HISTOIRE TES THEME 2 Chapitre 2

III) LIBERALISATION ET MEDIATISATION DE MASSE DEPUIS LES ANNES 70 :
1) La libéralisation progressive des médias :
► Avec Mai 68, la liberté d’informer a été placée au cœur du débat médiatique, ce qui portera ses fruits
au cours des 70’s : en 1974, Giscard d’Estaing supprime le ministère de l’information ainsi que l’ORTF et
Radio France et les 3 chaines de TV existantes deviennent autonomes.
► A la fin des 70’s, les « radios libres » se multiplient dans la clandestinité et adoptent une grande liberté
de ton. L’opposition de gauche continue de dénoncer le contrôle des journalistes et de l’information par le
gvt.
► L’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 marque la fin du contrôle direct de l’Etat sur la TV et
Radio : liberté audiovisuelle (Haute Autorité pour l’audiovisuel public et privatisation partielle -TF1, 1987 et
ouverture au secteur privé- Canal Plus, 1984) et radiophonique (légalisation des radios libres).
2) L’avènement de la société de communication depuis les 80’s :
Doc 1&2 p 147 : Avec l’avènement de la TV comme média de masse (depuis 1990, près de 100% des
foyers st équipés), et la multiplication des chaînes (TNT), la communication médiatique devient
prédominante notamment pr les hommes politiques.
►Quelle est l’influence réelle des médias sur la politique et l’opinion publique ?
- Entrée ds la démocratie d’opinion (les médias en révélant l’état de l’opinion influenceraient les
décisions politiques : multiplication des enquêtes, sondages, indice d’écoute pr orienter l’action politique
et qui traduisent une influence permanente de l’opinion publique) comme concurrence de la démocratie
représentative issue des élections ? Tyrannie de l’opinion ou bien plus value démocratique ?
- Quelle capacité des citoyens à s’extraire de l’influence médiatique ? Quelle crédibilité accorder à
la multiplication des sondages (reflet réel de l’opinion ou instrument contribuant à l’influencer ?) ?
Doc 4 p 147 : Depuis les 90’s, début de l’ère d’internet qui se banalise depuis les 2000’s et concurrence
les médias traditionnels (notamment chez les jeunes) → 45 m d’internautes en Fr en 2011 : accès gratuit
et immédiat à de multiples sources d’information. Crise de la presse écrite qui tente de se renouveler
(=presse numérique d’investigation comme Médiapart, version en ligne des contenus pour tous les grands
titres de presse…).
►Transformation de l’opinion publique car le Web permet de participer directement aux grands débats
médiatique (ex Présidentielles de 2002, internet en pointe ds la dénonciation de l’extrême-droite). Cela
contribue à brouiller la frontière entre médias et opinion publique puisque chacun peut faire valoir son
point de vue personnel (blogs, réseaux sociaux). Internet participe à la mise en cause des médias
traditionnels accusés de connivence avec le monde politique et/ou éco (soumission à l’audimat) même si la
TV garde son effet d’entraînement sur les autres médias (TV numérique généralisée depuis 2010 et grande
messe du Journal de 20 heures).
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Raphaël RIGNOL