DOSSIER DE PRESSE - Ville de Versailles

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DOSSIER DE PRESSE - Ville de Versailles
DOSSIER DE PRESSE
SOMMAIRE
Editorial
Pierre-Antoine Demachy : biographie abrégée
Pierre-Antoine Demachy et la ville, entre rêve et réalité
Visite de l’exposition
Autour de l’exposition
Le catalogue
Le musée Lambinet
Liste des œuvres exposées
Visuels disponibles pour la presse
EDITORIAL
C’est pour sa dimension de « témoin méconnu » que nous avons choisi cette année
d’honorer le peintre Pierre-Antoine Demachy (1723-1807), en présentant sa première grande
rétrospective au Musée Lambinet de Versailles.
Témoin, il en fut un privilégié du temps des Lumières. Il assista aux métamorphoses urbaines
qui caractérisèrent la France de cette époque et les représenta au travers d’architectures
rêvées, issues des mythes de l’Antiquité mais aussi de son imagination, de sa vision d’une ville
idéale. Il sut, grâce à sa très grande maîtrise des techniques picturales, composer des
tableaux qui nous plongent dans la contemplation de villes sublimées, pétries à la fois des
valeurs des Lumières et des idéaux romantiques. Alliant la rigueur des lignes de construction
aux tourments mélancoliques des ciels d’orage, il est non seulement l’un des points de
transition entre le classicisme et le romantisme, mais surtout l’un des premiers à avoir
représenté une ville futuriste, préfigurant ce que nous appellerions aujourd’hui urbanisme.
S’il fut méconnu, c’est qu’il fut éclipsé par de grandes figures, françaises et italiennes, qui
surent s’emparer des codes sociaux de l’époque pour construire leur légende personnelle.
C’est donc un juste hommage que nous lui rendons aujourd’hui, conformément à l’esprit de
recherche scientifique et de diffusion culturelle qui anime l’ensemble de notre politique.
Ainsi la Ville de Versailles contribue à l’enrichissement des connaissances et poursuit la
grande entreprise dans laquelle elle s’est lancée : celle de créer une ville où nature et culture
se conjuguent harmonieusement dans tous les instants du quotidien, une ville respectueuse
de l’environnement et du bien-être de ses habitants, qui s’appuie sur son patrimoine pour
s’ancrer dans la création la plus contemporaine.
Grâce à Pierre-Antoine Demachy, nous poursuivons ainsi l’exploration, la plus large possible,
des réalisations, du passé et du présent, et des projets, qui font dialoguer la nature et la
culture dans un cadre urbain porteur d’infinies possibilités.
C’est dans cette réflexion que nous insérons cette exposition. Elle est le fruit d’un travail de
longue haleine portée par les équipes de la Ville ; qu’elles en soient ici chaleureusement
remerciées.
Et comme cela est maintenant devenu une habitude, nous proposerons pendant toute sa
durée de nombreuses activités à destination de tous les publics, pour que chacun puisse
s’approprier ces œuvres envoutantes que nous redécouvrons au Musée Lambinet.
François de Mazières
Député-maire de Versailles
Pierre-Antoine Demachy
1723-1807
Biographie abrégée
Pierre-Antoine Demachy, fils d'Antoine Demachy, compagnon menuisier, naît à Paris le 17
septembre 1723. Il acquiert de premiers rudiments de dessin auprès de son oncle paternel,
maître menuisier, dit « Architecte ».
En 1754 il est l'élève de Servandoni (1695-1766), architecte et peintre de grands décors,
auteur notamment de la façade de l'Eglise Saint-Sulpice à Paris, qui l'initie au grand goût
antiquisant, alors qu'il ne se rendra probablement jamais en Italie.
Le 29 novembre 1755, il est agréé à l'Académie de peinture puis reçu le 30 septembre 1758,
avec son Temple en ruine (Paris, musée du Louvre). A partir de 1757, Demachy participe
régulièrement au Salon, jusqu'en 1802.
Il s'illustre dans la réalisation de décors scéniques, pour le théâtre au collège Louis le Grand,
puis à l'Opéra dans les décors de Dardanus de Rameau (1760) notamment, spécialité qu'il
n'abandonnera jamais. En 1764, Pierre-Antoine Demachy est nommé peintre d'Architecture
des décors de théâtre aux Menus Plaisirs du Roi, puis, le 1er décembre, il est désigné comme
dessinateur du Cabinet du Roi.
En 1768, il répond à la commande du Prince Galitzine, envoyé de Catherine II de Russie.
A partir de 1770, Demachy travaille à la décoration de nombreux hôtels parisiens, en utilisant
avec brio le décor en trompe l'oeil, comme il l'avait fait pour le duc d'Orléans au décor du
grand escalier du Palais Royal en 1768. Il réalisera par exemple des toiles figurant des décors
d'architecture, placées au – dessus des cheminées du foyer de l'Opéra Royal à Versailles.
Le 25 novembre 1775, Demachy est élu au
titre de Conseiller à l'Académie en
remplacement de Drouais, décédé.
En 1785 il est nommé Professeur à l'Académie, où il enseigne la perspective, et prend en
charge de nombreux élèves comme Valenciennes ou Louis Moreau l'Ainé.
Sous la Révolution, Pierre-Antoine Demachy occupe toujours son appartement au vieux
Louvre. Dans la gêne, il participe aux travaux dites « d'encouragements ». Il répond au
concours de l'An II avec des esquisses représentant le « Brulement des titres féodaux et des
attributs de la tyrannie », et « la célébration de la fête de l'Etre suprême ».
Il meurt le 10 septembre 1807, âgé de 84 ans.
Pierre-Antoine Demachy et la ville,
entre rêve et réalité
Citations
« Avant tout peintre d'architecture et de perspective, il trouva dans la représentation urbaine
le moyen fort plaisant d'exercer son talent; sa formation de scénographe le distingue des
autres peintres de vues parisiennes. Dans son œuvre, peu de représentations sont réellement
topographiques. En effet, il ajoute toujours un élément imaginaire, transformant ainsi la ville
en une scène de théâtre dont les Parisiens deviennent les acteurs. » Marie Petkowska-Le
Roux, historienne de l’art, commissaire scientifique de l’exposition
« Les amateurs, soucieux de posséder dans leurs collections des tableaux des peintres
français modernes (moins souvent des peintres d’histoire en dépit des injonctions des critiques
et de l’Académie royale), possédaient souvent une ou deux pièces de Pierre-Antoine de
Machy. L’éloge du duc de Vaudreuil, qui introduit sa collection mise en vente en novembre
1787, présente de Machy comme un peintre moderne, emblématique du succès nouveau
de l’École française de peinture : « quel pays peut se vanter d’avoir produit, en aussi peu de
tems, un nombre d’habiles gens aussi considérable que ceux que je vais citer ? Le Brun,
Poussin, Beaugni, le Sueur, Bourdon, La Hire,(…) &c. sans parler des modernes, parmi lesquels
on compte MM. Pierre, Lagrenée, David, Vernet, Robert, Greuze, Fragonard, Spaendonck,
Loutherbourg, Demachy, Hall & autres Maîtres célèbres, qui feroient la gloire d’une Nation
(…) Il est bien à désirer que la vue de cette exposition convainque plusieurs Amateurs
distingués, qui commencent à rassembler des Tableaux françois, de tout le plaisir qu’ils
éprouveront à rechercher les productions de l’une des premieres Ecoles du monde : car, qui
pourroit lui disputer ce rang[1] ? » Charlotte Guichard, CNRS
« Loin d'être un simple vedutiste urbain, à l'égal d'un Raguenet, Pierre-Antoine de Machy
s'inscrit plutôt dans le courant de ces artistes visionnaires qui, avec un regard neuf porté sur
l'Antiquité, et imprégnés de la leçon piranésienne, surent magnifier l'Architecture des
Anciens. (…) Tout concourt à exalter à exagérer la grandeur du bâtiment, au point de créer
un léger sentiment de malaise. Le monde du théâtre n'est pas loin (...) » Jean-Marie Gruson,
Conservateur en chef au Musée Carnavalet
[1]
Catalogue d’une très belle collection de tableaux d’Italie, de Flandres, de Hollande et de France (…) provenant du Cabinet de
M**, 1787, avertissement. VISITE DE L’EXPOSITION
L’exposition des peintures de l'œuvre de Pierre-Antoine Demachy se déploie
suivant un cheminement thématique et permettra de découvrir la richesse
des centres d'intérêt de l'artiste. Plus de 50 œuvres, souvent issues de
collections prestigieuses, expriment ainsi une vision originale de la ville au
XVIIIe siècle, selon 5 axes majeurs :
Les vues de ruine, le Louvre, chroniques parisiennes, édifices religieux, le
peintre urbaniste.
En l’absence, jusqu’à aujourd’hui, d’une exposition monographique consacrée à ce peintre,
et en l’absence d’ouvrages entièrement dédiés à cet artiste, qui n’a jusqu’à présent fait
l’objet que d’articles, l’apport informatif de l’exposition et de son catalogue est indéniable. Ils
constituent un jalon dans la connaissance de Demachy.
L’inégalité de production de Demachy a parfois conduit à le négliger. Aussi, peut-on
aujourd’hui reconsidérer la question : en quoi mérite-t-il d’être exposé, apprécié ?
Il est certes difficile d’évaluer l’intérêt d’un artiste lorsqu’il n’est ni un génie, ni un mauvais
peintre. En fait, chacun l’appréciera de manière variable selon ses attentes, selon son regard
porté sur l’œuvre.
Indépendamment de la valeur artistique de l’œuvre de Demachy, existe aussi sa dimension
de témoignage. En raison du genre dont il s’est fait une spécialité, Demachy peint le cadre
de vie de ses contemporains. Les sujets traités l’ont amené à coucher sur la toile des
éléments qui appartiennent parfois au plan architectural, sous la forme de démolitions et de
constructions d’édifices, et parfois au plan humain, sous la forme de scènes de rue ou de
rassemblements de concitoyens. Par les yeux du peintre, le spectateur d’aujourd’hui voit
l’évolution urbaine de la capitale, mais aussi des scènes de vie de tous ordres. On peut
assister par exemple, parmi ces citadins du XVIIIe siècle, à une session de catéchisme, à une
vente aux enchères, à un incendie, à une apparition publique de la reine, à un vol en ballon,
à une fête révolutionnaire. Quant à la Seine, elle est le cadre de fourmillantes activités
économiques et professionnelles. C’est à un voyage pittoresque dans le Paris du XVIIIe siècle
que Demachy nous convie.
Témoignant de son environnement urbain, Demachy en est donc le miroir. Comme tout
artiste, il est non seulement un miroir, mais également un creuset. Creuset dans lequel
fusionnent des influences stylistiques : celle de la peinture de ruines italienne, qui se mêle
progressivement au renouveau du goût pour le Moyen-Age et aux applications des théories
du comte de Caylus. Autre mélange d’influences, l’impact de la veduta vénitienne se trouve
tempérée par la manière de voir et de sentir très française de Demachy.
Se pencher sur l’œuvre de Demachy est une occasion et un moyen d’enrichir notre
représentation de la peinture de l’époque. A l’aspect méconnu de l’artiste répondra, nous
l’espérons, la bonne surprise d’une agréable découverte. Quant à son aspect de témoin, il
pourrait bien fournir à notre imagination de fort plaisantes incursions dans sa ville.
Françoise Roussel-Leriche
Conservateur du Musée Lambinet
AUTOUR DE L’EXPOSITION
VISITES ADULTES
Découverte de l’exposition avec les conférenciers du musée
Les samedis 1er mars, 22 mars, 12 avril, 10 mai à 15h
Durée : 1h30 /// Tarif : 6€ + 6€ droit d’entrée
Le mercredi 12 mars à 14h30
Durée : 1h30 /// Tarif : 6€ + 6€ droit d’entrée
VISITES EN FAMILLE
Une visite adaptée, pour petits et grands
Les dimanches 23 février, 30 mars, 27 avril à 15h
Durée : 1h30 /// Tarif adultes : 6€ + 6€ droit d’entrée – Tarif enfants : 5€
VISITE POUR LES MALENTENDANTS
En LANGUE DES SIGNES FRANCAISE (LSF)
Le samedi 15 mars à 15h
Durée : 1h30 /// Tarif : 6€
CONFERENCES
Un cycle de conférences autour du thème du paysage urbain au XVIIIe
siècle
Le dimanche 9 mars, à 15h : « Pierre-Antoine Demachy un témoin méconnu » par Marie
Petkowska-Le Roux, commissaire scientifique de l’exposition
Le dimanche 6 avril, à 15h : « Peindre la ville au XVIIIe siècle » par Guillaume Glorieux,
Professeur à l’Université de Rennes II
« Paris au XVIIIe siècle, urbanisme et architecture modernes » - Date en attente
Conférences dans l'auditorium du musée Lambinet
Durée : 1h30 /// Tarif : 6€
VISITE EN MUSIQUE
Animée par un violoniste et un conférencier, une visite qui permettra de sentir l'atmosphère
changeante des toiles exposées et de montrer comment la musique, au XVIIIe siècle, connaît
des bouleversements semblables à ceux que rencontre la peinture.
Le dimanche 6 avril, à 15h30, et le samedi 17 mai, à 20h30
Durée : 1h30 /// Tarif : 6€ + 6€ de droit d'entrée
POUR LES ENFANTS de 5 à 6 ans
Les mercredis du musée : ateliers plastiques, « Colorier la ville »
Un atelier pour les plus petits, qui créeront leur propre ville en couleur, autour de l'exposition.
Les mercredis 5 mars, ou 26 mars ou 2 avril à 14h15
Durée : 1h30 /// Tarif : 5€
Les mercredis du musée : Contes - couleur, « petits contes mystérieux »
« Devant les œuvres de Demachy, laissez vos enfants rêver au gré du conte. Une fois l’histoire
terminée, ils prendront leur plume et dessineront les images qui les auront habitées pendant
quelques minutes »,
Le mercredi 7 mai 2014 à 14h15
Durée : 1h30 /// Tarif : 5€
POUR LES ENFANTS de 7 à 10 ans
Les mercredis du musée : stage-atelier
Pierre-Antoine Demachy s'est passionné pour la ville. Mais celle-ci se fait tour à tour
fantastique, étrange, ou magnifiquement construite : en 6 séances et 6 techniques
différentes (de la gouache au montage en volume), voici tout un monde qui se dévoile :
« croquis dans l'exposition », « la rue en perspective », « un caprice », « une ville étrange »,
« ces gens qui vivent dans la rue », « l'événement dans la ville ».
Les mercredis 5, 12, 19, 26 mars, 2 et 9 avril à 14h15
Durée : 2h /// Tarif : 7€
Les vacances au musée : stage-atelier « Représenter la ville »
Du plan au décor de théâtre, du Moyen-âge au XIXe siècle, la ville est traditionnellement
représentée au travers de techniques bien établies. En complément de l'exposition
consacrée à Pierre-Antoine Demachy, on pourra comprendre dans quel contexte l'artiste
s'inscrit, et comment il se sert d'idées reconnues, pour ensuite s'en séparer.
Du lundi 24 février au jeudi 27 février inclus, à 15h
Durée : 2h chaque jour – Tarif : 7€ par séance
LIVRETS - JEUX
Mise à disposition gratuite d’un livret – jeu pour les enfants de 7-10 ans et de
coloriages pour les plus petits
SCOLAIRES
La fabrique de la ville
Une visite – atelier pour les scolaires du CP au CM2
Après la visite de l’exposition, qui permettra aux enfants de découvrir l’art du point de vue, le
regard sur le détail en architecture, les effets d’atmosphère, mais aussi la recherche de
l’onirisme et de la recomposition face au besoin d’exactitude topographique, nous irons
dans l’atelier afin de recomposer notre propre ville.
L’art du point de vue
« Visiter en s’impliquant » pour les scolaires, du CM1 au CM2 et pour les
collèges – lycées
Tout en visitant l’exposition avec l’animateur, les élèves seront amenés à s’intéresser plus
particulièrement au point de vue, et à expérimenter par exemple les techniques de la
perspective, en travaillant au croquis d’architecture.
CATALOGUE
L’exposition Pierre-Antoine Demachy s’accompagne de la publication d’un catalogue
illustré, réalisé en coédition avec l’éditeur d’art Magellan et Compagnie.
L’ouvrage, qui compte 200 pages, comporte des essais couvrant l’œuvre et la personnalité
du peintre, et la reproduction des œuvres présentées dans l’exposition.
Le témoin méconnu
Coédition Ville de Versailles Magellan et compagnie
200 pages
Format 20,50 x 25cm
Relié
Prix de vente : 28€
Parution février 2014
LE MUSEE LAMBINET
Installé dans l’hôtel particulier qu’un entrepreneur des bâtiments du Roi avait fait construire
en 1751, le musée Lambinet déploie ses collections sur 35 salles. Tout en reconstituant
l’atmosphère d’une élégante demeure du XVIIIe siècle dans l’appartement richement
meublé du 1e étage, le musée présente un très beau fonds de peintures et sculptures du
XVIe siècle au XXe siècle, avec notamment les œuvres de grands artistes versaillais, dont
Jean-Antoine Houdon, ou Georges Lacombe. Avec une abondante iconographie, l’histoire
de la ville est également évoquée, ponctuée par l’époque révolutionnaire dont les
protagonistes apparaissent au fil d’une galerie de portraits contrastés.
Musée Lambinet
54 boulevard de la Reine - 78000 Versailles
Informations
01 39 50 30 32
Retrouvez le musée sur www.versailles.fr
Moyens d’accès
SNCF Versailles-Rive Droite (départ Paris Saint-Lazare)
SNCF Versailles-Chantier (départ Paris Montparnasse)
RER Versailles Château-Rive gauche (départ Paris RER Ligne C)
Autobus 171 Versailles Place d’armes (départ Pont de Sèvres)
Autoroute A13 sortie « Versailles centre »
Horaires d’ouverture
Le musée est ouvert tous les jours, sauf le vendredi, de 14h00 à 18h00
Tarifs
- Tarif plein : 6€
- Tarif réduit : 4€ Familles nombreuses, + de 60 ans, carte 1 an à Versailles, Amis du château
de Versailles, Etudiants 18-25 ans, membres de groupes de plus de 10 personnes
- Gratuit pour les moins de 18 ans + Dernier dimanche du mois, Moins de 18 ans individuels,
Enseignants,
Journalistes,
Conférenciers,
Demandeurs
d’emploi,
Chauffeurs
et
accompagnateurs de groupe, Handicapés, Amis du musée Lambinet, Carte ICOM et
conservateurs, Amis du Louvre, Agents de la ville (conjoint et enfants)
Accès handicapés
Le musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite
LISTE DES ŒUVRES EXPOSEES
RUINES, CAPRICES ARCHITECTURAUX ET VUES DE FANTAISIE
1
Un Temple en Ruines
Huile sur Toile.
H. 161 cm ; L. 129 cm.
Signé en bas à gauche et daté: « De Machy »
Paris, musée du Louvre Inv. 6409
2
Arc de Triomphe
Huile sur Toile.
H. 60.5 cm ; L. 79.5 cm.
Signée
Angers, musée des Beaux-arts Inv. MBA J45(J1881) P
3
Caprice architectural avec temple à rotonde
Huile sur Toile.
H. 46 cm ; L. 38 cm.
Signée en b. à g. « De Machy »
Rouen, musée des Beaux-arts, Inv. 1818.1.31
4
Intérieur d'église
Huile sur Toile.
H. 46 cm ; L. 38 cm.
Signée en b. à d. « De Machy »
Rouen, musée des Beaux-arts
5
Troupeau dans les ruines avec le Panthéon de Rome
Gouache sur papier.
H. 50 cm ; L. 38.6 cm.
Signée
Rouen, musée des Beaux-arts – Legs Mme George Chedanne, 1964
6
Vue de ruines
Huile sur Toile.
H. 38 cm ; L. 47 cm.
Signée
Collection Particulière.
7
Vue de Ruines
Huile sur bois
H. 49 cm ; L. 60 cm.
Signée en b. à g.
Courtesy Didier Aaron & Cie
8
Ruines antiques, personnages près d’un vase Medicis
Huile sur bois d’acajou.
H. 18 cm ; L. 13 cm.
Signée et datée en b. à g.
Collection Particulière.
9
Ruines animées
Huile sur bois d’acajou.
H. 18.5 cm ; L. 13 cm.
Signée en b. à d. « DEMA… »
Collection Particulière.
10 et 11
Ruines animées – Une paire
Gouaches.
H. 16.5 cm ; L. 12 cm chacune.
Signée
Collection Particulière
12
Soldats & Blanchisseuses dans des Ruines autour d’un feu
Gouache.
H. 54 cm ; L. 39 cm.
Collection Particulière
13
Caprice architectural avec le château de Clagny, à Versailles
Huile sur bois.
H. 36 cm ; L. 53 cm.
1771, Signée en bas à gauche : « Demachy »
Versailles Musée Lambinet, Inv. D92.2.1
LE LOUVRE
Hors catalogue
Alexander Roslin : Portrait du marquis de Marigny
Huile sur toile
H. 126cm ; L.112cm.
1783
Musée national du château de Versailles, Inv. MV 4447
14
Dégagement de la colonnade du Louvre, démolition du Petit - Bourbon.
Crayon, plume et lavis (dessin mis au carreau).
H. 347 mm ; L. 455 mm.
En haut inscription récente : « dessin de Demachy représentant la démolition des restes de
l’Hôtel du petit Bourbon ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. D. 508).
15
Vue de Fantaisie de la Colonnade du Louvre
Huile sur Toile.
H. 38,5 cm ; L. 59,5 cm.
Signée
Paris, Musée du Louvre Inv.RF 1947 – 22
16
Dégagement de la colonnade du Louvre, démolitions des restes de l’ancien hôtel du PetitBourbon.
Lavis d’encre de chine
H. 420 mm ; L. 860 mm.
Au verso du dessin, en bas à droite et à gauche, cachet de la collection du comte Grégoire
Strogonoff.
Paris, musée Carnavalet (Inv. D. 3585).
17
Les ruines de la Poste du Louvre
Plume, encre noire avec rehauts de gouache blanche et sanguine
H. 33 mm ; L. 21.5 mm.
Collection Privée Parisienne
18
Les vendeurs d’Estampes au Louvre
Huile sur panneau
H. 38,5 cm ; L. 58 cm.
Signé à gauche sur le pilier de l’arc d’entrée : « De Machy 1791 ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. P. 1039) ; déposé au Louvre depuis 1989.
19
Le péristyle du Louvre, côté est.
Lavis.
H. 180 mm ; L. 192 mm.
Papier en deux morceaux dans le sens de la largeur.
Paris, musée Carnavalet (Inv. D. 514).
20
Le Louvre et le Pont - Neuf (l’Abreuvoir au premier plan).
Huile sur Toile.
H. 64 cm ; L. 79,5 cm.
Signé à droite (très effacé, est illisible) : « Demachy » [ancienne attribution à Hubert Robert]
Paris, Musée Carnavalet, Inv. P.174
CHRONIQUES PARISIENNES
21
La Foire Saint-Germain pendant l’incendie en 1762
Huile sur toile.
H. 51 cm ; L. 46 cm.
Signée en bas à gauche « P.A Demachy »
Collection particulière.
22
Les Ruines de la Foire Saint-Germain
Huile sur toile.
H. 49.5 cm ; L. 76.5 cm.
Signée en bas à gauche P.A Demachy
Collection particulière.
23
Inauguration de la statue de Louis XV, place de la Concorde – le 19 février 1763
Eau forte
H. 40,9 cm ; L. 65,4 cm.
datée de 1787. Epreuve avant la lettre signée J. Deny, femme Demonchy gravée d’après le
tableau de Pierre - Antoine Demachy appartenant à M. Laborde, valet de chambre du roi.
Paris, musée Carnavalet (Inv. G. 17054).
24
L’arrive de la Reine à l’Hôtel de Ville – le 21 janvier 1782 – Fête donnée à l’occasion du
Baptême du Dauphin
Plume et lavis d’encre
H. 26,5 cm ; L. 60,8 cm,
signé en bas à gauche « Demachy ». Au dos du dessin inscription qui parait assez récente : «
Vue perspective de la décoration et du feu d’artifice tiré à l’hôtel de ville de Paris en
présence de leurs Majestés à l’occasion de la naissance de Monseigneur le Dauphin le 21
janvier 1782, par Demachy ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. I.E.D. 5200).
25
Vue de la place Louis XV et des Tuileries à l’instant du départ de MM. Robert et Hullin, le 19
septembre 1784
Plume et aquarelle.
H. 42,3 cm ; L. 62,6 cm.
Paris, musée Carnavalet (Inv. D. 5195).27
26
Vue intérieure du Panthéon français après les translations des cendres de Voltaire le 11juillet
1791
Huile sur papier marouflé sur toile.
H. 54 cm ; L. 38 cm.
Non daté
Musée de la Révolution Française, Vizille – Inv. MFR – 1986-271
27
La Fête de l'Unité, le 10 août 1793, ou l'inauguration de la Constitution de la République
française et le brûlement des emblèmes de la Royauté
Papier entoilé, trace de signature au milieu et en bas du tableau.
H. 48 cm ; L. 75 cm.
Paris, musée Carnavalet (Inv. P. 82).
LES EDIFICES RELIGIEUX
28
Le Chœur d’une Eglise animée de personnages
Huile sur toile.
H. 73 cm ; L. 93 cm.
Signée
Paris, Galerie Eric Coatalem
29
Sermon à l’Eglise Saint-Roch ou le Capucin prêchant
Plume et lavis.
H. 355 mm ; L. 258 mm.
Le dessin est en deux morceaux dans le sens de la hauteur, signé en bas à droite
« Demachy ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. I.E.D.511).
30
Vue intérieure de l’église Saint-Symphorien de Montreuil à Versailles
Huile sur Toile,
H.43 cm ; L. 36 cm.
Signé et daté en bas à droite, sur le soubassement de la colonne : « Demachy 1772 ».
Paris, musée Carnavalet (P. 956) (dépôt à Versailles, musée Lambinet en 1990 - Inv. D 90 - 1 1).
31
Vue intérieure de la chapelle des catéchismes plus tard dite de la Providence (annexe
de la cathédrale), à l’église Saint-Louis de Versailles
Huile sur Toile.
H. 43 cm ; L. 36 cm.
Paris, musée Carnavalet (P. 957) (dépôt à Versailles, musée Lambinet en 1990 - Inv. D 90 - 1 2).
32
La Démolition de l’église des Saints-Innocents
Huile sur Bois.
H. 51,7 cm ; L. 40,5 cm.
Signé en bas à gauche : «De Machy 1787».
Paris, musée Carnavalet (Inv. P. 2080).
33
Démolition de l’église Saint-Jean-en-Grève
Huile sur bois
H. 42,5 cm ; L. 53,5 cm.
Signé en bas à gauche presque illisible : «Demachy».
Paris, Musée Carnavalet (Inv. P. 78).
34
Démolition de l’église Saint-Jean-en-Grève
Lavis d’encre de chine avec très légers rehauts de couleur.
H. 33,3 cm ; L. 34,7 cm.
Signé en bas à gauche : « Demachy ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. D. 3261).
35
Démolition du couvent des Cordeliers (vers 1802).
Lavis rehaussé.
H. 30,3 cm ; L. 47 cm.
En bas au milieu: « Demachy ». Bordure ancienne. - En bas à droite, initiales: « F.R. ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. D. 507).
LE PEINTRE URBANISTE
36
Le Garde-Meuble royal – vue de fantaisie
Huile sur Toile.
H. 87 cm ; L. 113 cm.
Signée
Paris, Musée du Louvre (Inv. 6415)
37
Vue de fantaisie du Garde-Meuble royal
Huile sur bois.
Collection Monsieur van Riel
38
Vue du Garde-Meuble, Place Louis XV et des Chevaux de Marly
Huile sur Toile.
H. 57 cm ; L. 38 cm.
Signée
Collection Particulière
39
Démolition de l’ancien vestibule du Palais Royal (1764-1770)
Plume et lavis de bistre avec rehauts de gouache. Dessin collé sur une feuille de papier
portant sur le recto : écriture ancienne « Démolition de l’ancien vestibule du palais Roialle. Au
dos : un plan d’architecture.
H. 25 cm ; L. 29 cm.
Paris, musée Carnavalet (I.E.D. 5192).
40
Démolition de l’ancien vestibule du Palais Royal (1764-1770)
Dessin signé à gauche : « de Machy ».
H. 25 cm ; L. 29 cm.
Paris, musée Carnavalet (Inv. I.E.D. 5197).
41
Vente publique de tableaux probablement à l’hôtel Bullion vers 1780
Huile sur toile.
H. 22 cm ; L. 33 cm.
Paris, musée Carnavalet (Inv. P. 1932).
42
Rotonde imaginaire avec la statue de Louis XIV de Desjardins
Huile sur toile.
H. 60 cm ; L. 48 cm.
Non datée
Collection Privée Parisienne
43
Vue du Parc de Saint-Cloud
Huile sur panneau.
H. 21cm ; L. 14 cm.
Non datée
Collection Particulière Monsieur van Riel
44
Vue de la Seine prise du Pont – Neuf
Huile sur toile.
H. 78 cm ; L. 134,5 cm.
Signée 1783
Versailles, Musée National du Château – Inv. MV 785
45
L’hôtel des Monnaies et la Seine vus de la pointe de l’île de la Cité
Huile sur Toile.
H. 41,5 cm ; L. 64 cm.
Porte une inscription au dos de la toile : « Demachy 1774 ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. P. 2507).
46
Vue du port Saint - Paul prise au bas du parapet.
Gravure .
H. 00 mm ; L. 00 mm.
Charles - Melchior Descourtis (1753 - 1820) d’après Pierre - Antoine Demachy (1723 1807),aquatinte en couleur, en bas à gauche Paris chez l’auteur, Cour du Louvre et chez
Descourtis,Graveur rue des Grands Degrés près de la Place Maubert, Mon d’un Md de vin en
face de la rue Perdue, au centre imprimé par Gayant le jeune, en bas à droite par ses très
humbles et très obéissants serviteurs de Machy Descourtis, au centre armoiries du Comte
d’Angiviller.152
Paris, musée Carnavalet (Inv. G. 4174).
47
Vue du quai d’Orsay prise de la terrasse des Tuileries
Crayon repassé à l’encre rouge (au trait).
H. 39,5 cm ; L. 61,5 cm.
Au dos inscription en partie illisible : « Joseph boufers à … ».
Paris, musée Carnavalet (Inv. I.E.D. 3677).
48
LE PALAIS BOURBON
Huile sur panneau.
H. 40 cm ; L. 62 cm.
Signée
Assemblée Nationale, Paris
49
Le quai d’Orsay, l’hôtel de Lassay, le Palais Bourbon, vus du quai des Tuileries
Plume et lavis.
H. 20,5 cm ; L. 58,3 cm.
Au dos inscription à l’encre : « par Demachy / au crayon vue du Palais Bourbon. »
Paris, musée Carnavalet (Inv. I.E.D. 3324).
50
Vue panoramique de Tours
Huile sur toile.
H. 81.5 cm ; L. 154 cm.
Signé et daté sur le tonneau en bas et vers le milieu : « Demachy / 1787 »
Inscription sur le ballot, en bas vers le milieu : « MBD »
Tours, Musée des Beaux-Arts, Inv. 1969.2.1
Personnages
Deux personnages, un cochon, un âne
Plume, encre brune, pierre noire sur papier
H. 10.7 cm ; L. 16.6 cm.
Signé : Demachy 1781
Huit personnages et un chien
Plume, encre noire, pierre noire, lavis gris sur papier
H. 12.6 cm ; L. 20 cm.
Signé : Demachy 1781
Rouen, musée des Beaux-Arts, Inv. AG. 1975.4.1217
Personnages
Plume, lavis gris et brun sur papier
H. 12.6 cm ; L. 20 cm.
Rouen, musée des Beaux-Arts, Inv. AG. 1975.4.1219
VISUELS PRESSE
Libres de droit
Vue de ruines, huile sur bois
Courtesy Didier Aaron & Cie
© Thomas Hennocque
Caprice architectural avec le château de Clagny, à Versailles
Huile sur bois, 1771 Musée Lambinet, Versailles
© Ville de Versailles – Musée Lambinet
Vue du Palais Bourbon, huile sur
panneau, Paris
Assemblée nationale
Vue du garde meuble, Place Louis XV et chevaux de Marly
Huile sur toile Collection particulière
© Ville de Versailles
Le chœur d’une église animée de
personnages
Huile sur toile
© Galerie Eric Coatalem, Paris
Vue intérieure de la chapelle des catéchismes plus tard dite
de la Providence, à l’église Saint Louis de Versailles
Huile sur toile, 1787, Paris Musée Carnavalet
Vue de l'intérieur de l'église Saint- Symphorien
Huile sur toile, Musée Lambinet, Versailles
© Ville de Versailles – Musée Lambinet
L'incendie de la foire Saint-Germain
Huile sur toile, Collection particulière
© Ville de Versailles

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