2004. La clinique et l`hôpital forment le Pôle santé
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2004. La clinique et l`hôpital forment le Pôle santé
Fontenay-le-Comte Rédaction : 21 bis, rue de la République Tél. 02 51 50 14 50 ; Fax 02 51 50 14 59 Courriel : [email protected] Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 Ouest-France Mardi 18 novembre 2014 2004. La clinique et l’hôpital forment le Pôle santé Le regroupement de coopération sanitaire entre un établissement privé et un public, en 2004, est une première dans le département et même en France Dans notre édition du 11 novembre, nous fait l’historique, grâce à nos archives, des 14 années qui ont précédé l’ouverture du Pôle santé du SudVendée. Aujourd’hui, nous revenons sur la création du Pôle vu par des professionnels et sur le déménagement. Une infographie montre comment le Pôle est organisé. Le projet de Pôle santé n’aurait jamais abouti sans la volonté d’hommes qui avaient, entre eux, de « bons rapports ». Avec le recul de dix années, Jean-François Babin, le directeur de la clinique du Sud-Vendée, continue à déborder d’enthousiasme pour ce projet qu’il a vu naître, puis croître. Passé le temps d’« une concurrence désorganisée », les dirigeants et les soignants de la clinique et de l’hôpital de Fontenay ont fait tomber les « clivages historiques pour ce projet novateur et pionnier pour l’époque », précise le Dr Christian Houillé, qui, outre la volonté du directeur de l’hôpital, André Ardouin, celle du maire, Jean-Claude Remaud, cite celle « de Daniel Portebois, de Philippe Ducloyer et de Jean-François Babin ». « Ce rapprochement n’est pas né d’une volonté venue d’en haut, mais bien d’un territoire », estime aujourd’hui Yvon Richir, qui vient de prendre les rênes des hôpitaux de Fontenay, La Châtaigneraie et Les Sables. Ce dernier se dit admiratif de ces « défricheurs » qui ont également su comment juridiquement donner naissance au regroupement. Communauté médicale et mariage consenti « C’est grâce à des équipes médicales qui formaient une vraie communauté que le regroupement s’est fait. Et ce, bien avant le rapprochement, rappellent les Drs Jean-Luc Bénéteau et Olivier Empinet. Plusieurs médecins libéraux pratiquaient déjà dans le public et dans le privé. » « Autre exemple concret, ajoute Marc Dorin, médecin radiologue, le scanner qui est arrivé en 90 à l’hôpital et qui a permis la continuité de la radiologie au Pôle santé. Sans le rapprochement, estime Marc Dorin, on se battrait encore pour avoir un IRM qui est arrivé en 2009. » Avec le recul, les dirigeants du Pôle santé, insistent sur le fait que « ce mariage » entre hôpital public et clinique privée était tout de même un véritable choc de cultures. Mais « consenti ». Il offre aujourd’hui « une offre de santé formidable aux SudVendéens », ainsi qu’une source d’emplois. Le Pôle, rappelons-le, est « le plus gros employeur de Fontenay » (pratiquement 800 personnes, NDLR). Comment ça marche ? Il y avait, au commencement, un certain « flou juridique », pas ou peu de textes. À l’époque, les groupements de coopération sanitaires (GCS) n’existaient pas. La structure juridique est partie d’un groupement d’intérêt économique (GIE) baptisé Groupement des établissements du Sud-Vendée, dont fait partie aussi l’hôpital des Collines, de La Châtaigneraie. L’essentiel était de sécuriser les prises en charges. Ceci fait, le Pôle fonctionne « à la convention et de manière très pragmatique », assure Jean-François Babin, directeur de la clinique qui a été reprise par une mu- tuelle, en 2009. Ce sont des « conventions maison » que l’on peut poursuivre ou pas. Et pour trouver la bonne formule, « on ne refait pas le monde à chaque fois », assure le directeur de la clinique du Sud-Vendée, dans la mesure où « la vision médicale est commune ». Pour Yvon Richir, ce système de conventions, très souple, fonctionne très bien aujourd’hui. Mais « rien ne dit que demain, pour des raisons financières ou fiscales, on ne passera pas à une autre structure juridique ». Une offre de soins de qualité Les dirigeants du Pôle santé affichent un objectif commun : maintenir l’offre avec davantage de médecins, une maternité qui fonctionne, des soins en urologie, chirurgie orthopédique (prothèses hanche et épaule). La clinique compte sur une équipe de chirurgiens qui a doublé en dix ans (de quatre à huit). En urologie, on est passé de 7 500 interventions par an, à 10 000. Le développement de la chirurgie ambulatoire (sur une journée) de 40 % à 65 %. La Répartition des services Pôle Santé Hospitalisation chirurgie 2e étage Hospitalisation chirurgie Médecine Chirurgie ambulatoire Plateau technique 1er étage Consultations spécialisées Entrée clinique Entrée centre hospitalier Pôle mère-enfant Imagerie médicale RDC Entrée urgences Urgences Soins intensifs Cardiologie Sous-sol Ouest-France L’histoire. Épisode II Pharmacie Laboratoire qualité des soins, prouvée par la certification obtenue par le Pôle santé fin 2012, est une exigence commune aux établissements qui s’ados- sent, tous les deux, aux bonnes pratiques. Michèle BESSON. Avant-après le Pôle santé, ce qui a changé pour elles Elles sont cadre, infirmière et aidesoignante. Elles ont été embauchées en 1992, 1994 et 1995. Elles ont accepté de témoigner sur leurs conditions de soigner et d’analyser, de leur point de vue, l’évolution. Mais elles n’ont pas souhaité donner leur nom. Nous respectons cette volonté d’anonymat en livrant un témoignage brut. Entre guillemets À gauche, l’entrée de la clinique, à droite, celle de l’hôpital. Chaque établissement a son propre accueil. « Ce qui a changé, pour nous et les malades, ce sont surtout les chambres qui sont pratiquement toutes des chambres individuelles, équipée de toilettes et de douche. Ce qui Fontenay-le-Comte en bref Pensez-y ! Karaté : 44 médailles aux championnats de Vendée Toute la journée, le club fontenaisien a démontré un vrai esprit d’équipe. lysait Christophe Brondy, le directeur technique du club. Invitation assemblées d’adhérents 2014 VENDÉE Le territoire Vendée d’Harmonie Mutuelle organise 7 réunions de pays à destination de ses adhérents. L’ensemble de ces réunions débutera à 18 h, accueil dès 17 h 45. Venez vous informer sur le développement de votre mutuelle et sur la vie de votre pays mutualiste. *L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. LUÇON Mardi 4 novembre 2014 Espace Plaisance - Chemin de la Motte des Quatre Seigneurs Rond-point de la Côte de Lumière LES SABLES D’OLONNE Jeudi 6 novembre 2014 LES HERBIERS Mercredi 12 novembre 2014 Salle Audubon - Boulevard Pasteur Espace Herbauges - Rue Prise d’Eau FONTENAY-LE-COMTE Mardi 18 novembre 2014 Salle des OPS - 102, rue de la République CHALLANS Mardi 25 novembre 2014 LA ROCHE-SUR-YON Mercredi 26 novembre 2014 MONTAIGU Jeudi 27 novembre 2014 Nous espérons vous voir nombreux ! Salle Louis-Claude Roux - Rue des Plantes Amphithéâtre du lycée nature - Allée des Druides ISLT Jeanne-d’Arc - 3 bis, bd Raymond-Parpaillon Pour plus de renseignements, contactez votre agence Harmonie Mutuelle ou visitez le site www.harmonie-mutuelle.fr Nous nous retrouverons autour d’un cocktail*. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité, n° Siren 538518473. DirCom/Agence interne de communication - 09/14 - ©Thinkstock/Istockphoto. À l’occasion des championnats de Vendée combat et kata qui ont eu lieu, samedi, au Vendéspace, le Fontenay karaté Shotokan a fait fort, en obtenant 44 médailles, dont 18 en or. En combat : le club, entraîné par Christophe Brondy, a trusté 14 titres, sept médailles d’argent et huit de bronze. En kata, le FKS remporte quatre médailles d’or (sur six possibles), cinq d’argent et six de bronze. « Il y a eu un vrai esprit d’équipe, à l’image d’Alan Dyens qui a coaché Marwan Mecknaci, le nouveau champion de Vendée chez les minimes, ou des athlètes qui se sont relayés pour tenir la buvette de la compétition au nom du club », ana- n’était pas le cas sur l’autre site. La moitié comportait deux lits. Des douches étaient dans le couloir. Les toilettes se partageaient. Les locaux étaient beaucoup plus petits. Aujourd’hui, l’architecture en U sépare bien les services. Par contre, nous devons parcourir plus de distance. Mais, hors de question de revenir en arrière ! Nous n’avons plus besoin de sortir pour aller à la pharmacie, au laboratoire. Sur l’ancien site, les patients sortaient sur le brancard. On devait traverser la rue pour aller faire des radios. Pour le repas, c’était la même chose, il fallait aller les chercher à l’extérieur, par tous les temps. Aujourd’hui, tout est livré sur plateaux. Quand nous avons intégré le Pôle santé, la plupart du matériel a été changé : lits médicalisés, chambres équipées et identiques, des tablettes, des télés, des chariots de soin neuf, c’était un vrai bonheur. Les urgences avaient quadruplé de surface. Le travail a été réorganisé, d’une infirmière avec deux aides-soignantes, la nuit, on est passé à deux. Le déménagement a duré une semaine, la pharmacie, le labo, le service hospitalier, les urgences, la cardiologie puis la maternité ont migré tour à tour. Mais tout cela en une semaine, ça a été un tour de force. Tout avait été bien préparé : des agents avaient été détachés des services pour accueillir l’équipe le jour J. Cela a duré environ quinze jours. Nous ne devions pas prendre de congé mais tout le monde en comprenait l’intérêt. Aujourd’hui, nous avons des liens avec les collègues de la clinique aux urgences, pour chaque transfert, au service radiologie. Nous faisons aussi appel aux chirurgiens pour des avis médicaux. Nous travaillons en coopération. Nous avons des vestiaires centralisés et un self en commun que nous utilisons peu, par manque de temps. » Justice : il jouait les recettes du dépôt-vente Une semaine pour penser « alimenterre » Page 8 Depuis 2007, le festival « Alimenterre » invite le public à des débats animés par des spécialistes sur les enjeux agricoles et alimentaires Nord-Sud à partir d’une sélection de films documentaires. Mardi 18, à 20 h : « Nourrir les villes : un enjeu pour demain » de Irja Martens, 52’. À l’amphi de Bel-Air. Gratuit. Mercredi 19, à 20 h : « Food savers », de Valentin Thurn, 53’. Amphi de Bel-Air. Gratuit. Vendredi 21, à 18 h : atelier cuisine « Manger bio pour pas cher », animé par Florent Louvard, naturopathe. Réservation conseillée car places limitées. Tél. accueil de Bel-Air : 02 51 50 11 44. Participation : 8 €. Mardi 25, à 20 h : « Les petits gars de la campagne », d’Arnaud Brugier, 80’. Amphi de BelAir. Gratuit. Jeudi 27, à 20 h 30 : ciné-débat Sans terre, c’est la faim, de Amy Miller, 75’ et intervention de Nessan Coulibaly, agriculteur du Burkina Faso, en partenariat avec le collectif de la Semaine de solidarité internationale. Cinéma Renaissance, participation de 4,50 €. Un atelier pour s’exprimer artistiquement Carnet Naissances Maternité du pôle santé Sud-Vendée, 11, rue du Docteur-Laforge : Shanice William, Fontenay-le-Comte ; Tya Bausmayer Fontenay-le-Comte ; Émile Fortannier, Le Langon ; Julien Naudon, Bouillé-Courdault ; Adélie Thouzeau, Bourneau ; Malo Briffault, Saint-Pierre-du-Chemin ; Maël Langevin, Saint-Jean-de-Beugné. Décès Fernand Chevallier 82 ans Fontenayle-Comte ; Jacqueline Baudouin née Grousset, 71 ans, Foussais-Payré ; Félix Gibaud, 79 ans, Fontenay-leComte ; Michel Blain, 66 ans, Fontenay-le-Comte. Une fois par mois, Marie Jeannot anime un atelier d’expressions artistiques. Entre simulation cérébrale et expression libre. Samedi matin, pendant trois heures, une dizaine de personnes ont participé à l’atelier d’expressions artistiques de l’Oddas, à la maison des jeunes des Moulins-Liots. « Exceptionnellement, nous n’avons que des femmes cette année. Mais les hommes sont bien entendu invités à s’inscrire parce qu’il reste quelques places », précise Marie Jeannot, l’animatrice. Les tables forment un demi-cercle. Face aux artistes en herbe, une installation, colorée, des pommes, un bol, du tissu. Ce sera « la base de notre travail aujourd’hui », explique la plasticienne qui a corsé l’exercice « en limitant le choix à quatre couleurs ». La première partie consiste à s’exprimer à partir de l’installation, « même si ce n’est pas obligatoire ». Pendant le deuxième temps (1 heure 30), on peut terminer sa création ou partir sur autre chose. Marie Jeannot définit son accompagnement, comme une « stimulation cérébrale, en apportant autant de conseils que d’interrogations sur ce que chacun est en train de faire ». Tous les niveaux sont acceptés à cet atelier, tous les âges également. Le but étant de s’exprimer librement. Une bonne partie du matériel est fournie. Les ateliers peuvent ponctuellement durer une journée et s’exporter à l’extérieur. Tarifs : pour 36 heures, adhésion Oddas : 6 € famille, 3 € individuel. Enfant : de 45 à 90 €. Adulte : de 90 à 120 €, selon le quotient familial. Tarif parent plus enfant à demander. D’autres ateliers de ce type sont organisés à Grissais, tous les quinze jours, et pendant 1 heure 30. Se renseigner au 02 51 69 26 53 ou www. centresocialoddas.fr