Francesco Tristano

–Francesco Tristano
Abeilleinfo.com 02/2007
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Schlimé sur tous les fronts !
(02/02/2007 10:33)
Deux nouveaux albums et un concert parisien: le pianiste qui monte qui monte impose
toujours et encore sa pluralité, du baroque à l’electro en passant par le jazz et la
musique improvisée.
A 25 ans, Francesco Tristano Schlimé continue de s'affirmer comme l'étoile
montante du piano contemporain. Ce Luxembourgeois de mère italienne, installé à
Barcelone depuis 2003, poursuit son ascension sans trancher entre les genres, les styles
et les siècles. Mais point d’effets de manches ou de poudre aux yeux dans cette
démarche. Juste le discours sensé, d’un musicien compositeur tissant avec aisance une
toile quasi logique entre Luciano Berio et Girolamo Frescobaldi, Derrick May et JeanSébastien Bach.
Côté enregistrement, 2007 commencera pour Schlimé le 12 février, avec la sortie de
l’ambitieux Not For Piano sur InFiné, le label fondé par Agoria, nouvelle coqueluche
de la techno «made in France»; Agoria que Laurent Garnier présente comme son digne
successeur. Géniale alchimie entre improvisation jazz, couleurs classiques et thèmes
techno, Not For Piano réunit dix pièces (dont deux pianos avec Rami Khalife)
produites par le pape de l’electro mexicaine, Fernando «Murcof» Corona, avec des
versions de Strings Of Life de Derrick May, Andover d’Autechre et The Bells de Jeff
Mills.
Le 22 mars, retour à la case baroque avec cette fois la publication d’un superbe DualDisc
baptisé Frescobaldi Dialogues chez Sisyphe (Abeille Musique), album de piano
classique entièrement consacré à Girolamo Frescobaldi. En octobre dernier, la
profondeur des liens unissant les Toccatas de ce compositeur du 17ème et le jeune
pianiste sauta au visage du public de la Scène Bastille venu assister à son récital.
Entre ces deux sorties, mercredi 14 février à 20h30, Francesco Tristano Schlimé
investira la Maison de l’Architecture – Couvent des Récollets (148 rue du Faubourg St
Martin, à Paris dans le 10ème arrondissement) pour un concert qui s’annonce déjà
comme palpitant. A l’image de sa prestation cannoise, au Midem, le 24 janvier dernier,
au cours de laquelle le pianiste enchaina, au propre comme au figuré, Bach, Berio,
Frescobaldi et ses propres compositions, ce concert parisien sera l’occasion de constater
une fois de plus comment Schlimé façonne sa tapisserie musicale plurielle.
Marc Zisman
Contact InFiné : [email protected], www.infine-music.com
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