concours du « meilleur poème de la journee internationale de la

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concours du « meilleur poème de la journee internationale de la
CONCOURS DU « MEILLEUR POÈME DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA
FRANCOPHONIE 2014 »
ORGANISATEURS : SALON VIRTUEL DE LA POESIE FRANCOPHONE (SALON KARIM
M’SEFFAR) & CARIBBEAN GROUP
Jury : Caribbean Group
Président d’Honneur du Jury : l’écrivain Franketienne
LES 3 POÈMES RETENUS PAR LE JURY POUR LE PRIX "JOURNÉE INTERNATIONALE
DE LA FRANCOPHONIE
Fête des mots ! Abdellatif Bhiri
Mon âme, en un vol stationnaire,
Comme un beau colibri qui butine
Le nectar de mes rêves insignes,
Plane au-dessus d’un corps débonnaire.
Bien au-dessus du charivari
Bien au-dessus de toute cohue
Faisant fi de tout tohu-bohu
Elle s’enlivre des mots qu’elle charrie
Narguant tout ce qui est faribole
Venant d’un quelconque hurluberlu
Mon humble âme au timbre perdu
Ivre à tire larigot, frivole
Zigzague en une parfaite ambiance
Ouf ! Quelle joie ! Quelle délivrance !
©23/3/2014 Abdellatif BHIRI.
-----------------------------------------------------------------------------------------Je m’enlivre - Fattoum Abidi
Je m’enlivre de la lueur de mes prodiges livres,
Où mon chemin du savoir, vibrant de mon enrichissante, francophonie,
Qui fait ambiancer ma vie.
Enjolivant mes beaux mots français, à Tire- Larigot ;
Mon cœur s’embaume dans un envol de cerceau,
Et là mon âme s’envole en Zigzag,
Afin de chuchoter ma poésie à ma fée nomade.
Le soir les fêtes des voisin est un grand Charivari,
Qui m’empêche de dormir dans une douce quiétude
Où je pars sur les ailes de mes songes
Et là je m’évade dans la prairie de mes rêveries.
Depuis Baudelaire, Molière et Jean-Jacques Rousseau,
Je m’évade dans mes livres de littératures et de philosophies.
Et j’aime bien un Hurluberlu qui donne une originalité,
A ma séduisante française.
Je délecte les charmes exquis de ma favorite,
En lisant ses beaux et séduisants mots
Ouf, j’éteins la radio dont la musique est en Tohu- Bohu,
Car la forte musique assourdissante est une Faribole nuisible.
Ma langue française est timbrée d’ouverture,
Où je griffonne mes vers dans la liberté de ma verve
Et mon bonheur est une lueur qui s’arrose de ma belle favorite.
Où mon âme se réjouit dans une joie inédite
Ma langue d’adoption se côtoie,
Amicalement avec ma langue maternelle,
Qui est la langue arabe, qui enrichit le monde
Comme un trésor illuminant
Ma francophilie est ma belle mélodie,
Qui me permet de s’arroser de ses connaissances littéraires,
En outre elle m’enveloppe dans sa belle robe du savoir.
Qui me réchauffe le cœur,
Car ma langue d’adoption me permet l’ouverture sur l’autre
Où j’écris mes beaux vers,
Qui reçoivent mes convives dans la générosité,
De mes séduisantes métaphores et de mes captivants quiproquos
© 21 Mars 2014 Fattoum Abidi
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La fête foraine, - Hassanatene Safi
Pendant les vacances, s’installe la fête foraine
Pour les villageois c’est l’aubaine
Les familles vers le spacieux stand y convergent
Chacun visite l’armada d’engins, de véhicules et de manèges
Les photographes sont là afin de tout immortaliser !
Pour ambiancer, nuancer et tout synchroniser
Les baffles émettent diverses musiques
Ou chansons stéréophoniques !
Au plus haut niveau oscillent les sons !
Les visiteurs et le personnel semblent d’aplomb.
Malgré les nuisances sonores
Les fulgurantes lumières multicolores.
Réclament à tire-larigot, les enfants déchainés
De leurs parents attentionnés, la monnaie.
Sont un véritable laissez-passer,
Les timbres des billets à poinçonner
Ils permettent selon l’âge d’embarquer à bord
Au sein de ces magnifiques et attrayants décors.
D’en haut fusent et se mêlent éclats de rire et cris.
C’est le capharnaüm, le tohu-bohu au sein de ce charivari !
Pour une descendance prodige
C’est le vertige à la haute voltige !
Tournent et donnent les manèges le tournis
Se heurtent les auto-tamponneuses en marche, c’est la folie !
Ici tout se passe à merveille, rien ne bloque
Chaque geste ou choc devient un sujet loufoque.
A leur guise, les enfants se défoulent, s’amusent et s’enivrent
Loin d’être ivres, les adultes s’enlivrent, se délivrent !
Acrobates et prestidigitateurs, pour une auréole jouent leur rôle
Entre le réel et le fictif, ils cherchent le pactole
L’air hurluberlu, les artistes-animateurs se maquillent
Travestis en caftan de couleurs chatoyantes, ils s’habillent.
Pour attirer l’attention du public, ils font les guignols
Disent des anecdotes, des choses drôles, des fariboles
Un peu timbrés, ils avancent, vacillent, font des zigzags
Ils tombent, se relèvent, divaguent et vous narguent
Ils dansent, se déhanchent, s’inclinent, se redressent et s’arrêtent
Décontractés, ils mâchent le chewing-gum, font la fête
C’est le délire, à l’aveuglette, on joue aux tirs, à la loterie
Certains villageois tentent leur chance dans l’euphorie.
A la fête foraine tout est attirant, captivant mais fatiguant !
Quand la nuit pose son voile sombre sur ces spectacles ambulants
Certains parents sont blasés et un peu désabusés
Après s’être bien amusés, quelques enfants ont la nausée.
Toute une somme d’argent est déjà dépensée
Pour leurs bonnes notes les enfants sont récompensés
Ouf ! Après la distraction, on retourne à son logis
Pour prendre sa douche, se délasser et se mettre au lit
Hassanatene Saifi