14 mai 2008 - Brou Sur Chantereine
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14 mai 2008 - Brou Sur Chantereine
CONSEIL COMMUNAUTAIRE DU 14 MAI 2008 COMPTE RENDU L'an deux mille huit, le quatorze mai à vingt heures trente, les membres du CONSEIL COMMUNAUTAIRE, régulièrement convoqués en séance le sept mai 2008, se sont réunis dans la salle du Conseil municipal de la mairie de Chelles, sous la présidence de M. Jean-Jacques Marion. ETAIENT PRESENTS : Pour la ville de Brou sur Chantereine : M. De Carvalho, M. Deschamps. M. Gerle, M. Pierard, M. Bréhaux, Mme Bertheau, Melle Gerle et Pour la ville de Chelles : M. Garnier, M. Bégué, M. Ferrand, M. Bréhier, M. Le Bescond, M. Bouallaga, Mme Perroteau, Mme Autreux, M. Mignondo, M. Mouly, M. Vigier, M. Pipard, M. Philippon, M. Ferrer et M. Mamou. Pour la ville de Courtry : M. Pilard, Mme Bahri, M. Prené (arrivé à 20h45 au 3ème point de l’ordre du jour), M. Houbiguian, M. Peloille et Mme Dupont. Pour la ville de Vaires-sur-Marne : M. Noyelles, Mme Coulais, M. Vincent, M. Guillaume, M. Prillard, M. Aveline, M. Bourre, M. Vaultier, M. Darloy et M. Toffolon. ONT DONNE POUVOIR : M. Antoine Rodriguez à M. Michel Le Bescond Mme Patricia Lavorata à M. Jean-Jacques Marion M. Paul Athuil à M. Emeric Bréhier M. Pierre Houard à M. Jean-Luc Pilard. SECRETAIRE DE SEANCE : Mme Marie-Annick Perroteau. 1 Conseil communautaire du 14 mai 2008 ORDRE DU JOUR INSTANCES 1. Constitution de la commission consultative intercommunale pour l’accessibilité aux personnes handicapées et désignation des membres ; 2. Constitution de la commission Consultative des Services Publics Locaux et désignation des membres ; CONSEIL PARTICIPATIF 3. Modalités relatives au renouvellement du Conseil Participatif ; FINANCES 4. Fixation des indemnités de conseil au comptable ; 5. Attribution de subvention – festivités du 100ème anniversaire de Vaires-sur-Marne ; 6. Frais de reprographie pour les documents administratifs ; AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET HABITAT Habitat : 7. Demandes de garanties d’emprunt par l’OPAC de Chelles pour des opérations de réhabilitation de 88 logements et de 192 logements, sis allée de la Noue Brossard à Chelles ; 8. Demande de garantie d’emprunt par l’OPAC de Chelles pour une opération de construction de 51 logements collectifs et de 6 maisons individuelles, sis quartier des Cressonnières à Chelles ; 9. Demande de garantie d’emprunt par la SA d’HLM ICF La Sablière pour une opération d’acquisition – amélioration de 8 logements collectifs, sis quartier des Arcades Fleuries à Chelles ; 10. Etablissement Public Foncier : avis de la Communauté sur le projet de décret modifiant les décrets de création des EPF ; 11. Politique du logement : acquisition d’une action au sein de la SA d’HLM Immobilière 3 F ; TRANSPORTS 12. Carte Imagine’R : adoption du dispositif d’aide aux familles et signature des contrats avec le GIE COMUTITRES ; 13. Gare routière de Chelles : adoption de l’avenant n°3 à la convention d’aide du STIF pour la gestion de la gare routière ; 2 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 PERSONNEL 14. Prestations d’actions sociales au bénéfice des agents communautaires ; 15. Adoption d’un avenant n°1 à la convention avec la ville de Chelles portant sur l’accueil des agents de la Communauté de communes au restaurant municipal de Chelles ; COMMANDE PUBLIQUE 16. Délibération-cadre sur la procédure de passation des marchés publics au sein de Marne et Chantereine ; 17. COMPTE RENDU DES DECISIONS PRISES PAR LE PRESIDENT ET LE BUREAU 3 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 1) INSTANCES : CONSTITUTION DE INTERCOMMUNALE POUR L’ACCESSIBILITE DESIGNATION DES MEMBRES LA AUX COMMISSION CONSULTATIVE PERSONNES HANDICAPEES ET Monsieur le Président : « La liste des candidats à cette commission vous a été distribuée sur table. La consigne est de désigner deux candidats par commune membre et les candidats sont : - pour Brou sur Chantereine : M. Philippe PIERARD et Mme Marie-Madeleine BERTHEAU ; pour Chelles : M. Bernard GARNIER et M. Paul ATHUIL ; pour Courtry : M. Jean-Luc PILARD et M. José PELOILLE ; pour Vaires-sur-Marne : M. Philippe VINCENT et M. Jean-Paul BOURRE. Quelqu’un d’autre souhaite-t-il se porter candidat ? Non. Nous passons au vote. Qui est pour ? Qui s’abstient ? Qui est contre ? » Unanimité : 42 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, CREE la commission consultative intercommunale pour l'accessibilité aux personnes handicapées, composée du Président et de 2 délégués par communes membres ; DESIGNE, à main levée, 2 délégués par communes membres au sein de cette commission, à savoir : - pour Brou sur Chantereine : M. Philippe Pierard et Mme Marie-Madeleine Bertheau - pour Chelles : M. Bernard Garnier et M. Paul Athuil - pour Courtry : M. Jean-Luc Pilard et M. José Peloille - pour Vaires-sur-Marne : M. Philippe Vincent et M. Jean-Paul Bourre DONNE mandat au Président pour procéder à la désignation des représentants d’associations locales au sein de la commission Accessibilité aux personnes handicapées. Monsieur le Président : « Je rappelle qu’il s’agit d’une commission consultative intercommunale et que des représentants des associations ainsi que des délégués des communes y participent, comme cela se faisait précédemment. » 2) INSTANCES : CONSTITUTION DE LA COMMISSION CONSULTATIVE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX ET DESIGNATION DES MEMBRES Monsieur le Président : « Cette commission se réunit une à deux fois par an et aborde notamment les questions liées au SIETREM et à l’assainissement. Les candidats proposés sont : - pour Brou sur Chantereine : M. Eddy GERLE et Melle Eva GERLE ; pour Chelles : Mme Lydie AUTREUX, M. Augustin MIGNONDO et M. Gilles VIGIER ; pour Courtry : M. Armen HOUBIGUIAN et M. Daniel BOULICAULT ; pour Vaires-sur-Marne : M. Jean-Louis GUILLAUME et M. BernardVAULTIER. Y a-t-il d’autres candidats ? Il n’y en a pas. M. MOULY a demandé la parole. » 4 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Monsieur MOULY : « Comme pour la délibération précédente, je vois que cette commission consultative est également composée de neuf membres issus de représentants d’associations locales. Par conséquent, quels sont les critères de désignation desdites associations et quels types d’organisations sont retenues ? Les organisations syndicales en font-elles, par exemple, partie ? » Monsieur le Président : « S’agissant de la commission consultative pour l’accessibilité des personnes handicapées, les membres sont nommés parmi les associations représentatives existant sur le territoire, sur proposition des Maires et en contact avec le Président afin que chacune des communes ait des représentants. Pour ce qui concerne la commission consultative des services publics locaux, compte tenu des sujets qui sont traités, à savoir l’assainissement et les ordures ménagères, nous faisons généralement appel aux associations d’usagers et de protection de l’environnement. Là encore, la désignation s’opère sur proposition des Maires et décision du Président. D’autres associations devraient pouvoir y siéger si elles le souhaitent. Cette commission se réunit une fois par an pour un examen des bilans d’activité des différentes structures et un échange entre les différents participants. Si personne d’autre ne demande la parole, nous allons procéder au vote. Qui est pour la constitution de cette commission consultative ? Je vous remercie. » Unanimité : 42 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, CREE la commission consultative des services publics locaux, prévue à l’article L.1413-1 du CGCT, composée de 9 membres du Conseil communautaire et 9 représentants d’associations locales ; DESIGNE, à la représentation proportionnelle, les 9 membres de la CCSPL, à savoir : - pour Brou sur Chantereine : M. Eddie Gerle et Melle Eva Gerle - pour Chelles : Mme Lydie Autreux, M.Augustin Mignondo et M. Gilles Vigier - pour Courtry : M. Armen Houbiguian et M. Daniel Boulicault (qui remplacera Mme Christelle Dupont au prochain conseil suite à la démission de cette dernière) - pour Vaires-sur-Marne : M. Jean-Louis Guillaume et M. Bernard Vaultier DONNE mandat au Président pour procéder à la désignation des représentants d’associations locales au sein de la commission consultative des services publics locaux. 3) CONSEIL PARTICIPATIF : MODALITES CONSEIL PARTICIPATIF RELATIVES AU RENOUVELLEMENT DU Monsieur le Président : « Je rappelle que la Charte communautaire qui avait été adoptée par les Conseils municipaux et le Conseil communautaire met en avant la volonté de renforcer la cohérence globale d’aménagement équilibré dans le cadre d’un environnement durablement protégé. Il s’agissait de s’inscrire dans une démarche participative associant les citoyens au choix, à la gestion et au suivi des décisions de la Communauté de communes Marne et Chantereine. Cette volonté s’est traduite concrètement par la mise en œuvre d’une démarche Agenda 21 et la mise en place, en septembre 2005, d’un Conseil participatif. Ce dernier a été associé, au cours des trois dernières années, aux réflexions menées sur l’ensemble des projets de développement territorial et aux actions pouvant être engagées dans les limites des compétences de Marne et Chantereine. 5 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Consécutivement à l’installation des instances communautaires, il convient de confirmer ce soir la démarche initiée au regard des résultats de cette expérience et de procéder au renouvellement du Conseil participatif. La note qui vous a été remise rappelle les objectifs de ce Conseil participatif : associer les habitants et les acteurs locaux aux choix, à la gestion, au suivi et à l’évaluation des décisions de Marne et Chantereine et faire émerger au mieux l’intérêt commun. Sur sa composition, le Conseil participatif est constitué de deux collèges : un collège « citoyens » et un collège « acteurs locaux ». Le nombre de délégués resterait fixé à 43 personnes par collège sur la base de la répartition communale arrêtée lors de l’élaboration des statuts de la Communauté de communes. Un juste équilibre de la représentation de la population des communes dans toute leur diversité (équilibre femmes/hommes, âge, catégories socioprofessionnelles, étrangers/nationaux, quartiers des différentes communes) devra être respecté. Un autre point important : suite aux réserves et aux observations formulées par des délégués participatifs qui se sont fortement impliqués dans la démarche, il est proposé que le Conseil participatif soit renouvelé partiellement, et même si votre document évoque la possibilité d’un renouvellement à hauteur de 50 %, nous avons en réalité 36 délégués (sur 86 titulaires) qui souhaiteraient poursuivre leurs missions au sein du Conseil participatif. Contrairement à ce qui avait été pratiqué lors de la précédente désignation, il sera demandé, dans chaque commune, de procéder à la désignation de suppléants afin d’éviter toute difficulté de fonctionnement de cette instance. Suivant les termes du règlement intérieur de Marne et Chantereine, chaque commune peut adopter le mode de désignation (tirage au sort, scrutin de liste ou autres) qu’elle considèrera le mieux adapté à son territoire. Cependant, tout mode de désignation doit faire l’objet d’un appel à candidature large et public auprès des groupes de référence du collège (ensemble de la population à partir de 16 ans sans distinction de nationalité pour le collège citoyen). Sur l’organisation et le fonctionnement, il est rappelé que quatre délégués participatifs sont intégrés dans chacune des commissions communautaires et que le Président du Conseil participatif assiste également au Bureau communautaire. Des représentants du Conseil participatif sont associés aux différents comités de pilotage éventuellement mis en œuvre sur un projet. Les attributions du Conseil participatif restent les mêmes que celles qui avaient été prévues initialement dans le règlement intérieur, à savoir : - association à l’élaboration des projets de la Communauté de communes et au suivi de leur mise en oeuvre (force de propositions et formulation d’avis), outil de veille et d’aide à la décision, réflexions, prospectives par rapport aux enjeux de la période et de l’avenir, possibilité d’auto saisine sur les questions relevant des compétences de la Communauté de communes, suivi et évaluation de l’Agenda 21. S’agissant du calendrier prévisionnel, le timing suivant pourrait être proposé : - à la mi-mai : une saisine des Maires (par conséquent, après ce Conseil communautaire), à la mi-juin : le lancement de l’appel à candidature, début septembre : le tirage au sort des délégués, à l’occasion des forums de rentrée ou des forums des associations, fin septembre/début octobre : l’installation du nouveau Conseil participatif. Telles sont donc les différentes règles que nous souhaiterions voir appliquées dans le cadre de cette procédure de renouvellement, ces dispositions s’inspirant très largement du règlement intérieur et des statuts tout en prenant en compte l’expérience des trois années écoulées. Il est demandé aujourd’hui au Conseil participatif d’émettre un avis et de permettre au Président de 6 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 transmettre ces modalités aux Maires des quatre communes membres. Qui souhaite intervenir ? » Monsieur HOUBIGUIAN : « Bonsoir. J’apprécie que le calendrier ait été reculé au mois de septembre car l’éventualité d’un tirage au sort dès le mois de juillet me paraissait un peu juste. Je pense, moi aussi, qu’il est bon de renouveler partiellement le Conseil participatif, sachant que les bonnes volontés ne sont pas pléthore et que nous rencontrons parfois des difficultés à susciter les vocations. Nous devrions toutefois trouver un mécanisme permettant de limiter le nombre et la durée dans le temps. Nous risquons sinon d’avoir un noyau de « professionnels » du Conseil participatif, qui connaîtrait tellement nos contraintes et qui les comprendrait tellement qu’il ne ferait peut-être plus remonter l’exact ressenti des habitants. Il s’agit de trouver une mécanique qui permettrait de faire revenir systématiquement les conseillers devant le tirage au sort, l’élection ou la désignation à l’issue d’une certaine durée. Le Conseil participatif ayant commencé après notre mandat, six ans me semble être la bonne durée. Il est vrai que ceux qui se sont beaucoup impliqués et qui ne verront pas leurs projets aboutir pourront en ressentir de la frustration mais je reste convaincu que le risque est d’avoir face à nous de véritables « professionnels » du Conseil participatif qui ne nous apporteraient plus ce que nous attendons d’eux, bien que ce serait toujours avec la même bonne volonté qu’ils le feraient. » Monsieur le Président : « Pour répondre sur ce sujet, j’ai rencontré hier les membres du Conseil d’orientation du Conseil participatif pour leur faire part des modalités de renouvellement et euxmêmes sont conscients de la difficulté que vous soulevez et de cette dérive éventuelle. Le Conseil d’orientation avait, du reste, prévu dans son règlement intérieur que les conditions de renouvellement s’opèreraient selon une périodicité qui resterait à arrêter. La proposition qui sera faite ne le sera qu’après en avoir débattu avec le Conseil participatif lorsqu’il sera mis en place. Toutefois, l’idée serait de prendre comme base un renouvellement par moitié et tous les trois ans des délégués, ce qui permettra de ne pas excéder cette durée de six ans que vous évoquez. Je rappelle qu’une des difficultés rencontrée, et cela n’avait jamais été abordé en tant que telle, est que le Conseil participatif étant assimilé à un comité consultatif, nous aurions dû procéder à son renouvellement intégral après les élections municipales. Ce qui impliquait, par rapport à ce genre de structures assez novatrices reposant sur l’implication des personnes comme sur la connaissance des dossiers, qu’il nous aurait fallu repartir de zéro et perdre un an. C’est la raison pour laquelle le principe d’un renouvellement partiel a été accepté par le Bureau communautaire et par l’ensemble des Maires. Afin d’éviter cet écueil et cette dérive, les modalités de renouvellement devront être mentionnées le plus clairement possible dans le règlement intérieur du Conseil participatif, qui devra être adopté cette fois-ci par le Conseil communautaire. L’objectif était de poursuivre la démarche et si nous avions pu le faire, nous aurions intégré dès les premières semaines des conseillers participatifs dans les différentes commissions. Comme nous allons devoir procéder à un renouvellement, autant reprendre les choses globalement au début du mois d’octobre. » Monsieur MOULY : « Le groupe communiste est extrêmement favorable au renouvellement de cette expérience, qui nous semble aller dans le sens de l’Histoire. Après quelques années, encore 36 personnes physiques, citoyennes et citoyens, s’engagent et s’impliquent dans ce processus. Au moment où nous nous apprêtons à reconduire et à prolonger cette initiative, il serait intéressant, au regard de la richesse des travaux qui ont été menés, d’avoir une évaluation de cette expérience, un regard sur la qualité du travail accompli et, tout simplement, de poser la question aux premiers intéressés, c’est-à-dire aux conseillers participatifs et peut-être aussi, paradoxalement, de poser la question aux conseillers participatifs qui ne participent plus puisqu’il s’en trouve une cinquantaine. Sans doute y a t-il des raisons pratiques, la vie des uns et des autres se trouvant suffisamment chargée, je l’imagine aussi pour les conseillers participatifs, mais peut-être y a t-il également des motivations plus profondes et liées au mode de fonctionnement de notre 7 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Communauté de communes. La question mérite sans doute d’être posée afin de voir s’il convient d’étendre les prérogatives de ce Conseil. Le groupe communiste avait formulé un certain nombre de propositions, que ce soit au sein de ce Conseil communautaire ou dans les villes, notamment sur la capacité de saisine, le mode de désignation de ses membres etc. Par conséquent, est-il envisagé d’avoir, le mot « d’audit » n’est pas terrible, mais d’avoir une logique d’appréciation et d’interrogation de travail avec les premiers intéressés pour essayer d’évaluer ce dispositif ? » Monsieur le Président : « Cette évaluation de l’expérience est prévue et doit être réalisée dans la période, dans un premier temps, par la Communauté de communes avant de faire l’objet d’un échange et d’un partage sur ses conclusions avec le Conseil participatif au travers du Conseil d’orientation. La démarche fait suite à une demande qui avait été formulée en son temps par les délégués participatifs. Les 36 personnes que vous mentionnez sont les délégués participatifs qui souhaitent rester et poursuivre « leurs mandats », ce qui nous donne finalement un bon résultat et même un très bon rapport, et ce, d’autant plus que les modalités de remplacement n’avaient pas forcément été bien prises en compte à l’époque. Nous allons désormais prévoir des modalités grandement facilitées et davantage opérationnelles, c’est-à-dire qu’une personne ne pouvant plus venir sera automatiquement remplacée par son suppléant pour donner à cette structure toute la force dont elle a besoin. S’agissant enfin des attributions du Conseil participatif, le mieux sera d’attendre le renouvellement de cette instance pour en débattre avec les intéressés. Il a été souligné à différentes reprises dans cette enceinte que nous allions entrer dans une phase beaucoup plus opérationnelle que lors des trois premières années, qui ont vu avant tout la montée en charge des transferts de compétences. Cette phase opérationnelle sera l’occasion de mettre en œuvre des comités de pilotage sur les projets à venir et sera surtout marquée par un certain nombre de décisions à prendre par la Communauté de communes. Ces dernières feront l’objet de contributions écrites de la part du Conseil participatif, dont les membres seront impliqués dans les comités de pilotage. Il s’agit, dans l’immédiat, de la seule recommandation qui a pu être formulée. J’ajoute que le principe de la communication et de la relation avec la population avait déjà été évoqué dans cette enceinte et nous nous étions mis d’accord pour réfléchir d’une manière très concrète à ce lien qui doit exister avec les associations, les acteurs locaux et les habitants. Tout cela donnera lieu dès le mois d’octobre ou novembre à des mesures. Nous aurions pu inscrire cette démarche dans le cadre de la procédure Agenda 21, qui doit maintenant entrer dans une phase active au travers des ateliers mis en place, mais il nous faut aller plus loin et avoir plus de contacts avec la population. La question pourrait également être réglée au travers du site Internet, lequel doit normalement commencer à fonctionner dans les jours qui viennent. L’objectif était d’avoir un outil le plus interactif possible afin de pouvoir recueillir les observations et les contributions de chacun dans le but d’enrichir les différents projets. Là encore, il conviendra de répartir les tâches et les prérogatives entre le Conseil participatif et la Communauté de communes, les missions et les responsabilités de chacune de ces instances n’étant pas obligatoirement les mêmes. La phase d’évaluation est donc prévue et devrait donner lieu à l’élaboration d’un document qui sera partagé. Qui d’autre souhaite intervenir ? » Monsieur HOUBIGUIAN : « Ce n’est pas une observation mais une remarque : je pensais que nous étions en phase opérationnelle et non plus expérimentale. Il est vrai que tout n’est pas encore décidé mais, dès lors que l’on parle d’expérience, et afin d’éviter qu’il n’y ait le doute sur la pérennité du Conseil participatif, qui nous apporte au quotidien des commissions l’avis de la population qui n’est pas totalement impliquée dans l’intercommunalité, il me semble que l’on devrait essayer de se fixer au moins une année à partir de laquelle la décision serait prise. Les conseillers participatifs auraient alors la certitude que les choses seraient tranchées à partir de 8 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 cette date. Il s’agirait, par conséquent, de dire que l’expérience va durer un an, deux ans etc. mais pour que les intéressés s’inscrivent bien dans une phase de prolongement. » Monsieur le Président : « Le terme d’« expérimentation » est effectivement mal choisi. Je rappelle que ceci était prévu par les statuts et le règlement intérieur. Nous avons toujours admis qu’il y aurait une période d’expérimentation mais cela fait longtemps maintenant que celle-ci est dépassée. Il s’agissait là d’un dispositif novateur non seulement sur le secteur mais aussi sur l’ensemble du territoire national. Un certain nombre de collectivités, Communautés de communes et Communautés d’agglomération, vont engager des procédures de ce type. Rien ne dit qu’elles prendront modèle sur Marne et Chantereine mais ce qui est sûr, c’est que ce système était très novateur il y a trois ans et cela l’est encore aujourd’hui, mais heureusement, un certain nombre de collectivités s’engagent dans des démarches comme celle-là. Les Conseils de développement qui existent dans les Communautés d’agglomération de plus de 100 000 habitants vont voir leur statut évoluer pour assurer justement une certaine pérennité en termes de réflexion et de contribution aux différents projets. Pour nous, la question qui se pose depuis le démarrage est celle du lien avec la population et les acteurs locaux. Il faudra donc traiter cette problématique dès la mise en place du prochain Conseil participatif. Nous pourrons notamment le faire par le biais d’ateliers ou de réunions périodiques voire avec le concours de la presse municipale ou communautaire mais il nous faudra trouver les moyens d’associer davantage la population aux travaux de la Communauté de communes et du Conseil participatif. Tels étaient donc les éléments que je pouvais apporter ce soir, sachant que chaque commune va décider des suites pratiques à donner. S’il n’y a pas d’autres observations, nous prenons acte de cette présentation. » Le Conseil communautaire prend acte du dispositif. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur, PREND ACTE du dispositif défini ci-dessus. 4) FINANCES : FIXATION DES INDEMNITES DE CONSEIL AU COMPTABLE Monsieur VINCENT : « Je vous remercie, Monsieur le Président. Nous avons donc trois sujets à discuter ce soir avec, en premier lieu, les indemnités du Conseil au comptable public. Je rappelle qu’aujourd’hui, ce rôle est détenu par Mme Jacqueline PAUCHET, laquelle succède à M. Daniel BRUANDET qui a pris récemment sa retraite. Au-delà des missions réglementaires auxquelles est tenu ce comptable public, celui-ci peut également fournir des prestations de conseil et d’assistance en matière budgétaire, économique, financière et comptable. Consultée sur ce point, Madame PAUCHET a fait connaître son accord pour agir auprès de la Communauté de communes Marne et Chantereine dans ces missions de conseil et d’assistance. Ces prestations donnent lieu au versement d’une indemnité dont le montant est fixé suivant des modalités bien précises et fixées par l’arrêté du 16 décembre 1983. L’attribution de cette indemnité doit faire l’objet d’une délibération. Elle restera acquise au comptable pour toute la durée du mandat, sauf décision motivée faisant l’objet d’une nouvelle délibération. Par ailleurs, en cas de changement de comptable, une nouvelle délibération serait nécessaire. Pour mémoire, l’indemnité représentait pour l’année 2007 environ 1500 €. » Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ? Il n’y en a pas. Qui est pour cette délibération et l’octroi de cette indemnité ? Unanimité, je vous remercie. » 9 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, DECIDE d’allouer une indemnité de conseil à Madame Jacqueline PAUCHET, comptable public assignataire de la Communauté de communes Marne et Chantereine, au taux plein et calculée suivant les règles et tarifs de droit commun ; DIT que les crédits sont inscrits au budget de la Communauté. 5) FINANCES : ATTRIBUTION DE SUBVENTION ANNIVERSAIRE DE VAIRES-SUR-MARNE – FESTIVITES DU 100EME Monsieur VINCENT : « Le deuxième sujet est un peu plus festif puisqu’en tant que Vairois, j’ai le plaisir de vous annoncer que la Ville de Vaires-sur-Marne fête son centenaire les 16, 17 et 18 mai prochains. A cette occasion, une grande fête populaire va réunir énormément de monde et notamment plus de 300 bénévoles de tous âges sont mobilisés pour cette manifestation. Cette fête populaire sera organisée autour de spectacles, de concerts, de défilés, de soirées festives, avec la participation des écoles de la ville, d’associations du territoire, de l’Ecole de musique Olivier Messiaen et du Conservatoire intercommunal. Je tiens aussi à souligner que nous avons sollicité les services de la police nationale de Chelles, qui ont répondu présent pour assurer la sécurité de cette manifestation pendant ce long week-end. L’importance de cette manifestation et son rayonnement sur l’ensemble du territoire intercommunal, qu’elle contribue à valoriser et à animer, justifie le soutien de Marne et Chantereine par l’octroi d’une subvention exceptionnelle à la Ville de Vaires-sur-Marne, afin de mener à bien ce projet. Il vous est donc proposé d’allouer une subvention exceptionnelle de 3 000 € à la Ville de Vaires-sur-Marne en soutien à l’organisation de ces festivités, auxquelles vous êtes bien évidemment cordialement invité(e)s. A cet égard, nous avons déposé, sur vos bureaux, le programme de ces trois journées. » Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ou des demandes de complément d’information ? Je pense que tout le monde sera d’accord pour l’octroi de cette subvention. Pas d’opposition ? Je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, ALLOUE une subvention exceptionnelle de 3 000 € à la Ville de Vaires-sur-Marne en soutien à l’organisation des festivités du 100ème anniversaire de Vaires-sur-Marne ; AUTORISE M. le Président à signer tout document afférant à ce sujet ; DIT que les crédits correspondants sont inscrits au budget de la Communauté (chapitre 65, nature 65734). 6) FINANCES : FRAIS DE REPROGRAPHIE POUR LES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS Monsieur VINCENT : « Le troisième sujet concerne les frais de reprographie des documents administratifs. Il convient de fixer les tarifs de communication des documents administratifs dans le respect des textes légaux en vigueur. Si vous en êtes d’accord, je vais vous éviter la lecture fastidieuse de la tarification mentionnée dans ce document en me contentant simplement de souligner deux points importants que sont la gratuité pour les envois par courrier électronique et la tarification spécifique pour la communication des documents en grand nombre qui fera l’objet 10 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 d’un devis et bien sûr, d’une facture à acquitter par le demandeur. » Monsieur le Président : « Merci. S’il n’y a pas d’observations ni d’avis contraires, nous pouvons considérer cette délibération comme adoptée. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, FIXE les tarifs des copies des documents administratifs, suivant le barème ci-après, net de taxe : Pour le tirage sur support papier (photocopies, impression de documents numériques...) : - 0,18 € par page de format A4 en impression noir et blanc ; 0,25 € par page de format A3 en impression noir et blanc ; - 0,25 € par page de format A4 en impression couleur ; 0,50 € par page de format A3 en impression couleur ; - Les photocopies en recto/verso seront facturées comme deux pages du type considéré noir et blanc ou couleur ; Pour les tirages de plans sur support papier, la facturation sera effectuée ainsi qu'il suit : - Pour les plans d'une surface inférieure ou égale à une page A4 : 0,18 € par plan en impression noir et blanc ; - Pour les plans supérieurs à une page A4 et inférieurs ou égaux à un format de page A3 : 0,25 € par plan en impression noir et blanc ; - Pour les plans sur support papier supérieurs au format d’une page A3 nécessitant l’emploi d’un copieur de plans ou d’un traceur dont le coût d’investissement et par conséquent celui de l’amortissement et les coûts de fourniture sont plus élevés; - Pour les plans supérieurs au format d’une page A3 et inférieurs ou égaux à un format de page A2 : par plan en impression noir et blanc : 1 € ; - Pour les plans supérieurs au format d’une page A2 et inférieurs ou égaux à un format de page A1 : par plan en impression noir et blanc : 1,50 € ; - Pour les plans supérieurs au format d’une page A1 et inférieurs ou égaux à un format de page A0 : par plan en impression noir et blanc : 2 € ; - Pour les plans supérieurs au format d’une page A0 : 2,50 € par plan en impression noir et blanc ; Lorsque la copie couleur est possible en régie (elle peut ne pas l’être notamment en raison des formats atypiques) : - Pour les plans supérieurs au format d’une page A3 et inférieurs ou égaux à un format de page A2 : par plan en impression couleur : 2 € ; - Pour les plans supérieurs au format d’une page A2 et inférieurs ou égaux à un format de page A1 : par plan en impression couleur: 3 € ; - Pour les plans supérieur au format d’une page A1 et inférieurs ou égaux à un format de page A0 : par plan en impression couleur: 4 € ; - Pour les plans supérieurs au format d’une page A0 : 4,50 € par plan en impression couleur ; Pour les supports numériques, les tarifs pour la communication de documents disponibles sous forme numérique sont de : - 2,75 € pour un cédérom ; - gratuit pour les envois par courrier électronique ; Pour les documents non disponibles au sein des services de la Communauté sous forme numérique, qu’il serait possible, techniquement et en regard des exigences de bon fonctionnement des services en considération de l’ensemble de leurs missions, de numériser ; ils pourront être communiqués sous forme numérique contre 0,10 € par page de format A4, plus le coût du support éventuel ; Pour la communication de documents en grand nombre du fait de la même personne, physique ou morale, impliquant de véritables dossiers avec une pluralité de documents de formats et notamment de plans de formats très différents dont des formats de plans en couleur ne pouvant être reproduits en interne, ou si la charge de travail et le volume et les caractéristiques des documents ne permettent pas l’exécution de la reprographie en interne, ou bien si une panne des matériels, notamment des copieurs ou des tireuses de plan, empêche la reproduction, alors que ces documents n’existeraient pas sous forme numérique au sein de la Communauté, les travaux de reprographie pourront être confiés à une entreprise spécialisée et le devis proposé au demandeur qui acquitterait le remboursement de ceux-ci à Marne et Chantereine ; 11 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Dans tous les cas, le paiement préalable des frais de reproduction sera exigé avant l'envoi des documents. 7) AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET HABITAT : DEMANDES DE GARANTIES D’EMPRUNT PAR L’OPAC DE CHELLES POUR DES OPERATIONS DE REHABILITATION DE 88 LOGEMENTS ET DE 192 LOGEMENTS, SIS ALLEE DE LA NOUE BROSSARD A CHELLES Monsieur PILARD : « Mesdames et Messieurs, bonsoir. Nous avons là trois points qui vont revenir régulièrement et qui concernent des garanties d’emprunt puisque, dans le cadre de ses statuts, la Communauté de communes Marne et Chantereine exerce la compétence « Politique du logement et du cadre de vie ». Celle-ci permet notamment le développement d’une politique d’aide directe ou indirecte à la construction, à la restructuration-amélioration et à la réhabilitation de toute structure d’hébergement à caractère social tel que l’accord de sa garantie pour les emprunts contractés par l’opérateur pour leur financement. Je ne vous relirai pas ce chapeau car il est présent sur les deux autres délibérations de manière identique. Vous avez compris que ce seront des points qui reviendront très régulièrement. Pour la première de ces trois délibérations, il est rappelé que c’est dans ce contexte que l’OPAC de Chelles a adressé à la Communauté de communes, en vue d’opérations de réhabilitations de logements situés à Chelles, deux demandes de garantie pour : - un prêt de 1 797 522 € concourant au financement de la réhabilitation de 88 logements situés aux 2-4-16-18 allée de la Noue Brossard, - un prêt de 5 645 954 € concourant au financement de la réhabilitation de 192 logements situés aux 1-9-15-19 allée de la Noue Brossard, Ces deux prêts sont contractés à un taux d’intérêt actuariel annuel de 3,95 % et pour une durée de 25 ans. Il est donc proposé au Conseil communautaire d’accorder sa garantie à l'OPAC de Chelles pour ces deux emprunts à contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, de s’engager, au cas où l'emprunteur ne s’acquitterait pas des sommes devenues exigibles ou des intérêts moratoires qu'il aurait encourus, à en effectuer le paiement en ses lieux et place, sur simple notification de la CDC par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais pouvoir opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement, de s’engager pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de l'emprunt et d’autoriser M. le Président à signer les contrats de prêt et tout document y afférent ainsi que les conventions tripartites mettant en oeuvre le droit de réservation au profit de la commune de Chelles. » Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ou des demandes de complément d’information ? Tout le monde accepte le principe de ce soutien ? Unanimité, je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, Vu les statuts de la Communauté de Communes Marne et Chantereine, et notamment son article 7, Vu l’article R.221-19 du Code monétaire et financier, Vu les articles L.2252-1 et L.2252-2 du Code général des collectivités territoriales, Vu l’article 2298 du Code Civil, ACCORDE sa garantie à l'OPAC de Chelles pour l'emprunt à contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations 12 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 d'un montant de 1 797 522,50 €, pour financer une opération de réhabilitation de 88 logements, sis 2-4-16-18 allée de la Noue Brossard à Chelles, et dont les caractéristiques sont mentionnées ci-dessous : Nature du prêt Montant du prêt Taux d’intérêt actuariel annuel Durée Echéances Taux annuel de progressivité 0,5% Différé d’amortissement prêt PALbo 1 797 522,50 € 3,95% 25 ans annuelle 2 ans ACCORDE sa garantie à l'OPAC de Chelles pour l'emprunt à contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, d'un montant de 5 645 954 €, pour financer une opération de réhabilitation de 192 logements, sis 1-9-15-19 allée de la Noue Brossard à Chelles, et dont les caractéristiques sont mentionnées ci-dessous : Nature du prêt Montant du prêt Taux d’intérêt actuariel annuel Durée Echéances Taux annuel de progressivité 0,5% Différé d’amortissement prêt PALbo 5 645 954 € 3,95% 25 ans annuelle 2 ans Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du taux du Livret A sans que le taux de progressivité révisé puisse être inférieur à 0%. Les taux d’intérêt et de progressivité indiqués ci-dessus sont susceptibles de varier en fonction de la variation du taux du Livret A et/ou de commissionnement des réseaux collecteurs. En conséquence, les taux du livret A et de commissionnement des réseaux collecteurs effectivement appliqués au prêt seront ceux en vigueur à la date d’effet du contrat de prêt garanti par la présente délibération. S’ENGAGE, au cas où l'emprunteur, pour quelque motif que ce soit, ne s’acquitterait pas des sommes devenues exigibles ou des intérêts moratoires qu'il aurait encourus, à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple notification de la CDC par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais pouvoir opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement ; S’ENGAGE, pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de l'emprunt ; AUTORISE M. le Président à signer le contrat de prêt et tout document y afférent ainsi que la convention tripartite mettant en oeuvre le droit de réservation au profit de la commune de Chelles. 8) AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET HABITAT : DEMANDE DE GARANTIE D’EMPRUNT PAR L’OPAC DE CHELLES POUR UNE OPERATION DE CONSTRUCTION DE 51 LOGEMENTS COLLECTIFS ET DE 6 MAISONS INDIVIDUELLES, SIS QUARTIER DES CRESSONNIERES A CHELLES Monsieur PILARD : « Il s’agit, là encore, d’une demande de garantie d’emprunt adressée par l’OPAC de Chelles à la Communauté de communes pour un prêt de 6 932 760 € concernant une opération de construction de 51 logements collectifs et de six maisons individuelles situés dans le Quartier des Cressonnières à Chelles. Vous aurez pu voir dans la note de présentation que nous avons là cinq prêts différents correspondant aux types de logements (PLUS bâti, PLUS foncier, PLAI bâti, PLAI foncier et Energie Performance PTHPE) pour des montants respectifs de 4 265 356 €, 1 075 693 €, 653 114 €, 134 283 € et 822 314 €. Les deux premiers prêts sont contractés à un taux de 4,30 %, les deux suivants à 3,30 % et le dernier à 3,20 % pour des durées respectives de 40, 50, 40, 50 et 40 années. Cette demande fait suite à la subvention de 290 456 € accordée par délibération du 26 septembre 2007 au titre de la surcharge foncière pour ce projet. Pour mémoire, ce programme s’inscrit dans une démarche Haute Qualité Environnementale (certification THPE RT 2005 et Habitat et Environnement) avec notamment l’installation de panneaux solaires en toiture, de création de toitures-terrasses végétalisées et de récupération des eaux pluviales. Comme précédemment, il est donc proposé au Conseil communautaire d’accorder sa garantie à 13 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 l'OPAC de Chelles pour cet emprunt d’un montant total de 6 932 760 € à contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. » Monsieur le Président : « Cette délibération appelle-t-elle des observations ? » Monsieur GUILLAUME : « Monsieur le Président, comment expliquez-vous la différence sur les taux d’intérêts actuariels et sur la durée des prêts entre la précédente délibération et ce dossier ? Pouvez-vous me donner des informations à ce sujet ? » Monsieur le Président : « N’ayant pas eu le loisir de négocier ces emprunts, je ne pourrai pas vous répondre très précisément dès ce soir. Nous vous apporterons toutes les explications nécessaires lors du prochain Conseil communautaire. Je peux simplement vous dire que, dans ces dossiers, c’est la nature de l’opération (réhabilitation ou construction) ainsi que le type de conventionnement ou de financement qui fait la différence. Vous verrez dans la délibération suivante que le taux est de 3,50 % avec un taux annuel de progressivité de 0 % alors que nous avons ici 4,30 % sur 40 ans sur du PLUS bâti. Tout dépend donc de la nature des opérations mais nous vous apporterons des précisions complémentaires la fois prochaine, sachant que ces dossiers sont négociés en direct par le Directeur de l’OPAC. J’ajoute qu’il s’agit là de bons taux que vous ne retrouverez certainement pas à l’heure actuelle sur le marché. » Monsieur GUILLAUME : « Je n’en doute pas. Il est bien connu qu’il est mieux d’avoir du 4 % sur 25 ans plutôt que du 4,30 % sur 50 ans. Je vous remercie. » Monsieur PILARD : « Pour compléter la réponse de M. le Président, tout dépend également de la nature des prêts en fonction des différents types de logements qui sont construits dans ces opérations. Nous avons ainsi des PLAI bâti, des PLUS foncier etc. et les prêts sont plus ou moins bonifiés selon les cas. La date de négociation des prêts par l’OPAC de Chelles intervient aussi comme un élément d’explication. » Monsieur le Président : « Très bien. Tout le monde est-il d’accord sur le principe de cette garantie d’emprunt ? Unanimité, je vous remercie. Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, Vu les statuts de la Communauté de communes Marne et Chantereine, et notamment son article 7, Vu l’article R.221-19 du Code monétaire et financier, Vu les articles L.2252-1 et L.2252-2 du Code général des collectivités territoriales, Vu l’article 2298 du Code Civil, ACCORDE sa garantie à l'OPAC de Chelles pour l'emprunt à contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, d'un montant total de 6 932 760 €, pour financer une opération de construction de 51 logements collectifs et de 6 maisons individuelles, sis quartier des Cressonnières à Chelles, et dont les caractéristiques sont mentionnées ci-dessous : PLUS bâti PLUS foncier PLAI bâti PLAI foncier Energie performance PTHPE Montant du prêt 4 265 356 € 1 075 693 € 653 114 € 134 283 € 822 314 € Taux d’intérêt actuariel annuel 4,30% 4,30% 3,30% 3,30% 3,20% 14 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Durée 40 ans 50 ans 40 ans 50 ans 40 ans Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du taux du Livret A sans que le taux de progressivité révisé puisse être inférieur à 0%. Les taux d’intérêt et de progressivité indiqués ci-dessus sont susceptibles de varier en fonction de la variation du taux du Livret A et/ou de commissionnement des réseaux collecteurs. En conséquence, les taux du livret A et de commissionnement des réseaux collecteurs effectivement appliqués au prêt seront ceux en vigueur à la date d’effet du contrat de prêt garanti par la présente délibération. S’ENGAGE, au cas où l'emprunteur, pour quelque motif que ce soit, ne s’acquitterait pas des sommes devenues exigibles ou des intérêts moratoires qu'il aurait encourus, à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple notification de la CDC par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais pouvoir opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement ; S’ENGAGE, pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de l'emprunt ; AUTORISE M. le Président à signer le contrat de prêt et tout document y afférent ainsi que la convention tripartite mettant en oeuvre le droit de réservation au profit de la commune de Chelles. 9) AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET HABITAT : DEMANDE DE GARANTIE D’EMPRUNT PAR LA SA D’HLM ICF LA SABLIERE POUR UNE OPERATION D’ACQUISITION – AMELIORATION DE 8 LOGEMENTS COLLECTIFS, SIS QUARTIER DES ARCADES FLEURIES A CHELLES Monsieur PILARD : « Toujours sur le sujet des garanties d’emprunt, il s’agit cette fois-ci de la SA d’HLM ICF la Sablière, qui a adressé à la Communauté de communes une demande de garantie pour un prêt de 380 251 € concourant au financement d’une opération d’acquisition/amélioration de huit logements situés dans le quartier des Arcades Fleuries à Chelles. Les caractéristiques du prêt PLAI consenti par la Caisse des Dépôts et Consignations sont les suivantes : la durée du prêt est de 35 ans, les échéances sont annuelles et le taux est de 3,50 % avec un taux annuel de progressivité de 0 %. Sur la révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité, celle-ci se fera en fonction de la variation du taux du Livret A et sans que le taux de progressivité révisé puisse être inférieur à 0 %. Ce projet vise à créer, au rez-de-chaussée de deux bâtiments déjà existants, huit logements spécifiquement dédiés aux occupants présentant un handicap physique. Comme précédemment, il est donc proposé au Conseil communautaire d’accorder sa garantie à la société d’HLM ICF la Sablière pour cet emprunt d’un montant de 380 251 € à contracter auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations. J’en profite pour rappeler que les opérations garantissant des emprunts dans les différentes communes de la Communauté de communes permettent justement à ces dernières d’avoir une priorité au niveau de la réservation, ce qui ouvre un droit supplémentaire à nos habitants. » Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ou des demandes de précisions ? Il n’y en a pas. Comme vous avez pu le constater, il s’agit de délibérations significatives et qui ressortent de l’étude qui avait été réalisée sur le territoire de Marne et Chantereine en collaboration avec les quatre communes. Cette étude avait notamment abouti à la mise en place et à l’adoption d’un Programme Local de l’Habitat intercommunal, dont nous touchons là le versant « social ». Nous vous proposerons dans la période à venir un certain nombre de délibérations qui auront trait à d’autres formes de logements (logements privatifs dégradés, résidences pour les jeunes, résidences sociales au sens strict du terme). C’est donc là l’application pratique de ce plan, qui donnera lieu à une évaluation annuelle. Je tiens à saluer ce soir le travail qui a été réalisé en son temps par nos collègues de la Commission « Aménagement de l’espace et Habitat » et notamment Serge GOUTMANN et Jean-Luc PILARD. » 15 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, Vu l’article R.221-19 du Code monétaire et financier, Vu les articles L.2252-1 et L.2252-2 du Code général des collectivités territoriales, Vu l’article 2298 du Code Civil, ACCORDE sa garantie à la SA d’HLM ICF LA SABLIERE pour l’emprunt à contracter auprès de la Caisse des dépôts et consignations, d'un montant de 380 251 euros, et destiné à financer une opération de construction de 8 logements collectifs dans le quartier « les Arcades Fleuries » à Chelles et dont les caractéristiques du prêt PLAI sont les suivantes : Durée totale du prêt :................................. :. 35 ans Echéances .................................................. : annuelles Taux d'intérêt actuariel annuel .................. : 3,50 % Taux annuel de progressivité..................... : 0,00% Révisabilité des taux d’intérêt et de progressivité : en fonction de la variation du taux du Livret A sans que le taux de progressivité révisé puisse être inférieur à 0%. Les taux d’intérêt et de progressivité indiqués ci-dessus sont susceptibles de varier en fonction de la variation du taux du Livret A et/ou du taux de commissionnement des réseaux collecteurs. En conséquence, les taux du livret A et de commissionnement des réseaux collecteurs effectivement appliqués au prêt seront ceux en vigueur à la date d’effet du contrat de prêt garanti par la présente délibération. S’ENGAGE, au cas où l'emprunteur, pour quelque motif que ce soit, ne s’acquitterait pas des sommes devenues exigibles ou des intérêts moratoires qu'il aurait encourus, à en effectuer le paiement en ses lieu et place, sur simple notification de la CDC par lettre missive, en renonçant au bénéfice de discussion et sans jamais pouvoir opposer le défaut de ressources nécessaires à ce règlement ; S’ENGAGE, pendant toute la durée du prêt à libérer, en cas de besoin, des ressources suffisantes pour couvrir les charges de l'emprunt ; AUTORISE M. le Président à signer le contrat de prêt et tout document y afférent ainsi que la convention tripartite mettant en oeuvre le droit de réservation au profit de la commune de Chelles. 10) AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET HABITAT : ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER : AVIS DE LA COMMUNAUTE SUR LE PROJET DE DECRET MODIFIANT LES DECRETS DE CREATION DES EPF Monsieur PILARD : « Lors de sa séance du 14 juin 2006, le Conseil communautaire de Marne et Chantereine avait émis un avis favorable sur le projet de décret portant création de l’établissement Public Foncier (EPF) d’Ile-de-France. Pour rappel, les EPF constituent un outil de maîtrise foncière indispensable au rééquilibrage social, économique et spatial, sur la base de projets cohérents et partagés. Ils sont habilités à procéder à des acquisitions foncières et à des opérations immobilières de nature à faciliter des opérations d’aménagement pour le compte de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics. C’est ainsi que, par décret n°2006-1140 du 13 septembre 2006, il a été créé l’EPF d’Ile-de-France. Cet établissement public foncier agit comme un service foncier mutualisé des collectivités territoriales. Il n’intervient qu’à leur demande et par convention, pour préparer ou accompagner les projets urbains et d’aménagement et pour les conseiller. A cet effet, deux conventions ont déjà été signées par la Communauté de communes Marne et Chantereine et l’EPF d’Ile-deFrance avec les communes suivantes : - la commune de Chelles, afin de mener une action de maîtrise foncière sur cinq sites – le Fond de Saint Denis, l’îlot Castermant, le chemin de Chantereine, l’entrée sud de Chelles et le site 16 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 GDF de l’avenue Meunier – pour y développer des projets urbains combinant logements et activités économiques ; - la commune de Vaires-sur-Marne : pour l’acquisition par l’EPF d’une partie du site de la centrale EDF en vue d’accompagner le développement économique, l’accueil de nouvelles activités et l’augmentation de l’offre de logements, prévus au PLH (et dont parlait précédemment M. le Président). Il est prévu de signer en juin 2008 une convention avec la commune de Courtry afin de renforcer la maîtrise foncière sur ses sites communaux à forts enjeux. Cette convention vous sera soumise au prochain Conseil communautaire. Pour faciliter l’activité de ces établissements publics fonciers, et conformément à l’article L.321-3 du Code de l’Urbanisme, le Préfet de la Région Ilede-France sollicite, pour avis, la Communauté de communes sur le projet de décret modifiant le décret de création. Ce projet a pour objectif de permettre au Conseil d’administration de déléguer au Directeur général ou son adjoint l’exercice des droits de préemption et de priorité et ainsi résoudre les difficultés rencontrées aujourd’hui par les EPF pour l’exercice de leurs prérogatives en la matière, suite à de récentes jurisprudences. Il est donc proposé au Conseil communautaire d’émettre un avis favorable sur le projet de décret modifiant les décrets de création des établissements publics fonciers et portant sur la possibilité pour le Conseil d’administration des EPF de déléguer au Directeur général ou son adjoint l’exercice des droits de préemption et de priorité. Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ou des demandes d’intervention ? » Monsieur NOYELLES : « J’aimerais simplement avoir une indication : s’agit-il bien de donner aux Directeurs des EPF le droit de préemption sur des terrains municipaux ? » Monsieur PILARD : « En réalité, ce droit de préemption ne s’exerce qu’à la demande des communes. La délégation intervient opération par opération. Ce n’est pas l’établissement public foncier qui dicte sa politique aux communes mais cet outil qu’est l’EPF permet justement aux collectivités de pouvoir mieux maîtriser le foncier, l’établissement achetant des terrains en lieu et place des communes avant de les rétrocéder pour des opérations dans le temps. Il s’agit bien là d’une maîtrise du foncier sur le territoire. » Monsieur NOYELLES : « Ce que vous nous dites figurait déjà dans la convention existante. » Monsieur PILARD : « Tout à fait. Simplement ici, plutôt que d’avoir une administration plus ou moins lourde au moment de l’exercice du droit de préemption (lequel doit intervenir dans des temps extrêmement limités) et, dans la mesure où l’EPF est amené à agir en lieu et place des communes, il doit d’abord être sollicité par la commune et ensuite, s’il s’agit de réunir une commission, un Conseil d’administration, la démarche est très lourde. La modification consiste donc à donner la possibilité d’exercer ce droit de préemption au Président ou à son adjoint. » Monsieur PHILIPPON : « En ce qui nous concerne, nous nous abstiendrons sur ce point. » Monsieur le Président : « Nous allons donc procéder au vote. Qui est pour cette délibération ? Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Je vous remercie. » Unanimité des votants : 31 pour et 12 abstentions. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des votants, 17 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 EMET un avis favorable sur le projet de décret modifiant les décrets de création des établissements publics fonciers et portant sur la possibilité pour le conseil d’administration des EPF de déléguer au directeur général ou son adjoint l’exercice des droits de préemption et de priorité. 11) AMENAGEMENT DE L’ESPACE ET HABITAT : POLITIQUE DU ACQUISITION D’UNE ACTION AU SEIN DE LA SA D’HLM IMMOBILIERE 3F LOGEMENT : Monsieur PILARD : « Il s’agira, pour aujourd’hui, du dernier point concernant l’aménagement de l’espace et l’habitat. Si la prise de participation dans la société d’HLM immobilière 3F paraît bien modeste, vous verrez qu’il s’agit de pouvoir siéger au Conseil de surveillance et surtout de disposer des informations développées par le Conseil d’administration de cette société. Dans le cadre de la loi n°2003-710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la Ville et la rénovation urbaine, en son article 48, et en application du décret n°2004-641 du 1er juillet 2004, de nouvelles règles de gouvernance des sociétés anonymes d’HLM ont été adoptées. Les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale ayant la compétence « Logement » (ce qui est notre cas) et sur le territoire desquels les sociétés d’HLM possèdent des logements peuvent accéder à l’actionnariat de ces sociétés et à leurs instances de gestion que sont le Conseil d’administration et le Conseil de surveillance. La Société Anonyme « Immobilière 3F » a saisi, par courrier en date du 21 février 2008, la Communauté de communes Marne et Chantereine au titre de ses logements sociaux implantés sur le territoire communautaire. Pour mettre en œuvre l’exercice de ce droit, la Communauté doit faire connaître sa décision de se porter acquéreur au prix de 10 centimes d’euros de l’action à laquelle elle a droit. Aussi, il est proposé au Conseil communautaire de décider l’acquisition d’une action dans la Société d’HLM « Immobilière 3F », au prix symbolique de 10 centimes d’euros ; marquant ainsi la volonté de Marne et Chantereine de participer à la politique du logement social et d’avoir toutes les informations auxquelles elle a droit ; et de dire que les crédits sont inscrits au budget de la Communauté de communes. » Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ou des demandes d’information ? Tout le monde est d’accord sur le principe de cet actionnariat et de l’acquisition d’une action au prix de 10 centimes d’euros ? Je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, DECIDE l’acquisition d’une action dans la Société d’HLM « Immobilière 3F », au prix symbolique de dix centimes d’euros ; DIT que les crédits sont inscrits au budget de la Communauté de communes. 12) TRANSPORTS : CARTE IMAGINE’R : ADOPTION DU DISPOSITIF D’AIDE AUX FAMILLES ET SIGNATURE DES CONTRATS AVEC LE GIE COMUTITRES Monsieur GARNIER : « Il est important de rappeler que l’aide communautaire à l’acquisition de la carte Imagine’R a été mise en place à la rentrée scolaire 2005/2006. Elle s’est substituée aux systèmes d’aides antérieurs - très divers - existants au sein des communes de Chelles, Courtry et Vaires-sur-Marne. Compte tenu de cette diversité, l’harmonisation des tarifs n’avait pas pu être atteinte jusqu’ici, toutefois, dans le but d’y parvenir en trois années scolaires, le Conseil communautaire du 16 mai 2006 avait décidé de fixer l’évolution de ses dispositifs d’aide de façon 18 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 à aboutir à une harmonisation complète dès la rentrée de septembre 2008. Rappelons que pour que cette aide soit octroyée aux familles, les jeunes doivent être domiciliés et scolarisés au sein de l’une des quatre communes de Marne et Chantereine. Pour mémoire, en 2007/2008, sur les communes de Chelles Courtry et Brou, la part des familles pour les non-boursiers était de 67 €, de 37 € pour les boursiers 1, de 11 € pour les boursiers 2 et de 67 € pour les post-bac. Rappelons également que le coût de la carte Imagine’R est de 286,40 €, c’est-à-dire que la part des familles avoisine les 20 %. La part de la Communauté de communes était de l’ordre de 80 € et celle du Conseil général de 139 €. Sur la commune de Vaires-sur-Marne, la part des familles était inférieure aux autres communes, à savoir, de 57 € pour les non-boursiers, 37 € pour les boursiers 1 et 11 € pour les boursiers 2. Il a donc été souhaité que nous parvenions à uniformiser ce prix pour la rentrée 2008. Il convient de rappeler que nous avions sur notre territoire en 2006/2007 près de 2609 enfants qui bénéficiaient de cette aide. Ce chiffre a encore augmenté cette année puisque nous en sommes à présent à 2651 cartes octroyées sur notre bassin de transport. Une légère progression peut être remarquée sur la commune de Vaires-sur-Marne contre une certaine stabilité sur Courtry, une légère progression sur Chelles et une forte hausse sur la commune de Brou sur Chantereine. L’impact financier reste considérable pour la Communauté de communes puisque le coût de l’aide communautaire s’établit pour 2008 à 216 802 €, auquel il faut ajouter 7 240 € pour la carte Imagine’R Etudiants ; soit un coût total de 224 042 €. Le tarif de la carte Imagine’R pour l’année 2008/2009 intègre une augmentation de 5,10 €, le STIF ayant souhaité que l’augmentation soit inférieure à celle de l’inflation. Le prix de la carte sera donc de 291,50 € pour une hausse qui avoisine les 1,8 %. La subvention du Conseil général augmente également, tout comme la participation de la Communauté de communes. Les familles qui payaient en 2006 la somme de 75 € et en 2007 la somme de 67 € ne s’acquitteront désormais plus que de 59 €, malgré l’augmentation de 5,10 € que je viens de rappeler. Il s’agit là d’une avancée très significative sur le plan social et la marque d’une volonté forte que les enfants puissent se déplacer dans de bonnes conditions en utilisant les transports publics. S’agissant des règles d’attribution, il convient d’être scolarisé sur le territoire de la Communauté de communes Marne et Chantereine et ce, quelle que soit la distance entre le domicile et l’établissement scolaire. Dans ce cadre, il convient de prévoir une contractualisation avec le GIE Commutitres, organisme chargé de la gestion de la carte Imagine’R. Deux contrats devront être signés, l’un pour les cartes Imagine’R scolaires et l’autre pour la carte propre aux étudiants. Pour les modalités de renouvellement des cartes, les personnes déjà bénéficiaires savent où s’adresser et pour les personnes non bénéficiaires, par le biais de la communication que nous faisons régulièrement, sauront vite où trouver l’endroit où pouvoir bénéficier de cet avantage considérable mis en place en harmonie avec toutes les communes. Il est donc proposé au Conseil communautaire de fixer, pour l'année scolaire 2008/2009, l’aide communautaire telle que définie ci-dessus et d’autoriser M. le Président à signer les contrats correspondants à ce dispositif d’aide entre la Communauté de communes et le GIE Comutitres et tous documents y afférents ; en espérant que tout le monde adhèrera à ce projet social important. » Monsieur le Président : « Merci M. GARNIER. Y a-t-il des interventions ? » Mademoiselle GERLE : « Je trouve qu’il est très bien d’aider les familles dont les enfants sont scolarisés mais j’aimerais apporter une petite réflexion. Etant donné le peu de formations postbac que proposent les quatre communes, je pense qu’il n’est pas normal pour les étudiants postbac de se limiter aux personnes scolarisées sur le territoire communautaire. L’intercommunalité 19 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 compte beaucoup d’étudiants qui étudient à Paris, à Meaux ou à Melun et cette disposition n’a donc rien d’égalitaire. » Monsieur GARNIER : « Je comprends très bien votre remarque. Une étude est en cours, qui montre que plusieurs milliers de personnes seraient concernées. Ces étudiants évoluent, en outre, non plus en zone 2 mais en zone 4 voire en zone 5. » Mademoiselle GERLE : « L’Université de Marne-la-Vallée est également très fréquentée par les étudiants de Chelles ou autres. » Monsieur GARNIER : « Je ne discute pas l’intérêt d’étendre les dispositions actuelles mais je vous ai dit tout à l’heure que le coût actuel était déjà de 224 000 €. Les projections que nous avons faites laissent donc apparaître que plusieurs milliers de personnes seraient concernées, ce qui génèrerait un niveau de dépense au moins équivalent. Il faut savoir que sur le plan des transports publics, l’aide votée avoisine les 1,8 M€ par an. Il s’agit là de montants significatifs et qui sont la traduction de choix importants. Il existe aussi d’autres attentes vis-à-vis du transport public sachant que nous avons une disparité de desserte sur l’ensemble du bassin. Ce sont des choix que nous pourrons faire collectivement. Encore une fois, une étude est en cours pour mieux apprécier les attentes de nos concitoyens et les carences qui peuvent perdurer. La question que vous posez avait déjà été évoquée par Madame COULAIS il y a quelques mois ; l’étude devrait permettre d’y répondre. Nous travaillons, en attendant, « à l’aveugle » car nous ne savons pas encore précisément combien de personnes pourraient être concernées par une extension de cet avantage. Vous avez raison de souligner qu’il existe à l’heure actuelle une certaine disparité, sachant que les post-bac n’étaient pas initialement concernés par le dispositif. Nous avons prévu quelques dérogations pour des jeunes qui évoluent sur des sections (comme l’hôtellerie ou le jardinage) non-représentées sur notre territoire. Cela reste marginal. Nous pourrions effectivement pousser un peu plus loin la démarche, quitte à mettre en place une aide forfaitaire sur certaines zones comme nous le faisons déjà pour les familles. C’est en réflexion. » Monsieur le Président : « Un complément de précision à la réponse de Bernard Garnier en rappelant que la Communauté de communes s’était fixée pour objectif que l’ensemble des jeunes fréquentant les collèges et lycées du territoire puissent bénéficier de cet avantage. Le second objectif était de parvenir à un tarif harmonisé, ce qui n’était pas le cas au démarrage. Un certain nombre de questions se posent désormais à nous et Bernard GARNIER vient de les rappeler. Que ce soit pour les lycéens ou les collégiens qui fréquentent des établissements au-delà du territoire ou pour les étudiants, vous avez pu voir que nous ne fermons pas la porte à la réflexion. Il nous faut toutefois mesurer quelle pourrait être l’ampleur des engagements financiers que ceci entraînerait pour la Communauté de communes. Une telle disposition nous ferait également empiéter sur le champ d’intervention d’un certain nombre de collectivités partenaires que sont le Département et la Région. Dans cette « aventure » importante pour nombre de jeunes et de familles, il conviendra de faire en sorte que cet effort soit partagé par l’ensemble des collectivités concernées, sachant que c’est volontairement que je n’ai pas cité l’Etat parmi ces différents partenaires. Il convient également de rappeler que la carte Imagine’R représente déjà un certain prix en comparaison des cartes traditionnelles de transport. Enfin, tout ce travail d’extension et d’harmonisation de la carte Imagine’R sur le territoire sera peut-être faussé par les effets de la modification ou de la suppression éventuelle de la carte scolaire. Toutes les communes de France et de Navarre n’agissent déjà pas de la même façon mais pour ce qui nous concerne, Bernard GARNIER vous a montré toute l’ampleur de l’aide apportée à 2651 jeunes du territoire. La commission « Transports et Déplacements » trouvera là, en tous les cas, un gros dossier à traiter pour les années à venir. Les résultats de la première étude qui a été réalisée nous ont interpellé au regard de l’engagement financier qu’une telle extension représenterait pour Marne et Chantereine. 20 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Tels étaient donc les éléments de réponse que je pouvais apporter. Y a-t-il d’autres observations ou demandes d’intervention ? » Monsieur DARLOY : « Comme cela a été souligné, je crois que nous arrivons là à la fin d’une étape qui était celle de l’harmonisation sur l’ensemble du territoire. Il s’agissait d’une des premières décisions de notre instance concernant les tarifs des transports. Les choses n’avaient pas été simples, chacun ici s’en souvient, mais nous parvenons aujourd’hui à l’aboutissement à la fois de la démarche des élus de la Communauté de communes mais aussi de l’intervention des parents d’élèves sur cette question. Le résultat est positif pour l’ensemble des habitants et des jeunes de ce territoire, même si l’uniformisation n’a pas pu se faire à partir du niveau de tarif le plus bas, en particulier à Vaires-sur-Marne. Je ne reviendrai pas sur l’historique de ce dossier mais je pense que nous sommes arrivés à une bonne solution. Nous pouvons effectivement essayer d’aller plus loin et entreprendre une nouvelle étape. Sauf erreur de ma part, le Conseil Général s’est d’ores et déjà engagé dans une démarche d’aide pour les étudiants devant faire des déplacements relativement importants pour se rendre à l’Université. Le processus en question est, pour l’instant, très prudent, sûrement pour les raisons qui viennent d’être rappelées par M. le Président. La question se posera toutefois très certainement dans l’avenir. En ce qui nous concerne, nous sommes donc très favorables à cette décision. Simplement, si nous devons entrer dans une nouvelle étape, il conviendra d’avoir toujours à l’esprit le souci du juste tarif pour les habitants de Vaires-sur-Marne et pour l’ensemble des habitants du territoire. A l’heure où la question du pouvoir d’achat est forte, même si les sommes peuvent paraître minimes, nous devrons rester très attentifs à ne pas trop augmenter les prix sur les années à venir. La Communauté de communes s’engage ici dans une démarche positive et de qualité pour les jeunes et pour le développement de ce territoire, sachant que les deux choses vont de pair. Je ne peux pas m’empêcher de souligner que le vote de ce soir intervient à la veille d’un grand mouvement de grève contre la suppression d’un certain nombre de postes dans les établissements scolaires. Cette question nous concerne en tant qu’élus communautaires puisque ce sont près de 23 postes qui sont supprimés sur les lycées. La décision qui est prise ce soir a donc une certaine signification (en tout cas pour nous) et nous amène à renouveler notre soutien au mouvement qui se déroule en ce moment et qui, je le crois, pèse aussi sur l’avenir de notre territoire. » Monsieur PHILIPPON : « Tout à l’heure Monsieur GARNIER parlait d’une étude qui est en cours et M. le Président évoquait à la fin de son intervention des chiffres « qui font frémir ». Par conséquent, si cette étude est terminée ou a donné ses premiers résultats, pourrions-nous avoir connaissance de ces éléments ? » Monsieur le Président : « L’étude en question n’est pas finalisée. Il s’agit plus d’une pré-étude et c’est pourquoi nous préférons renvoyer dans un premier temps le dossier vers la commission « Transports et Déplacements », où il faudra fixer un certain nombre de règles et d’objectifs. Il nous manque encore des données, sachant que ces informations sont à chercher non plus au niveau des établissements scolaires mais auprès des autorités académiques. Nous avons donc préféré attendre avant de présenter le moindre chiffre, ceci afin d’éviter toute « publicité mensongère ». » Monsieur PHILIPPON : « Ne pourrions-nous pas déjà avoir connaissance des premiers chiffres ? » 21 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Monsieur le Président : « Ces éléments seront évoqués dans le cadre de la commission et constitueront vraisemblablement un des documents de travail. Encore une fois, ces chiffres ne présentent aucun intérêt s’ils ne sont pas finalisés. » Madame AUTREUX : « Pour apporter un complément d’information, le Conseil Général, lors de sa dernière séance, s’est engagé dans une aide apportée au transport. Cette aide financière s’appelle « Mobile Etudes » et tiendra évidemment compte du revenu des personnes. Elle sera mise en place rapidement. Les dossiers peuvent d’ores et déjà être demandés. Le dispositif bénéficiera à de jeunes étudiants post-bac pour suivre leurs études ou leurs stages en Ile-deFrance, en Province et même à l’étranger. En effet, nous nous sommes aperçu que beaucoup moins de jeunes de Seine-et-Marne menaient des études post-bac (de l’ordre de 53 %) que sur d’autres départements d’Ile-de-France (de 60 à 65 %). » Monsieur BREHIER : « Je ne reviendrai pas sur les propos de Bernard GARNIER, qui sont parfaitement justes, mais je tiens quand même à souligner qu’au-delà de la question des tarifs, une réflexion est à mener sur l’approfondissement et l’amélioration de la couverture du territoire. Ceci nécessite notamment un certain nombre d’investissements en matière de réseau. S’il est toujours souhaitable d’avoir des tarifs les plus étudiés et les plus bas possible, encore faut-il que le territoire soit suffisamment couvert. Des choix sont donc à opérer. J’ajoute qu’à ma connaissance, la carte Imagine’R est encore financée à l’heure actuelle par le Conseil Régional, lequel est à l’origine du dispositif. Par conséquent, je veux bien que l’on essaie de solliciter la Région pour de nouveaux financements mais il faut bien voir que l’argent ne se trouve pas non plus sous le sabot d’un cheval, surtout lorsque l’on sait que le Conseil Régional d’Ile-de-France participe de plus en plus au financement direct du STIF. Par ailleurs – et comme Bernard GARNIER le faisait judicieusement remarquer – le STIF a décidé pour la deuxième année consécutive qu’il n’y aurait pas d’augmentation des tarifs au-delà de l’inflation. C’est la première fois depuis de longues années que le syndicat des transports d’Ile-de-France (anciennement STP) décide ce genre de gel ; signe que lorsque la gestion de ces organismes est confiée aux élus et peut-être moins à l’Etat, des décisions peuvent être prises qui préservent le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Enfin, puisqu’il est question de l’accès aux transports des étudiantes et des étudiants, je tiens à rappeler que jusqu’à nouvel ordre, la compétence des Universités est encore du ressort de l’Etat. » Monsieur PHILIPPON : « Est-ce que l’étude du Conseil Général dont vient de nous parler Madame AUTREUX pourrait être croisée avec l’étude en cours de manière à gagner du temps ? » Monsieur GARNIER : « Ce n’est pas une étude mais une décision. » Monsieur PHILIPPON : « « Ladite décision ne pourrait-elle pas être croisée avec l’étude en cours ? Ceci permettrait certainement de gagner du temps. » Monsieur GARNIER : « Il est évident que la décision du Conseil Général sera de nature à atténuer l’effort local et je m’en réjouis. Le tout est de savoir qui va en bénéficier et quelles seront les modalités de cette aide. Nous allons, bien sûr, examiner plus en détail tous ces éléments, ce qui ne nous empêchera pas de conduire nos propres pré-études. Il s’agira notamment de se rapprocher de l’Education nationale pour savoir les orientations prises majoritairement par les jeunes après le bac. C’est un petit peu compliqué pour savoir qui fait quoi après le Bac lorsqu’ils quittent l’établissement scolaire. Il est déjà difficile d’avoir les éléments « origine/destination » dans l’établissement scolaire local…Difficile de créer un réseau lorsque l’on ne connaît pas l’origine et la destination des gens concernés par le transport. Il y a là une problématique et nous allons nous rapprocher du Conseil Général. Je me félicite que celui-ci ait pris ce dossier « à bras le corps » et apporte une aide aux collectivités locales. » 22 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 Monsieur le Président : « Merci. S’il n’y a pas d’autres observations, nous passons au vote. Qui est pour cette délibération ? Unanimité, je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, FIXE, pour l’année scolaire 2008/2009, l’aide communautaire telle que définie ci-dessus (dispositif unique et unifié sur les 4 communes de Marne et Chantereine) ; AUTORISE Monsieur le Président à signer les contrats correspondants à ce dispositif d’aide, entre la Communauté de communes et le GIE COMUTITRES ; DIT que les crédits nécessaires sont prévus au budget primitif de la Communauté de communes. 13) TRANSPORTS : GARE ROUTIERE DE CHELLES : ADOPTION DE L’AVENANT N°3 A LA CONVENTION D’AIDE DU STIF POUR LA GESTION DE LA GARE ROUTIERE Monsieur GARNIER : « Il est toujours bon de rappeler que le Conseil d’administration du STIF, en date du 14 février 2002, a retenu la gare routière de Chelles comme site expérimental pour faire partie des 14 gares de la région parisienne subventionnables au titre de l’amélioration de la qualité de service. Dans ce cadre, une convention a été passée pour cinq ans et un montant de 60 000 € par an entre 2003 et 2007. Cette convention est donc arrivée à échéance au 31 décembre 2007 mais le STIF nous a fait savoir qu’il prolongeait d’une année supplémentaire cette aide pour l’année 2008. Un nouveau schéma va se mettre en place pour 2009 et devrait permettre une politique régionale d’équipement, de service et de gestion des gares routières ainsi qu’un programme d’intervention pluriannuel précis. Afin de prolonger d’un an le dispositif d’aide du STIF à la gestion de la gare routière de Chelles (jusqu’au 31 décembre 2008), il convient de signer un avenant à la convention tripartite antérieure. Je remercie le STIF pour cette aide et pour l’amélioration de la qualité de service de cette gare routière qui est un site expérimental, tout comme le pôle de gare de Chelles retenu par la SNCF pour être un site expérimental multimodal, ce qui permet d’obtenir des aides plus conséquentes au profit des citoyens et des usagers des transports publics. A cet égard, je ne désespère pas que la ville de Vaires-sur-Marne puisse également devenir dans quelques années une gare routière qui pourrait aussi être retenue en site expérimental, ce qui interviendrait en complémentarité avec l’ensemble du réseau de transport de nos communes. M. le Maire de Vaires-sur-Marne, nous nous efforcerons de présenter un dossier au STIF d’ici quelques mois. » Monsieur le Président : « Merci. Y a-t-il des observations ou des demandes de complément d’information ? Il n’y en a pas. Le Conseil communautaire est d’accord pour adopter cet avenant n°3 ? Qui est pour ? Unanimité, je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, ADOPTE l'avenant n°3 à la convention tripartite relative à la participation financière du STIF à la gestion de la gare routière de Chelles ; AUTORISE Monsieur le Président à signer cet avenant n°3. 23 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 14) PERSONNEL : PRESTATIONS D’ACTIONS SOCIALES AU BENEFICE DES AGENTS COMMUNAUTAIRES Monsieur le Président : « Il est proposé au Conseil communautaire de mettre en application la circulaire interministérielle qui prévoit ces prestations et leurs nouveaux taux à compter du 1er janvier 2008. Ces prestations concernent les séjours des enfants en centres de vacances, les séjours des enfants de moins de 18 ans en centres de loisirs, les séjours en centres familiaux de vacances et gîtes pour les enfants de moins de 18 ans dans le cadre du système éducatif (c’est-àdire en l’occurrence les classes d’environnement de mer et de neige et les séjours linguistiques) les séjours des pères ou mères de familles dans un établissement de repos ou de convalescence, les allocations pour enfants handicapés âgés de moins de 20 ans et les allocations spéciales pour jeunes adultes de 20 à 27 ans atteints d’une maladie chronique ou d’un handicap. Je pense que tout le monde sera d’accord pour en application ces dispositions et les nouveaux taux en vigueur. Qui est pour ? Je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, Vu la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, Vu la circulaire interministérielle DGAFP B9 n°2152/2 BPSS n°08-97 du 17 janvier 2008 du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique fixant les taux applicables à compter du 1er janvier 2008, DECIDE de faire bénéficier et d’appliquer, à compter du 1er janvier 2008, les prestations d’action sociale aux agents communautaires titulaires, stagiaires, détachés auprès de la Communauté de communes Marne et Chantereine, non titulaires, en position d’activité, à temps complet, à temps partiel, ou à temps non complet, ainsi que les agents sous contrat aidés d’insertion ; DIT que la dépense est prévue au budget. 15) PERSONNEL : ADOPTION D’UN AVENANT N°1 A LA CONVENTION AVEC LA VILLE DE CHELLES PORTANT SUR L’ACCUEIL DES AGENTS DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES AU RESTAURANT MUNICIPAL DE CHELLES Monsieur le Président : « La note précise les modalités de la participation de la Communauté de communes aux frais de gestion des repas, à savoir la différence entre le prix facturé par la société Avenance et le prix moyen d’un repas payé par les agents. La participation serait de 3,03 € TTC par repas et il est donc proposé au Conseil communautaire d’adopter cet avenant N°1. Qui vote pour ? Unanimité, je vous remercie. » Unanimité : 43 pour. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur et en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents et représentés, DIT que le prix du repas est fixé à 6,40 € pour l’année civile 2008 et révisable tous les 1er janvier; APPROUVE la participation financière de la Communauté de communes Marne et Chantereine à hauteur de 3,03 € TTC par repas ; APPROUVE l'avenant n°1 à la convention avec la ville de Chelles portant sur le prix du repas au self municipal des agents 24 Communauté de communes Marne et Chantereine Conseil communautaire du 14 mai 2008 communautaires et fixant la participation de leur employeur ; AUTORISE Monsieur le Président à signer cet avenant et tout document y afférent ; ET DIT que les crédits sont inscrits au budget de la Communauté. 16) COMMANDE PUBLIQUE : DELIBERATION-CADRE SUR LA PROCEDURE DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS AU SEIN DE MARNE ET CHANTEREINE Monsieur le Président : « Vous aurez certainement eu l’occasion et le temps de lire la note correspondante. Il n’est donc pas nécessaire d’y revenir dans le détail. Il s’agit là de la mise en application et en œuvre des dispositions légales et réglementaires qui encadrent de manière stricte la procédure de passation des marchés. Je pense que tout le monde conviendra de prendre acte de cette délibération, laquelle est déjà passée dans l’ensemble des Conseils municipaux. » Le Conseil communautaire prend acte de la procédure. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur, PREND ACTE de la procédure de passation des marchés publics telle que définie. 17) COMPTE RENDU DES DECISIONS DU PRESIDENT ET DU BUREAU Monsieur le Président : « Vous avez eu la liste de ces décisions. Avez-vous des observations ou des demandes d’informations complémentaires ? Il n’y en a pas. Le Conseil communautaire, Après avoir entendu l’exposé de son rapporteur, PREND ACTE de ces décisions. Ceci clôt notre Conseil communautaire. Je vous remercie de votre attention. » La séance est levée à 22 heures. Madame BAHRI : « Nous tenons simplement à vous annoncer la mise en ligne d’ici quelques jours du portail Internet de la Communauté de communes à l’adresse suivante que je vous invite à noter : www.marne-chantereine.fr. Vous pourrez y découvrir un site d’informations sur toutes les instances communautaires qui devrait contribuer à donner une nouvelle dimension à ce territoire. Monsieur le Président : « Merci et bonne soirée à tous. » 25 Communauté de communes Marne et Chantereine