A8 – Mur en terre banchée (Pisé)

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A8 – Mur en terre banchée (Pisé)
Arts de bâtir:
Pays:
A8 – Mur en terre banchée (Pisé)
Espace Méditerranéen
PRÉSENTATION
Emprise Géographique
Définition
Mur en terre banchée (Pisé)
- Matière première : terre grasse plus ou
moins argileuse.
- Mise en œuvre : matériau coulé et compacté
entre deux coffrages modulaires ou
banches.
- Mur homogène réalisé par assises
complètes successives.
Milieu
La technique des murs en terre banchée n'est pas répandue dans l'ensemble des pays de l'espace méditerranéen.
Elle n'est mentionnée que dans six pays : l'Algérie, l'Egypte, l'Espagne, la France, le Maroc et le Portugal.
A l’intérieur de ces territoires, on la rencontre couramment tant en milieu rural qu'en milieu urbain, en zone maritime, en plaine ou en montagne.
Illustrations
Vues générales :
Vues de détail :
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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PRINCIPE CONSTRUCTIF
Fondations
Illustrations
Dans l'ensemble des pays où l’usage de cette technique est mentionné, un ouvrage de
terrassement en recherche du bon sol est un préalable nécessaire à la construction de ce
type de mur.
La fouille creusée dans le sol reçoit ensuite la fondation constituée de pierres. Outre sa
fonction structurelle d’assise et de répartition des charges, cette fondation permet de protéger
la base des murs en terre banchée contre les eaux de ruissellement et d’infiltration, en limitant
notamment les remontées capillaires.
Dans certains cas, la première assise du pisé est mise hors eau grâce à un soubassement
constitué par une surélévation de la fondation en pierre hors du sol. Ce dispositif permet de
protéger la base du mur en pisé contre le rejaillissement des eaux de pluie.
Matériaux constructifs
Nature -Dureté
La nature des terres employées est très variable en fonction des compositions géologiques
présentes sur le site de l’extraction de la matière première. Leur résistance dépend
directement de la teneur en argile de la terre. Dans certains pays, la chaux ou d'autres
agrégats sont ajoutés à la terre argileuse est mélangée à la chaux ou à d'autres agrégats
pour améliorer les caractéristiques mécaniques du mélange.
La dureté des matériaux qui résultent de ces mélanges est donc diversement appréciée par
les pays étudiés : duretés de 2 à 7 sur l'échelle de 1 à 10 établie pour la présente étude (1 =
craie – 10 = granit).
Modules
Dans le cas des murs en terre banchée, la définition du module correspond en fait aux
dimensions des phases de banchage. En effet, la structure des murs en terre banchée peut
être comparée à celle d’un appareillage de blocs homogènes de grandes dimensions non
hourdés.
Les dimensions de ces phases de banchages varient en longueur de 1 à 3 mètres et en
hauteur de 30 à 50 cm. dans les utilisations courantes. Elles sont inférieures d'environ 10 à
30 cm de celles des banches utilisées (généralement réalisées en bois).
Principe constructif : mise en oeuvre
(outils et terrassement en pierre)
Hourdage
Mise en œuvre
La technique des murs en terre banchée ne donne lieu que très rarement au hourdage des
éléments qui composent le mur. Dans le cas de cette technique, la terre est coulée par
phases successives entre des éléments de coffrage verticaux. Les murs ainsi constitués
comportent toujours une seule épaisseur. D’une assise à l’autre, les phases de banchage
sont généralement croisées. La construction est entièrement réalisée par assises successives
complètes.
On trouve parfois un lit de mortier entre les banches, qui pourrait être assimilé à un hourdage.
C'est en réalité un double cordon - l'un à l'extérieur, l'un à l'intérieur -, qui permet une bonne
tenue des arêtes d'assises et un meilleur accrochage d'un enduit éventuel.
Liant - Nature
Sans objet dans la technique
Agrégat - Nature
Sans objet dans la technique
Agrégat - Granulométrie
Sans objet dans la technique
Dosage
Sans objet dans la technique
Principe constructif - mise en œuvre : La
marque des banches, chaînages ;
Aspect de finition, enduit de terre/chaux
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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PRINCIPE CONSTRUCTIF (Suite)
Epaisseur et dimensions
Les murs en terre banchée présentent des dimensions très variables de minimum 30 à 90 cm, jusqu’à 120 cm.
Aspect de finition
La terre argileuse crue est particulièrement sensible à l’action de l’eau. La perméabilité et la solubilité à l’eau du pisé obligent le constructeur à
prévoir un traitement spécifique des zones atteintes directement par l’action des pluies : la base du mur, le sommet du mur et le parement
extérieur. C’est pourquoi, entre autres précautions de mise en œuvre, les surfaces extérieures des murs en terre banchée sont toujours enduites.
Les enduits utilisés sont à base de terre ou de chaux et peuvent parfois être revêtus d'une peinture à la chaux.
L’accrochage mécanique des enduits de finition sur les murs en pisé dépend de la texture de la surface de pose. L’utilisation d’un coffrage rend
cette surface plus ou moins lisse. Aussi, pour favoriser l’adhérence de l’enduit sur le mur, le constructeur doit parfois créer des aspérités dans le
pisé, avant le séchage complet du mur, soit en ajoutant des cales en bois au parement du pisé, soit en modelant le pisé manuellement en
surface.
Outils
La réalisation de murs en terre banchée nécessite l'utilisation de coffrages en bois pour contenir le pisé lors de la mise en oeuvre des murs. Des
dames ou des battes sont employés pour compacter la terre dans les coffrages de manière à éliminer tout vide en serrant au maximum le
matériau.
Métiers
Dans la majorité des pays étudiés où l’usage de cette technique est relevée, les maçons sont les seuls opérateurs intervenant dans la réalisation
de murs en terre banchée.
L’utilisateur, sa famille, sa communauté peuvent intervenir dans le processus de construction, généralement pour fournir les bras d'une
manutention importante.
P e r f o r m a n c e s T h e r m i q u e - Acoustique
Les performances thermiques et acoustiques des parois en terre banchée sont renseignées comme étant bonnes à très bonnes dans l’ensemble
des pays où cette technique a été mentionnée.
La construction en terre banchée privilégie la masse des murs et confère de ce fait à ces parois une grande inertie thermique. Comme pour les
briques de terre crue, la qualité de la terre banchée est son pouvoir de régulation de la température intérieure. Cette qualité est particulièrement
recherchée dans des régions soumises à de grands écarts de température. Pendant la journée, la pénétration de la chaleur est freinée, tandis
que durant la nuit, la chaleur accumulée de jour est rétrocédée.
La bonne isolation acoustique procurée par ce type de mur est également mise en évidence dans l’ensemble des pays. Cette isolation bénéficie
de la masse des murs construits en terre banchée et de la structure poreuse du matériau.
Pathologie de vieillissement
Liée au matériau et aux conditions climatiques :
La fragilité de la matière première utilisée est la cause principale des pathologies rencontrées dans les murs en terre banchée.
Comme pour les maçonneries en briques de terre crue, les murs en terre banchée sont très vulnérables aux effets de l'eau : eaux de
ruissellement, eaux d’infiltration, eaux de toiture et rejaillissement des eaux de pluie.
La construction des murs en terre banchée doit être assortie d’une série de précautions de mise en œuvre sans lesquelles la durabilité de la
construction est compromise.
Contre les eaux de ruissellement et d’infiltration par le sol, le constructeur prend soin de construire un massif de fondation qui, s’il est prolongé en
soubassement, permet également de protéger la base du mur contre l’action des eaux de rejaillissement.
Les eaux de toiture sont quant à elles rejetées à une certaine distance du parement.
L'enduisage de ces murs limite également l'apparition des désordres. En revanche, si ces précautions ne sont pas observées et traduites dans les
éléments d’architecture, si la maintenance de l'enduisage n'est pas assurée régulièrement, l'eau s'infiltre dans les parois en terre banchée, creuse
des fissures au sein des murs et peut entraîner leur désintégration par saturation d’eau et décomposition du liant qui assure la cohésion du
matériau.
Liée à la technique :
Aucune pathologie de vieillissement liée à la technique des murs en terre banchée n'a été signalée.
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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PRINCIPE CONSTRUCTIF (suite)
DESCRIPTION DE MISE EN OEUVRE
Exemple Portugais : Terre crue pisé
La fondation ne peut pas être construite en pisé vu la faible résistance que ce système/matériau présente face à la présence d’eau (humidité
capillaire). Traditionnellement la fondation était exécutée en maçonnerie de pierre et élevée par rapport au niveau du terrain (le socle) avec une
épaisseur légèrement supérieure à celle du bloc de pisé à construire, soit à la largeur de l’écluse.
Pour la construction en pisé il faut 4 personnes, un maître piseur et trois manœuvres. Un manœuvre mélange la terre avec de l’eau à la bêche en
maintenant toujours le degré d’humidité nécessaire au mélange, un autre transporte la terre à la cloison en pisé et finalement les deux derniers,
l’un d’eux étant le maître piseur, battent la terre avec le maillet dans les cloisons.
On commence le mur par un angle et on construit en rangée jusqu’à compléter le périmètre de l’édifice. Sur le socle en maçonnerie en pierre ou
autre, on monte la cloison en pisé, c’est à dire on place les aiguilles en les enfonçant dans la maçonnerie dans le sens transversal. Sur les
aiguilles, on place les cloisons qu’avec l’aide de “cóvados” et de cordes ou des jougs, on fixe comme un coffrage normal.
Ensuite on place une portion de terre que l’on répand uniformément sur la surface intérieure de la cloison en pisé d’une épaisseur non supérieure
à 0.05m, et qui sera battue avec des maillets par le maître piseur et son manœuvre, puis on mettra une nouvelle couche, puis une autre jusqu’à
compléter le volume de la cloison en pisé.
Un proverbe populaire dit que "la terre doit être transportée par un boiteux et battue par un fou", ainsi est le rythme de la construction.
On laisse les différentes couches de terre légèrement inclinées vers le haut, ainsi quand on presse et bat la terre le processus doit se faire de
l’extérieur du bloc (limite de la cloison) vers l’intérieur. Quand la première cloison est remplie, on la démonte et on la remonte latéralement dans le
prolongement du mur, répétant l’opération qui consiste à jeter la terre en couche et à la presser successivement.
Après que la première rangée de blocs de pisé a été finie sur tout le périmètre de la construction, on procède à la deuxième rangée, en montant
les cloisons maintenant sur les blocs de pisé déjà construits. Sur cette seconde rangée et selon le type de joint prétendu, on place avant la
première couche de terre crue au mortier de chaux, de la brique, des pierres de petites dimensions, des morceaux de liège ou autres.
Habituellement, la construction en pisé était faite du printemps à l’automne, de Mars à Octobre ou selon le proverbe populaire "de la cerise au
raisin". L’édifice ne recevait l’enduit que l’année suivante, la construction restait donc avec le pisé apparent pendant cette période. Cela
correspondait à l’attente normale pour un séchage minimal.
Les angles, quand ils étaient renforcés, étaient préalablement construits dans la cloison, les portes, les fenêtres étaient également démarquées et
le bloc en pisé était construit jusqu’à leur limite, avant le jambage. Pour ce contrôle, on plaçait l’écluse à l’endroit souhaité.
Ce projet est financé par le programme MEDA de l'Union Européenne. Les opinions exprimées dans le présent document ne reflètent pas nécessairement la position de l'Union Européenne ou de ses Etats membres.
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OUVRAGES ASSOCIÉS
Angles et piliers
Illustrations
Angles : Traitement possible dans la technique, en utilisant les mêmes matériaux
Au minimum, sans apport d’un autre matériau, le traitement des angles des murs en terre
banchée fait toujours l’objet d’un entrecroisement de chaque niveau de banchage, afin de
liaisonner les murs entre eux. On obtient un chaînage vertical des phases de banchage,
solidaires en alternance d’un côté de l’angle ou de l’autre. Dans ce cas, hormis la disposition
des modules de banchage, rien ne distingue l’angle des parties courantes du mur.
Le traitement des angles peut aussi être réalisé avec l’apport d’un matériau différent. Les
angles sont alors le plus souvent maçonnés en briques ou en moellons de pierre montés en
harpe au fur et à mesure de la mise en œuvre du pisé auquel la chaîne d’angle est intégrée
au moment du banchage.
Piliers : Traitement possible dans la technique, en utilisant les mêmes
matériaux
La construction de piliers n'est pas possible avec la technique de la terre banchée. Ce
matériau n’offre pas suffisamment de résistance pour reprendre une charge concentrée.
La Baie et son encadrement
Linteaux et arcs
On rencontre essentiellement un seul type de linteau : linteau simple en bois, normalement
sans arc de décharge. Ce type de linteau est toujours associé aux baies des murs en terre
banchée.
Généralement les appuis, jambages, linteaux forment un cadre homogène en termes de
matériaux ou de techniques (pierre, brique ou bois).
Jambages
D’une manière générale, aucun traitement spécifique des jambages n'a été signalé.
La fragilité du matériau lui-même entraîne des dégradations dues au ruissellement et à la
pluie battante le long des tableaux et des appuis de la baie. L’érosion du pisé apparaît aux
raccords entre les menuiseries et le mur.
C’est pourquoi, dans certains cas, le constructeur réalise les jambages en briques ou en
pierre, posés sur un appui de même matériau. Parfois, les jambages sont constitués par des
cadres en bois formant coffrage perdu et intégrés au mur au cours du montage.
Appuis
Les appuis couramment utilisés sont non saillants. Plus rarement, les appuis saillants sont
rencontrés (Espagne, Portugal).
Traitement d’angle
Dimensions
L'utilisation de la terre banchée limite les dimensions des ouvertures à un maximum de 1 m
en largeur. La masse des murs et le type de linteau disponible ne permet pas le
franchissement de grandes portées. Les ouvertures rencontrées sont donc généralement très
petites, servent à la ventilation des espaces (les largeurs et hauteurs inférieures à 40 cm sont
courantes) et sont peu nombreuses.
Les dimensions maximales rencontrées sont les dimensions de porte (largeur max. 110 cm et
hauteur max. 300 cm).
La Baie et son encadrement
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OUVRAGES ASSOCIÉS (Suite)
Eléments associés
Illustrations
Aucun autre élément associé n'est généralement mentionné en accompagnement des murs
en terre banchée.
L i a i s o n m u r -t o i t u r e
Dans certains pays étudiés, le raccord entre la structure verticale du mur et la structure
horizontale de la toiture donne lieu à une traitement particulier de cette liaison.
La toiture est généralement construite avec un prolongement de la couverture formant auvent
en saillie par rapport à la façade en terre banchée. Ce débordement de toiture permet d’une
part de protéger le parement contre l’action des pluies, d’autre part il éloigne du mur le rejet
des eaux de toiture.
Liaison mur-toiture
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U S A G E , E V O L U T I O N E T T R A NS F O R M A T I O N
Usage
Types de bâtiments
Les murs en terre banchée sont utilisés pour la construction d'habitation dans tous les pays où l'usage de cette technique est mentionné.
Elle est également utilisée dans certains pays pour l'édification de bâtiments religieux, bâtiments publics ou de service.
Période d’apparition de la technique / Période d’emploi de la technique – Usage contemporain ou disparu
L'usage ancestral de cette technique ne permet pas de datation plus précise de son apparition dans la plupart des pays étudiés.
Cette technique a généralement disparu dans la plupart des zones où elle était utilisée.
Les motifs de disparition de cette technique sont : l'apparition de nouveaux matériaux plus performants, la non-disponibilité du savoir-faire ou du
matériau.
Raisons de la disparition ou de la modification de la technique
Dans l’espace MEDA, les motifs évoqués pour la disparition de la technique du mur en terre banchée sont notamment :
- Le temps important de mis en œuvre, et le coût associé de main d'œuvre nécessaire, dans un cadre social et communautaire en évolution.
- la disparition progressive du savoir-faire, tant du point de vue de la technique de construction que de celui de l’entretien.
- le besoin impératif d'un entretien régulier, notamment pour assurer l'étanchéité parfaite du couvrement et des passées de toiture.
- l'apparition et la distribution de nouveaux matériaux industriels et de nouvelles techniques de construction.
Evolution / Transformation
Les matériaux
La terre n'est pas directement remplacée par un matériau approchant, mais plutôt par un ensemble de matériaux industriels largement distribués,
blocs agglomérés coulés, assemblés au ciment, ou béton coffré, armé ou non. Par son procédé de coffrage, ce dernier peut rappeler le principe
traditionnel des banches.
Les aspects techniques
Actuellement, moyens mécaniques supplémentaires pour la manutention, l'approvisionnement. Des banches métalliques pré-formatées peuvent
remplacer les banches traditionnelles en bois.
Evaluation des matériaux et des techniques de remplacement
Au plan esthétique, problème d'épaisseur à respecter : le mur en terre banchée est souvent supérieur ou égal à 0,60 mm et c'est visible dans les
percements (baies et portes). Sur le plan surfacique et donc économique, la large épaisseur du mur en terre banchée est un certainement un
inconvénient. A l'inverse, on constate des différences importantes en ce qui concerne les pouvoirs d'isolation thermique, excellents pour un mur
en terre banchée et pauvres dans le cas d'un mur en béton, qui permet cependant l'installation d'une isolation thermique complémentaire.
Sur le bâti ancien, la technique de remplacement peut éventuellement fonctionner quand la maçonnerie est bien liaisonnée et surtout si elle est
enduite ensuite.
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