(06 octobre 2012) Weird Science Faisant le vœu

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(06 octobre 2012) Weird Science Faisant le vœu
Ted
(06 octobre 2012)
Weird Science
Faisant le vœu, le soir de Noël de ses 8 ans, que son ours en peluche prenne vie, le ciel réalise le souhait de
John Bennett. Dès lors naît une amitié sans limite qui est encore entière bien après la trentaine. Seulement
John vit en couple et l’omniprésence de Ted dans sa vie amoureuse causera des ennuis insoupçonnés et peutêtre dévastateurs. Car pour Ted, rien ne vaut de se défoncer la tête et de sombrer dans une fête
incontrôlable…
Basé sur un concept exploité à de maintes reprises dans l’histoire du cinéma, notamment lorsque le robot
militaire prit vie dans « Short Circuit », lorsqu’un fantasme sexuel prit forme humaine dans « Weird Science »
ou lorsque le père créateur insuffla vie dans son pantin Pinocchio, l’histoire de « Ted » ne déroge pas à la règle
d’une aventure humaine touchante et sincère, même si embrouilles à la chaîne et perte de contrôle total de la
situation ne sont jamais très loin. Et le côté embrouilles fait davantage penser à un autre personnage atypique
qui a envahi nos foyers il y a quelques temps, petit extraterrestre « Paul » qui garantissait tous les dérapages.
Dans un duo étonnant, où l’image de synthèse ne choque pas, plutôt plaisante même, Mark Wahlberg s’en tire
plutôt bien. A des années-lumière de sa fantastique performance dans « Fighter », il endosse ici le rôle d’un
grand enfant n’arrivant pas à s’assumer ni lui, ni ses responsabilités. Une prestation qui l’éloigne également de
son rôle de père touchant, en deuil, de « Lovely Bones », qui continue de faire de lui un acteur d’une grande
carrure et d’un talent évident. Mais le film ne repose malheureusement pas sur lui.
En effet, les frasques de son partenaire n’ont pas de limites. D’un plan cul avec Norah Jones en personne, en
passant par une illustration magistrale d’un plaisir facial, sans oublier un action/vérité aux conséquences
indescriptibles, le bonhomme ne sait pas s’arrêter. Et des personnalités se bousculeront pour venir le voir.
Nombreux en effet sont les apparitions dans ce film. Tom Skerritt, Sam Jones, Ryan Reynolds, Laura
Vandervoort ou Brandon Routh viendront passer à l’écran pour les clins d’oeils à la chaîne.
Du côté féminin, Mila Kunis illumine l’écran d’une beauté naturelle transcendante qui, elle aussi, ne connaît
pas de limites. Pour un rôle un peu bancal et limite secondaire, on lui excusera de ne pas glaner une course aux
Bafta ou aux Academy Awards.
Une note ? Un petit film axé sur la détente, sur l’humour crasseux, pipi caca, sans véritablement de limites, qui
assurera une bonne ambiance. Mention spéciale au doublage français de Joey Starr, très en forme pour le rôle
de Ted. Une pure comédie, aucun tabou, aucune contrainte. Un petit succès très mérité. 16/20.
En Bluray ? En version Unplugged.

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