13/02/2014 13/02/14 Sébastien ARNAULT DON SYMBOLIQUE PAR

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Sébastien ARNAULT
DON SYMBOLIQUE PAR LE DPJJ A LA FEDERATION FRANCAISE
D’EQUITATION
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Après la cession du site de Lamotte-Beuvron à la FFE, un squelette de cheval lui a été remis
par le DPJJ
Le jeudi 22 juillet, à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), dans le Parc équestre fédéral, le plus
grand de France, un site historique de la PJJ que notre administration a officiellement fini de
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céder en avril 2010 à la Fédération française d’équitation, M. Philippe-Pierre CABOURDIN a
remis à cette dernière le squelette d’un cheval. En plein « GENERALI Open de France »,
compétition équestre unique en Europe, cette donation symbolise les liens forts unissants les
deux institutions, lesquelles ont signé une convention cadre de partenariat en juillet 2009. La
transmission ne fait que commencer, dans la continuité…
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« La collaboration entre nos deux institutions perdurera, j’en suis persuadé...La Fédération française
d’équitation s’est installée sur un site historique de la PJJ, et au-delà des symboles, du domaine StMaurice, du nom conservé de certains bâtiments, comme celui de La Colonie, où nous sommes
aujourd’hui, et du squelette de ce cheval, nous avons des liens pérennes à tisser, notamment en
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faisant vivre la convention cadre du 9 juillet 2009 ». Pour M. Philippe-Pierre CABOURDIN,
Directeur de la protection judiciaire de la jeunesse, venu ce 22 juillet 2010 dans les anciens locaux
d’une colonie pénitentiaire pionnière, créée en 1872 par l’Education surveillée, et désormais siège
administratif de la FFE, l’idée de transmission est prépondérante. Débuté en 1994 avec l’achat initial
à la PJJ de ce domaine de plus de 400 hectares (bois et forêts compris ; le Parc proprement dit en
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compte 165) par le Poney Club de France, le transfert terminé du domaine de Lamotte-Beuvron
s’opère dans une continuité qui réjouit le DPJJ : « ce passage de relais réussi s’est fait entre une PJJ
dont la mission est hautement éducative, et une FFE où l’éducation est également essentielle ».
Des valeurs éducatives communes
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M. Serge LECOMTE, Président de la FFE, 3ème fédération sportive avec 700 000 licenciés, a pu
confirmer : « le Parc équestre fédéral concrétise en effet nos deux premiers objectifs éducatifs, et
sportifs, avec l’impératif économique en arrière-plan ». Les 1ères lignes du projet éducatif de la FFE
suffisent à témoigner des valeurs communes des deux structures : « Favoriser une vie en société
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harmonieuse dans le respect des autres, de la vie animale et du milieu naturel ; Favoriser la rencontre
entre jeunes et la rencontre jeunes et adultes ». Présent également, M. Christian-Lucien MARTIN,
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Sous-directeur de la vie fédérale et du sport de haut niveau, au Secrétariat d’Etat chargé des Sports,
qui pour sa part a développé l’aspect économique : « Lamotte-Beuvron symbolise l’unité entre sport
de haut niveau et développement, l’un ne va pas sans l’autre. Le Ministère soutient la FFE dans ce
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projet de domaine depuis le début, et chaque année on constate ici d’importantes évolutions. Le
grand dossier est maintenant celui de l’organisation des Jeux équestres sportifs de 2014, un réel
enjeu sportif ! ».
Le cheval, un média privilégié
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La donation de ce squelette fut aussi l’occasion pour M. CABOURDIN de rappeler que « le cheval
est pour la PJJ un média éducatif privilégié. La relation avec l’animal et la pratique de l’équitation
peuvent aider des jeunes à trouver leur voie vers l’insertion, ce sont de très bons moyens pour
remobiliser, redonner confiance, socialiser…». M. Jean-Claude GAST, Directeur général de la FFE,
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explique que « le contact avec le cheval amène d’emblée à travailler son comportement, les
réactions violentes sont exclues ». Et Mme Danielle LAMBERT, Directrice de la communication et
du développement de la fédération, souligne « une évidence : le cheval n’a pas de préjugés, c’est un
atout avec ces jeunes ». Partout en France, la PJJ mène régulièrement des activités autour du média
équin. Exemple récent et régional, citons cette journée du 1er juillet dernier, en Eure-et-Loir, au cours
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de laquelle des mineurs de l’UEAJ de Mainvilliers, après avoir soignés des chevaux, ont pu travailler
sur le thème de l’estime de soi.
Le lien avec cet animal est donc fort et ancien, particulièrement à Lamotte-Beuvron où les différents
établissements successifs ont toujours pratiqué l’équitation.Avec la fin de la transmission du
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domaine, il était d’autant plus naturel que le DPJJ signe le 9 juillet 2009 une convention cadre avec
la FFE. Ce partenariat national permet à des mineurs sous mandat judiciaire de suivre des stages et
des formations qualifiantes autour des métiers du cheval, « au parc fédéral, bien sûr, mais aussi
dans tous les autres centres équestres français» précise M. CABOURDIN. Cinq ou six jeunes de
toute la France sont actuellement présents sur le site, et Mme Evelyne FREMONT, Directrice
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territoriale d’Indre-et-Loire/Loir-et-Cher, se réjouit qu’un mineur de Bourges ai obtenu cette année
son CAP de palefrenier soigneur.
L’enquête sur Bob est lancée !
A l’intérieur de ce cadre, des conventions pédagogiques sont signées localement entre les structures
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adhérentes de la FFE et nos directions territoriales, comme l’a fait la DT 37-41 spécialement pour les
mineurs de l’UEAJ du Loir-et-Cher, basée jusqu’à fin 2009 dans le Parc équestre. « Cette convention
nous tient très à cœur, nous allons la faire vivre », explique Lise NOMBRET, Directrice du
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STEMOI de Blois, ville où l’UEAJ s’est installée. « Nous sommes tellement liés à Lamotte-Beuvron,
et les possibilités sont larges : dans le Parc, outre les métiers du cheval, nos jeunes découvrent
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beaucoup d’autres corps de métiers ».
Des agents ayant travaillé à l’UEAJ de Lamotte étaient naturellement présents aux côtés de Mme
NOMBRET, à l’image de M. Hubert TAVARD, Adjoint technique, et de M. Christian BONNOT,
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Professeur technique, heureux de participer à cette remise...en y apportant une efficace contribution
de dernière minute ! « Nous n’avons pas d’informations sur la vie de ce cheval » a regretté le DPJJ :
« nous mènerons l’enquête, rendez-vous l’année prochaine pour évoquer son histoire »…Ni une ni
deux, Messieurs TAVARD et BONNOT appellent alors d’anciens collègues…« Le cheval
s’appellerait Bob, il avait sans doute trois ans lorsqu’il a été heurté par une voiture, vers 1997, sur
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la route entre Lamotte-Beuvron et Nouan-le-Fuzelier. Ce serait un taxidermiste de Neung-surBeuvron qui aurait préparé son squelette à la demande de la PJJ »…De retour à la DIR Centre,
beaucoup y allaient de leurs souvenirs pour préciser, confirmer, ou infirmer ces 1ères
informations…“L’enquête” se poursuit, l’histoire de (?) Bob ne fait que (re)commencer !
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Sébastien Arnault
ENCADRE / Un domaine de Lamotte-Beuvron historique et unique
L’histoire de la PJJ sur le domaine de Saint-Maurice et le nouveau Parc équestre fédéral mériteraient
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un long déroulé, mais voici quelques grands repères. Août 1872 : création officielle, dans le Château
(une des anciennes résidences de Napoléon III, datant du Moyen-Âge), d’une des 1ères colonies
pénitentiaires. Dans les années 1960, la colonie devient un Internat professionnel d’Education
surveillée (IPES). En 1981, la structure s’appelle une Institution spéciale d’éducation surveillée
(ISES). En 1992, la PJJ y créé un Centre d’action éducative (CAE), nommé UEAJ en 2008.
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Acquis progressivement à partir de 1994 (d’abord le terrain), le domaine de Saint-Maurice est donc
devenu le Parc équestre fédéral, un complexe sportif et pédagogique qui enregistre 810 000 visiteurs
annuels et qui abrite depuis janvier 2007 le siège social de la FFE, ainsi que le Pôle France Attelage.
Chaque été, en juillet, s’y tient le GENERALI Open de France, plus grand rassemblement équestre
d’Europe (12 500 poneys et chevaux, 13 000 concurrents, 550 000 spectateurs), d’autres grands
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événements s’y déroulant aussi dans l’année. Ce site en perpétuelle évolution est en passe de devenir
un lieu d’envergure internationale (la rénovation du château et sa chapelle devrait s’achever en 2012,
alors que sont projetés un musée du cheval, un hôtel deux étoiles…)