Engagement quartiers prioritaires - Coopération territoriale
Transcription
Engagement quartiers prioritaires - Coopération territoriale
Direction de l'aménagement et du développement Service de l’habitat et de la politique de la ville 2e commission RAPPORT AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL Séance du 9 juillet 2015 OBJET : ENGAGEMENT DU DÉPARTEMENT DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE. Mesdames, messieurs, Depuis 2000, le Département est un des acteurs de la politique de la ville. Il s'est engagé en signant les contrats de villes et les grands projets de ville (GPV). En 2006, s'il a choisi de ne pas signer les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS)1, il n'a pas renoncé à mobiliser l'ensemble de ses politiques publiques au bénéfice des habitants de la géographie prioritaire de la politique de la ville. I- La nouvelle politique de la ville : une opportunité pour le territoire et pour le Département de la Seine-Saint-Denis. a. La Seine-Saint-Denis un territoire potentiellement bénéficiaire de la réforme de la géographie prioritaire. Comparé aux autres départements franciliens, la Seine-Saint-Denis est le seul territoire qui voit le nombre de communes éligibles à la politique de la ville augmenter2, dans un contexte national où le nombre de quartiers éligibles diminue. Une commune rentre dans la politique de la ville alors qu’elle n’y était pas précédemment : Le Bourget. Aucune ne sort de la géographie prioritaire. Au total, 32 communes auront un ou plusieurs de leurs quartiers en géographie prioritaire. Dix communes, qui bénéficiaient déjà de crédits politique de la ville au titre des CUCS, mais qui n’avaient pas de zones urbaines sensibles (ZUS), auront désormais des quartiers 1 En effet, la période était marquée au niveau national par l’élaboration d’importants projets de loi ayant des impacts sur les missions d’action sociale des Départements (loi sur l’égalité des chances, loi de prévention de la délinquance et la loi sur la protection de l’enfance). 2 Ainsi, l’Essonne ressort de la réforme des périmètres avec 4 communes en moins, les Hauts-de-Seine avec 7 Communes en moins, le Val-d'Oise 4 en moins, le Val-de-Marne et les Yvelines 6 en moins. prioritaires : Gagny, Les Lilas, l’Ile-Saint-Denis, Le Pré Saint-Gervais, Romainville, Rosny-sous-Bois, Saint-Ouen, Tremblay-en-France, Villemomble et Villepinte. Alors que le département dénombrait près de 325 000 habitants en zone urbaine sensible, les quartiers prioritaires concernent désormais près de 625 000 habitants. Toutefois, pour que le territoire soit pleinement bénéficiaire de la réforme, seule une nouvelle allocation des crédits politique de la ville, mais surtout des moyens de droit commun de l'État, permettront de corriger les inégalités dont souffrent une grande partie des séquanodionysiens. b. Les contrats de ville, un cadre partenarial qui offre aux Départements une plus grande légitimité d’intervention. Chacune des Agglomérations et des Communes qui disposent d'un ou plusieurs quartiers prioritaires se sont engagées dans l'élaboration d'un contrat de ville. Ils incluront les actions sur l’urbain et le social. Leur durée est calée sur celle du mandat municipal. Ils fixeront des objectifs chiffrés, préciseront la nature des actions à conduire et le cas échéant les modalités opérationnelles de leur mise en œuvre, les moyens humains et financiers mobilisés tant par le droit commun que par les outils spécifiques de la politique de la ville et établiront une liste d’indicateurs permettant de mesurer les résultats obtenus. Ils s’articuleront autours de trois piliers que sont le social, l’urbain et l’économique, avec une attention particulière pour la participation des habitants. Douze contrats de ville seront signés en Seine-Saint-Denis : 5 portés par des Agglomérations et 7 Communes isolées3. Les Communautés d'agglomération pilotent (là où elles existent) l'élaboration et la mise en œuvre de la politique de la ville. Pour ce qui est du rôle du Département, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine dispose en son article 6 que « ces contrats sont signés par les Départements et les Régions ». Les Départements sont attendus sur la base de la mobilisation de leurs différentes politiques publiques de droit commun. II- Le Département, un acteur déjà impliqué dans les dispositifs de la politique de la ville. a. Une mobilisation conséquente des politiques sectorielles au bénéfice des acteurs de proximité dans les quartiers. Sur la période 2007-2014, ce sont en moyenne, près d’1,2 millions d’euros de crédits départementaux qui ont financé chaque année les actions inscrites à la programmation des CUCS, soit près de 10 millions d’euros pour la totalité de la période et des Communes. De nombreuses politiques départementales ont été mobilisées, notamment en matière culturelle (sur le volet éducation des CUCS), de protection de l’enfance (avec les actions portées par les associations de prévention spécialisée et en matière de parentalité) ou au titre de l’insertion sociale et professionnelle, notamment des allocataires du revenu de solidarité active. Ainsi, 2,3 millions d’euros de crédits issus du plan départemental d’insertion ont été mobilisés pour financer des actions de proximité portées par des associations ou des Communes en matière d’insertion sociale et/ou professionnelle notamment des allocataires du RSA. b. Mais qui demande à être mieux valorisé auprès de nos partenaires dans 3 Cf. Cartographie en annexe un contexte budgétaire contraint. La réalité des interventions évoquées précédemment montre bien que le Département constitue un acteur incontournable de la politique de la ville. Le Département pourra valoriser les financements de droit commun qu’il apporte et qu'il mobilise pour ses propres équipes dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. La rédaction d’un livrable, destiné à nos partenaires, pourra permettre de leur donner une meilleure vision de l’ensemble des facettes de l’intervention du Département. Enfin, pour certains partenaires, la seule mobilisation des politiques sectorielles, ne constitue pas une réponse attendue aux spécificités des difficultés que rencontrent les habitants de ces quartiers. La mobilisation de crédits spécifiques pour les territoires de la politique de la ville pourra permettre de mieux mettre en lumière les politiques sectorielles qui sont mobilisées au quotidien au bénéfice des habitants des quartiers prioritaires. III- Un nouveau cadre qui nécessite d’adapter nos modalités d’interventions dans les dispositifs locaux de la politique de la ville. a- S’appuyer sur la mobilisation prioritaire des politiques sectorielles. Aussi, au titre des nouveaux contrats de ville, les engagements du Département peuvent se structurer autour de 5 priorités : - Accompagner les projets d'amélioration du parc de logement et agir pour favoriser l'accès ou le maintien dans le logement des personnes les plus modestes. En matière de logement, la mobilisation du fonds de solidarité logement (FSL) facilite l’accès et le maintien dans un logement adapté à leur situation, des ménages ayant des difficultés pour faire face à une dette de loyer ou au coût d’accès à un logement. Par ailleurs, le Département poursuivra son soutien à l'Office public de l'habitat de la SeineSaint-Denis dans ses opérations d'intérêt départemental en matière d'habitat et dans les programmes de rénovation urbaine. Enfin, pour les quartiers d'habitat privé, le Département mobilisera sa nouvelle aide pour les propriétaires occupants : « Rénov'Habitat 93 ». Elle permet de financer des travaux de lutte contre la précarité énergétique et d’adaptation des logements en prévention de la perte d’autonomie, sous conditions de ressources. - Agir pour une éducation de qualité. Le Département s'engage dans un grand plan de rénovation et de modernisation de 80 établissements. Les collèges nouveaux bénéficieront d'espaces partagés, comprenant outre les espaces parents, une salle polyvalente et une salle d'exposition. L'ouverture de ces espaces mobilisera les acteurs du territoire pour faire vivre ses lieux avec les partenaires villes et associatifs. Le Département mobilisera en lien avec l’Éducation Nationale ses dispositifs éducatifs à destination des collégiens (plus de 80 dispositifs dans des domaines variés : éducation culturelle et artistique, orientation, santé et bien-être à l'école, développement durable, prévention du décrochage...). Par ailleurs, les actions relatives à la transition CM2-6ème et à la parentalité feront l'objet d'une coordination renforcée, notamment dans le cadre de la politique de la ville. Avec la mise en œuvre de la nouvelle éducation prioritaire à la rentrée 2015, les actions du Département, des Communes et des Agglomérations pourraient être davantage coordonnées en lien avec l’Éducation nationale au bénéfice des collégiens et de leurs familles (santé scolaire, prévention du décrochage, parentalité, et orientation). - Agir pour la protection de l'enfance et le soutien aux familles. Avec le plan petite enfance et parentalité (2015-2020), le Département soutient la création de nouvelles places d'accueil du jeune enfant et s'engage dans l'amélioration des conditions d'accueil des enfants et de leurs parents. En retenant parmi ses critères de modulation de ses aides le revenu annuel net moyen des ménages, le Département accorde une place particulière aux communes ayant des quartiers prioritaires. En matière de prévention spécialisée, le Département réaffirme l’importance d’une action souple, de prévention éducative en direction des jeunes et des familles les plus en difficultés, dans le cadre de la protection de l’enfance. Il s’agit de poursuivre et soutenir une action permettant de prévenir la marginalisation et l’exclusion de certains jeunes et de leurs familles. Il convient de noter que tous les quartiers d'intervention des clubs de prévention sont situés dans la géographie prioritaire de la politique de la ville. - Lutter contre la précarité en favorisant l'insertion sociale et professionnelle des sequano-dionysiens les plus précaires, notamment les allocataires du revenu de solidarité active. Le Département poursuit son accompagnement des créateurs d’entreprises. Il soutient le développement de l’économie sociale et solidaire (cofinancement des emplois d’avenir, développement des clauses d’insertion dans la commande publique et appels à projets spécifique). Par ailleurs, il consolide les acteurs de l'insertion et renouvelle la gouvernance au titre du pacte territorial d’insertion. Ainsi, une partie de l'offre départementale d'insertion est territorialisée pour davantage prendre en compte les initiatives et les besoins locaux. En matière de santé, le pacte pour la santé publique, adopté 2011, constitue un cadre d'intervention. Il comprend notamment des mesures contribuant à l'amélioration de la démographie médicale en Seine Saint Denis (aide au démarrage de structures d'exercice collectif). L'action du Département en matière de santé pourra se territorialiser par la signature des contrats locaux de santé (CLS) de 2e génération ou par la signature d'avenant aux CLS 2013-2017 déjà signés. La mission métropolitaine de prévention des conduites à risques constituera quant à elle une structure ressource pour les professionnels du territoire. Elle accompagne les acteurs engagés dans des démarches de prévention (diffusion d'éléments de compréhension, d'outils, accompagnement et évaluation des pratiques et des postures, organisation de temps d'échanges, de travail et de formations sur la question des conduites à risques : consommations de substances, sexualité à risques, mésusages des écrans, décrochage scolaire, exposition à des dangers physiques et/ou pénaux, etc.). Enfin, dans le cadre du projet social départemental, le Département s'est engagé dans une logique de projets sociaux de territoires qui ont vocation à permettre une meilleure prise en compte des spécificités du territoire. - Promouvoir les droits fondamentaux et la culture comme vecteurs d'émancipation. Parmi les droits fondamentaux, et dans le cadre des contrats de ville, le Département portera une attention particulière à la sensibilisation des acteurs et des usagers aux violences faites aux femmes. Ainsi, l'observatoire des violences envers les femmes crée par le Département de la Seine-Saint-Denis en 2002 constituera un lieu ressources pour l'ensemble des partenaires locaux. Les conventions de coopérations culturelles et patrimoniales permettront le partage des constats, des ambitions et des moyens, dans le respect des compétences de chacun des partenaires. A partir d’un état des lieux partagés, elles pourront se décliner en projets communs, dans le cadre d’une programmation triennale. Par ailleurs, l'assemblée départementale du 30 mai 2013 a adopté une série d'engagements pour l'égalité et la lutte contre les discriminations. Parallèlement, le Département s’est engagé pour obtenir le label diversité. Il récompense les organisations qui, grâce à une gestion des ressources humaines exemplaire, garantissent l’égalité de traitement à leurs agents et préviennent les risques de discriminations. Aussi, en lien avec l’État et le centre de ressources Profession Banlieue, le Département s'attachera à promouvoir la réalisation de plans locaux de prévention et de lutte contre les discriminations. Pour ces 5 priorités, je vous propose de mettre à disposition des Communes et des Agglomérations signataire d'un contrat de ville, une série d'indicateurs4 permettant de mesurer le niveau de mobilisation des principales politiques de droit commun du Département que nous venons d'évoquer. b- Faire évoluer nos modalités d'intervention au titre de nos crédits politique de la ville. Avec le vote du budget prévisionnel 2015, nous avons fait évoluer nos modalités d’intervention en nous dotant d’une enveloppe de crédits spécifiques politique de la ville qui seront affectés aux contrats de ville (240 000 €). Sur la base des priorités des futurs contrats de ville, du nombre d’habitants vivant en deçà du seuil de pauvreté, d’une discussion avec nos partenaires, notamment les Communes, les Agglomérations et en fonction des disponibilités budgétaires qui se présenteront, un rapport d’orientation sera proposé afin d'ajuster les modalités d’intervention du Département au titre de cette enveloppe de crédits. Pour 2015, il est proposé de privilégier une reconduction de nos financements dans l'attente d'une évolution de nos modalités d'intervention pour 2016. Aussi, sur la base du présent rapport, je vous propose : - DE VALIDER les 5 axes prioritaires d'intervention dans les contrats de ville de Seine-SaintDenis qui viennent d'être présentés dans le rapport ; - DE PRODUIRE et transmettre annuellement à chacune des Communes et Agglomérations qui en feront la demande, parmi la liste pré-établie (qui figure en annexe) une série d'indicateurs permettant de mesurer le niveau de mobilisation des principales politiques de droit commun à l'échelle communale ; - D'ENGAGER une réflexion sur un ajustement de nos modalités d’intervention au titre de notre enveloppe de crédits politique de la ville qui pourrait être effective pour 2016 ; 4 Cf. Liste des indicateurs en annexe. - DE RENVOYER les conditions d'implication du Département dans les dispositifs de rénovation urbaine (NPNRU) à un prochain rapport d'orientation, dès lors que les modalités d'intervention de l'ANRU auront été précisées et que l'ensemble de la géographie prioritaire sera connue de façon ferme et définitive ; - DE DÉLIBÉRER en Commission permanente sur l'approbation des contrats de ville ; - DE RÉSERVER la possibilité au Département de ne pas conclure un contrat de ville dès lors que les orientations locales seraient en contradiction avec nos orientations départementales. Le Président du Conseil départemental, Stéphane Troussel CONTRAT DE VILLE PROPOSITION D'INDICATEURS PERMETTANT DE SUIVRE LA MOBILISATION DES POLITIQUES DEPARTEMENTALES DE DROIT COMMUN INDICATEURS MISSION DEVELOPPEMENT ET ATTRACTIVITE DES TERRITOIRES (4) Nombre d’emplois cofinancés par le Département dans les structures de l’Economie Sociale et Solidaires (Emplois Tremplin + emplois d’avenir ) Taux de création d’entreprise Nombre de dossiers indivuduels de réhabilitation de logements privés soutenus par le Département Nombre de logements de l'OPH93 réhabilités ou résidentialisés avec le soutien du Département MISSION ENFANCE ET FAMILLE (7) Taux de couverture des besoins en accueil collectif du jeune enfant (moins de 3 ans) Taux de couverture des besoins en accueil individuel du jeune enfant (moins de 3 ans) Nombre d'enfants de moins de 6 ans vus au moins une fois en PMI dans l'année Nombre de femmes reçues en consultation de protection maternelle ou de planif familiale au moins une fois dans l'année Nombre d'enfants suivis par la circonscription ASE Nombre de jeunes suivis en prévention spécialisée (action individuelle) nombre de jeunes suivis en prévention spécialisée (action collective) MISSION SOLIDARITE INSERTION SANTE (8) Part de la population couverte par le RSA (le nombre de personnes vivant dans des foyers bénéficiaires rapporté à la population de la commune) Nombre de personnes couvertes par un contrat au 31/12/2013 Nombre d'orientations vers un service référent de chaque commune réalisé en 2013 Incidence moyenne de la tuberculose sur 3 années successives Nombre de doses de vaccins faits en séances publiques Nombre de dossiers traités au titre du Fonds de Solidarité Logement (aides financières accès/maintien + énergie) Nombre de ménages bénéficiant d'une mesure d'Accompagnement Social Lié au Logement nombre de ménages suivis par la circonscription de service social MISSION EDUCATION (5) Moyenne d'âge du bati des collèges Type de cablage des bâtiments Taux d'équipements informatique Nombre de collégiens bénéficiant du dispositif ACTE Nombre de collégiens fréquentant la demi-pension MISSION AUTONOMIE (6) Taux de pénétration de l’APA à domicile (bénéficiaires/personnes de plus de 60 ans) Taux d'équipement pour 1000 habitants pour l'accueil des personnes âgées (nombre de places en EHPA & EHPAD /1000 habitants de 75 ans et plus) Nombre de bénéficiaires de l'allocation pour les adultes handicapés (AAH) Nombre de bénéficiaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) Taux d'équipement pour 1000 habitants pour l’accueil des personnes handicapées (Nombre de places en établissement spécialisés / 100 habitants de 20 à 59 ans en situation de handicap) Nombre de bénéficiaires de l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) MISSION CULTURE PATRIMOINE, ARCHIVES (5) Crédits coopération mobilisés dans les conventions culturelle et patrimoniale Crédits de d'actions culturelles et patrimoniales en directiondedecoopération publics ciblés (enseignement spécialisé dans les conservatoires, Figures Libres, parcours CAC, balades urbaines, éducation à l'image, résidences In Situ, autres actions envers les collégiens. Les résidences d'artistes rayonnantes (portées par les CDN) Crédits d''action culturelle et patrimoniale en direction des territoires (données par ville, non cumulées avec celles des autres Crédits liés aux projets de 1 % artistique dans les collèges en rénovation ou en construction MISSION SPORT ET LOISIRS (2) Crédits mobilisés pour l'action sportive et de loisirs en direction des territoires (données par ville) Crédits d'investissement dans le cadre du Plan de Rattrapage des Equipements Sportifs (aide majorée ou non) DAD-SHPV - POLITIQUE DE LA VILLE Page 1 LES 12 CONTRATS DE VILLE EN SEINE-SAINT-DENIS VAL D'OISE TREMBLAY-EN-FRANCE TERRES DE FRANCE PIERREFITTE -SUR-SEINE ÉPINAY -SUR-SEINE VILLEPINTE AULNAY-SOUS-BOIS STAINS VILLETANEUSE DUGNY LE BLANC-MESNIL LA COURNEUVE LE BOURGET YVELINES HAUTS-DE-SEINE L'ÎLE SAINT-DENIS PLAINE COMMUNE SEVRAN SAINT-DENIS DRANCY LIVRY-GARGAN AUBERVILLIERS Contrat porté par les communes EST ENSEMBLE NOISY-LE-SEC VILLEMOMBLE LES LILAS BAGNOLET MONTFERMEIL GAGNY SEINE-ET-MARNE ROSNY-SOUS-BOIS MONTREUIL NEUILLY -PLAISANCE PARIS NEUILLY-SUR-MARNE GOURNAY -SUR-MARNE NOISY-LE-GRAND Sources : Politique de la ville (CGET SHPV/DAD/CG93, 2015) VAL-DE-MARNE 0 DAD - SAT - bGéo - 2015 Plan 324 LE RAINCY BONDY ROMAINVILLE LE PRÉ SAINT-GERVAIS Commune sans quartier prioritaire Contrat de ville Contrat porté par les agglomérations CLICHY - MONTFERMEIL BOBIGNY PANTIN COUBRON CLICHY -SOUS-BOIS LES PAVILLONS -SOUS-BOIS SAINT-OUEN Quartier prioritaire de la Politique de la Ville VAUJOURS AÉROPORT DU BOURGET 0,5 1 2 3 4 5 Kilomètres Délibération n° du 9 juillet 2015 ENGAGEMENT DU DÉPARTEMENT DANS LES QUARTIERS PRIORITAIRES DE LA POLITIQUE DE LA VILLE. Le Conseil départemental, Vu le code général des collectivités territoriales, Vu la loi n°2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, Vu le rapport de son président, La 2ème Commission consultée, le rapporteur entendu, après en avoir délibéré - VALIDE les 5 axes prioritaires d'intervention dans les contrats de ville de Seine-Saint-Denis présentés dans le rapport ; - DÉCIDE de produire et de transmettre annuellement à chacune des Communes et Agglomérations qui en feront la demande, parmi la liste pré-établie ci-annexée, une série d'indicateurs permettant de mesurer le niveau de mobilisation des principales politiques de droit commun à l'échelle communale ; - DÉCIDE d'engager une réflexion sur un ajustement de ses modalités d’intervention au titre de l'enveloppe de crédits « politique de la ville » qui pourrait être effective pour 2016 ; - RENVOIE les conditions d'implication du Département dans les dispositifs de rénovation urbaine (NPNRU) à un prochain rapport d'orientation, dès lors que les modalités d'intervention de l'ANRU auront été précisées et que l'ensemble de la géographie prioritaire sera connue de façon ferme et définitive ; - DONNE délégation à sa Commission permanente pour approuver les contrats de ville à venir et autoriser son président à signer ; - SE RÉSERVE la possibilité de ne pas conclure un contrat de ville dès lors que les orientations locales seraient en contradiction avec ses orientations départementales. Pour le Président du Conseil départemental et par délégation, le Directeur général des services, Valery Molet Adopté à l'unanimité : Date d'affichage du présent acte, le Adopté à la majorité : Voix contre : Date de notification du présent acte, le Abstentions : Certifie que le présent acte est devenu exécutoire le Le présent acte peut faire l'objet d'un recours contentieux devant le tribunal administratif de Montreuil dans un délai de deux mois à compter de sa notification ou publication.