03 30 2014 GUSTAVE ROUSSY À L`ASCO
Transcription
03 30 2014 GUSTAVE ROUSSY À L`ASCO
GUSTAVE ROUSSY À L’ASCO COMMUNIQUÉ DE PRESSE 30 MAI 03 JUIN 2014 CANCERS RARES / GYNÉCOLOGIE www.gustaveroussy.fr/asco2014 30 MAI 03 JUIN 14 ASCO 30 MAI - 03 JUIN 2014 50e congrès American Society of Clinical Oncology (Asco, Chicago, USA, 30 mai - 03 juin 2014). À PROPOS DE GUSTAVE ROUSSY Gustave Roussy, premier centre de lutte contre le cancer en Europe, constitue un pôle d’expertise global contre le cancer entièrement dédié aux patients. Il réunit sur un même site 2 630 professionnels dont les missions sont le soin, la recherche et l’enseignement. Gustave Roussy en chiffres (en 2013) : 356 lits et 89 places de jour ; 47 000 patients dont 11 200 primo-consultants ; 3 690 patients participent actuellement à un essai clinique ; 366 études cliniques actives en cours ; 321 patients en essais précoces en phase I ; 88 patients en essais précoces en phase I/II www.gustaveroussy.fr GUSTAVE ROUSSY À L’ASCO COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES MUTATIONS CONCOMITTANTES DE PLUSIEURS VOIES ONCOGÉNIQUES SONT FRÉQUENTES DANS LES CANCERS DE L’ENDOMÈTRE À HAUT RISQUE Les médecins-chercheurs de Gustave Roussy présenteront leurs travaux de recherche clinique et translationnelle lors du 50e congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO), le plus important congrès international de cancérologie. Cette année, les travaux menés par les chercheurs de l’Institut font l’objet de 18 communications orales, dont 10 présentées par des médecins-chercheurs de l’Institut, et 37 posters. Retrouvez toute l’actualité de Gustave Roussy à l’Asco 2014 à partir du 30 mai sur www.gustaveroussy.fr/asco2014 Cancers rares / Gynécologie Gustave Roussy au 50e congrès de l’American Society of Clinical Oncology CARACTÉRISER LES ALTÉRATIONS GÉNÉTIQUES AFIN D’AJUSTER UNE THERAPIE CIBLÉE CANCERS RARES / GYNÉCOLOGIE ASCO 2014 Flashez & retrouvez l’abstract #5514 Le Dr Alexandra Leary et le Dr Catherine Lhommé ont présenté une étude portant sur l’analyse moléculaire du génome tumoral de patientes atteintes de cancer de l’endomètre à un stade avancé ou récurrent, le lundi 2 juin, lors du 50e congrès de l’ASCO à Chicago, au cours de la session Gynecology Poster Highlights. Cette étude démontre que chez ces patientes à haut risque, il est fréquent que plusieurs mutations coexistent sur différents gènes impliquant des voies oncogéniques parallèles. Ceci expliquerait les résultats décevants obtenus avec des essais de thérapies ciblées en monothérapie. Cette étude montre l’intérêt de mener des essais testant des combinaisons de molécules ciblées correspondantes aux mutations identifiées. III IDENTIFICATION DE MUTATIONS CONCOMITANTES DANS LES CANCERS DE L’ENDOMÈTRE À HAUT RISQUE Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique pelvien le plus fréquent en France. Il survient généralement après la ménopause et se situe au 5e rang des cancers chez la femme. La plupart des patientes avec un cancer de l’endomètre d’histologie favorable (endométrioide de bas grade) à un stade précoce et seront guéries par un traitement local seul. Mais le risque de rechute est plus important pour les patientes présentant une histologie défavorable ou un stade avancé. Jusqu’à présent, les études génomiques incluaient principalement des tumeurs de bon pronostic à un stade précoce de la maladie. Pour cette étude, des échantillons de cancers de l’endomètre de mauvais pronostic ont été identifiés dans la banque de tumeurs de Gustave. 69 échantillons correspondants à 54 patientes atteintes de cancer de l’endomètre à haut risque de récidive ou en rechute ont été sélectionnés. Pour 13 patientes des échantillons de la tumeur primitive et de sites métastatiques étaient disponibles. Les échantillons ont été soumis à un séquençage génétique. Les résultats ont montré que 80% des patientes avaient au moins une mutation. La plus fréquente était TP53 pour 35% des patientes. Les altérations de la voie PI3K ont été identifiées chez 65% des patientes et la mutation RAS chez 24%. Par ailleurs, 65% des patientes étaient porteuses de mutations simultanées dans plusieurs voies de signalisation oncogéniques. Enfin, parmi les 13 patientes qui présentaient des métastases, 38% des metastates présentaient des mutations différentes de la tumeur primitive. Les mutations oncogéniques actionnables simultanées sont donc fréquentes dans le cancer de l’endomètre à haut risque ou récurrent. Une stratégie ciblée ne ciblant qu’une seule anomalie génétique n’est donc pas suffisante pour ces patientes. Cette étude apporte les éléments nécessaires pour mener des essais cliniques qui permettent l’inhibition combinée de PI3K et MEK, PI3K et FGFR ou MEK et FGFR chez des patientes sélectionnées sur le profil génétique tumoral. III LA GYNÉCOLOGIE À GUSTAVE ROUSSY Les patientes atteintes d’un cancer gynécologique sont prises en charge depuis le diagnostic, s’il n’a pas été établi, jusqu’au traitement par le Comité de Gynécologie de Gustave Roussy. Il est coordonné par le Dr Catherine Lhommé, oncologue médical, gynécologue. Il s’agit d’une équipe multidisciplinaire et multi-métiers dédié au soin, à la recherche et à l’enseignement. Les trois modalités de traitement (chimiothérapie, chirurgie et radiothérapie) y sont représentées. En 2011, 931 nouvelles patientes ont été prises en charge par le comité pour un traitement. Advanced or recurrent endometrial cancer (EC) and co-occurring mutations in multiple oncogenic pathways. Alexandra Leary, Shanna Rajpar, Sandrine Mace, Pierre Duvillard, Annie Rey, Sebastien Gouy, Christine Haie-Meder, Patricia Pautier, Coumaran Egile, Isabelle Miran, Ludovic Lacroix, Catherine Lhomme Actuellement 17 essais cliniques sont en cours dans les cancers gynécologiques. Ils permettent aux patientes d’accéder à un traitement innovant, en particulier lorsqu’il n’existe pas de traitements efficaces ou lorsqu’ils sont mal tolérés tout en faisant progresser les connaissances médicales au bénéfice de tous les patients. III LA CURIETHÉRAPIE La curiethérapie est une technique d’irradiation consistant à introduire des sources radioactives au contact ou à l’intérieur même de la tumeur. Ce traitement cible directement la zone concernée par le cancer. Gustave Roussy possède une expérience très importante en curiethérapie. Actuellement environ 250 patients sont traités chaque année par cette méthode dans des cancers de bronches, de l’œsophage, les cancers d’origine gynécologiques et, à l’avenir, pour les cancers de la prostate. Gustave Roussy participe aussi au traitement des resténoses coronariennes par cette méthode en se mettant à la disposition des cardiologues. L’institut possède un plateau technique innovant notamment doté de 6 curietrons. Une nouvelle approche en matière de curiethérapie est pratiquée à Gustave Roussy, il s’agit de la curiethérapie pulsée, un mode novateur d’irradiation fractionnée. www.gustaveroussy.fr/asco2014 CONTACT PRESSE GUSTAVE ROUSSY : Direction de la communication Christine Lascombe +33 1 42 11 47 05 [email protected] Chargée des relations médias Virginie Renversade 01 42 11 50 59 [email protected] MEDIAL : Claire Parisel 01 53 83 81 52 [email protected] www.gustaveroussy.fr Suivez-nous sur Conception : Direction de la Communication - Gustave Roussy - juin 2014 - Crédit photo : Asco.org Celui-ci concernait 79 exons de 13 gènes (KRAS, NRAS, HRAS, BRAF, AKT1, PIK3CA, PIK3R1, PIK3R2, PTEN, STK11, ESR1, TP53, FGFR2). Ces gènes sont impliqués dans les mécanismes de l’oncogenèse et sont potentiellement «ciblables» par des thérapies en voies de développement.