116 euros
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116 euros
CONNEX 138 14/12/07 8:32 Page 3 EDITO 116 euros C’est le montant dont devront dorénavant s’acquitter entre 700 et 850 000 personnes, jusque-là exonérées de la redevance audiovisuelle. En 2005, afin de faire de la productivité dans ses services, l’Etat avait joint la redevance télé à la taxe d’habitation. Hors une majorité des plus de 65 ans, du fait de faiblesse de ses revenus, est exonérée de cette dernière et par conséquence s’est vu « offrir » la taxe audiovisuelle pour une durée de 3 ans. Hélas, à l’heure où la perte du pouvoir d’achat est la principale inquiétude des français, le législateur a mis fin à cette exonération, excepté pour 28 000 personnes reconnues handicapées. Nous connaissons tous, au moins car cela touche un membre de notre famille, les difficultés rencontrées par les retraités pour boucler les fins de mois et voici à l’approche des fêtes de fin d’année une charge supplémentaire qui grèvera leur budget à compter du 01 janvier 2008. N’oublions pas que le Gouvernement a clairement affiché son intention de récupérer d’un côté ce qu’il donne de l’autre… pour mémoire, les Français les plus riches se sont vu accorder 15 milliards d’euros d’allégements fiscaux ! N’oublions pas non plus que N. Sarkozy se présente comme le Président de la rupture…Est-ce à notre avantage ou à celui de nos proches, de rompre avec le principe de solidarité ? Vincent GAUTHERON Président de la Commission économique du CRE SOMMAIRE DOSSIER ....................................................................................... 2.5 La construction ferroviaire DERNIERES SEANCES ........................................................ 6.7 Réouverture de l’atelier de Charonne TABLEAU DE BORD ................................................................ 8.9 LE SAVIEZ-VOUS .......................................................................... REPERES .................................................................................. 10 11 . 13 Les causes de mortalité TENDANCES ..................................................................................... 14 Investissements en infrastructures KIOSQUE ................................................................................. 15 . 16 PLEINS FEUX SUR « Violences contre agents », Thierry Gerber, Jean-Claude Gawsewitch Editeur - avril 2007 NOTRE SELECTION DOSSIER Construction ferro Sortant d’une longue phase de déclin, l’industrie ferroviaire vit depuis une courte décennie un retournement majeur de tendance. A l’heure d’une présentation en séance du CDEP MRF le 14 juin 2007, de la politique de la RATP en matière d’acquisition et de rénovation de matériel roulant ferroviaire, essayons d’en apprendre un peu plus sur le secteur d’activité dans lequel évoluent les fournisseurs passés et à venir de l’entreprise. La crise majeure de l’industrie ferroviaire au milieu des années 90 et qui s’est notamment traduite par des plans sociaux et d’importantes restructurations semble déjà oubliée. Les entreprises de construction ferroviaire ont aujourd’hui assaini leurs situations financières et remportent depuis 3 ans sur leurs territoires nationaux respectifs et à l’étranger, de juteux marchés. Selon une étude publiée en février 2007 par la commission économique des Nations Unies le trafic passager a augmenté de 3 % en 2006 et le transport sur rail de marchandises s’est accru de 5 % en Europe. Cette évolution contraste avec la période 1975-96 durant laquelle la part intermodale du ferroviaire n’a cessé de s’éroder au profit du transport routier et aérien. La libéralisation à venir du secteur et les enjeux en matière environnementale et démographique confèrent aux industriels un certain optimisme quant à la bonne tenue de leurs carnets de commande. Un nouveau contexte Les politiques de restructuration engagées depuis le début des années 1990 sous l’impulsion de la Commission Européenne, modifient en profondeur le contexte réglementaire dans lequel évolue le secteur industriel ferroviaire. La directive de juillet 1991 met en place l’autonomie de gestion économique et finan- Connexions 2 cière des entreprises ferroviaires et impose une séparation claire entre l’exploitation et l'infrastructure. Au milieu des années 90, la Commission accélère la libéralisation du secteur. Les directives 96/48 et 2001/16 adoptées par les différents Etats membres préconisent à cette fin l’harmonisation technique et opérationnelle – dite interopérabilité – du réseau transeuropéen à grande vitesse et du réseau conventionnel. L’interopérabilité sera le préalable à l’ouverture progressive des marchés internationaux et nationaux de transport de marchandises (2006 2007) puis du marché international de transport de voyageurs (2010). Cette évolution réglementaire promet aux industriels du secteur ferroviaire des débouchés substantiels liés au développement du réseau paneuropéen à grande vitesse et à la mise en conformité de lignes existantes aux nouvelles normes internationales. La montée des préoccupations environnementales et sa récente traduction politique à l’échelle internationale viennent également soutenir le développement croissant du secteur, le rail apparaissant comme une alternative crédible face au réchauffement climatique. Sur le territoire français, les mesures envisagées lors du Grenelle de l’environnement et reprises le 26 octobre 2007 dans le discours de clôture de Nicolas Sarkozy donnent en effet la part belle au secteur fer- t CONNEX 138 14/12/07 8:32 Page 16 viaire : 43 milliards d’euros en 2015 roviaire. Il y est annoncé la construction de 2 000 kilomètres de lignes de grande vitesse avant 2020 et de 1 500 kilomètres de lignes en site propre dans les grandes villes, hors Ile-deFrance, contre 329 kilomètres aujourd'hui. Le fret, en total désuétude sur le marché métropolitain, devrait également connaître un léger sursaut avec la décision prise de construire les deux premières autoroutes ferroviaires nord sud-ouest et nord sud-est d'ici à 5 ans. Enfin, l’évolution démographique va se traduire par des besoins croissants en matière de réseaux et d’infrastructures ferroviaires. A ce jour, la demande de liaisons à grande vitesse reliant les principaux pôles économiques urbains augmente. Cette tendance devrait s’accentuer à l’avenir, compte tenu d’une concurrence de plus en plus vive entre le train et l’avion. La concentration de la population mondiale au sein des agglomérations, avec plus de 50% des habitants situés en zone urbaine d’ici 2010, favorisera en parallèle le développement des réseaux urbains. Produits et processus de fabrication La construction ferroviaire comprend notamment selon la classification de l’Insee (NAF 352Z) la fabrication et la réparation de matériel roulant de traction (locomotives), automoteur et remorqués (voitures voyageurs et wagons) et de pièces et équipement spécifiques tels que bogies et portes louvoyantes. L’innovation y joue un rôle moteur. La construction de traction ferroviaire a ainsi intégré au fil du temps les innovations en matière d’électronique, de technologie numérique et d’économie d’énergie (moto- risation propre, réduction des masses, aérodynamisme…). Progressivement de nouveaux standards s’imposent sur le marché comme les trams-trains (Citadis), les trains pendulaires ou les métros automatiques. Le processus de fabrication du matériel roulant est long, la majorité des contrats nécessitant la personnalisation des produits pour qu’ils respectent les caractéristiques aujourd’hui uniques de chacun des réseaux ferroviaires. Les projets exigent souvent des travaux d’ingénierie et de conception étendus avant la mise en production, d’où des délais de livraison importants. C ROISSANCE DU MARCHE PAR REGION + 19,5% 6,0 3,5 € 36 Mds 4,0 3,5 5,0 6,0 11,0 9,0 16,5 14,5 Asie/ Pacifique Amérique latine & Péninsule ibérique NAFTA Europe du Sud Europe du Nord 2015 2005 Source : UNIFE-ALSTOM Caractéristiques et dynamique de marché L’exploitation des réseaux ferrés nationaux, régionaux et urbains est en grande majorité en Europe confiée à des entreprises du secteur public et parapublic. Cependant, le développement des opérateurs privés s’accroît fortement sur les marchés déréglementés notamment en Grande Bretagne, en Suède et plus récemment, en Allemagne. Sur le territoire français, la SNCF, RFF et les régions représentaient en 2006, 65% du chiffre d’affaires de l’industrie ferroviaire sur le marché intérieur, la Ratp, environ 5%. Le parc de matériel roulant ferroviaire est réparti à hauteur de 39% en Europe, 18% en Asie Pacifique et 16% en Amérique du Nord. De 25% à 30% des parcs de voitures de métro et de véhicules légers sur rail en Europe ont dépassé le seuil de remplacement de 30 ans, et 30 % atteindront ce seuil au cours de la prochaine décennie. L’Europe devrait demeurer ainsi sur les dix prochaines années, le plus important marché du transport sur rail avec des commandes € 43 Mds CROISSANCE DU MARCHE PAR ACTIVITE + 19,5% € 43 Mds € 36 Mds 6,0 5,0 6,5 6,0 15,0 12,0 13,0 15,5 2005 Systèmes d'information Systèmes intégrés Services Matériels roulants 2015 Source : UNIFE-ALSTOM STRUCTURE DES VENTES PAR ACTIVITE EN FRANCE, EN 2006 Signalisation Réparation 2% Equipements, 4% Roues et essieux 9% Equipements fixes de voie 17% Matériel roulant 68% Source : Fédération des industries ferroviaires (FIF) Connexions 3 CONNEX 138 14/12/07 8:32 Page 5 DOSSIER attendues notamment en France, en Allemagne et en Italie. Mais c’est dans la région AsiePacifique que les perspectives de développement semblent les plus prometteuses. L’urbanisation rapide et la croissance économique vont stimuler la demande sur les différents types de système ferroviaire en particulier sur le marché chinois (déja très significatif sur le segment des trains à grande vitesse), le marché indien ou le marché malaisien. Selon l’Union des Industries Ferroviaires Européennes (UNIFE), la région Asie-Pacifique représentera 14 % du marché accessible en 2015 contre 10% en 2005. Evaluant un rythme de progression annuel moyen du marché mondial de l’ordre de 2%, le volume d’affaires mondial de l’industrie ferroviaire devrait représenter 43 milliards d’euros en 2015 (36 Mds € en 2005). Les marchés par segments d’activités Les tendances par segments d’activité sur le marché français mentionnées dans le bilan 2006 de la Fédération des industries ferroviaires (FFI) sont plutôt disparates. Le matériel roulant, principale source de revenu de l’industrie ferroviaire, représente en 2006, 68% du volume d’affaires total (soit 2,2 Mds €). Son fort développement (+ 8%) est notamment attribuable au dynamisme sur les marchés à grande vitesse et sur les trains régionaux. L’activité « équipements pour le matériel roulant » (roues et essieux) est relativement stagnante depuis 2002 (autour de 300 millions d’euros). L’effet prix lié au contexte de concurrence internationale plus intensive (PECO, pays asiatiques…) explique en grande partie cette stagnation, les volumes étant eux, en progression. Les activités de construction de wagons et de signalisation, se situent en deçà des espérances des industriels sur le marché intérieur. Avec un chiffre d’affaires de 15,2 M€, la construction de wagon atteint en 2006 son point historiquement le plus bas. Ces résultats illustrent la situation moribonde dans laquelle évolue le fret ferroviaire en France alors qu’il semble s’être redynamisé dans les autres pays européens. L’atonie du marché du matériel de signalisation relève pour sa part à la fois du défaut actuel de construction de nouvelles lignes à grande vitesse et du non renouvellement, sur les réseaux traditionnels, des systèmes dont la technologie paraît obsolète. A l’avenir, l’interopérabilité demandée des réseaux européens devrait inciter des investissements plus réguliers en matière de solutions de contrôle-commande des trains et de signalisation. Enfin, le marché français de la réparation reste relativement limité, l’essentiel des réparations étant internalisé au sein de la SNCF et de la RATP. Mais les ambitions des industriels sur ce segment d’activité sont fortes. Selon le constructeur canadien Bombardier, le taux de croissance annuel du marché mondial des services de maintenance et de réparation serait de 2 % à 3 % au cours de la prochaine décennie. Une concurrence de plus en plus vive Secteur à forte intensité capitalistique, l’industrie ferroviaire génère naturellement des barrières à l’entrée et un haut niveau de concentration. Dans la course à la compétitivité, la capacité de l’industrie à offrir un portefeuille de produits de pointe « personnalisable » sera déterminante. La gestion et la maîtrise du coût des approvisionnements, la capacité d’innovation et d’ingénierie et le rayonnement géographique deviennent ainsi des éléments essentiels (facteurs clés de succès). Le respect des délais de livraison et des engagements en terme de fiabilité sont également décisifs dans l’attribution de nouveaux marchés. Face à ces contraintes, les industries du secteur veilleront particulièrement à la maîtrise des risques de retard ou d’annulation de projets, de Connexions 4 réduction du financement public et d’érosion des prix. Aujourd’hui, quelques entreprises de plus de 500 salariés se partagent 80% du marché mondial. Les trois leaders du secteur que sont Bombardier (canadien), Alstom (français) et Siemens (allemand) en détiennent 56%. Œuvrant tous les trois sur l’ensemble de la gamme de produits associés à la construction ferroviaire, ils se partagent le leadership sur le segment du matériel roulant : les trains à grande vitesse et les tramways pour Alstom, les trains express régionaux pour Bombardier, les véhicules automatique légers (VAL) et le tram-train pour Siemens. L’activité de construction ferroviaire constitue l’un des segments d’activités pour chacun de ces trois groupes qui détiennent également des positions dominantes dans les domaines des infrastructures d’énergie (Alstom, Siemens), de l’aéronautique (Bombardier) et de l’électronique (Siemens). AnsaldoBreda (« Ansaldo »), établi en Italie et dans d’autres pays d’Europe offre également une gamme complète de produits. Une trentaine d’entreprises de tailles plus modestes (Faiveley, Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), Stadler…), filiales ou sous-traitantes de ces grands groupes, se positionnent sur des niches de marché : porte, sièges, maintenance, réparation, etc. L’accès croissant de ces fournisseurs sur des marchés supra nationaux induit une pression sensible sur les prix de vente des équipements ferroviaires. A titre d’exemple, les récents contrats négociés sur le marché français illustrent bien l’âpreté du contexte concurrentiel du secteur. En fin d’année 2006, la SNCF choisit Bombardier et non plus son fournisseur historique Alstom pour la construction de 172 nouvelles automotrices Transilien (NAT). Les responsables d’Alstom n’hésiteront pas à parler de concurrence déloyale, l’entreprise Bombardier évoluant de son côté sur un marché domestique protégé, et à en appeler au CONNEX 138 14/12/07 8:32 Page 14 « patriotisme économique ». Associé malgré tout au contrat, Alstom devait initialement participer à hauteur de 30% dans la NAT. Devant le manque de coopération des deux fabricants, la SNCF propose à Alstom de renoncer à sa participation en échange des 18% d’activité de Bombardier sur les 80 rames TGV Duplex (habillage des trains). Il s’agit d’une première pour ces deux constructeurs qui ont été souvent associés sur des chantiers communs (TER 2 NNG, AGC et MF 2000). Précisons qu’ANF, acquis en 1989 par Bombardier, était initialement un sous-trait a n t d’Alstom qui lui confiait alors 15 à 20% de ses contrats de construction de trains régionaux et TGV. Rénovation et marchés à la RATP Le parc ferroviaire de la RATP sur les réseaux métros, RER et tramways est relativement hétérogène. Certains équipements (MP 59, MF67) ont été acquis dans les années 60-70, tandis que d’autres viennent d’être livrés (Citadis, MF 2000). Depuis 2000, la RATP remplace par du matériel neuf les trains les plus usagers et rénove les autres en allongeant de 10 à 15 ans leur durée de vie (jusqu’à 45 ans). Cela n’est envisagé que dans la mesure où le coût global de la rénovation n’excède pas 25% du prix de remplacement par du matériel neuf. C’est le cas actuellement pour les métros MF 67 et MF77 et les RER MS61 et MI79. Le marché problématique de rénovation pour le MF 77 a été passé avec un groupement dirigé par Ansaldo Breda. La restauration du MS 61 est réalisée à 66% par l’entreprise clermontoise ACC (Ateliers de Construction du Centre), le solde restant sous la responsabilité de MRF. Enfin, la rénovation intérieure des 119 trains suburbains de la ligne B du RER a été récemment confiée à Alstom (275 millions d’euros). La SNCF et la RATP assurent la co-maîtrise d'ouvrage de cette rénovation, la SNCF ay a n t d é l é g u é l a m a î t r i s e d'œuvre à la RATP. Côté renouvellement, l’introduction progressive du MF 2000 en remplacement des rames actuelles sur les lignes 2 (2010), 5 (2012) et 9 (2015) devrait sensiblement abaisser la moyenne d’âge du parc métro. D’une valeur globale de 695 millions d’euros, la construction de 161 rames a été confiée à Alstom (61% du marché), Bombardier (36%) et Areva TA. La 2 ème tranche concernant 49 rames a été récemment levée (le 20 novembre 2007). Le cahier des charges du MF 2000 incluait notamment des exigences en matière de confort des voyageurs (acoustique, visuel et confort des sièges) d’information à bord des rames et d’accessibilité aux personnes à besoins spécifiques. C’est également Alstom qui a été retenu pour la construction des tramways Citadis et la fabrication des métros MP05 destinés à la ligne 1 du métro. REPARTITION DU MARCHE MONDIAL 2004-2006 BOMBARDIER Autres • AnsaldoBerda • Rotem • Talgo 44 % • CAF • Stadler • Alcatel, Invensys • Service (OEMs, etc.) • Hitachi, Kawasaki, • MELCO • Autres 37 G 37 G$$US US N°1 Locomotives électriques - Trains suburbains Trains régionaux - Métros - Véhicules légers sur rail Services - Propulsion - Bogies N°3 Trains à grande vitesse et interurbains N°6 Signalisation 18 % 17 % SIEMENS ALSTOM N°1 Trains à grande vitesse - Trains pendulaires N°2 Véhicules légers sur rail - Tramways Trains régionaux - Signalisation N°1 Métros automatiques sans conducteu Automatisme d’aide à la conduite Automatisation de lignes anciennes Source : Bombardier, Alstom, Siemens COMMANDES RATP AU COURS DES 5 DERNIERES ANNEES Année Constructeurs Marchés 2006 Spie Rail RER Ligne B - Pôle multimodal de Massy-Palaiseau Travaux de caténaires Alstom+ Bombardier Levée d'option pour 45 rames MF 2000 (soit 135 automotrices et 90 remorques) au titre de la commande 2001 de 161 rames MF 2000 Corus-Rail Renouvellement - maintenance réseau urbain CSEE Transport Marché relais Perspectives françaises A un moment où quatre nouveaux appels d’offres sont attendus d’ici 2009 sur le marché français, les perspectives de développement de l’industrie ferroviaire n’ont jamais été aussi bonnes. La SNCF a annoncé des commandes de 200 à 300 rames grande vitesse nouvelle génération (près de 7 milliards d’euros), de 700 rames de TER porteur polyvalent (4 milliards d’euros) et de 250 à 300 rames à 2 niveaux TER (3,5 milliards d’euros). La RATP devrait de son côté, d’ici fin 2008, lancer un appel d’offres pour la construction de 300 à 600 voitures sur pneus (environ 1,6 milliard d’euros) destinées au renouvellement du métro des lignes 6 et 11. Des marchés particulièrement intéressants qui pourraient se traduire par une accentuation des tensions concurrentielles et qui renforceront peut-être la rupture en lieu et place d’une coopération entre les principaux leaders du secteur. 21 % 2005 2004 Thales Rail Signalisation Signalisation et enclenchement Voith Turbo Attelages et barres de traction MP 05 Alstom 49 rames métro sur pneu MP05 (+option 10 rames) parc de rechange et outillages associés dans le cadre de la modernisation de la ligne 1 du métro Siemens T.S Automatisation intégrale de la ligne 1 du métro Alcatel Signalisation S.T.S automatisation Ligne 14 métro (Météor) solution de contrôle et cde des trains, renouvellement des automatismes, modernisation de la signalisation des lignes 3, 5, 12, 9 et 10 (1 ligne ts les 18 mois) (programme Ouragan) STS CSEE Technicatome CSEE Tpt 6000 relais monostables et 700 relais bistables pour installations fixes 2003 Alstom 13 rames de tramways Citadis Ligne T2 La Défense-Issy 2002 CFD Bagnères 14 locomotives électriques TNG 500 Kw CSEE Relais signalisation NSI Alstom +Bombardier Transport "14 rames MI 2n (x5voitures) soit 70 véhicules Ligne A RER - 3 caisses intermédiaires par rame, soit 42 caisses au total, pour Bombardier" Alstom 13 tramways Citadis 302 à placher bas (L. 1 et 2) Source : Fédération des industries ferroviaires françaises Connexions 5