Articulation des concepts de Freud, de Lacan et de la topologie de

Transcription

Articulation des concepts de Freud, de Lacan et de la topologie de
Tentative d’articulation des concepts de Freud, de Lacan, avec la topologie I SP x x x x x P x x x Lettre 52 II Inc
x s x x x III Pc
x s x x Cs
x c x x Représentations Représentations de choses de mots et seules représentations de choses Ics
P S1 S2
PCS
…
….
Chaptire 7 Traumdeutung
M
S2
Valeurs topologique
s
Torsions ICS
P
PCS
M
S1
P
S1
S2
ICS
S2
PCS
M
S1
CS
Dans le dessin qui fait se succéder la lettre 52 et le schéma du chapitre 7 de la Traumdeutung, la troisième ligne accorde les schémas précédents avec des valeurs topologiques : le schéma de la lettre 52 est linéaire, celui de la Traumdeutung prend de la surface. Comme si Freud avait eu l'intuition topologique de ce qu'il a appelé la double inscription, le double encodage. j'en prends acte en donnant la valeur "surface" à ce que la mémoire retient et la valeur "bord" à ce qui ne fait que traverser, rejoignant par là l'autre intuition qu'il avait eue dans "l'Esquisse", celle des neurones ϕ, qui laissent passer l'énergie et les neurones ψ, qui la conservent. Donc très logiquement : neurones ψ : c'est la mémoire, c'est la surface c'est l'écriture, c'est la représentation de chose, c'est la lettre, dans laquelle on peut distinguer celle qui est disponible dans la surface du préconscient (vert immédiatement, rouge, via l'interprétation), et celle qui ne l'est pas, dans la surface de l'inconscient. Cette dernière (jaune) a les mêmes caractéristiques qu'un bord, à la fois dessus et dessous : l'inconscient est le refuge des représentations contradictoires. Neurones ϕ : c'est ce qui traverse, c'est la perception, ce qui cesse de s'écrire, ce qui parle, la représentation de mot, le signifiant. C'est aussi la conscience (neurones ω), qui, elle aussi, se présente comme un flux continu, d'où sa congruence avec le bord comme le bord d'un récipient qui est là pour faciliter le flux d'un fluide, tandis que sa surface est là pour le retenir. Et puis, reste ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire, mais qui s'inscrit, le Das Ding de L'Esquisse, le Réel de Lacan, ou encore la lettre volée. Ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire. Ce n'est pas le bord ce n'est pas la surface, c'est l'écriture de la torsion. La torsion est bord, lieu de passage aussi entre dessus et dessous, écriture du passage entre dedans et dehors. Lorsqu’on la lit comme écriture de ce mouvement, c'est un paradoxe, car l'écriture est statique. C'est pourquoi j'ai ajouté les flèches courbes qui ne sont qu'un ajout pédagogique, car l'écriture écrit très bien cela. C'est l'écriture de ces deux mouvements que sont perception d'une part, conscience d'autre part. Ce qui s'en inscrit, mais ne s'écrit pas, ce sont les signes de perception, lisibles dans l'écriture théorique dans les traits marquant le passage, c'est à dire les torsions. Ici il ne faut plus lire le mouvement comme tels, mais ce qui s'en inscrit comme trace. Après avoir donné les valeurs topologiques de bord et de surface, je n'ai fait que suivre le conseil que donnait Freud sous le schéma de la Traumdeutung : considérant que la perception n'était pas la même chose que la conscience mais allait de pair avec, il disait qu'il fallait rabouter les deux extrémités de son schéma. C'est ce que j'ai fait en notant au passage que le raboutage en bande de Moebius et non en cylindre rend compte de ce paradoxe : c'est pareil, mais c'est pas la même chose. La bande de Moebius a deux bords, mais elle n'en a qu'un.