MEMOIRE DE FIN D`ETUDES
Transcription
MEMOIRE DE FIN D`ETUDES
CE SAG Centre Africain d'Etudes Supérieures en Gestion Institut des Langues et Ingénierie de la Fonnation MEMOIRE DE FIN D'ETUDES Pour 1'obtention du Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées en Ingénierie de la Formation 1~lm :sous la ùirection de- : Préparé par: MonsieurOumaf·WADE. Monsieur Cheikhou oumar FAYE Coordonnateur PI\DELlPNDL 1 i ! : 1 M0172:SIGF11 2008 - 2009 2 REMERCIEMENTS La rédaction de ce mémoire de fin de cycle a été rendue possible grâce au soutien et à la collaboration de personnes que je tiens • à remercier. Je pense particulièrement à : Monsieur Oumar Wade, coordonnateur du PADEl./PNDL qui a bien voulu en assurer la Direction malgré ses multiples occupations; • Monsieur Adama Guiro SENE et l'ensemble des membres de l'équipe d'encadrement du CESAG; • Monsieur Badara AMAR de l'équipe du PADEl./PNDL de LOUGA pour sa disponibilité; • Messieurs Abdourahmane CISSE, Directeur de L'ARD de LOUGA et Abdourahmane DIOP de la « maison du développement local: MDL » de Kébémer pour leur appui et collaboration; • Melle Ndèye Fatou NDIAYE, Secrétaire à l'agence « Taataan » ; • Tous les amis de la promotion. 3 TABLE DES MATIERES Liste des principaux sigles INTRODUCTION PREMIERE PARTIE: Cadre Théorique et conceptuel Il - Contexte de l'étude: Décentralisation et développement local au Sénégal III - Problématique et justification du thème de l'étude II11 - Hypothèses IV/- Objet de l'étude 4.1. Présentation et analyse des objectifs V/- Approche méthodologique "' La collecte d1nformations ; "' Les cibles d'enquête; "' Les outils de collecte d1nformation "' Les difficultés et limites de l'étude VI/- Intérêt de l'étude DEUXIEME PARTIE: Cadre de l'étude VIII - Bref aperçu sur la région de Louga et présentation de l'ARD 7 -1. Bref aperçu sur la région de Louga 7 -2. présentation de l'ARD TROISIEME PARTIE: ConceptionlConstruction du plan de fonnation VIII -Plan de formation A. INGENIERIE DE LA DEMANDE 8-1 - Bénéficiaires 8-2 - Besoins en formation 4 B. INGENIERIE DE LA FORMATION ET INGENIERIE PEDAGOGIQUE 8-3 - Offre de formation 8-4 - Durée et stratégie de mise en œuvre du plan 8-5 - Estimation financière et source de financement C. INGENIERIE DE L'EVALUATION 8-6 - Le dispositif d'évaluation des effets de la formation CONCLUSION ANNEXES 5 USTE DES PRINCIPAUX SIGLES ARD : ARMP: ADT: Agence Régionale de Développement Agence de régulation des marchés publics Aménagement, Décentralisation, Développement Territorial BCI : Budget Consolidé d1nvestissement CL: Collectivité locale CADL: Centre d'Appui au Développement Local DCMP: Direction du contrôle des marchés publics FDD: Fonds de Dotation de la Décentralisation FECL: Fonds d'Equipement des Collectivités Locales FKA : Fondation Konrad Adenauer PADEL : Projet d'Appui au Développement Economique Local PNDL : Programme National de Développement Local STD : Service Technique Déconcentré MDL: Maison du Développement Local INTRODUCTION La politique initiée par l'Etat en matière de développement décentralisé suppose 11mplication et la responsabilisation de tous les acteurs concemés pour la réalisation d'objectifs de développement dans un esprit de partenariat dynamique et consensuel. Cela a conduit à la mise en place d'une stratégie basée sur la promotion du développement local qui constitue de ce fait la principale mission des collectivités locales dans le cadre de la politique de décentralisation tel que stipulé par le code des collectivités locales à savoir « les collectivités locales ont pour mission la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d1ntérêt régional, communal ou rural ».1 Dans cette optique, les élus locaux sont appelés à jouer un rôle de premier plan. D'ailleurs, compte tenu de la complexité et des interrelations du développement local décentralisé, il apparaît évident, qu'une gestion locale efficace exige et exigera encore plus, certaines connaissances et compétences. Après chaque élection locale, ces besoins font l'objet d'une demande croissante de la part des nouveaux élus qui sont souvent confrontés à la prise en charge de leur mission sans nécessairement disposer des capacités techniques requises. C'est pour cette raison que le Code des Collectivités Locales prévoit que « ... les élus des collectivités locales ont droit à une fonmation adaptée à leur fonction ». 2 Cependant, malgré la place centrale qu'ils occupent dans la mise en œuvre du développement décentralisé participatif, leurs rôles et responsabilités ne sont pas clairement maîtrisés. Cette difficulté explique la faible capacité des élus locaux à prendre en charge les problèmes qui se posent dans le domaine de la gestion quotidienne des affaires relatives aux institutions locales. Fort de ce constat, l'agence régionale de développement de Louga(ARD) qui a entre autres missions, d'assurer l'appui - accompagnement des collectivités locales, s'est engagée avec le soutien de ses partenaires (le PADEljPNDL en l'occurrence), dans la conception et la mise en œuvre d'un plan de fonmation, en vue de renforcer les connaissances et compétences des ressources humaines des collectivités afin qu'elles puissent remplir efficacement leur missions et partant enclencher un véritablement développement économique local. 1 CCL : Le recueil des leXies de la décentralisation - novembre 1996 7 C'est dans cette dynamique que slnscrit le présent plan de formation, objet de notre étude. Ainsi, notre intérêt sur ce thème intitulé « Décentralisation et développement local au Sénégal: Conception d'un plan de formation au profit des collectivités locales de la négion de Louga » se justifie d'une part par la volonté d'établir des liens entre les acquis de notre DESS en Aménagement, Décentralisation et Développement Territorial de l'ENEA avec la formation et d'autre part, par notre souci de contribuer à la réflexion sur la problématique de la formation dans la gestion des affaires locales. Il constitue également un test grandeur nature de l'application d'outils théoriques et pratiques acquis durant notre formation au CESAG. Enfin, il est pour Le CESAG, un approfondissement de la recherche dans ce domaine spécifique de la formation appliquée au développement local. La présente étude s'articule autour de trois parties: ~ Une première partie intitulée « cadre théorique et conceptuel » dans laquelle le contexte, la problématique, les hypothèses, les objectifs ainsi que la méthodologie seront déclinés ... ; ~ Une deuxième partie intitulée « cadre pratique » qui consiste à présenter le cadre de l'étude à travers un aperçu sur la région de Louga et une présentation de l'ARD. ~ Une troisième partie qui présente le plan de formation à travers 11ngénierie de la demande qui met l'accent sur une analyse du profil des principaux bénéficiaires que sont les élus, ainsi que sur l'analyse des besoins en formation; ensuite une combinaison de 11ngénierie de la formation et 11ngénierie pédagogique à travers l'offre de formation qui synthétise pour chaque thème retenu les objectifs, les contenus, l'approche pédagogique et les supports à utiliser. Pour finir, une stratégie de mise en œuvre du plan est préconisée suivie d'une estimation du budget moyen pour chaque type de formation. Enfin I1ngénierie de l'évaluation, qui présente les éléments d'évaluation et de suivi des formations. 8 PREMIERE PARnE: cadre théorique et conœptueI 9 Il - CONTEXTE DE L'ETUDE: Politique de décentralisation et de Développement local au SENEGAL La crise économique durable que connaît le monde actuel et dont les caractéristiques structurelles frappent encore plus durement les pays Africains sahéliens en particulier, a fini par mettre en évidence les limites de la conception centralisatrice sur laquelle a été bâtie traditionnellement la politique économique. Il est reconnu aujourd'hui que I1nterventionnisme de l'Etat dans les secteurs vitaux de l'économie, le protectionnisme en faveur de certains groupes industriels ne sont plus une panacée pour sortir les populations de la crise et nésoudre les problèmes ardus de pauvreté accentués par la précarité de l'emploi, l'exode rural, l'émigration, la dégradation continue du cadre de vie et des conditions d'existence. C'est pourquoi, il est apparu nécessaire de recourir à des politiques de décentralisation. La décentralisation constitue un enrichissement de l'exercice du pouvoir par la participation consciente des citoyens dont la solidarité est effective dans les collectivités librement administrées par les élus locaux appuyés par les représentants de l'Etat en vue de leur développement économique et social. Au Sénégal, pays où l'administration territoriale et locale connaît une longue tradition qui remonte à l'époque coloniale, l'Etat a opté de façon volontaire pour une politique de décentralisation. Ce processus, enclenché depuis plusieurs décennies déjà, laisse apparaître une nette volonté politique d'adapter les structures administratives aux impératifs du monde moderne et aux idéaux de liberté et de démocratie auxquels adhèrent depuis toujours les populations Sénégalaises. En effet, depuis son accession à la souveraineté internationale, le Sénégal a opté pour une politique de décentralisation progressive et irréversible qui, depuis l'élargissement du 10 statut de commune de plein exercice à toutes les communes sénégalaises en 1960, a connu trois étapes marquantes: ./ en 1972 d'abord avec la création des communautés rurales qui permettra aux zones rurales de bénéficier des vertus de la décentralisation; ./ en 1990 ensuite avec la suppression du statut spécial de certaines communes et le transfert de la gestion des communautés rurales des sous-préfets aux présidents de conseil rural, qui deviennent ordonnateurs de leur budget; ./ en 1996 enfin avec la promulgation des six (6) lois du 22 mars 1996 et de leurs décrets d'application qui va ouvrir de nouvelles perspectives d'élargissement et d'approfondissement de la décentralisation avec l'érection des régions, jusque là simples circonscriptions administratives en collectivités locales devant servir de cadre à la programmation du développement économique, culturel et social. En réalité, le Sénégal a très tôt pris conscience de I1ntérêt et de l'importance que revêt la décentralisation pour une plus grande diligence et une meilleure prise en charge des besoins exprimés localement. C'est ainsi que, différentes politiques et réformes ont été mises en œuvre en matière de décentralisation ce qui a abouti aujourd'hui à l'existence de COllectivités locales s'administrant librement, dotées de compétences précises et disposant de ressources nécessaires à l'exécution de leurs programmes. Cependant, malgré tous les efforts jusqu1ci consentis, des défis majeurs subsistent encore dans un environnement marqué par l'analphabétisme et le manque de formation de l'écrasante majorité des citoyens en général et des élus locaux en particulier. Il III - PROBLEMATIQUE ET JUSTIFICATION DE L'ETUDE: Le processus de décentralisation au Sénégal, a connu, depuis 11ndépendance, plusieurs mutations. Ces mutations s1nterprètent comme des tentatives d'adaptation à un environnent politico économique en perpétuelle évolution; Cependant, étant au cœur de la réforme de l'Etat, la décentralisation ne peut être réduite uniquement à ériger des localités en collectivités locales, à leur transférer des compétences et à leur doter des moyens. Elle nécessite également que les organes élus puissent mobiliser l'ensemble des acteurs locaux ainsi que les ressources financières nécessaires autour de programme de développement qui prennent en charge les véritables préoccupations des populations. Pour se faire, l'orientation actuelle, exclusivement administrative de la décentralisation doit être doublée par une perspective plus économique pour permettre aux collectivités locales de s'acquitter de leur mission principale qui demeure la promotion du développement local. Pour une conrecte prise en charge de cette mission, les collectivités locales doivent être dotées de ressources humaines compétentes et singulièrement d'élus bien formés. En réalité, la formation considérée comme un processus qui dure toute la vie a pour objectifs de : • Développer l'autonomie et le sens des responsabilités des individus et des communautés, de les habiliter à faire face aux transformations qui affectent l'économie, la culture et la société dans son ensemble; • Promouvoir la coexistence, la tolérance ainsi qu'une participation éclairée et créative des citoyennes et citoyens à la vie de la collectivité; • Permettre aux individus et aux communautés de prendre leur sort et celui de la société en main pour pouvoir relever les défis de l'avenir. 12 Dans le domaine de la décentralisation, la formation prend une place prépondérante, car elle reste un préalable à l'exercice correct de pouvoir et compétences transférées en ce sens qu'elle contribue à renforcer les capacités des acteurs à exercer leurs responsabilités et à favoriser la recherche concertée de solutions dans la gestion des affaires locales. Or, tous les observateurs s'accordent dans leur constat que la politique de décentralisation souffre particulièrement du déficit de formation des élus chargés de sa mise en œuvre et des populations dépositaires du poUVOir de mandant. Ainsi, il importe de renverser la tendance et s1nscrire dans une dynamique de systématisation de la formation au risque de compromettre les résultats attendus de la décentralisation. C'est pourquoi l'agence régionale de développement de Louga, consciente de I1ntérêt et de la place qu'occupe la formation dans le processus de décentralisation, a fait du renforcement de capacités des acteurs locaux singulièrement des élus et des membres de la société civile, un de ses domaines d1ntervention majeurs dans son appui aux collectivités locales. Pour matérialiser cet engagement, il a entrepris, en rapport avec ses partenaires, de concevoir un plan de formation pour renforcer les connaissances et compétences des acteurs locaux et singulièrement des élus. D'où 11ntérêt et la portée d'une telle étude qui vise à doter l'ARD d'un plan de formation au profit des collectivités locales. Est-ce que le plan de fonnation élaboré constitue une réponse positive aux préoccupations exprimées par les collectivités locales dans le domaine de la fonnation des élus locaux? La réponse à cette question nous amène à poser les hypothèses suivantes: 13 III - Hypothèses: Hypothèse 1: Les besoins en formations recensés recoupent les véritables préoccupations et contraintes des collectivités locales bénéficiaires. Hypothèse 2: Une bonne maîtrise des contenus des modules proposés favorisent une meilleure gestion des collectivités locales bénéficiaires. 14 IV - Objet de l'étude: La présente étude porte sur la conception d'un plan de formation au profit des collectivités locales de la région de LOUGA. Ce plan de formation a pour ambition d'accroitre les capacités dlntervention des collectivités locales en dotant les acteurs locaux Singulièrement les élus de connaissances et de compétences indispensables pour une bonne compréhension et exécution de leurs missions. Il devra être une véritable réponse aux besoins en formation maintes fois exprimés par les acteurs locaux. 4-1 -Présentation et analyse des objectifs de l'étude L'objectif général de cette étude est de concevoir un plan de formation en adéquation avec les préoccupations actuelles des collectivités locales. Il s'agira plus spécifiquement d'élaborer les outils de collectes de données, de mener des recherches et entretiens qui devront permettre de : _ Mieux cemer les bénéficiaires (groupe cible) _ Identifier les besoins en formation en rapport avec les missions actuelles ; _ Elaborer une offre de formation qui : y' Définit les objectifs de formation et pédagogiques ; y' Spécifie les contenus et définit les méthodes pédagogiques ainsi que les supports documentaires ou pédagogiques utiles aux formateurs; Pour la réalisation de ces différents objectifs, nous avons adopté la méthodologique ci-après. V - Approche méthodologique Cette présente étude est basée essentiellement sur les outils et méthodes de recherche en sciences sociales. Ainsi, elle est composée des différentes phases suivantes : 15 v' La collecte d'informations Pour cerner la question à traiter, nous avons entamé nos travaux par la recherche dlnformations sur les plans et programmes de formations antérieurs, sur les études disponibles sur les collectivités locales notamment sur l'étude sur les profil des élus, sur les documents de présentation de la région et de l'ARD, sur les travaux et rapports disponibles à l'ARD. Ainsi, divers documents ont été exploités. En outre, nous avons essayé de recueillir les idées de certains responsables locaux sur leurs préoccupations et besoins pressants en matière de formation mais également nous nous sommes entretenus avec des spécialistes de la formation encore opérationnels sur le terrain. v' Les cibles d'enquêtes: Notre cible était toute personne susceptible de fournir une bonne information relative à nos préoccupations, c'est ainsi que des acteurs locaux en charge de la formation au niveau de la maison du développement local de Kébémer ont été interviewés, des présidents de communautés rurales ainsi que des conseillers municipaux et ruraux, mais également des personnes en charge de l'appui aux collectivités locales aussi bien au niveau de l'ARD que des services techniques déconcentrés (sm). v' Les outils de collectes d'informations Différents outils sont combinés pour le recueil des informations. D'abord, la lecture des documents ( rapports d'activités, études et enquêtes réalisées) disponibles au niveau de l'ARD et de la maison du développement local (MDL) de Kébémer nous a permis de recueillir des informations utiles et pratiques. Dans la plupart des collectivités locales, focus group et entretiens individuels ont été mis en oeuvre cependant individuels notamment dans d'autres collectivités locales, seuls les entretiens avec les exécutifs locaux et les responsables de l'administration locale que sont les secrétaires communautaires et municipaux ont été réalisés. Les focus group ont eu pour sujets de discussion: 1. 2. La compréhension des missions et compétences des collectivités locales ; La compréhension des rôles et responsabilités des élus; 16 3. La compréhension des rapports entre élus et représentant de l'Etat; 4. La compréhension des rapports entre la collectivité locale et L'ARD ; 5. La compréhension des rapports entre élus et chefs de village/citoyens/partenaires; 6. la place accordée par le conseil à la formation des élus; 7. les contraintes liées au fonctionnement et à la gestion quotidienne de la collectivité locale et les solutions envisagées ; 8. l'existence ou non de rapport de partenariat avec les autres collectivités locales de la région; D. Les entretiens individuels Ils ont porté, outre sur les sujets de discussion des focus group, sur des questions plus précises articulées autour d'une Fiche de recueil de données sur les activités d'appui des secrétaires communautaires et municipaux ainsi que sur leurs difficultés rencontrées dans l'exercice de leurs missions. Les entretiens individuels avec le Directeur de l'ARD et le responsable de la formation ont porté principalement sur les missions et activités de l'ARD et singulièrement sur les activités de formation en direction des collectivités locales. " Difficultés et limites de l'étude: Du fait de la non maîtrise par la plupart des élus rencontrés des enjeux actuels de la politique de décentralisation et du développement local, les échanges avec les conseillers ruraux notamment n'ont véritablement pas permis de recueillir des informations assez pertinentes et Originales relatives à notre sujet. De plus, la durée et la période (hivernage) dans lesquelles l'étude a été menée, ne permettaient pas de faire le tour des communautés rurales pour mieux cerner les disparités. Toutefois les raisons énumérées ci-dessus sont autant de facteurs limitant pour les résultats de cette étude mais qui n'altèrent en rien la pertinence des thèmes et contenus du plan de formation ci-dessous réalisé. 17 VI- Intérêt de l'étude • Pour l'ARD : Cette étude va permettre à l'ARD de disposer d'un plan triennal de fonmation qui réponde de façon adéquate aux besoins actuels de formation des élus locaux de la rég ion. Lequel plan peut être mis à la disposition de tous les acteurs et partenaires qui souhaiteraient accompagner et appuyer les collectivités locales de la région. • Pour le CESAG : Elle permettra d'une part d'enrichir la bibliothèque du CESAG et d'autre part d'approfondir la recherche appliquée dans l'Institution. • Pour le rédacteur du mémoire : Cette étude est un moyen de mettre en application les outils théoriques et pratiques acquis durant notre cursus. Elle permet également de renforcer nos compétences dans la conception de plan de formation après plusieurs années de mise en œuvre en qualité de formateur. 18 DEUXIEME PARTIE: Cadre pratique 19 VII - BREF APERCU SUR LA REGION DE LOUGA ET PRESENTATION DE l'AGENCE REGIONALE DE DEVELOPPEMENT (ARD) Pour une meilleure compréhension du cadre de l'étude, il importe, d'une part, de donner un aperçu sur les aspects physiques, démographiques, socio -économiques et culturels de la région de Louga ; et d'autre part, de faire une présentation de l'agence régionale de développement de Louga. 7-1- Bref aperçu sur la région de Louga REGION DE LOUGA R.!;on dr SAINT·LOUIS .........a - • v..,v.. Oodji • _ ...... • -• e OwfIN.,.1C ewl D ~ ~ ....., ,... Région d. D/OURBEL C 0 t.RIIor" ..,., •• __ <-........... Région dr KAOLACK 20 Sur le plan géographique La région de Louga se situe au Nord-Ouest du Sénégal et couvre une superficie de 24847 km 2 soit 12,6 % du territoire national. Elle est limitée par quatre régions: Saint-Louis au Nord, Diourbel au Sud, Matam à l'Est, et Thiès à l'Ouest. De même elle a une frange côtière de 50 Km. Par sa position géographique, la région appartient au domaine sahélien continental caractérisé par l'alternance de deux saisons: une courte saison pluvieuse (mi-juillet à mi-octobre) et une saison sèche sur huit à neuf mois (mi-octobre à mi-juillet). La région de Louga présente un relief plat avec des formations dunaires dans sa partie Occidentale et Septentrionale, des affleurements latéritiques à l'Est et des sols fernugineux tropicaux lessivés (les sols diors) au centre. Depuis plus de deux décennies, la région de Louga reçoit de faibles précipitations variant entre 200 et 500mm et dont la répartition dans le temps et à travers le territoire est rarement uniforme. à vocation agricole et pastorale. Aujourd'hui, cette région est caractérisée par la dégradation de son environnement et la forte tendance à Elle est une région l'émigration de sa population active. Sur le plan démographique De 501.863 habitants en 1988, la population de la région est passée à 726.533 habitants en 2005, avec une densité de 29,2 habitants / km 2 • Cette population est très inégalement répartie dans l'espace. Le département de Linguère est le moins peuplé avec 212.547 habitants. Celui de Kébémer totalise 215.871 habitants tandis que Louga, le plus peuplé compte une population de 277.397 habitants. Le taux d'accroissement annuel est de 2,17 %. Les femmes constituent la majorité de la population (51,5 %). Les jeunes de moins de 20 ans représentent près de 58,40%. L'Islam est la religion de la quaSi-totalité de la population (plus de 98 %). Les musulmans se répartissent dans trois grandes confréries: la TIdianiya, le Mouridisme et le Khadriya. 21 Sur le plan administratif La région de Louga est composée de trois (03) départements ; Louga, Unguère et Kébémer ; onze (11) arrondissements; cinq (05) communes ; Louga, Linguère, Kébémer, Guéoul et Dahra ; 47 communautés rurales et environ 2.635 villages. Les secteurs d'activités économiques de la région 1) - L'agriculture L'agriculture de la région est dominée par les cultures sous pluie. Les principales cultures vivrières sont ; le mil/sorgho, le niébé, le manioc et le maïs. Ces cultures pluviales sont limitées par les conditions pédoclimatiques actuelles. En conséquence, le secteur se caractérise par sa faible performance économique. Pour développer une agriculture performante, la région dispose de potentialités existence du lac de Guiers, et perspectives de maîtrise de l'eau. 2)- L'élevage L'élevage est la seconde activité économique. Il est surtout pratiqué dans la zone sylvopastorale qui s'étend sur les 2/3 de la superficie de la région. Du point de vue de 11mportance du cheptel, Louga est la quatrième région après Tamba, Kolda et Saint-Louis. Par ailleurs, elle abrite le plus grand marché de bétail du pays avec le foirail de Dahra, qui draine en moyenne 1.200 bovins et 3.000 petits ruminants chaque dimanche. Les principales contraintes liées à l'élevage sont ; - la réduction de l'espace pastoral du fait de la destruction et de l'empiétement des cultures ; - 11nsuffisance des ressources fourragères liée à la sécheresse, aux feux de brousse entre autres ; - 11nsuffisance des points d'eau avec un maillage inadéquat des forages et un mauvais fonctionnement des comités de gestion ; 22 - la faible accessibilité des aliments de bétail (géographique et financière) ; - le caractère trop extensif de l'élevage; - le faible appui/conseil apporté au sous-secteur en raison de la faiblesse des ressources humaines disponible en son sein; - la gestion très peu rationnelle du cheptel liée à un certain état d'esprit des éleveurs ; - I1nsuffisance ou la vétusté des parcs de vaccination. 3)- La pêche La région possède une façade maritime de 50 kilomètres et une ouverture fluviale et lacustre d'environ 150 km avec des possibilités d'exploitation non négligeables. Deux formes de pêche y sont pratiquées: la pêche maritime et la pêche continentale. L1nsuffisance d1nfrastructures, le sous-équipement des pêcheurs, l'absence de moyens de conservation sur les lieux de débarquement et la non diversification des techniques de pêche, rendent difficile l'exploitation optimale des ressources halieutiques. 4)- L'exploitation des produits forestiers La région est caractérisée par un taux de classement de 46 % ce qui représente en valeur absolue une superficie de 13.774,3 km'. Plusieurs produits forestiers sont exploités dans la région: le bois de chauffe, les fruits forestiers (le jujupe, le soump, le nep nep et le pain de singe), les résines (la gomme arabique et la gomme mbep), etc. L'espace forestier de la région est caractérisé par son aspect dégradé. Divers facteurs entravent l'épanouissement des productions forestières, parmi lesquels: faibles quantités de pluie, feux de brousse récurrents, expansion des champs de culture et surnombre du cheptel et limitent la régénération du domaine forestier. 23 5)- L'artisanat à savoir l'artisanat de production, de service et d'art. Les principales contraintes ont trait à : l'écoulement des produits, la Trois types d'artisanat y sont rencontrés planification de la production et de la commercialisation, la non maîtrise de l'offre et de la demande pour les services et les produits, la formation des acteurs, l'équipement et l'accès aux crédits, l'absence d'Informations fiables sur l'état de la concurrence. 6)- Les mines et les industries La région de Louga n'est pas une région minière par excellence. Néanmoins elle dispose de gisements localisés dans les zones suivantes: dunes blanches et tourbes le long du littoral, calcaire dans la vallée du Ferlo (nord) et dunes rouges fixées, latérites, indices de lignite dans le département de Unguère (centre-ouest). Les principales contraintes de la région dans ce sous-secteur sont: l'enclavement des sites potentiels, l'absence d'Informations claires sur les opportunités liées à ces ressources naturelles, et le coût élevé des investissements requis pour leur mise en valeur optimale. Quant au sous-secteur de l'Industrie, il compte trois unités industrielles spécialisées respectivement dans le décorticage et la trituration de l'arachide (SONACOS), la confection (INOOSEN) et de la fabrication de produits phytosanitaires (SPIA). Il est aussi confronté à des difficultés relatives au manque d'Investisseurs, à l'Insuffisance des matières premières, et au problème de diversification du tissu industriel. 7)- Le tourisme Le sous-secteur du tourisme est très peu développé dans la région en dépit de réelles potentialités, parmi lesquelles : - La présence d'une côte à sable fin de 50 km; - L'existence de nombreux sites et monuments historiques; - L'existence de sites d'Intérêt cynégétique.~ 24 8)- Environnement et ressources naturelles Les audits environnementaux entrepris dans la région ont permis d1dentifier les atouts et les contraintes propres à la fois à chacune des zones éco-géographiques. Dans la zone des Niayes, il y a lieu de noter un climat favorable, la disponibilité de la terre, l'existence d'un système de protection (brise vent). Les contraintes tournent autour de l'ensablement des cuvettes maraichères, de la baisse de la nappe phréatique, de la remontée de la nappe salée et de la persistance de la sécheresse. Au niveau du Bassin arachidier, il est noté une pratique du reboisement champêtre, la pratique de la régénération assistée et la culture embocagée. Les contraintes sont: une sécheresse persistante, une forte érosion, un déboisement abusif, une dégradation des sols et la disparition de certaines espéces. Dans la zone Sylvo-pastorale, il existe des nombreux atouts, dont un réseau de parefeu, le dynamisme des comités de lutte, le programme d'extension des points d'eau et le programme de création de réserves fourragères. Les contraintes sont relatives à la sécheresse, aux coupes et émondages abusifs, aux feux de brousse, au surpâturage, à 11nsuffisance de points d'eau et à la transhumance. Enfin, dans la zone de la vallée du Ferlo, il y a une possibilité de développement de la ligniculture irriguée, de la reconstitution de la faune et de la recharge des nappes. Les principales contraintes sont : l'enclavement de la zone, le déboisement et le défrichement, l'exploitation forestière frauduleuse et le problème de gestion foncière. Les secteurs sociaux 1)- La santé La couverture en infrastructures sanitaires de la région n'est pas des meilleures. Il s'y ajoute leur faible accessibilité eu égard à l'émiettement de l'habitat, à l'immensité du territoire régional et à la faiblesse du pouvoir d'achat des populations. Le maillage de la région en équipements et personnel sanitaire demeure très peu satisfaisant. On peut dénombrer : un (1) médecin pour 37.640 habitants; un(l) infirmier pour 8.686 25 habitants; un (1) poste de santé pour 9.963 habitants; un (1) centre de santé pour 112.922 habitants et un (1) hôpital pour 677.533 habitants. En comparant ces statistiques, on se fait une idée des efforts énormes que la région doit déployer pour résorber le gap qui la sépare des normes requises. 2)- l'Assainissement En matière d'assainissement, il y a lieu de souligner que l'Insalubrité et l'hygiène du cadre de vie des populations qui se posent en tenmes d'évacuation d'eaux usées et pluviales et de gestion des déchets solides constituent des problèmes récurrents dans la région. En matière de gestion des déchets solides, il est constaté l'existence de problèmes majeurs tels que : 11nsuffisance de 11mplication des populations dans la gestion des déchets solides; la déficience du système de collecte et d'évacuation des déchets solides; l'existence d'un système adéquat de traitement des déchets solides. 3)- l'Hydraulique l'hydraulique rurale a bénéficié d1mportants investissements visant principalement la satisfaction des besoins des populations et du cheptel. La région comptait en 2004 quelques 153 forages répartis entre les départements ainsi qu11 suit : 47 pour Kébémer, 65 pour Linguère et 41 pour louga. Malgré ces efforts, les problèmes d'eau se posent avec acuité dans la région. De nombreuses populations sont obligées de faire de longs et fréquents déplacements pour trouver le précieux liquide. Cela tient au fait que le maillage des infrastructures hydrauliques est insatisfaisant car laissant en rade de nombreuses localités. Il s'y ajoute la mauvaise gestion de ces ouvrages par les comités de forage. Cependant, on note de plus en plus la mise en place des ASUFOR à travers la région. le rapport de la production à la consommation est excédentaire dans toutes les localités desservies. La consommation en eau par habitant et par jour qui était de l'ordre de 43 litres en 1997 est passée à 45 litres en 1998. 26 4)- L'Education et la fonnation La région de Louga a longtemps souffert d'un manque d1nfrastructures scolaires nécessaires au développement de l'éducation. Mais depuis les années 1980, ce déficit tend à se résorber progressivement. Le taux brut de scolarisation de 73,S % en 2004 est encore en deçà du taux national qui se situe à 79,9 %. Cependant, il convient de remarquer que la région est en train de faire d'énormes progrès dans le domaine de l'enseignement élémentaire. En effet, Louga compte 689 écoles élémentaires totalisant 2003 cours pour un effectif global de 73643 élèves en 2004. Cela correspond à un doublement des effectifs depuis 1995. 7- 2- Présentation de l'agence régionale de développement Contexte d'émergence et évolution du cadre juridique de l'ARD : • La loi 96-06 portant code des collectivités locales offre dans son article 37, l'opportunité aux collectivités locales d'une même région (le conseil régional, les communes et les communautès rurales) de créer en commun l'ARD. • Le 1" décret N°98-399 du 5 mai 1998 a fixé les modalités de création, d'organisation et de fonctionnement des ARD. • Le 2éme décret nO 2006-201 du 2 mars 2006 apporte des correctifs sur les missions et les organes, le personnel cadre et les ressources. • Le 3éme décret 2008-517 du 20 mai 2008 apporte des améliorations sur le régime juridique (statut d'établissement public) et précise les missions de l'ARD: 1. Appui et facilitation de la planification du développement local; 2. Mise en cohérence des interventions entre collectivitès locales d'une même région d'une part et avec les politiques et plans nationaux d'autre part; 3. Suivi/évaluation des programmes et plans d'actions de développement local; 4. Elaboration, appui à l'exécution et suivi évaluation des contrats de mise à disposition des services extérieurs de l'Etat; 5. Elaboration et suivi des contrats plans _ ... _------27 • Avec l'avènement du PNDL chargé de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement local au niveau national, l'ARD est perçue comme la structure, le cadre pertinent de coordination, d'harmonisation et de suivi des actions de développement local au niveau de la région. A travers son plan stratégique, l'ARD décline ainsi sa vision, ses missions et ses zones d'Intervention: Vision de l'ARD de Lougi! « L 'ARD de Louga est une structure visible et performante. C'est un cadre cohérent d'harmonisation et de coordination des interventions, cadre favorable à l'éclosion d'un partenariat dynamique et fécond. L'ARD promeut un développement local durable à la grande satisfaction des Collectivités locales ». Missions • Au vu de la vision, la mission de l'Agence consiste à « accompagner de façon organisée et efficace les Collectivités locales dans leurs initiatives de développement local ». • Cette mission se décline en plusieurs préoccupations : 1. Offrir des services pertinents, efficaces et efficients aux acteurs locaux 2. Favoriser une bonne gouvernance locale, l'Intercommunalité et la coopération décentralisée 3. Assurer la promotion d'Instances d'harmonisation, de coordination et de concertation 4. Mettre en œuvre un manuel de procédures adapté, une stratégie de communication et un système de suivi-évaluation efficaces 5. Renforcer de manière permanente les capacités des agents et autres acteurs Zones d'interventions L'ARD intervient auprés de 53 collectivités locales composées d'un(l) conseil régional, de cinq (5) communes et de quarante sept (47) communautés rurales. 28 Organigramme de L'ARD Conseil cr Administration OWtction 6<0""". - PlaniflG'tion et form ation Divi5ion Appui ~ 1.. maltrM d'<MlvrillE' 1 Divi5ion Appui au Dévl'loppHnent konolllKlue DivM>o Suivi- Nall.lation '- Division rllaO(iêre E't adminblrative 29 TROISIEME PARTIE: Plan de fonnation 30 VIII - Plan de formation L'élaboration du présent plan de formation découle du souci de l'agence régionale de développement de Louga, de rendre plus fonctionnelles les collectivités locales en renforçant les capacités d1ntervention des élus locaux et des personnes ressources chargées de les appuyer dans la conduite des affaires locales. Le processus d'élaboration est fortement inspiré par la démarche de construction et d'évaluation d'un plan de formation enseignée au cours de notre formation au CESAG. Il s'appuie d'abord sur I1ngénierie de la demande qui met l'accent sur une analyse du profil des principaux bénéficiaires que sont les élus, ainsi que sur l'analyse des besoins en formation; ensuite une combinaison de 11ngénierie de la formation et I1ngénierie pédagogique à travers l'offre de formation qui synthétise pour chaque thème retenue les objectifs, les contenus, l'approche pédagogique et les supports à utiliser. Avant de déboucher sur une stratégie de mise en œuvre du plan suivie d'une estimation du budget global du plan de formation. Enfin 11ngénierie de l'évaluation, qui présente les éléments d'évaluation et de suivi des formations. A-INGENIERIE DE LA DEMANDE 8-1 : Les bénéficiaires: Les bénéficiaires finaux de la formation sont les élus des collectivités locales de la région d'où l'intérêt de mieux les connaitre : ~ Les collectivités locales ciblées: La région de Louga compte au total cinquante trois (53) collectivités locales ainsi réparties: 01 Conseil régional; 05 Communes ; 47 Communautés rurales. 3\ Tableau 1 : Répartition des çollectivités locales selon les départements : ~ locale Département LOUGA KEBEMER UNGUERE Total COMMUNES COMMUNAUTES RURAlES 01 02 02 05 lS 17 lS 47 Source ; MOL- Kébémer ~ Nombre et profil des élus logJux de la région: La région de Louga compte au total 2.242 conseillers élus répartis ainsi qu11 suit au niveau des trois ordres de collectivité locale : • Conseillers régionaux: 60 • Conseillers municipaux: 242 • Conseillers ruraux: 1940 L'analyse du profil des élus révèle des conseils renouvelés à près de 60% en moyenne avec un taux d'analphabétisme très élevé, atteignant parfoislOO% dans certaines collectivités locales comme indiqué dans les tableaux ci- dessous: 32 TABLEAU REPRESENTATIF DES TAUX DE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL REGIONAL DE LOUGA, DES CONSEILS LOCAUX DU DEPARTEMENT, DU NIVEAU D'INSTRUCTION ET DE REPRESENTATIVITE DES CONSEILLERS EN FONCTION DU GENRE ET DE L'AGE Désignation des conseils Nombre total de conseillers Conseil Réoional Commune de Louoa CR Coki 60 66 46 50 Kelle CR Gueve CR Ngueune 50 Sarr CR Ganclé 40 Léooa 46 CR Nguer CR Malal CR Nguidila CR Niomré 46 46 46 CR Pété Ouarack CR Syer 30 CR Ndiagne 46 CR Thiamène 40 CR 46 Keur 36 M. Sarr CR Mbédiène CR Sakai 30 Nouveaux soit 50°/0 46 Source : MDl- Kébémer représentatiVité d'analphabétisme représentativité des conseils des ieunes des femmes analphabètes 07 soit 02 Jeunes soit 04 R!mmes 06 66 0/0 soit 11 66 0/0 0333% 07 02 Jeunes soit analphabètes 41 Nouveaux 13 R!mmes soit 62 0/0 soit 19 0/0 24 Nouveaux 10 R!mmes soit 04 Jeunes soit 21analphabètes soit 42.6 % 21% 086% 11 R!mmes soit 04 Jeunes soit 25 analphabètes 22% 08% soit 50 % soit 03 % soit 52 % 22 Nouveaux soit 44 % 21 Nouveaux 06 R!mmes soit Néant soit soit 42 0/0 23 Nouveaux soit 57 5 °/0 28 Nouveaux 12% % so~ 62% 06 R!mmes soit 15 °/0 06 R!mmes soit 04 Jeunes soit 10 % 04 Jeunes soit analphabètes soit 87 5 °/0 13040/0 08 69% 9565% 09 R!mmes soit 07 Jeunes soit 1956% 1521% 35 analphabètes soit 76 °/0 34 analphabètes soit 60 860;0 31 Nouveaux soit 67 39 % 25 Nouveaux soit 5434 % 00 31 analphabètes 06 R!mmes soit 02 Jeunes soit 13% 0434% 35 44 analphabètes Soit 78 26 % 21 Nouveaux Soit 70 0/0 26 Nouveaux Soit 72,22 % 26 Nouveaux Soit 56 52% 33 Nouveaux Soit 82,5 % Soit 73 9 % 06 R!mmes Soit 02 Jeunes Soit 36 analphabètes 13 40/0 04 34 0/0 Soit 78 26 % 10 R!mmes 50~ 01 Jeunes Soit 29 analphabètes Soit 96 66 % 3333% 033 % 06 R!mmes Soit 05 Jeunes Soit 28 analphabètes Soit 77 77% 1&.66% 13880/0 07 R!mmes Soit 02 Jeunes Soit 33 analphabètes 1521% 0434% soit 7173 % 04 R!mmes Soit 05 Jeunes soit 28 analphabètes soit 70 0/0 12,5% 10% 21 Nouveaux 01 36 Nouveaux soit 45 65 % 37 Taux Taux de Taux de Taux renouvellement des conseils R!mme soit 01 Jeunes 02,17 % 21 Nouveaux 05 R!mmes soit 56 75% 1351% 26 Nouveaux 10 R!mmes soit 56 52 0/0 2173% so~ so~ soit 32 analphabètes 02,17 % soit 69 56 °/0 03 Jeunes soit 31analphaœtes 08100/0 soit 83 780/0 02 Jeunes soit 24 analphabètes 04 34 0/0 soit 52.17°/0 33 TABLEAU REPRESENTATIF DES TAUX DE RENOUVELLEMENT DES CONSEILS LOCAUX, DU NIVEAU D'INSTRUCTION ET DE REPRESENTATIVITE DES CONSEILLERS EN FONCTION DU GENRE ET DE L'AGE DANS LE DEPARTEMENT DE KEBEMER Désignation des conseils Commune Nombre Total de conseillers 45 kébémer Commune 40 de Guéoul CR Ndande 43 CR Kabe 39 Gaye CROiol<oul 46 CR Ban<!ègne CRThiep 46 45 Ngourane 35 Ouolof CR Sagatta Gueth CR Thiolom CR Loro 40 46 36 CR Kallène Ndiob 36 CR 36 Nclovene CR DalOU 46 CR Damu Marnane 39 CR Mbacké Kaior CRTouba 30 35 Mérina CR Sam 36 Yabal 40 CR Mbacliane Source . MDL- Kebémer .. Taux de Taux de renouvellement représentativité des conseils des femmes 30 Niveaux soit 07 Femmes soit 6666% 1555% 34 Niveaux soit 10 Femmes soit 850;0 25% 31 Nouveaux 08 Femmes soit soit 72,09% 1861JOA> 22 Nouveaux 04 Femmes soit soit 56 41% 1025% 36 Nouveaux 07 Femmes soit soit 78 26% 1521% 37 Nouveaux 06 Femmes soit soit 80 43% 1304% 41 Nouveaux 09 femmes soit soit 9111% 20% 34 Nouveaux 10 femmes soit 28 57% soit 9714% 27 Nouveaux 12 Femmes soit soit 65 5% 30% 33 Nouveaux 06 femmes soit soit 7173% 1304% 24 Nouveaux 10 femmes soit soit 66 66% 2777% 22 Nouveaux 05 Femmes soit soit 6111% 1388% 25 Nouveaux 04 Femmes soit soit 69 44% 1111% 31 Nouveaux 10 femmes soit soit 67 39% 2173% 28 Nouveaux 06 femmes soit soit 7179% 1538% 30 Nouveaux 05 Femmes soit soit 100% 1666% 20 Nouveaux 04 femmes soit soit 5714% 1142% 23 Nouveaux 10 femmes soit soit 63 88% 2777% 19 Nouveaux soit 475% 06 Femmes soit 15% Taux de représentatiVité des Jeunes 01 Jeune soit 02,22% 04 Jeunes soit 10% 03 Jeunes soit 0677% 01 Jeune soit 02,56% 06 Jeunes soit 1304% 07 Jeunes soit 1521% 02 Jeunes soit 0444% 05 Jeunes soit 1428% 03 Jeunes so~ 075°/0 07 Jeunes so~ 1521·A> 05 Jeunes soit 13880/0 03 Jeunes soit 0833% 07 Jeunes so~ 1944% 11 Jeunes soit 2391% 09 Jeunes so~ 2307% 05 Jeunes soit 1666% 01 Jeune soit 02,85% 03 Jeunes soit 0833% 04 Jeunes soit 10% Taux d'analphabétisme des conseils 05 analphabètes 1111·A> 10 analphabètes 25% 32 analphabètes 7441% 37analphabètes 9487% 38 analphabètes 82,60% 41analphabètes 8913% 4S analphabètes 100% soit so~ soit so~ soit soit soit 33 analphabètes soit 94 28% 27 analphabètes soit 6750% 34 analphabètes soit 7391% 34 analphabètes soit 94 44% 32 analphabètes 88 88°/0 28 analphabètes 7777% 28 analphabètes 6086% 30 analphabètes 7692% 30 analphabètes 100% 35 analphabètes 100% 36 analphabètes 100% 39 analphabètes 975% soit soit soit soit soit soit soit soit 34 TABLEAU REPRESENTATIF DES TAUX DE RENOUVELLEMENT DES CONSEILS LOCAUX DU NIVEAU D'INSTRUCTION ET DE REPRESENTATIVITE DES CONSEILLERS EN FONCTION DU GENRE ET DE L'AGE DANS LE DEPARTEMENT DE UNGUERE Désignation des conseils Commune de Unguère Commune de Dahara CR Barkédji Nombre Total de wnseillers 46 45 46 CR Boulai 40 CR Déaly 46 CR Dodji 39 CR Gassane 46 CR Kambe 40 CR Labgar CR Mbeulekhé CR Mboula Taux de renouvellement des conseils 31 Nouveaux soit 67 39% 26 Nouveaux soit 57 77Ofo 35 Nouveaux soit 76 080/0 23 Nouveaux soit 57 SOO/o 32 Nouveaux soit 69 56% 27 Nouveaux soit 69 23% 28 Nouveaux soit 60 86% 22 Nouveaux soit 55% Taux de représentativité des Jeunes 1956% 08 Femmes soit 1777 % Taux d'analphabétisme des ronseils 03 analphabètes soit 06 520;0 18 analphabètes soit 40% 31 analphabètes soit 6739% 02 Femmes soit 05 Jeunes soit 0434% 10860/0 07 Femmes soit 02 Jeunes sM 35 analphabètes soit 1750% 05% 87500!o 10 femmes soit 06 Jeunes soit 40 analphabètes soit 21730fa 1304% 8695°/0 04 femmes soit 102SOfo 05 Femmes soit 05 Jeunes soit 32 analphabètes soit 12.82% 82.05% 04 Jeunes soit 37analphabètes so~ % 1086 0869% 8043°/0 05 Femmes soit 02 Jeunes soit 30 analphabètes soit 12.05% 050/a 7SOfo 36 36 36 CR Our1<hokh 46 CR Sagattll Dioiof CR Téssékéré 46 CR Thiargny 36 36 24 Nouveaux soit 66 66% 03 Femmes soit 05 Jeunes soit 0833% 1388% 6111% 24 Nouveaux 06 femmes soit 06 Jeunes soit 29 analphabètes soit soit 6666% 30 Nouveaux 1666% 1666% 07 femmes soit soit 6521% 29 Nouveaux soit 63 O4o/a 25 Nouveaux soit 69 440/0 02Jeunes so~ 04 340/0 05 Jeunes soit 8055% 40 analphabètes soit 8695 30 analphabètes soit 6521 1521% 06 Femmes soit 1304% 1086% 04 Femmes soit 02 Jeunes soit 33 analphabètes soit 11110/0 0555% 9166% 30 Nouveaux soit 83 33% CR Thiel Taux de représentativité des Femmes 09 Femmes soit 40 CR Thiamène 46 Passe , Source: MoL- Kebémer 25 Nouveaux soit 62,50% 34 Nouveaux soit 73 91% 22 analphabètes soit 02 Femmes soit 06 Jeunes soit 26 analphabètes soit 0555% 1666% 05 femmes soit 06 Jeunes soit 27analphabètes 12,50% 06 Femmes soft 1304°/0 15% Il Jeunes 23 910/0 67500/0 38 analphabètes soit 82,600/0 72.22% so~ soit 35 8-2 : Les besoins en formation: Les besoins de formation identifiés découlent de l'exploitation des données d'enquêtes menées auprès des acteurs locaux sur les contraintes liées au fonctionnement et à la gestion quotidienne des collectivités locales, de l'analyse du profil des élus et des missions assignées aux collectivités locales. 8-2-1- Rappel des contraintes majeures identifiées : CIBLES CONTRAItflB • Méconnaissance des rôles et attributions des organes de la collectivité locale • Absence de fonctionnement des commissions techniques • Absence de programme de travail • Méconnaissance des missions et compétences dévolues aux collectivités locales • Faible fonctionnalité des CL :Quasi inexistence de réunions de conseil • Absence de formation dans la geStion des collectivités locales en général et dans les compétences transférées en particulier • Déficit de communication interne • Trés faible présence de partenaires • Taux d'analphabétisme élevé chez les conseillers ruraux Conseillers ruraux municipaux et • Absence dune vision économique du développement local • Absence de coopération entre les collectivités locales • Non maîtrise des procédures de maîtrise d'ouvrage communautaire • Faiblesse du taux de recouvrement des recettes des collectivités locales • Difficultés dans la mobilisation des recettes des CL • Trés faible implication des citoyens dans la conduite des affaires locales 36 CONTRAImE CIBLES Difficultés dans l'élaboration correcte du budget Gestion manuelle de l'état civil Faible qualification en Planification locale Absence d'une tenue de Comptabilité administrative • Problèmes de secrétariat • Manque de maîtrise du Processus de maîtrise d'ouvrage • Difficultés dans l'archivage • Difficultés dans le suivi de la réalisation des ouvrages • • • • Les assistants communautaires communautaires ; • Non maîtrise des procédures de passation des marchés publics 8-2-1- Rappel des missions assignées aux collectivités locales (cf annexes A2) L'analyse du système global de répartition des compétences entre l'Etat et les collectivités locales montre que l'Etat est désormais théoriquement confiné aux missions régaliennes. Au regard de la loi, les compétences de l'Etat sont réduites aux missions de souveraineté, dlmpulsion et de coordination tandis que la sphère des missions des collectivités locales est considérablement élargie. Pour matérialiser cette volonté politique clairement exprimée dans l'exposé des motifs de la loi 96-06 du 22 mars 1996, l'article 3 de cette loi attribue aux collectivités locales des compétences générales qui découlent de la formule suivante :« les collectivités locales ont pour mission générale la conception, la programmation et la mise en œuvre des actions de développement économique, éducatif, social et culturel d'intérêt régiona" communal ou rural». Outre ce champ de compétences générales, la loi 96-07 précitée et ses décrets d'application précisent le contenu des compétences des collectivités dans les neuf domaines suivants : 37 1) Domaines; 2) Environnement et gestion des ressources naturelles ; 3) Santé, population et action sociale; 4) Jeunesse, sports et loisirs ; 5) Culture; 6) Education; 7) Planification; 8) Aménagement du territoire; 9) Urbanisme et habitat. Ce sont ces nouveaux domaines de compétences qui ont accru les besoins en ressources humaines de qualité des collectivités locales. Dans la pratique, on assiste a une effectivité très limitée de la prise en charge des compétences et missions du fait du manque de ressources humaines qualifiées mais aussi et surtout du fait de la non maîtrise des enjeux de la décentralisation et du développement local par les élus et surtout les exécutifs locaux qui ne recherchent souvent pas les profils adaptés lors des recrutements qui reposent plus sur le clientélisme politique. Pour mener à bien leurs missions et exercer pleinement leurs compétences, les collectivités locales doivent certes disposer de ressources humaines en quantité et en qualité suffisantes, mais au préalable il faudrait avoir des conseillers suffisamment formés et informés pour dégager des visions et orientations en phase avec les véritables enjeux de la décentralisation et du développement local; d'où les besoins de formation prioritaires ci-après : 8-2-2- Les besoins en formation des collectivités locales Au regard de ce qui précède, les besoins prioritaires identifiées pour renforcer les capaCités des collectivitès locales se présentent autour des trois axes ci-après : 38 .. AXE 1 : RENFORCEMENT DES CONNAISSANCES GENERALE5 SUR L'ENVIRONNEMENT DE LA DECEN"TRAUSATION ; .. AXE Il: RENFORCEMENT DES COMPETENCES TECHNIQUES UEES A LA GESTION QUOTIDIENNE DES COLLECTIVITES LOCALES POUR UN SERVICE PUBUC LOCAL EFFECTIF; .. AXE 111 : RENFORCEMENT DES COMPETENCES TECHNIQUES UEES A LA PROMOTION DU DEVELOPPEMENT LOCAL PARTICIPATIF Les besoins spécifiques par axe se déclinent comme suit : AXEl ; • Historique et évolution de la politique de décentralisation au Sénégal; enjeux et défis actuels ; • Compétences générales et compétences spécifique des collectivités locales; • Décentralisation et déconcentration -Rapports entre les divers acteurs de la décentralisation (élus, représentant de l'Etat, services techniques déconcentrés, chefs des villages, chefs de quartiers, citoyens organisés autour de la société civile locale .. .) AXE II; • Organisation et administration de la collectivité locale; • Maitnse du processus budgétaire et comptable des collectivités locales; • Gestion foncière (Des domaines) ; • Gestion des services publics locaux; • Gestion de l'Etat civil ; • Stratégie de mobilisation des ressources financières des collectivités locales; • Gestion des marchés et ouvrages communautaires. 39 AXE III: • Planification locale; • Gestion des infrastructures communautaires ; • Passation des marchés publiCS ; • Contrôle citoyen de l'action publique; • Budget participatif; • Mobilisation des ressources extérieures et coopération décentralisée ; • Intercommunalité; • Promotion du développement économique local par la valorisation des filières porteuses et développement partenariat publiej privé. 40 B - INGENIERIE DE LA FORMATION ET INGENIERIE PEDAGOGIQUE 8-3- L'offre de formation La présente offre a été préconisée pour répondre à la demande ci --{!essus exprimée à travers les besoins identifiés. Il s'agit de modules qui visent à renforcer le niveau de connaissances et de compétences des acteurs locaux dans l'optique d' accroître les capacités d'Intervention des collectivités locales de la région de Louga. 41 MODULE NO 1 ORGANISATION, FONCTIONNEMENT ET CONTROLE DE LA COMMUNAUTE RURALE CIBLE • Elus locaux • Assistants communautaires • Amener les participants à comprendre les dispositions OBJECTIF GENERAL • CONTENU DUREE FORMATEURS METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE légales et réglementaires relatives à l'organisation, le fonctionnement et le contrôle de la communauté rurale. Communauté rurale et décentralisation; • Organisation et fonctionnement de la communauté rurale • Relations conseillers ruraux et chefs de village ; • Contrôle des actes de la communauté rurale • 2 jours • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes • 1 Personne ressource spécialiste en Décentralisation • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de groupes Guide du formateur en décentralisation sur le thème publié avec l'Appui de la FKA Guides pratiques DGL-FELO Code des collectivités locales • • • • • • • 42 MODULE NO 2 GESTION DU BUDGET DE LA COMMUNAUTE RURALE ET FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT LOCAL CIBLE • • • OBJECTIF GENERAL CONTENU • • • • • DUREE • FORMATEURS METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE Elus locaux Secrétaires communautaires Amener les participants à comprendre les dispositions légales et réglementaires en vigueur relatives à la gestion du budget de la communauté rurale. Définition et caractéristiques du budget ; Elaboration du budget (Préparation, vote, approbation) Exécution du budget Contrôle du budget Sources de financement du développement local (fiscalités, dotations et transferts, coopération décentralisée, projets et programmes) 2 jours • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en Décentralisation et finances locales. • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de groupes Guide du formateur en décentralisation sur le thème publié avec l'Appui de la FKA Publication sur « les ressources financières mobilisables par les collectivités locales » éditée par Taataan avec la FKA ; Guides pratiques DGL-FELO Code des collectivités locales • • • • • • • • • 43 MODULE NO 3 STRATEGI E DE MOBILISATION DES RESSOURCES DES COLLECTIVITES LOCALES CIBLE • • • • • OBJECTIF GENERAL CONTENU • • • Elus locaux (Conseillers régionaux, municipaux et ruraux) ; Assistants communautaires ; Responsables des organisations de la société civile AQents municipaux Assurer le renfoncement des capacités des participants dans le domaine des ressources financières mobilisables par les collectivités locales et dans la stratégie de mobilisation des ressources Introduction Générale sur les finances locales Les différents modes de financement des CL : -le financement par le patrimoine et les services -le financement par l'Etat -le financement par le citoyen contribuable -le financement par les instiMions bancaires - le financement par les partenaires au développement -les ressources budgétaires et extra budgétaires 5tratéQie de mobilisation des ressources financières 3 jours DUREE • FORMATEURS • • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation et finances locales • • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de groupes METHODE PEDAGOGIQUE • • • SUPPORT PEDAGOGIQUE • • Publication sur « les ressources financières mobilisables par les collectivités locales » éditée par Taataan avec la FKA ; Code des collectivités locales 44 MODULE N°4 GESTION DES TERRES DU DOMAINE NATIONAL CIBLE • • • • OBJECTIF GENERAL • Elus locaux Secrétaires communautaires Responsables locaux des organisations de la société civile . chefs de villaoe. Favoriser une meilleure connaissance de la gestion des terres Du domaine national Définition de concepts (domaine public, privé, national) catégorisation des terres du domaine national; Contenu de la loi sur le domaine national (pourquoi une loi sur le domaine national, évolution de la tenure foncière, compétences de la communauté rurale en matière de qestion domaniale' 3 jours CONTENU • • DUREE • FORMATEURS • • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation et développement territorial • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas . Travaux de oroupes Guide du formateur en décentralisation sur le thème publié avec l'Appui de la FKA Code des collectivités locales METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE • • • • • • 45 MODULE NO 5 GESTION DE L'ETAT CIVIL CIBLE • • • • • OBJECTIF GENERAL • CONTENU • • Conseiller ruraux ; Secrétaires communautaires; Conseillers municipaux; Agents municipaux Favoriser une meilleure connaissance de la gestion de l'état civil au niveau des collectivités locales. Organisation et fonctionnement de l'état civil au Sénégal; Règles générales de tenue des registres et autres documents d'état civil ; Règles communes à l'établissement des actes d'état civil ; • DUREE FORMATEURS • Délais et conditions de déclaration des événements d'état civil; Transcription conservation et contrôle. 2 jours • • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation • • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Guide du formateur en décentralisation sur le thème publié avec l'Appui de la FKA Code des collectivités locales • METHODE PEDAGOGIQUE • SUPPORT PEDAGOGIQUE • • • 46 MODULE NO 6 DECENTRAUSATION AU SENEGAL ET COMPETENCES DES COLLECTIVITES LOCALES CIBLE • • • • • OBJECTIF GENERAL • CONTENU • • DUREE FORMATEURS METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE • Elus locaux (Conseillers régionaux, municipaux et ruraux) ; Assistants communautaires ; Responsables des organisations de la société civile Agents munidpaux Favoriser une meilleure connaissance de la gestion de la décentralisation et une meilleure appropriation des compétences transférés aux collectivités locales Evolution, principes et fondements de la politique de décentralisation au Sénégal ; Compétences générales dévolues aux collectivités locales ; Compétences transférées aux communautés rurales, communes et régions. 2 jours • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation • • • • • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de Qroupes • Code des collectivités locales • 47 MODULE NO 7 ORGANISATION ET GESTION DES ORGANES DE LA COMMUNE CIBLE • • • • OBJECTIF GENERAL • CONTENU • • • DUREE • Conseillers municipaux Responsables locaux des organisations de la société civile. Agents municipaux Amener les participants à comprendre les dispositions légales et Réglementaires relatives à l'organisation et à la gestion des organes de la commune Commune et décentralisation (bref aperçu sur l'évolution du statut des communes) ; Les organes de la commune et le fonctionnement; Les attributions du Maire ainsi que celles du conseil municipal; Contrôle des actes de la commune. 2 jours • FORMATEURS • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation METHODE PEDAGOGIQUE • • • • • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de groupes • Code des collectivités locales SUPPORT PEDAGOGIQUE 48 [~_______M_O_D_U_L_E_N_O_8________J GESTION DU BUDGET DE LA COMMUNE ET FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT LOCAL CIBLE • Conseillers municipaux • Responsables locaux des organisations de la société civile • Amener les participants à comprendre les dispositions OBJECTIF GENERAL CONTENU DUREE FORMATEURS légales et réglementaires en vigueur relatives à la gestion du budget de la commune. • • Définition et caractéristiques du budget; Elaboration du budget (Préparation, vote, approbation) • Exécution du budget (Les différentes phases: Engagement - Uquidation - Mandatement Paiement) • • Contrôle du budget Sources de financement du développement local (fiscalités, dotations et transferts, coopération décentralisée, projets et programmes) • 2 jours • • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en finances locales. • METHODE PEDAGOGIQUE Exposés • Jeux de questions -réponses • Brainstorming • Etudes de cas • SUPPORTS PEDAGOGIQUES • • Guide du formateur en décentralisation sur le thème publié avec l'Appui de la FKA Publication sur « les ressources financières mobilisables par les collectivités locales ,. éditée par Taataan avec la FKA ; Code des collectivités locales 49 [~_____M_O_D_UL_E_N_O_9 ____~J A CONTROLE CITOYEN DE L'ACTION PUBLIQUE • Les exécutifs locaux et les responsables des CIBLE commissions techniques ; • • Autorités administratives et chefs de CADL Responsables locaux des organisations de la société civile • OBJECTIF GENERAL Assurer le renforcement des capacités des participants pour une maitrise des outils de contrôle de la collectivité locale et notamment du contrôle citoyen de l'action publique • Les différents types de contrôle des collectivités locales; • Le compte administratif • • Le compte de gestion • Les outils du contrôle citoyen • 2 jours • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation • • Exposés Jeux de questions - réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de Qroupes Publication sur « le contrôle citoyen de l'action publique » éditée par Taataan avec la FKA ; Code des collectivités locales CONTENU DUREE FORMATEURS METHODE PEDAGOGIQUE • • • • • SUPPORT PEDAGOGIQUE • Le contrôle citoyen 50 MODULE N° 10 CIBLE BUDGET PARTICIPATIF • Les exécutifs locaux et les responsables des commissions techniques ; • Autorités administratives et chefs de CADL • Responsables locaux des organisations de la société civile • Assurer le renforcement des capacités des participants dans le domaine de la gestion du processus budgétaire et sur les principes du budget participatif. • Introduction générale sur le processus budgétaire ; • Elaboration du budget • Exécution du budget • Contraintes liées au processus d'élaboration et d'exécution du budget • La notion de budget participatif • Les principes du budget participatif • Les modalités de mise en oeuvre du budget participatif DUREE • 2 jours FORMATEURS • • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation • • • • • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de groupes • Publication sur « le budget participatif; un outil du contrôle citoyen» éditée par Taataan avec la FKA ; Code des collectivités locales OBJECTIF GENERAL CONTENU METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE • 51 [~______M __ O_D_U_L_E_N_O_l_l_______l GESTION DES OUVRAGES COMMUNAUTAIRES CIBLE • Les exécutifs locaux et les responsables des commissions techniques ; • • Autorités administratives et chefs de CADL • OBJECTIF GENERAL Responsables locaux des organisations de la société civile Assurer le renforcement des capacités des participants dans le domaine de la gestion des ouvrages communautaires • Les dispositions du contrat de concession entre le Ministère et la collectivité locale; • Les dispositions du contrat de sous concession entre la collectivité locale et le groupement interprofessionnel CONTENU • Présentation des tenmes de références sur: Quel dispositif ou mécanisme de suivi du contrat de sous concession par la collectivité locale • Présentation des tenmes de références sur : Quel appui- accompagnement au groupement interprofessionnel pour une correcte exécution de ses missions DUREE • 2 jours FORMATEURS • • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en décentralisation • • • • • Exposés Jeux de questions -réponses Brainstonming Etudes de cas Travaux de groupes • Code des collectivités locales METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE 52 MODULE NO 12 PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT LOCAL • Les exécutifs locaux et les responsables des commissions techniques ; • Autorités administratives et chefs de CADL • • Responsables locaux des organisations de la société civile Assurer le renforcement des capacités des participants dans le domaine de la planification et de la gestion du développement local • Introduction sur la notion de planification. Qu'est-ce-que la planification? Pourquoi planifier ? • Les différents instruments de planification • • • Le plan local de développement (PLD) : Définition, structuration, contenu Processus d'élaboration du PLD Articulation PLD/PIL/Budget DUREE • 2 jours FORMATEURS • • CIBLE OBJECTIF GENERAL CONTENU METHODE PEDAGOGIQUE • • • • • SUPPORT PEDAGOGIQUE • 1 Modérateur spéciali sé en fonnation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en planification et décentrali sation Exposés Jeux de questions -réponses Brainstorming Travaux de qroupes Guide du formateur en décentralisation sur le thème publié avec l'Appui de la FKA Code des collectivités locales 53 MODULE NO 13 PROCEDURES DE PASSATION DES MARCHES CIBLE • • • • Elus locaux (communauté rurale, communes) Secrétaires communautaires et municipaux Orqanisations fémi nines et de ieunes Accroître la transparence dans la gestion des collectivités locales pour contribuer à la bonne gouvernance locale. • Définition des notions de base (Marché public- serviceFournitures- travaux) Aperçu sur le cadre juridique; Principes fondamentaux et contrôle des marchés publics ; Modes de passation des marchés publics, Etape fondamentales de la procédure de passation des marchés OBJECTIF GENERAL CONTENU • • • • DUREE FORMATEURS METHODE PEDAGOGIQUE SUPPORT PEDAGOGIQUE • 2 jours • 1 Modérateur spécialisé en formation des adultes 1 Personne ressource spécialiste en passation des marchés • • Exposés Jeux de questions - réponses Brainstorming Etudes de cas Travaux de arouoes • • Code des marchés publics Outils ARMP et DCMP • • • • 54 8-4- Durée et stratégie de mise en œuvre du plan de formation Le présent plan de formation, au regard du contenu des modules proposés, a pour finalité de renforcer les capacités de gestion des élus locaux pour une gouvernance locale participative. De manière spécifique, il vise à améliorer 11nformation des élus sur les dispositions relatives à la politique de décentralisation et à mettre à la disposition des pouvoirs locaux des outils de gestion de leurs compétences. Il est établi pour une durée de trois ans à compter de l'année 2011. Dans sa mise en œuvre, deux types d1nterventions sont préconisées : ~ Des $§Sions de formation au niveau des çollectivités locales : Pour les modules dont le contenu est orienté vers la connaissance générale de l'environnement de la décentralisation et les compétences techniques liées à la gestion quotidienne des collectivités locales (cf. modules 01 ~ à 08). Des ateliers départementaux Pour les modules dont le contenu est orienté vers les compétences techniques liées à la promotion du développement local participatif (cf. modules 09 à 13). Le plan est placé sous le pilotage général de L'ARD de Louga, qui devra collaborer étroitement avec les exécutifs locaux, et les partenaires évoluant dans la région, pour la planification de sa mise en œuvre. , 55 .~ Animation des sessions et ateliers de formation: L'ARD devra trouver les personnes ressources compétentes pour l'animation des sessions et ateliers de formation. Aussi, pour une bonne conduite des formations, il importe de bien veiller au choix du formateur/animateur, à 11dentification des participants/bénéficiaires directs et au choix de la méthode pédagogique . ... Choix du formateur/animateur Le profil du formateur/animateur est important. Il doit posséder des aptitudes pédagogiques et andragogiques certes, mais doit surtout avoir capitalisé, au moins une expérience pratique dans l'appui-conseil aux collectivités locales. En tout état de cause, le formateur/animateur doit justifier d'un séjour sur le terrain durant lequel ses connaissances théoriques ont été éprouvées par les réalités des collectivités locales. .. Identification des participants/ bénéficiaires directs Même si les bénéficiaires directs du présent programme de formation se trouvent être principalement les élus locaux, les modules intéressent, d'une manière générale, tous les citoyens concernés par la gestion des affaires de la collectivité locale. En plus des élus locaux, et selon le module, les organisateurs pourraient associer à la formation, tout en tenant compte des objectifs spécifiques poursuivis, les agents d'appui aux collectivités locales (Assistants communautaires, secrétaires municipaux et autres agents ... ), les chefs de village, les leaders des organisations de la société civile locale et autres notables. 56 .... Choix de la méthode pédagogique: Le formateur/animateur veillera à offrir aux participants une ambiance propice à un processus actif par lequel ses derniers détermineront ou confirmeront eux mêmes leurs attentes et les moyens par lesquels ils vont satisfaire ses attentes. Au demeurant, quelle que soit la méthode retenue par le formateur/animateur, les participants devront être placés au centre du processus, en s'appuyant sur deux principes essentiels de l'apprentissage des adultes à partir de son à savoir: • L'adulte apprend expérience; • L'adulte n'applique une nouvelle connaissance que s'II est certain de ne pas échouer ; 8-5- Estimation financière et source de financement Pour donner une idée du coût total du programme de formation, nous présentons cidessous le coût d'une journée de formation au niveau d'une collectivité locale, et le coût pour une journée d'un atelier au niveau départemental. Il reste entendu qu'une session de formation au niveau d'une collectivité locale dure deux(02) à trois (03) jours selon le contenu du module et qu'un atelier au niveau départemental dure deux (02) jours. ~ Coût journalier d'un atelier de formation au niveau d'une CL avec 40 participants MONTANT (F CFA) RUBRIQUES Prise en charge des partidpants (Déjeuner transport) 5.000 F X 40 Pers Prise en charge des formateurs (honoraires transport - hébergement et nourriture) 50.000 F X 2 Fournitures- matériel didactique et divers 200.000 100.000 100.000 Total 400.000 57 ~ Coût journalier d'un atelier de formation au niveau Départemental avec 60 participants MONTANT (F CFA) RUBRIQUES Ptise en charge des participants (Déjeuner transport) 7.500 F X 60 Pers Prise en charge des formateurs (honoraires transport - hébergement et nourriture) 50.000 F X 2 Fournitures- matériel didactique et divers 450.000 100.000 150.000 Total 700.000 EsnMATION BUDGET GLOBAL DU PLAN DE FORMATION : ~ Il est prévu 60 ateliers de formation au niveau des collectivités locales par année, en raison de deux ateliers d'une durée de 2 jours par mois et par département pendant 10 mois ; ce qui revient à: 400.000 F X 60 X 2 jrs = 48.000.000 F CFA ~ Il est également retenu de tenir 06 ateliers de formation départementaux, en raison de 2 ateliers de 2 jours par département (soit 1 atelier! semestre) ; ce qui revient à: 700.000 F X 6 X 2 jrs = 8.400.000 F CFA RUBRIQUES COUT ANNUEL COUT SUR 3 ANS Ateliers au niveau des CL Ateliers départementaux 48.000.000 F CFA 8.400.000 F CFA 144.000.000 F CFA 25.200.000 F CFA COÛT GLOBAL DU PLAN S6.4OO.OOO F CFA 169.200.000 F CFA Le Coût global du plan est évalué à 169.200.000 F CFA sur une durée de 3 années. Source de financement Pour le financement du plan de formation l'ARD devra d'abord mobiliser la contribution des collectivités locales bénéficiaires, avant de s'adresser aux projets !programmes d'appui aux collectivités locales et aux autres partenaires financiers. 58 C - INGENIERIE DE L'EVALUATION 8-6- Le dispositif d'évaluation des effets de la fonnation L'évaluation de l'efficacité des actions de formation peut se décliner en trois dimensions complémentaires et hiérarchisées: ." Le premier niveau concerne l'évaluation des acquis, ou encore l'efficacité pédagogique: est-ce que les objectifs ont été atteints? En d'autres termes, " les participants ont-ils acquis à la fin de la formation les compétences qui étaient visées par les objectifs de formation? ." Le deuxième niveau concerne le transfert : est-ce que les acquis de la formation sont appliqués sur le terrain ? En d'autres termes, " les participants, une fois revenus sur leur poste de travail, mettent-ils en œuvre les compétences acquises lors de la formation? " . ." Le troisième niveau concerne l'impact de la formation: est-ce que les acquis de la formation permettent d'atteindre certains résultats sur le terrain? En d'autres termes, " les nouvelles compétences des participants permettent-elles de faire évoluer la marche de la collectivité locale? ". Ces trois niveaux sont importants à évaluer, car la logique montre que les trois niveaux d'évaluation sont étroitement imbriqués: il ne devrait y avoir impact que si les participants mettent en œuvre ce qu11s ont appris en formation, et ils ne le feront que s11s ont appris quelque chose ... Dans notre cas précis, le premier niveau se situe au cours de la session de formation à la fin des apprentissages (évaluation à chaud) et les deux derniers niveaux dans la phase post formation à travers le suivi (évaluation à froid). C'est pourquoi le suivi-évaluation de la mise en œuvre des modules de formation du présent plan revêt deux aspects: il s'agit d'une part de mesurer la performance de l'équipe pédagogique relativement à la réalisation des objectifs spécifiques et d'autre 59 part, 11mpact de la formation dans le fonctionnement et l'organisation de la collectivité locale. Aussi les éléments d'évaluation et de suivi ci-après sont préconisés: 8-6-1 Grille d'évaluation de la perfonnance de l'équipe pédagogique CRI11ŒS D'EVALUATION NIVEAUX Objectifs pédagogiques OUTILS TECHNIQUES 1. Degré de réalisation des objectifs spécifiques. 2. Contribution à la réalisation de l'objectif global. 3. Adéquation entre les objectifs * Questionnaire * Entretien * Fiches techniques spécifiques et les attentes des participants. 1. Richesse des informations Contenu de la formation 2. Adaptation à la réalité locale 3. Garté du contenu Qualité de l'animation 1. Relations formateur et groupe 2. Dynamique du groupe et gestion des débats 3. Qualités humaines et techniques du formateur • Test final * Questionnaire * Fiche de suivi * Fiches techniques * Fiche d'évaluation journalière * Fiche de présence * Curriculum vitae du fonnateur • Utilisation de supports de visualisation Déroulement de la formation pédagogiques développées. * Support de visualisation * Fiche de suivi Qualité et chOix des moyens * Fiches de présence didactiques. * Fimes techniques 1. Pertinence des méthodes 2. 3. Gestion du temps. 60 8-6-2- Suivi-évaluation de l'impact de la formation Le suivi dlmpact et d'appropriation de la fonmation par les participants se fera en fonction du module dispensé. Le formateur/animateur appuiera l'équipe locale chargé du suivi dans 11dentification dlndicateurs dlmpact et la mise en œuvre d'un plan d'action de suivi de la formation. Il veillera à ce que les participants formulent un plan d'actions réaliste, pertinent et adapté aux réalités locales. En effet, la session n'est qu'un moment fort pour négocier, avec les bénéficiaires, des recommandations devant concourir à conriger ou améliorer cours jusque là. Elle devrait donc déboucher les pratiques en sur l'adoption d'un plan d'actions concerté faisant ressortir de manière claire et Simple les activités à entreprendre au sortir de la formation. Ce plan comportera un échéancier précis et 11ndentification des acteurs responsables de chaque activité, sa localisation et les moyens à mettre en œuvre. Ces actions devraient penmettre de corriger les pratiques en cours recueillies lors des sessions. La réalisation par les apprenants de ces activités est un gage de compréhension des enseignements et surtout de leur volonté de se démarquer de l'amateurisme. De manière générale, le pilotage ainsi que le suivi/évaluation de l'ensemble du programme est assurée par l'ARD. 6\ CONCLUSION Le renforcement des capacités des acteurs locaux s'avère une exigence pour une meilleure atteinte des objectifs de développement local et une meilleure gestion des collectivités locales; c'est pourquoi l'ARD de Louga avec l'appui de ses partenaires et notamment le PADEl./PNDL s'est engagée à l'élaboration de ce plan de formation. Dans sa conception, l'ensemble des acteurs et potentiels bénéficiaires ont été consultés pour d'une part, contribuer à 11dentification des contraintes auxquelles les collectivités locales sont confrontées et exprimer leurs véritables besoins en tenmes de renforcement de capacités pour une correcte maîtrise de leurs rôles et responsabilités. C'est pourquoi nous pouvons affirmer avec les responsables de l'ARD que les besoins en formation répertoriés dans le présent plan de fonmation recoupent pour l'essentiel les préoccupations actuelles des collectivités locales de la région. Les modules de formation retenus dans la présente offre de formation visent globalement à accroître les capacités de gestion des pouvoirs locaux pour une gouvernance locale participative, c'est pourquoi il est attendu une pleine participation et un fort soutien de l'ensemble des parties prenantes pour une mise en œuvre réussie de ce plan. La formation étant un processus continu, surtout dans un environnement aussi complexe et changeant que celui des collectivités locales, il importe d'accorder une place prépondérante au suivi! évaluation pour garantir la pérennité du plan de formation à travers son renouvellement régulier. En définitive, il n'y a de ressources pour nos collectivités locales que des ressources humaines qualifiées et compétentes. 62 Annexes Al : Ressources documentaires A2 : Compétences des collectivités locales 63 Al- RESSOURCES DOCUMENTAIRES Webogrilphie : fr.wikipedia.org/wiki/developpement local, fr.wikipedia.org/wiki/Formation Bibliographie: AUSSOUTIN, Rosnert Ludovic : Des enjeux économiques de la régionalisation, Gouvernance locale N° 3, Dakar, 1996. ASADIC Taataan: Atelier sur la décentralisation et la gouvernance publique - décembre 2005 ASADIC-TAATAAN-FKA : Cahier de l'Apprenant en Décentralisation et en Développement Local (2006) « La formation des adultes ». Diagne, Mayacine : Droit Administratif LocaII.G.5., 2003, 240 pages DIAHAM, Abdoul Aziz : La formation en décentralisation au Sénégal: analyse du dispositif de formation de l'UAEL- mémoire de fin d'études (CESAG IUF 2008) DIALLO Kéba : Module de méthodologie de l'analyse de l'emploi et des compétences - IUF/CESAG - février 2009 FALL, Amadou Lamine et Ismaila Madior :Etude sur le profil F.K.A. - D.E.R. : Une Approche Pionnière en Décentralisation : Guide du Formateur en Décentralisation et en Développement Local « Présentation générale ». GERARO, F. L'évaluation de l'efficacité d'une formation, Gestion 2000, Vo1.20, n03, 13-33 John Clayton Thomas : « Action Publique et Participation des Citoyens - Pour une Gestion Démocratique Revitalisée » - (Nouvel Horizon 2002) ; LE BOTERF, Guy: Ingénierie et Evaluation des compétences - 2002 MEIGNANT, Alain: Manager la formation - 4ème édition actualisée et enrichie - Ed liaisons Ministère de l'Education Nationale: Séminaire de Formation aux techniques et outils d1ngénierie de la formation - Acts Consulting 2005 NDIAYE P, M : Décentralisation, ENEA, DESS ADT, 2003 64 OIT: «Vers la Participation dans le Développement Rural » (Genève, OIT, 1986) ; OIT : « vers la participation dans le développement local » (Genève, OIT, 1986) ; OIT : « Rapport de synthèse du séminaire international de réflexion sur la gestion des ressources humaines dans les collectivités locales » (Turin, OIT, 1993). République du Sénégal : Recueil des Textes sur la Décentralisaton : 2003, 210 pages: Plan d'Action de la Décentralisation en 2003-2005 : 2003, 74 pages SENE Adama, G : Module de formation sur construction d'un plan/programme de formation - IUF/CESAG - février 2009 65 A-2- Compétences des collectivités locales CompétaICB GénInI. des cal ecthtll6lloc8ll. La région La _ _ La commune Promouvoir Je déveioppement Assurer à la population les Délibérer émnomique, éducatif, sodal, meilleures conditions de vie ; matière pour laquelle sanitaire, Intervenir dans le domaine compétence scientifIQue de la région; de la planifICation et de la donnée Réaliser des plans régtonaux programmation (occupation des sols, de développement; développement local et de projets Organiser l'aménagement de l'hannonisation de d'aménagement, son territoire dans le respect programmation avec de l'intégrité, de l'autonomie orientations des nationales; campement, des Emettre des vœux, par écrit, affectation et culturel des et attributions et communes communautés rurak5 ; sur toutes du œtte régionales les les en et loi habitation, questions et des désaffectation complémentaires de celles de Prendre des décisions dans Veiller l'Etat, tous actions la -.emen~ terres etc) ; des est lui par ayant un intérêt local ; Engager toute au de développement et à la compétences transférées aux promotion des activités dans la même région ; communes par la loi. ; et Proposer aux collectivités Délibérer sur les budgets et satisfaction locales de la région les comptes collectivité ; mesures tendant à favoriser la sont annuellement présentés coordination des par le maire et collectivités des locales autres situées investissements locaux et des actions de développement; Passer des conventions de roopération décentralisée avec des collectivités locales, des organismes publics ou privés étrangers ou internationaux. les domaines administratifs qui - services à de la la Elaborer Je plan local de dévek>ppement ; 66 ... Da ........ La protection, gestion la Délivranœ et l'autorisation préalable de toute coupe à l'intérieur du périmètre communale Reboisement et création de bois communaux Perception de la quote part d'amendes prévues par le rode forestier Gestion des décf1ets, la lutte contre l'insécurité, les pollutions et les nuisances l'entretien des forêts, des zones protégées et des sites naturels d'intérêt régional et Défense Environnement et gestion des ressources naturelles de protection la nature Gestion des eaux communales Création forêts de bois, et zones protégées Réalisation de pare -feux de Protection faune la des souterraine superficielle forestière Autorisation d'amélioration de chasse œuvre et des en eau et Elaboration de plans communaux d'actions pour l'environnement d'exploitation Mise en Protection ressources régionaux Répartition quitus - ....1•• de plans et schéma régionaux pour l'environnement Elaboration de plans régionaux spécifiques d'intervention d'u'1J<'flŒ et de gestion de risques Création de ~ de protection de l'environnement Gestion des forêts sises en zones de terroir sur la base d'un plan d'aménagement Autorisation préalable de toute coupe à l'intérieur du périmètre de la communauté rurale Perœption de la quote part d'amendes prévues par le code forestier Coostitution et fooctionnement des comités de vigilance en vue de lutter contre les feux de brousse Avis sur les autorisations régionales de défrichement Avis sur les autorisations régionales d'amodiation des zones de chasse Gestion des sites naturefs d'intérêt local Création de bois et d'aires protégées Création et des mares artifidelles et de retenues entretien collinaires à des fins agricoles et autres Gestion des décf1ets Lutte contre l'insalubrité Mise en œuvre de plan local d'action pour l'environnement 67 COI........ bWiIMIl ..... CII.lcIIv.... leml.1 D.rr' • • - - Santé, population et LIIca. ""'1118 - Gestion et entretien - ,a.. ... œ_un ..... nnIe Gestion, entretien - Construction, gestion, des hôpitaux et équipement entretien et équipement régionaux et des centres de des postes de santé, départementaux santé urbains des maternités et cases Construction, de santé ruraux Gestion, entretien et - - Partidpation à équipement des gestion, entretien centres de santé des et équipement l'entretien et à la rommunautés des postes de gestion des centres de rurales santé urbains promotion et de Participation à réinsertion Mise en œlNre de - à la - Organisatioo et gestion action mesure de l'entretien et sociale prévention et gestioo des de secours au profit des d'hygiène centres de néœssiteux Participation à promotion et de l'entretien et à la réinsertion sociale de projets productifs au Organisation et profit des populatioos gestion de déshéritées - gestioo des centres de promotion - - et de réinsertion sociale secours au profit Organisation et des nécessiteux gestion de secours - - Appui au financement Appui au au profit des fina ncement de nécessiteux projets productifs au profit des populations déshéritées - Jeunesse, sports et - Autorisation - Promotion et - Promotion et animation d'ouverture des animation du du sport et des activités collectivités sport et des de Jeunesse éducatives activités de Réalisation jeunesse éqUipement et gestion Impulsion, des stades ruraux et proximité implantation, aires de jeux Assistance aux organisaoon et associations encouragement l'acquisition et la mise à culturelles et du principe des la disposition des sportives sociétés associations Q.Ilturelles d'infrastructures de loisirs - - - - Construction, Participation à 68 - Réalisation, administration et - Appui aux d'équipements sportifs associations infrastructures sportives et sportives et socio culturelles - Gestion des ré9ional stades Organisation, municipaux, animation et centres et développement des parcours sportifs, actMtés socio pisdne, aires de éducatives jeux, arènes Promotion, - Recensement, administration, organisation et entretien, participa_ et organisation et équipement des contrôle des associations activités physiques sportives et et sportives au culturelles niveau régional - et sportives gestion des éducatives à statut - - éducatives - Partidpation à Gestion du l'organisation des personnel mis à sa compétitions disposition - - Promotion, - Surveillance et - Organisation de épanouissement et suivi de l'état de journées culturelles de développement des conservation des manifestations activités culturelles sites et culturelles Surveillance, et suivi monuments tradi_nelles et de de l'état de historiques concours littéraires et Organisation de artistiques conservation des Culture - - - Créa_ et gestion sites et monuments journées historiques ainsi que culturelles, de d'orchestres, la participa_ à la manifestation d'ensembk5 lyriques découverte des culturelles trad~nels, vestiges traditionnelles et de ballets et de troupes préhistoriques ou de concours de théâtre historiques littéraires et Organisation de artistiques - de corps Création et gestion de centres socio culturels 69 Création et et de bibliothèques de de manifestations gestion lecture publique culturelles d'orchestres, traditionnelles et de d'ensembles centres de lecture et concours littéraires lyriques d'animation culturelle et artistiques traditionnels, de Création et gestion corps de ballets de l'état de conservation d'orchestres, et de troupes de des sites et monuments d'ensembies lyriques théâtres historiques journées culturelles, - traditionnels, de - - - Création et - - Création et gestion des Surveillance et le suivi Collecte de la tradition corps de ballets et gestion de orale, des contes, de troupes de centres socio - mythes, proverbes, théâtres C\llturels et de symboles et: valeurs et Création et gestion bibliothèques de promotion de la culture de centres sodo lecture publique nationale et locale. culturels et de bibliothèques de lecture publique 70 COIIIpMa. . . ......,.' •• MlXa •• c:tIv... local. ur."DR 00......... - - - Participation La CDIIIIIIUM - à Construction, U CIIIIIIIUI.uté nnIe - Construction, l'établissement de la équipement, équipement, tranche régionale de la entretien et entretien carte scolaire nationale maintenance des et maintenance des Equipement, entretien écoles élémentaires écoles élémentaires maintenance des lycées et des et des et ootlèges établissements établissements Recrutement et prise préscolaires préscolaires en charge du personnel - Recrutement et - Participation à prise en charge du l'acquisition de collèges personnel d'appoint manuels et Répartition, allocation, aux écoles fournitures Education, de bourses et aides élémentaires et scolaires alphabétisation, scolaires établissements Partidpation à préscolaires gestion et à Alklcation de l'administration des d'appoint des lycées - promotion des - et - - Partidpation à la langues l'acquisition des nationales et de manuels et fournitures bourses et aides écoles préscolaires, la scolaires scolaires élémentaires et des formation professionnelle - Partidpation gestion à la et à - Exécution des plans lycées, collèges par le foumitures l'analphabétisme biais des structures de scolaires - - Participation à la Recrutement d'alphabétiseurs concertation gestion et à Elaboration de plans l'administration des formateurs et régionaux d'élimination lycées et collèges alphabétiseurs - Exécution des plans - - Formation des Mise en place Exécution des plans d'élimination de d'infrastructures et d'élimination de l'analphabétisme équipement Recrutement éducatifs - Synthèse annuelle de l'exécution des plans et - l'acquisition des d'élimination de l'analphabétisme - collèges à manuels et de l'analphabétisme - Partidpation l'administration des dialogue et de - - d'alphabétiseurs - - Entretien des Formation des infrastructures et campagne formateurs et équipements d'analphabétisme alphabétiseurs éducatifs Recrutement - Mise en place - Mobilisation des 7\ - d'infrastructures et Formation des équipements formateurs et éducatifs traduction des Mobilisation des éléments de la ressources tradition orale Maîtrise de la (contes, mythes, didactique distribution légendes ...) en Réalisation de la carte fonctionnelle des vue d'en fadliter la de l'alphabétisation langues du pays et publication Autorisation d'exercer la mise au point de romme opérateur la carte linguistique langues nationales Collecte et à l'école ; alphabétiseurs - - - - Mise en place - L'introduction des La promotion d'un équipements éducatifs, éléments de la environnement suivi évaluation des tradition orale en lettré par le plans d'élimination de vue d'en facilité la développement de l'analphabétisme publication ,'édition en langues Introduction des nationales ; Mobilisation des - - la promotion de la ressources langues nationales Maibise de la à l'école pressepar1éeet Promotion d'un écrite en langues fonctionnelle des environnement nationales ; langues du pays et la lettré par le mise au point de la développement de d'infrastructures et carte linguistique l'édition en langues d'équipements ; Collecte et traduction natiooales - - - La mise en place La mobilisation des ressources. Application des - L'ëaborntion d'un tradition orale en vue mesures afférentes d'en faciliter la à "utilisation des plan prévisionnel publication langues nationales de formation visant Introduction des dans des secteurs de langues nationales à l'administration métiers adaptés à Mise à jour du chaque Participation à la catalogue des mmmunauté rurale promotion d'un éditeurs, auteurs et , environnement lettré œuvres en langues par le développement nationales préventif, la Promotion de la maintenance des l'école - - - La collecte et la traduction des des éléments de la - - - d'infrastructures et distribution - - Cooœption et production de matériel - ressources d'alphabétiseurs de l'édition en langues - - - L'entretien 72 - nationales presse parlée et centres et instituts Application des éaite en langues de formation ; mesures afférentes à nationales la prise en charge nationales dans roncours en du personnel "administration langues nationales d'appoint; Mise à jour du dans le cadre de la catalogue des éditeur>, semaine nationale l'acquisition de de l'alphabétisation rnatériel didactique Miseen~ (fournitures et Promotion de la presse d'infrastructures et matières d'œuvre) ; parlée et écrite en équipements auteurs et - l'administration des Elaboration d'un œntresde nationales pian prévisionnel formation par le Mise en place de formatiOn visant biais des structures d'infrastructures et des secteurs de de dialogue et de équipements métiers adaptés à roncertation ; Mobilisation des chaque commune l'appui à de petits Recensement des maintenance des creer de petites métiers régionaux et centres et instituts unités d'ateliers en élaboration de de formation mécanique - auto - Recrutement et soudure - électridté formations prise en charge du - etc. ; professk>nnelles personnel d'appoint - - - L'élaboration d'un Participation à pian local SCX>Iaire régionale de l'acquisition de d'insertion l'enseignement matériel didactique professionnel des Participation à la jeunes ; Elaboration de carte - à - L'aide à ia professionnelle gestion et Elaboration de plan l'administration des détection et à prévisionnel de centres de l'établissement de formation des acteurs formation mntrats de de métiers - - - projets visant à technique et formation - - Entretien préventif, répertoire des - La partidpation à la ressourœs - Organisation de ressourœs - - La participation à gestion et à concours en langues - - - Mobilisation des langues nationales - - œuvres en langues nationales - Le recrutement et Organisation du ,'utilisation des langues - - - Appui à de petits partenariat école Entretien, maintenance projets visant la entreprise pour une des établissements, des création de petites réelle formation en 73 - centres et institut de unités d'ateliers formation itinérants en Recrutement et prise mécanique, auto, en charge du personnet soudure, électricité d'a~nt etc. Participation à Elaboration d'un l'acquisition de matériel plan communal didactique d1nsertion Partidpation à la professionnelle des gestion et à jeunes l'administration des - - - alternance Aide à la détection centres de formation et à l'établissement Appui à de petits de contrats de projets de création de partenariat érole/ petites unités d'ateliers entreprises mécaniques, auto, soudure, électricité etc. - Elaboration d'un plan régional d'insertion professionnelle des jeunes - Aide à la détection et à l'établissement de contrats de partenariat école/entreprises Planification - Elaboration et exécution des pians régionaux de développement intégré Coordination des - réalisation association avec l'état d'objectifs de développement économique, social, sanitaire, aJtturel et scief1tifoque la réalisation d'objectifs de développement économique, sodal, sanitaire, OJlturel et sdentiflClue Aménagement - Chaque conseil communaux Passation, en Passation, en La région élabore son Elaboration et exécution des plans locaux de développement l'Etat de oontrats plans pour la de contrats plans pour - - association avec actions de développement de la région - Elaboration et exécution des plans d'investissement - Chaque conseil schéma régional municipal donne rural donne son d'aménagement du son avis sur le avis sur le projet de 74 du territoire territoire en veillant à projet de schéma schéma régional sa cohérence avec le régional d'aménagement du plan national d'aménagement du territoire avant son d'aménagement du territoire avant son approbation par territoire approbation par l'Etat l'Etat - Approbation des - Elaboration des - Elaboration de Urbanisme et schémas directeurs plans directeurs termes de habitat d'aménagement et d'urbanisme, des référence des plans d'urbanisme SDAU, des plans directeurs Soutien à l'action des d'urbanismes de d'urbanisme, des oommunes et détail des zones SDAU communautés rurales d'aménagement - Lotissement en matière d'urbanisme concerté, de - Coordination et et d'habitat rénovation urbaine étude en matière et de d'urbanisme et remembrement d'habitat, de Lotissement et planification, annexes d'aménagement du Délivrance de territoire et permis de clôtures, d'environnement de coupe et dont du ressort de d'abattage d'arbres l'ARD - - - - Autorisation d'installation et des travaux divers 75 - Da ........ .......... Du _.ne 1oaI. poIft de Du da ............. l'8M DispositkJns générales Le territoire sénégalais est le patrimoine commun de la nation. Dans le respect des principes et dispositions de la loi sur le domaine national et du Code du Domaine de l'Etat, en tout ce qui n'est pas contraire à la présente loi, les compétences transférées aux régions, communes et communautés rurales en matière domaniale concernent la gestion et l'utilisation du domaine privé de l'Etat, du domaine public et du domaine national l'Etat peut céder aux Pour les projets ou Les projets ou opérations Initiés sur collectivités locales tout ou opératk>ns initiés sur le le domaine national par une Gestion et partie de ses biens domaine public maritime personne physique, une collectivité utilisation du meubles ou immeubles et le domaine fluvial par kx:ale où toute autre personne domaine privé re~ant de son domaine les personnes physiques, morale distincte de l'Etat, sont de l'Etat,. du privé, ou passer avec ces les collectivités locales ou établis conformément aux domaine public roIlectivités des toute autre personne dispositions de la loi sur le domaine et du domaine conventions portant sur morale, il est requis national. national l'utilisation desdits biens. l'autorisation du Conseil régional par délibération, Pour les projets et opérations qu'il La cession par l'Etat des après avis de la commune initie sur le domaine national, l'Etat biens meubles et ou de la communauté prend la décision après consultation immeubles cités à l'alinéa rurale où se situe le du Conseil régional et de la premier du présent article projet. communauté rurale ou des notamment des communautés rurales conœmées, immeub'es bâtis ou non Cette délibération est sauf impératif de défense nationale bâtis aux ooIlectivités soumise à l'approbation ou d'ordre public. locales pour leur du représentant de l'Etat, permettre d'exécuter leurs Cette décision est communiquée, missions et d'abriter des Pour les projets ou pour information, au Conseil agences décentralisées ou opérations initiés par régional et à la communauté rurale des équipements oollectifs, l'Etat sur le domaine ou aux communautés rurales peut être opérée, soit à public maritime et sur le concernées. l'initiative des collectivités domaine fluvial, soit dans locales, soft à l'initiative de le cadre de l'exercice de Les terrains du domaine national l'Etat, la souveraineté, soit dans sis dans les zones urbaines peuvent l'optique de la promotion être immatriculés au nom de ,'Etat L'Etat peut, confonnément du développement et affectés aux communes en tant aux dispositions de l'artide émnomique et social, que de besoin, notamment pour 18 de la présente loi, soit l'Etat prend la deasion servir d'assiette à des projets fadliter aux collectivités après consultation du d'équipements collectifs. locales l'aa:ès à la pleine conseil régional, sauf propriété de tout ou partie impératif de défense la propriété des terrains des biens meubles et nationale ou d'ordre immatriculés reste à l'Etat dans le immeubles relevant de son public. L'Etat cadre des lotissements des terrains domaine privé, soit communique la dédsion du domaine national des zones alfecter simplement le pour information au urbaines. droit d'usage à ces Conseil régional. collectivités locales de Toutefois, la commission certains de ses biens Dans les zones du d'attribution des parcelles issues de meubles et immeubles. domaine public maritime ces lotissements est présidée par le 76 fluvial, dotées de plans Maire. La composition des membres de cette commission est spéciaux d'aménagement fixée par décret, et du domaine public approuvés par l'EtI~ les compéteoœs de gestion Les décisions de la commission font l'objet d'un acte portant attribution de parcelles aux affectataires. Cet sont dtHéguées par ce dernier aux réglons, communes et communautés rurales acte est soumis à l'approbation du représentlnt de l'Etlt. concernées respectivement pour les périmètres qui leur sont ~ues dans lesdits Pour tout projet ou opération de la compétence de l'Etlt dans les zones urbaines, à l'exdusion de plans, terrains à usage d'habitation, celui- d prend la décision aprés Les redevances afférentes sont aux coI6ectivités y versées locales concernées. Les actes de ronsultation du Conseil régional et du COnseil municipal conœmés. gestion Cette décision est communiquée au Conseil régional et COnseil municipal ooncemés. qu'elles prennent sont soumis à l'approbation du Les terres du domaine national à représentlnt de l'Etlt et vocation agrialle situées dans les communiqués, après zones urbaines sont gérées cette formalité, au conformément aux dispositions de Conseil régional pour la loi sur le domaine national information. conœmant les zones urbaines, en Le domaine public tout ce qui n'est pas oontraire aux dispositions de la présente loi. artifICiel reste géré par l'Etlt. Toutefois, "Etat peut transférer aux collectivités locales, suivant des modalités de dassement qui sont fIXées par décret, la gestion des monuments historiques. Les communes sont chargées de la gestion de la voirie non dassée située à l'intérieur du périmètre communal. Lor.;que des terres précédemment situées dans des zones pionnières sont reversées dans des zones de terroir, l'Etat conserve la gestion des parties des zones pionnières ayant fait "objet d'un aménagement spécial et y exerce les prérogatives nécessaires quant à leur mode de gestion, L'Etat peut affecter ou céder tout ou partie de ces zones d 'aménagement spécial, suivant des critères fixés par décret, à des personnes physiques, des collectivités locales ou à toute personne morale, pour la réalisation de projets de développement économique et social.