After sex selfie - Centre de Recherche en Psychologie du Travail et
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After sex selfie - Centre de Recherche en Psychologie du Travail et
Le Soir Jeudi 3 avril 2014 Le Soir Jeudi 3 avril 2014 20 MONQUOTIDIEN MONQUOTIDIEN 21 Stromae et nous, tous les mêmes LA CONSO 450.000 titres services risquent d’être perdus Que ceux qui disposent encore des titresservices à 8,50 euros se dépêchent de les écouler. Le 30 avril prochain, ils seront purement et simplement périmés. Au cas où ce ne serait pas clair, l’Onem et Sodexo précisent : « A partir du premier mai, ils ne pourront plus, en aucun cas, être ni utilisés, ni remboursés, ni échangés. » Il s’agit des titres qui ont été acquis entre le premier septembre et le 31 décembre 2013. Le gouvernement, qui a porté le prix à 9 euros au premier janvier 2014 a prévu une date de péremption pour les titres à 8,5 afin d’éviter que les Belges fassent des provisions astronomiques et ôtent tout rendement pour l’état à l’augmentation aux visées clairement budgétaires. Et l’air de rien, cela concerne beaucoup de monde. Selon les derniers comptages, il resterait pas moins de 450.000 titresservices en circulation, soit, si l’on compte bien, une somme rondelette de 3,8 millions d’euros. Les personnes qui savent déjà qu’elles ne pourront les utiliser peuvent demander le remboursement ou l’échange, mais avant la date fatidique. Enfin, une consolation pour ceux qui laisseraient passer la date : la déduction fiscale leur restera acquise, y compris pour les titres périmés. « Tout titre-service acquis en 2013 sera remboursé à 70 % de sa valeur faciale, diminué de 25 centimes par commande. » Avec ses polos et ses chaussettes aux couleurs de son univers, l’icône musicale se glisse dans notre garde-robe. I BERNARD DEMONTY LA MOBILITÉ Eternuer ou conduire, il faut choisir... L’association Touring note une hausse de 16 % des appels de ses membres au sujet des allergies par rapport à l’année dernière à la même époque. Le printemps précoce y est pour quelque chose. « Les gens sont inquiets. Ils expliquent qu’ils ont peur d’éternuer au volant car il leur est impossible de le faire sans fermer les yeux », explique Isabelle Norro, porteparole de Touring. Ce moment présente un danger sur la route puisqu’il peut occasionner un accident. Touring leur conseille donc de se protéger les yeux en conduisant et d’éviter les emplacements à forte concentration de pollens, de mettre la ventilation sur circulation d’air en recyclage fermé. Touring déconseille aussi aux automobilistes d’emprunter les routes fort fréquentées car de plus grandes quantités de pollen s’y concentrent, provenant notamment des mouvements d’air intenses dans ces zones. Le Dr Fontaine, allergologue, souligne que « la pollution atmosphérique a un rôle irritatif notamment sur les muqueuses respiratoires qui deviennent plus réceptives. Les symptômes s’installent donc plus rapidement. » A plus long terme, la personne alllergique peut acheter une voiture munie d’un filtre à pollen. Des risques avec les médicaments ? Les antihistaminiques de la nouvelle génération, « ne présentent plus d’effet soporifique. », souligne le Dr Fontaine. Avec la pollution, les allergies touchent de plus en plus de monde. Selon l’allergoloque, une personne née après 1980 sur 3 est allergique. Et au regard des changements climatiques qui se profilent, le phénomène risque de ne pas de s’améliorer dans les années à venir... PIERRE BOONEN (ST.) l y a eu les tubes musicaux fracassants, les pochettes de CD au graphisme hypnotisant, les clips ultra-léchés et consultés sur le net, les mises en scène millimétrées en télé. Aujourd’hui, c’est avec une ligne de vêtements que Stromae, le chanteur touche-à-tout crée le buzz. Un de plus. Il s’agit de quatre polos unisexes et de quatre paires de chaussettes reprenant sur wax les motifs électronico-africains de l’album Racine Carrée, du clip de Papaoutai et des visuels projetés sur les scènes de la tournée actuelle. La création de cette collection capsule est signée Mosaert (anagramme de Stromae) dont Paul Van Haver, alias Stromae, est la figure de proue. Ce collectif pluridisciplinaire (musique, photographie, graphisme, vidéo) compte en son sein Coralie Barbier, compagne du chanteur. C’est elle qui a signé les tenues de scène du roi belge de la pop, dont le style oscille subtilement entre celui du dandy anglais et du sapeur africain. Parfaitement alignés sur l’axe de la planète Stromae, ces vêtements ont un parfum d’exclusivité. On ne les trouvera ni à la sortie des concerts géants du maestro, ni dans les supermarchés à fringues de la rue Neuve. Non, ils sont uniquement disponibles depuis ce mercredi en stock limité – seulement 2.000 polos et 4.000 chaussettes – chez Hunting and Collecting, boutique située dans le très branché quartier Dansaert à Bruxelles, ainsi que chez Colette, temple du style à Paris. On peut les commander sur le site internet de Mosaert (store.mosaert.com). Et croiser les doigts pour faire partie des happy few. C’est que Stromae aime la rareté, aime se distinguer, aime ne pas faire comme les autres. Comme de LA SOLUTION Des capteurs « citoyens » pour mieux respirer Ils veulent façonner un monde meilleur avec des idées qui peuvent tout changer. Chaque semaine, focus sur une de ces initiatives admirables. C’est une menace bien plus discrète que les conflits armés, mais tout aussi fatale : la pollution de l’air tue de plus en plus. L’Organisation mondiale de la santé en chiffre chaque année les conséquences sanitaires. En 2012, 7 millions de personnes sont mortes dans le monde à cause de la pollution de l’air. C’est environ une personne sur huit. Et deux fois plus que ne l’estimait l’organisme onusien en 2008. Les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines provenant de composés organiques volatils et de sulfate d’ammonium constituent les polluants les plus fréquents. A Paris, un collectif d’ingénieurs et de sociologues, réunis au sein de l’association Labo Citoyen, a lancé un programme de recherche et d’action : Citoyens Capteurs. Leur objectif ? Lutter contre la pollution urbaine en outillant un maximum d’habitants de capteurs intelligents. Avec plans et données en format « open source », et un prix de fabrication estimé à moins de 200 euros. « Notre démarche repose volontairement sur des technologies ouvertes pour permettre aux citadins de fabriquer eux-mêmes Un look réservé aux grands minces ? Vous pensez que les fringues de Stromae ne conviennent qu’aux grands minces ? Et pourtant… « Ce style, qui se compose d’un polo, d’un nœud papillon et de chaussettes, n’a rien à voir avec la taille et le volume, estime Tony Delcampe, directeur de la section stylisme de La Cambre. Il est basé sur le graphisme et s’adapte à tous les corps. » La preuve en image : le collectif Mosaert a fait poser des modèles jeunes et plus âgés, hommes et femmes, minces et ronds, blancs et noirs. Stromae répète ainsi son message d’unité. Au-delà des générations, des sexes, de la morphologie, du teint de la peau et des cultures, nous sommes à la fois tous différents et tous les mêmes. RAFAL NACZYK ien d’autres célébrités ont récemment ont lancé leur colB lection. Que ce soit pour de grandes enseignes ou sous l’aile protectrice de grands couturiers, ces stars se sont, comme Stromae, impliquées dans la création. Pharrell Williams. Après ses tubes interplanétaires Happy et Get Lucky (signé Daft Punk) de 2013, Pharrell Williams revient avec un album (GIRL) mais aussi un projet qui mêle mode et écologie. Il l’a annoncé lors de la Fashion Week de New York : la société Bionic Yarn, dont il est directeur artistique, s’associe à la marque G-Star pour sortir une collection capsule baptisée « RAW for the Oceans », des jeans entièrement réalisés à partir de matières recyclées provenant des océans. Kanye West. Le rappeur américain qui a récemment participé à la création de quelques pièces pour A.P.C. Au style très épuré de la marque française viennent se mêler les influences hip-hop du dieu autoproclamé du rap, qui n’en est pas à son premier coup d’essai comme styliste. Lykke Li. La Suède est mise à l’honneur le temps d’une collaboration. La chanteuse Lykke Li et la marque & Other Stories, enseigne haut de gamme de H&M, ont décidé de s’associer pour une collection de prêt-à-porter. L’interprète de I follow the River a voulu des vêtements à son image : chics mais décontractés, du noir et blanc. Cette collection sera disponible en magasin (une boutique & Other Stories ouvrira ses portes cet été à Bruxelles, avenue de la Toison d’Or), ainsi qu’en ligne dès l’automne prochain. Cristiano Ronaldo. Après avoir été longtemps l’égérie d’Emporio Armani, l’icône portugaise du foot a fait ses premiers pas dans le monde de la mode en présentant CR7 Underwear, sa propre ligne de sous-vêtements et de chaussettes. Associé au designer américain Richard Chai, l’attaquant du Real Madrid a dévoilé en novembre dernier sa collection. J.BO. 90 € « Il est possible que les fans continueront à contempler son univers sans forcément chercher à en faire partie » le polo ALEXANDRA BALIKDJIAN, ULB Pour 90 euros le polo et 17 euros les chaussettes, Stromae et ses fans peuvent communier, devenir tous les mêmes, serait-on tenté de penser. Et, au passage, assurer un nouveau succès à l’artiste adulé. Mais pas si vite, tempère Alexandra Balikdjian. « Stromae est un de ces chanteurs qui a réussi à créer son univers. Je ne suis pas certaine que ses admirateurs voudront adopter les vêtements qu’il propose car ils lui sont très spécifiques. Peut-être que ses fans continueront à contempler son univers sans forcément chercher à en faire partie. » Après tout, c’est sans doute ce que recherche l’artiste qui vient, avant même de vendre le premier polo estampillé Mosaert, d’élargir son champ créatif et de rajouter à son image une couche de prestige coloré. ■ 17 € la paire de chaussettes MAXIME CASSART (st.) La collection capsule du collectif Mosaert, auquel appartiennent Stromae et la styliste Coralie Barbier, mise sur l’univers dandy et coloré du personnage. JULIEN BOSSELER THIERRY COLJON © FRIEKE JANSSENS LA VIE DU NET et à moindre coût des capteurs de pollution, explique Olivier Blondeau, docteur à Sciences Po. On ne cherche pas à vérifier et moins encore à contredire les données fournies par les organismes de surveillance de la qualité de l’air, mais bien à les compléter en permettant au citadin de se rendre compte par lui-même des niveaux de pollution auquel il est exposé. » Conçu par ces « street scientists », dans des ateliers ouverts au public, le capteur en question ressemble à une espèce de boîtier gris, gros comme une boîte à sucre, avec à son bord le strict minimum vital : un mini ordinateur, deux capteurs, une batterie et une clé 3G pour transmettre les données. L’idée de mesures à l’échelle citoyenne n’est pas inédite. Aux lendemains de la catastrophe de Fukushima, et face au manque de transparence des autorités nippones sur les niveaux de radiation, un des premiers réseaux interconnectés de capteurs citoyens a vu le jour. Nom de code : Safecast. Avec l’aide d’une centaine de bénévoles, il a pu récolter plus de 10 millions de coordonnées. Soit des chiffres plus précis et plus nombreux que les données gouvernementales, permettant dans une ville comme Tokyo un monitoring au bâtiment près. « Les agences de surveillance de la qualité de l’air en appellent elles-mêmes à ce type de déploiement bottom-up, permettant d’affiner leurs mesures et de les replacer à l’échelle de chaque individu », conclut Olivier Blondeau. De quoi dépoussiérer, au moins, le pouvoir de l’opendata. Ces stars de la mode LE STYLE décliner l’offre de faire partie des Enfoirés. Stromae est un personnage de cire (comme les Daft Punk sont des robots), unique, extraterrestre, à nul autre pareil. Il est différent. On ne peut le confondre avec qui que ce soit. Cela aussi participe au succès. De la même façon que sa musique n’a pas d’équivalence. Stromae ne vend pas que des disques, il vend un personnage, un être androgyne, bâtard, sapé comme un prince jusqu’à l’étrange. Derrière tout cela se cache un être talentueux et malin dénommé Paul Van Haver. Qui réfléchit, contrôle tout et s’amuse. Et nous dans tous ça ? Nous voilà face à cet être, à mi-chemin entre fiction et réalité, devenu véritable figure de référence. « C’est lui qui dicte des normes auxquels on va tenter d’aspirer si on adhère au personnage, analyse Alexandra Balikdjian, psychologue de la consommation à l’ULB. Aujourd’hui, Stromae va jusqu’à proposer des objets qui permettent d’adopter ces normes. Et pas n’importe quels objets : les vêtements sont de puissants vecteurs de communication et d’idéal du moi. Ils reflètent ce que l’on est et ce que l’on aimerait être. » LE MOT LES ENFANTS After sex selfie Le bonheur est dans le pré (même en ville) Oseriez-vous publier sur le net une photo de vous et de votre partenaire juste après avoir fait l’amour ? Des utilisateurs du réseau social Instagram, eux, ont franchi le pas en prenant le soin de mentionner le mot-clé #aftersexselfie (autoportrait après le sexe) en légende. Le phénomène, initié par des adolescents américains, est en train de prendre de l’ampleur et les images chastes de couples comblés se multiplient. J.BO. LA MARQUE L’application Spotify entièrement revue L’application Spotify Music vient d’être mise à jour en version… 1.0 ! Les nouveautés s’axent principalement autour de l’interface de l’application. Cette dernière a été entièrement revue (couleurs, typographie, iconographie) et s’avère plus rapide lors de la navigation. Cette nouvelle interface est pour l’instant accessible uniquement à l’iPhone. La section « Parcourir » a été revue avec la possibilité d’écouter des listes de lecture intelligentes en fonction de nombreuses situations (top list, nouveautés, météo, et de nombreux genres musicaux). L » application Spotify Music pour iOS est proposée gratuitement sur l’App Store. Un compte gratuit permet d’accéder à l’écoute, mais de manière très limitée. ALEXANDRE COLLEAU Toute l’actualité des nouvelles technologies est sur geeko.lesoir.be 20 Ecover bannit l’huile de palme de son liquide lessive Certains fabricants de pâtes à tartiner ont renoncé à l’huile de palme dans leur préparation au nom de la santé des consommateurs car cette matière grasse peut avoir de fâcheuses conséquences sur le système cardio-vasculaire. C’est dans une optique écologique qu’Ecover a décidé à son tour de bannir l’huile de palme de ses produits d’entretien bio et de la remplacer dans le courant de cette année dans toute sa gamme par de l’huile d’algue. Le producteur débute cette transition avec son liquide lessiviel. Le but de cette démarche est de protéger les forêts tropicales, de réduire les émissions de carbone et de produire de façon plus locale. Les huiles algales ont beaucoup moins d’impact sur l’environnement, argumente Ecover tout en garantissant la même efficacité de nettoyage. Les consommateurs soucieux de l’avenir de la planète devraient apprécier. Vous êtes citadin et pensiez n’avoir d’autres recours que le très écorné Martine à la ferme pour susciter un tantinet de sensibilité rurale chez votre enfant ? Ravisezvous ! Aujourd’hui, même une métropole bétonnée comme Bruxelles recèle quelques havres verts pour s’abreuver de campagne, sans devoir parcourir des kilo© RENÉ BRENY. mètres. A la Ferme d’Uccle par exemple, aussi appelée Centre régional d’initiation à l’écologie, on peut se faire une cure champêtre, en famille et à tout moment. Jardinage biologique, préparation de pains, construction de nichoirs : les ateliers foisonnent mais on peut aussi se laisser déambuler à la rencontre des chèvres, moutons, lapins et poules, que les enfants sont invités à nourrir. On peut aussi réviser ses légumes et fruits de saison en parcourant le verger et le potager, sans oublier de finir par un petit tour avec l’âne Martin autour du domaine. A la ferme Nos Pilifs, écrin de verdure situé dans la commune de Neder-over-Heembeek, on fait aussi le plein de créatures animalières (vaches, moutons, chevaux, cochons, poules, canards, etc.) et de promenades bucoliques. Et pour les gourmands, la production potagère locale et de saison gonfle les étagères de l’épicerie. On y organise également des anniversaires ou des stages toute l’année, centrés sur les différents travaux qui rythment la journée du fermier, avec un petit plus : la particularité de la ferme Nos Pilifs est de travailler avec des personnes handicapées à travers un programme d’intégration qui confère au domaine une dimension aussi humaine qu’écologique. CATHERINE MAKEREEL www.tournesol-zonnebloem.be et www.fermenospilifs.be. J.BO. )G 21