RDC : Joseph Kabila gracie le pasteur Kutino Matata II
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RDC : Joseph Kabila gracie le pasteur Kutino Matata II
RDC : Joseph Kabila gracie le pasteur Kutino http://7sur7.cd/new/rdc-joseph-kabila-gracie-pasteur-kutino/ Le chef spirituel de l’église Armée de Victoire, Kutino Fernando, est désormais libre, au terme d’une ordonnance portant «mesure individuelle de grâce» promulguée dimanche 14 septembre par le président Joseph Kabila. Il bénéficie ainsi de la «remise totale de la peine restant à purger», soit trois ans. Kutino Fernando avait été condamné pour détention d’armes et munitions de guerre et tentative de meurtre. Joseph Kabila motive son ordonnance portant «mesure individuelle de grâce» par sa volonté de «marquer de manière particulière la cohésion nationale par un acte individuel de clémence.» Longtemps attendue et même annoncée sur certains médias et réseaux sociaux, sa libération n’a pas eu lieu dans le cadre des vagues de libérations de prisonniers accordées en exécution de la loi d’amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Selon les autorités pénitentiaires, le pasteur Kutino n’était pas éligible à cette mesure parce que, incarcéré à la prison centrale de Makala pour un crime de sang. Kutino Fernando avait été en effet condamné à dix ans de servitude pénale principale par un «arrêt irrévocable» de la cour militaire de la Gombe (Kinshasa) rendu en date du 2 octobre 2008. Cette peine lui avait été infligée pour détention d’armes et munitions de guerre et tentative de meurtre sur le pasteur Ngalasi de l’église «La Louange». Matata II : tout se dénoue le week-end http://www.lepotentielonline.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10560:matata-ii-tout-sedenoue-le-week-end&catid=85:a-la-une&Itemid=472 A 48 heures du délai que s’était donné le chef de l’Etat pour rendre public le gouvernement de cohésion nationale, le suspense reste entier dans la ville haute. Si pour l’instant, le Premier ministre part avec toutes les faveurs du pronostic pour conserver son poste, il n’est pas exclu un profond réaménagement de Matata I. Tout pourrait se dénouer ce week-end. Matata Ponyo Mapon regagne Kinshasa ce samedi après un séjour de quatre jours à Berlin où il est allé répondre à l’invitation du forum Allemagne – Afrique, censé lancer le pont pour une nouvelle forme de coopération entre les deux capitales. La veille, le Premier ministre a eu une fructueuse séance de travail avec Horst Kohler, président de l’Allemagne et directeur général honoraire du Fonds monétaire international(FMI). Homme d’expérience, Horst Kohler a partagé avec son hôte sa vision pour une Afrique qui prospère. Bien évidemment, les grandes avancées économiques qu’aligne la RDC ont nettement attiré l’attention de l’homme d’Etat allemand. Pendant ce temps … Pendant que Matata continuait son périple sur le sol allemand, à Kinshasa, des tractations en vue de la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale ont atteint leur vitesse de croisière. Dans les Etats-majors des partis politiques, particulièrement ceux de la Majorité présidentielle et de l’Opposition républicaine, qui se réclame proche de Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, des séances de travail – généralement à huis clos – se multiplient pour l’assaut final. En effet, tous ont en tête l’échéance que s’est dernièrement donné le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, pour boucler définitivement ce dossier. Devant le bureau politique de la Majorité réuni dans sa ferme de Kingakati, le président de la République avait promis fermement de clore ce dossier avant le 15 septembre 2014, jour de la rentrée parlementaire. Homme de parole, le chef de l’Etat ne devrait pas s’en départir. Aussi le week-end s’annonce-t-il de tous les enjeux. Des sources, généralement bien introduites, annoncent que juste après son retour ce samedi à Kinshasa, Matata Ponyo Mapon devrait avoir un aparté avec le chef de l’Etat. Sans doute, un moment décisif dans la mesure où la dernière main sera mise sur la version finale du nouveau gouvernement. Une chose paraît de plus en plus probable : Matata est parti pour rester. Toutes les sources contactées par notre rédaction sont unanimes sur ce point. Jusqu’au moment de mettre sous presse la présente édition, aucun autre nom n’a été annoncé en succession à l’actuel Premier ministre. C’est dire que la voie pour ce qu’il faudra désormais appeler le gouvernement Matata II est largement ouverte. Mais, comme dans des circonstances antérieures, il ne manquera pas de surprises, agréables ou désagréables ; selon que l’on va embarquer ou débarquer du bateau. L’on sait d’ores et déjà que certains chefs des partis politiques de la MP qui ont été écartés dans Matata I ont toutes les chances de faire leur entrée dans le nouveau gouvernement. Toutefois, d’aucuns estiment que dans sa composition, Matata II devrait être une symbiose de technocrates et politiciens ; pas de piètres. Ainsi, des postes clés comme ceux touchant directement à l’économie, aux finances et aux secteurs innovants devaient être réservés aux technocrates. Il s’agira pour Matata, de même que pour le chef de l’Etat, de maintenir l’élan amorcé ; autrement dit, éviter d’administrer un coup fatal à la stabilité du cadre macroéconomique. Sur ce point précis, Matata II pourrait surprendre en alignant des technocrates inconnus du grand public. Dans le même ordre d’idées, il faudra prendre en compte la promesse du chef de l’Etat de s’appuyer au sein de la Majorité sur de « vrais combattants ». Dans sa composition, Matata II devrait donc être un ensemble où politiciens et technocrates feraient bon ménage. Bien évidemment, à ce stade, les interprétations alternent avec les extrapolations. Dans tous les cas, c’est ce week-end qu’un pan de voile sera définitivement levé sur un gouvernement de cohésion nationale que tous attendent depuis le 23 octobre 2013 ; jour de la clôture des Concertations nationales. Tout se décidera donc au niveau du chef de l’Etat, seul habileté à trancher sur la question du gouvernement. L’Américain Russ Feingold tonne à Goma sur l’urgence qui s’impose de liquider le dossier FDLR ! http://www.digitalcongo.net/article/102568 De passage mercredi 11 septembre dernier au chef-lieu du Nord-Kivu, Goma, M. Russ Feingold, l’Envoyé spécial des Etats-Unis dans la région les Grands Lacs, s’est exprimé sur un ton particulièrement ferme pour indiquer que face à la désinvolture des rebelles hutu rwandais des FDLR toujours hésitants à désarmer pour retourner au Rwanda, leur élimination forcée s’imposait désormais. L’envoyé spécial des EtatsUnis d’Amérique pour la région des Grands Lacs a appelé, le mercredi 10 septembre 2014 à Goma, à vite « commencer concrètement l’élimination des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) ». « L’élimination des FDLR a déjà dépassé son délai et elle devra vite commencer concrètement afin qu’un terme soit définitivement mis sur cette question qui n’a que trop durer », a déclaré l’ambassadeur Russ Feingold. Il a assuré que les Etats-Unis vont « continuer à œuvrer pour aboutir à la paix et à la sécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo, en général et de la province du Nord-Kivu, en particulier ». Prendre au sérieux les défis à relever Au sortir d’un entretien avec le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutayichirwa Mulwahale, il a dit avoir mis à profit son séjour dans cette ville pour aborder l’épineuse question relative à l’organisation des élections dans cette province. « Les défis à relever au Nord-Kivu sont à prendre au sérieux en vue de la bonne organisation des élections tant locales que nationales », a déclaré l’homme d’Etat américain. Après avoir salué « les efforts » du gouvernement de la République démocratique du Congo pour mettre un terme aux groupes armés locaux et étrangers, Russ Feingold a émis le vœu de voir « s’accélérer » les opérations de leur éradication avec une forte pression sur les FDLR. « Partant des assurances plusieurs fois réitérées à l’issue des entretiens avec le chef de l’Etat congolais, l’ambassadeur Feingold s’est dit confiant de voir la question des FDLR être rapidement conclue. Les Etats-Unis anticipent déjà la garantie de leur collaboration pour que cette question soit résolue définitivement », rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP). Pour les Etats-Unis et la RDC, « l’important est de voir le Nord-Kivu être débarrassé de groupes armés qui freinent la reconstruction de cette province au même diapason que les autres parties de la République démocratique du Congo toute entière ».