Dossier de presse 2 "Le noir vous va si bien"

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Dossier de presse 2 "Le noir vous va si bien"
DOSSIER DE PRESSE
Le noir vous va si bien
Un commissariat de Lydie Marchi
Avec Denis Brun, Caroline Hanny, Pascal Martinez,
Pascal Navarro, Nicolas Pincemin, Emmanuel
Régent, Javiera Tejerina-Risso, Damien Valero
galerie karima celestin | art contemporain
25 rue sénac de Meilhan
13001 Marseille
www.karimacelestin.com
Contact presse : 06 28 72 44 24 - [email protected]
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Dossier de presse I Le noir vous va si bien I galerie karima celestin
Quand je me suis installée à Marseille en 2011, la seule personne que je connaissais était Lydie Marchi, la galeriste de
l’artiste Damien Valero dont je soutenais aussi le travail dans ma galerie parisienne. Lydie m’a accueilli dans sa ville,
en me guidant vers les bonnes portes, en me soutenant , et en me conseillant. Ce qui est précieux quand on
démarre un projet sans réseau.
Quand j’ai trouvé le local qui est devenu ma galerie d’aujourd’hui, j’ai eu très vite envie de le faire découvrir à Lydie.
Elle fut donc la première personne qui a partagé avec moi l’enthousiasme que suscite un tel lieu. Il était pour moi
très logique de lui ouvrir ma porte en l’invitant à organiser une exposition en tant que commissaire. C’est une façon
aussi , de m’inscrire dans le territoire et d’accueillir les Marseillais qui sont la plus part de ses artistes, et dont
j’apprécie souvent le travail.
La première idée que m’a soumise Lydie m’a séduite, puisqu’elle évoque le noir. Le noir fait partie intégrante de mes
choix artistiques. Il est la couleur du graphite, du fusain, de l’encre de chine, du feutre, etc., tout ce qui caractérise le
trait, le dessin et dont je suis une inconditionnelle passionnée. L’exposition inaugurale en témoignait fortement.
Donc je suis heureuse d’accueillir ce projet porté par Lydie et ses artistes au sein de ma galerie qui sera le temps de
cette exposition fièrement Marseillaise !
Karima Celestin, janvier 2013
L’exposition sera ouverte au public du 1er au 24 mars, du mardi au samedi de 14 à 19h et sur rendez-vous.
Elle sera clôturée par un brunch le dimanche 24 mars à 13h.
Le vernissage se déroulera le 28 février à partir de 18h et jusqu’à 21h.
Caroline Hanny et Denis Brun aka Toshiro Bishoko réaliseront une performance intitulée “La confusion des
noirs” mercredi 13 mars 2013 à 19h.
Une visite guidée aura lieu tous les vendredis à 18h.
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Dossier de presse I Le noir vous va si bien I galerie karima celestin
La première fois que j’ai visité ce qui allait devenir la future Galerie Karima Célestin, je fus frappée par la lumière et le
sol en damier noir et blanc qui a, depuis, été recouvert par une chape de béton peinte en gris. Ce sol m’amena à me
souvenir de l’exposition inaugurale de la galerie Maeght en 1946, “Le noir est une couleur”, exposition que je n’ai pas
vu bien évidemment, mais qui fut reprise - augmentée - interprétée par Dominique Paini en 2006 à la Fondation
Maeght. Vint alors le désir de développer une exposition autour du noir dont on a pu dire justement que ce n’était
pas une couleur. Cette anecdote a servi d’amorce réflexive par ce qui pourrait sembler être un point de détail
apparemment insignifiant. Elle m’a orientée quant à l’approche “stratégique” de ce projet proposé par Karima
Célestin et a inspiré un titre, sous forme de parabole, “Le noir vous va si bien”.
L’histoire de la symbolique du noir est parcouru d’ambivalences. Le noir est, tour à tour, la couleur de la fertilité, de la
tempérance, de la dignité ou de l’autorité et de la puissance puis de la mort, des enfers et des ténèbres, de la
piraterie ou de l’anarchie. Ces symboliques transparaissent alors dans le costume que revêt l'ecclésiastique, le
policier, le SS, le surveillant, l'avocat, le juge, etc. Le noir évoque également la sobriété et l’élégance, la fameuse
petite robe noire, depuis quelques décennies mais également une certaine idée de la modernité. Il est le signe des
avant-gardes et de la table rase. Comment réaliser une exposition avec le noir, en tant que fil conducteur, sans citer
Malevitch, Soulages ou Ryman ? Ou le “sfumato” de Léonard de Vinci ? Le clair obscur du 17ème siècle de Caravage à
Velasquez ? Ou encore l’”Homme au turban Rouge” de Van Eyck dont le vêtement fait corps avec le fond du tableau
ne mettant en lumière que l’expression sévère du commanditaire ?
Pour autant, quasiment aucune des oeuvres sélectionnées ne fait référence à ces chef-d’-oeuvres. “Le noir vous va si
bien” proposera une lecture de sentiments véhiculés par la couleur noire dans l’imaginaire collectif : l’élégance par
les propositions de Caroline Hanny et Denis Brun; la tristesse et la mélancolie, voire même le deuil, par celles de
Pascal Martinez, Pascal Navarro, et Damien Valero; le sentiment de désolation par la toile de Nicolas Pincemin; la
puissance des éléments par les propositions d’Emmanuel Régent et Javiera Tejerina-Risso. Enfin, l’exposition sera
ponctuée d’un “petit diable noir” en la présence d’une céramique à l’esthétique “cocasse” de Denis Brun.
Cette exposition appartient à un projet de commissariat d’exposition intitulé “Suite” se déroulant en plusieurs
temps. Il joue sur une temporalité nettement plus longue que celle d’une exposition et est écrit tel un romanfeuilleton. Ce dernier serait d’ailleurs légèrement absurde. Les épisodes en seront mélangés et s’agenceront au fil du
temps sans pour autant que les expositions ne se déroulent dans l’ordre de la narration. “Le noir vous va si bien” est
le premier épisode de “Suite”*.
Lydie Marchi, commissaire d’exposition indépendante, janvier 2013
Les artistes : Denis Brun aka Toshiro Bishoko, Caroline Hanny, Pascal Martinez, Pascal Navarro, Nicolas
Pincemin, Emmanuel Régent, Javiera Tejerina-Risso, Damien Valero
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Dossier de presse I Le noir vous va si bien I galerie karima celestin
Denis Brun aka Toshiro Bishoko
Vit et travaille à Marseille
“Toshiro Bishoko est né à 17 ans (...) A cette époque on commençait
déjà à parler d'un complot extraterrestre sans vraiment en connaître
l'ampleur réelle (...) Le cœur lourd et l'esprit léger, il erra dans Paris,
Londres, Varsovie en écoutant les Sparks et les B (...) il ne cessa de
peindre et de faire des photos en espérant que cela ne s'arrêterait
jamais plus. S'installant à Nice dans les années 90, il y rencontra son
maître, Ben Vautier, puis sa grand-mère adoptive japonaise, Yoko
Gunji, et son grand-père paternel, Joseph Mailland. Ils lui apprirent
l'art de la céramique, les bases de la vidéo, les lois de la perspective
et celles des aplats noirs à l'acrylique. (...)” Denis Brun, 2007
Denis Brun aka Toshiro Bishoko s’est vu confier la mission, ardue, de
créer au sein de cette exposition une respiration alliant une certaine
idée de l’humour, noir, et de l’élégance par la création d’un nouveau
“LapinPunk” orné d’une énorme “diamant”. Par ailleurs, Denis Brun
aka Toshiro Bishoko accompagnera la performance de Caroline
Hanny par une performance sonore.
Denis Brun, Vue de la chambre réalisée pour “Supervues” en
2010 - Hôtel Burrhus, Vaison-la-Romaine
Courtesy de l’artiste
Caroline Hanny
Denis Brun a bénéficié de nombreuses résidences artistiques dans le
monde entier et participé à de nombreuses expositions collectives
au sein d’institutions culturelles, dont dernièrement en 2009 à la
“Force de l’art” à Paris. Son travail est autant celui d’un plasticien que
d’un musicien ou d’un designer / performeur sonore. Son oeuvre est
présente au sein des collections du Frac Paca et du Fonds Communal
de la ville de Marseille.
Vit et travaille à Marseille
Caroline Hanny joue des paradoxes, attirée par les “paillettes” mais
aussi par la nature et l’immensité des paysages. Ses projets
artistiques font écho à son expérience dans le milieu de la mode
tandis que ses travaux photographiques sont davantage le fruit
d'une contemplation inassouvie de la nature. Les points
convergents de ses différents univers sont une poésie libre et un
imaginaire fantasmé. Ici, elle s'interroge sur la confusion des noirs par la mise en scène de “la Petite Robe Noire”. Elle questionne la
valeur du noir pour une robe, au sein de la mode et de notre
société. Ainsi, elle met l'accent sur l'infinie déclinaison de la petite
robe noire et s'interroge sur sa durée de vie, son futur. Ces
interrogations seront présentées sous la forme de la parabole d’une
performance intitulée “la confusion des noirs”.
Caroline Hanny multiplie les champs d'action opérant tour à tour
Caroline Hanny, "Les confusions de
comme plasticienne, performeuse, styliste ou photographe. Styliste
Mademoiselle"
de formation, diplômée d’Esmod, sa pratique est de plus en plus
Série "La confusion des noirs", 2013
tournée vers l’expérimental que ce soit au niveau de sa pratique de
Courtesy de l’artiste
performeuse, de styliste, de plasticienne ou de photographe.
Toutefois, l’univers de la mode est sa principale source d’inspiration.
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Pascal Martinez
Vit et travaille à Marseille
“Les oeuvres de Pascal Martinez sont des passages incitant au va et
vient, entre une mémoire intime (la sienne) et une mémoire
collective (la notre, toutes les autres) Ces dispositifs cherchent donc
à reconnaître puis inversement à faire se « désagréger et disparaître
» les contours du souvenir dans une histoire devenue commune.”
Vincent Debanne
Pascal Martinez; Hommage n°2
(hommage à mon ami Julien, 2006
Courtesy de l’artiste
Pascal Navarro
Et c’est précisément ce avec quoi Pascal Martinez jouera par la
présentation, dans le cadre de cette exposition, de l’”hommage n°2
(hommage à mon ami Julien”, oeuvre alliant nostalgie et tristesse
mais aussi un certain esprit ludique voire même interactif.
Diplômé de l’Ecole de Photographie d’Arles, Pascal Martinez a
participé au show-room d’Art-O-Rama à deux reprises en 2009 et
2010 en tant qu’artiste invité. Il a bénéficié d’un atelier de
l’Euromediterranée pour la création d’une pièce intitulée “Hortus
Conclusus” réalisée au Cirva. En 2009, il a participé à l’exposition
collective dédiée au personnage fictif inventé par Jean-Yves
Jouannais, Félicien Marboeuf, à la Fondation d’Entreprise Ricard puis
en 2010 à “Let’s dance” au Macval à Vitry-sur-Seine. Sa série “Les 12
rêves d’Hercule” a été acquise par le Fonds Municipal de la ville de
Marseille en 2006.
Vit et travaille à Marseille
“Le noir vous va si bien” sera l’occasion pour Pascal Navarro de
montrer cinq nouveaux dessins de sa série “Eden Lake (je voulais
que tu vives)” dessiné d’un trait ferme à l’encre de chine mais
néanmoins multiple, faisant référence à l’art du paysage lequel se
trouve dématérialisé ici par la technique employée qui le rend
abstrait. La temporalité, très visible du travail que l’artiste met en
oeuvre pour la réalisation de ce travail artistique, le lie
inévitablement à cette même mise en garde que véhicule la vanité
“n’oublie pas que tu es mortel”. Pascal Navarro entraînera le visiteur
dans la découverte de cette nouvelle série liée au deuil et à la perte
d’un être cher.
Pascal Navarro a bénéficié en 2011 d’une résidence à “Voyons-voir”
qui lui a permis d’expérimenter la sculpture monumentale par la
création de “walking bed” inspiré du lit de “little Nemo”. Il a participé
Pascal Navarro, “Sans titre” - série “Eden Lake
à plusieurs expositions collectives en 2012 notamment au château
(je voulais que tu vives), 2012
de Fougères pour une exposition intitulée “Châteaux féériques”, à
Encre sur papier arches, 56 x 76 cm - Courtesy de l’artiste
“Luxe(s) au sein de la galerie du 5ème à Marseille ou à l’été
photographique de Lectoure. Il a réalisé une chambre lors de
l’édition 2012 de “Supervues” avec “Voyons-voir” à l’hôtel Burrhus à
Vaison-la-Romaine. Début 2013, Pascal Navarro participe
également à “Rêves de Monuments” à la Conciergerie à Paris.
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Nicolas Pincemin
Vit et travaille à Marseille
“ (...) Les oeuvres de Nicolas Pincemin nous baladent et nous
perdent en chemin, au bord des routes comme aux abords de
l'image. Elles s'offrent comme des lectures altérées d'un réel déjà
lointain, et toujours conditionné par le « voir ». Un voir relaté en
atelier. Un réel abstrait de lui-même, donc.(...)” Leïla Quillacq :
Paysages défeints, 2011 (Catalogue Monographique "Nicolas
Pincemin", éditions Sextant et plus, 2011)
Nicolas Pincemin donnera à voir une nouvelle toile issue de prises
photographiques en bord de route. Un paysage qui fait écho à la
désolation de l’âme perdue dans une urbanité trop présente et où
le noir se trouvera suggéré de par la thématique choisie et présent
chromatiquement.
Nicolas Pincemin, Forêt (détail), 2010
Huile sur toile, 170 x 230 cm
Courtesy de l’artiste - Photographie Jean-Christophe Lett
Nicolas Pincemin est marseillais depuis une dizaine d’années après
avoir fait ses études à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg et
obtenu une licence d’arts plastiques à l’Université d’Aix-enProvence. En 2011, il a bénéficié du show-room d’Art-O-Rama et
d’une exposition personnelle intitulée “Nous n’irons plus au bois” au
Centre d’Art d’Istres. La même année, il a
participé à
“Reconstitution”, exposition collective curatée par Dominique Angel
au musée départemantal de Gap. La médiathèque de Villeurbanne
lui offre une nouvelle exposition individuelle, “L’affût”, début 2013.
Emmanuel Régent
Vit et travaille entre Villefranche-sur-Mer et Paris
“(...) J’utilise la ponceuse pour chercher la couleur, la réveiller. Ce
geste me permet de retrouver la lumière de l’écran (par derrière)
uniquement à partir de peinture acrylique sur de la toile. Sur le
modèle des images médicales, j’utilise les contrastes colorés non
pas à des fins esthétiques mais pour délimiter des secteurs de
formes. Mes dessins identifient des objets identifiables alors que
mes peintures identifient des objets non identifiables.” Emmanuel
Régent, 2012
“Le noir vous va si bien” est l’occasion de présenter pour la première
fois à Marseille le travail pictural d’Emmanuel Régent. Dans ses
toiles de la série des "Nébuleuses" il soustrait de la matière
picturale pour laisser apparaitre la couleur jusqu'à emporter le
regard au delà du trou noir.
Diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Paris, il est lauréat,
en 2009, du Prix des Amis du Palais de Tokyo. Il participe à de
nombreuses expositions collectives au sein d’institutions telles
Emmanuel Régent, Nébuleuse (Blandine) (2010)
peinture acrylique sur toile,168 x 300 cm
Courtesy de l’artiste, de la galerie Bertrand Baroudou - Paris,
de I love my job - Caroline Smulders - Paris
et de la galerie Analix Forever - Genève
que la Villa Arson. En 2012, il présente son travail au CAC Château
des Adhémar à Montélimar puis au MAMAC de Nice lors d'une série
d'expositions intitulées “ Sortir de son lit en parlant d’une rivière”. _______________________________________________________________________________________________
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Javiera Tejerina-Risso
Vit et travaille à Marseille
Noir / Bleu appartient au tryptique de vidéos initié par Javiera
Tejerina-Risso en 2010 et comprenant les vidéos “Blanc / Bleu” et
“Blanc / Rouge”. La couleur est au centre des recherches développées
ici par l’artiste. Toutefois, elle évoque également dans ce travail vidéo
l’art du dessin qui se forme naturellement à la surface de l’eau ainsi
que la notion d’exil et de frontières. Enfin, “Noir / Bleu” évoque la
force des éléments, ici l’eau tourbillonnante. Cette eau qui passe du
bleu au blanc ou au noir profond ...
Javiera Tejerina-Risso, Noir / Bleu (capture d’écran), 2012
Courtesy de l’artiste
Javiera Tejerina-Risso vit depuis dix ans en France après une enfance
et une adolescence passée au Chili. Elle suit actuellement un
programme d'expérimentation en Master Arts et Politique au sein de
l’Ecole de Sciences Politiques à Paris. En 2011, la Chambre de
Commerce et d’Industrie Marseille- Provence a acquis “Va-et-Vient”,
vidéo dont la thématique principale est l’exil, dans le cadre de son
concours artistique annuel.
Damien Valero
Vit et travaille à Paris
Damien Valero développe depuis trois ans environ une nouvelle
technique de gravure, à savoir la gravure au noir de suie par
empreinte humaine. Il a réalisé, pour “le noir vous va si bien”, une
pièce dont il évoquait depuis longtemps la gestation. A savoir
l’empreinte d’un corps entier réalisé au noir de suie sur plusieurs
feuillets disloquant ainsi le corps humain et en faisant finalement
comme des signes typographiques.
Damien Valero est diplômé de l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris et
est membre actif de l’association des anciens élèves de cette
dernière. Il a gagné, depuis deux ans environ, de nombreuses
commandes de 1% artistique dont celui du lycée professionnel
Gaudier Brzeska à St-Jean-de-Braye avec le projet “Nodus”. Damien
Valero a mis en place une équipe composé d’architectes, de
designers et d’ingénieurs afin de répondre au mieux à ces
commandes publiques.
Enfin, Damien Valero est l’artiste qui a fait lien entre Karima Celestin
et Lydie Marchi puisqu’elles travaillent toutes deux depuis
longtemps avec ce dernier. Sélectionner son travail, au- delà même
des recherches qu’il peut développer, était logique.
Damien Valero, Corpus visage F, 2010
Empreinte à la suie sur plaque d’acier gravé gravure,
exemplaire unique
Courtesy de l’artiste
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