La presse - Association des Cinémas du Centre

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La presse - Association des Cinémas du Centre
DEPUIS L’ÉTÉ 2009 LA PRESSE et LE PUBLIC (plus de 10 000
spectateurs) FONT COURIR LA RUMEUR de William Wyler
D’un extrême classicisme, magnifiquement photographié, le film renferme une
violence qui apporte un éclairage saisissant sur les rapports de la société
américaine avec l’homosexualité à l’aube des sixties. (PREMIÈRE)
Une reprise nécessaire. Tant pour rappeler à chacun l’audace de la pièce de
Lillian Hellman en son temps (1934) que pour la qualité exemplaire de
l’interprétation de Shirley MacLaine, actrice un peu trop oubliée aujourd’hui
(…) Quant à Audrey Hepburn dans un rôle moins difficile, elle est fidèle à sa
justesse et à sa sobriété de jeu habituelles tout comme James Garner. (POSITIF)
Wyler saisit une Amérique inexorable et intolérante, toujours à deux doigts du
lynchage – physique ou moral. Un pays effrayant, avec ses vieilles rombières,
toutes confites en dignité. Et ses détestables et machiavéliques gamines : les
futures mères, en fait, des « desperate housewives » d’aujourd’hui...(TÉLÉRAMA)
Avec La Rumeur en 1961, William Wyler signait un film-charnière en abordant
directement et sans tabou un sujet sensible à cette époque : l’intolérance vis-àvis de l’homosexualité féminine dans la société américaine.
Une œuvre renversante ! Audrey Hepburn et Shirley MacLaine fusionnent et se
déchirent à la fois dans une justesse parfaite. (VERSUS)
Wyler est certes un cinéaste sans lyrisme mais c’est dans la découpe qu’il
travaille le mieux, dans le jeu entre ombres et lumières.(LES INROCKUPTIBLES)
Wyler élabore un psychodrame autant (sur)chargé de compassion pour les
victimes, que sévère pour cette société bien pensante et rance (rombières
autoritaires, hommes falots, gamines manipulatrices et cruelles) avant tout
soucieuse de préserver la morale des apparences au-delà de toute autre forme
de considération. (LIBÉRATION)
William Wyler est un cinéaste mal connu du grand public et sous-estimé par les
critiques. Peut-être parce que les bons faiseurs passent directement dans
l’inconscient de l’histoire du cinéma… Quelques quarante ans plus tard il aurait
mis en scène une version du drame d’Outreau pour le cinéma. Car souvent la
réalité dépasse la fiction et la rumeur, elle court toujours. (PREF MAG)
Un véritable manifeste contre l’intolérance vis-à-vis de l’homosexualité
féminine. (LA DIXIÈME MUSE)
Un film important de William Wyler qui traite du mensonge enfantin et de
l’homosexualité féminine. (L’HUMANITÉ)
Hepburn la douceur et MacLaine la garçonne sont de plus dirigées de main de
maître par Wyler, qui adore ces huis clos, ces confrontations secrètes.
(TÉLÉ OBS)

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