Marre des bouchons? Pourquoi ne pas venir vivre en ville!

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Marre des bouchons? Pourquoi ne pas venir vivre en ville!
Marre des bouchons?
Pourquoi ne pas venir vivre en ville!
DH – Edito La Dernière Humeur - Géry De Maet.
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Le calvaire vécu par les navetteurs fait peine à voir. Déjà en temps normal, ils doivent
s’armer de patience pour aller au bureau tous les matins mais avec les grèves qui se
multiplient, cela devient franchement inhumain.
C’est dans les années 70 que s’est développé l’exode urbain. Les citadins sont partis à la
campagne pour y chercher le bon air et la douceur de vivre qui leur manquait. À partir du
moment où ils ont dû se farcir les bouchons tous les matins, leur rêve a commencé à se teinter
de gris.
Manifestement, cela ne suffit pas pour les décourager. Aujourd’hui encore, les jeunes
ménages avec enfants n’hésitent pas, dès qu’ils en ont les moyens, à acheter une maison avec
jardin à la campagne.
Dans le même temps, les grandes villes se sont dépeuplées de leur classe moyenne qui n’y
vient plus que pour travailler, sans y payer ses impôts mais en profitant des services qu’elles
offrent.
Bruxelles est désormais saigné par les autoroutes urbaines qui apportent chaque matin leur
flot de navetteurs.
Si certains d’entre eux décidaient de revenir habiter en ville, cela leur éviterait le stress
quotidien des embouteillages et cela rapporterait de l’argent à des communes désargentées.
S’ils ne le font pas, c’est la preuve que passer les soirées et les week-ends au vert représente,
pour le Belge, l’idéal du bonheur. Même au prix de navettes interminables et coûteuses.