2004. La clinique et l`hôpital forment le Pôle santé

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2004. La clinique et l`hôpital forment le Pôle santé
Fontenay-le-Comte
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Ouest-France
Mardi 18 novembre 2014
2004. La clinique et l’hôpital forment le Pôle santé
Le regroupement de coopération sanitaire entre un établissement privé et un public, en 2004,
est une première dans le département et même en France
Dans notre édition du 11 novembre,
nous fait l’historique, grâce à nos archives, des 14 années qui ont précédé l’ouverture du Pôle santé du SudVendée. Aujourd’hui, nous revenons
sur la création du Pôle vu par des
professionnels et sur le déménagement. Une infographie montre
comment le Pôle est organisé.
Le projet de Pôle santé n’aurait jamais
abouti sans la volonté d’hommes qui
avaient, entre eux, de « bons rapports ». Avec le recul de dix années,
Jean-François Babin, le directeur de
la clinique du Sud-Vendée, continue
à déborder d’enthousiasme pour ce
projet qu’il a vu naître, puis croître.
Passé le temps d’« une concurrence désorganisée », les dirigeants
et les soignants de la clinique et de
l’hôpital de Fontenay ont fait tomber les « clivages historiques pour
ce projet novateur et pionnier pour
l’époque », précise le Dr Christian
Houillé, qui, outre la volonté du directeur de l’hôpital, André Ardouin, celle
du maire, Jean-Claude Remaud, cite
celle « de Daniel Portebois, de Philippe Ducloyer et de Jean-François
Babin ».
« Ce rapprochement n’est pas
né d’une volonté venue d’en haut,
mais bien d’un territoire », estime
aujourd’hui Yvon Richir, qui vient de
prendre les rênes des hôpitaux de
Fontenay, La Châtaigneraie et Les
Sables. Ce dernier se dit admiratif de
ces « défricheurs » qui ont également
su comment juridiquement donner
naissance au regroupement.
Communauté médicale
et mariage consenti
« C’est grâce à des équipes médicales qui formaient une vraie
communauté que le regroupement
s’est fait. Et ce, bien avant le rapprochement, rappellent les Drs
Jean-Luc Bénéteau et Olivier Empinet. Plusieurs médecins libéraux
pratiquaient déjà dans le public et
dans le privé. »
« Autre exemple concret, ajoute
Marc Dorin, médecin radiologue, le
scanner qui est arrivé en 90 à l’hôpital et qui a permis la continuité de
la radiologie au Pôle santé. Sans le
rapprochement, estime Marc Dorin,
on se battrait encore pour avoir un
IRM qui est arrivé en 2009. »
Avec le recul, les dirigeants du
Pôle santé, insistent sur le fait que
« ce mariage » entre hôpital public
et clinique privée était tout de même
un véritable choc de cultures. Mais
« consenti ». Il offre aujourd’hui « une
offre de santé formidable aux SudVendéens », ainsi qu’une source
d’emplois. Le Pôle, rappelons-le, est
« le plus gros employeur de Fontenay » (pratiquement 800 personnes,
NDLR).
Comment ça marche ?
Il y avait, au commencement, un
certain « flou juridique », pas ou
peu de textes. À l’époque, les groupements de coopération sanitaires
(GCS) n’existaient pas. La structure
juridique est partie d’un groupement
d’intérêt économique (GIE) baptisé
Groupement des établissements du
Sud-Vendée, dont fait partie aussi
l’hôpital des Collines, de La Châtaigneraie.
L’essentiel était de sécuriser les
prises en charges. Ceci fait, le Pôle
fonctionne « à la convention et de
manière très pragmatique », assure
Jean-François Babin, directeur de la
clinique qui a été reprise par une mu-
tuelle, en 2009.
Ce sont des « conventions maison » que l’on peut poursuivre ou
pas. Et pour trouver la bonne formule, « on ne refait pas le monde à
chaque fois », assure le directeur de
la clinique du Sud-Vendée, dans la
mesure où « la vision médicale est
commune ».
Pour Yvon Richir, ce système de
conventions, très souple, fonctionne
très bien aujourd’hui. Mais « rien ne
dit que demain, pour des raisons
financières ou fiscales, on ne passera pas à une autre structure juridique ».
Une offre de soins de qualité
Les dirigeants du Pôle santé affichent un objectif commun : maintenir l’offre avec davantage de médecins, une maternité qui fonctionne,
des soins en urologie, chirurgie orthopédique (prothèses hanche et
épaule). La clinique compte sur une
équipe de chirurgiens qui a doublé
en dix ans (de quatre à huit). En urologie, on est passé de 7 500 interventions par an, à 10 000. Le développement de la chirurgie ambulatoire
(sur une journée) de 40 % à 65 %. La
Répartition des services Pôle Santé
Hospitalisation
chirurgie
2e étage
Hospitalisation
chirurgie
Médecine
Chirurgie
ambulatoire
Plateau
technique
1er étage
Consultations
spécialisées
Entrée
clinique
Entrée
centre hospitalier
Pôle mère-enfant
Imagerie
médicale
RDC
Entrée
urgences
Urgences
Soins intensifs
Cardiologie
Sous-sol
Ouest-France
L’histoire. Épisode II
Pharmacie
Laboratoire
qualité des soins, prouvée par la certification obtenue par le Pôle santé
fin 2012, est une exigence commune
aux établissements qui s’ados-
sent, tous les deux, aux bonnes
pratiques.
Michèle BESSON.
Avant-après le Pôle santé, ce qui a changé pour elles
Elles sont cadre, infirmière et aidesoignante. Elles ont été embauchées
en 1992, 1994 et 1995. Elles ont accepté de témoigner sur leurs conditions de soigner et d’analyser, de
leur point de vue, l’évolution. Mais
elles n’ont pas souhaité donner leur
nom. Nous respectons cette volonté
d’anonymat en livrant un témoignage brut.
Entre guillemets
À gauche, l’entrée de la clinique, à droite, celle de l’hôpital. Chaque établissement a son propre accueil.
« Ce qui a changé, pour nous et les
malades, ce sont surtout les chambres qui sont pratiquement toutes
des chambres individuelles, équipée de toilettes et de douche. Ce qui
Fontenay-le-Comte en bref
Pensez-y !
Karaté : 44 médailles aux championnats de Vendée
Toute la journée, le club fontenaisien a démontré un vrai esprit d’équipe.
lysait Christophe Brondy, le directeur
technique du club.
Invitation assemblées d’adhérents 2014
VENDÉE
Le territoire Vendée d’Harmonie Mutuelle organise 7 réunions de pays à destination de ses adhérents.
L’ensemble de ces réunions débutera à 18 h, accueil dès 17 h 45.
Venez vous informer sur le développement de votre mutuelle et sur la vie de votre pays mutualiste.
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
LUÇON
Mardi 4 novembre 2014
Espace Plaisance - Chemin de la Motte des Quatre Seigneurs
Rond-point de la Côte de Lumière
LES SABLES D’OLONNE
Jeudi 6 novembre 2014
LES HERBIERS
Mercredi 12 novembre 2014
Salle Audubon - Boulevard Pasteur
Espace Herbauges - Rue Prise d’Eau
FONTENAY-LE-COMTE Mardi 18 novembre 2014
Salle des OPS - 102, rue de la République
CHALLANS
Mardi 25 novembre 2014
LA ROCHE-SUR-YON
Mercredi 26 novembre 2014
MONTAIGU
Jeudi 27 novembre 2014
Nous
espérons
vous voir
nombreux !
Salle Louis-Claude Roux - Rue des Plantes
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autour d’un
cocktail*.
Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du Code de la mutualité, n° Siren 538518473.
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À l’occasion des championnats de
Vendée combat et kata qui ont eu
lieu, samedi, au Vendéspace, le Fontenay karaté Shotokan a fait fort, en
obtenant 44 médailles, dont 18 en or.
En combat : le club, entraîné par
Christophe Brondy, a trusté 14 titres,
sept médailles d’argent et huit de
bronze.
En kata, le FKS remporte quatre
médailles d’or (sur six possibles),
cinq d’argent et six de bronze.
« Il y a eu un vrai esprit d’équipe,
à l’image d’Alan Dyens qui a coaché Marwan Mecknaci, le nouveau
champion de Vendée chez les minimes, ou des athlètes qui se sont
relayés pour tenir la buvette de la
compétition au nom du club », ana-
n’était pas le cas sur l’autre site. La
moitié comportait deux lits. Des douches étaient dans le couloir. Les toilettes se partageaient.
Les locaux étaient beaucoup plus
petits. Aujourd’hui, l’architecture en U
sépare bien les services. Par contre,
nous devons parcourir plus de distance. Mais, hors de question de revenir en arrière !
Nous n’avons plus besoin de sortir pour aller à la pharmacie, au laboratoire. Sur l’ancien site, les patients
sortaient sur le brancard. On devait
traverser la rue pour aller faire des radios.
Pour le repas, c’était la même
chose, il fallait aller les chercher à
l’extérieur, par tous les temps. Aujourd’hui, tout est livré sur plateaux.
Quand nous avons intégré le Pôle
santé, la plupart du matériel a été
changé : lits médicalisés, chambres
équipées et identiques, des tablettes,
des télés, des chariots de soin neuf,
c’était un vrai bonheur.
Les urgences avaient quadruplé de
surface. Le travail a été réorganisé,
d’une infirmière avec deux aides-soignantes, la nuit, on est passé à deux.
Le déménagement a duré une semaine, la pharmacie, le labo, le service hospitalier, les urgences, la cardiologie puis la maternité ont migré
tour à tour. Mais tout cela en une semaine, ça a été un tour de force.
Tout avait été bien préparé : des
agents avaient été détachés des
services pour accueillir l’équipe le
jour J. Cela a duré environ quinze
jours. Nous ne devions pas prendre
de congé mais tout le monde en
comprenait l’intérêt.
Aujourd’hui, nous avons des liens
avec les collègues de la clinique aux
urgences, pour chaque transfert, au
service radiologie. Nous faisons aussi appel aux chirurgiens pour des
avis médicaux. Nous travaillons en
coopération.
Nous avons des vestiaires centralisés et un self en commun que
nous utilisons peu, par manque de
temps. »
Justice : il jouait les recettes du dépôt-vente
Une semaine pour penser
« alimenterre »
Page 8
Depuis 2007, le festival « Alimenterre » invite le public à des débats
animés par des spécialistes sur
les enjeux agricoles et alimentaires
Nord-Sud à partir d’une sélection de
films documentaires.
Mardi 18, à 20 h : « Nourrir les
villes : un enjeu pour demain » de Irja
Martens, 52’. À l’amphi de Bel-Air.
Gratuit. Mercredi 19, à 20 h : « Food
savers », de Valentin Thurn, 53’. Amphi de Bel-Air. Gratuit. Vendredi 21,
à 18 h : atelier cuisine « Manger bio
pour pas cher », animé par Florent
Louvard, naturopathe. Réservation
conseillée car places limitées. Tél.
accueil de Bel-Air : 02 51 50 11 44.
Participation : 8 €. Mardi 25, à 20 h :
« Les petits gars de la campagne »,
d’Arnaud Brugier, 80’. Amphi de BelAir. Gratuit. Jeudi 27, à 20 h 30 : ciné-débat Sans terre, c’est la faim,
de Amy Miller, 75’ et intervention de
Nessan Coulibaly, agriculteur du Burkina Faso, en partenariat avec le collectif de la Semaine de solidarité internationale. Cinéma Renaissance,
participation de 4,50 €.
Un atelier pour s’exprimer artistiquement
Carnet
Naissances
Maternité du pôle santé Sud-Vendée,
11, rue du Docteur-Laforge : Shanice William, Fontenay-le-Comte ;
Tya Bausmayer Fontenay-le-Comte ;
Émile Fortannier, Le Langon ; Julien
Naudon, Bouillé-Courdault ; Adélie
Thouzeau, Bourneau ; Malo Briffault,
Saint-Pierre-du-Chemin ; Maël Langevin, Saint-Jean-de-Beugné.
Décès
Fernand Chevallier 82 ans Fontenayle-Comte ; Jacqueline Baudouin née
Grousset, 71 ans, Foussais-Payré ;
Félix Gibaud, 79 ans, Fontenay-leComte ; Michel Blain, 66 ans, Fontenay-le-Comte.
Une fois par mois, Marie Jeannot anime un atelier d’expressions
artistiques. Entre simulation cérébrale et expression libre.
Samedi matin, pendant trois heures,
une dizaine de personnes ont participé à l’atelier d’expressions artistiques de l’Oddas, à la maison des
jeunes des Moulins-Liots. « Exceptionnellement, nous n’avons que
des femmes cette année. Mais les
hommes sont bien entendu invités
à s’inscrire parce qu’il reste quelques places », précise Marie Jeannot, l’animatrice.
Les tables forment un demi-cercle.
Face aux artistes en herbe, une installation, colorée, des pommes, un
bol, du tissu. Ce sera « la base de
notre travail aujourd’hui », explique
la plasticienne qui a corsé l’exercice
« en limitant le choix à quatre couleurs ». La première partie consiste
à s’exprimer à partir de l’installation, « même si ce n’est pas obligatoire ». Pendant le deuxième temps
(1 heure 30), on peut terminer sa
création ou partir sur autre chose.
Marie Jeannot définit son accompagnement, comme une « stimulation cérébrale, en apportant autant
de conseils que d’interrogations
sur ce que chacun est en train de
faire ». Tous les niveaux sont acceptés à cet atelier, tous les âges également. Le but étant de s’exprimer librement. Une bonne partie du matériel est fournie. Les ateliers peuvent
ponctuellement durer une journée et
s’exporter à l’extérieur.
Tarifs : pour 36 heures, adhésion
Oddas : 6 € famille, 3 € individuel. Enfant : de 45 à 90 €. Adulte : de 90 à
120 €, selon le quotient familial. Tarif
parent plus enfant à demander.
D’autres ateliers de ce type sont organisés à Grissais, tous les quinze
jours, et pendant 1 heure 30. Se renseigner au 02 51 69 26 53 ou www.
centresocialoddas.fr

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