR, VILLE POUR HABITER ET VIVRE AU QUOTIDIEN
Saint-Flour est une cité résidentielle, largement étendue sur sa périphérie, la
Commune doit garantir une dynamique démographique :





en développant une offre de logements et de terrains à bâtir diversifiée pour
accueillir de nouveaux habitants (sur la base d’une progression de population
de +1% par an et de 30 à 40 logements par an) dans un cadre équilibré de
mixité sociale ;
en diversifiant les formes d’hébergement des personnes âgées ;
en renforçant les opérations de réhabilitation et de rénovation en centre ville
(ville basse et ville haute) et dans les quartiers résidentiels ;
en favorisant la densification des quartiers proches du centre
en apportant la qualité de vie et des services.
2 - SAINT-FLOUR, POLE D’EQUIPEMENTS ET DE DEVELOPPEMENT
Saint-Flour constitue le pôle fédérateur et dynamique du territoire intercommunal et
le centre d’attraction du Pays de Saint-Flour Haute Auvergne, comme ville
d’équipements, de commerces, d’activités, d’emplois et d’accueil.
A ce titre la commune doit garantir une dynamique économique fondée sur le
développement des échanges :





en requalifiant et dynamisant les pôles commerciaux et artisanaux ;
en renforçant l’armature commerciale et artisanale par l’extension ou la
création de zones d’activités de qualité ;
en confortant l’attractivité du centre historique ;
en prenant en compte les besoins de déplacements et de stationnement,
notamment pour rendre plus attractif la résidence en centre ancien ;
En renforçant les équipements et les services (santé, social, sport, loisirs,
culture).
3 - SAINT-FLOUR, VILLE ETAPE
Saint-Flour a un rôle de ville étape et d’accueil. La promotion cohérente de la
commune passe notamment par le développement touristique :








en créant des équipements et des produits touristiques ;
en développant les structures d’hébergement et d’animation de qualité ;
en valorisant les produits locaux, le patrimoine ;
en requalifiant les espaces publics ;
en mettant en valeur le patrimoine architectural et les espaces marchands ;
en créant de nouveaux secteurs d’activités touristiques et ludiques ;
en préservant et en renforçant les chemins de découverte, parcours
touristiques (sud ville, lien piscine / ville basse/ ville haute) ;
En accompagnant la mutation des anciens sièges agricoles, à valeur
d’architecture traditionnelle, la transformation de l’ancien bâti agricole pour
l’habitat et l’accueil.
4 - SAINT-FLOUR, COMMUNE AU LARGE ESPACE AGRICOLE
Saint-Flour dispose d’un vaste espace agricole dont l’activité doit être confortée et
diversifiée :
 en préservant un juste équilibre entre les extensions urbaines et les espaces
agricoles ;
 en prenant en compte les possibilités de création et de développement d’activités
agrotouristiques, dans le respect de l'activité agricole existante ;
 en aménageant un pôle « centre de ressources » à Volzac ;
 En favorisant un regroupement de terres sous une forme respectueuse de
l’environnement ;
 En limitant le développement résidentiel à proximité des exploitations.
5 – SAINT-FLOUR, UN CŒUR DE NATURE A PRESERVER
Saint-Flour est une ville naturelle à bien des égards : les forces de la nature sont
magnifiées par sa situation géomorphologique (éperon rocheux, encaissement des
gorges...) et sa situation insulaire qui la soumet aux météores (froid, vent surtout).
Malgré la minéralité de son espace bâti, le végétal tapisse ses flancs et le nombril
précieux que représentent les allées centrales ; Un rapace peu farouche est
possesseur des airs et de rares plantes fleurissent dès que la neige se retire des
rebords des lambeaux de planèzes.
Ce milieu naturel encore riche est rare dans un contexte urbain ; autant que le
patrimoine bâti et architectural, il constitue un enjeu fort pour réussir un
développement harmonieux, qui préserve des ressources de nature, de bien-être et de
bien vivre dans la ville de demain. Il impose une mise en valeur :




en œuvrant à une prise de conscience partagée par la population ;
en contenant l’expansion urbaine dans les secteurs les plus fragmentés ;
en développant un programme de conservation des espaces les plus riches par
l’acquisition, la gestion adaptée et concertée ;
par la meilleure protection de l’habitat des plantes protégées.
6 - SAINT-FLOUR, UN GRAND SITE A METTRE EN PERSPECTIVE
La Ville de Saint-Flour dispose d’une situation exceptionnelle, par la position phare de
son centre ancien sur un éperon basaltique, par la perception directe offerte depuis
l’A75 et par les larges panoramas ouverts sur les paysages depuis ses principaux accès.
Cette disposition stratégique qui constitue un atout très fort, justifie une mise en
perspective de la commune :
 en mettant en valeur le patrimoine sanflorain ;
 en préservant l’homogénéité du milieu urbain aggloméré, l’espace rural et le
paysage ;
 en maintenant les perspectives paysagères ouvertes sur le lointain ;
 en mettant en valeur les entrées de ville, notamment les accès nord et sud à la ville
depuis l’autoroute A75 ;
 en apportant une attention particulière à l’insertion paysagère des équipements
d’accueil et d’animation.
7 - SAINT-FLOUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE EN APPLICATION DU GRENELLE 2 DE
L’ENVIRONNEMENT
Pour faire face aux nouveaux défis du 21ème siècle, la Ville de Saint-Flour et la
Communauté de communes du Pays de Saint-Flour ont souhaité intégrer le
développement durable dans l’ensemble de leurs politiques publiques.
Une réflexion à portée intercommunale constitue un engagement à :
 Inscrire la commune dans une démarche intercommunale de développement durable
et l’effort d’économie d’énergie ;
 Mettre en oeuvre un Programme Local de l’Habitat qui réponde aux enjeux du
territoire
 Encourager les démarches exemplaires (éco-quartiers, jardins familiaux, etc)
 Promouvoir des modes de déplacement sobres et collectifs et rationaliser les
déplacements
 Accompagner le développement des communications numériques

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