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STI GE 2842525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 84 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 1- Définition du problème Le but d’un système d’électrothermie est de porter à une température définie une pièce ou un ensemble de pièces pour qu'elles subissent un séchage, une cuisson, un traitement thermique etc. Les pièces peuvent être placées dans une enceinte thermique isolée ou dans une cuve contenant un liquide qu'il faut chauffer. 2- Présentation Dans la plupart des applications, on retrouve le schéma bloc suivant. W: X: REGULATEUR L1 RESEAU L2 L3 REGULATEUR GRADATEUR FOUR CAPTEUR Le régulateur a pour fonction de maintenir la température constante quelque soit les paramètres (consigne de température, perturbation...). Le gradateur a pour fonction de moduler l'énergie électrique transmise au convertisseur (four). Le four permet de convertir l’énergie électrique modulée en énergie calorifique. Le capteur permet la conversion de la température en un signal électrique. 2852525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-5 Fonction commander la puissance STI GE Lycée RENAUDEAU page 85 Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 3- La régulation de température Le procédé de régulation a pour rôle d'amener une grandeur physique à prendre une valeur fixée à l'avance et de l'y maintenir. Celle-ci s'appelle grandeur réglée ou mesure; elle peut être de nature très variable comme par exemple : * une grandeur physique : tension, courant, puissance... * une grandeur hydraulique ou mécanique : pression, débit, niveau, vitesse... * une grandeur thermique : température, quantité de chaleur... * toute autre grandeur physique La valeur fixée à l'avance, à laquelle la régulation doit amener la grandeur réglée (X), s'appelle consigne de régulation (W) 3-1. Chaîne de régulation : • Système en boucle ouverte En imposant une consigne en entrée, l'organe de commande impose au système une modification de sa sortie. Mais dans une régulation, ce qui est recherché c'est que la grandeur réglée atteigne une valeur proche de la consigne et se stabilise autour de celle-ci. Or sur la figure ci-dessous, il n'y a aucune information de l'état de la sortie par rapport à l'état de l'entrée. En conséquence, l'organe de commande pilote le système à partir de la consigne sans savoir dans quel état se trouve la sortie (soumise à des perturbations de tout ordre). On ne peut avoir de régulation. On dit que le système travaille en boucle ouverte. • Système en boucle fermée Pour avoir régulation, il faut mesurer en permanence la grandeur réglée (X) et la comparer à la consigne de régulation (W). Dès que l'on détecte un écart (ε) entre elles, on produit sur le système une modification appropriée qui doit ramener la grandeur réglée (X) en accord avec la consigne de régulation (W). La grandeur subissant cette modification s'appelle grandeur réglante (Y). Ce peut être une grandeur physique quelconque, par exemple la position d'ouverture d'une vanne, l'angle de conduction d'un thyristor d'une unité de puissance, le rapport cyclique d'enclenchement d'un contacteur. Il faut néanmoins choisir, comme grandeur réglante dans un système, une grandeur telle que sa variation agisse directement sur la grandeur réglée. La modification sur la grandeur réglante (Y) peut se faire : *manuellement par un opérateur observant en permanence la grandeur réglée et modifiant en conséquence la grandeur réglante *automatiquement au moyen d'appareils appelés régulateurs et dans lesquels sont implantés une loi de commande (algorithme). 2862525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 86 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS En mode automatique, l'intervention humaine se limite à l'affichage de la consigne. On peut donc compléter le diagramme précédent comme suit : W: X: REGULATEUR Le régulateur va donc calculer la loi de commande en fonction de la consigne et de l'état de la sortie, ce qui permettra d'agir sur le système qui travaille alors en boucle fermée. ε=W–X Ecart W Y Correcteur Energie électrique Mini-four (convertir une énergie Elec en énergie calorifique) Modulateur X Capteur X Grandeur réglée Notations utilisées : W: consigne de régulation X: grandeur réglée ε : Ecart consigne- mesure (W-X) Y: grandeur réglante (niveau de sortie du régulateur) Y=f(ε,t) dépend de la loi de commande du régulateur. STI GE 2872525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 87 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS • Représentation symbolique d'une régulation Les différents éléments de ce schéma constituent le principe d'une régulation quelle qu'elle soit. Remarque : On trouve aussi le terme d'asservissement qu'il faut bien distinguer de la régulation même si le principe de fonctionnement reste le même. REGULATION: maintenir la grandeur réglée à une valeur égale à celle de la consigne malgré les perturbations indésirables (ex : régulation de température d'un four). On peut dire que la consigne est constante (ou variant par paliers de réglage), le signal de sortie cherchant à rester stable quelles que soient les perturbations. ASSERVISSEMENT: asservir la grandeur réglée aux variations voulues de la consigne et ce en considérant que les perturbations extérieures ne varient pas (ex : asservissement de position d'une table traçante). On peut donc dire que la consigne varie constamment, le signal de sortie cherchant à suivre le plus fidèlement possible les fluctuations du signal d'entrée. 3-2 Qualités d’une régulation : 3-2-1 La précision C’est l’écart ε entre la valeur de consigne et la valeur effectivement réglée. Un système est précis si la sortie suit l'entrée en toutes circonstances. On distingue deux types de précision: - la précision statique (c'est celle qui est définie en fonctionnement stable) - la précision dynamique (C'est celle qui est définie lors de variations brusques). On peut qualifier ces précisions en analysant: - l'écart final entre la consigne et la mesure (Ecart statique) - la réponse à une perturbation 2882525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-5 Fonction commander la puissance STI GE Lycée RENAUDEAU page 88 Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 3-2-2 La rapidité Un système a une rapidité satisfaisante s'il se stabilise à son niveau constant en un temps jugé satisfaisant. On peut la qualifier en analysant: - Le temps de montée en température Il correspond au temps nécessaire pour atteindre 95% de la valeur finale à partie de l’instant d’application de la consigne. - Le temps de réponse à x% de la valeur final Il correspond au temps nécessaire pour entrer dans une bande de +/- x% de la valeur finale et ne plus en sortir. Exemple : temps de réponse à +/- 5% : 3-2-3 La stabilité Le système constitué du procédé et de la boucle de régulation est dite stable si, soumis à une perturbation ou une variation de consigne, la grandeur réglée retrouve un état stable. 2892525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 89 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 3-3 Détermination du gain statique d’un système asservi On définit le gain statique d'un système asservi comme étant le rapport de l'accroissement ∆X de la mesure à l'accroissement ∆Y de la grandeur réglante : Gs = ∆X/∆Y La valeur de la grandeur réglante Y est exprimée en %, déterminant ainsi le pourcentage de la puissance électrique totale appliquée au système. Système à réguler Grandeur réglante Y Grandeur Réglée X Mode opératoire permettant de déterminer le gain statique: Le système étant en boucle ouverte, on applique au système une grandeur réglante Y0 et lorsque la mesure est stabilisée on note sa valeur X0. Ensuite, on applique au système une nouvelle valeur de la grandeur réglante Y1 et lorsque la nouvelle mesure est stabilisée on note sa valeur X1. Y Y1 Y0 X0 X1 3-4 Régulation « Tout Ou Rien » Principe : La loi de régulation est simple : X 2902525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 90 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS La totalité de la puissance est fournie si la consigne est supérieure à la mesure de température. La puissance est nulle si la consigne est inférieure à la mesure. Après avoir affiché une valeur de consigne W, le comparateur mesure l'écart ε qu'il y a entre cette valeur et la valeur de sortie X (ε= W- X). * si W>X alors le correcteur va imposer une grandeur réglante Y au système. La grandeur réglée X va donc être modifiée. Par l'intermédiaire du capteur, le comparateur va alors effectuer une nouvelle mesure; si W reste supérieure à X on ne modifie rien. Seule la sortie continue d'évoluer. * si W<X alors le correcteur va imposer une nouvelle grandeur réglante Y au système. La grandeur réglée X va donc être modifiée. Par l'intermédiaire du capteur, le comparateur va alors effectuer une nouvelle mesure et ainsi de suite. Dans ce type de régulation, c'est la loi de commande qui impose "Tout ou Rien". La grandeur réglante Y ne pourra alors prendre que deux valeurs : * si W > X alors Y = 1 (Tout = 100 % ) * si W < X alors Y = 0 (Rien = 0 % ) Par conséquent, la grandeur réglée X présentera, autour du point de consigne W, des oscillations fonction de l'inertie du système. Remarques: * sur les oscillations du système, on déterminera une période T (inertie du système). On peut également identifier un temps Ton correspondant à W>X ainsi qu'un temps Toff correspondant à W<X. Le rapport de Ton sur Toff définit le rapport cyclique α. * si l'inertie du système est faible, l'oscillation sera de fréquence élevée (période T faible). On aura donc un phénomène de pompage (mise successivement à 1 et à 0 de manière très rapide) d'où sollicitation importante du matériel et usure prématurée. * A l'inverse, si l'inertie du système est trop grande, la fréquence d'oscillation sera plus faible (période T grande), ce qui supprime le phénomène de pompage mais entraîne une mauvaise précision due à l'écart entre la consigne et la valeur maximum de la mesure. Il apparaît donc un dilemme entre la stabilité et la précision. La régulation T.O.R offre l'avantage être simple et permet d'utiliser des régulateurs de coût relativement faible (thermostat, régulateur électronique Exemple : Régulation par thermostat à bilame 2912525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 91 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 3-5 La régulation de type PID (Proportionnelle, Intégrale, Dérivée) Le régulateur PID reste de loin la technique de régulation industrielle la plus répandue. PID est un sigle décrivant les trois actions de base du régulateur. Proportionnelle, Intégrale, Dérivée. Il est important de connaître les effets de ces trois actions. Le but de la régulation PID est d'obtenir: - un écart minimum entre la grandeur réglée et la consigne - une stabilité en température autour du point de consigne - une réponse rapide à une perturbation. L'adaptation d'un régulateur aux différents systèmes s'effectue par le réglage des coefficients (paramètres) de l'algorithme : - paramètre Pb ou Xp pour le réglage de l'action proportionnelle - paramètre Ti pour le réglage de l'action intégrale - paramètre Td pour le réglage de l'action dérivée 3-5-1 Régulateur à action proportionnelle L'action proportionnelle est une fonction qui fait varier le signal de sortie du régulateur (Y%= grandeur réglante) proportionnellement à l'écart entre la mesure et la consigne. Le coefficient de proportionnalité Kp, appelé gain du régulateur, est obtenu par le réglage de la Bande proportionnelle du paramètre Xp du régulateur (exprimée en % de l'échelle de mesure du régulateur ou en °C). La bande proportionnelle Bp est définie comme étant la variation, en°C, à appliquer à l'entrée du régulateur pour que la sortie varie de 100%. On a donc : Y= Kp ε où Kp = 100 Bp et ε = W – X, Bp = Xp . E , E : Echelle de mesure du régulateur. 100 Exemple: Xp = 5 % Y en % échelle de mesure de 0 à 500°C Bp =25 °C 100 Calcul de la bande proportionnelle La bande proportionnelle = Xp . E 5 . 500 = =25°C 100 100 X en °C Calcul du gain : Kp = 100 100 = = 4 soit Y= Kp ε =4 ε Bp 25 W Dans cette bande (valeur de consigne - valeur de bande proportionnelle), le niveau de la sortie régulation diminue proportionnellement à l'écart mesure/consigne lorsqu'on augmente la mesure (régulation à action inverse). 2922525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 92 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Comportement d’un régulateur P dans une chaîne de régulation. Lorsque l’on met en route la régulation, la mesure commencera à évoluer et se stabilisera à une valeur X1 qui ne peut être située qu’à l’aplomb du point d’intersection des deux droites D1 et Gs. Cette stabilisation s’effectuera sans oscillations si la valeur du paramètre Xp d’action proportionnelle est bien réglée. Gs W Bp F X1 D1 25 Lorsque l'on place une action proportionnelle dans une chaîne de régulation, il peut apparaître une erreur de statisme en régime stabilisé (écart constant entre la mesure et la consigne). On peut réduire cet écart en diminuant la valeur de la bande proportionnelle (Xp réglé sur une valeur faible) et ce au détriment de la stabilité du système. En effet, la diminution de la bande proportionnelle peut ramener le système vers l'instabilité, d'où apparition d'oscillations amorties et un temps de stabilisation plus ou moins long. Dans ce cas le point de fonctionnement en régime établi sera décalé en F. Conclusion : La réponse d’un système, commandé par un régulateur P, présentera en régime établi un écart de statisme. La diminution de cet écart peut s’effectuer en réduisant la bande proportionnelle (augmentation du gain). Dans ce cas, le système auro tendance à osciller. 2932525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 93 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 3-5-2 Régulateur à action proportionnelle et intégrale Dans le cas de la commande d'un système par action proportionnelle seule, on constate un écart de statisme en régime établi. Pour éliminer celui-ci, on utilise en complément une action intégrale qui tient compte à la fois de l'écart entre la mesure et la consigne et du temps. La valeur de l'action intégrale s'exprime en unité de temps (généralement en seconde). t 1 Y= Kp ε + Kp ( ∫ εcart.dt ) Ti 0 Ti est le coefficient de dosage de l’action intégrale, appelé aussi Temps d’action intégrale. L'action intégrale va tendre à éliminer tout écart de statisme du système sans avoir d'influence sur la stabilité de celui-ci. Si l'écart entre la mesure et la consigne est de signe positif et dure un certain temps, la sortie du régulateur augmentera dans le temps afin de remonter la mesure et d'obtenir l'égalité mesure/consigne. Si l'écart est de signe négatif et dure un certain temps, l'intégration s'effectuera dans l'autre sens et la sortie du régulateur diminuera dans le temps pour obtenir l'égalité mesure/consigne. L'action intégrale annule l'écart résiduel rencontré avec la seule action proportionnelle et ce d'autant plus rapidement que le temps d'intégration est faible (une valeur trop faible risque de rendre le système instable). Conclusion: Le régulateur à action PI présente une plus grande précision que le précédent, par contre il est plus lent. STI GE 2942525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE 2-2-3-5 Fonction commander la puissance page 94 Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 3-5-3 Régulateur à action proportionnelle, intégrale et dérivée La régulation PI permet d'obtenir dans la majorité des cas un comportement satisfaisant de la régulation. Malgré tout, il est possible d'améliorer la régulation en ajoutant aux actions PI la fonction Dérivée D. Le rôle de l'action dérivée est de compenser en partie le temps mort existant sur le procédé. t 1 dεcart Y= Kp ε + Kp ( ∫ εcart.dt )+Kp Td Ti 0 dt Td est le dosage de l'action dérivée, appelé aussi temps d'action dérivée. L'action dérivée fait intervenir la notion de dérivée de l'écart, c'est-à-dire la vitesse de variation de celle-ci. La valeur de l'action dérivée s'exprime en unité de temps (généralement en seconde). Lors de la prise de consigne (première montée en température vers la valeur de consigne), l'action dérivée freine la montée et évite ainsi les dépassements éventuels. Le système étant en régime établi, si une perturbation intervient, l'action dérivée apparaîtra dès que l'on détectera une variation de l'écart. Il s'agit donc d'une action anticipatrice car la commande est corrigée dès l'apparition d'une perturbation. L'action dérivée compense en partie l'inertie du système. Elle stabilise en outre la boucle et permet de prendre des valeurs de gain élevées. Elle est principalement utilisée pour des systèmes présentant des inerties relativement importantes. Les trois paramètres Kp (gain proportionnel), Ti (temps de l'action intégrale), Td (temps de l'action dérivée), constituent un ensemble réglable permettant d'optimiser une régulation de température (rapidité, précision, stabilité). 3-5-4 Réglage des différents paramètres: Pour mettre en oeuvre tous ces outils, il faut disposer d'un modèle mathématique du processus à contrôler. Celui-ci peut être décrit sous la forme d'un ensemble d'équations mathématiques. En résolvant ces équations, il est alors possible de savoir comment le processus va réagir, suite à une modification d'une de ses entrées ou à l'arrivée d'une perturbation externe. En connaissant ce comportement, il est possible de définir les caractéristiques du régulateur qui permettra de contrôler au plus près le processus. Malheureusement, il y a un fossé de la théorie à la pratique. Les descriptions mathématiques des processus sont en effet souvent très complexes et exigent des connaissances dans des disciplines différentes (par exemple en thermodynamique, en mécanique des fluides…). Un travail titanesque! Pour calculer les paramètres des régulateurs, d'autres techniques doivent être utilisées. Il en existe plusieurs, toutes basées sur des essais expérimentaux: - par approche successives: cette technique consiste à modifier les actions sur le processus et à observer les effets jusqu'à obtenir la réponse optimale. - méthode de Ziegler et Nichols - par identification du processus 2952525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 95 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS On règle dans l’ordre l’action proportionnelle, l’action intégrale, puis l’action dérivée selon l’indication ci-dessous : En statique En dynamique Action P L'écart diminue si Kp augmente jusqu’à la limite de l’instabilité Augmente la rapidité, mais risques d'instabilités Action I Action D Annule l'erreur statique Aucun effet Risque d'augmenter l'instabilité Permet de stabiliser 3-6 La régulation industrielle: Dans les réglages industriels, les paramètres du système à régler ne sont en général pas connus exactement. De plus, ces paramètres peuvent varier, par exemple à cause de la variation du point de fonctionnement. Les réglages doivent rester stables et bien amortis lorsque ces paramètres varient dans un large domaine. Il faut donc étudier soigneusement l'influence des paramètres. D'abord, il ne faut pas condamner les régulateurs classiques, notamment PID car ils tolèrent tout de même certaines variations de procédé à contrôler. Du reste, le PID est tout à fait remarquable dans le cas de régimes stationnaires ou de perturbations lentes. Le réglage des paramètres PID sont parfois réalisés par intuition de l'opérateur. Ceci étant, ce réglage "léger" a de graves inconvénients, 2962525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE 2-2-3-5 Fonction commander la puissance STI GE Lycée RENAUDEAU page 96 Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS surtout pour les boucles à grande constante de temps. Dès que les perturbations sont trop importantes, le PID décroche. Une réponse à ce problème de réglage a été donnée sous forme du régulateur "auto adaptatif". Il s'agit en théorie d'une "boite noire" qui identifie seule le processus et adapte en permanence les coefficients du PID. Ce serait la solution idéale; malheureusement, elle ne fonctionne correctement que dans des cas limités. C'est une solution très intéressante dans des processus subissant, par leur nature même, des variations continuelles de structure. Les concepts et les méthodes qui président au fonctionnement des régulateurs auto adaptatifs sont relativement nombreux et complexes, leur traduction logicielle est généralement couverte par la propriété industrielle et le vocabulaire employé est souvent mal connu et mal défini. Le risque est alors grand qu'une incompréhension entre vendeur et acheteur se traduise en exploitation par des résultats décevants. Le pré réglage: Voyons d'abord le cas le plus simple, c'est à dire celui des régulateurs avec pré réglage, omniprésents sur le marché; leur fonction de base est d'effectuer les réglages d'un coup, soit au départ lorsque le régulateur est lancé dans la boucle, soit à tout moment sur demande de l'opérateur, soit les deux. Une fois cette opération de réglage effectuée, le régulateur se comporte comme tout régulateur PID standard, en utilisant les paramètres P, I et D qu'il vient de calculer, et en conservant ces valeurs même lors des variations du comportement du procédé. Pour l'essentiel, les bases théoriques et pratiques des régulateurs avec pré réglage sont les mêmes que celles des régulateurs auto adaptatifs. En pratique, il y a une étape d'identification de boucle, obtenue généralement en observant les paramètres du processus (par exemple, la réponse lors de la mise en route), ou en injectant une perturbation, puis en observant la réaction du processus. L'auto-adaptatif: L'idée directrice dans le développement des régulateurs adaptatifs ou auto adaptatifs a été de rechercher une solution aux problèmes que posaient certaines boucles "cauchemardesques" du fait de leur grande instabilité, et qui nécessitaient de redéfinir en permanence les paramètres de réglage pour obtenir une régulation optimale. Compte tenu de la complexité de ces boucles, qu'elles soient autonomes ou interdépendantes avec d'autres, les calculs mathématiques à effectuer pour obtenir les paramètres de réglage ne sont pas simples, même s'ils sont transparents pour l'utilisateur. En pratique, la plupart des régulateurs adaptatifs se comportent comme des régulateurs PID classiques et réagissent de la même façon au signal d'erreur (déviation par rapport au point de consigne). Cependant, lorsque le signal d'erreur prend des proportions importantes, les régulateurs adaptatifs suivent et analysent la réponse du processus, selon les techniques et modèles intégrés dans leur logiciel. Le régulateur ajuste alors les paramètres PID, soit immédiatement, soit après le laps de temps nécessaire pour permettre au process de revenir à sa valeur de consigne (régulation a posteriori, basée sur la réponse observée). De par son action immédiate, la première approche apparaît la plus séduisante, mais elle comporte des risques d'instabilité. Quant à la deuxième méthode, la régulation suit avec du retard les variations du processus, et le calcul des paramètres de réglage ne s'achève que lorsque la réponse du processus devient très faible: si la procédure apparaît longue, elle a le mérite d'être très sûre. 2972525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 97 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Exemple : Régulateur Eurotherm 2404 et voir chapitre 2-1 page 74 Régulateur Eurotherm 818 2982525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 98 2-2-3-5 Fonction commander la puissance COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Electrotechnique STI GE 2992525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 99 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 4- L’électronique de puissance dans les fours. Utilisation des GRADATEURS de puissance électroniques dans les fours à résistances Les éléments chauffants d'un four électrique sont, si possibles, alimentés sous la tension du réseau. Mais il est souvent nécessaire d'employer une tension plus faible, notamment pour les fours de petite puissance. Pour se faire, un transformateur abaisseur de tension est souvent utilisé. Cependant, depuis quelques années, l'usage de gradateurs électroniques de puissance à thyristors semble se développer, en particulier lorsque la tension délivrée aux résistances d'un four doit évoluer dans le temps (résistances en bisiliciure de molybdène et surtout en carbure de silicium). Ces gradateurs offrent un coût, une maintenance et un encombrement réduits par rapport aux solutions électromécaniques classiques. Source v La figure montre le montage d'un tel gradateur dans un circuit monophasé. Un gradateur se comporte comme un interrupteur, il établit ou interrompt la liaison entre la source et la charge. La partie puissance est constituée de deux thyristors montés "tête-bêche" ou d'un triac (pour les très faibles puissances). Entrées de commande (réglage, validation,… ucharge Cet étage de puissance est associé à une électronique de commande. Pour obtenir une variation de la tension, donc de I’intensité et de la puissance aux bornes du récepteur, on peut réaliser deux modes de fonctionnement: - Gradateur à angle de phase. - Gradateur à train d'ondes. 4-1Gradateur à angle de phase C'est un appareil qui, alimenté sous une tension sinusoïdale de valeur efficace constante, fournit à la charge une tension alternative non sinusoïdal de même fréquence que la tension d'alimentation, mais de valeur efficace réglable. Tension sinusoïdale de fréquence f et de valeur efficace constante GRADATEUR A ANGLE DE PHASE Tension alternative non sinusoïdale de fréquence f et de valeur efficace réglable STI GE 21002525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 100 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Le thyristor TH1 est amorcé durant l'alternance positive avec un angle de retard α. Le thyristor TH2 est amorcé durant l'alternance négative avec le même angle de retard α par rapport à π (T/2). Remarque : La charge étant purement résistive, l'allure du courant débité par la source est identique à l'allure de la tension aux bornes de la charge. Le courant débité par la source, ainsi que la tension aux bornes de la charge sont des grandeurs alternatives mais non sinusoïdales. La meure de leur valeur efficace devra s'effectuer à l'aide d'appareils de mesure "efficaces vrais" (RMS). Calcul des valeurs efficaces à la charge : Uch= V 1 − Ich= α sin (2α ) + π 2π Attention le calcul doit se faire en radians α sin (2α ) V 1− + R π 2π 2 ( U CH ) P= R =R Ich2= V 2 α sin(2α ) α sin( 2α ) × 1 − + = P max× 1 − + R π 2π 2π π avec V tension efficace fournie par la source La puissance P varie de de V2 à 0 lorsque α varie de 0 à π. R 21012525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE STI GE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 101 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Malgré une charge résistive, la puissance active (P) absorbée par la charge est différente de la puissance apparente (S) fournie par le réseau : P = Uch x Ich 2 ( U CH ) = R = V 2 α sin(2α ) × 1 − + R π 2π et S= V x Ich = α sin (2α ) V2 1− + R π 2π Donc P ≠ S Exemple pour un four d’une puissance de 800 Watt 800,00 700,00 P u issan ce 600,00 500,00 P(W) 400,00 S(VA) 300,00 200,00 100,00 0,00 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 alpha On peut en conclure que ce gradateur entraîne la consommation de puissance réactive Q. Q= V 2 1 − cos( 2α ) × R 2π De plus du fait que le courant n’est plus alternatif sinusoïdal, on constate que S≠ P2 + Q2 Il y a donc consommation d’une autre puissance appelée puissance déformante (notée D). 800,00 2 700,00 Puissance S = P2 + Q2 + D 600,00 P(W) 500,00 Q(VAR) 400,00 S(VA) 300,00 racine (p²+q²) 200,00 D 100,00 0,00 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 alpha STI GE 21022525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 102 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS P Facteur de puissance = = S facteur de puissance Le rapport P/S est toujours appelé facteur de puissance mais il ne correspond plus au Cos ϕ de la charge (ici = 1) α sin (2α ) 1− + π 2π 1,000 0,800 0,600 0,400 0,200 0,000 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 alpha 4-2 Gradateur à train d’ondes Les deux thyristors TH1 et TH2 reçoivent des impulsions de gâchettes pendant un temps t1 multiple d'une période secteur (T). Ils se comportent comme un interrupteur fermé. Ils sont ensuite bloqués jusqu'à la fin du cycle du gradateur. Le temps de cycle t3 du gradateur est généralement de quelques secondes à plusieurs minutes. T t1 t2 t3 Remarque : La charge étant purement résistive, l'allure du courant débité par la source est identique à l'allure de la tension aux bornes de la charge. T : période du réseau t1 : période de conduction t3 : période du cycle de train d’ondes On appelle α le rapport cyclique. α = Calcul des valeurs efficaces à la charge : Uch = V Ich= 2 ( U CH ) P= R t1 t3 t1 =V α t3 t1 V = t3 R V R t2 : période de non conduction α = R Ich2 = t1 V 2 t1 = P max = P max α R t3 t3 STI GE 21032525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 103 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS V2 La puissance P varie de de à 0 lorsque le rapport cyclique α varie de 1 à 0. R La tension aux bornes de la charge et l'intensité la traversant sont sinusoïdales, et pour une charge résistive, la consommation de puissance réactive reste nulle. Cependant, la puissance active (P) absorbée par la charge est différente de la puissance apparente (S) fournie par le réseau : Exemple pour une puissance de 800 W : 2 V t1 P = Uch x Ich = 800,00 R t3 700,00 et 600,00 P(W) V 2 t1 500,00 S= V x Ich = S(VA) R t3 400,00 D 300,00 Donc P ≠ S racine (p²+q²+d²) 200,00 100,00 0,00 0,000 0,200 0,400 0,600 0,800 1,000 Il y a donc consommation d’une autre puissance appelée puissance déformante (notée D). 2 S = P2 + D On peut en déduire le facteur de puissance : Facteur de puissance = P = S t1 t3 1,000 0,800 0,600 0,400 0,200 0,000 0,000 0,140 0,280 0,420 0,560 0,700 0,840 0,980 21042525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE STI GE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 104 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS 4-3 Exemple de gradateurs industriels Eurotherm 461 ou voir chapitre 2.1 page 58à 74Gradateur « gradipack » PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SÉRIE 460 Les gradateurs de puissance de la série 460 sont des appareils destinés au contrôle de charges électriques industrielles monophasées. La série 460 est conçue pour le contrôle des charges : • inductives (primaires de transformateurs, notamment) ou • résistives à forte ou à faible variation de résistance en fonction de température. Un gradateur comporte une paire de thyristors montés en antiparallèle sur un dissipateur thermique. Les gradateurs de la série 460 contrôlent des courants allant de 15 A à 150 A. La tension nominale entre phases variant de 120 V à 500 V. Le signal de commande, reconfigurable par l'utilisateur, a trois niveaux en tension : 0-5 V ; 0-10 V et 1-5 V. et quatre niveaux en courant :0-5 mA ; 0-10 mA ; 0-20 mA et 4-20 mA. La commande manuelle par potentiomètre externe est possible. Les gradateurs de la série 460 disposent des fonctions suivantes : • le contrôle de puissance électrique des charges inductives et résistives • différents modes de conduction des thyristors • la diminution des courants d'appel des charges à fort coefficient de température par démarrage progressif • la suppression de surintensité au démarrage des charges inductives • la limitation de courant • la détection de rupture partielle de charge • la sortie logique pour une commande d'autres unités de puissance (sortie «Esclave») • le circuit de blocage sélectif des impulsions • l'inhibition disponible sur le bornier utilisateur • la retransmission des images de courant et de tension de charge. 21052525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 105 2-2-3-5 Fonction commander la puissance COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Electrotechnique STI GE 21062525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE Lycée RENAUDEAU ELECTRIQUE page 106 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Exemple de Codification du gradateur 462 / 062 / 28 / 47 / 060 / 055 / 69 / 83 / 76 / 00 BORNIER DE COMMANDE Sur le bornier commande de la carte commande s'effectuent les branchements suivants : • le signal d'entrée (externe ou manuelle) • l'inhibition de fonctionnement du gradateur • la limitation de courant par seuil • la retransmission de la tension et du courant de charge • le signal logique pour piloter un contacteur statique (sortie «Esclave») Le bornier est fixé sur l'embase et est accessible après que le gradateur 460 est débroché. Branchement de la commande externe Le signal externe est appliqué aux bornes 5 et 6 du bornier commande («+» à la borne 5). Le gradateur 460 peut être configuré avec le choix de 3 niveaux de signal d'entrée en tension et 4 niveaux de signal d'entrée en courant (voir spécifications techniques). Pour le fonctionnement normal du gradateur de la série 460, déconnecter l'entrée «Inhibition» (borne 16) de la tension «+10 V utilisateur» (borne 12). L'entrée «Limitation de courant» (borne 14) doit être connectée à la tension «+10 V utilisateur». L'entrée «Commande manuelle» (borne 4) doit être reliée à la borne 6 («0 V»). 21072525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE STI GE Lycée RENAUDEAU page 107 2-2-3-5 Fonction commander la puissance COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS SCHÉMA DE BRANCHEMENT DE CHARGE MONOPHASÉE Le courant de charge passe par les bornes de puissance «L» (Ligne) et « » (Charge). L'autre extrémité de la charge est connectée soit au neutre, soit à la deuxième phase du réseau, suivant le montage choisi. La borne «L» doit être reliée à la phase du réseau. Il est indispensable de respecter ce montage afin d'éviter tout mauvais fonctionnement, en particulier, les bornes 51 à 53 par rapport aux phases de puissance. CONFIGURATION CARTE COMMANDE Les gradateurs de la série 460 sont équipés d'une barrette de miniinterrupteurs et de deux cavaliers permettant la sélection : • du type d'entrée, • du mode voulu de conduction des thyristors, • de la fréquence utilisée (50 ou 60 Hz). Les mini-interrupteurs et les cavaliers de configuration sont situés sur la carte commande. Electrotechnique 21082525 – SYSTEMES TERMINAUX DE CONVERSION D’ENERGIE ELECTRIQUE page 108 2-2-3-5 Fonction commander la puissance Type d'entrée STI GE Lycée RENAUDEAU Electrotechnique COMMANDE DES FOURS INDUSTRIELS Entrée manuelle Le type du signal d'entrée est configuré par les mini-interrupteurs de 1 à 4. Mode de conduction des thyristors Les modes de conduction des thyristors disponibles pour les gradateurs de puissance de la série 460 sont configurables par les mini-interrupteurs de 5 à 7 et par deux cavaliers J1 et J2 implantés sur la carte commande.