La pollution atmosphérique reconnue comme menace pour la santé

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La pollution atmosphérique reconnue comme menace pour la santé
Le bulletin 2008 - La pollution atmosphérique reconnue comme menace pour la santé cardiaque - - Fondation des maladies du coeur du Canada
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La santé du cœur des Canadiens pompe l’air, dit le Bulletin de santé de 2008 des Canadiens et Canadiennes de la
Fondation des maladies du cœur
Bulletin de santé 2008 des Canadiens et Canadiennes de la Fondation des maladies du cœur : La pollution atmosphérique reconnue
comme menace pour la santé cardiaque. Selon le Bulletin de santé 2008 des Canadiens et Canadiennes publié par la Fondation des maladies du cœur, la pollution
atmosphérique constituerait maintenant une menace permanente pour la santé du cœur des Canadiens et des Canadiennes. Par
contre, une enquête nationale révèle qu’à peine 13 % de la population canadienne fait le lien entre l’air pollué et les maladies
cardiovasculaires. Devenez bénévole
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Chaque année, on dénombre environ 6 000 décès additionnels causés par l’exposition à court terme à la pollution atmosphérique et les
recherches suggèrent que 69 % de ces cas se présentent sous forme de maladies du cœur ou d’accident vasculaire cérébral (AVC). « Depuis le début des années 1990, des preuves de plus en plus accablantes provenant du Canada, des États-Unis et d’Europe font
état de taux plus élevés de crise cardiaque et d’hospitalisation en raison de troubles cardiovasculaires graves comme l’insuffisance
cardiaque et les AVC après une exposition à court ou à long terme à la pollution atmosphérique », déclare D r George Honos, porteparole de la Fondation des maladies du cœur et cardiologue. Aux dires de la Fondation des maladies du cœur, la durée de l’exposition est un élément critique de l’impact de la pollution
atmosphérique sur les risques de maladies cardiovasculaires. Des études provenant de diverses villes et divers pays produisent des
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résultats différents, mais la recherche démontre que chaque augmentation de 10 microgrammes par mètre cube (mg/m 3 ) de
l’exposition à long terme à des particules fines (PM2.5) peut faire augmenter les risques de succomber à une maladie du cœur ou à un
AVC. Chez certaines personnes, cette augmentation peut atteindre 76 %. Même l’exposition à court terme peut se révéler dangereuse.
Une étude signale qu’une hausse quotidienne du taux de particules fines PM 2.5 aussi faible que 20 mg/m 3 peut augmenter les risques
de crise cardiaque de 69 % au cours des 24 heures suivantes. L’exposition à court terme n’est cependant que la pointe de l’iceberg, parce qu’aucune région du pays n’est à l’abri des effets à long
terme de la pollution atmosphérique. Environnement Canada estime qu’au moins 30 % des Canadiens et des Canadiennes sont
exposés à des taux de particules fines dépassant le maximum acceptable. Mais là encore, entre 2001 et 2005, on n’observe aucun
changement significatif des taux de pollution par particules en suspension au Canada. Événements prochains
Qualité de l’air et santé cardiovasculaire Province
Colombie-
98 e rang centile le plus élevé sur trois ans de PM2.5 (en mg/m 3 tel
qu’observé dans la province)
2002
2003
2004
2005
33
35
36
34
Britannique
Alberta
Saskatchewan
Note : Impact
sur la santé du
cœur
Intérieur : F
Côte
continentale D
29
25
30
25
D
Données non disponibles
http://www.fmcoeur.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=ntJXJ8MMIqE&b=4277231&ct=4974299[16 Jun 2011 9:32:50 AM]
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Manitoba
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16
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B+
Ontario
36
36
38
40
F
Québec
34
36
38
42
F
NouveauBrunswick
28
25
20
17
C-
13
B+
Nouvelle-Écosse
Données non disponibles
Île-du-PrinceÉdouard
Données non disponibles
Terre-Neuve
n/d
15
15
& Labrador
Source : Environnement Canada *Le terme particules fines, ou particules en suspension 2.5 (PM2.5), fait référence aux minuscules particules ou gouttelettes présentes
dans l’air et mesurant 2,5 microns ou moins de diamètre. Ces particules proviennent de sources variées et de grandes quantités se
forment également dans l’atmosphère par l’interaction de polluants gazeux en présence de lumière solaire et d’eau. La norme
pancanadienne au sujet des PM2.5 est basée sur le 98 e rang centile d’une année de mesures prises sur 24 heures. Une région ne
respecte pas la norme pancanadienne si la moyenne de son 98 e rang centile dépasse les 30 mg/m 3 sur trois années consécutives.
Légende : F= >30, D= 25-30, C= 20-25, B= 15-20 La pollution atmosphérique locale peut provenir de plusieurs sources, y compris l’industrie, les véhicules, les camions fonctionnant au
diésel, les centrales électriques, la poussière emportée par le vent et les feux allumés à l’extérieur. Son effet sur la santé est déterminé
par la concentration de divers polluants et l’état de santé général de la personne. La pollution atmosphérique peut se déplacer sur de
longues distances. « Nous encourageons les Canadiens et les Canadiennes à modifier leurs habitudes de vie afin de réduire leurs risques, dit D r Honos,
mais la pollution atmosphérique représente un risque invasif et inévitable auquel toute la population canadienne fait face. La plupart
des gens ne se rendent pas compte de son impact à court et à long terme. » « Un air de mauvaise qualité représente un défi particulier pour notre population vieillissante et pour les personnes plus exposées aux
maladies cardiovasculaires, dit D r Honos. Comme c’est ironique de voir que des personnes qui tentent de récupérer après une maladie
cardiovasculaire, ou qui tentent de l’éviter par l’activité physique, pourraient en réalité s’exposer à des risques encore plus grands à
cause de la mauvaise qualité de l’air qu’elles respirent à l’extérieur lors de leur activité. »
Enquête de la Fondation des maladies du cœur La Fondation des maladies du cœur a mené une enquête auprès d’un échantillon représentatif de 1 134 Canadiens et Canadiennes,
pour découvrir d’importantes différences entre la connaissance des effets de la pollution atmosphérique et les gestes posés. Bien que
les deux tiers (63 %) croient que la qualité de l’air puisse avoir un effet important sur la santé, presque la même proportion, soit six
répondants sur dix (61 %) ne tiennent pas compte des alertes de smog lors de leurs activités à l’extérieur. Bien que les Canadiens et les Canadiennes semblent faire le lien entre la pollution et certaines maladies graves, ils sous-estiment
grossièrement les maladies cardiovasculaires. Quand on leur demande de nommer les maladies causées par la pollution atmosphérique,
huit personnes interrogées sur dix (82 %) répondent les maladies respiratoires, trois sur dix (34 %) le cancer, mais à peine une
personne sur dix (13 %) mentionne les maladies cardiovasculaires. Ce n’est qu’en faisant le lien entre la pollution atmosphérique et le tabagisme que les Canadiens et les Canadiennes semblent
comprendre le risque : 68 % se disent alors fortement en accord avec l’énoncé : « Comme le tabagisme, la pollution atmosphérique
pose un risque pour la santé cardiovasculaire. » Enquête de la Fondation des maladies du cœur auprès des Canadiens et des Canadiennes
Question
Mentionnent les maladies du cœur parmi les maladies causées par la pollution
Pourcentage
13 %
atmosphérique (spontané)
Croient que la qualité de l’air a un effet important sur la santé des Canadiens et des
Canadiennes
63 %
Changent leurs activités extérieures suite aux alertes de smog
39 %
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Le bulletin 2008 - La pollution atmosphérique reconnue comme menace pour la santé cardiaque - - Fondation des maladies du coeur du Canada
Consultent l’indice de qualité de l’air de leur localité à l’occasion ou à chaque jour
47%
Ces résultats ont une marge d’erreur de +3,1 %, 19 fois sur 20. Une part du problème réside dans le fait que de nombreux Canadiens et Canadiennes croient que la pollution atmosphérique n’affecte
pas leur collectivité. Six personnes sur dix (64 %) croient que la qualité de l’air de leur localité est généralement de bonne à
excellente, les taux les plus élevés se retrouvant parmi les résidents des provinces des Prairies (84 %), des Maritimes (75 %) et de la
Colombie-Britannique (71 %), contre 59 % au Québec et 53 % en Ontario. Cependant, comme c’est le cas avec le tabagisme, il
n’existe pas de seuil sécuritaire de pollution atmosphérique et toutes les régions du pays se trouvent à divers degrés exposées à des
risques accrus. Comme si cela ne suffisait pas, Environnement Canada projette qu’entre les années 2000 et 2015, les taux de pollution
atmosphérique augmenteront dans toutes les régions du pays. L’hiver et à la campagne aussi Dans le cadre de l’enquête menée par la Fondation des maladies du cœur, sept répondants sur dix (69 %) croient que la pollution
atmosphérique a tendance à être pire au cours de l’été. À peine trois pour cent (3 %) reconnaissent qu’il s’agit d’un problème en toute
saison. Pendant les mois d’hiver, les poêles à bois peuvent produire des polluants atmosphériques dangereux. Les poêles à bois et les foyers
sont responsables de 28 % de la pollution par particules en suspension au Canada; ils libèrent également des substances polluantes
importantes, comme le monoxyde de carbone et des composés organiques volatiles. Selon l’enquête de la Fondation des maladies du cœur, 44 % des Canadiens et des Canadiennes vivant dans des collectivités comptant
moins de 10 000 personnes signalent posséder un poêle à bois, un poêle à combustion lente ou un foyer et parmi ce nombre, 70 %
disent l’utiliser chaque jour ou presque chaque jour pendant l’hiver. « Si les Canadiens et les Canadiennes choisissent de se chauffer au bois, ils devraient se procurer un poêle approuvé par l’Association
canadienne de normalisation (ACNOR) ou par l’Agence de protection de l’environnement (APE). Ces appareils sont conçus en fonction
de normes de rendement visant à limiter les émissions dangereuses », dit Stephen Samis, directeur des politiques de santé de la
Fondation des maladies du cœur du Canada. Recommandations de la Fondation des maladies du cœur L’aménagement des collectivités et la façon dont notre « environnement bâti » affecte notre activité physique et notre utilisation des
divers types de transport (par conséquent des émissions qui contribuent à la pollution atmosphérique), sont des éléments importants
de la solution. Les renseignements que Statistique Canada vient de publier indiquent que les Canadiens et les Canadiennes sont plus
que jamais dépendants de leur automobile. En 2007, la Fondation des maladies du cœur s’est associée aux Instituts de recherche en
santé du Canada afin de lancer une importante initiative de recherche d’une valeur de 1,4 million de dollars destinée à étudier la façon
dont l’aménagement des collectivités affecte l’activité physique et par conséquent la santé du cœur. Selon l’enquête de la Fondation des maladies du cœur, 95 % des Canadiens et des Canadiennes se disent en accord ou fortement en
accord pour que « le gouvernement fasse plus afin de réduire la pollution atmosphérique ». « Environnement Canada a pris d’importantes mesures en définissant une norme pancanadienne de pollution causée par les particules
en suspension, dit Stephen Samis. Cependant, il devient maintenant essentiel pour nos gouvernements de mettre en place des
politiques destinées à réduire les émissions et la pollution de l’air. Investir davantage dans le transport en commun au sein des grands
centres urbains, planifier davantage de quartiers qui encouragent la marche et réduire la dépendance des Canadiens et des
Canadiennes envers l’automobile, entre autres mesures, sont des mesures qui, non seulement tiendront compte des préoccupations
face à l’environnement, mais qui en bout de ligne, pourraient réduire le fardeau imposé à notre système de santé. » La Fondation croit que les gouvernements peuvent agir afin de réduire la pollution atmosphérique et son impact sur les maladies du
cœur par les mesures suivantes : Étendre l’indice national de qualité de l’air et de santé (basé sur les projets-pilotes de Toronto, de Nouvelle-Écosse et de
Colombie-Britannique) à toutes les régions du pays afin de donner accès à l’ensemble de la population canadienne à des
renseignements faciles à comprendre ainsi qu’à des recommandations sur quand et comment réduire son exposition. L’IQAS suit
une échelle conçue afin de mieux faire comprendre ce que signifie la qualité de l’air ambiant pour la santé.
Renforcer la réglementation fédérale et provinciale régissant la qualité de l’air en s’assurant que le contrôle des émissions
produira de l’air plus propre.
Produire des programmes de sensibilisation et d’incitation du public afin d’encourager les consommateurs et l’industrie à agir
afin de réduire la pollution atmosphérique.
Investir davantage dans le transport en commun au sein des grands centres urbains et entre les grandes villes du pays,
notamment dans un train à grande vitesse le long du corridor Québec-Ottawa-Windsor et entre Edmonton et Calgary. Faire en sorte que tous les poêles à bois, foyers et appareils de combustion vendus au Canada soient conformes aux exigences
des normes canadiennes en matière d’émission et soient étiquetés afin d’indiquer leur respect des normes. Allouer au moins sept pour cent (7 %) des fonds fédéraux réservés aux infrastructures de transport aux installations qui
favorisent la marche et le vélo, afin de réduire la dépendance envers l’automobile et la pollution atmosphérique. Travailler de concert avec les urbanistes afin de créer des quartiers et des communautés qui encouragent la pratique de la
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marche et du vélo et réduire la dépendance envers l’automobile. Les Canadiens et les Canadiennes qui désirent faire parvenir une lettre à ce sujet à leurs élus trouveront un modèle sur le site ici. Organisme bénévole, la Fondation des maladies du cœur mène la lutte vers l’élimination des maladies du cœur et des accidents
vasculaires cérébraux (AVC), en contribuant activement à l’avancement de la recherche et à sa mise en application, à la promotion de
modes de vie sains, et à la représentation auprès des gouvernements. NOTE : Ce communiqué de presse constitue en lui-même le Bulletin de santé annuel de la Fondation des maladies du cœur. Aucun
autre rapport ne se trouve ci-joint. Qui sommes-nous? | Ta santé | Zone enfants | Recherche | Défense des intérêts | Médias | Événements | Bénévolat | FAITES UN DON
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