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ggggggggggggggg gggggggggg ggggg N°4 – 24 mai 2012 SOMMAIRE Maladies - Feu bactérien Anthracnose du platane Oïdium Cloques Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal d'Aquitaine Zones non agricoles sont principalement les collectivités d'Aquitaine (au nombre de 58 réparties sur les 5 départements), des particuliers qui font ponctuellement des signalements et le laboratoire départemental d'analyse (LDA). Le rédacteur du BSV Zones non agricoles est : FREDON Aquitaine Ravageurs - Tigre du platane Processionnaire du pin Mineuse du marronnier Méticuleuse Chrysomèle du romarin Cochenille Biocontrôle des cochenilles pulvinaires Chrysomèle de la viorne Pucerons Acariens Cicadelle blanche Hyponomeute Cynips du châtaignier Xylophages Hylobes du pin Directeur de publication : Dominique Graciet, Président de la Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine Cité mondiale 6, Parvis des Chartrons 33075 Bordeaux cedex Tél. 05 56 01 33 33 Fax 05 57 85 40 40 http://www.aquitainagri.org/ Ce qu’il faut retenir : Maladies : Feu bactérien : période de forte sensibilité Anthracnose du platane : nombreux symptômes Oïdium : symptômes apparents Cloques : apparition des symptômes sur feuille Ravageurs : Tigre du platane : migration des adultes vers les feuilles en cours Processionnaire du pin : fin des processions, prévoir la pose des pièges à papillons Mineuse du marronnier : mines visibles Cochenilles : migration des jeunes larves de cochenille du mûrier Pucerons : présence remarquée sur de nombreux végétaux Cicadelle blanche : premières larves observées Cynips du châtaignier : signaler la présence de galles Xylébore : Installer les pièges pour diminuer les attaques. Supervision : DRAAF / Service Régional de l'Alimentation Aquitaine 51, rue Kièser 33077 Bordeaux cedex Tél. 05 56 00 42 03 http://draaf.aquitaine.agriculture. gouv.fr/ Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 1 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez la réglementation « abeilles » et lisez attentivement la note nationale BSV 2012 sur les abeilles 1. Dans les situations proches de la floraison des arbres, lors de la pleine floraison, ou lorsque d'autres plantes sont en fleurs dans les parcelles (semées sous couvert ou adventices), utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention « abeille », autorisé « pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d’abeilles » et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés. 2. Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricide ne signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux. 3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d’intervalle en appliquant l’insecticide pyréthrinoïde en premier. 4. N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage du produit. 5. Lors de la pollinisation (prestation de service), de nombreuses ruches sont en place dans les vergers et les cultures légumières. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines ont un effet toxique pour les abeilles. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » et la note nationale BSV « Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! » sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr (ITSAP : Institut technique et scientifique de l’apiculture et de la pollinisation) Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 2 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Rappel réglementaire Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l’arrêté national de lutte du 31 juillet 2000 et dans l’arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive 2000/29/CE concernant les mesures de protection contre l’introduction dans la communauté d’organismes nuisibles aux végétaux et aux produits végétaux et contre leur propagation à l’intérieur de la communauté. La notion d’organisme nuisible réglementé englobe la notion d’organismes de quarantaine. Un organisme de quarantaine est défini par la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux comme suit : « organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l’économie de la zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n’y est pas largement disséminé et fait l’objet d’une lutte officielle». Toute personne qui constate sur un végétal la présence d’un organisme nuisible réglementé a l’obligation d’en faire déclaration auprès de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de l’Alimentation-SRAL). SRAL Aquitaine : Tél. : 05 56 00 42 03 Fax. : 05 56 00 42 31 Courriel. : [email protected] Plante parasite : la cuscute Dépourvue de chlorophylle, la cuscute développe des tiges filamenteuses jaunâtres s’enroulant étroitement sur le végétal hôte dont elle prélève la sève élaborée au moyen de suçoirs. Ses tiges sont pratiquement dépourvues de feuille et portent des petites fleurs abondantes regroupées en glomérules qui contiennent des graines de petite taille (1 mm) assurant la dissémination du parasite. Les graines ont une longévité d’une dizaine d’années. Une dizaine d’espèces de cuscute est recensée en France. De nombreuses plantes sont sensibles parmi lesquelles : bruyère, caryopteris, chèvrefeuille arbustif, Coleus, forsythia couvre-sol, genêt d’Espagne, géranium lierre, reine marguerite, zinnia, et des plantes potagères. Vigilance dans les potagers, certaines cuscutes transmettent la maladie du Stolbur sur pomme de terre et tomate. Oter manuellement la cuscute dès que vous la détectez pour éviter son invasion. Cuscute sur Coleus Photo : réseau d’observateurs BSV ZNA AQ. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 3 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Dégâts de gel En début d’automne lorsque l’arbre a terminé sa croissance, 5 à 10 jours de refroidissement progressif lui sont nécessaires afin que l’écorce des pousses de l’année durcisse et devienne protectrice. Si une gelée survient avant cet endurcissement survient, elle peut provoquer des dégâts sur les pousses imparfaitement lignifiées. Lors d’automnes doux, ce fut le cas en 2011, les mécanismes de préparation au gel ont été retardés et si un froid brutal survient, les arbres peuvent subir des lésions sous l’écorce (zone cambiale) au niveau du tronc. Les arbres à écorce fine (hêtre, platane, …) y sont sensibles, surtout s’il s’agit de jeunes sujets récemment plantés. De nombreux sujets sont morts cet hiver, particulièrement les palmiers Phoenix sp. non adaptés au froid (les palmes de P. canariensis en pleine terre gèlent dès que la température est inférieure à – 8°C pendant plus de 24h). Le choix des essences destinées aux extérieurs devront désormais porter sur des espèces (arbres et arbustes) résistantes à la fois à des températures persistant pendant plusieurs jours en dessous de –10°C en hiver, et au delà de 40°C pour les conditions estivales. Dégât de gel sur platane Aspect général du feuillage, Gironde, mai 2012 Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 4 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Maladies Feu bactérien La bactérie responsable, Erwinia amylovora est un organisme nuisible réglementé de lutte obligatoire en tout lieu en tout temps sur tout le territoire national. Consulter spécifiquement le bulletin de santé du végétal édition arboriculture fruitière n°12 du 15 mai 2012 sur : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Arboriculture-fruitiere. Les conditions météorologiques et les stades phénologiques sont favorables aux contaminations par la bactérie responsable de cette maladie. Vigilance en Lot-et-Garonne et en Dordogne dans les environnements de pépinières et de vergers de fruits à pépins (Malus). En période de risque élevé, la mesure d’assainissement vis-à-vis du feu bactérien consiste à couper largement en dessous des parties atteintes, en assurant entre deux coupes la désinfection soignée des outils de taille (par trempage dans l’alcool à 70°C ou dans l’eau de Javel diluée), suivie d’une incinération des parties coupées. L’application d’une pâte cicatrisante sur les plaies de taille demeure indispensable. Les communes sont soumises à des mesures d’interdiction d’allumer des feux, aussi elles peuvent se rapprocher des centres d’incinération dont elles dépendent pour les ordures ménagères pour trouver une solution à cette problématique (idem pour l’incinération des nids de processionnaires du pin en hiver, …). Anthracnose du platane Le champignon Apiognomonia errabunda est responsable de l’apparition de petites crevasses sur les jeunes rameaux puis de noircissement des nervures des jeunes feuilles, flétrissement et défeuillaison prématurée. Les arbres touchés s’affaiblissent au fil des ans et deviennent sensibles aux champignons lignivores de faiblesse (pourriture cubique, amadouviers, phellin tâcheté …). Les jeunes platanes en formation sont les plus exposés. La conservation se fait sur les feuilles mortes sous forme de périthèces et sur les rameaux sous forme de chancres. La contamination : les spores véhiculées par la pluie contaminent les jeunes pousses et les feuilles. Après pénétration, le champignon se développe sous la cuticule et peut rester à l’état latent pendant quelques temps. Pendant la période estivale, des acervules formées sur la face inférieure des feuilles libèrent de nouvelles conidies responsables de contaminations secondaires. Les conditions favorables au développement de la maladie - Les conditions climatiques : printemp humide et froid. - La sensibilité variétale : les variétés Platanus x acerifolia et P. occidentalis sont sensibles à l'anthracnose. La variété Platanus orientalis est tolérante. La présence de blessures occasionnées par diverses agressions favorise la pénétration du champignon. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 5 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Analyse du risque : Le risque est très élevé en période pluvieuse lorsque la température moyenne se situe entre 10°C et 12°C ET lorsque l’arbre est dans la phase de sensibilité au champignon, soit à partir du débourrement jusqu’à l’étalement complet des feuilles. Entre 12°C et 14°C le risque demeure moyen et au delà de 16°C, le risque devient nul. Les conditions printanières ont été favorables à la maladie qui est signalée fréquemment (tous les départements aquitains sont touchés). Les arbres adultes ne sont pas altérés, outre leur aspect esthétique, de nouvelles feuilles effaceront bien vite les stigmates de la maladie qui est sans gravité pour les sujets. Les interventions sont à réserver à des maladies plus graves. Les jeunes plants sont plus fragiles et une stratégie de protection peut s’avérer nécessaire, à réserver uniquement si l’attaque est très sévère. Donc à examiner au cas par cas, pas de stratégie globale. Oïdium Des symptômes d’oïdium sont signalés sur l’ensemble du réseau et concernent l’ensemble des végétaux sensibles. Des attaques moyennes à fortes sont signalées sur les feuilles de bambous, laurier-tin, spirée et lilas notamment sur le bassin d’Arcachon. Actuellement l’oïdium se présente sous la forme d’un feutrage blanc grisâtre, soit sur les jeunes pousses soit sur les feuilles. La période de pousse est une période à risque. Des températures douces et une forte hygrométrie sont favorables au développement du champignon, notamment à la libération des spores infectieuses (conidies) à partir du mycélium (conservation hivernale). Le vent et les courants d’air dispersent les spores. Le mycélium recouvre la surface des tissus du végétal hôte et pénètre les cellules épidermiques par émission de suçoirs pour y prélever l’eau et les éléments nutritifs. Les spores germent sur les tissus verts et sains en l’absence d'un film d'eau (pluies ou condensations), l’eau libre à la surface végétale inhibant la germination des spores. L’évolution des températures pourrait rendre les conditions favorables à la maladie. L’oïdium a besoin d’une humidité importante (optimum au delà de 90%). L’apport régulier d’une faible quantité d’eau lui est particulièrement favorable. Gamme optimale de températures favorisant l'installation du parasite selon le type d’oïdium : De 18 à 25 °C pour l’oïdium des rosiers (Sphaerotheca pannosa var.rosae) De 23 à 26 °C pour l’oïdium des cucurbitacées De 25 à 28 °C pour l’oïdium de la vigne (Uncinula necator) Cloques Les cloques foliaires sont dues aux champignons du genre Taphrina (Ascomycètes), parasite. Elles défigurent les arbres et les arbustes sensibles. Elles sont virulentes au printemps par temps frais et humide, ralenties en cas de sécheresse et d’élévation de température. Cloque foliaire du chêne Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 6 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Cloque foliaire du chêne Taphrina caerulescens Cloque foliaire du chêne sur Quercus robur Feuilles : face inférieure face supérieure Cloque du pêcher (feuille face inférieure) Cloque du pêcher Taphrina deformans Au printemps, les feuilles parasitées par le mycélium se déforment, le limbe s’épaissit, prend une pigmentation rouge ou lie-de-vin ; des boursouflures y apparaissent. Lorsque les cloques deviennent nombreuses, les feuilles se recroquevillent du côté inférieur et se replient en spirale. Elles ne grandissent plus, se dessèchent, noircissent et finissent par tomber. - Si l’attaque est tardive, seules quelques feuilles, disséminées sur l’arbre, sont concernées et la pigmentation lie-de-vin ne touche qu’une partie du limbe. - Si l’attaque est précoce, de nombreuses feuilles sont touchées, en particulier toutes les feuilles issues d’un même bourgeon foliaire et dans les cas extrêmes, il peut y avoir défoliation complète de l’arbre avant le début du mois de juillet. La photosynthèse est très fortement perturbée, la plante très fragilisée. Si ce phénomène persiste durant plusieurs années, celui-ci peut entraîner la mort de l’arbre. Parfois le champignon se développe à l’extrémité des jeunes rameaux stoppant leur croissance, ils restent petits, deviennent tortueux et présentent un diamètre inégal suite à l’apparition de bosses et de crêtes. Exceptionnellement les fleurs et les fruits sont contaminés ; les fleurs avortent et les fruits présentent des boursouflures et des zones décolorées. Les spores constituent la forme de conservation hivernale du champignon dans les anfractuosités des rameaux et sous les écailles des bourgeons foliaires. Lors du débourrement, lorsque la température dépasse 10°C, les spores amenées par les pluies ou le vent au niveau des bourgeons germent et donnent naissance au mycélium infectieux qui va parasiter les feuilles au printemps et infecter les espaces intercellulaires du parenchyme (mode de vie parasite). Le stade de sensibilité à la cloque du pêcher, se situe à partir du stade « pointe verte » jusqu’au stade « première feuille étalée » (généralement de fin janvier à début février). Durant cette période, la protection de l’arbre est possible. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 7 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg En cas d’attaque, privilégiez avant tout la prophylaxie : enlever les feuilles atteintes, ne pas les laisser sur le sol car le champignon s’y conserve, prélever les fruits momifiés et détruire toutes ces structures végétales atteintes par le feu. Ne pas tailler les branches pour éviter d’ouvrir des plaies, source possible d’infection pour des parasites capables de se développer sur des arbres fragilisés par la perte d’une plus ou moins grande partie de leur feuillage. Apporter au début de la végétation des éléments biogènes sous forme de compost ou d’engrais. Un végétal en bonne santé résiste mieux aux attaques parasitaires d’une façon générale. Ravageurs Tigre du platane Corythucha ciliata, (Hemiptera Heteroptera Tingidae) Résistant à – 10°C, les températures hivernales enregistrées cet hiver n’auront eu que peu d’effet sur la population de tigre en zones (très) urbanisées. Les adultes ont en partie quitté leur abri hivernal (phase de diapause, sous les plaques de rhytidomes, plaques d’écorce qui se décollent du tronc). Leur migration est en cours, ils se déplacent le long des rameaux, se diluent progressivement dans le feuillage, où ils gagnent la face inférieure des feuilles afin de se nourrir en ponctionnant le contenu des cellules. La phase de migration s’étale dans le temps, retardée d’une quinzaine de jours par les périodes de froid qui se succèdent en dents de scie depuis 2 mois. Actuellement, pour les platanes en situation protégée des zones urbaines, les tigres adultes commencent tout juste à coloniser les feuilles, on en rencontre peu encore aux extrémités des branches basses. Le bio-contrôle du tigre du platane existe, utilisant le nématode entomopathogène Steinernema spp. contre les adultes de tigre durant leur phase hivernale sur tronc et charpentières ; le chrysope, Chrysoperla lucasina, dont les larves peuvent être lâchées dans le houppier pour se nourrir des larves de la première génération de tigre. Les stratégies sont à adapter spécifiquement (périodes clés, conditions météorologiques, …) (communiqué de presse du programme PETAAL mené durant 4 années dans plusieurs villes de France : http://www.vegepolys.eu/media/cp__petaal__160212_vf__088785600_1202_24022012.pdf Pour les collectivités adhérentes à Plante et Cité, vous pouvez consulter les résultats de l‘étude grâce à ce lien : http://www.plante-et-cite.fr/resultats-du-programme-petaal-une-strategie-de-luttebiologique-innovante-contre-le-tigre-du-platane-3969.html Actuellement pas de gène commoditaire à prévoir. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 8 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Processionnaire du pin Thaumetopoea pytiocampa (Lepidoptera : Noctuoidea) Les dernières processions s’observent encore. Les chenilles cherchent un site d’enfouissement largement ensoleillé, dans un sol meuble, pour entamer la phase de repos complet de développement, la diapause, qui dure deux mois. Durant cette période, la processionnaire du pin subit une forte mortalité des nymphes (chrysalides) sous l’action des microorganismes présents dans le sol (bactéries, virus, champignons) et des insectes (carabes, …) et arthropodes. Les papillons issus des nymphes viables émergeront depuis le sol à partir de début juin. Les dispositifs de piégeage des papillons (pièges, capsules de phéromone sexuelle attirant spécifiquement les papillons mâles) sont à installer à partir de la fin mai. La diffusion de la phéromone sexuelle dans l’air perturbe les rencontres entre mâles et femelles, limitant ainsi les accouplements et donc indirectement les pontes. La combinaison des méthodes de contrôle (à chaque saison, vis-à-vis de chaque stade de la processionnaire du pin, immobile ou baladeur) peut réduire efficacement l’impact de l’insecte sur les arbres, et contribuer à protéger humains et animaux domestiques (des chenilles urticantes et des nids). Respectez bien la densité de pièges adéquate à chaque situation. Mineuse du marronnier Cameraria ohridella (Lepidoptera Gracillariidae) Les mines de premier stade sont visibles : de forme circulaire, de couleur brun roux et mesurant moins de 3 mm, vous pouvez les observer par transparence pour y distinguer la petite chenille. Ceci permet d’éviter toute confusion avec le black rot du marronnier. Méticuleuse Phlogophora meticulosa (Lepidoptera : Noctuoidea) Cette espèce est commune et infeste fréquemment, parmi les herbacées, les genres Chrysanthemum, Cineraria, Geranium, Viola (pensées) et diverses fougères. Les infestations peuvent être graves dans les serres éclairées sur Althea rosea (rose trémière), anémone, Cheiranthus cheiri (giroflée ravenelle), Dahlia, Fushia, Primula (primevères), Iris et nombreuses autres plantes d’ornement utilisées en plate-bandes. Les papillons apparaissent en mai-juin et en automne. Les chenilles, présentes presque toute l’année, sont abondantes de juillet à septembre. Les jeunes stades découpent des trous dans le limbe sans toucher aux nervures, tandis que les chenilles âgées (derniers stades larvaires) dévorent tout le limbe provoquant parfois une importante défoliation. Elles consomment aussi les organes en croissance, boutons et bouquets floraux. On peut observer les larves âgées, reconnaissables à leur teinte vert vif et à leur fin liseré blanc sur toute la longueur de leur partie dorsale. Le risque est faible actuellement, cas isolé dans un parc de la Gironde. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 9 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Enlever manuellement les œufs et les chenilles présents sur les arbustes / parties basses du houppier des arbres pour limiter les dégâts. A gauche : Larve âgée de la Méticuleuse sur feuille de tilleul Au centre : Adulte de la chrysomèle du romarin sur romarin er A droite : Mines de 1 stade de la mineuse du marronnier Photos C. Rapaport Chrysomèle du romarin Chrysolina americana (Coleoptera : Chrysomelidae) Insecte phytophage retrouvé fréquemment sur les lavandes et les romarins, dont elle croque les feuilles et les boutons floraux, compromettant la floraison attendue. Les adultes sont actuellement ponctuellement très nombreux par plante, d’où l’intérêt de la diversification des massifs et alignements. Cochenille La présence de cochenilles sur feuilles de bambou (Phyllostachis aurea) est signalée sur le Bassin d’Arcachon. La fumagine abondante sur les feuilles témoigne de l’attaque parasitaire de 2011. Les auxiliaires seront d’une aide efficace. Présence aussi de la cochenille blanche du mûrier rencontrée sur les arbres d’ornement, les feuillus et les arbres fruitiers. D’une manière générale, elle est surtout préjudiciable aux fruitiers en cas de forte infestation, car en affaiblissant l’arbre (ponction de la sève) elle peut compromettre la production de fruits (impact sur le rendement), problématique ne concernant pas les arbres d’ornement urbains, en alignement ou dans les parcs (tous fruitiers soient-ils). La gestion chimique de cette cochenille ne doit être réservée qu’aux fortes attaques. Le jet d’eau projeté sous pression décape partiellement les encroûtements sur le tronc. Insecte auxiliaire « de nettoyage », la coccinelle noire à deux points (larves et adultes) régule spécifiquement cette cochenille en consommant les larves (prédation) ; des lâchers peuvent être Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 10 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg opérés sur sites dès que vous détectez les jeunes boucliers. Observation de cochenilles lécanines sur jeunes rameaux d’arbousier (Bordeaux). Les boucliers protègent les pontes (amas blancs). A gauche : Cochenilles à bouclier sur jeunes rameaux d’arbousier. Sous les boucliers, les œufs (amas blancs) A droite : Coccinelle à 4 points sur rosier. Photos C. Rapaport, 15/05/2012 Biocontrôle des cochenilles pulvinaires Parmi les auxiliaires présents naturellement, on peut citer la coccinelle à 4 points Brumus quadripustulatus et la guêpe parasite Coccophagus lycimnia. En ville, la situation des arbres (alignements, arbres isolés, petits îlots, …) rend difficile le maintien des insectes auxiliaires en général, de fait peu ou pas présents en zones très artificialisées. C’est pourquoi, il est nécessaire de faire des introductions pour renforcer les populations parfois déjà en place et créer des conditions favorables à leur maintien, pour venir à bout des cochenilles. Si les populations d’auxiliaires sont dans de bonnes conditions, elles peuvent se maintenir d’une année à l’autre. Ainsi, après quelques années d’introduction, on peut compter sur une recolonisation suffisante des arbres par B. quadripustulus ou C. lycimnia. Coccinelle à 4 points Brumus quadripustulatus C’est une coccinelle noire avec des taches rouges mesurant entre 4 et 5 mm de longueur. La larve est grise avec des rangées de poils de couleur foncée. Les oeufs sont de couleur jaune-orange. La larve et l’adulte dans une moindre mesure, se nourrissent de larves de cochenilles pulvinaires et de pucerons (larves et adultes). L’adulte dépose ses oeufs dans les sacs de ponte des cochenilles. A l’éclosion, soit 7 à 10 jours après la ponte, les larves de la coccinelle vont se nourrir des oeufs des cochenilles. Elle est très active lorsque la température est supérieure à 15°C. En dessous, son activité est ralentie et elle se nourrit peu. L’adulte vit un an. C’est une espèce arboricole souvent rencontrée en forêt, dans les parcs et les jardins. On la retrouve préférentiellement sur Pinus spp., aussi sur Acer spp., Crataegus spp., Malus spp., Picea spp., Salix spp., Sambucus spp., Tilia spp. et Quercus spp. Microhyménoptère parasitoïde Coccophagus lycimnia (superfamille des Chalcidiens, qui compte de nombreux parasitoïdes) Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 11 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Adulte de 1 à 2 mm de long, femelle de couleur noire avec un point jaune blanc sur le thorax, mâle tout noir. Adulte de Coccophagus lycimnia Cette guêpe parasite les cochenilles en pondant ses oeufs à l’intérieur du 2ème stade larvaire uniquement. Une action de prédation directe a lieu aussi sur les jeunes stades larvaires des cochenilles (par sucion). La cochenille parasitée prend alors une couleur foncée (après environ deux semaines) et gonfle. Lorsque la guêpe a atteint le stade adulte, elle quitte la cochenille en perçant une ouverture circulaire dans la carapace de la cochenille. Le cycle complet (de l’œuf à l’adulte) dure environ 3 semaines à 25°C. Son activité est optimale lorsque la température est supérieure à 18°C. Cet auxiliaire est actif contre diverses cochenilles : Coccus hesperidum, Saissetia coffeae, Pulvinaria sp., Parthenolecanium sp.… Il existe d’autres insectes auxiliaires utilisables dans le cadre d’un contrôle biologique contre les cochenilles, ils sont prédateurs et ou parasitoïdes et spécifiques. Il est donc crucial de connaître (par une détermination) l’espèce de cochenille cible afin d’adapter de choix de l’auxiliaire. Chrysomèle de la viorne Pyrrhalta viburni (Coleoptera Chrysomelidae) Les dégâts de cet insecte ont été observés dans le secteur bordelais sur un massif de Viburnum opulus. Les larves et les adultes sont phytophages, ils se nourrissent des feuilles entre les nervures, ce qui leur donne l'apparence d'une dentelle. Les sujets subissant une forte attaque (défoliation quasi complète) pendant 2 ou 3 ans successifs peuvent en mourir. Une attention particulière est donc de mise pour vos prochaines observations. Les larves de ce ravageur sont préoccupantes en pépinières et au niveau des aménagements paysagers des villes. Elles peuvent en effet défolier les viornes en assez peu de temps. Larve de chrysomèle de la viorne Pyrraltha viburni sur Viburnum sp. Photo C. Rapaport, 15/05/2012 Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 12 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Tableau de vulnérabilité des différentes espèces de Viburnum Très vulnérables Viburnum opulus, viorne trilobée d'Europe et ses cultivars Modérément vulnérables V. lantana, viorne mancienne, V. rafinesquianum, viorne de Rafinesque Légèrement vulnérables V. dentatum, viorne dentée, V. trilobum, viorne trilobée d'Amérique Vulnérables aux attaques des adultes en laboratoire V. acerifolium, viorne à feuilles d'érable, V. lentago, viorne lentago Cycle biologique L’insecte survit à l'hiver à l'état d’œufs insérés dans des trous pratiqués au préalable par la femelle au niveau des rameaux. Les œufs éclosent en mai et les larves commencent dès lors à se nourrir des feuilles en croissance. Les larves sont assez petites et de couleur sombre. L'alimentation des larves se manifeste d'abord par de petites piqûres sur les feuilles. Dès le mois de mai, le limbe de la plante est passablement rongé. En juin, les larves s’enfouissent dans le sol où elles se transforment ensuite en nymphe puis en adulte. Les adultes émergent vers la fin juillet, ils mesurent environ 4,5 à 6,5 mm de longueur et sont de couleur brune. Les femelles pondent des oeufs de la fin de l'été jusqu'aux premières gelées. Elles percent des trous dans les jeunes rameaux et pondent plusieurs oeufs dans chacun. Une même femelle peut pondre jusqu'à 500 œufs par saison. Le cycle biologique de la chrysomèle de la viorne dure de 8 à 10 semaines de l'éclosion de l’œuf jusqu'au stade adulte. Au début du printemps, examinez de près les rameaux attaqués à la saison précédente à la recherche des œufs d'hiver. Il est possible d’élaguer et de détruire les branches atteintes avant que les œufs n'éclosent. Pucerons Hemipera Stenorrhyncha Aphididae Observation sur la couronne bordelaise (secteur sud est) de différents pucerons signalés sous les feuilles des essences suivantes : Pyrus caleriana, Prunus kanzan , Quercus ilex, Viburnum nobilis, Rosa sp. - Eucalipterus tillea sur tilleul : formes larvaires et adultes ailés. Les individus non ailés se déplacent peu d’où parfois la formation de colonies denses (un peu plus tard dans la saison, en liaison avec des températures élevées). - Macrosiphum rosae sur rosier : nombreuses exuvies blanches (restes des mues) laissées à chaque étape de mue larvaire. Les feuilles commencent à briller et poisser du fait des déjections collantes (car sucrées) laissées par les pucerons. Actuellement, en conditions naturelles en extérieur, des coccinelles (Adalia septempuntata, Adalia bipunctata) sont visibles sur les arbustes et consomment les pucerons présents (elles sont aphidiphages), comme les larves de syrphes présentes aussi. Eviter les excès d’azote et les tailles trop sévères qui favorisent l ‘émission de pousses tendres qui attirent les pucerons. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 13 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg M. rosae sur rosier : Formes ailées (en haut) sur bouton floral Acariens Sous les feuilles de végétaux d’ornement divers (ici un groseillier à fleurs) se logent des acariens dont les morsures de nutrition provoquent des crispations des limbes foliaires. Enlever les feuilles atteintes pour éviter la dissémination à l’ensemble du végétal. Dégâts d’acarien sur feuilles de groseillier à fleurs Dégâts d’hyponomeute sur une haie de Hyponomeute adulte Laurus spp. et toile du nid communautaire déserté. Cicadelle blanche Metcalfa pruinosa (Hemiptera : Fulgoromorpha, Flatidae) Les premières éclosions se sont produites à la faveur des dernières journées chaudes enregistrées les 10 et 11 mai derniers et les premières larves ont été observées sur des berges de cours d’eau, dans les départements de Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Hyponomeute Genre Yponomeuta (Lepidoptera Yponomeutidae) Il existe dix espèces d’hyponomeute, parmi lesquelles l’hyponomeute du pommier, l’h. du cerisier, l’h. du fusain, … ils sont tous défoliateurs et attaquent principalement les arbustes et les arbres fruitiers. En général, les essences ligneuses touchées ne subissent qu’une baisse de croissance. Ce genre d’attaque est considéré comme un phénomène spectaculaire mais sans danger pour la population. Dans les parcs et les jardins, ils sont souvent synonymes de nuisances car ils touchent à l’esthétique du paysage; leur présence en ces lieux fait souvent l’objet de réclamations et de demandes de renseignements. Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 14 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Les nids communautaires sont désormais vides pour la plupart, sans chenilles ou nymphes. Seuls peuvent persister les vestiges (grandes toiles blanc-grisâtre) sur les végétaux hôtes parfois très largement entoilés et largement défoliés par les chenilles de 5ème stade, voraces. Aucun autre dégât n’est à attendre, les papillons n’en causent pas. Les nouvelles feuilles apparaîtront très rapidement, compensant les feuilles consommées. Cynips du châtaignier Dryocosmus kuriphilus .( Hymenoptera Apocrita Cynipidae) Tous les documents de référence sont sur le site de la Draaf Aquitaine : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Cynips-du-chataignier,857 L’ensemble des espèces du genre Castanea a terminé sa phase d’étalement des feuilles, permettant l’observation des galles éventuelles. La formation d’une galle est une réaction de l’arbre à la ponte de l’insecte et ce symptôme n’est visible qu’au printemps suivant, lors de la sortie des feuilles, sous la forme d’un renflement vert au niveau du pétiole et/ou du limbe. Si les galles sont fermées (= pas de petit trou visible), les larves et nymphes de cynips sont encore enfermées à l’intérieur, jusqu’à une dizaine d’individus en croissance. En cas de découverte de galle fermée, veuillez signaler le cas au SRAL de la DRAAF Aquitaine conformément à l’arrêté ministériel spécifique du 22 novembre 2010 qui précise dans son article 7 : Toute suspicion ou découverte de symptômes de contamination par Dryocosmus kuriphilus en dehors d’une zone contaminée telle que définie à l’article 8 doit faire immédiatement l’objet d’une déclaration soit auprès du maire de la commune qui la transmet au service chargé de la protection des végétaux dans le département, soit directement auprès de ce service. (liste des communes concernées par un arrêté préfectoral cynips par département sur le site mentionné en début de paragraphe) DRAAF Aquitaine : téléphone : 05 56 00 42 03, Fax : 05 56 00 42 31 courriel : [email protected] Si les galles présentent des petits trous, on parle alors de galle ouverte, cela signifie que les cynips adultes se sont envolés dans la nature et vont chercher à pondre dans les châtaigniers, il y a donc un risque important pour tout châtaignier situé à proximité. Galles provoquées par le cynips du châtaignier. A gauche : galle de l’année (issue des pontes de l’été 2011) A droite : galle sèche (issue de pontes datant de l’été 2010) Photo Christel Rapaport Bulletin de santé du végétal Aquitaine Zones non agricoles - N°4 – 24 mai 2012 15 ggggggggggggggg gggggggggg ggggg Xylophages Constat de la présence de trous sur le tronc de Prunus serulata, attribuables à l’émergence de scolytes adultes. Disposez des pièges à xylébore disparate, fréquent sur le genre Prunus (contiennent de l’éthanol). L’intensité d’attaque est moyenne. Un document complet est à consulter dans le BSV horticulture et pépinières, sud-ouest n°4 du 21 mai 2012 : http://draaf.aquitaine.agriculture.gouv.fr/Bulletin-de-sante-du-vegetal,2639 Hylobe du pin ou grand charançon du pin Hylobus abietis Hylobe adulte Photo : C. Rapaport Ravageur des pins et des sapins Suite aux épisodes venteux récemment enregistrés (semaine 17, journée du 15 mai, fin de semaine 20 début semaine 21), des adultes du grand charançon des pins sont retrouvés au sol (proximité du lac Magdeleine, Gironde). Pourvu d’un long rostre (caractéristique des charançons) portant les antennes à son extrémité, il mesure 8 à 14 mm de long, les élytres présentent des taches jaunâtres. Il est xylophage secondaire sur les souches d’arbres et les bois abattus. Insecte à surveiller. Au printemps, après un repas de maturation sexuelle (se nourrissant de l’écorce, aux dépens de l’arbre), les femelles adultes pondent préférentiellement dans les grosses racines des souches des résineux fraîchement exploités. Le développement embryonnaire, fortement dépendant de la température, dure environ 1 mois. La jeune larve pénètre sous l’écorce des racines et consomme le liber au fur et à mesure qu’elle creuse sa galerie. Le développement larvaire s’étale sur une période variant de 4 à 16 mois selon les conditions climatiques. Au cours du dernier stade, la larve aménage une loge de nymphose entre le bois et l’écorce ou dans le bois de la racine, qu’elle tapisse de gros copeaux. Les dégâts correspondent exclusivement aux morsures effectuées par les adultes aux dépens de l’écorce des jeunes plants résineux. Les dommages peuvent intervenir toute l’année lorsque la température avoisine 20°C dans la journée. (source : Département Santé des Forêts, fiche complète consultable en suivant ce lien : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/HYLOABI_V2011.pdf) " Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ". Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire). 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